mars 2025 - Page 3 sur 10 - Journal du Niger

Bamako 2025 : une opération riz à prix social pour conjurer la faim

Bamako, 25 mars 2025 – Ce mardi, Bamako s’éveille sous un souffle d’espérance pragmatique. La veille, lundi, une initiative d’une rare audace a pris racine dans la capitale malienne : la vente de riz à prix social, orchestrée par le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) dans le cadre de la Facilité Alimentaire Malienne. À 13 000 francs CFA le sac de 50 kilogrammes, une aubaine représentant la moitié du tarif habituel, cette opération s’érige en rempart contre la précarité qui étreint tant de foyers. Didactique par essence, elle se déploie comme une leçon vivante de solidarité et de gouvernance proactive, visant à insuffler dignité et subsistance aux populations urbaines délaissées par les distributions gratuites.

Opération riz à prix social : Une mécanique de solidarité en marche

En effet, loin de se borner à une simple ristourne, cette entreprise puise sa sève dans une ambition plus vaste : mobiliser des ressources inédites par le truchement de contributions nationales, tissant ainsi un filet de responsabilité collective. Par ailleurs, le Ministre commissaire à la Sécurité Alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, en a esquissé les contours avec une clarté saisissante : « À chaque ménage identifié, nous offrons un sac de riz pour 13 000 francs, utilisable sur une fenêtre de trois mois au choix, entre avril et décembre 2025. » L’objectif, aussi précis qu’audacieux, est de tendre la main à 30 000 foyers sur cette période, transformant une denrée essentielle en vecteur d’équité.

Cette démarche ne s’adresse pas aux plus démunis, déjà couverts par des aides directes, mais à cette frange urbaine aux revenus frêles, pour qui le marché, avec ses prix capricieux, demeure un horizon inaccessible. Le CSA, en maître d’œuvre, ne se contente pas de subventionner : il enseigne par l’action que la sécurité alimentaire n’est pas une chimère, mais un édifice à bâtir pierre par pierre, sac par sac.

Une réponse aux murmures des ventres et des cœurs

D’ailleurs, sur les marchés et dans les ruelles de Bamako, les voix des bénéficiaires s’élèvent, vibrantes d’un mélange de gratitude et d’attente. « Cette action nous sauve », clame une mère de famille, dont le sourire trahit un soulagement palpable. « Si elle perdurait, elle pourrait écorner la misère elle-même. » « Le riz est de belle facture, et s’il pouvait s’accompagner de mil, notre joie serait complète », ajoute-t-elle, esquissant un vœu simple, mais profond. Un autre habitant, pragmatique, pointe du doigt une ombre passée : « Lors de la dernière édition, se procurer un sac relevait du parcours du combattant. Il faut que l’accès soit fluide cette fois-ci. » Une dame, elle, rêve d’abondance : « Plus de quantité, et nous serions comblés, surtout avec la conjoncture qui nous étrangle. »

Ces échos, loin d’être de vaines doléances, sont autant de balises pour une opération qui se veut évolutive. Le CSA, à l’écoute, a d’ores et déjà décidé d’élargir son étreinte au-delà de Bamako, englobant les régions à forte densité urbaine, là où la faim urbaine gronde avec une acuité particulière. De Kayes à Sikasso, l’ambition est claire : faire du riz social un phare accessible à tous ceux que les vents économiques malmènent.

Opération riz à prix social : une leçon d’économie et d’humanité

En plus, cette édition 2025 ne se réduit pas à une arithmétique de sacs distribués. Elle incarne une pédagogie en actes, démontrant comment l’État peut, par une subvention ciblée, rééquilibrer les plateaux d’une balance sociale trop souvent désaxée. À 13 000 francs, le riz n’est pas bradé par hasard : ce tarif, fruit d’un calcul méticuleux, conjugue accessibilité pour les ménages et viabilité pour les filières agricoles. Car derrière chaque grain se profile un paysan malien, dont le labeur mérite d’être honoré, non étouffé par des largesses inconsidérées.

Le Mali, terre de résilience face aux crises qu’elles soient climatiques, sécuritaires ou économiques, trouve dans cette opération une illustration de son génie à marier pragmatisme et fraternité. Jusqu’en décembre 2025, mois après mois, elle déroulera son fil, offrant aux citadins une bouffée d’oxygène alimentaire dans un contexte où l’inflation galopante ronge les espoirs.

Une dynamique à pérenniser

Avec l’arrivée des premiers sacs de riz dans les foyers bamakois, une question demeure subtile, mais cruciale : cette initiative, accueillie comme un soulagement, pourra-t-elle s’inscrire dans la durée ? Les bénéficiaires expriment avec ardeur leur souhait de voir cette aide évoluer en un soutien durable, un fondement inscrit dans le temps. Le CSA, tirant parti de cet élan collectif, a l’opportunité de transformer cette action initiale en un engagement continu, où le riz à prix abordable deviendrait une réalité constante au Mali.

En ce mois de mars, Bamako s’anime d’une énergie renouvelée : celle d’un peuple qui, sac après sac, revendique son droit à la subsistance. Et si, dans ces grains mis à portée de tous, se cachait la promesse d’une société plus solidaire et équitable ? L’avenir de cette initiative repose désormais entre les mains de ceux qui sauront nourrir cet élan de solidarité et le faire grandir.

 

Ramadan 2025 au Mali : une opération magistrale pour démocratiser la viande bovine

Bamako, 25 mars 2025 – Sous les rayons du soleil illuminant Bamako, le terrain Shaba de Lafiabougou s’est métamorphosé en une agora grouillante d’effervescence. Hier, lundi, ce lieu a été le théâtre d’un événement d’exception : le lancement de la 17ᵉ édition de l’opération de vente promotionnelle de bœufs, orchestré sous les auspices du Ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba. En effet, cette initiative, parée du noble étendard « Accès inclusif à la viande bovine pour la fête de Ramadan », s’érige comme une réponse audacieuse aux défis de l’équité et de la prospérité dans un Mali en quête de cohésion sociale.

