août 2025 - Page 5 sur 12 - Journal du Niger

CAF Trophy Hunt : gagne des Samsung Galaxy, des GoPro HERO13, des PlayStation 5 Pro et d’autres prix grâce à la promotion 1xBet !

Le second semestre 2025 promet d’être intense pour tous les passionnés de football africain. Plusieurs tournois majeurs seront organisés sous l’égide de la CAF, partenaire officiel du bookmaker d’ordre mondial 1xBet : la Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN 2024), le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2025), la Supercoupe de la CAF, la Coupe de la Confédération, la Ligue des champions et la Coupe d’Afrique des nations 2025 (CAN 2025).

 

Spécialement pour cette période chargée de la saison, 1xBet a lancé une grande promotion « CAF Trophy Hunt », où vous pourrez soutenir vos équipes africaines préférées et tenter d’empocher de précieux cadeaux : un iPhone 16 Pro Max, une PlayStation 5 Pro avec EA SPORTS FC 25, un MacBook Pro, un iPad Air 11 et bien plus encore.

 

Comment participer ?

 

1xBet souhaite que le football et des expériences palpitantes soient accessibles à tous les fans, c’est pourquoi les conditions de la promotion ont été simplifiées au maximum. Pour participer, vous devez :

 

  1. Vous connecter/vous inscrire sur la plateforme 1xBet ;
  2. Remplir les champs obligatoires de votre compte personnel ;
  3. Cliquer sur le bouton « Participer » sur la page de l’offre ;
  4. Parier 328 F CFA ou plus sur les matchs des tournois organisés par la CAF.

 

Pour être éligible aux récompenses, placez des paris simples à une cote d’au moins 1,3, ainsi que des paris combinés à une cote d’au moins 1,3 pour chaque sélection. Au moins l’un des événements choisis doit être un match du tournoi de la CAF.

 

Pour chaque pari, vous recevrez des tickets promotionnels et participerez automatiquement au tirage au sort. Les débutants se verront accorder un bonus alléchant : pour leur premier pari, ils obtiendront 4 tickets supplémentaires.

 

Plus vous avez de tickets, plus vous avez de chances de rafler un prix de luxe. Pour augmenter vos chances de succès, participez aux « Matchs chanceux » et collectionnez des trophées qui vous donneront accès à des prix exceptionnels.

 

L’offre « CAF Trophy Hunt » se déroule en six étapes, chacune se terminant par un tirage au sort :

 

  • Étape 1 : tirage au sort – 29 juillet 2025
  • Étape 2 : tirage au sort – 2 septembre 2025
  • Étape 3 : tirage au sort – 1ᵉʳ novembre 2025
  • Étape 4 : tirage au sort – 1ᵉʳ décembre 2025
  • Étape 5 : tirage au sort – 20 janvier 2026
  • Étape finale : tirage au sort – 27 janvier 2026.

 

Tous les résultats seront publiés sur la page de la promotion.

 

CHAN 2025 : la course aux prix est déjà en cours !

 

Le Championnat d’Afrique des nations a déjà commencé ; 19 des meilleures équipes du continent sont en lice pour le trophée. Dépêche-toi donc de récupérer un maximum de billets.

 

Lors de la 2e étape, 1xBet tirera au sort les prix suivants :

 

  • Smartphones et tablettes : Samsung Galaxy Z Fold7, Xiaomi POCO X6 Pro et Xiaomi Pad 6
  • Accessoires gaming : PlayStation 5 Pro + EA SPORTS FC 25 et Oculus Quest 2
  • Gadgets intelligents : Apple Watch Series 10, Galaxy Watch 7 et AirPods 4
  • Autres gadgets : JBL Flip 6 et GoPro HERO13
  • Codes promo d’une valeur maximale de 3280 F CFA.

 

Participe à la promotion 1xBet ! Ne manque pas ta chance de soutenir ton équipe préférée et d’emporter les gadgets dont tu rêvais !

 

 

L’Espagne aux côtés des migrants : visite diplomatique au centre de l’OIM à Niamey

Diplomatie solidaire à Niamey : l’Espagne réaffirme son engagement envers les migrants vulnérables

 

Niamey,  20 août 2025 Le Niger fait face à une tragédie silencieuse et dévastatrice. Les pluies diluviennes qui s’abattent sur le pays depuis plusieurs semaines ont plongé des milliers de familles dans le chaos. Selon les chiffres alarmants communiqués par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), 56 730 personnes sont désormais sinistrées, réparties au sein de 7 754 ménages, avec un bilan humain particulièrement lourd : 47 décès, dont 30 par effondrement et 17 par noyade.

