mai 2025 - Page 6 sur 9 - Journal du Niger

Méningite au Niger : une course contre-la-montre

Niger : une campagne de vaccination éclaire la voie contre la méningite à Dogondoutchi et à Zinder

Zinder, 14 mai 2025 — Dans les ruelles animées de Dogondoutchi et de Zinder, un vent d’espoir souffle depuis hier. C’est dans ces conditions qu’une campagne de vaccination d’envergure contre la méningite, cette maladie insidieuse qui menace les communautés de la « ceinture de la méningite » africaine, se déploie sous l’impulsion d’une alliance internationale d’une puissance rare. Menée en partenariat avec l’UNICEF Niger, Gavi, l’Alliance pour les vaccins et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette opération, orchestrée par le ministère nigérien de la Santé Publique, vise à protéger plus de 800 000 personnes âgées de 1 à 29 ans. Durant cette semaine cruciale, jusqu’au 19 mai, les districts sanitaires de Dogondoutchi (région de Dosso) et de Zinder (région de Zinder) vibrent d’une énergie collective, portée par la promesse d’un avenir plus sûr.

Le Niger déploie une campagne de vaccination d'urgence contre la méningite à Dogondoutchi et Zinder avec l'appui d'une alliance La méningite frappe, le Niger riposte : le vaccin Men5CV, arme de choix contre l’épidémie

Mais quelle menace justifie une telle mobilisation ? La méningite, infection redoutable des membranes entourant le cerveau et la moelle épinière, frappe durement le Niger, particulièrement durant la saison sèche, de décembre à juin, lorsque la poussière et l’aridité exacerbent sa propagation. En 2025, Dogondoutchi et Zinder ont franchi le seuil épidémique, enregistrant des flambées inquiétantes de méningocoques, notamment des souches C et W. À l’échelle nationale, selon l’OMS, le pays a rapporté plus de 5 500 cas suspects et près de 300 décès dans 22 régions au premier trimestre 2025, un signal d’alarme qui a galvanisé l’action.

Face à cette urgence, le ministère de la Santé, appuyé par ses partenaires, a mobilisé le vaccin pentavalent Men5CV, une arme révolutionnaire capable de protéger contre cinq souches majeures de méningite. Financé par le stock mondial de Gavi et distribué via l’UNICEF, ce vaccin, préqualifié par l’OMS en 2023, a déjà prouvé son efficacité au Nigeria, où il a stoppé net une épidémie similaire en avril 2025. Fort de cette preuve d’efficacité, ce vaccin est désormais déployé au Niger. À Dogondoutchi et Zinder, la campagne cible ainsi les 1 à 29 ans, la tranche d’âge la plus vulnérable, avec l’objectif clair d’endiguer l’épidémie avant qu’elle ne s’étende davantage.

Au cœur de la campagne : logistique et mobilisation, clés du succès sur le terrain

Derrière le déploiement de ce vaccin révolutionnaire se cache une mobilisation exemplaire. L’opération, d’une précision chirurgicale, repose sur une logistique impressionnante. Des équipes de vaccinateurs, soutenues par des volontaires communautaires, sillonnent les quartiers, les écoles et les marchés, seringues en main et messages d’espoir en bandoulière. L’UNICEF a fourni des équipements de chaîne de froid pour garantir la viabilité des doses, tandis que l’OMS a formé des agents de santé pour optimiser la couverture vaccinale. Gavi, fidèle à sa mission de vacciner plus de la moitié des enfants du monde, a financé l’approvisionnement, s’appuyant sur son stock mondial qui a déjà distribué 34 millions de doses à 16 pays depuis 2009.

Mais au-delà de la logistique impressionnante, la mobilisation communautaire est essentielle au succès. À Zinder, ville au riche patrimoine culturel, et à Dogondoutchi, carrefour commercial, l’engagement local est au cœur de l’action. Les leaders traditionnels et religieux, véritables piliers de la société, exhortent les familles à participer, dissipant les craintes et les rumeurs. L’impact de cette mobilisation se mesure au quotidien. « Cette campagne est une bénédiction pour nos enfants », confie Aïssa, une mère de famille à Dogondoutchi, dont le sourire traduit un soulagement palpable.

Vers un Niger sans méningite : une campagne qui s’inscrit dans un objectif mondial ambitieux

Cette campagne, bien qu’urgente, ne constitue pas une fin en soi ; elle s’inscrit dans une vision plus large : celle de l’élimination de la méningite d’ici à 2030, un objectif ambitieux porté par l’OMS et Gavi. Le Niger, situé au cœur de la ceinture de la méningite qui s’étend de l’Éthiopie au Sénégal, a déjà bénéficié de campagnes historiques, comme celle du vaccin MenAfriVac en 2010, qui a éradiqué la souche A dans la région. Le Men5CV, plus large dans sa portée, promet de repousser encore les frontières de la maladie, réduisant le fardeau des épidémies saisonnières qui coûtent des vies et paralysent les systèmes de santé.

L’UNICEF et le Niger main dans la main : le numérique, tremplin pour l’avenir des enfants et des Jeunes

Niger : Les TIC, un pont vers l’avenir pour la jeunesse, au cœur d’un dialogue visionnaire

Niamey, 13 mai 2025 Dans les couloirs feutrés du Ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies, une rencontre décisive a eu lieu récemment, portée par une ambition commune : faire des technologies de l’information et de la communication (TIC) un tremplin pour les enfants et les jeunes du Niger. En effet, Djanabou Mahondé, représentante de l’UNICEF au Niger, et Adji Ali Salatou, ministre de la Communication, ont uni leurs visions pour esquisser un avenir dans lequel le numérique devient un levier d’émancipation et d’opportunités. Cet échange, empreint d’optimisme et de pragmatisme, marque une étape clé dans la quête d’un Niger connecté, inclusif et résilient.

Une vision partagée pour un Niger connecté : défis démographiques et ambitions digitales

Sous le ciel ardent de Niamey, Djanabou Mahondé, forte de plus de deux décennies d’expertise en droits de l’enfant et développement, a rencontré Adji Ali Salatou, figure montante de la gouvernance nigérienne, connue pour son engagement à moderniser les infrastructures numériques du pays. Leur discussion, loin des protocoles rigides, a vibré d’une énergie constructive. « Nous avons exploré comment consolider les acquis pour transformer les TIC en un moteur d’impact pour chaque enfant et chaque jeune », a partagé Mme Mahondé sur les réseaux sociaux, soulignant l’urgence d’une approche collaborative.