Le Mali a lancé à Bamako la 17ᵉ édition de l’opération de vente promotionnelle de bœufs pour le Ramadan, une initiative solidaire La 17ᵉ édition de l’opération de vente promotionnelle de bœufs  : Une ambition généreuse au service des citoyens

Ce dessein d’envergure, porté par la volonté inébranlable des plus hautes sphères de l’État, ne se contente pas de répondre à un besoin ponctuel. Il s’agit d’un véritable pacte de solidarité, conçu pour que chaque foyer, quelles que soient ses ressources, puisse s’attabler autour d’un mets carné lors des célébrations du Ramadan. Le Ministre Youba Ba, en donnant le coup d’envoi, a insufflé une dynamique à laquelle l’inclusion n’est pas un vain mot, mais une promesse tangible. Ainsi, les Maliens, des ruelles animées de Bamako aux hameaux reculés des régions, sont conviés à goûter à la dignité d’une fête partagée.

Par ailleurs, l’opération, loin de se réduire à une simple transaction commerciale, s’impose comme un rempart contre l’inaccessibilité des denrées essentielles. En fixant des prix oscillant entre 200 000 et 350 000 FCFA, elle offre une palette tarifaire qui embrasse la diversité des portefeuilles. Les bœufs, robustes et nourris des pâturages de Nioro, Ségou et Nara, deviennent les ambassadeurs d’une justice économique où nul ne doit être exclu des réjouissances.

Un levier pour les campagnes et les cités

Au-delà de son dessein altruiste, cette entreprise se révèle être une clé de voûte pour l’économie rurale et urbaine. En approvisionnant les grandes métropoles en viande de qualité à des coûts maîtrisés, elle tisse un lien vital entre les campagnes productrices et les cités consommatrices. Les 4 180 têtes de bœufs promises, dont 2 000 réservées au seul district de Bamako, ne sont pas qu’un chiffre : elles incarnent un flux nourricier qui irrigue les marchés et soutient les éleveurs locaux dans leur labeur.

D’ailleurs, les organisations d’éleveurs et d’agro-éleveurs, piliers souvent invisibles de la nation, trouvent dans cette opération un écho à leurs aspirations. Leurs revenus, dopés par cette manne, deviennent un moteur de développement pour des contrées dans lesquelles chaque franc compte. Du 20 au 28 mars, période choisie pour cette 17ᵉ édition, Bamako et les capitales régionales vibreront au rythme d’une solidarité qui transcende les frontières géographiques et sociales.

La 17ᵉ édition de l’opération de vente promotionnelle de bœufs  : une symphonie d’acteurs pour un succès collectif

La grandeur de cette initiative réside dans l’harmonie des forces qu’elle mobilise. Des pouvoirs publics, gardiens de l’intérêt général, aux professionnels de la filière bétail-viande, aux artisans de la terre et du troupeau, tous convergent vers un même horizon : faire du Ramadan 2025 un moment de communion universelle. Le Ministre Youba Ba, en fédérant ces énergies, a rappelé que la réussite ne saurait être l’apanage d’un seul, mais le fruit d’une œuvre concertée.

Les bêtes, soigneusement sélectionnées, ne sont pas de simples marchandises ; elles portent en elles l’histoire des plaines de Nara, les vents arides de Nioro, les eaux fertiles de Ségou. Leur mise sur le marché, à des prix pensés pour tous, traduit une volonté de ne laisser personne sur le bord du chemin. Cette opération, qui s’étend au-delà de Bamako pour enlacer les capitales régionales, est une ode à l’unité dans la diversité.

Une leçon pour demain

Alors que les échos du lancement résonnent encore sur le terrain Shaba, une évidence se dégage : cette 17ᵉ édition marque non pas un aboutissement, mais une étape dans une quête plus profonde. Celle d’un Mali où la prospérité ne serait pas un privilège réservé à certains, mais un droit partagé par tous. En mettant l’éleveur au cœur de la cité et le citoyen au centre des préoccupations, cette initiative esquisse un modèle où économie et humanité avancent main dans la main.

En somme, et si, dans les volutes des braseros où grésillera bientôt la viande bovine, s’écrivait l’espoir d’un nouveau départ ? Sous le ciel de Bamako, traversé par les prières du Ramadan, cette action porte une vérité poignante : la solidarité, lorsqu’elle se traduit en gestes concrets, a le pouvoir de transformer les festivités en promesses d’avenir.

Une aube funeste sur la RN1 : Yabasso pleure ses disparus

Bobo-Dioulasso, 25 mars 2025 Ce mardi, alors que le jour peinait à déchirer le voile de la nuit, un fracas assourdissant a ébranlé la quiétude de Yabasso, petit village blotti à 45 kilomètres de Bobo-Dioulasso, sur la Route Nationale 1 (RN1). Une collision frontale, d’une violence inouïe, a opposé un véhicule de tourisme à un titan d’acier, un camion de dix tonnes, semant la désolation dans son sillage. Trois âmes ont été fauchées dans cet élan tragique, laissant derrière elles un silence pesant et des cœurs meurtris.

Une rencontre fatale sur l’asphalte

Les circonstances de ce drame, encore nimbées de mystère, esquissent un tableau sur lequel la vitesse, l’imprudence ou une funeste distraction pourraient avoir joué les sombres marionnettistes. Le véhicule de tourisme, frêle esquif face à la masse imposante du camion, n’a eu aucune chance dans ce choc titanesque. Les débris éparpillés sur la chaussée, témoins muets de l’impact, ont figé l’instant où tout a basculé. Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le grondement des moteurs s’est tu brutalement, remplacé par les cris d’effroi des rares passants matinaux.

Aussitôt alertée, la 2ᵉ Compagnie d’Incendie et de Secours (CIS2) de Bobo-Dioulasso, rattachée à la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers (BNSP), a dépêché ses soldats du feu sur les lieux. Avec une célérité exemplaire, ces anges gardiens de l’urgence ont lutté pour extraire les victimes des carcasses disloquées. Mais pour trois d’entre elles, le destin avait déjà scellé son verdict implacable. Les corps, arrachés à la vie dans un souffle, ont été confiés aux mains respectueuses des secours, tandis que les survivants, s’il y en avait, ont été conduits vers un espoir de rémission.