Engagement diplomatique et humanitaire : retour sur la visite de Mme Mínguez Ropiñón au centre de transit de l’OIM à Niamey.

Une catastrophe sans précédent s’étend à travers le pays

 

En effet, les inondations ont touché 339 quartiers et villages, répartis dans 78 communes et 46 départements. Ce maillage territorial révèle l’ampleur nationale du phénomène, qui ne se limite plus aux zones traditionnellement vulnérables. En outre, les eaux ont également fait 70 blessés et causé la perte de 257 têtes de bétail, aggravant ainsi la précarité alimentaire dans plusieurs régions déjà fragilisées.

Engagement diplomatique et humanitaire : retour sur la visite de Mme Mínguez Ropiñón au centre de transit de l’OIM à Niamey.

Inondations au Niger : l’histoire se répète

 

Ce drame fait écho aux inondations de 2024, dont les séquelles sont encore palpables. À l’époque, le gouvernement avait débloqué 12 milliards de F CFA pour soutenir les victimes et renforcer les dispositifs de résilience. Cependant, face à la répétition des catastrophes, la question de la durabilité des réponses se pose avec acuité. Comment, dès lors, transformer l’aide ponctuelle en une stratégie de prévention à long terme ?

Niamey : Au-delà des chiffres, une mobilisation citoyenne et internationale est attendue

 

Derrière les statistiques, ce sont des visages, des histoires, des communautés entières qui luttent pour survivre. La montée des eaux devient le miroir d’une urgence climatique et sociale qui interpelle les autorités, les ONG et les citoyens. Par conséquent, la solidarité nationale et internationale est plus que jamais sollicitée pour éviter que cette crise ne devienne une fatalité récurrente.

 

Niamey :Une course contre la montre s’engage face à l‘urgence climatique

 

Alors que les pluies continuent de menacer, la DGPC appelle à une vigilance accrue et à une coordination renforcée des secours. Le Niger, déjà confronté à des défis multiples, doit désormais intégrer la gestion des risques climatiques comme une priorité absolue de sa gouvernance territoriale. À l’heure où les experts s’accordent sur l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, la question demeure : le Niger saura-t-il se doter des moyens nécessaires pour protéger durablement sa population face à l’avenir qui s’annonce ?

Solidarité nationale : Canal+, ARCEP et citoyens unis pour le FSSP

Solidarité nationale en action : le FSSP reçoit un nouveau souffle citoyen et institutionnel à Niamey

 

Niamey, 20 juillet 2025 Dans un élan de mobilisation qui ne faiblit pas, le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) continue de cristalliser l’engagement des Nigériens autour d’un idéal commun : la résilience nationale. En effet, ce matin, Mme Reki Moussa Hassane Djermakoye, Présidente du Comité de gestion du Fonds, a réceptionné une série de contributions symboliques et substantielles, illustrant la diversité des soutiens, du secteur privé aux citoyens engagés.

 

 

Canal+ : quand la solidarité passe par l’abonnement

 

Parmi les contributions notables, Canal+ a versé la somme de 893 550 FCFA, correspondant au prélèvement mensuel de 10 FCFA par abonné à une formule télévisuelle souscrite pour le mois de juin. Ce geste discret mais puissant, entièrement pris en charge par la société, démontre que les entreprises peuvent intégrer la solidarité dans leur modèle économique.

Femmes engagées : les Ambassadrices du Niger en action

 

Dans une démarche volontaire et militante, le collectif des Ambassadrices Grandes Dames a remis 125 000 FCFA au FSSP. Leur engagement dépasse la simple contribution financière, car elles s’investissent activement dans la sensibilisation et la mobilisation communautaire, incarnant ainsi une solidarité féminine structurée et influente.

Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie reçoit un soutien croissant des institutions, entreprises et citoyens nigériens.

L’ARCEP donne le ton : un soutien institutionnel majeur

 

De son côté, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) a apporté une contribution majeure de 60 445 198 FCFA, issue du prélèvement de 10 % sur les recettes des redevances annuelles versées par les opérateurs. Ce soutien institutionnel témoigne de la volonté des régulateurs de participer activement à la sauvegarde nationale.

