mai 2025 - Page 2 sur 9 - Journal du Niger

Niger-Libye : le général Toumba à Benghazi pour renforcer les liens sécuritaires

Benghazi : le Niger et la Libye scellent leur alliance lors d’un vibrant hommage à l’opération Dignité

Ce mardi 27 mai 2025, la ville de Benghazi, bastion de l’est libyen, s’est parée de faste pour célébrer le 11ᵉ anniversaire de l’opération Dignité, une campagne militaire lancée en 2014 par le général Khalifa Haftar pour éradiquer les factions islamistes. Au cœur de cet événement, marqué par un défilé militaire grandiose, une présence remarquée : celle du général Mohamed Toumba, Ministre d’État nigérien de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire. À la tête d’une délégation de haut rang, sa visite à Benghazi, entamée la veille, traduit une ambition partagée entre le Niger et la Libye : tisser une coopération robuste face aux défis sécuritaires qui ébranlent le Sahel et le Maghreb.

Le général nigérien Mohamed Toumba s'est rendu à Benghazi pour l'anniversaire de l'opération Dignité, marquant un renforcement Benghazi en fête : un défilé symbole de résilience et d’alliance

Sous un ciel éclatant, les rues de Benghazi ont vibré au son des bottes et des blindés de l’Armée nationale libyenne (ANL), dirigée par le maréchal Haftar. Ce défilé, organisé pour commémorer l’opération Dignité, a rassemblé des milliers de soldats, des véhicules blindés, des hélicoptères et des chasseurs, dans une démonstration de force soigneusement chorégraphiée. D’ailleurs, depuis 2014, cette campagne a permis à l’ANL de reprendre le contrôle de Benghazi, chassant des groupes comme Ansar al-Sharia et l’État islamique, au prix de combats acharnés ayant coûté la vie à des centaines de combattants et de civils. Pour les habitants, cette célébration est autant un hommage aux sacrifices qu’un rappel de la détermination de l’ANL à imposer son autorité dans l’est du pays.

La présence du général Toumba, accueilli avec les honneurs militaires, ajoute une dimension régionale à l’événement. Représentant le Niger, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) aux côtés du Mali et du Burkina Faso, il incarne une volonté de solidarité face aux menaces communes. Selon des sources diplomatiques, sa participation reflète un renforcement des liens entre Niamey et Benghazi, dans un contexte où les deux nations partagent une frontière désertique de 354 kilomètres, poreuse aux trafics et aux incursions de groupes armés.

Coopération stratégique : Niamey et Benghazi face aux crises régionales

Les discussions entre la délégation nigérienne et les autorités libyennes, menées sous l’égide de Haftar et de figures comme Aguila Saleh, président de la Chambre des représentants, se veulent résolument pragmatiques. Au menu : la sécurité transfrontalière, la lutte contre le terrorisme et le contrôle des flux migratoires, qui font du corridor Niger-Libye une artère stratégique pour l’Afrique subsaharienne et l’Europe. Depuis le coup d’État de juillet 2023 au Niger, Niamey a réorienté ses alliances, se rapprochant de l’AES et de partenaires comme la Russie, qui soutient également l’ANL via des livraisons d’armes et la présence de l’Africa Corps, successeur du groupe Wagner.

Ces échanges s’inscrivent dans une dynamique amorcée en février 2024, lorsque Toumba, accompagné du ministre des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré, avait déjà rencontré Saleh à Benghazi pour poser les jalons d’une alliance sécuritaire. Selon Africa Intelligence, ce rapprochement, béni par Moscou, vise à établir un axe politique et militaire le long de la frontière désertique, où les migrations et le trafic d’armes alimentent l’instabilité. La visite de Toumba, précédée par celle du fils de Haftar, Saddam, à Niamey le 22 mai 2025, illustre une réciprocité diplomatique croissante, renforcée par des intérêts économiques, notamment pétroliers, le Niger cherchant à diversifier ses partenaires pour l’exploitation du bloc de Bilma.

Un horizon d’unité face à l’adversité sahélienne

Cette visite, au-delà de son éclat protocolaire, porte un message d’unité dans une région fracturée. Le Niger, confronté à l’insécurité dans ses régions de Tillabéry et Diffa, et la Libye, divisée entre l’ANL à l’est et le Gouvernement d’accord national (GAN) à Tripoli, partagent un défi commun : neutraliser les groupes jihadistes qui exploitent les failles frontalières. La présence de Toumba à Benghazi, saluée par Haftar comme un geste de « fraternité sahélienne », traduit une ambition de construire un front régional résilient, loin des tensions avec la CEDEAO et des ingérences occidentales.

Alors que le défilé de Benghazi s’achève sous les applaudissements, la délégation nigérienne poursuit ses pourparlers, avec en toile de fond une question cruciale : cette alliance naissante pourra-t-elle transformer l’amour de la patrie en un rempart contre le chaos ? Dans un Sahel en ébullition, la réponse se dessine pas à pas, portée par des poignées de main et des engagements scellés sous le soleil libyen.

Paris Saint-Germain vs Inter : misez sur la finale de Ligue des champions palpitante !

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Nouveau champion ?

Le Paris Saint-Germain, partenaire officiel de 1xBet, vise le premier titre de Ligue des champions de son histoire. Les Parisiens n’ont disputé la finale qu’une seule fois – en 2020, l’équipe avec Neymar et Kylian Mbappé ayant perdu sur la plus petite des marges contre le Bayern 0:1. Aujourd’hui, le géant français mise sur le jeu d’équipe et les jeunes talents. Luis Enrique a fait d’Ousmane Dembélé un prétendant au Ballon d’Or et a également fait confiance à Désiré Doué et João Neves, qui ont acquis de l’expérience et pratiquent un excellent football.

