mai 2025 - Page 3 sur 9 - Journal du Niger

Niamey : l’école Alliance offre une classe équipée au FSSP !

Un élan magnanime pour l’avenir du Niger : une classe offerte à l’école Rouga de Boukoki

Niamey, 23 mai 2025 — Ce vendredi 23 mai, sous le ciel éclatant de Niamey, l’école Rouga de Boukoki s’est parée d’un nouvel éclat avec la remise solennelle d’une classe équipée, don gracieux de l’école Alliance au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP). D’une valeur de 6,2 millions de FCFA, cet espace, fruit de la générosité conjuguée des élèves, parents et encadreurs, a été réceptionné par Mme Brah Réki Djermakoye, présidente du FSSP, dans une atmosphère empreinte de ferveur patriotique.

L’éducation, pilier de la nation : le don de l’École Alliance salué

Mme Farah Ayoub Zadeh, fondatrice de l’école Alliance, a exprimé avec une éloquence vibrante la portée de cet acte. « Quelle félicité de voir ces âmes unies s’atteler à la cause des enfants nigériens, car l’éducation est le socle d’une nation florissante », a-t-elle proclamé. Au-delà de sa matérialité, cette classe incarne une ambition sublime : un sanctuaire où les jeunes esprits s’initieront à l’art, à la science et à la responsabilité civique. « Que ces murs accueillent des bâtisseurs d’avenir, des serviteurs de leur communauté, dont le savoir rayonnera jusqu’aux confins du monde », a-t-elle ajouté, esquissant ainsi un horizon d’espoir et d’excellence.

Un acte patriotique : le FSSP magnifie la générosité de l’École Alliance

Mme Djermakoye, dans une allocution empreinte de gratitude, a magnifié ce geste comme un parangon de patriotisme. « Votre exemple illumine la voie pour tous les Nigériens », a-t-elle déclaré, saluant ainsi  l’adhésion de l’école Alliance aux valeurs de la refondation nationale. En effet, ce don s’inscrit dans la mission du FSSP, institué le 11 octobre 2023 pour galvaniser les ressources en soutien aux Forces de défense et de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme, tout en consolidant les fondements d’un Niger résilient.

Un symbole d’unité et d’espérance : l’école Rouga, phare de l’avenir nigérien

Cette initiative, par son souffle altruiste, transcende l’offrande matérielle pour devenir un symbole d’unité et d’espérance. Dès lors, à Boukoki, l’école Rouga s’érige désormais en phare, éclairant le chemin d’un avenir où l’éducation forge des citoyens éclairés, prêts à porter haut les couleurs d’une nation solidaire et ambitieuse.

La Tanzanie dévoile un pont géant : le lac Victoria connecté par le « John Magufuli » !

Un ouvrage d’envergure sur le lac Victoria : la Tanzanie s’apprête à inaugurer le pont John Magufuli

Dar es Salaam, 23 mai 2025 — Dans un élan de prouesse infrastructurelle, la Tanzanie s’apprête à dévoiler, le 19 juin 2025, une réalisation d’exception : le pont John Magufuli, joyau architectural s’élevant au-dessus des eaux majestueuses du lac Victoria. D’un coût de 260 millions de dollars, cet édifice, le plus long d’Afrique de l’Est avec ses 3,2 kilomètres, incarne l’ambition d’un pays résolu à façonner son avenir par la maîtrise de ses ressources et la hardiesse de ses projets.

Un pont, un tremplin : accélérateur d’échanges régionaux et miniers

Ce pont, reliant les localités de Kigongo et Busisi, n’est pas qu’un exploit technique ; il est un catalyseur d’intégration régionale. En effet, en tissant des liens fluides avec le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et la République démocratique du Congo, il promet de dynamiser les échanges commerciaux et de galvaniser le secteur minier, pilier économique de la région. Jadis tributaires de ferrys capricieux, les voyageurs et les marchandises franchiront désormais le lac en quelques minutes, un gain de temps qui augure une prospérité accrue pour le corridor est-africain.

Symbole d’autonomie : la Tanzanie bâtit sans financements extérieurs

Abdallah Ulega, ministre des Travaux publics, n’a pas manqué de souligner la portée symbolique de cet ouvrage, érigé sans recours à des financements extérieurs. « Le pont John Magufuli témoigne de notre aptitude à orchestrer des projets d’envergure par nos propres moyens », a-t-il proclamé, faisant écho à la vision d’autonomie portée par le regretté président dont le pont porte le nom. Par conséquent, en s’inscrivant dans la Tanzanian Development Vision 2025, cette infrastructure, fruit du savoir-faire de la China Civil Engineering Construction Corporation, consacre la Tanzanie comme un acteur incontournable de la modernité régionale.

L’Afrique de l’Est redessinée : un futur de connexion et de prospérité

En somme, à l’aube de son inauguration par la présidente Samia Suluhu Hassan, ce pont, véritable trait d’union entre les nations du lac Victoria, s’érige en étendard d’un avenir dans lequel l’audace et la coopération redessinent les contours de l’Afrique de l’Est.