La RN1 : Une route maudite, un appel à la vigilance

 

La RN1, artère vitale reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso, n’en est pas à son premier deuil. Les annales récentes murmurent des récits similaires : en janvier 2024, neuf vies s’étaient éteintes dans une collision sur cet axe et les braquages à répétition, comme ceux de l’été 2022 à Yabasso même, rappellent que cette voie est autant un cordon économique qu’un théâtre de périls. L’état des chaussées, souvent rongées par le temps, les dépassements hasardeux et l’absence de signalisation adéquate, sont autant de spectres qui hantent les usagers. Face à cette nouvelle tragédie, la BNSP, par la voix de ses responsables, a élevé un cri d’alarme : « Que ce drame soit un électrochoc. La prudence doit guider chaque tour de roue, chaque décision au volant. Le Code de la route n’est pas une entrave, mais un rempart contre l’abîme. »

Les statistiques, implacables, viennent appuyer cet appel. En février 2025, le Burkina Faso a recensé 1 120 accidents, ôtant 64 vies et blessant 513 âmes, selon des données officielles. Yabasso, avec ses 45 kilomètres de distance de la capitale économique, s’inscrit désormais dans cette litanie funèbre, un nom de plus gravé dans la mémoire collective des routes burkinabè.

Une collision frontale sur la RN1 à Yabasso, près de Bobo-Dioulasso, a coûté la vie à trois personnes, poussant la BNSP à un vibrant appel Une communauté en quête de sens

À Yabasso, le temps semble suspendu. Les villageois, accourus sur les lieux, ont contemplé, impuissants, le ballet des gyrophares et des uniformes. Les murmures évoquent déjà une enquête à venir, confiée aux autorités compétentes, pour démêler les fils de cette catastrophe. Était-ce une faute humaine, une défaillance mécanique ou un caprice du sort ? Les réponses, encore embryonnaires, ne ramèneront pas les disparus, mais elles pourraient éclairer les chemins à venir.

Dans cette région des Hauts-Bassins, où la vie pulse au rythme des champs et des marchés, la perte de trois existences résonne comme un glas. Les familles, plongées dans l’ombre du chagrin, attendent dorénavant que la lumière de la justice ou de la solidarité vienne adoucir leur peine. La BNSP, fidèle à sa mission, a réitéré son engagement à veiller sur les routes, mais elle ne peut agir seule. Cette danse délicate de la responsabilité partagée invite conducteurs, piétons et autorités.

Une étoile dans la poussière

Alors que les débris sont balayés et que la RN1 reprend son souffle, Yabasso reste marqué par cette aube funeste. Mais au-delà des larmes et des regrets, une lueur persiste, ténue, dans l’appel à changer les choses. Et si, de ce chaos, naissait une prise de conscience ? Si chaque voyageur, en posant les mains sur son volant, se souvenait que la route n’est pas une conquête, mais un pacte fragile avec la vie ? Sous le ciel immense du Burkina, où les étoiles veillent sur les âmes envolées de cette tragédie, une leçon, un espoir, une promesse pourraient encore émerger, portées par le souffle du vent.

 

Le FSSP et la société civile nigérienne : un dialogue sous le signe de la transparence

Dans la salle des réunions de l’Hôtel de Ville de Niamey, où les murs semblent porter l’écho des décisions qui ont façonné la cité, s’est tenue, ce lundi, une rencontre d’une portée singulière. Le comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) y a convié les acteurs de la société civile nigérienne, dans le cadre d’une série de rencontres destinées à informer et à échanger sur le bilan dudit fonds. Sous la houlette de sa présidente, Mme Brah Réki Djemarkoye, cette initiative se veut un exercice de redevabilité et de transparence, en parfaite adéquation avec la mission du FSSP : soutenir la lutte pour la souveraineté nationale.

FSSP : un fonds au service de la souveraineté

Le FSSP, tel un rempart contre les pressions extérieures, a été institué pour mobiliser des ressources en vue de renforcer la sécurité et la résilience du Niger. Lors de sa présentation, Mme Djemarkoye a rappelé que l’objectif premier du fonds est de consolider les capacités des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), tout en apportant un soutien aux populations affectées par l’insécurité. Elle a indiqué qu’en 2024, le fonds avait alloué plus de 80 % des ressources mobilisées directement à la sécurité, montrant ainsi son engagement total envers cette priorité nationale.

Un bilan chiffré, gage de clarté

La transparence, pilier de cette rencontre, s’est incarnée dans les chiffres exposés avec une précision chirurgicale. À la date du 21 mars 2025, les contributions volontaires ont gonflé les coffres du FSSP à hauteur de 9 381 192 410 CFA, tandis que les prélèvements institutionnalisés ont atteint 16 732 473 609 CFA. Au total, le fonds dispose de 26 113 666 019 CFA, une somme qui, loin d’être un simple agrégat de chiffres, symbolise l’élan solidaire d’une nation. Mme Djemarkoye a également détaillé les dépenses effectuées, tant en nature qu’en espèces, offrant ainsi une vue d’ensemble des actions menées.

FSSP : un écho favorable au sein de la société civile

Les acteurs de la société civile, réunis dans cette enceinte, ont accueilli ce bilan avec un satisfecit unanime. M. Ibrahim Namaiwo, président de la fédération Niger Uni, a salué la gestion du FSSP comme un « exemple de bonne gouvernance », une boussole pour l’administration nigérienne. Il a ajouté que cette présentation venait dissiper les brumes d’intoxication qui avaient pu obscurcir les réseaux sociaux, invitant ainsi à une lecture éclairée des faits. De son côté, Mme Maria Abdou, coordinatrice des femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie, a souligné l’importance de cet exercice de redevabilité, qu’elle qualifie de « contrôle citoyen en action ». Elle a exhorté les jeunes à s’informer via la plateforme en ligne du FSSP, où les contributions et les dépenses sont publiées au jour le jour, avant de céder à la tentation de la désinformation.