 

Cette année, le Paris Saint-Germain a la magie de Munich pour lui : lors des quatre finales de C1 disputées dans cette ville, le tournoi produisait à chaque fois un nouveau champion. Luis Enrique peut se vanter également d’un bon bilan dans les matchs décisifs : ses formations ont célébré la victoire 10 fois sur 12. Il est intéressant de noter qu’il s’agit seulement de la deuxième finale de la Ligue des champions de l’histoire opposant des collectifs de France et d’Italie. La première a eu lieu en 1993 et ​​s’est terminée par la victoire de l’Olympique Marseille sur l’AC Milan. Depuis, les équipes françaises ne sont plus montées sur le podium dans ce tournoi.

 

Après les affrontements en demi-finale, Luis Enrique était heureux que son équipe n’ait pas à jouer contre le FC Barcelone, mais l’Inter pourrait s’avérer un adversaire encore plus coriace. Les Italiens s’adaptent bien au jeu de leur adversaire : ils savent jouer les seconds rôles, gérer la pression et contre-attaquer efficacement.

L’Inter veut accrocher une autre étoile à son palmarès

 

Il y a deux ans, la troupe de Simone Inzaghi avait subi un échec contre Manchester City en finale de la Ligue des champions et tentera de ne pas trébucher deux fois sur la même pierre. Au total, les Nerazzurri ont participé à 6 matchs décisifs du tournoi avec 3 succès au compteur des Italiens.

 

L’Inter garde de bons souvenirs de l’Allianz Arena, ayant battu le Bayern 2-1 dans ce stade en quarts de finale. Le succès des pépites de Simone Inzaghi en séries éliminatoires est impressionnant. Les Nerazzurri n’étaient pas favoris lors des chocs contre le Bayern et le FC Barcelone, mais ils ont fait preuve de caractère et se sont défaits de leurs rivaux. Lautaro Martinez mérite une attention particulière. L’Argentin est entré dans le match retour contre les Catalans avec une blessure, mais cela ne l’a pas empêché de marquer un but et d’obtenir un penalty. Heureusement, le capitaine de l’Inter ne sera pas forfait pour la finale.

 

Le match contre le Barça à Milan est resté dans les mémoires non seulement pour l’exploit de Lautaro, mais aussi pour l’histoire incroyable de Francesco Acerbi – le défenseur de 37 ans a mené le match en prolongation, marquant son premier but en compétition européenne dans les mêmes crampons qu’il avait mis pour la première fois il y a 19 ans. Vont-ils l’aider en finale ? Et quelle autre belle histoire le jeu peut-il nous offrir le 31 mai ? Par exemple, si l’Inter gagne, Henrikh Mkhitaryan deviendra le premier footballeur à remporter la Ligue des champions, la Ligue Europa et la Ligue Conférence.

 

Cotes : V1 – 2.337, X – 3.43, V2 – 3.32.

 

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Explosion dévastatrice en Chine : l’usine chimique de Gaomi secouée

Gaomi secouée par une déflagration : l’usine Youdao Chemical au cœur d’une tragédie

Ce mardi 27 mai 2025, à 11 h 57, la paisible ville de Gaomi, dans la province chinoise du Shandong, a été ébranlée par une explosion d’une violence inouïe au sein de l’usine Youdao Chemical Co., Ltd. Un panache de fumée noire, s’élevant comme un spectre menaçant au-dessus de la zone industrielle de Renhe, a transformé une journée ordinaire en un théâtre d’angoisse. Alors que les secours s’activent avec une promptitude remarquable, la région retient son souffle, suspendue à l’attente d’un bilan encore incertain, dans un pays où les accidents industriels résonnent comme un écho persistant des défis de la modernité.

Gaomi sous le choc : une catastrophe au cœur du poumon industriel du Shandong

L’explosion, survenue dans un atelier de production, a déchiré le calme de midi, projetant des débris et des vibrations ressenties jusqu’aux villages voisins. Selon les premières observations, des vitres ont volé en éclats à plusieurs kilomètres à la ronde, tandis que des habitants, sous le choc, ont partagé sur Weibo des images de nuages opaques obstruant l’horizon. Youdao Chemical, filiale du géant Himile Group, est un acteur clé de l’industrie chimique, spécialisé dans la production de technologies pour pesticides, produits pharmaceutiques et intermédiaires chimiques fins. Implantée depuis août 2019 dans le parc industriel de Gaomi Renhe, cette usine de 283 hectares emploie plus de 300 personnes, incarnant l’essor économique de la région.

Les autorités locales, alertées dans l’instant, ont déployé un dispositif d’urgence d’envergure, mobilisant pompiers, équipes médicales et forces de l’ordre. « Les opérations de secours et de traitement des victimes sont en cours », a indiqué le bureau municipal de gestion des urgences, sans toutefois préciser l’ampleur des pertes humaines ou matérielles. Cette discrétion, typique dans les premières heures d’une telle crise, alimente l’inquiétude, d’autant plus que les souvenirs d’accidents industriels passés – comme l’explosion de Tianjiayi Chemical en 2019, qui avait fauché 78 vies – hantent les esprits.