Le Premier Ministre nigérien renforce l’axe Niamey-Bamako !

Une visite d’éclat à Bamako : le Premier ministre nigérien tisse des liens indéfectibles avec le Mali

Bamako, 23 mai 2025 — Sous un firmament éclaboussé de lumière, l’avion de commandement du Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, s’est posé avec prestance, ce vendredi, sur le tarmac de l’Aéroport International Président Modibo Keïta-Sénou à Bamako. Accueilli avec une chaleur empreinte de solennité par son homologue malien, le Général de Division Abdoulaye Maïga, flanqué de dignitaires du gouvernement, le chef du gouvernement nigérien, également ministre de l’Économie et des Finances, inaugure une visite officielle destinée à raffermir les liens séculaires entre deux nations sœurs.

L’AES au cœur des échanges : coopération économique et sécuritaire en renfort

Ce périple, loin d’être une simple formalité diplomatique, s’inscrit dans la trame d’une coopération renforcée entre Niamey et Bamako, unies au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Par ailleurs, l’objectif, murmuré dans les cénacles diplomatiques, est d’approfondir les synergies économiques et sécuritaires, dans un contexte où la région aspire à une stabilité durable et à une prospérité partagée. À cet égard, les récents accords signés le 16 mai 2025, garantissant un approvisionnement stable en hydrocarbures pour les régions nord du Mali, témoignent de cette dynamique, portée par une vision commune de souveraineté et d’intégration régionale.

Le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine est en visite officielle à Bamako pour renforcer la coopération économique Un Sahel uni : quand fraternité rime avec marché commun et développement ?

Ali Mahaman Lamine Zeine, figure technocratique au parcours auréolé de rigueur, s’emploie à consolider l’axe Niamey-Bamako, jalon essentiel de l’AES. Sa rencontre avec le Général Maïga, et potentiellement avec le président de la Transition, Assimi Goïta, promet des échanges fructueux, où la fraternité se conjugue à l’ambition d’un marché commun propice au développement. En somme, cette visite, parée d’une symbolique forte, incarne l’élan d’un Sahel uni, déterminé à écrire son destin sous le sceau de la solidarité et de l’autodétermination.

Maradi : L’UNICEF arme le Niger contre les inondations !

Maradi : l’UNICEF dote la région d’un bouclier humanitaire face aux inondations

Maradi, 22 mai 2025 — Sous un ciel chargé de promesses et d’appréhensions, la région de Maradi, dans le sud du Niger, a reçu un élan de solidarité salvateur. En effet, ce jeudi, l’UNICEF a remis au Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, gouverneur de la région, 1 000 kits de biens non alimentaires (FNI) et 45 tentes, qui ont été réceptionnés avec solennité. Cette dotation, réceptionnée au cœur de la ville, vise à armer les autorités locales contre les caprices des pluies diluviennes, dans une région encore marquée par le souvenir dévastateur des inondations de 2024, qui ont fauché 149 vies et réduit en poussière plus de 33 000 foyers.

Prévention catastrophe : L’UNICEF agit en 24 heures !

L’initiative, portée par le Dr Cyriaque Sabtafo, chef du bureau UNICEF pour les zones Maradi-Zinder, incarne une ambition claire : doter Maradi d’une capacité d’intervention éclair face aux désastres. « Notre but est de permettre une réponse dans les 24 heures, sans engluer les sinistrés dans des méandres administratifs », a-t-il déclaré, soulignant l’urgence d’une action immédiate pour des populations vulnérables. Ces kits FNI, comprenant couvertures, ustensiles de cuisine, jerrycans et produits d’hygiène, ainsi que les tentes robustes, constituent un rempart contre les aléas climatiques, dans une région où 331 843 personnes, dont 39 666 ménages, ont été frappées par les crues de l’an passé.

Maradi : la résilience face aux fléaux climatiques 

Par ailleurs,  Maradi, carrefour commercial à la frontière nigériane, a payé un tribut lourd aux inondations de 2024, avec 15 000 hectares de cultures engloutis et des pertes massives de bétail, aggravant l’insécurité alimentaire pour 21,5 millions de Nigériens vivant dans une pauvreté multidimensionnelle. Face à ce fléau, l’UNICEF, partenaire de longue date, intensifie son soutien. Depuis 2022, l’organisation a distribué près de 12 600 kits FNI à travers le Niger, dont une part significative à Maradi, où des familles comme celle d’Ousmane Saleh, un vendeur de thé de Mayahi, ont retrouvé un semblant de dignité après avoir tout perdu. Le gouverneur Issoufou, saluant cet appui, a réaffirmé son engagement à une gestion rigoureuse : « Ces dons iront directement aux sinistrés, avec la transparence et le professionnalisme requis. »

Saison des pluies : alerte rouge à Maradi, le gouverneur exhorte à l’évacuation !