 

La force du don citoyen : l’exemple d’un enseignant

 

Enfin, dans un geste profondément symbolique, Abdramane Boubacar, enseignant à l’école Dar-Salam 2, a versé 2 500 FCFA au Fonds. Ce don modeste mais chargé de sens rappelle que la solidarité nationale se construit aussi à partir des contributions individuelles, portées par conviction et engagement.

Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie reçoit un soutien croissant des institutions, entreprises et citoyens nigériens.

Le Fonds de Solidarité : le reflet d’un Niger résilient et uni

 

Ces contributions, aussi diverses que complémentaires, illustrent une dynamique collective où chaque acteur — institution, entreprise, citoyen — joue sa partition pour renforcer la cohésion nationale. Le FSSP devient le miroir d’un Niger qui refuse la résignation et choisit l’unité comme levier de transformation.

Alors que le fonds continue de recueillir les dons de toutes parts, une question se pose : cette vague de solidarité suffira-t-elle à bâtir les fondations d’un Niger prospère et résilient, capable de faire face aux défis de demain ?

Niger submergé : 56 730 sinistrés, 47 morts, l’État face à l’urgence

 Niger noyé sous les eaux : 56 730 vies bouleversées, 47 morts, et une urgence humanitaire qui s’intensifie

 

Niamey, 20 août 2025 Le Niger fait face à une tragédie silencieuse et dévastatrice. Les pluies diluviennes qui s’abattent sur le pays depuis plusieurs semaines ont plongé des milliers de familles dans le chaos. Selon les chiffres alarmants communiqués par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), 56 730 personnes sont désormais sinistrées, réparties au sein de 7 754 ménages, avec un bilan humain particulièrement lourd : 47 décès, dont 30 par effondrement et 17 par noyade.

 

Une catastrophe sans précédent s’étend à travers le pays

 

En effet, les inondations ont touché 339 quartiers et villages, répartis dans 78 communes et 46 départements. Ce maillage territorial révèle l’ampleur nationale du phénomène, qui ne se limite plus aux zones traditionnellement vulnérables. En outre, les eaux ont également fait 70 blessés et causé la perte de 257 têtes de bétail, aggravant ainsi la précarité alimentaire dans plusieurs régions déjà fragilisées.

 

Inondations au Niger : l’histoire se répète

 

Ce drame fait écho aux inondations de 2024, dont les séquelles sont encore palpables. À l’époque, le gouvernement avait débloqué 12 milliards de F CFA pour soutenir les victimes et renforcer les dispositifs de résilience. Cependant, face à la répétition des catastrophes, la question de la durabilité des réponses se pose avec acuité. Comment, dès lors, transformer l’aide ponctuelle en une stratégie de prévention à long terme ?

 

Au-delà des chiffres, une mobilisation citoyenne et internationale est attendue

 

Derrière les statistiques, ce sont des visages, des histoires, des communautés entières qui luttent pour survivre. La montée des eaux devient le miroir d’une urgence climatique et sociale qui interpelle les autorités, les ONG et les citoyens. Par conséquent, la solidarité nationale et internationale est plus que jamais sollicitée pour éviter que cette crise ne devienne une fatalité récurrente.

 

Une course contre la montre s’engage face à l’urgence climatique

 

Alors que les pluies continuent de menacer, la DGPC appelle à une vigilance accrue et à une coordination renforcée des secours. Le Niger, déjà confronté à des défis multiples, doit désormais intégrer la gestion des risques climatiques comme une priorité absolue de sa gouvernance territoriale. À l’heure où les experts s’accordent sur l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, la question demeure : le Niger saura-t-il se doter des moyens nécessaires pour protéger durablement sa population face à l’avenir qui s’annonce ?

RN3 : un bus plonge dans le Nakambé, Ouagadougou sous le choc

Drame sur la RN3 au Burkina Faso : Un bus plonge sous le pont Nakambé, deux morts et plusieurs blessés

 

Ouagadougou, 20 août 2025 Un tragique accident a endeuillé la route nationale nᵒ 3 (RN3) reliant Ouagadougou à Kaya, au Burkina Faso, ce mercredi matin vers 6 h 55. Un bus de transport en commun a chuté du pont Nakambé, s’enfonçant dans les eaux tumultueuses en contrebas, causant la mort de deux personnes et blessant gravement plusieurs autres. Ce drame, survenu aux premières heures de la journée, a mobilisé une intervention rapide des secours et souligne ainsi l’urgence de renforcer la sécurité routière dans le pays.