Shandong : un secteur industriel sous haute tension

Le Shandong, poumon chimique de la Chine avec ses 104 entreprises à haut risque recensées, est coutumier de ces drames. De 2017 à 2022, la province a enregistré six accidents chimiques majeurs, selon une étude récente, souvent imputables à des violations des normes de sécurité, à des matériaux instables ou à une supervision défaillante. Youdao Chemical, bien que moderne, n’échappe pas à ce contexte précaire. La chute de près de 4 % des actions de Himile Mechanical, cotée en bourse, dans l’après-midi du 27 mai, traduit l’onde de choc économique de l’incident.

Islamophobie : Bakou mène la charge contre les préjugés mondiaux

Bakou, carrefour de la réflexion : une conférence internationale pour démanteler l’islamophobie

Ce 26 mai 2025, la vibrante capitale azerbaïdjanaise, Bakou, s’est muée en un creuset d’idées et de dialogues, accueillant une conférence scientifique internationale intitulée « Islamophobie : Révéler les Préjugés, Déconstruire les Stéréotypes ». Organisé à l’occasion du troisième anniversaire de la Journée internationale de lutte contre l’islamophobie (célébrée le 15 mars), cet événement d’envergure, porté par le Centre international du multiculturalisme de Bakou, le Centre d’analyse des relations internationales et le groupe Initiative de Bakou, s’inscrit dans une ambition audacieuse : confronter les récits toxiques qui alimentent l’hostilité envers les musulmans à l’échelle mondiale. Réunissant une mosaïque de voix venues de 40 pays, cette rencontre se veut un phare d’espoir dans un monde fracturé par les préjugés.

Bakou, plateforme d’un dialogue éclairé contre l’islamophobie

Dès l’ouverture, l’événement a pris une dimension solennelle avec l’allocution d’Hikmat Hajiyev, émissaire du président Ilham Aliyev, dont le message a donné le ton : l’Azerbaïdjan, terre de confluence culturelle, entend jouer un rôle pivot dans la promotion de la tolérance interreligieuse. En effet,  soutenue par des institutions prestigieuses comme l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), l’ICESCO, le Forum interreligieux du G20 et le Haut Comité pour la fraternité humaine, la conférence se distingue par son envergure internationale et son approche pluridisciplinaire. Une centaine d’experts, incluant des universitaires, des dignitaires religieux et des représentants d’ONG, se sont réunis pour disséquer un fléau aux multiples visages : l’islamophobie.

Les débats, structurés autour de huit thématiques, explorent les arcanes de ce phénomène. De l’analyse des tendances mondiales à la montée des législations anti-musulmanes en Europe, en passant par l’impact des algorithmes d’intelligence artificielle dans la propagation des stéréotypes, les discussions ne se contentent pas de diagnostiquer ; au contraire, elles ambitionnent de proposer des solutions concrètes. Un panel dédié aux femmes musulmanes, souvent doublement victimes de discriminations religieuses et genrées, met en lumière les intersections complexes entre identité et préjugés. De plus, un autre, consacré à la préservation du patrimoine islamique, souligne l’urgence de protéger un héritage culturel menacé par les discours de haine.

Comprendre l’islamophobie : un mal aux racines profondes

L’islamophobie, définie par le Conseil de l’Europe comme une forme de racisme mêlant peur irrationnelle et hostilité envers l’islam et les musulmans, a pris des proportions alarmantes depuis les attentats du 11 septembre 2001. Selon un rapport de l’ONU, les stéréotypes véhiculés par certains médias et responsables politiques ont amplifié une « épidémie » de suspicion à l’égard des musulmans, souvent amalgamés à des menaces sécuritaires. En Europe, des lois restrictives, comme celles limitant le port du voile en France, illustrent une institutionnalisation des préjugés, tandis que les plateformes numériques, par leurs algorithmes, amplifient les discours de haine, comme l’a révélé une étude de l’Observatoire de l’islamophobie de l’OCI.

Bakou, forte de son histoire de coexistence entre religions et cultures, se positionne comme un contre-modèle. En accueillant cette conférence, l’Azerbaïdjan réaffirme ainsi  son rôle de pont entre l’Orient et l’Occident, un rôle salué par des figures comme le cheikh Allahshukur Pashazade, président du Conseil des musulmans du Caucase. Les échanges mettent également l’accent sur la jeunesse, vue comme un levier d’inclusion pour déconstruire les malentendus culturels et promouvoir une coexistence harmonieuse.

Bakou accueille une conférence internationale majeure sur l'islamophobie, réunissant des experts de 40 pays pour déconstruireAppel à l’action collective : bâtir un avenir de tolérance

Au-delà des diagnostics, la conférence se veut un catalyseur d’action. Les panels, mêlant interventions de 15 minutes et débats interactifs, visent à élaborer une feuille de route pour les États et les organisations internationales. En plus, parmi les propositions émergentes : des campagnes éducatives pour démystifier l’islam, des cadres juridiques contre les crimes de haine et une régulation accrue des contenus numériques. « L’islamophobie ne se discute pas, elle se combat », a déclaré un intervenant, paraphrasant Pierre Mendès-France, un cri de ralliement pour une mobilisation globale.

Alors que les discussions se prolongent jusqu’au 27 mai, Bakou s’impose comme un espace de résistance intellectuelle et morale. Cette conférence, par sa richesse et sa diversité, rappelle une vérité essentielle : la lutte contre l’islamophobie n’est pas seulement une question de justice pour les musulmans, mais un impératif pour préserver la dignité humaine universelle. Dans un monde tenté par la division, Bakou trace une voie vers la concorde, un pas à la fois.