À l’approche de la saison des pluies, le gouverneur a lancé un cri d’alarme aux habitants des zones inondables, les exhortant à quitter ces terres à risque. « La prévention est notre meilleure arme », a-t-il martelé, s’appuyant sur les leçons tirées lors de l’atelier régional de mars 2025, où les autorités ont  aussi dressé un plan de contingence pour anticiper les crues. Ce don de l’UNICEF, complémentaire aux efforts nationaux – tels que les 1,9 milliard de FCFA investis par le PIDUREM pour des ouvrages de drainage à Maradi – renforce la résilience d’une région déterminée à ne plus plier sous les eaux.

UNICEF et Niger : une solidarité essentielle pour l’avenir 

Cette cérémonie, sobre, mais empreinte d’espoir, illustre la synergie entre l’UNICEF, le ministère de l’Action humanitaire et les autorités locales, dans un pays où 2,6 millions de personnes, dont 1,5 million d’enfants, nécessitent une aide urgente en 2025. Le Dr Sabtafo a salué la réactivité du Niger, notant que cette dotation répond à une demande expresse des autorités pour des interventions plus agiles. De plus, sur les réseaux sociaux, les habitants de Maradi ont exprimé leur gratitude, voyant dans ces kits un gage de protection pour les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants, qui représentent 67 760 des victimes de 2024.

Alors que les premières gouttes de l’hivernage menacent, Maradi se dresse, armée de ces outils humanitaires, prête à défier les flots. Ce don, bien plus qu’un geste, est un serment : celui d’une région qui, soutenue par ses partenaires, refuse de céder à l’adversité et trace la voie d’un avenir résilient.

 

Niger-Libye : le mystère de la rencontre Haftar-Zeine à Niamey !

Niamey : une rencontre discrète entre le Niger et la Libye scelle un rapprochement stratégique

Niamey, 22 mai 2025 — Sous le ciel ocre de la capitale nigérienne, une entrevue empreinte de mystère s’est déroulée ce jeudi dans les bureaux du Premier ministre Mahamane Ali Lamine Zeine. À la tête d’une délégation libyenne, le lieutenant-général Saddam Haftar, fils du puissant maréchal Khalifa Haftar, commandant de l’Armée nationale libyenne (ANL), a franchi les portes du cabinet ministériel pour une visite de travail aux enjeux aussi stratégiques qu’opaques. Accueilli en présence de figures clés du gouvernement nigérien, dont le Ministre de l’Intérieur Mohamed Toumba, le Ministre du Pétrole Sahabi Oumarou et le Ministre de l’Agriculture Elhaji Ousmane Mahamane, cet échange marque un jalon dans les relations entre Niamey et Benghazi, dans un Sahel dans lequel les alliances se redessinent à pas feutrés.

Une alliance stratégique sous le sceau du secret 

L’absence de déclarations officielles à l’issue de la rencontre, loin d’être anodine, reflète la sensibilité des discussions entre le Niger et l’Est libyen, fief de Khalifa Haftar. Selon des sources proches du dossier, cette visite s’inscrit dans une volonté de consolider les liens entre les deux nations voisines partageant une frontière poreuse de 342 kilomètres, théâtre de flux migratoires et de trafics illicites. Le Niger, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le Mali et le Burkina Faso, cherche à diversifier ses partenariats depuis son retrait de la CEDEAO en janvier 2025. De son côté, la Libye, morcelée entre le gouvernement de Tripoli et les forces de Haftar à l’Est, voit en Niamey un allié potentiel pour stabiliser une région minée par l’insécurité et les rivalités géopolitiques.

Sécurité, énergie : les enjeux cachés de la rencontre 

Si le silence des officiels alimente les spéculations, les priorités probables de cette rencontre se dessinent à la lumière des défis communs. La sécurité, au cœur des préoccupations, domine l’agenda : le Niger, confronté aux assauts du JNIM et de l’État islamique au Grand Sahara, partage avec la Libye l’urgence de contrer les groupes armés qui exploitent les frontières sahéliennes. Par ailleurs, la coopération énergétique, autre axe stratégique, pourrait également avoir été abordée. Le Niger, riche en uranium et en pétrole – avec une production de 20 000 barils par jour en 2024 – et la Libye, puissance pétrolière malgré son instabilité, partagent un intérêt pour des partenariats hors des circuits occidentaux, notamment avec la Russie, qui renforce son influence dans les deux pays.

Niger : une diplomatie audacieuse pour l’autonomie 

Mahamane Ali Lamine Zeine, économiste aguerri et Premier ministre depuis août 2023, multiplie les initiatives pour contrer l’isolement du Niger de la scène internationale. La présence de Saddam Haftar, figure montante de l’ANL et successeur présumé de son père, suggère une volonté de l’Est libyen de s’ancrer dans le Sahel, région convoitée par des puissances étrangères. Ce rapprochement pourrait également viser à sécuriser les routes commerciales, cruciales pour le Niger, dont 80 % des exportations dépendent des ports voisins.