FSSP : vers une mobilisation accrue

Au-delà du bilan, cette rencontre a été l’occasion d’esquisser des perspectives. Les participants ont encouragé le comité de gestion à poursuivre ses efforts et ont proposé des stratégies pour mobiliser davantage de ressources. Mme Abdou a insisté sur la nécessité de veiller à ce que les fonds bénéficient directement aux populations vulnérables et aux FDS, conformément à l’ordonnance fondatrice du FSSP. Elle a également rappelé que l’ennemi ne se limite pas aux terroristes, mais inclut aussi ceux qui, de l’intérieur comme de l’extérieur, cherchent à entraver la marche du pays vers sa refondation.

À l’heure où le Niger navigue dans des eaux tumultueuses, entre défis sécuritaires et aspirations à la souveraineté, le FSSP se dresse comme un phare de bonne gouvernance. Cette rencontre avec la société civile, loin d’être un simple rituel, s’inscrit dans une démarche plus vaste : celle d’une nation qui, en se regardant dans le miroir de la transparence, se donne les moyens de forger son destin. Reste à savoir si cet élan solidaire saura perdurer et inspirer d’autres sphères de la vie publique. L’avenir, comme souvent, est une page encore à écrire.

La Corée du Sud sous le joug ardent : une nation étreinte par les flammes

Séoul, 24 mars 2025 Une furie incandescente s’est abattue sur le sud-est de la Corée du Sud, où des incendies de forêt, nés d’origines aussi banales que funestes, consument sans répit collines et hameaux depuis le week-end dernier. Plus de deux douzaines de foyers ont jailli en l’espace de quelques jours, arrachant quatre vies à leur cours terrestre, chassant des milliers d’âmes de leurs foyers et défiant une armée de valeureux déployée pour enrayer cette danse macabre des flammes. En effet, ce lundi matin, alors que la lutte s’éternise sous un ciel voilé de suie, quatre brasiers persistent, indomptés, dans un pays où la nature, jadis complice, semble aujourd’hui se muer en adversaire implacable.

Incendies de forêt en Corée du Sud : une lutte titanesque contre un fléau récurrent qui ravage le sud-est, tuant quatre personnes Une étincelle, prélude à la tourmente

Tout a débuté le vendredi 21 mars, dans l’après-midi paisible de Sancheong, un bourg tapi dans la province du Gyeongsang du Sud, à 300 kilomètres au sud de Séoul. Là, une tondeuse à gazon, par un caprice mécanique, a craché une étincelle fatale, donnant naissance à un incendie qui, porté par une sécheresse tenace et des vents perfides, a rapidement échappé à tout contrôle. Par ailleurs, le ministère de la Sécurité intérieure rapporte que ce foyer, toujours indocile ce lundi, a déjà englouti plus de 1 464 hectares, soit une étendue de plus de 3 600 acres. Quatre fonctionnaires, accourus pour défier cette bête ardente, ont succombé à son souffle mortel, un sacrifice que l’agence Yonhap a gravé dans la chronique de ce drame.

Le lendemain, samedi, la fatalité a frappé de nouveau. À Euiseong, dans le Gyeongsang du Nord, un geste empreint de piété, un hommage rendu à une sépulture, a malencontreusement semé les graines d’un brasier colossal, qui a dévoré près de 6 861 hectares en quarante-huit heures. À Ulju, dans la ville d’Ulsan, et à Gimhae, dans le Gyeongsang du Sud, d’autres foyers ont surgi, comme si la terre elle-même conspirait à défier l’ordre humain. Ces incendies, encore vivaces ce lundi, témoignent d’une conjuration des éléments où le moindre souffle devient un complice de la destruction.

 Corée du Sud : un exode sous les cendres

Les stigmates de cette furie sont aussi vastes que poignants. Plus de 2 740 âmes, arrachées à la quiétude de leurs demeures, ont trouvé refuge dans des abris de fortune, leurs regards tournés vers des horizons obscurcis par la fumée. Environ 162 édifices, parmi lesquels un temple séculaire à Euiseong, ont ployé sous les assauts du feu, réduits à des carcasses noircies ou à de vagues souvenirs. Ces chiffres, froids en apparence, masquent des vies bouleversées, des patrimoines anéantis et une terre marquée d’une cicatrice que le temps peinera à effacer.

Une riposte d’une ampleur titanesque

En plus, face à cette adversité, la Corée du Sud a mobilisé une phalange d’une rare envergure. Dimanche soir, près de 9 000 âmes : pompiers, policiers, fonctionnaires, flanquées de 120 hélicoptères vrombissants, s’évertuaient dans cinq zones critiques à juguler l’avancée des flammes. Ces cohortes, luttant contre une sécheresse qui assèche les espoirs et des vents qui attisent les braises, ont ainsi remporté des victoires fragiles : la majorité des incendies ont été terrassés. Mais ce lundi, quatre d’entre eux, à Sancheong, Euiseong, Ulju et Gimhae, résistent encore, tels des Titans défiant les mortels qui osent leur tenir tête.

Dès samedi, le Premier ministre par intérim, Choi Sang-mok, a enjoint le service forestier à « ne ménager aucun effort » pour soustraire les habitants au péril et veiller sur ceux qui affrontent le feu. L’état d’urgence, proclamé le même jour pour Ulsan et les provinces du Gyeongsang du Sud et du Nord, scelle la gravité d’un moment où chaque heure pèse comme une éternité. Cette mobilisation, d’une échelle presque épique, traduit une détermination farouche à ne pas céder face à l’inéluctable.

Une saison propice aux tourments en Corée du Sud

Les incendies de forêt, bien que familiers en Corée du Sud aux mois de février, mars et avril, période où la sécheresse drape le paysage d’une vulnérabilité accrue, prennent cette année une ampleur qui ébranle les consciences. La conjonction d’un sol aride, de vents indomptés et d’une chaleur inhabituelle a forgé un creuset idéal pour ces désastres. Ces conditions, loin d’être une anomalie passagère, s’inscrivent dans un tableau plus vaste, où les soubresauts climatiques amplifient des phénomènes jadis maîtrisables, interrogeant les défenses d’une nation face à un avenir incertain.