Sahel Uni : l’exercice militaire Tarha-Nakal 2 renforce la coopération régionale

Tila, bastion de l’unité sahélienne : Tarha-Nakal 2 scelle une alliance face au chaos

Dans l’immensité poussiéreuse de Tila, au nord-ouest du Niger, un souffle de fraternité militaire s’est levé depuis le 15 mai . Sous le nom évocateur de Tarha-Nakal 2, signifiant « amour de la patrie » en haoussa, les armées du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad et du Togo ont convergé pour un exercice d’envergure, prévu pour s’étendre sur deux semaines. Bien plus qu’une démonstration de force, cette initiative, orchestrée par l’Alliance des États du Sahel (AES), incarne une réponse résolue aux tempêtes sécuritaires qui ébranlent la région, tout en tissant des liens de solidarité avec les populations locales.

L'exercice militaire Tarha-Nakal 2 au Niger rassemble les armées de l'AES (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Togo) pour renforcer la sécuritéTila, point chaud du Sahel : des armées unies contre le terrorisme

À Tila, ville stratégique de la région de Tahoua, à un jet de pierre de la frontière malienne, les forces armées des cinq nations s’entraînent avec une détermination farouche. Sous la supervision du général-major Abdelkader Amiro, chef d’état-major adjoint des forces nigériennes, les manœuvres conjuguent tactiques de combat, coordination transfrontalière et simulations de réponses aux crises humanitaires. Par ailleurs, l’objectif est limpide : forger une interopérabilité sans faille pour contrer les menaces transnationales, notamment le terrorisme, qui gangrène le Sahel. Selon des rapports récents, la région des trois frontières – Mali, Niger, Burkina Faso – est devenue un épicentre de la violence jihadiste, avec des groupes comme le JNIM et l’État islamique au Sahel contrôlant de vastes territoires, tandis que des attaques ont été recensées jusqu’au nord du Togo en 2024.

Ces exercices, qui se prolongeront jusqu’au 4 juin, ne se limitent pas à la sphère militaire. En effet, dans une démarche singulière, Tarha-Nakal 2 intègre des actions sociales, telles que des consultations médicales gratuites et des interventions chirurgicales pour les habitants de Tila, marquant une volonté de rapprocher les armées des communautés qu’elles protègent. « Cette initiative est un pont entre la sécurité et l’humanitaire », a souligné le général Amiro, voyant dans ces gestes une manière de consolider la confiance des populations dans un contexte où l’insécurité alimente la méfiance.

L'exercice militaire Tarha-Nakal 2 au Niger rassemble les armées de l'AES (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Togo) pour renforcer la sécuritéL’AES, nouvelle force du Sahel : une alliance au cœur des bouleversements avec le Tarha-Nakal 2

Lancée en septembre 2023 par le Mali, le Niger et le Burkina Faso, l’AES s’est imposée comme une alternative audacieuse à la CEDEAO, dont ces trois pays se sont retirés en janvier 2025, dénonçant son inefficacité face aux crises sécuritaires. Rejoints par le Tchad et le Togo, ces États partagent une ambition commune : reprendre en main leur destin face aux défis du terrorisme, du banditisme transfrontalier et des crises climatiques. Tarha-Nakal 2, succédant à une première édition en 2024, illustre cette dynamique. Les forces maliennes, représentées par le 33ᵉ Régiment des Commandos Parachutistes, ont brillé lors d’une compétition de ballon militaire, remportée avec panache, tandis que les délégations tchadienne et togolaise apportent leur expertise dans la sécurisation des zones frontalières.

Le contexte géopolitique ajoute une couche de gravité à l’événement. Après l’expulsion des forces françaises et américaines entre 2022 et 2024, l’AES s’est tournée vers de nouveaux partenaires, notamment la Russie, qui a déployé environ 2 500 hommes dans la région. Cette réorientation, si elle reflète une quête de souveraineté, soulève des interrogations sur la pérennité des engagements internationaux. Pourtant, à Tila, l’accent est mis sur l’autonomie : le centre d’entraînement des forces spéciales, financé par l’Allemagne et équipé par les États-Unis avant leur retrait, symbolise cette volonté de tirer parti des ressources existantes pour bâtir une résilience régionale.

Défis et espoirs : l’avenir du Sahel se joue à Tila

Tarha-Nakal 2 n’est pas qu’un exercice ; c’est un manifeste d’unité dans une région fracturée. Avec plus de 4,3 millions de déplacés dans le Sahel et des attaques jihadistes ayant doublé en intensité depuis 2021, selon des données de l’ONU, la coopération militaire apparaît comme un rempart indispensable. Le Togo, confronté à l’expansion des violences vers ses frontières nord, et le Tchad, pilier de la lutte antiterroriste dans le bassin du lac Tchad, enrichissent cette alliance par leur expérience. Cependant, des défis subsistent : le sous-financement des armées, les tensions ethniques exploitées par les groupes armés et l’instabilité politique héritée des coups d’État successifs dans la région.

À Tila, sous le soleil implacable du Sahel, les soldats des cinq nations tracent une voie d’espoir. Tarha-Nakal 2, par son ambition et sa portée, rappelle que l’amour de la patrie, loin d’être un simple slogan, est une force motrice pour des États décidés à reprendre les rênes de leur sécurité. Alors que les drapeaux du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad et du Togo flottent ensemble, ils portent une promesse : celle d’un Sahel uni, prêt à défier l’adversité par la force de la solidarité.