Une rencontre secrète entre le Premier ministre nigérien Mahamane Ali Lamine Zeine et Saddam Haftar de Libye à Niamey soulève des questionsNiger et Libye : un avenir incertain, mais riche de promesses 

L’absence de communication officielle, loin d’être un vide, révèle une prudence stratégique. Cette rencontre à Niamey suggère que le Niger explore des voies parallèles pour asseoir sa souveraineté. De plus, l’entente pourrait inclure des accords sur la lutte contre le trafic d’armes et de drogue, fléaux qui gangrènent la frontière nigéro-libyenne.

En somme, dans l’enceinte feutrée du cabinet de Zeine, Niamey et Benghazi ont esquissé un pas vers une coopération pragmatique, dans un Sahel où chaque alliance est un pari sur l’avenir. Ce dialogue, discret, mais lourd de promesses, pourrait redessiner les contours d’une région en quête de stabilité.

A suivre …

Ex-officiel ukrainien abattu à Madrid 

Madrid : l’assassinat d’Andriy Portnov, ombre d’une guerre clandestine

Madrid, 22 mai 2025 — Dans la lumière matinale du quartier huppé de Pozuelo de Alarcón, un drame brutal a déchiré la quiétude d’une journée ordinaire. Andriy Portnov, ancien haut fonctionnaire ukrainien et proche du président déchu Viktor Ianoukovitch, a été froidement abattu mercredi à 9 h 15, devant l’American School de Madrid, alors qu’il venait de déposer ses deux filles. Âgé de 52 ans, cet homme controversé, accusé de trahison et de collusion avec la Russie, a succombé à cinq balles, dont une fatale, logée dans la nuque, à bout portant. Ce meurtre, exécuté avec une précision glaçante, ravive les spectres d’une guerre secrète entre l’Ukraine et la Russie, dont les échos résonnent désormais sur le sol européen.

Meurtre choquant : l’horreur sous les yeux d’enfants innocents !

L’attaque, survenue à quelques mètres des grilles de l’école, a semé l’effroi parmi les parents et les élèves. Selon des témoins oculaires, un ou deux assaillants, l’un décrit comme un homme élancé vêtu d’un survêtement bleu, ont surgi alors que Portnov s’apprêtait à monter dans sa Mercedes noire. Cinq détonations ont retenti, trois atteignant la victime au torse et à l’abdomen, avant qu’un tireur ne s’approche pour porter le coup de grâce à la tête, selon des sources policières. Les agresseurs ont ensuite fui à pied vers un bois adjacent, certains rapports évoquant même un complice à moto. Malgré l’intervention rapide des services d’urgence SUMMA 112, Portnov était déjà sans vie à leur arrivée, laissant une scène de chaos sous le regard médusé des passants.

Portnov : un passé sombre, traître ou victime ?

Portnov, juriste de formation et ancien député, a marqué l’histoire ukrainienne par son rôle de conseiller influent auprès de Ianoukovitch de 2010 à 2014. Architecte des « lois dictatoriales » visant à réprimer les manifestations pro-européennes de l’Euromaïdan, il s’est attiré l’ire des patriotes ukrainiens. Exilé en Russie après la chute de son mentor en 2014, puis en Autriche, il est revenu en Ukraine en 2019 sous la présidence de Volodymyr Zelensky, avant de fuir à nouveau en 2022, défiant l’interdiction de quitter le pays imposée aux hommes en âge de combattre. Sanctionné par les États-Unis en 2021 pour corruption judiciaire sous le Magnitsky Act, Portnov était accusé d’avoir manipulé le système juridique ukrainien par des pots-de-vin, une réputation de « marionnettiste des tribunaux » qui lui a valu des inimitiés tenaces. En décembre 2024, une pétition citoyenne réclamait des sanctions ukrainiennes contre lui, l’accusant de menacer des journalistes d’investigation.

Madrid, Échiquier d’une Guerre Invisible : le Conflit ukrainien s’exporte !

Ce meurtre ne constitue pas un incident isolé ; il s’inscrit dans une série de violences qui affectent le sol espagnol en raison du conflit russo-ukrainien. De nombreuses communautés russes et ukrainiennes y résident et subissent les répercussions de cette tension. Par exemple, en février 2024, des tueurs russes ont abattu Maxim Kuzminov, un pilote russe déserteur, près d’Alicante. De même, en 2022, des lettres piégées visaient l’ambassade d’Ukraine à Madrid, blessant un employé. Si Kiev nie toute implication dans des assassinats ciblés, des sources de renseignement citées par The Guardian évoquent une « guerre de l’ombre » entre les services ukrainiens et russes, qui pourrait perdurer même en cas de cessez-le-feu.

Enquête sous Tension : Madrid Face au Mystère Portnov !

La police espagnole, déployant drones et hélicoptères, traque les suspects dans les environs de Casa de Campo, mais aucune arrestation n’a été signalée à ce jour. Les hypothèses abondent : règlement de comptes mafieux, vengeance politique ou opération commanditée par un service secret. « Ce crime porte la marque d’un acte prémédité », a confié un officier, tandis que l’absence de commentaire des autorités ukrainiennes alimente les spéculations. Sur les réseaux sociaux, les réactions oscillent entre célébration – certains Ukrainiens qualifiant Portnov de « traître » – et inquiétude face à cette violence exportée.