Un bus de transport chute du pont Nakambé près de Ouagadougou, faisant deux morts et neuf blessés, ravivant les inquiétudes sur la sécurité routière au Burkina Faso.

Le bilan provisoire fait état de deux morts et neuf blessés

 

Selon le bilan provisoire établi par la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers, l’accident a fait 11 victimes, dont deux ont perdu la vie sur le coup. Parmi les survivants, deux personnes se trouvent dans un état critique, tandis que sept autres souffrent de blessures plus légères. Le véhicule, immergé dans les eaux du Nakambé, a piégé plusieurs passagers, rendant l’opération de secours particulièrement complexe. Toutefois, grâce à l’intervention rapide et coordonnée des pompiers, les victimes coincées dans l’épave ont pu être extraites, bien que les opérations se poursuivent pour s’assurer qu’aucune autre personne ne reste prisonnière.

 

Les circonstances de l’accident du bus restent à élucider

 

Les circonstances exactes de cet accident restent encore floues. Les premières hypothèses pointent vers une possible perte de contrôle du véhicule, peut-être due à une défaillance mécanique ou à une erreur humaine. Les usagers de la RN3, axe vital reliant la capitale à la ville de Kaya, rencontrent régulièrement des conditions de circulation difficiles, en raison de l’état dégradé de certaines infrastructures. Ce drame relance le débat sur la nécessité d’améliorer la maintenance des véhicules de transport en commun et de renforcer les contrôles routiers pour prévenir de telles catastrophes.

La sécurité routière, un défi majeur au Burkina Faso

 

Les autorités locales, en collaboration avec les services d’urgence, ont immédiatement déployé des moyens conséquents sur place. Les blessés ont été évacués vers les centres hospitaliers les plus proches, où ils reçoivent des soins adaptés à la gravité de leur état. Par ailleurs, la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers a salué le courage et la réactivité de ses équipes, tout en appelant les usagers de la route à respecter scrupuleusement le code de la route pour éviter de nouveaux drames.

Ce tragique événement s’inscrit dans un contexte préoccupant pour la sécurité routière au Burkina Faso. Selon des statistiques récentes, les accidents de la circulation restent une cause majeure de mortalité et de blessures graves dans le pays, avec des chiffres alarmants. En 2024, la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers a recensé plus de 21 000 interventions, dont une majorité liée à des accidents de la route, entraînant des centaines de décès. Ce nouvel accident sur la RN3 souligne l’urgence d’actions concrètes pour sécuriser les infrastructures et sensibiliser les conducteurs.

En somme, ce drame sur la route de Kaya est un rappel brutal de l’urgence d’agir pour la sécurité routière. En attendant les conclusions de l’enquête en cours, les autorités ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et leur soutien aux blessés.

Mais ce tragique événement suffira-t-il à catalyser les actions nécessaires ? Les autorités burkinabè parviendront-elles à mettre en place des réformes structurelles pour sécuriser les routes et protéger les vies de leurs citoyens ? Ce drame marquera-t-il un tournant dans la politique de sécurité routière du pays ?

 

Drame sur l’Ouémé : 37 morts, le Bénin en deuil

Tragédie sur le fleuve Ouémé : 37 corps retrouvés, six personnes toujours portées disparues après la chute d’un bus au Bénin

Cotonou, 20 août 2025 Un drame d’une ampleur sans précédent a frappé le Bénin dans la nuit du 16 au 17 août 2025, lorsqu’un bus de la compagnie STM, qui reliait Lomé (Togo) à Niamey (Niger), a basculé dans le fleuve Ouémé, près de Thio, dans la commune de Glazoué. Le bilan s’alourdit à 37 décès confirmés, neuf rescapés et six personnes toujours introuvables. Ce drame plonge des familles nigériennes, togolaises et béninoises dans une douleur indescriptible, alors que les recherches se poursuivent avec acharnement.

 

Ouémé : Une tragédie qui coûte la vie à 37 personnes

 

Le Haut Conseil des Nigériens au Bénin (HCNB) a supervisé l’extraction de plus de trente corps des eaux tumultueuses du fleuve, avant de procéder à leur inhumation le mardi 19 août 2025 au cimetière de Savè, dans le strict respect des rites musulmans. Les autorités ont identifié un ressortissant togolais parmi les victimes et ont rapatrié son corps au Togo pour le remettre à sa famille.