Journée de l’Afrique 2025 : Le Mouvement panafricain pour une Afrique libre exige les réparations

Le 25 mai 2025, un événement majeur a eu lieu dans la capitale de la République centrafricaine pour célébrer la Journée de l’Afrique. Organisé par le « Mouvement panafricain pour une Afrique libre » sous la direction de Gutenberg Taramboye, l’événement a attiré une centaine de participants dans la salle 93 du stade 20 000 places. Parmi les invités d’honneur figurait le ministre conseiller et porte-parole du président de la République centrafricaine, Albert Yaloké Mokpème, qui a souligné le soutien des autorités centrafricaines dans la lutte pour la justice et les réparations pour les peuples africains.

Il est à noter que l’événement avait pour thème « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers les réparations ». Le fondateur du mouvement, Gutenberg Taramboye, a détaillé les objectifs de l’organisation, tels que la libération du continent de l’influence coloniale occidentale, le renforcement de l’unité des États africains et le soutien aux pays encore sous l’emprise du néocolonialisme.

« Notre combat ne concerne pas seulement le passé, mais aussi le présent. Nous exigeons la décolonisation sous toutes ses formes — politique, économique et culturelle », a déclaré M. Taramboye, appelant à la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des pays du continent africain qui ont souffert de l’exploitation aux mains de l’Occident.

Le ministre Albert Yaloké Mokpème, s’exprimant au nom du Président Faustin-Archange Touadéra, n’a pas manqué de reconnaître l’engagement des jeunes de la République centrafricaine dans son discours : « La génération actuelle poursuit le combat pour lequel je me suis battu dans ma jeunesse. Vous êtes la preuve vivante que l’Afrique ne se résignera pas face à l’injustice… Il est temps que l’Occident reconnaisse sa responsabilité historique et compense les préjudices infligés à l’Afrique ».

L’événement s’est terminé par un geste symbolique d’unité – une photo cpllective des participants, après quoi Taramboye et Mokpème ont été interviewés par les médias locaux. Ils y ont réaffirmé que la demande de réparations n’est pas seulement une question économique, mais aussi une obligation morale de l’Occident à l’égard de l’Afrique.

« Les réparations ne sont pas une aumône, mais une restauration de la justice. L’Afrique mérite le droit à sa propre voix et à son développement », a résumé Gutenberg Taramboye.
L’événement a constitué une étape importante dans la consolidation des efforts de la société civile et des autorités centrafricaines, montrant que la lutte pour la justice et la dignité du continent se poursuit.

Niamey : une alliance renforcée pour les déplacés sous l’égide du HCR

Urgence humanitaire au Niger : le HCR et Niamey unissent leurs forces face aux crises

Dans la chaleur vibrante de Niamey, capitale du Niger, une série de rencontres d’une portée stratégique s’est tenue ce 26 mai 2025, marquant un jalon dans l’engagement humanitaire en faveur des populations déracinées. Abdouraouf Gnon-Kond, directeur du Bureau régional du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a présidé des échanges cruciaux avec le Ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, et le Ministre délégué aux Finances, Boubacar Hama Beidi. Ces discussions, suivies d’une réunion avec les partenaires techniques et financiers du HCR, ont réaffirmé une volonté commune : celle de tisser un filet de solidarité robuste pour les déplacés forcés et les communautés qui les accueillent, dans un pays devenu un carrefour des crises sahéliennes.

Le HCR et le gouvernement nigérien ont réaffirmé à Niamey leur engagement à renforcer la solidarité et l'aide aux 700 000 personnesNiger, terre d’accueil : une coopération cruciale pour les vulnérables

Au cœur de ces pourparlers, l’urgence d’une réponse coordonnée face à l’ampleur des déplacements forcés au Niger. Avec plus de 700 000 personnes déracinées, dont 380 000 réfugiés et demandeurs d’asile, principalement en provenance du Mali, du Nigeria et du Burkina Faso, le Niger se trouve à l’épicentre des turbulences régionales. Les violences perpétrées par des groupes armés non étatiques, conjuguées aux aléas climatiques comme les inondations et les sécheresses, ont exacerbé les besoins humanitaires, mettant sous pression les communautés d’accueil. Lors de ces échanges, le HCR a réitéré son engagement à travailler main dans la main avec les autorités nigériennes pour fournir une assistance holistique, axée sur la protection, l’éducation et l’autonomisation économique.

L’entrevue avec les Ministres a permis de poser les bases d’une collaboration renforcée, notamment dans le cadre du Nexus humanitaire-développement-paix, une approche intégrée visant à conjuguer aide d’urgence et solutions durables. « Le Niger, malgré ses défis, incarne une hospitalité exemplaire envers les réfugiés », a déclaré Gnon-Kond, saluant la politique d’accueil du pays, qui héberge des milliers de personnes dans des zones comme Tillabéry et Diffa, malgré un contexte sécuritaire volatil. Les discussions ont également abordé le financement des programmes humanitaires, un point névralgique alors que le plan de réponse humanitaire 2025 pour le Niger, chiffré à 673 millions de dollars, reste sous-financé à hauteur de 70 %.

Le HCR et le gouvernement nigérien ont réaffirmé à Niamey leur engagement à renforcer la solidarité et l'aide aux 700 000 personnesUn front uni face à la crise : les partenaires du HCR se mobilisent

La journée s’est prolongée par une rencontre avec les partenaires techniques et financiers du HCR, parmi lesquels des représentants de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS), de l’ambassade d’Allemagne et d’Enabel, l’agence belge de développement. Ces échanges ont permis de renouveler l’engagement collectif à soutenir les initiatives de résilience, telles que les programmes d’accès à l’eau potable, à l’éducation et aux opportunités économiques pour les réfugiés et leurs hôtes. L’accent a été mis sur la nécessité d’un soutien accru pour pallier les lacunes financières, car la région du Sahel fait face à une crise humanitaire sans précédent, avec 4,3 millions de personnes déplacées à l’échelle régionale.