Le Niger, avec ses 26 millions d’habitants, dont plus de la moitié a moins de 15 ans, est à un tournant. Malgré des défis colossaux – un taux d’alphabétisation de 39 % et un accès limité à l’éducation dans les zones rurales – le pays mise sur le numérique pour combler les écarts. Depuis 2023, sous l’impulsion du Général Abdourahamane Tiani, le gouvernement a accéléré les investissements dans la connectivité, avec des projets comme le déploiement de la fibre optique et l’initiative « Niger 2.0 », visant à digitaliser les services publics. Par ailleurs, l’UNICEF, de son côté, porte des programmes innovants, tels que le « Connect My School », lancé en 2020 pour connecter les écoles nigériennes à Internet.

TIC : révolutionner l’éducation et former la jeunesse aux compétences de demain

Au cœur des échanges, un constat partagé : les TIC peuvent révolutionner l’accès à l’éducation, un secteur en crise où 2,7 millions d’enfants nigériens sont déscolarisés, selon l’UNESCO. Djanabou Mahondé, qui a œuvré pour la protection de l’enfance dans des contextes aussi variés que l’Éthiopie et Djibouti, a insisté sur le potentiel des plateformes numériques pour offrir des contenus éducatifs adaptés, même dans les régions reculées d’Agadez ou de Diffa. « Chaque enfant mérite d’apprendre, où qu’il soit », a-t-elle martelé, évoquant des outils comme les tablettes éducatives et les applications d’apprentissage en langues locales.

Adji Ali Salatou, quant à lui, a mis en avant les efforts du Niger pour démocratiser l’accès à Internet, avec un taux de pénétration passé de 22 % en 2020 à 35 % en 2024, selon l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques. Le Ministre a également souligné l’importance de former les jeunes aux compétences numériques, un domaine dans lequel le Niger accuse un retard, classé 112ᵉ sur 149 pays dans l’indice des compétences numériques du Forum Économique Mondial. Des initiatives comme les centres de formation numérique de Zinder et Maradi, soutenus par des partenaires internationaux, ont été évoquées comme des modèles à scaler (déployer à plus grande échelle).

Du chômage à l’innovation : comment le numérique peut booster l’autonomie des jeunes Nigériens ?

Cette rencontre ne s’est pas limitée à l’éducation. Les deux interlocuteurs ont exploré comment les TIC peuvent autonomiser la jeunesse nigérienne, confrontée à un taux de chômage significatif (33 % selon des données de 2024). En s’inspirant de succès régionaux, comme les fintech nigérianes Flutterwave et Paystack, le Niger ambitionne de créer des hubs d’innovation pour encourager l’entrepreneuriat numérique. L’UNICEF, qui a lancé en 2023 le programme Generation Unlimited au Niger, vise à former 100 000 jeunes aux métiers du numérique d’ici à 2027, en partenariat avec le secteur privé.

« Les jeunes Nigériens ont une créativité débordante. » « Les TIC leur donnent une voix et une chance de briller », a déclaré Mme Mahondé, citant des exemples comme les applications locales développées pour la gestion des récoltes ou la sensibilisation à la santé maternelle. Le Ministre Salatou, de son côté, a plaidé pour une régulation équilibrée, garantissant ainsi un accès équitable tout en protégeant les utilisateurs contre les dérives du numérique, comme la désinformation ou les cyberattaques.

Un défi colossal, un espoir inclusif : connecter chaque enfant et jeune au futur

Cet échange intervient dans un contexte dans lequel l’UNICEF renforce son engagement au Niger, avec un budget de 142 millions de dollars alloué en février 2025 pour moderniser les infrastructures éducatives. Mais les obstacles restent nombreux : la couverture électrique limitée, le coût des équipements et les barrières culturelles, notamment pour les filles, freinent l’adoption des TIC. « Il nous faut une approche inclusive, qui n’oublie personne », a insisté Mme Mahondé, fidèle à sa devise #PourChaqueEnfant.

À Niamey, où les rues bourdonnent d’une jeunesse avide de changement, cette rencontre résonne comme une promesse. En unissant les forces de l’UNICEF et du gouvernement nigérien, Djanabou Mahondé et Adji Ali Salatou ont posé les jalons d’un Niger où le numérique ne sera plus un luxe, mais un droit. Dans ce pays du Sahel, où chaque pas compte, les TIC pourraient bien devenir le fil d’Ariane menant les enfants et les jeunes vers un avenir plus lumineux.

Mali : TV5Monde éjectée des ondes

Le Mali coupe le signal de TV5Monde : nouvelle sanction contre un média français à Bamako

Bamako, 13 mai 2025 – Dans le ciel médiatique malien, un nouvel orage a éclaté. La Haute Autorité de la Communication (HAC) a tranché : la chaîne francophone TV5Monde, pilier de l’information internationale, a été bannie des bouquets de diffusion au Mali, rejoignant ainsi RFI et France 24 dans la liste des médias français proscrits. Cette décision, annoncée vendredi dernier, s’appuie en effet sur des accusations de « violations des textes régissant la régulation des médias », pointant un journal Afrique diffusé le 3 mai 2025. À l’origine du courroux : un traitement jugé « partial » et des propos qualifiés de « diffamatoires » à l’encontre des Forces armées maliennes (FAMA). Ce nouvel épisode, loin d’être anodin, illustre la détermination de Bamako à contrôler son récit national, dans un contexte de tensions accrues avec la France.

Accusations de partialité : le reportage qui a coûté sa place à TV5Monde

Le 3 mai, un reportage de TV5Monde consacré aux récents affrontements dans le nord du Mali a mis le feu aux poudres. Selon la HAC, l’émission a manqué d’équilibre en privilégiant des sources extérieures, sans relayer la version officielle des FAMA, diffusée par la Direction de l’Information et des Relations Publiques de l’Armée (DIRPA). Pire, le journal a tenu des propos que les autorités ont jugés attentatoires à l’honneur des forces maliennes, les accusant d’exactions sur la base de témoignages non vérifiés.« TV5Monde a manqué de la prudence élémentaire qu’exige le journalisme », fustige la HAC dans son communiqué, invoquant un décret de 2016 pour justifier la suspension immédiate de la chaîne.

Pas un cas isolé : les médias français, cibles d’une stratégie d’éviction géopolitique

Par ailleurs, cette sanction n’est pas une première. En septembre 2024, TV5Monde avait déjà écopé d’une suspension de trois mois pour un « manque d’équilibre » dans sa couverture des frappes de drones à Tinzaouatène, où au moins 15 civils avaient péri. Un avertissement similaire avait été adressé en mai 2023 pour des « manquements » comparables. RFI et France 24, quant à elles, sont interdites depuis mars 2022, accusées de relayer de « fausses allégations » sur des abus de l’armée malienne. Cette série de mesures dessine un schéma clair : sous le gouvernement de transition dirigé par le colonel Assimi Goïta, le Mali resserre son emprise sur l’espace médiatique, ciblant particulièrement les voix françaises.