Alors que Pozuelo de Alarcón retrouve un calme précaire, l’assassinat de Portnov projette une lumière crue sur les cicatrices d’un conflit qui transcende les frontières. Madrid, ville d’accueil, devient malgré elle un échiquier sur lequel se jouent les rancunes d’une guerre lointaine, laissant une question en suspens : jusqu’où s’étendra cette spirale de vengeance ?

 

À Bamako, l’AES tend la main à la CEDEAO !

Bamako, théâtre d’un dialogue historique : l’AES et la CEDEAO à la croisée des chemins

Bamako, 22 mai 2025 — Sous le ciel ardent de la capitale malienne, un chapitre inédit de l’histoire ouest-africaine s’est écrit ce jeudi. Pour la première fois, la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), unie par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, a tendu la main à la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lors d’une réunion ministérielle cruciale à Bamako. Orchestrée sous l’égide du Premier ministre malien Abdoulaye Maïga, cette rencontre, où se sont côtoyés les chefs de la diplomatie des trois nations sahéliennes et le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, marque un tournant décisif dans un divorce régional jusqu’alors jugé irrévocable. Dans un contexte de tensions géopolitiques et d’insécurité galopante, ce dialogue, fragile, mais audacieux, porte un immense espoir d’une coexistence apaisée.

Une réunion ministérielle historique à Bamako marque un premier pas vers la réconciliation entre l'AES (Mali, Burkina Faso, Niger) et la CEDEAO, ouvrant la voie à une nouvelle ère de coopération ouest-africaine.L’AES et la CEDEAO : le pari de la réconciliation s’ouvre !

Née le 16 septembre 2023 comme un rempart défensif face aux menaces d’intervention militaire de la CEDEAO après le coup d’État au Niger, l’AES s’est muée en une confédération ambitieuse, scellée le 6 juillet 2024 à Niamey. Dirigée par des autorités militaires – Assimi Goïta au Mali, Ibrahim Traoré au Burkina Faso et Abdourahamane Tiani au Niger –, elle a rompu avec la CEDEAO le 29 janvier 2025, dénonçant une organisation « sous influence étrangère » et éloignée des idéaux panafricains. Cependant, ce 22 mai, Bamako a vibré d’un esprit de conciliation. « Nous privilégions l’intérêt supérieur de nos peuples », a déclaré Abdoulaye Diop, Ministre malien des Affaires étrangères, soulignant une volonté de coopération sans renier la souveraineté de l’AES. Les discussions, axées sur la sécurité, la libre circulation et le commerce, ont esquissé les contours d’une relation future, néanmoins sans pour autant effacer les divergences passées.

Une réunion ministérielle historique à Bamako marque un premier pas vers la réconciliation entre l'AES (Mali, Burkina Faso, Niger) et la CEDEAO, ouvrant la voie à une nouvelle ère de coopération ouest-africaine.Schisme régional : quels impacts pour l’Afrique de l’Ouest ?

La rupture entre l’AES et la CEDEAO, actée après des sanctions sévères imposées aux trois pays post-putschs, a fragilisé l’intégration régionale. En effet, avec 2,7 millions de km² et 70 millions d’habitants, l’AES représente une amputation significative pour la CEDEAO, qui perd près de la moitié de son territoire. L’introduction d’un passeport commun, d’un drapeau et d’une politique culturelle partagée par l’AES, ainsi que l’annonce d’une monnaie propre, le « Sahel », témoignent d’une quête affirmée d’autonomie. Toutefois, des défis subsistent : le refus de certains pays, comme le Sénégal, de reconnaître le passeport de l’AES et l’enclavement des trois nations, dépendantes des ports voisins pour leurs exportations, notamment de l’uranium nigérien, vital pour l’Union européenne.

CEDEAO : la stratégie de la médiation face au temps 

La CEDEAO, consciente des risques de « désintégration régionale » évoqués par Omar Alieu Touray, mise sur la médiation de figures influentes comme le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue togolais Faure Gnassingbé. Faye, dont le discours souverainiste résonne avec celui de l’AES, a plaidé pour une CEDEAO réformée, capable de répondre aux aspirations populaires. À Bamako, les Ministres ont exploré des mécanismes pour préserver la libre circulation des biens et des personnes, un acquis menacé par le retrait de l’AES. « Nos peuples, liés par l’histoire et la fraternité, ne sauraient être divisés par des frontières artificielles », a insisté un délégué burkinabè, reflétant l’esprit de la déclaration de l’AES du 14 décembre 2024, qui garantit l’accès sans visa aux citoyens de la CEDEAO.