Ce mercredi, les équipes de secours ont repêché dix nouveaux corps, portant le bilan provisoire à 37 décès, selon les informations relayées par les autorités et les médias locaux. Six passagers restent portés disparus, et les plongeurs de l’Agence Béninoise pour la Protection Civile (ABPC), épaulés par des pêcheurs locaux, poursuivent leurs efforts dans des conditions difficiles, marquées par des eaux boueuses et un courant puissant.

 

Le récit des survivants et l’enquête en cours

 

L’hôpital de zone de Savè prend actuellement en charge les neuf rescapés, miraculeusement sortis vivants de cette tragédie. Leur état de santé est jugé stable. Certains ont réussi à s’extraire du bus immergé en s’accrochant à des branchages, avant que la population locale ne les secoure. Ce drame, survenu sur la Route nationale inter-États n°2, un axe stratégique reliant Cotonou à Malanville, à la frontière nigérienne, met en lumière les défis persistants en matière de sécurité routière dans la région.

Selon le ministre béninois de l’Intérieur, Alassane Seidou, le conducteur aurait perdu le contrôle du véhicule après avoir violemment heurté la rambarde du pont, précipitant le bus dans les eaux profondes du fleuve. Les causes exactes de l’accident restent à élucider, mais des hypothèses pointent une possible vitesse excessive ou une défaillance technique.

 

Fleuve Ouémé : Une mobilisation exceptionnelle des autorités et de la société civile

 

L’opération de secours, déclenchée immédiatement via le plan ORSEC, a mobilisé des moyens exceptionnels, incluant la marine, la police républicaine et des grues pour extraire l’épave du bus, repêchée le lundi 18 août après des efforts acharnés. Le président Patrice Talon a dépêché sur place plusieurs ministres, dont celui de l’Intérieur et le conseiller aux Infrastructures, Jacques Ayadi, pour superviser les opérations et témoigner de la solidarité gouvernementale. L’ancien président Boni Yayi s’est également rendu sur les lieux, accompagné d’élus locaux, pour apporter son soutien aux victimes et à leurs familles.

Ce drame, qui a coûté la vie à 37 personnes, dont trois enfants, selon la Protection civile, a suscité une vague d’émotion à travers le Bénin, le Niger et le Togo. La compagnie STM, l’un des principaux transporteurs ouest-africains, a exprimé ses condoléances, tout en attendant les conclusions de l’enquête officielle. Les opérations d’identification des victimes ont débuté à la morgue de Savè, un processus douloureux mais nécessaire pour permettre aux familles de faire leur deuil. Les autorités ont alerté les localités en aval du fleuve, craignant que des corps aient été emportés par le courant.

 

Une tragédie révélatrice des failles du transport régional

 

Cette tragédie relance le débat sur la sécurité des transports en Afrique de l’Ouest. La Route nationale inter-États n°2, essentielle pour le commerce régional, est souvent le théâtre d’accidents mortels, mettant en lumière des infrastructures parfois vétustes et un manque de contrôles rigoureux des véhicules. Les citoyens et les familles des victimes appellent à des réformes structurelles, incluant des contrôles techniques renforcés, une meilleure formation des conducteurs et une réhabilitation des routes et ponts.

Mais comment les autorités ouest-africaines parviendront-elles à garantir la sécurité des voyageurs face à la vétusté des infrastructures routières ? Ce drame marquera-t-il le début d’une prise de conscience collective et d’une réforme en profondeur du transport de passagers dans la sous-région ?

À Niamey, l’histoire nationale s’écrit sur les rues

Niamey grave ses mémoires dans le bitume : onze artères rebaptisées pour honorer l’histoire nationale

 

Niamey, 19 août 2025 Sous un ciel chargé d’émotion et de symboles, la capitale nigérienne a vécu ce jour une cérémonie empreinte de solennité et de reconnaissance : le baptême officiel de onze boulevards, avenues et rues, désormais porteurs des noms de figures emblématiques de l’histoire nationale. Cette initiative forte, orchestrée par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué, marque un tournant dans la valorisation du patrimoine urbain et mémoriel.

Une ville qui parle, une mémoire qui marche

 

Ce geste n’est qu’un changement de signalétique. Il est, en fait, un acte de transmission, une manière de faire parler les murs et les pavés, de faire vivre les valeurs et les engagements des grandes personnalités qui ont façonné le Niger. En rebaptisant ces artères, Niamey inscrit dans son paysage quotidien les repères d’une histoire partagée, d’un héritage à transmettre aux générations futures.