En outre, cette décision s’inscrit dans un climat de rupture profonde avec la France, ancienne puissance coloniale. Depuis 2021, Bamako a opéré un virage stratégique, rompant les accords militaires avec Paris, expulsant les troupes françaises et se tournant vers de nouveaux partenaires, comme la Russie et la Turquie. Les médias français, perçus comme des relais d’une influence néocoloniale, sont ainsi devenus des cibles privilégiées. « La HAC ne tolérera pas que des chaînes étrangères déforment notre réalité pour servir des agendas extérieurs », a déclaré un responsable malien proche du dossier, sous couvert d’anonymat.

La bataille du récit : Bamako veut imposer sa version, Internet résiste

Sur les réseaux sociaux, la suspension de TV5Monde suscite un vif débat. Certains internautes saluent une « victoire contre la propagande française », tandis que d’autres déplorent une atteinte à la liberté d’information. « Sans RFI, France 24 ni TV5Monde, comment accéder à des perspectives internationales ? » s’interroge une étudiante bamakoise, reflétant l’inquiétude d’une partie de la population. France Médias Monde, maison-mère de TV5Monde, a réagi avec fermeté, contestant « une mesure injustifiée » et promettant d’explorer « toutes les voies de recours » pour rétablir sa diffusion.

Au cœur de cette affaire, une question fondamentale : qui raconte le Mali ? Le gouvernement malien accuse les médias occidentaux de biaiser la perception des combats contre les groupes djihadistes et les rébellions touarègues dans le Nord. Les FAMA, glorifiées comme rempart contre le chaos, sont aussi un symbole intouchable pour le Gouvernement. Tout discours les mettant en cause est perçu comme une tentative de déstabilisation, dans un pays où la transition politique reste fragile.

La HAC, en suspendant TV5Monde, ne se contente pas de sanctionner une chaîne : elle envoie un message à l’ensemble des médias internationaux. L’interdiction, assortie d’un retrait des bouquets des distributeurs comme Canal+ et Malivision, vise à limiter l’accès des Maliens à des narratifs divergents. Pourtant, cette stratégie n’est pas sans failles. Des Maliens contournent les restrictions via des décodeurs pirates ou des sites miroirs, comme ceux mis en place par RFI et France 24 en partenariat avec Reporters sans frontières. « L’information trouve toujours un chemin », assure un technicien de Bamako.

Le Mali a banni la chaîne française TV5Monde de ses bouquets, accusant un reportage de partialité envers l'armée, Un coup de semonce pour la liberté de la presse : l’isolement médiatique du Mali s’accroît

Cette nouvelle suspension ravive les critiques des organisations de défense des médias. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait déjà qualifié, en 2022, les interdictions de RFI et France 24 de « grave atteinte à la liberté de la presse ». L’Union européenne, de son côté, a dénoncé des mesures « inacceptables » qui risquent d’encourager l’autocensure. Au Mali, où les médias locaux opèrent sous une surveillance accrue, cette mainmise sur l’information pourrait étouffer les voix critiques, au moment où le pays fait face à des défis sécuritaires et économiques colossaux.

En somme, sous le soleil brûlant de Bamako, la suspension de TV5Monde résonne comme un coup de semonce. Elle marque une étape supplémentaire dans la quête du Mali pour affirmer sa souveraineté narrative, au prix d’un isolement médiatique croissant. Mais dans ce bras de fer, une vérité persiste : l’information, même muselée, a la ténacité de l’herbe qui perce le bitume. À l’heure où le Mali redéfinit son destin, la bataille pour la parole n’a jamais été aussi vive.

Bras de fer judiciaire : Orano attaque le Niger après une perquisition controversée

Niger : Orano face à la tempête judiciaire après une perquisition musclée à Niamey

Niamey, 13 mai 2025 – Dans les rues poussiéreuses de la capitale nigérienne, un bras de fer aux accents géopolitiques secoue le géant français de l’uranium, Orano. en effet, ce mardi, l’entreprise, anciennement connue sous le nom d’Areva, a brandi l’arme judiciaire, déposant une plainte retentissante auprès du procureur de la République du Niger. En cause : une perquisition musclée, survenue le 5 mai, dans les bureaux de ses filiales Somair, Cominak, Imouraren SA et Orano Mining Niger à Niamey. Cette opération, menée par les forces de sécurité nigériennes, s’est soldée par la saisie de matériel informatique, l’interrogatoire des dirigeants et, surtout, l’arrestation présumée d’Ibrahim Courmo, directeur d’Orano Mining Niger, conduit vers les locaux de la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE). Un épisode qui cristallise les tensions entre Niamey et l’ancienne puissance coloniale, sur fond de souveraineté et de ressources stratégiques.

Perquisition musclée et arrestation présumée : le coup de filet nigérien contre Orano

Le 5 mai, les bureaux d’Orano à Niamey, d’ordinaire discrets, ont été le théâtre d’une intervention spectaculaire. Selon des sources concordantes, des agents nigériens ont investi les locaux des filiales Somair, Cominak, Imouraren SA et Orano Mining Niger, confisquant ordinateurs et téléphones portables. Les directeurs généraux ont été interrogés sur place, dans une atmosphère tendue. Mais c’est l’issue de cette opération qui a fait basculer l’affaire dans une crise ouverte : Ibrahim Courmo, figure clé d’Orano au Niger, aurait été emmené vers la DGDSE, où toute communication avec lui demeure impossible à ce jour. « Une arrestation arbitraire, une détention illégale », dénonce Orano dans un communiqué cinglant, fustigeant une intervention « sans cadre légal ni motifs établis ».

Ce raid intervient dans un contexte de relations délétères entre Orano et le gouvernement nigérien, dirigé par le Général Abdourahamane Tiani depuis le coup d’État de juillet 2023. En décembre 2024, Niamey avait déjà saisi le contrôle opérationnel de la mine de Somair, dont Orano détient 63,4 %, marquant un point de rupture. La révocation, en juin 2024, de la licence d’exploitation de l’immense gisement d’Imouraren, l’un des plus grands au monde, avait également sonné comme un avertissement. Ces décisions s’inscrivent dans une volonté affirmée du Niger de reprendre la main sur ses ressources naturelles, l’uranium en tête, qui représente une manne stratégique pour le pays, septième producteur mondial.