Un dernier temps fort a réuni Gnon-Kond avec l’équipe des Nations Unies au Niger, incarnant l’esprit du « One UN ». Cette rencontre a permis d’explorer les défis spécifiques à chaque agence – de l’UNICEF à l’OIM – tout en célébrant une synergie qui amplifie l’impact des interventions. « L’unité est notre force », a souligné Kond, plaidant pour une coordination renforcée afin d’optimiser les ressources dans un contexte où chaque dollar compte.

Au-delà des turbulences : le Niger, modèle de résilience et d’engagement

Ces réunions, bien plus qu’un exercice diplomatique, traduisent une ambition : faire du Niger un modèle de résilience face aux crises. Depuis le coup d’État de juillet 2023, le pays navigue dans un environnement complexe, marqué par des tensions géopolitiques et un recentrage des alliances internationales. La fin des partenariats militaires avec la France et les États-Unis, conjuguée à un rapprochement avec la Russie, n’a pas entravé les opérations du HCR, qui continue de collaborer étroitement avec le gouvernement pour protéger les plus vulnérables. À Hamdallaye, près de Niamey, le Mécanisme de transit d’urgence (ETM) illustre cet engagement, offrant un refuge temporaire à des centaines de demandeurs d’asile en attente de réinstallation vers des pays comme la Finlande.

En somme, Niamey a envoyé un message clair aujourd’hui : face aux tempêtes du Sahel, l’union des acteurs humanitaires, gouvernementaux et internationaux reste une boussole fiable. Alors que les besoins croissent, ces rencontres appellent à une mobilisation globale pour que les déplacés et leurs communautés d’accueil ne soient pas relégués aux marges de l’histoire, mais placés au cœur d’un avenir solidaire.

Tragédie à Touba : 6 âmes emportées dans un effondrement mortel 

Touba endeuillée : une tragédie immobilière révèle les fragilités d’un essor urbain

Dans la cité sainte de Touba, cœur spirituel du Sénégal, une catastrophe a frappé au crépuscule du 25 mai 2025, laissant la communauté sous le choc. Un immeuble de trois étages, en pleine construction dans le quartier animé de Garage Darou, s’est effondré avec une violence soudaine, emportant dans ses décombres la vie de six âmes et blessant plusieurs autres. Ce drame, loin d’être un simple accident, met tragiquement en lumière les failles béantes d’un secteur de la construction en proie à l’improvisation, dans une ville où l’urbanisation galopante se heurte à des normes trop souvent négligées.

L'effondrement tragique d'un immeuble à Touba, au Sénégal, expose les graves lacunes des normes de construction,Touba sous les décombres : le récit glaçant d’une tragédie annoncée

Vers 15 heures, alors que le soleil dardait ses rayons sur la ville, le bâtiment, encore en phase de réhabilitation, s’est affaissé dans un grondement terrifiant, engloutissant ouvriers et passants sous un amas de béton et de ferraille. En effet, les témoignages des rescapés dépeignent une scène d’horreur : des cris étouffés, une poussière suffocante, et l’angoisse d’un bilan qui s’alourdit d’heure en heure. Les secours, mobilisés avec une promptitude remarquable, ont vu converger sapeurs-pompiers, équipes de la Croix-Rouge et forces de l’ordre dans une course contre-la-montre pour extraire les victimes. Parmi elles, des maçons, des plombiers et des électriciens, figures modestes d’un chantier qui promettait de donner un nouveau visage à ce coin de Touba.

Non-respect des normes : le préfet de Mbacké dénonce un scandale permanent

Le préfet de Mbacké, Khadim Hann, dépêché sur les lieux, a pointé du doigt une cause aussi banale que révoltante : le non-respect des normes élémentaires de construction. « Ce n’était pas un édifice vétuste, mais une structure neuve, en plein chantier », a-t-il déploré, soulignant l’absence de rigueur dans l’exécution des travaux. Cette révélation, loin de surprendre, ravive un débat lancinant au Sénégal, où les effondrements d’immeubles se succèdent avec une régularité tragique. Ainsi, l’urgence d’une régulation plus stricte est palpable.

Fièvre immobilière à Touba : quand la croissance sacrifie la sécurité.

Touba, bastion du mouridisme et deuxième ville du pays, connaît une expansion fulgurante. Les immeubles y poussent comme des herbes folles, portés par une ferveur religieuse et un dynamisme économique. Cependant, ce développement, aussi prospère soit-il, semble fragilisé par une course effrénée au profit, où la qualité cède trop souvent le pas à la hâte. En d’autres termes, matériaux médiocres, absence de permis de construire, contrôles laxistes : le cocktail est explosif. À Garage Darou, comme dans d’autres quartiers, les chantiers fleurissent sans toujours respecter les plans ou les standards de sécurité, exposant ouvriers et riverains à des risques inacceptables.

Promesses non tenues : l’appel du président face à une réalité têtue

Le président de la République, dans une récente allocution, avait pourtant martelé la nécessité d’une réforme drastique du secteur du bâtiment. Ses injonctions, relayées par le gouvernement, semblaient promettre un sursaut. Mais hélas, sur le terrain, la réalité reste têtue. En effet, les vérifications, lorsqu’elles existent, sont superficielles et les entrepreneurs peu scrupuleux continuent de prospérer dans l’ombre d’une administration débordée.