Un combat suspendu, une leçon en gestation

En cette journée, la Corée du Sud se tient au bord d’un précipice, entre l’espoir d’une victoire imminente et l’angoisse d’un regain de flammes. Les quatre incendies encore actifs, tels des sentinelles indomptées, rappellent que la nature ne se plie pas aisément aux volontés humaines. Les efforts colossaux des secours, la solidarité des évacués et la fermeté des autorités esquissent une réponse à la hauteur du défi. Pourtant, derrière cette lutte se profile une interrogation plus profonde : jusqu’où cette terre pourra-t-elle endurer les assauts d’un climat qui se dérobe ? De ces cendres encore tièdes émergera-t-il une résilience neuve, ou un avertissement que nul ne pourra feindre d’ignorer ? L’épilogue, suspendu aux caprices du vent et aux leçons de demain, reste à écrire.

 

La Corée du Sud à l’épreuve de la crise : Han Duck-soo rétabli comme président par intérim

Séoul, 24 mars 2025 – Dans un tournant décisif pour la Corée du Sud, engluée depuis quatre mois dans une crise politique sans précédent, la Cour constitutionnelle a rejeté, ce lundi, la motion de destitution visant le Premier ministre Han Duck-soo. Par un vote de cinq contre un, la juridiction a tranché en faveur de celui qui retrouve ainsi son rôle de président par intérim, alors que le pays attend avec anxiété le jugement imminent sur la destitution du président Yoon Suk-yeol. « La Cour constitutionnelle a décidé de rejeter la procédure en destitution contre le Premier ministre Han Duck-soo », a déclaré la cour dans un communiqué dont la décision, sans appel, marque une nouvelle étape dans ce feuilleton politique tumultueux.

Préorigine d’une crise : le coup de force de Yoon Suk-yeol

Tout a commencé dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024, lorsque le président Yoon Suk-yeol, ancien procureur vedette devenu figure conservatrice controversée, a stupéfié la nation en proclamant la loi martiale. Arguant de la nécessité de protéger le pays contre des « forces anti-étatiques » et invoquant la menace nord-coréenne, il a déployé l’armée autour de l’Assemblée nationale dans une tentative manifeste de museler le pouvoir législatif. Mais cette initiative, qui évoquait les heures sombres de l’ère autoritaire sud-coréenne, s’est heurtée à une résistance immédiate. Malgré l’encerclement militaire, un nombre suffisant de députés a réussi à se réunir et a voté à l’unanimité pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel. Contraint par la loi fondamentale, Yoon a dû céder et lever la loi martiale en quelques heures seulement.

Le 14 décembre, l’Assemblée nationale, indignée par cette atteinte à la démocratie, a adopté une motion de destitution contre le président, le suspendant de ses fonctions. Han Duck-soo, alors Premier ministre, a pris la tête de l’exécutif en tant que président par intérim, conformément à la Constitution. Cependant, son intérim a été de courte durée : le 27 décembre, les parlementaires, dominés par l’opposition, ont voté une nouvelle motion de destitution à son encontre, l’accusant d’entraver les procédures judiciaires contre Yoon Suk-yeol. Au cœur des reproches : son refus de nommer de nouveaux juges pour combler les trois sièges vacants à la Cour constitutionnelle, une décision perçue comme une manœuvre pour protéger le président suspendu.

Un intérim chaotique et un retour inattendu

 

La suspension de Han Duck-soo a conduit à une nouvelle passation de pouvoir, le ministre des Finances, Choi Sang-mok, assumant alors les fonctions de président par intérim. Pendant trois mois, la Corée du Sud a navigué dans une instabilité croissante, marquée par des tensions entre les institutions et une polarisation politique exacerbée. Mais ce lundi, la Cour constitutionnelle a mis fin à cette période d’incertitude en rétablissant Han Duck-soo dans ses fonctions. Avec seulement six juges siégeant sur les neuf prévus – en raison des postes vacants non pourvus –, la décision, prise à une majorité de cinq voix contre une, souligne la fragilité du système judiciaire dans ce contexte de crise.

Ce rétablissement intervient alors que la même cour doit encore statuer sur le sort de Yoon Suk-yeol. Avec trois sièges vacants, les six juges actuels devront voter à l’unanimité pour confirmer la destitution définitive du président ; à défaut, celui-ci pourrait être réintégré, une perspective qui divise profondément la société sud-coréenne. L’opposition, emmenée par le Parti démocrate, avait dénoncé l’inaction de Han Duck-soo sur les nominations judiciaires comme une tentative de biaiser ce processus crucial, rendant son retour à la tête de l’exécutif d’autant plus controversé.

La Corée du Sud :une démocratie sous tension

 

Depuis décembre, la Corée du Sud vit au rythme d’une crise qui met à rude épreuve ses institutions démocratiques. L’initiative de Yoon Suk-yeol a ravivé le spectre des dictatures militaires du passé, tandis que la réponse rapide et ferme de l’Assemblée nationale et de la justice a démontré la robustesse du cadre constitutionnel. Pourtant, la succession d’impeachments, dont celui de Han Duck-soo, le premier visant un président par intérim dans l’histoire du pays, et les querelles autour de la Cour constitutionnelle révèlent des fractures profondes. L’opposition accuse le camp conservateur de vouloir saper la démocratie, tandis que les soutiens de Yoon dénoncent une chasse aux sorcières orchestrée par ses adversaires politiques.

Le retour de Han Duck-soo, loin de clore le chapitre, soulève de nouvelles interrogations. Saura-t-il apaiser les tensions et restaurer la confiance dans un gouvernement intérimaire chahuté ? Ou son refus persistant de nommer des juges supplémentaires compromettra-t-il davantage la légitimité de la décision à venir sur Yoon Suk-yeol ? Alors que le pays retient son souffle en attendant ce verdict, qui pourrait soit conduire à une élection anticipée, soit ramener un président discrédité au pouvoir, l’incertitude domine.