La riposte judiciaire d’Orano : des tensions exacerbées par les décisions de Niamey

Pour Orano, présent au Niger depuis plus de cinq décennies, cette perquisition est un coup dur. L’entreprise, qui a extrait des dizaines de milliers de tonnes d’uranium des mines de Somair et Cominak (fermées en 2021 après épuisement des réserves), voit son avenir dans le pays s’assombrir. « Nous sommes indignés par ces méthodes », a déclaré un porte-parole d’Orano,  soulignant l’absence de transparence dans l’opération du 5 mai. En réponse, la firme a engagé des poursuites judiciaires au Niger, tout en maintenant plusieurs arbitrages internationaux contre l’État nigérien, lancés après la perte de contrôle de ses filiales en décembre 2024.

Cette escalade judiciaire reflète un divorce profond avec Niamey, exacerbé par le virage anti-français du régime militaire. Depuis le coup d’État, les relations entre la France et le Niger se sont effondrées .L’uranium, vital pour l’industrie nucléaire française, est devenu un symbole de cette lutte d’influence. Alors que des puissances comme la Russie et la Turquie lorgnent les gisements nigériens, Orano se retrouve dans une position précaire, coincé entre impératifs économiques et pressions géopolitiques.

La quête de souveraineté : le Niger affirme son autorité face au géant de l’uranium

Du côté nigérien, l’opération du 5 mai est perçue comme une affirmation d’autorité. « Le Niger ne sera plus une vache à lait pour les multinationales », martèle un cadre proche du pouvoir, sous couvert d’anonymat. Les autorités reprochent à Orano des décennies d’exploitation jugée inéquitable, marquée par des revenus modestes pour l’État (environ 170 milliards de FCFA entre 2016 et 2020, selon un document présidentiel) et des impacts environnementaux dénoncés par les communautés locales d’Arlit. La saisie du matériel et l’arrestation de Courmo pourraient ainsi viser à faire pression sur Orano, voire à accélérer son départ.

Pourtant, ce bras de fer judiciaire  n’est pas sans risques. Le Niger, l’un des pays les plus pauvres au monde, dépend encore des revenus de l’uranium, et la transition vers de nouveaux partenaires, comme la Russie ou la Turquie, reste incertaine. Rosatom, le géant nucléaire russe, a déjà entamé des discussions pour reprendre les actifs d’Orano, selon des sources proches du dossier, tandis qu’Ankara a signé un protocole minier en octobre 2024. Ces manœuvres signalent un basculement géopolitique, où Niamey cherche à diversifier ses alliances tout en affirmant sa souveraineté.

Un duel aux enjeux mondiaux : risques, nouvelles alliances et avenir incertain de l’uranium nigérien

À Niamey, le silence des autorités face à la plainte d’Orano contraste avec la ferveur des réseaux sociaux, où certains saluent une « revanche » contre l’ancien colonisateur. « La France a pillé notre uranium pendant des décennies, il est temps de rendre des comptes », écrit un internaute sur X. Mais au-delà de la rhétorique, cette crise pose des questions cruciales : le Niger parviendra-t-il à valoriser ses ressources sans aliéner ses partenaires historiques ? Et Orano, pris dans la tourmente, pourra-t-il préserver ses intérêts dans un Sahel en pleine recomposition ?

En somme, l’avenir d’Orano au Niger semble suspendu à un fil. Cette perquisition, loin d’être un simple incident, est un chapitre brûlant d’une saga dans laquelle se jouent la souveraineté, la richesse et le pouvoir. Dans ce duel entre un géant de l’uranium et un État décidé à reprendre son destin en main, chaque geste compte, chaque mot pèse. Et à Niamey, le monde observe, attentif.

 

Riyad : un pacte US-Saoudien à 142 milliards redessine l’alliance

Un pacte d’acier et d’ambition : Trump et Mohammed ben Salmane scellent une alliance stratégique à Riyad

Riyad, 13 mai 2025 – Dans la chaleur éclatante de la capitale saoudienne, un accord historique a été signé ce mardi, premier jour de la tournée diplomatique du président américain Donald Trump au Moyen-Orient. Aux côtés du prince héritier Mohammed ben Salmane, le dirigeant américain a paraphé un pacte stratégique pharaonique dont le volet défense est estimé à 142 milliards de dollars, marquant une nouvelle ère dans les relations entre les États-Unis et l’Arabie saoudite. Ce pacte, qui transcende les simples transactions militaires, s’inscrit dans une dynamique d’investissements massifs et de coopération technologique, redessinant les contours d’une alliance stratégique aux ambitions globales.

Le volet Défense à 142 milliards : des technologies de pointe pour renforcer l’armée saoudienne

Dès son arrivée à Riyad, accueilli avec une chaleur protocolaire par Mohammed ben Salmane, Donald Trump a plongé dans un tourbillon de fastes et de négociations. Un déjeuner somptueux au palais royal, où se sont joints des titans de l’industrie comme Elon Musk, a précédé la signature de cet accord monumental. En effet, dans une salle ornée de dorures, les deux leaders ont scellé un partenariat qui va bien au-delà des arsenaux : il s’agit d’un véritable projet bilatéral pour le XXIᵉ siècle. « Nous aimons travailler ensemble, et cet accord en est la preuve », a déclaré Trump, selon des journalistes présents, son ton mêlant assurance et camaraderie.

Le volet défense du pacte, qualifié par la Maison Blanche de « plus grande vente d’armes de l’histoire » en cumulé, dote l’Arabie saoudite d’équipements de combat de pointe, couvrant cinq domaines stratégiques : aviation et espace, défense antimissile, sécurité maritime, modernisation terrestre et systèmes de communication. À cet effet, des firmes américaines de premier plan, telles que Lockheed Martin, Boeing, RTX Corp, Northrop Grumman et General Atomics, fourniront des technologies avancées, assorties d’un programme de formation pour renforcer les capacités des forces saoudiennes, y compris leurs académies et services médicaux militaires.

Au-delà des armes : Riyad investit 600 milliards aux USA, vise l’IA et l’innovation mondiale

Mais cet accord n’est pas à sens unique. L’Arabie saoudite, dans un élan de réciprocité, s’engage à injecter 600 milliards de dollars dans l’économie américaine sur quatre ans, dont 20 milliards spécifiquement dédiés à des centres de données pour l’intelligence artificielle. En retour, des entreprises technologiques américaines investiront 80 milliards dans des « technologies transformatrices » des deux côtés de l’Atlantique. À cela s’ajoutent aussi des exportations de turbines à gaz (14,2 milliards) et d’avions Boeing 737-8 (4,8 milliards), ainsi que des accords de coopération dans l’énergie et les minerais. Ces chiffres vertigineux reflètent l’ambition du prince héritier de faire de son royaume un acteur incontournable de l’innovation, en écho à sa vision 2030.