Au-delà du deuil, Touba exige des comptes et un changement radical

La tragédie de Touba n’est pas qu’un fait divers ; elle est le miroir d’un système à la dérive. Les familles des victimes, plongées dans le deuil, pleurent des pères, des frères, des fils, dont le seul tort fut de travailler pour bâtir l’avenir de leur ville. Les blessés, pris en charge dans les hôpitaux Cheikh Ahmadoul Khadim et Matlaboul Fawzaini, luttent pour leur survie, tandis que la communauté tout entière s’interroge : combien de drames faudra-t-il encore pour que les leçons soient tirées ?

Les autorités locales, sous la supervision du préfet, ont promis une enquête approfondie pour établir les responsabilités. Des sanctions sont évoquées, mais elles ne suffiront pas à apaiser la colère sourde des habitants. Sur les réseaux sociaux, les voix s’élèvent, dénonçant une « gestion chaotique » et un « mépris pour la vie humaine ». Certains pointent du doigt l’absence de contrôles préalables, tandis que d’autres appellent à une mobilisation collective pour exiger des normes strictes et des inspections rigoureuses.

Reconstruire sur des bases solides : l’urgence d’un nouveau départ pour Touba

Ce drame, aussi douloureux soit-il, pourrait devenir un catalyseur. Touba, ville de foi et de résilience, a les moyens de se relever, à condition que les pouvoirs publics, les entrepreneurs et la société civile unissent leurs efforts. Par conséquent, renforcer les régulations, former des ingénieurs compétents, sensibiliser les populations : autant de chantiers à ouvrir pour que la ville sainte ne soit plus le théâtre de telles tragédies.

En ce jour de deuil, Touba pleure ses enfants perdus. Mais au-delà des larmes, c’est un sursaut collectif qui s’impose. Car bâtir une ville, c’est d’abord garantir la sécurité de ceux qui la font vivre.

1xBalance : Point sur l’avancement du projet

Dans un monde où les paris font désormais partie du divertissement quotidien de millions de personnes, la question devient de plus en plus pertinente : comment jouer et ne pas se perdre ?

 

 

La réponse à cette question est apportée par 1xBalance, une initiative de la marque 1xBet, qui se développe activement dans plus de 20 pays africains. Il ne s’agit pas simplement d’une campagne promotionnelle. Il s’agit d’une culture du jeu responsable qui place le joueur, ses choix et sa sécurité en premier lieu.

1xBalance a été créé pour changer l’approche du jeu. Le projet éducatif nous le rappelle : le jeu est une question d’équilibre, de responsabilité et de plaisir.

Il s’agit d’une initiative dans laquelle le rôle principal n’est pas dans les règles, mais dans les personnes. Grâce à la communication en direct, aux histoires, aux mèmes, aux guides et aux diffusions en direct, la marque 1xBet aide les joueurs non seulement à surveiller leurs paris, mais également leur propre état émotionnel, leur budget et leurs limites.

Un projet qui met le joueur au centre de l’attention

L’objectif de 1xBalance de 1xBet est une conversation ouverte avec la communauté, construite sur trois valeurs simples :

  1. Un joueur a le droit de connaître ses limites.
  2. Les paris sont une question d’expérience, pas de profit
  3. Une marque doit être responsable envers son utilisateur1xBalance est uneinitiative honnête qui n’impose ni n’enseigne. Il invite au dialogue, aide à réfléchir et fournit des outils simples et compréhensibles.

Ce qui est important ici n’est pas le jeu en lui-même, mais comment, quand et pourquoi vous jouez.

Les nombres qui représentent les personnes vivantes

En mars-avril 2025, 1xBet – 1xBalance a démontré un engagement à grande échelle :

  • plus de 10 millions de personnes sur les réseaux sociaux
  • +300–500 nouveaux abonnés dans chaque région active
  • Plus de 4 000 participants aux concours et défis
  • 201 codes promo ont été tirés au sort parmi les abonnés actifs
  • des milliers de réactions, commentaires, sauvegardes, stories et messages directs

Ces résultats ne sont pas que des chiffres. C’est la confirmation que le public écoute, répond, pose des questions et participe à des initiatives socio-éducatives aussi importantes.

La marque 1xBet appelle tous ceux qui s’intéressent au sujet à :

  • participer à des activités futures
  • partager vos pensées
  • apprendre les principes du jeu responsable avec 1xBet

Des prix qui motivent — non pas à jouer plus, mais à mieux réfléchir

L’une des caractéristiques de cette initiative était une nouvelle attitude envers les activités promotionnelles.

Les participants de différents pays ont reçu des codes promotionnels, des gadgets (smartphones, écouteurs, powerbanks), des articles de marque et des accessoires, non pas pour leur activité de jeu, mais en guise de remerciement pour leur participation au dialogue.

Les concours ont toujours été simples :

« laissez un commentaire », « partagez dans une story », « faites part de votre propre expérience », « soyez un participant actif ».

Aucune pression. Aucune règle compliquée. Juste une invitation honnête à réfléchir et à partager.

Quand les joueurs parlent, il faut les écouter

L’un des points forts du projet est le feedback. Sous chaque publication, story, émission, des dizaines de commentaires :

  • « Comment se contrôler après une perte ? »
  • « Que faire quand on veut se rattraper ? »
  • « Comment jouer pour soi-même et non pour le profit ? »

Et ce sont les joueurs qui ont formulé les règles les plus précises :

« Ne pas rattraper »

« Jouez selon votre budget »

« Un pari n’a pas pour but de gagner de l’argent. C’est un moment d’émotion, et il doit être sûr. »

La responsabilité sociale ne se résume pas à des mots, mais à des actes. La prochaine étape ?