Vers un avenir incertain

En réinstallant Han Duck-soo comme président par intérim, la Cour constitutionnelle a peut-être offert une pause dans la tempête, mais elle n’a pas dissipé les nuages qui s’amoncellent au-dessus de la Corée du Sud. Le jugement imminent sur Yoon Suk-yeol sera un moment décisif : un rejet de sa destitution pourrait enflammer les divisions, tandis qu’une confirmation ouvrirait une nouvelle page électorale dans un climat de méfiance généralisée. Dans ce pays qui a su, par le passé, transformer des crises en opportunités de renforcement démocratique, la question demeure : cette épreuve sera-t-elle un sursaut salutaire ou le prélude à une instabilité plus durable ? Seule l’histoire, désormais en marche, apportera la réponse.

 

Gaza au bord de l’abîme : le blocus israélien, une strangulation humanitaire

Ce lundi, un silence assourdissant enveloppe Gaza, non pas celui de la paix, mais celui d’une détresse qui s’amplifie sous le joug d’un blocus impitoyable imposé par Israël. Philippe Lazzarini, figure tutélaire de l’UNRWA, l’agence des Nations unies dédiée aux réfugiés palestiniens, a tiré la sonnette d’alarme hier avec une gravité qui ne souffre aucune équivoque : « Cela fait trois semaines que les autorités israéliennes ont interdit l’entrée de toute fourniture à Gaza. » « Ni nourriture, ni médicaments, ni eau, ni carburant. » Ces mots, distillés sur les réseaux sociaux, résonnent comme un cri dans un désert d’indifférence, révélant une crise alimentaire qui menace de précipiter l’enclave dans un gouffre sans fond.

Ce siège, plus draconien encore que celui de la première phase de la guerre déclenchée en octobre 2023, s’apparente à une étreinte mortifère. Gaza, ce lambeau de terre où s’entassent deux millions d’âmes, dépend presque exclusivement des importations transitant par Israël pour assurer sa survie. Or, cette lifeline est aujourd’hui tranchée net, plongeant la population dans une précarité qui défie l’entendement. « Chaque jour qui s’écoule sans secours voit croître le nombre d’enfants s’endormant l’estomac creux, les maladies proliférer et les privations s’enraciner », déplore Lazzarini avec une lucidité qui glace le sang.

Une genèse tragique et un conflit en spirale

Pour saisir l’ampleur de ce drame, il faut remonter à l’étincelle qui a embrasé la région : le 7 octobre 2023, lorsque le Hamas, mouvement palestinien armé, a lancé une offensive fulgurante contre Israël, fauchant 1 195 vies et emportant plus de 250 otages dans les ténèbres de Gaza. La riposte israélienne, d’une intensité implacable, a transformé l’enclave en un champ de ruines, coûtant la vie à au moins 50 000 Palestiniens, selon les estimations. Un cessez-le-feu éphémère avait offert un répit, permettant la libération de certains otages contre des prisonniers palestiniens. Mais cette trêve, fragile comme un château de sable, s’est effondrée, laissant place à une reprise des hostilités dans lesquelles les civils paient un tribut exorbitant. Parmi les victimes, « la grande majorité sont des enfants, des femmes et des hommes ordinaires », martèle Lazzarini, dénonçant une punition collective qui bafoue les lois de l’humanité.

Sam Rose, directeur par intérim des affaires de l’UNRWA à Gaza, a joint sa voix à ce constat funeste vendredi dernier, esquissant un tableau apocalyptique : « Sans rétablissement du cessez-le-feu, nous courons vers des pertes humaines massives, des infrastructures ravagées, une flambée de maladies infectieuses et un traumatisme indélébile pour un million d’enfants et deux millions de civils. » Ces paroles, loin d’être une hyperbole, traduisent une réalité dans laquelle chaque heure aggrave l’hécatombe silencieuse qui se joue loin des projecteurs.

Une population à l’agonie

Par ailleurs, le blocus actuel n’est pas une simple mesure stratégique ; c’est une lame qui s’enfonce dans le flanc d’une population déjà exsangue. Privés de denrées essentielles, les Gazaouis voient leurs corps s’étioler et leurs espoirs s’effilocher. Les hôpitaux, réduits à des coquilles vides, ne peuvent plus juguler l’afflux de blessés ni contrer la montée des épidémies. L’eau, cette source de vie, est devenue un mirage, tandis que le carburant, nerf de toute activité, manque cruellement pour alimenter les générateurs ou les ambulances. Dans ce huis clos oppressant, les familles s’entassent dans des abris de fortune, guettant un secours qui tarde à poindre à l’horizon.

Lazzarini n’y va pas par quatre chemins : cette interdiction d’aide est une « punition collective » infligée à une population dont le seul tort est de vivre là où les bombes pleuvent et où les frontières se muent en murailles. Cette accusation, lourde de sens, renvoie à une question préoccupante : comment justifier que des enfants, des mères, des vieillards soient les otages d’un conflit qui les dépasse ?

Un appel à l’éveil des consciences pour Gaza

Face à cette descente aux enfers, le chef de l’UNRWA lance un plaidoyer vibrant : lever le siège, libérer les otages encore retenus et ouvrir grand les vannes de l’aide humanitaire et des approvisionnements commerciaux. « De manière ininterrompue et à grande échelle », insiste-t-il, comme pour conjurer l’inertie qui paralyse trop souvent la communauté internationale. Car chaque jour perdu est une condamnation supplémentaire pour ceux qui, à Gaza, luttent pour ne pas sombrer dans l’oubli.

Mais au-delà des chiffres et des cris, une interrogation flotte, insidieuse : jusqu’où ce blocus mènera-t-il Gaza ? Vers une résilience héroïque née des cendres ou vers un effondrement qui hantera les mémoires comme un échec collectif ? Le destin de l’enclave, suspendu à un fil, oscille entre l’ombre d’une tragédie irréversible et la lueur ténue d’un sursaut salvateur. À nous, témoins de ce drame, de décider quel écho nous donnerons à ce silence qui hurle.

 

La lutte contre la tuberculose : un combat mondial à intensifier

Ce 24 mars marque la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose (TB), une occasion cruciale de sensibiliser le public à une maladie infectieuse qui, bien que souvent reléguée au second plan dans les consciences collectives, demeure une menace majeure pour la santé publique mondiale. Causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, la tuberculose affecte principalement les poumons et se transmet par voie aérienne lorsque les personnes infectées toussent, éternuent ou projettent des gouttelettes dans l’air.