Ce partenariat s’inscrit dans un contexte où Riyad cherche à diversifier son économie, mise à mal par la volatilité des prix du pétrole. Les investissements dans l’IA, en particulier, positionnent l’Arabie saoudite comme un futur hub technologique, avec des projets comme HUMAIN, une société d’IA récemment lancée sous l’égide du Fonds d’investissement public saoudien. « Nous ne dépendrons plus des algorithmes étrangers », a proclamé un responsable saoudien, soulignant l’aspiration à une souveraineté numérique.

Géopolitique et controverse : les défis d’une alliance ambitieuse, de Gaza au Congrès américain

La visite de Trump, première étape d’une tournée incluant le Qatar et les Émirats arabes unis, mais excluant notablement Israël, illustre une diplomatie pragmatique, centrée sur les intérêts économiques et sécuritaires. Si le président américain a vanté les retombées pour l’emploi aux États-Unis, il n’a pas éludé les enjeux géopolitiques. Les discussions avec Mohammed ben Salmane ont abordé la stabilité régionale, de la guerre à Gaza aux tensions avec l’Iran, en passant par le rôle de médiateur de Riyad dans les pourparlers entre les États-Unis, la Russie et l’Ukraine.

Cet accord intervient après des années de relations tumultueuses, marquées par l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018, qui avait conduit le Congrès américain à imposer un moratoire sur les ventes d’armes offensives à Riyad. D’ailleurs, la levée de cette interdiction en 2024, sous l’Administration Biden, et l’approbation récente d’une vente de missiles de 3,5 milliards de dollars, ont pavé la voie à ce méga-pacte. Toutefois, sous la législation américaine, le Congrès devra encore examiner cette transaction, un processus qui pourrait raviver les débats sur les droits humains et la guerre au Yémen.

Un pari audacieux pour l’avenir : entre ambition partagée et risques calculés

Dans les couloirs du Forum d’investissement saoudo-américain, où Trump devait prononcer un discours aux côtés du prince héritier, l’enthousiasme était palpable. Les investisseurs des deux nations, réunis à Riyad, ont vu dans cet accord un signal fort : celui d’une alliance prête à façonner l’avenir, des champs de bataille aux laboratoires d’innovation. « C’est un mariage de puissance et de vision », a confié un analyste saoudien, sous couvert d’anonymat.

Pourtant, ce pacte n’est pas sans risques. L’Arabie saoudite, confrontée à des pressions budgétaires internes, mise gros sur des projets comme NEOM et l’organisation de la Coupe du monde 2034. De son côté, Trump, fidèle à son image de « deal-maker », devra également convaincre un Congrès divisé et une opinion publique attentive aux implications éthiques de cette alliance.

Alors que le soleil se couchait sur Riyad, Trump s’apprêtait à rejoindre le site historique de Diriyah pour un banquet d’État, clôturant une journée de faste et d’ambition. Dans ce ballet diplomatique, le pacte de 142 milliards de dollars apparaît comme une promesse : celle d’un Moyen-Orient où la puissance militaire et l’innovation technologique s’entrelacent pour redéfinir les équilibres mondiaux. Reste à savoir si ce pari audacieux tiendra ses promesses.

Niger : Tiani offre un troupeau reçu au Fonds de solidarité nationale

Niger : Le don d’un troupeau, symbole d’unité et de générosité, rétrocédé au service de la nation

Niamey, 13 mai 2025 – Dans un geste empreint de noblesse et de vision, le président du Niger, le Général d’armée Abdourahamane Tiani, a marqué les esprits en rétrocédant un troupeau de bœufs, offert en hommage par le Mouvement Social d’Expression et de Culture Peulhe et Pastorale, au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP). En effet, cet acte, survenu à l’issue d’une visite chaleureuse dans le quartier périphérique de Saguia à Niamey, illustre une volonté affirmée de placer l’intérêt collectif au cœur de la gouvernance nigérienne.

Transformant un don personnel en acte national, le Président Tiani du Niger a rétrocédé un troupeau de bœufs au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, un geste puissant pour l'intérêt collectif.Du cœur Peulh au Fonds national : un cadeau royal devient un acte de solidarité

Le week-end dernier, le président Tiani s’est rendu à Saguia, où une délégation du Mouvement Social d’Expression et de Culture Peulhe et Pastorale l’a accueilli avec un présent d’exception : un troupeau de bœufs, symbole de richesse et de respect dans la tradition pastorale peule. D’ailleurs, ce don, loin d’être anodin, incarne les valeurs d’hospitalité et de solidarité chères à cette communauté, pilier de l’identité nigérienne. « Ce troupeau est une offrande de cœur, un gage de notre soutien à votre vision pour le Niger », a déclaré un représentant du mouvement, selon des propos rapportés par des sources locales.

Mais le Général Tiani, fidèle à une éthique de responsabilité, a choisi de ne pas conserver ce présent pour lui-même. Lors d’une cérémonie sobre, mais significative, il a annoncé la rétrocession du troupeau au FSSP, un fonds créé pour soutenir les initiatives de cohésion nationale et de développement durable. Ce geste, qui transcende la simple générosité, traduit ainsi une ambition : faire de chaque symbole un levier pour l’unité et la résilience du Niger.

Le FSSP, cœur de la cohésion nationale : la vision de Tiani pour un Niger uni

Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, institué sous la présidence de Tiani, vise à financer des projets sociaux, éducatifs et économiques pour renforcer la cohésion nationale dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et économiques. En rétrocédant le troupeau, le Président a non seulement amplifié la portée de ce don, mais aussi illustré son engagement à redistribuer les ressources au bénéfice de tous. « Ce troupeau n’appartient pas à un homme, mais à une nation », a-t-il déclaré, dans une formule qui résonne comme un appel à la solidarité collective.

Par ailleurs, ce geste intervient dans un climat dans lequel le Niger, sous la direction du Général Tiani 2023, cherche à consolider sa souveraineté et à répondre aux aspirations de sa population. À la tête de la transition, Tiani jouit d’une popularité notable, notamment pour son discours anti-néocolonial et ses réformes audacieuses, comme l’expulsion des forces françaises et le renforcement de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Un hommage Peulh Transformé en acte national : fierté et reconnaissance à Saguia

L’initiative du Mouvement Social d’Expression et de Culture Peulhe et Pastorale, en offrant ce troupeau, met en lumière le rôle central de la communauté peule dans le tissu social nigérien. Représentant une part significative de la population, les Peuls, avec leur riche tradition pastorale, incarnent une résilience face aux aléas climatiques et aux tensions régionales. Leur geste envers le président témoigne d’une volonté de dialogue et de contribution à la construction nationale.

En retour, la décision de Tiani de confier le troupeau au FSSP honore cette communauté tout en envoyant un message universel : chaque citoyen, chaque culture, a un rôle à jouer dans l’édification d’un Niger fort et uni.