« C’est un devoir de mémoire, mais aussi un acte de reconnaissance envers ceux qui ont porté haut les couleurs de notre nation », a déclaré le Colonel Garanké devant une assemblée composée des Administrateurs Délégués des Arrondissements communaux, de cadres municipaux, de familles honorées et d’invités venus saluer cette démarche.

 

Une cérémonie à haute portée symbolique à Niamey 

 

En plus , la présence des familles des personnalités honorées a donné à l’événement une dimension profondément humaine. Entre émotion et fierté, les hommages rendus ont résonné comme autant de ponts entre le passé et le présent. Chaque nom attribué à une rue devient ainsi une balise de mémoire, un appel à la reconnaissance et à la cohésion sociale.

Niamey rebaptise onze rues et avenues pour honorer des figures historiques et renforcer la mémoire collective.

L’urbanisme comme vecteur d’identité

 

Au-delà de l’hommage, cette opération s’inscrit dans une volonté de réappropriation de l’espace urbain comme vecteur d’identité. De plus, elle participe à une dynamique de gouvernance territoriale où la ville devient le reflet vivant de ses valeurs, de ses combats et de ses aspirations. Rebaptiser les rues, c’est aussi redonner du sens à la marche quotidienne des citoyens, en les reconnectant à leur histoire.

En inscrivant l’histoire du Niger dans son paysage urbain, Niamey ne se contente pas d’honorer son passé, elle forge son identité future. Le baptême de ces rues est un geste fort pour la mémoire collective, mais il soulève également une question fondamentale : cette initiative parviendra-t-elle à inspirer les citoyens et les jeunes générations, les incitant à s’approprier leur héritage et à bâtir un avenir à la hauteur de leurs ancêtres ? Cet acte symbolique peut-il réellement renforcer la cohésion sociale et le sentiment d’appartenance nationale à un moment charnière de l’histoire du pays ?

Niamey relance le Comité du Livre Scolaire : une réforme éducative en marche

 Niamey relance le Comité National d’Approbation du Livre Scolaire : une nouvelle page s’ouvre pour l’école nigérienne

 

Niamey, 19 août 2025 Après seize années de silence, le Comité National d’Approbation du Livre Scolaire reprend vie. Une renaissance symbolique et stratégique, orchestrée par la Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, qui a procédé à son installation officielle ce jour dans la capitale nigérienne.

Le Niger relance son Comité National d’Approbation du Livre Scolaire, seize ans après sa dernière réunion, pour renforcer la qualité pédagogique.

Une relance attendue, un signal fort pour le système éducatif

 

Créé par l’arrêté nᵒ 253/MEN/A/PL/SG/DL/DGPQ/DCIP du 11 août 2025, ce comité composé de 32 membres, présidé par le Secrétaire Général du ministère, incarne une volonté politique affirmée : celle de refonder en profondeur le système éducatif nigérien. En effet, depuis sa dernière réunion en 2009, l’absence de cette instance avait laissé un vide dans le processus de validation des manuels scolaires, pourtant essentiels à la qualité de l’enseignement.

« Le manuel scolaire est un pilier de l’apprentissage. Il guide l’enseignant, soutient les parents et autonomise l’élève », a déclaré le Dr Élisabeth Shérif dans son allocution, soulignant l’urgence de garantir des contenus pédagogiques adaptés, rigoureux et inclusifs.

Le Niger relance son Comité National d’Approbation du Livre Scolaire, seize ans après sa dernière réunion, pour renforcer la qualité pédagogique.

Comité National d’Approbation du Livre Scolaire : Une mission au cœur des enjeux éducatifs nationaux

 

Le rôle du comité est clair : analyser, évaluer et approuver les manuels scolaires en veillant à leur conformité avec les programmes officiels et les réalités sociales du Niger. Cette démarche vise à assurer une cohérence entre les contenus enseignés et les besoins du terrain, tout en renforçant la qualité physique et pédagogique des ouvrages.

En plus, la Ministre n’a pas éludé les défis à venir : diversité linguistique, adaptation aux contextes locaux, exigence de rigueur scientifique. Mais elle a exprimé sa pleine confiance dans l’expertise des membres du comité pour relever ces défis avec professionnalisme et engagement.