Une réunion ministérielle historique à Bamako marque un premier pas vers la réconciliation entre l'AES (Mali, Burkina Faso, Niger) et la CEDEAO, ouvrant la voie à une nouvelle ère de coopération ouest-africaine.Dialogue AES-CEDEAO : incertitudes et promesses pour l’avenir

Ce dialogue, salué comme un « signal d’espoir » par des observateurs ouest-africains, ne masque pas les écueils à surmonter. En particulier, la lutte contre les groupes jihadistes qui exige une coordination régionale que l’AES et la CEDEAO peinent encore à harmoniser. De plus, les ambitions économiques de l’AES, notamment dans l’énergie et l’agriculture, pourraient séduire d’autres nations, comme le Tchad, mais risquent d’isoler les trois pays si les ponts avec la CEDEAO s’effondrent.

En cette journée historique, Bamako a incarné un carrefour où l’Afrique de l’Ouest, déchirée par ses ambitions et ses blessures, a esquissé un pas audacieux vers la réconciliation. Si l’avenir reste nimbé d’incertitudes, ce premier dialogue entre l’AES et la CEDEAO, porté par une volonté de pragmatisme, pourrait redessiner une région unie non par des traités, mais par la résilience inébranlable de ses peuples.

A suivre…

Pretoria face à Washington : Ramaphosa défie l’ouragan Trump

Tensions à la Maison-Blanche : Ramaphosa défie Trump sur le « Génocide Blanc » !

Washington, D.C., 22 mai 2025 Dans l’antre feutré de l’Oval Office, une joute diplomatique d’une rare intensité a opposé, mercredi, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa à son hôte américain, Donald Trump. Venu pour apaiser des relations bilatérales au bord de l’implosion, Ramaphosa a dû naviguer entre les accusations de « génocide blanc » portées par Trump et les critiques acerbes d’Elon Musk, le milliardaire sud-africain devenu conseiller influent du président américain. Ce sommet, marqué par une tension palpable, a mis en lumière les fractures idéologiques et économiques entre Pretoria et Washington, tout en révélant la résilience d’un dirigeant décidé à défendre l’honneur de son pays.

Duel sous les projecteurs : Trump accuse, Ramaphosa contre-attaque

L’atmosphère, initialement cordiale, s’est vite électrisée lorsque Trump, fidèle à sa théâtralité, a fait baisser les lumières pour projeter des vidéos prétendant illustrer un « génocide » des fermiers afrikaners, une allégation amplifiée par Musk sur la plateforme X. Ces images, incluant des chants controversés de l’opposant Julius Malema, ont été vigoureusement contestées par Ramaphosa. « Il n’y a pas de génocide en Afrique du Sud », a-t-il martelé, soulignant que la criminalité, bien que préoccupante, frappe majoritairement les Noirs et non les Blancs, qui possèdent encore 70 % des terres agricoles malgré leur 7 % de la population. Accompagné de figures afrikaners comme le Ministre de l’Agriculture John Steenhuisen et le Magnat Johann Rupert, Ramaphosa a tenté de démystifier ces récits, insistant sur l’absence de confiscations arbitraires sous la nouvelle loi sur l’expropriation.

Crise diplomatique : l’aide américaine suspendue, Musk met de l’huile sur le feu

Ce face-à-face intervient dans un contexte de crise. En effet, en février 2025, Trump a suspendu l’aide américaine à l’Afrique du Sud, expulsé son Ambassadeur et accueilli 59 Afrikaners comme réfugiés, une décision sans précédent dénoncée par Pretoria comme une instrumentalisation raciale. Musk, natif de Pretoria, a attisé les flammes en accusant le gouvernement de Ramaphosa de « racisme anti-blanc » et en déplorant les lois d’émancipation économique qui freinent l’expansion de Starlink. Ces griefs, relayés par des groupes conservateurs aux États-Unis, s’appuient sur des statistiques déformées : si 12 meurtres liés à des fermes ont été recensés fin 2024, les victimes incluent majoritairement des ouvriers agricoles noirs, loin de l’image d’un « génocide ».

Diplomatie robuste : Ramaphosa cherche l’équilibre malgré l’hostilité

Malgré l’hostilité, Ramaphosa, architecte des négociations post-apartheid, a adopté une posture de conciliateur. Offrant un livre sur les golfs sud-africains à Trump, passionné du sport, il a cherché à ramener la discussion sur le terrain du commerce, vital pour l’Afrique du Sud, deuxième partenaire commercial des États-Unis après la Chine. De plus, les dirigeants ont abordé des pourparlers sur les minerais critiques et un éventuel assouplissement des règles pour Starlink, témoignant d’une volonté ferme de désamorcer les tensions.« Nous sommes ici pour consolider nos relations », a déclaré Ramaphosa, tout en défendant la loi sur l’expropriation comme un outil constitutionnel pour corriger les injustices de l’apartheid, et non une arme contre les Afrikaners.

L’Afrique du Sud face à ses défis : un sommet aux enjeux mondiaux

Ce sommet, qualifié de « tendu, mais constructif » par le ministre sud-africain Mzwanele Nyhontso, illustre les défis d’une diplomatie confrontée à la rhétorique trumpienne. Alors que l’Afrique du Sud préside le G20 en 2025, Ramaphosa doit préserver son influence mondiale tout en contrant les perceptions erronées. L’épisode, largement commenté sur X, a suscité des réactions mitigées : certains saluent la fermeté de Ramaphosa, d’autres craignent que les sanctions américaines, combinées à la menace de tarifs douaniers, n’asphyxient une économie déjà fragile.