Au-delà du geste : un troupeau, un symbole puissant pour l’avenir collectif du Niger

Ce don et sa rétrocession ne sont pas de simples anecdotes dans le cours de la présidence Tiani. Ils incarnent une philosophie de gouvernance où les gestes symboliques portent des ambitions concrètes. Le troupeau, bientôt valorisé par le FSSP, pourrait financer des projets locaux, comme des écoles rurales ou des points d’eau pour les éleveurs, renforçant ainsi les liens entre l’État et ses citoyens.

À Saguia, sous le soleil ardent du Sahel, les habitants ont applaudi cette décision, voyant en elle une promesse de justice et d’équité. « Le président nous montre que personne n’est au-dessus de la nation », murmure un vieil homme, son turban blanc flottant au vent. Ce moment, modeste en apparence, pourrait bien devenir une parabole de la nouvelle ère nigérienne : un pays qui, fort de ses traditions, se tourne résolument vers un avenir collectif.

Alors que le Niger navigue entre défis internes et aspirations régionales, le Général Tiani, par ce geste, grave dans les mémoires une vérité simple, mais puissante : l’unité se construit par des actes qui parlent au cœur. Dans ce troupeau offert et partagé, c’est toute une nation qui se reconnaît et se projette.

Mai 2025 : les événements sportifs incontournables sur 1xBet

Le mois de mai s’annonce riche en émotions avec des événements sportifs palpitants: l’apogée de la saison de football européen, des duels intenses en Formule 1 et le coup d’envoi de Roland-Garros.

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Le meilleur d’Europe

Le 31 mai, le Paris Saint-Germain, partenaire officiel de 1xBet, affrontera l’Inter en finale de la Ligue des champions. Les Parisiens ont réalisé une deuxième partie de saison exceptionnelle et rêvent de soulever enfin la C1, un trophée qui leur échappe encore.

De son côté, l’Inter a décroché son billet pour la finale au terme d’un affrontement dramatique face au FC Barcelone, conclu sur un score cumulé de 7-6. Blessé, Lautaro Martínez a tout de même disputé le match retour et s’est montré décisif. Pour battre le PSG, l’équipe de Simone Inzaghi devra sortir le grand jeu — l’entraîneur milanais espère que son capitaine sera rétabli à temps pour ce grand rendez-vous.

Le 21 mai : un duel anglais au sommet en Ligue Europa

Manchester United et Tottenham se disputeront une place en Ligue des champions lors de la finale de la Ligue Europa. Les deux clubs ont traversé une saison compliquée en Premier League, mais cette rencontre peut tout changer.

Les Red Devils espèrent tourner la page après plusieurs années sans titres majeurs, et abordent cette finale avec confiance : ils sont toujours invaincus en compétitions européennes cette saison. En face, Tottenham — souvent moqué comme « le club sans trophées » — mise sur Ange Postecoglou. L’entraîneur australien a remporté un titre dès sa deuxième saison à la tête de chacun de ses anciens clubs.

Quelle magie l’emportera ?

Le 28 mai, Chelsea et le Betis s’affronteront en finale décisive de la Ligue Europa Conférence. Les Londoniens, favoris depuis le début, ont atteint la finale sans rencontrer de réelle opposition. Le Betis, qui ne s’est jamais illustré sur la scène européenne, mise sur le talent d’Antony — auteur de 4 buts et 3 passes décisives en 8 matchs — pour créer la surprise.

Les finalistes n’ont pas droit à l’erreur, mais les joueurs de 1xBet peuvent miser sans risque sur les plus grandes affiches de la saison. Grâce à la promotion Pari Sans Risque, ce bookmaker fiable rembourse jusqu’à 100 $ en paris gratuits en cas de mauvais pronostic sur le score exact.

Une surprise en Italie et en Angleterre ?

La lutte pour les titres ne se limite pas aux Coupes d’Europe. Le 14 mai, Milan visera un deuxième trophée cette saison face à Bologne en finale de la Coupe d’Italie. Trois jours plus tard, Manchester City défiera Crystal Palace en finale de la FA Cup.

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La saison de Formule 1 monte en puissance

Deux Grands Prix sont prévus ce mois-ci :

  • 18 mai – Grand Prix d’Émilie-Romagne
  • 25 mai – Grand Prix de Monaco

Après sa victoire en Arabie Saoudite, Oscar Piastri a dépassé son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, et pris la tête du classement pilotes, renforcée par un nouveau succès à Miami.

Max Verstappen figure toujours parmi les trois premiers, mais les experts de 1xBet doutent qu’il puisse rattraper les McLaren : sa cote pour le titre est désormais tombée à 7.

Alcaraz peut-il conserver son titre à Roland-Garros ?

Le plus prestigieux tournoi de tennis sur terre battue, l’un des quatre Grands Chelems, débute le 25 mai. L’an dernier, Carlos Alcaraz a dominé Alexander Zverev au terme d’un combat en cinq sets. Cette année, il vise un doublé. De son côté, Jannik Sinner, de retour après disqualification, entend bien prouver sa valeur.

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Abidjan s’embrase pour l’Africa CEO Forum 2025

Abidjan : le secteur privé africain lance son ‘New Deal’ pour rebattre les cartes du Continent

Abidjan, 12 mai 2025 – Ce lundi, la capitale économique ivoirienne s’est parée de son éclat international pour accueillir la 12ᵉ édition de l’Africa CEO Forum, rendez-vous incontournable du secteur privé africain. Organisé par le Groupe Jeune Afrique en partenariat avec la Société Financière Internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, cet événement d’envergure réunit plus de 2 000 leaders, investisseurs, chefs d’entreprise et décideurs politiques au Sofitel Hôtel Ivoire. Sous le thème audacieux « Un New Deal public-privé peut-il rebattre les cartes en faveur du continent ? », le forum s’engage ainsi à redéfinir les dynamiques de collaboration pour propulser l’Afrique vers un avenir prospère et souverain.

À Abidjan, la 12e édition de l'Africa CEO Forum réunit leaders et secteur privé pour explorer un New Deal audacieux visant à propulser l'Afrique vers la prospérité face aux défis mondiaux.Face aux turbulences mondiales : Abidjan, laboratoire des solutions pour l’Afrique

Dans un monde marqué par un protectionnisme croissant, une réduction de l’aide au développement et des coûts d’endettement asphyxiants, l’Africa CEO Forum 2025 se pose comme un laboratoire d’idées. D’ailleurs, les discussions, animées par des figures de proue telles que les dirigeants Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), John Dramani Mahama (Ghana) et le Premier ministre Taye Atske-Selassie (Éthiopie), explorent des solutions concrètes pour surmonter les obstacles structurels. Les panels abordent des thématiques brûlantes : l’intelligence artificielle comme levier de croissance, la résilience des chaînes d’approvisionnement, l’accélération de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et l’essor des financements locaux face à la raréfaction de l’aide internationale.