Par ailleurs, l’installation du comité s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation du système éducatif nigérien. Elle traduit une volonté de replacer le manuel scolaire au centre de la pédagogie, comme outil de transmission, de cohésion et d’émancipation. En mobilisant les compétences nationales autour de cette mission, le Niger affirme ainsi sa capacité à construire une école plus juste, plus efficace et plus enracinée dans ses réalités.

Ce comité parviendra-t-il à moderniser durablement les contenus pédagogiques et à fournir aux élèves les outils dont ils ont besoin pour l’avenir ? Quel sera l’impact de ces manuels sur le développement des jeunes générations du Niger ?

Choguel Maïga écroué : la justice malienne sous les projecteurs

Mali : Choguel Kokalla Maïga, ex-Premier ministre, incarcéré pour atteinte présumée aux biens publics

 

Bamako, 19 août 2025 — Dans un Mali sous haute tension, l’ancien Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a été placé sous mandat de dépôt ce mardi. Accusé de malversations financières, cette affaire secoue la scène politique et interroge la gouvernance de la transition militaire.

 

Une décision de justice qui frappe l’ancien chef de gouvernement

 

La justice malienne a franchi une étape décisive dans l’affaire Choguel Kokalla Maïga. Après une semaine de garde à vue au Pôle national économique et financier, la chambre d’instruction de la Cour suprême a ordonné son placement en détention à la maison d’arrêt de Bamako, comme l’a annoncé son avocat, Me Cheick Oumar Konaré. En fait, le procureur général a engagé des poursuites contre l’ex-chef du gouvernement pour « atteinte aux biens publics », s’appuyant sur un rapport accablant du Bureau du vérificateur général publié en juillet 2025.

 

Des soupçons de détournement de fonds publics

 

L’enquête, qui a conduit à son arrestation le 12 août, vise des irrégularités présumées dans la gestion financière de la Primature entre 2021 et 2024, période durant laquelle Maïga était à la tête du gouvernement de transition. Huit de ses anciens collaborateurs, dont son ex-directeur de cabinet, le professeur Issiaka Ahmadou Singaré, âgé de 80 ans, sont également impliqués dans l’affaire.

Bien que les autorités aient laissé Singaré en liberté sous contrôle judiciaire, les trois anciens directeurs administratifs et financiers de la Primature font face aux mêmes charges et sont toujours sous le coup de la justice. Selon une source judiciaire, les investigations se concentrent sur des soupçons de détournement de fonds publics, révélés par des anomalies dans les comptes de l’époque.

 

Maïga dénonce un complot et se dit serein

 

Dans une déclaration relayée par son avocat, Choguel Maïga se dit « serein » face à ces accusations, affirmant qu’un homme politique doit « s’attendre à tout, y compris l’emprisonnement ou pire ». Dans une vidéo diffusée le 3 août sur sa chaîne YouTube, il avait dénoncé une tentative d’intimidation, proclamant n’avoir « rien à se reprocher » et accusant certains cercles au pouvoir de chercher à le réduire au silence. Cette posture reflète le climat de tensions qui règne au Mali, où la junte militaire, dirigée par le général Assimi Goïta, fait face à des critiques croissantes.

 

Du Premier ministre du Mali à prisonnier politique ?

 

Figure emblématique du Mouvement du 5-Juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), Maïga avait joué un rôle clé dans la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta en 2020. Nommé Premier ministre en juin 2021, il incarnait alors la voix civile de la transition militaire, prônant un discours souverainiste face à la communauté internationale.

Cependant, ses relations avec le gouvernement de transition se sont détériorées, culminant avec son limogeage en novembre 2024, après qu’il eut publiquement critiqué son exclusion des décisions majeures et le report sine die des élections prévues pour mars 2024. Depuis, il n’a cessé de dénoncer les « arrestations arbitraires » et la militarisation croissante du pouvoir, marquée par la nomination du général Abdoulaye Maïga à sa succession.

 

Une justice au service du pouvoir ?

 

Cette affaire intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, marqué par l’arrestation récente d’une cinquantaine de militaires, dont deux généraux, accusés de complot contre le gouvernement. L’incarcération de Maïga, ainsi que celle d’un autre ancien Premier ministre, Moussa Mara, le 1ᵉʳ août pour « atteinte au crédit de l’État », soulève des interrogations sur une possible volonté de museler les voix dissidentes. Des observateurs estiment que ces poursuites judiciaires pourraient viser à neutraliser les figures politiques influentes à l’approche d’éventuelles échéances électorales, toujours sans calendrier clair.