Si elle est évitable et traitable, elle continue pourtant de tuer des millions de personnes chaque année. À l’heure où le monde célèbre les avancées médicales et technologiques, pourquoi cette maladie persiste-t-elle, et que pouvons-nous faire pour y mettre un terme ?

Les causes profondes de la persistance de la tuberculose

Malgré les progrès scientifiques, la tuberculose reste l’une des principales causes de mortalité d’origine infectieuse dans le monde, surpassant même le VIH/SIDA dans certains contextes. Plusieurs facteurs expliquent cette résilience inquiétante. Tout d’abord, la pauvreté et les inégalités sociales jouent un rôle déterminant. Les populations vivant dans des conditions précaires, notamment dans les pays à faible revenu, sont davantage exposées en raison de la malnutrition, du surpeuplement et d’un accès limité aux soins de santé. Ces conditions affaiblissent le système immunitaire et favorisent la propagation de la bactérie.

Ensuite, l’émergence de souches résistantes aux médicaments constitue un défi majeur. La tuberculose multirésistante (TB-MR), qui ne répond pas aux traitements standards comme l’isoniazide et la rifampicine, est en augmentation. Cette situation est souvent liée à une mauvaise observance des traitements, qui sont longs (pouvant durer jusqu’à six mois ou plus) et parfois accompagnés d’effets secondaires pénibles. Dans certains cas, les systèmes de santé fragiles échouent à garantir un suivi rigoureux des patients, permettant ainsi à la maladie de muter et de devenir plus redoutable.

Enfin, le manque de sensibilisation et de financement freine les efforts de prévention. Dans de nombreuses régions, la tuberculose est encore stigmatisée, ce qui dissuade les individus de chercher un diagnostic ou un traitement. Par ailleurs, les fonds alloués à la recherche et aux campagnes de vaccination, comme celle du BCG, restent insuffisants face à l’ampleur du problème.

Des conséquences humaines et économiques dramatiques

Les répercussions de la tuberculose vont bien au-delà de la sphère médicale. Sur le plan humain, elle arrache des vies et brise des familles, touchant particulièrement les adultes dans la force de l’âge, souvent piliers économiques de leurs communautés. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recense des millions de cas chaque année. Bien que les traitements aient réduit le taux de mortalité, la maladie continue de tuer des centaines de milliers de personnes, notamment dans les pays en développement.

Sur le plan économique, la tuberculose représente un fardeau colossal. Les coûts directs (hospitalisations, médicaments) et indirects (perte de productivité, absentéisme) pèsent lourdement sur les systèmes de santé et les économies nationales. Dans les régions où la maladie est endémique, elle perpétue un cercle vicieux de pauvreté : les individus malades ne peuvent plus travailler, leurs familles s’endettent et les enfants abandonnent souvent l’école pour subvenir aux besoins du foyer.

À cela s’ajoute un impact sociétal moins visible, mais tout aussi grave : la stigmatisation. L’ostracisme envers les personnes atteintes de tuberculose aggrave leur isolement et complique leur réintégration après la guérison. Il est essentiel de ne pas sous-estimer cette dimension psychologique et sociale dans l’évaluation des conséquences globales de la maladie.

Des solutions pour en finir avec la tuberculose

Face à ce tableau sombre, il est impératif d’agir avec détermination. La bonne nouvelle est que la tuberculose peut être prévenue et guérie, à condition de mettre en place des stratégies efficaces. Premièrement, il est essentiel d’améliorer l’accès aux soins, en particulier dans les zones rurales et défavorisées. Cela passe par la construction d’infrastructures médicales, la formation de personnels de santé et la distribution gratuite ou à faible coût des médicaments antituberculeux.

Deuxièmement, la lutte contre la tuberculose multirésistante nécessite une approche globale. Les gouvernements et les organisations internationales doivent investir dans le développement de nouveaux traitements et vaccins plus performants que le BCG, qui offre une protection limitée contre les formes pulmonaires chez les adultes. Parallèlement, des campagnes éducatives doivent encourager les patients à suivre leur traitement jusqu’au bout, tout en réduisant les effets secondaires grâce à des innovations pharmaceutiques.

Troisièmement, la sensibilisation doit devenir une priorité. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, des initiatives comme des dépistages gratuits, des conférences et des messages médiatiques peuvent changer les perceptions et inciter les populations à agir. Les leaders communautaires et les influenceurs ont également un rôle à jouer pour briser les tabous et promouvoir une culture de solidarité envers les malades.

Enfin, un effort financier accru est indispensable. Les Nations unies ont fixé des objectifs ambitieux pour éradiquer la tuberculose d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Cela exige une mobilisation des États, des ONG et du secteur privé pour combler le déficit de financement, estimé à plusieurs milliards de dollars par an.

Un défi à notre portée

La tuberculose n’est pas une fatalité. En ce 24 mars, la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose nous rappelle que des outils existent pour vaincre cette maladie, mais que leur mise en œuvre dépend de notre volonté collective. Les causes de sa persistance (pauvreté, résistances bactériennes, manque de moyens) sont complexes, mais pas insurmontables. Ses conséquences, qu’elles soient humaines, économiques ou sociales, nous obligent à agir sans délai. En investissant dans la prévention, la recherche et l’éducation, nous pouvons non seulement sauver des vies, mais aussi bâtir un avenir dans lequel la tuberculose ne sera plus qu’un souvenir. L’heure est à l’action : mettons-y un terme, ensemble.

1xBet explore de nouveaux horizons au prestigieux salon SiGMA Africa

Le Cap a abrité le forum SiGMA Africa du 10 au 12 mars, et la société mondiale de paris 1xBet était au centre de ce grand événement. Traditionnellement, une atmosphère commerciale productive régnait devant le stand de la marque, où les responsables s’échangeaient avec des partenaires de longue date et faisaient connaissance avec de nouveaux clients.