« Le secteur privé est l’atout maître de l’Afrique. » « Son agilité et son esprit d’innovation doivent être libérés par des politiques publiques audacieuses », a déclaré Amir Ben Yahmed, président du forum, lors de la cérémonie d’ouverture. Cette vision d’un partenariat public-privé renouvelé, ou « New Deal », vise à transformer les crises en opportunités, en misant sur l’autosuffisance agricole, l’industrialisation et la révolution numérique, qui pourrait, selon les estimations, générer 1,5 trillion de dollars de croissance d’ici à 2030.

Du débat au deal : L’Africa CEO Forum 2025, accélérateur de partenariats et d’innovation

L’Africa CEO Forum, souvent surnommé le « Davos de l’Afrique », ne se contente pas de débats théoriques. Bien au-delà, les 900 PDG et 200 investisseurs présents participent à des sessions B2B, des ateliers stratégiques et des rencontres exclusives, favorisant des partenariats transfrontaliers. L’édition 2025 met également en lumière des initiatives phares, comme le réseau « Women Working for Change », qui promeut le leadership féminin, et le « Disrupters Club », dédié aux start-ups innovantes. La soirée de gala, point d’orgue du premier jour, verra la remise des Africa CEO Forum Awards, récompensant les entreprises et les leaders ayant marqué le continent par leur impact et leur vision.

Par ailleurs,  Abidjan, hub économique ouest-africain, se prête idéalement à cet exercice de convergence. Sa vitalité et son infrastructure moderne, incarnées par le Palais des Congrès du Sofitel, offrent un cadre propice aux échanges de haut niveau. « Abidjan n’est pas seulement un lieu ; c’est un symbole de l’ambition africaine », a souligné un participant, entrepreneur nigérian venu explorer des opportunités dans l’énergie verte.

À Abidjan, la 12e édition de l'Africa CEO Forum réunit leaders et secteur privé pour explorer un New Deal audacieux visant à propulser l'Afrique vers la prospérité face aux défis mondiaux.Un nouveau pacte public-privéé : gouvernance, impôts et avenir du continent au menu des débats intenses

Quant à la mise en œuvre de ce New Deal, Au cœur des débats, une question domine : comment structurer une gouvernance qui donne au secteur privé les moyens de ses ambitions tout en protégeant les intérêts publics ? Les échanges sur la fiscalité, illustrés par les récentes contestations au Kenya et au Nigeria, soulignent l’urgence d’un dialogue inclusif pour éviter les tensions. De même, l’accent mis sur les partenariats public-privé dans des secteurs comme la santé, l’agriculture et les technologies numériques traduit une volonté de bâtir des écosystèmes résilients et inclusifs.

Abidjan 2025 : les graines d’un mouvement pour l’Afrique de demain sont plantées

Alors que les projecteurs se braquent sur Abidjan, l’Africa CEO Forum 2025 ne se limite pas à un événement : il incarne un mouvement. En fédérant les énergies du continent, il trace une feuille de route pour une Afrique souveraine, innovante et unie. « C’est dans les crises que naissent les grandes idées », a rappelé un panéliste. À Abidjan, ces idées prennent racine, prêtes à fleurir pour les générations futures.

Birni N’Gaouré : les femmes transformatrices nigériennes à l’honneur

 Birni N’Gaouré : les femmes transformatrices, force vive d’une économie nigérienne en pleine conquête

Birni N’Gaouré, 12 mai 2025  – Du 10 au 18 mai 2025, la petite ville de Birni N’Gaouré, nichée dans la région de Dosso, s’est métamorphosée en un carrefour vibrant de créativité et d’ambition. À l’occasion de la deuxième édition de la Foire Nationale des Femmes Transformatrices, organisée en prélude à la Journée nationale de la femme nigérienne du 13 mai, plus de 500 exposantes venues des huit régions du Niger et du Burkina Faso ont convergé pour célébrer leur savoir-faire. Soutenue par le Système des Nations Unies au Niger (SNU Niger) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD Niger), cette foire a en effet illuminé le génie entrepreneurial des femmes, pilier d’une économie nigérienne en quête de souveraineté.

La deuxième édition de la Foire Nationale des Femmes Transformatrices à Birni N'Gaouré a mis en lumière le génie et la résilience Sous le soleil de Birni N’Gaouré : le génie créatif et la résilience des femmes en lumière

Sous un ciel éclatant, les stands colorés de la foire ont dévoilé une mosaïque de produits transformés : farines de mil enrichies, huiles d’arachide artisanales, épices aux arômes envoûtants, tissages traditionnels et savons naturels. Ces créations, fruits d’un labeur acharné et d’une inventivité sans bornes,en effet, incarnent la résilience des femmes nigériennes face aux défis climatiques et économiques. « Chaque produit ici raconte une histoire de courage et d’espoir », confie une exposante de Zinder, tenant fièrement un panier de dattes séchées.

L’événement, lancé par la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Soufiane Aghaichata Guichene, en présence de quatre autres membres du gouvernement, a transcendé le simple cadre commercial. Il s’est érigé en un espace de formation et d’échange, où les transformatrices ont affûté leurs compétences en gestion, en marketing numérique et en normalisation des produits. À cette fin, La plateforme KAOMINI de Niger Poste, un outil de commerce électronique, a été mise en avant pour connecter directement ces entrepreneuses aux consommateurs nigériens, amplifiant leur visibilité à l’échelle nationale.

La deuxième édition de la Foire Nationale des Femmes Transformatrices à Birni N'Gaouré a mis en lumière le génie et la résilience Un tremplin vers l’autonomie : formations et outils numériques propulsent les entrepreneuses

Le choix de Birni N’Gaouré, commune emblématique pour son dynamisme économique, n’est pas anodin. Avec le soutien du PNUD, la région bénéficie depuis 2017 d’infrastructures modernisées, comme le marché central réhabilité, qui attire les marchands nigériens et voisins. En plus, cette foire s’inscrit dans une vision plus large d’autonomisation, portée par des initiatives telles que la dotation de camions frigorifiques pour faciliter le transport des produits frais vers les centres urbains. « Ces outils changent nos vies. » « Ils nous permettent de rêver plus grand », témoigne une productrice de Tillabéry.

La présence de déléguées burkinabè a ajouté une dimension régionale à l’événement, soulignant la solidarité entre les femmes du Sahel. Par ailleurs, , Des panels animés par des experts ont exploré des thématiques cruciales : certification des produits, accès au crédit et intégration des technologies vertes. « Nous ne voulons pas seulement vendre, mais bâtir des entreprises durables », affirme une transformatrice de Niamey, dont les jus naturels sans additifs séduisent déjà les marchés locaux.