Dans cette tempête, Ramaphosa a tenu bon, incarnant une Afrique du Sud résolue à ne pas plier. En conclusion, tandis que les projecteurs de l’Oval Office s’éteignent, son message résonne : l’avenir de son pays, façonné par la réconciliation, refuse de se laisser réduire à des caricatures. Ce duel, loin d’être une fin, ouvre un chapitre incertain, où Pretoria devra conjuguer pragmatisme et dignité face à un allié devenu imprévisible.

Drame à Washington : deux diplomates israéliens abattus près du FBI

Washington endeuillée : une tragédie antisémite frappe l’ambassade israélienne

Washington, D.C., 22 mai 2025 — Dans la quiétude d’une soirée printanière, le cœur battant de la capitale américaine a été ébranlé par un acte d’une violence inouïe. Mercredi soir, peu après 21h, deux membres de l’ambassade d’Israël, Yaron Lischinsky et Sarah Milgrim, un jeune couple à l’aube de leurs fiançailles, ont été abattus à bout portant près du Capital Jewish Museum, à quelques pas du siège du FBI. Le suspect, Elias Rodriguez, un homme de 31 ans originaire de Chicago, a été appréhendé après avoir crié « Free Palestine » en garde à vue, un geste qui a ravivé les tensions dans un climat mondial déjà incandescent. Ce drame, qualifié d’« acte antisémite odieux » par le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu, révèle les fractures béantes d’une société aux prises avec la haine.

Deux membres de l'ambassade d'Israël ont été assassinés à Washington D.C. par un homme criant "Free Palestine", ravivant les tensions Attaque ciblée : le scénario glaçant de l’embuscade de membres de l’ambassade d’Israël

Le Capital Jewish Museum, havre de mémoire et de dialogue, accueillait ce soir-là une réception organisée par l’American Jewish Committee, réunissant de jeunes diplomates autour de débats sur des solutions humanitaires pour Gaza. Alors que les invités quittaient les lieux, Rodriguez, observé auparavant, arpentant nerveusement les abords, a surgi tel un spectre. Armé d’un pistolet, il a visé un groupe de quatre personnes, fauchant Yaron et Sarah, dont l’histoire d’amour s’est éteinte dans un cri silencieux. Le tireur s’est ensuite engouffré dans le musée, où la sécurité l’a neutralisé, révélant une audace aussi glaçante que son mobile apparent. « Il a prétendu être un témoin, murmurant des appels à la police », a confié Paige Siegel, une spectatrice bouleversée, à CNN, avant que Rodriguez ne revendique son acte en invoquant Gaza.

Onde de choc mondiale : la réaction des États-Unis et d’Israël

L’attaque, survenue dans un quartier cerné de bâtiments fédéraux, a suscité une condamnation unanime. Le président Donald Trump, dans un message sur Truth Social, a fustigé « des assassinats motivés par l’antisémitisme » et promis une justice implacable. La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, et la procureure générale Pam Bondi, dépêchées sur place, ont assuré une mobilisation fédérale totale, tandis que l’enquête, confiée au FBI et à la police métropolitaine, explore les liens de Rodriguez avec le Parti pour le socialisme et la libération, un groupe d’extrême gauche pro-palestinien. Néanmoins, aucun antécédent policier ni alerte préalable n’avait signalé le suspect, rendant l’acte d’autant plus imprévisible.

Un amour brisé, une communauté en deuil : le visage des victimes

Yaron Lischinsky, 28 ans, et Sarah Milgrim, diplômée en relations internationales, incarnaient l’avenir d’une diplomatie engagée. « Ils étaient nos amis, nos collègues, au zénith de leur vie », a déploré l’Ambassade israélienne dans un communiqué déchirant. Yaron, qui venait d’acheter une bague pour une demande en mariage prévue à Jérusalem, et Sarah, pilier du département de diplomatie publique, formaient un duo lumineux, célébré pour son dévouement. Leur perte, dans un contexte de montée globale de l’antisémitisme – avec 53 % d’incidents en plus aux États-Unis en 2024 selon l’Anti-Defamation League – ravive une douleur collective. « C’est une attaque contre Israël, contre les Juifs, mais également contre les valeurs des États-Unis », a martelé Danny Danon, Ambassadeur israélien à l’ONU.

Face à la haine : résilience et polarisation au cœur du débat

Face à cette tragédie, les réactions fusent. Le président israélien Isaac Herzog a appelé à l’unité face à la « haine abjecte », tandis que Netanyahu a ordonné un renforcement de la sécurité dans toutes les missions diplomatiques israéliennes. À Washington, la maire Muriel Bowser a juré que la ville ne tolérerait ni antisémitisme ni terrorisme. Pourtant, cet acte, survenu dans un climat de polarisation exacerbée par le conflit israélo-palestinien, interroge. Avec plus de 53 000 morts à Gaza depuis octobre 2023, selon les autorités locales, et une montée des tensions internationales, le cri de Rodriguez résonne comme un écho déformé d’un désespoir lointain, transformé en violence aveugle.