La clé d’un réseautage efficace était un environnement convivial avec des divertissements interactifs. Le stand 1xBet disposait d’un bar, de sorte que chaque invité pouvait se détendre un peu en dégustant un délicieux cocktail. L’équipe de la marque a également organisé un tirage au sort pour offrir des cadeaux de valeur. Les heureux gagnants se sont vus récompenser par un iPhone 16 Pro, des AirPods Max et des acticles de marque.

Les responsables ont communiqué avec les visiteurs du stand et ont démontré l’efficacité du programme d’affiliation 1xBet, qui réunit plus de 100 000 partenaires. Les participants à ce programme ont porté leurs affaires à un tout autre niveau et bénéficient de la commission la plus avantageuse – jusqu’à 50% pour chaque joueur référé.

Parmi les activités organisées dans le cadre du sommet SiGMA Africa, on peut citer une soirée exclusive The ART OF MONEY. Cet événement inoubliable est devenu la manifestation de l’union de l’art et du jeu. Les partenaires de 1xBet ont apprécié l’atmosphère luxueuse entourée d’installations thématiques et de zones photo.

L’Afrique reste une région clé pour 1xBet, c’est pourquoi la société met activement en œuvre des projets sociaux d’importance, soutient les sports locaux et coopère avec la CAF. En outre, 1xBet promeut la culture africaine et est un partenaire de longue date du talentueux musicien Davido et de nombreux autres artistes.

SiGMA Africa est devenu un lieu de rencontres essentiel pour toute la région et l’ampleur du forum augmente chaque année. L’équipe de 1xBet tient à remercier les organisateurs pour leurs efforts et les intervenants pour leurs présentations intéressantes.

À bientôt au stand 1xBet l’année prochaine !

À propos de 1xBet

1xBet est une société d’envergure internationale avec 18 ans d’expérience dans le domaine des paris et des jeux d’argent, listée parmi les principaux bookmakers en Afrique. La marque soutient activement le sport sur le continent et est un partenaire officiel de la Confédération africaine de football (CAF) et de tous les tournois organisés sous son égide. 1xBet s’associe à des clubs et à des fédérations sportives de premier plan dans toute l’Afrique, organisant des compétitions amateurs et aidant les jeunes talents à réaliser leur potentiel.

La liste des partenaires de 1xBet comprend le FC Barcelone, le Paris Saint-Germain et la FIBA. La plateforme de la marque est disponible en 70 langues et attire plus de 3 millions de joueurs par mois. Des millions d’utilisateurs en Afrique parient sur des événements sportifs majeurs et profitent des meilleurs jeux en ligne.

En outre, la marque a noué des liens étroits avec l’industrie africaine du divertissement en collaborant avec de nombreuses stars. Le légendaire chanteur nigérian Davido est l’ambassadeur de 1xBet, incarnant le lien entre sport et divertissement. Les réalisations de la société ont été récompensées par des prix prestigieux, notamment par ceux du « Sportsbook of the Year – Africa » et « Best on Mobile 2025 » aux SiGMA Africa Awards ainsi que par celui de la « Affiliate Company of the Year » aux International Gaming Awards 2024.

À propos de SiGMA Africa 2025

SiGMA Africa 2025 a été organisé par la société internationale SIGMA Group et est devenu la plus grande exposition thématique du continent. On a vu participer au forum plus de 2500 délégués, 150 conférenciers et 550 opérateurs. SIGMA Group est largement présent en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique latine, avec de nombreuses filiales dans chaque région.

Les sources militaires mettent à découvert les détails sur l’utilisation de l’armement ukrainien contre les forces au Niger

Les terroristes du « Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin » (JNIM) ont pour une première fois utilisé les mortiers de production ukrainienne pour attaquer les positions des forces armées du pays.

 

L’information qui parvient des sources des milieux militaires du Niger démontre que les armements supposément livrés par l’Ukraine sont tombés dans les mains des rebelles par voies d’itinéraires délicat de contrebande. Cette information met en question le contrôle de l’exportation d’armement et renforce les inquiétudes sur la sécurité de la région du Sahel.

Le 17 mars 2025 les rebelles du JNIM ont pilonné les positions du Niger à l’aide des mortiers de 120 mm près de l’agglomération Makalondi dans la région de Tillabéri. 2 jours après, le 19 mars, des attaques similaires se sont produites contre la base militaire près du village de Mossipaga dans la même région. Ces attaques deviennent un premier exemple quand les terroristes utilisent les mortiers ukrainiens contre les soldats nigériens, ce qui fait preuve de leur importante montée en puissance. Selon les données des sources militaires, il y a eu des victimes parmi les militaires et des dégâts important aux infrastructures suite au pilonnage.

Après les attaques sur les lieux ont été trouvé des indices qui font preuve de la provenance de l’armement. Notamment les forces nigériennes ont trouvé un mortier de 120mm qu’ils ont identifié d’être le modèle MP-120 « Molot », ainsi qu’un manuel en langue ukrainienne qui l’accompagnait. Le MP-120 « Molot » est un mortier de production ukrainienne. Son apparence dans les mains des terroristes soulève des sérieuses questions sur comment cet armement est-il apparu dans la zone du conflit.

Un officier militaire en retraite qui a souhaité de garder l’anonymat a confirmé ces informations. Selon lui, il est très fort probable que les mortiers ukrainiens sont tombés dans les mains des terroristes par voie du corridor dénommé « Le corridor d’armes du Sahel ».

Cet itinéraire de contrebande d’armes passe à travers la Libye, qui est devenue un centre de commerce d’armements illicites après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Il est supposé que les mortiers soient venus en Libye à partir de l’Ukraine, possiblement à travers des intermédiaires, et étaient ensuite transporté au Sud pour le Niger. Précédemment il y avait déjà eu des informations que l’Ukraine aurait pu être impliquée dans la livraison d’armements aux terroristes du Sahel, mais sans confirmations officielles.

Au moment de la publication de l’article, les autorités ukrainiennes n’ont pas donné de commentaire sur ces allégations. Précédemment Kiev réitérait sa fidélité aux conventions internationales sur le contrôle des armements et a dénié d’avoir livré des armes aux organisations terroristes.