Les femmes, pilier de la refondation nationale : une ambition qui se heurte encore aux obstacles

Dans son discours inaugural, la Ministre a salué l’engagement des femmes comme un « levier de refondation nationale ». Le thème de cette édition, « Rôle de la femme dans la refondation de notre société : un pas vers la souveraineté nationale », résonne avec la volonté du gouvernement nigérien, sous l’égide du président Abdourahamane Tiani, de promouvoir une économie inclusive. En outre, le PNUD, par la voix de sa représentante résidente, Mme Nicole Kouassi, a réaffirmé son soutien indéfectible, soulignant que l’autonomisation des femmes est « la clé d’un Niger prospère et équitable ».

Malgré ces avancées, des obstacles subsistent : accès limité au financement, pesanteur des taxes pour les micro-entreprises et nécessité d’une meilleure couverture des zones rurales. Les transformatrices, unies dans leur détermination, appellent à des politiques fiscales plus souples et à un renforcement des infrastructures pour écouler leurs produits au-delà des frontières.

Birni N’Gaouré, promesse d’avenir : quand les femmes tissent la prospérité du Niger ?

À Birni N’Gaouré, la foire n’a pas seulement été un marché ; elle a été une célébration de la force féminine, un plaidoyer pour l’égalité et une promesse d’avenir. Alors que les exposantes pliaient leurs étals le 18 mai, l’écho de leurs rires et de leurs projets continuait de résonner. « Nous sommes les racines et les branches de ce pays », lance une artisane, un éclat de fierté dans le regard. En définitive, avec des partenaires comme le PNUD et un gouvernement mobilisé, ces femmes ne se contentent pas de transformer des produits : elles transforment le Niger, une création à la fois.

Macfrut : l’agriculture du Sahel à la conquête du Marché Mondial

Le Niger s’invite à Macfrut 2025 : une vitrine internationale pour l’agriculture nigérienne

Rimini, 12 mai 2025 – Du 6 au 8 mai 2025, le Niger a brillé sous les projecteurs de Macfrut, la prestigieuse foire internationale dédiée au secteur des fruits et légumes, tenue au Rimini Expo Centre. Grâce à l’engagement résolu de l’Ambassade du Niger en Italie, les entreprises nigériennes ont saisi cette opportunité unique pour tisser des liens commerciaux, explorer de nouveaux marchés et affirmer leur place dans l’agro-industrie mondiale. Dans un contexte dans lequel l’agriculture représente un pilier vital de l’économie nigérienne, cette participation marque une étape audacieuse vers la professionnalisation et la compétitivité internationales.

À Macfrut 2025, le Niger a exposé ses ambitions agricoles et exploré des opportunités vitales pour connecter son secteur au marché Offensive agricole du Niger à Macfrut : Rimini, scène d’une ambition mondiale

Macfrut, rendez-vous incontournable des professionnels de l’agroalimentaire, a réuni cette année plus de 1 400 exposants de 80 pays, avec une forte représentation africaine, dont 400 stands issus de 24 nations du continent. Par ailleurs, le Niger, porté par une délégation dynamique, a su tirer parti de cette plateforme pour promouvoir ses produits phares – millet, sorgho, niébé et produits maraîchers – tout en découvrant des innovations technologiques cruciales pour moderniser son agriculture. L’Ambassade du Niger à Rome, en étroite collaboration avec des partenaires comme l’Agence Italienne pour le Commerce (ICE), a joué un rôle clé en facilitant l’accès des entreprises nigériennes à cet événement, en offrant un accompagnement logistique et des opportunités de réseautage ciblées.

« Notre présence à Macfrut n’est pas un simple acte de visibilité ; c’est une affirmation de notre potentiel et une quête d’excellence », déclare un représentant de l’Ambassade. En plus, cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer les capacités des producteurs nigériens, souvent confrontés à des défis climatiques et logistiques, tout en les connectant aux circuits internationaux.

Macfrut : moisson de partenariats et de Technologies pour l’agriculture nigérienne

Le Niger, dont l’économie repose largement sur l’agriculture (près de 40 % du PIB et 80 % de la population active), voit en Macfrut une chance de transcender ses contraintes structurelles. Les entreprises nigériennes ont multiplié les rencontres B2B, nouant des contacts avec des importateurs européens, des chaînes de supermarchés et des fournisseurs de technologies agricoles. Les discussions ont porté sur des partenariats pour l’exportation de produits transformés, comme la farine de mil enrichie, ainsi que sur l’adoption de systèmes d’irrigation et de serres adaptés aux rigueurs du climat sahélien.

Un moment fort fut la participation nigérienne aux sessions thématiques, notamment le Symposium sur les biotechnologies horticoles et l’exposition sur les solutions biosourcées. Ces espaces ont permis aux délégués de découvrir des variétés végétales résilientes et des techniques de protection naturelle des cultures, essentielles pour un pays confronté à la désertification et aux crises alimentaires récurrentes. « Nous repartons avec des idées concrètes pour optimiser nos rendements et valoriser nos produits », confie un producteur d’Agadez, les yeux pétillants d’espoir.

Cap sur l’excellence : le Niger embrasse les standards mondiaux à Rimini

Au-delà des opportunités commerciales, Macfrut 2025 a offert au Niger un tremplin pour professionnaliser son secteur agricole. ainsi Les formations dispensées sur place, couplées aux échanges avec des experts internationaux, ont inspiré les participants à repenser leurs pratiques. L’accent mis sur la traçabilité, la certification des produits et les normes de qualité a résonné comme un appel à l’action pour les entreprises nigériennes, souvent freinées par un manque de conformité aux standards mondiaux.

L’engagement de l’Ambassade ne s’arrête pas là. Des programmes de suivi sont déjà envisagés pour accompagner les entreprises dans la mise en œuvre des partenariats noués à Rimini. « Nous voulons que cette expérience soit un catalyseur, non une parenthèse », insiste un diplomate nigérien, soulignant l’importance de pérenniser ces avancées.

Au-delà de la foire, l’agriculture nigérienne prépare son envol mondial

En foulant les allées de Macfrut, le Niger a non seulement exposé ses richesses agricoles, mais aussi sa détermination à s’inscrire dans la modernité. Cette participation, saluée par les organisateurs pour son dynamisme, témoigne d’une volonté de transformer les défis en opportunités. Alors que le pays s’efforce de diversifier son économie et de renforcer sa sécurité alimentaire, Macfrut 2025 restera dans les mémoires comme un jalon décisif. « Nous sommes venus pour apprendre, mais aussi pour être entendus », résume un exposant. Et le monde, à Rimini, a prêté l’oreille.