À la demande de son avocat, les autorités devraient transférer Maïga à la maison d’arrêt de Koulikoro, située à une cinquantaine de kilomètres de Bamako, dans l’attente de son procès. Me Konaré a réaffirmé que son client bénéficie de la présomption d’innocence et a exprimé sa confiance en la justice pour établir la vérité.

Mais dans un Mali où les voix dissidentes sont de plus en plus rares, la question demeure : cette affaire marquera-t-elle un tournant judiciaire ou un simple règlement de comptes politique ? L’avenir de la transition malienne dépendra-t-il de la capacité de sa justice à prouver son indépendance et à rassurer les Maliens sur le respect de l’État de droit ?

Humanitaire : le Niger réaffirme sa souveraineté face aux crises

Le Niger réaffirme sa souveraineté humanitaire : un hommage vibrant aux héros de l’aide et un appel à l’action mondiale

 

Niamey, 19 août 2025 À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, célébrée ce mardi , le Niger a livré un message fort, empreint de mémoire, de résilience et de souveraineté. En effet, la veille, la Ministre de la Population, de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni, a réaffirmé l’engagement du pays à bâtir une action humanitaire fondée sur ses priorités nationales et les besoins réels de ses communautés.

 

Une parole d’État pour « agir pour l’humanité »

 

Dans un contexte mondial marqué par des crises sécuritaires persistantes, des déplacements forcés et des chocs climatiques récurrents, la Ministre a souligné la pertinence du thème reconduit cette année : « Agir pour l’Humanité ». Ce mot d’ordre, selon elle, n’est pas qu’un slogan. Il est une injonction à protéger les civils, à garantir également l’accès aux services essentiels et à défendre l’espace humanitaire dans un monde où l’innocence est trop souvent prise pour cible.

« Le Niger reste déterminé à œuvrer pour une action humanitaire ancrée dans la souveraineté nationale, alignée sur les priorités du pays et centrée sur les besoins réels des communautés », a martelé la Ministre.

 

Mémoire et reconnaissance : en hommage aux 22 vies sacrifiées

 

La Journée mondiale de l’aide humanitaire, instaurée en mémoire des 22 travailleurs humanitaires tués lors de l’attentat du 19 août 2003 à Bagdad, est pour le Niger un moment de recueillement et de reconnaissance. Depuis 2010, le pays honore ces femmes et hommes qui, chaque jour, choisissent de sauver des vies au péril des leurs.

« Vous êtes la preuve vivante que l’espoir peut renaître, même dans les contextes les plus difficiles », a déclaré Pr Djermakoye Seyni à l’endroit des acteurs humanitaires.

 

Le Sahel face aux défis, le Niger mise sur la résilience

 

La Ministre a dressé un tableau lucide des défis humanitaires dans la région du Sahel central, notamment au sein des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). En effet, les attaques répétées de groupes armés terroristes contre les civils entravent l’accès à la sécurité, à l’éducation, à la santé et aux moyens de subsistance.

Malgré cela, elle a salué la capacité d’adaptation des communautés nigériennes et les efforts de l’État pour construire une résilience durable. Parmi les initiatives phares figure le Plan National de Réponses à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNRIAN), adopté en 2023, qui constitue un socle stratégique pour anticiper et répondre aux crises alimentaires et nutritionnelles.

 

Un appel pour une aide humanitaire plus efficace et responsable

 

Au-delà des frontières, le message du Niger interpelle les décideurs internationaux. La Ministre les exhorte à user de leur pouvoir pour mettre fin à la tragédie humaine qui se joue dans les zones de conflit.

« Ces actions démontrent la capacité de l’État et des communautés à s’adapter, à anticiper et à construire une résilience durable », a-t-elle affirmé, tout en appelant à une aide respectueuse des principes de transparence, de redevabilité et de dignité.

Le Niger, à travers la voix de sa ministre, se positionne comme un acteur humanitaire souverain et responsable. La nation veut une aide qui réponde à ses besoins réels et non aux priorités d’autres nations. Mais cette vision pourra-t-elle s’imposer sur la scène internationale et changer la dynamique de l’aide au Sahel ? Le message du Niger marquera-t-il le début d’une nouvelle ère de la coopération humanitaire en Afrique ?