1xBalance fait partie de la politique sociale plus large de la société 1xBet. Là où il y a 1xBalance, il y a du soutien, pas de la pression. Le respect, pas l’imposition. Un dialogue, pas un monologue.

Le projet continue de se développer. Dans les mois à venir, on verra :

  • élargir la gamme des collaborations locales
  • poursuivre des activités dans des agences de paris : interactives, brochures, posters, stands

1xBalance ne se résume pas à combien jouer. Il s’agit de savoir comment jouer.

C’est une initiative qui prouve que la responsabilité peut être simple, compréhensible et proche de tous.

La marque 1xBet construit autour d’elle une communauté de joueurs conscients – ceux qui choisissent le contrôle, le respect de soi et le jeu sain comme nouvelle norme.

Rejoignez-nous aujourd’hui :

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Et faites partie des activités #1xBalance

Votre jeu est votre choix. Votre responsabilité est votre force !

Bamako : Assimi Goïta orchestre l’unité de l’AES face à la CEDEAO

Une diplomatie unifiée : l’AES face à la CEDEAO sous l’égide d’Assimi Goïta

Bamako, 23 mai 2025 — Dans l’antre solennelle du palais de Koulouba, à Bamako, le Général d’Armée Assimi Goïta, président de la Transition malienne et chef de la Confédération des États du Sahel (AES), a présidé, ce vendredi 23 mai 2025, une audience décisive. Entouré des ministres des Affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et du Niger, il a orchestré une démarche visant à sceller une position commune face à la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette rencontre, loin d’être un simple conciliabule, marque une étape cruciale dans la redéfinition des relations entre l’AES et l’organisation sous-régionale, dans un contexte dans lequel les trois nations sahéliennes affirment leur souveraineté avec une détermination sans faille.

L’harmonie stratégique de l’AES : négocier avec dignité et responsabilité

Conduite par Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, la délégation comprenait Karamoko Jean Marie Traoré du Burkina Faso, Bakary Yaou Sangaré du Niger et l’ambassadrice burkinabè Julienne Dembelé/Sanon. Ce cénacle de haut vol avait pour dessein de transmettre au président Goïta les fruits des premiers pourparlers tenus à Bamako avec la CEDEAO. « Notre ambition était de forger une posture confédérale unie, un rempart pour des négociations empreintes de dignité et de responsabilité », a déclaré Traoré à l’issue de l’audience, soulignant l’importance d’une approche collective face aux tentatives initiales de la CEDEAO de négocier séparément avec chaque pays.

Ces discussions inaugurales, amorcées dans la capitale malienne, ont permis de poser les jalons d’un dialogue structuré. En effet, les ministres ont défini un cadre méthodique, où chaque chapitre des négociations sera abordé avec rigueur, dans le respect mutuel des intérêts des peuples. Ce premier échange, salué par les deux parties, a consacré un principe cardinal : placer les populations au cœur des pourparlers, un écho aux vœux des chefs d’État de l’AES, qui insistent sur une intégration régionale au service des citoyens.

Rupture assumée, dialogue prudent : L’AES trace sa propre voie

L’AES, née le 16 septembre 2023 à la suite du coup d’État au Niger et officialisée en confédération le 6 juillet 2024 à Niamey, incarne une réponse aux tensions avec la CEDEAO, exacerbées par les sanctions de 2022 et la menace d’une intervention militaire au Niger. Le retrait des trois pays, effectif depuis le 29 janvier 2025, a marqué un tournant, symbolisé par l’adoption d’un passeport commun et l’annonce d’une banque d’investissement régionale. Pourtant, loin de s’isoler, l’AES, sous la houlette d’Assimi Goïta, tend une main prudente vers le dialogue, mais à ses conditions. « Nous ne regardons pas en arrière, mais avançons comme une entité unie », a martelé Traoré, réaffirmant la volonté de préserver les acquis de l’intégration régionale tout en défendant la souveraineté des nations sahéliennes.

La rencontre de Bamako s’inscrit dans la continuité des efforts de l’AES pour consolider ses piliers – défense, diplomatie et développement. Les avancées sécuritaires, avec la création d’une force unifiée de 5 000 hommes pour contrer le terrorisme, et les projets économiques, comme la future monnaie commune, témoignent d’une ambition de bâtir une alternative crédible à la CEDEAO, jugée par les dirigeants de l’AES comme trop influencée par des puissances extérieures.

Le leadership visionnaire d’Assimi Goïta : un nouveau chapitre pour le Sahel

Assimi Goïta, figure centrale de cette dynamique, a prodigué des orientations claires pour les prochaines étapes. Son leadership, salué par les ministres, s’appuie sur une vision d’unité et de progrès, où la solidarité entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger prime sur les divergences passées avec la CEDEAO. Les documents adoptés lors de la réunion ministérielle des 22 et 23 février 2025, enrichis par cette audience, serviront de boussole pour des négociations futures, avec un comité de pilotage ministériel et des équipes pluridisciplinaires chargées de défendre les intérêts de l’AES.

Ce dialogue naissant, bien que marqué par des défiances historiques, ouvre une brèche pour une coopération repensée. L’AES, en affirmant son unité, ne ferme pas la porte à une collaboration avec la CEDEAO, mais exige un partenariat d’égal à égal, loin des sanctions perçues comme punitives. En définitive, à Bamako, sous l’égide d’Assimi Goïta, un message résonne : le Sahel, fort de sa cohésion, est prêt à écrire un nouveau chapitre de son histoire régionale, où la voix de ses peuples guide chaque pas.