Dans l’ombre du musée, où une foule s’est rassemblée, un drapeau israélien improvisé flottait, porté par un étudiant rabbinique, Aaron Shemtov, venu rendre hommage. « Nous ne céderons pas à la peur », a-t-il déclaré, défiant l’obscurité. En conclusion, tandis que l’enquête progresse, ce drame, bien au-delà d’un simple fait divers, confronte la société américaine à un miroir implacable : celui d’une lutte contre la haine qui, plus que jamais, réclame audace et solidarité.

 

Tottenham : 51 Ans d’attente, enfin le sacre !

Tottenham triomphe après un demi-siècle : une épopée européenne à Bilbao

Bilbao, 22 mai 2025 — Dans l’écrin vibrant de l’Estadio de San Mamés, Tottenham Hotspur a écrit une page d’histoire ce mercredi, s’imposant 1-0 face à Manchester United en finale de la Ligue Europa. Ce triomphe, le premier du club depuis 2008 et son premier sacre continental depuis 1984, met fin à 51 ans d’attente pour un titre majeur en Europe, depuis leur victoire en Coupe des vainqueurs de coupe en 1963. Sous les vivats d’une marée blanche, les Spurs, portés par la ferveur de leurs supporters et l’audace de leur entraîneur Ange Postecoglou, ont brisé une malédiction tenace, faisant vibrer le nord de Londres d’une joie longtemps contenue.

Tottenham Hotspur remporte la Ligue Europa 2025 à Bilbao en battant Manchester United 1-0, mettant fin à 51 ans d'attente Un combat acharné : comment Tottenham a forgé sa victoire sous la pluie.

Le match, disputé sous une pluie battante, fut un duel d’endurance où Tottenham a su faire plier un Manchester United pourtant redoutable. Après une première mi-temps brouillonne, où les deux équipes se neutralisèrent, c’est Brennan Johnson, l’ailier gallois, qui a fait basculer le destin. À la 43ᵉ minute, son tir, dévié par un défenseur mancunien, a trompé la vigilance d’André Onana, déclenchant l’extase dans les gradins. La seconde période fut marquée par un exploit défensif : Micky van de Ven, d’un retour acrobatique, a annihilé une tête de Rasmus Højlund, préservant l’avantage. Le gardien Guglielmo Vicario, malgré une bévue initiale, a scellé la victoire par deux parades décisives face à Alejandro Garnacho et Luke Shaw.

Le génie de Postecoglou : l’architecte d’une renaissance historique

Ce sacre, célébré comme une délivrance par une génération de supporters, couronne la vision d’Ange Postecoglou, arrivé en 2023 avec la promesse de rompre la disette. « Je ne me vante pas, je crois en ce projet », avait-il déclaré après une défaite face à Arsenal, prophétisant un succès en deuxième année, fidèle à son histoire personnelle. Ainsi, cette victoire, la première depuis la League Cup de 2008 sous Juande Ramos, efface le stigmate d’un club souvent raillé pour son incapacité à conclure les grands rendez-vous. Avec seulement quatre victoires en Premier League cette saison et une 17ᵉ place au classement, ce triomphe continental offre une bouffée d’oxygène et une qualification pour la Ligue des champions 2025-2026, un sésame inespéré.

L’héritage retrouvé : Tottenham, de nouveau sur le toit de l’Europe

Fondé en 1882, Tottenham Hotspur s’est bâti une légende avec deux titres de champion (1951, 1961), huit FA Cups, quatre League Cups et trois trophées européens, dont la Coupe des vainqueurs de coupe 1963 et la Coupe UEFA 1984. Pourtant, les dernières décennies ont été marquées par des échecs cuisants, comme la finale de Ligue des champions 2019 perdue face à Liverpool. Ce succès à Bilbao, salué sur les réseaux sociaux comme « historique » par des fans émus, réconcilie le club avec son passé glorieux. « C’est toute une génération qui découvre la victoire », s’enthousiasmait un supporter sur X, tandis que les larmes des joueurs sur le terrain traduisaient l’ampleur de l’exploit.

Au-delà du titre : les défis futurs et l’espoir retrouvé des Spurs

Ce titre, bien que retentissant, ne masque pas les défis persistants. La saison 2024-2025, marquée par 21 défaites en championnat, a révélé des fragilités que Postecoglou devra combler pour restaurer la constance des Spurs. Néanmoins, ce soir, Bilbao a été le théâtre d’une résurrection. Les chants des supporters, mêlés aux éclats du cockerel, emblème du club, ont résonné comme un défi au destin. Tottenham, porté par son motto Audere est Facere (« Oser, c’est faire »), a osé et triomphé, offrant au football anglais une épopée qui, 51 ans après leur dernier sacre européen, grave un nouveau chapitre dans l’histoire des Spurs.