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Terrorisme et blanchiment : Niamey renforce sa riposte intégrée avec la Coalition Islamique

Terrorisme et blanchiment : Niamey accueille une initiative inédite de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme, visant à renforcer les capacités régionales face aux menaces sécuritaires et financières interconnectées.

 

Niamey, 18 novembre 2025 – Le Ministère de la Défense nationale du Niger a lancé  le lundi un atelier de formation des formateurs dédié à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment de capitaux. Organisée en partenariat avec la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT), basée à Riyad, cette session marque une première dans l’espace sahélien. Elle positionne ainsi  le Niger comme pionnier dans le déploiement de ce programme stratégique.

Terrorisme et blanchiment : un engagement nigérien face à une double menace

 

Dès l’ouverture des travaux, le Colonel-Major Hamadou Djibo Bartié, Directeur des relations extérieures au ministère, a exprimé la fierté du Niger d’être le premier pays de la région à accueillir cette initiative. Il a ainsi souligné que « cette formation renforce les liens de coopération avec la Coalition et les pays membres », avant d’avertir : « Le terrorisme et le blanchiment d’argent forment un couple criminel redoutable pour la stabilité des États. »

L’enjeu principal réside justement dans l’interconnexion entre les circuits de financement illicites et les activités terroristes. Selon le Colonel-Major Bartié, « Le financement du terrorisme repose souvent sur des mécanismes de blanchiment sophistiqués. Une riposte efficace exige une coordination étroite entre les acteurs militaires, judiciaires, financiers et réglementaires. » C’est précisément l’objectif de cette formation : doter les participants d’outils conceptuels et pratiques pour démanteler ces réseaux.

Niamey accueille une formation visant à outiller les experts nigériens dans la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment

Approche multisectorielle et pérennité régionale

 

Pour garantir une efficacité maximale et une riposte durable, l’atelier a réuni des participants d’horizons complémentaires : magistrats, enquêteurs spécialisés, analystes financiers, régulateurs bancaires, et officiers de défense et de sécurité. Cette diversité assure une diffusion rapide des compétences au sein des institutions concernées et renforce la coordination intersectorielle face aux réseaux criminels transnationaux.

De plus, le programme vise la pérennité : à l’issue du cycle, les participants deviendront des relais nationaux et régionaux du savoir-faire développé par la CIMCT. D’ailleurs l’ambition est précise : créer un réseau d’experts capables de former à leur tour dans leurs pays respectifs, accélérant ainsi la montée en compétence collective du Sahel.

En conclusion, dans un contexte marqué par la résilience des groupes armés terroristes, cette initiative positionne le Niger comme un acteur engagé et moteur de la coopération sécuritaire. Elle constitue un levier concret pour tarir les sources de financement du terrorisme dans la sous-région.

Niger : Les FDS se forment contre les violences faites aux femmes

À Niamey, un programme de formation de deux jours vise à outiller les femmes cadres des Forces de Défense et de Sécurité. Objectif : améliorer la prévention et la prise en charge des violences faites aux femmes et aux mineurs dans un contexte où les défis restent nombreux.

 

Niamey, 18 novembre 2025 – La Direction de la Sécurité Publique a accueilli ce mardi matin le coup d’envoi d’un atelier de haut niveau dédié au leadership féminin et à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Initiée par le Service Central de Protection des Mineurs et des Femmes (SCPMF) avec l’appui de la fondation allemande Hanns Seidel, cette session de formation réunit pendant deux jours des responsables et cadres issus de l’ensemble des corps des Forces de Défense et de Sécurité nigériennes.

Niger : Un atelier à Niamey forme les femmes cadres des FDS pour améliorer la prévention et la prise en charge des violences basées sur le genre (VBG), avec l'appui de la fondation Hanns Seidel.

Des progrès encourageants mais des obstacles persistants

 

Cependant, malgré les avancées observées ces dernières années au Niger en matière de protection des femmes et des mineurs, la compréhension et la gestion des cas de violences basées sur le genre demeurent perfectibles, notamment au sein des institutions régaliennes. C’est pourquoi l’atelier met l’accent sur le renforcement des compétences professionnelles, éthiques et managériales des femmes officiers et sous-officiers.

« Il s’agit de doter nos collègues féminines d’outils concrets pour mieux prévenir, détecter et accompagner les victimes de violences », a rappelé la Commissaire Principale Zouera Hassane Haousseizé, Directrice du SCPMF, lors de la cérémonie d’ouverture.

Deux jours de modules ciblés sur la sécurité humaine

 

Pour répondre à ces lacunes identifiées, le programme, particulièrement dense, abordera plusieurs thématiques stratégiques :

  • Développement du leadership féminin au sein des structures sécuritaires
  • Mécanismes efficaces de prévention des violences basées sur le genre
  • Bonnes pratiques en matière de prise en charge des victimes
  • Renforcement de la coordination inter-forces sur les questions de genre.

Ces échanges interactifs permettront aussi aux participantes et participants d’actualiser leurs connaissances et de partager leurs expériences terrain.

 

Une forte mobilisation des responsables sécuritaires et partenaires

 

L’importance de cet enjeu se reflète dans la forte mobilisation des responsables sécuritaires et des partenaires. En effet, la cérémonie de lancement a rassemblé de nombreuses personnalités du secteur de la sécurité et de la coopération internationale :

  • M. Ali Moukaila Coulibaly, Responsable du bureau Hanns Seidel au Niger.
  • L’Inspecteur Général de Police Laouali Madougou, Directeur des Études, de la Réglementation, de la Prospective Sécuritaire et de la Coopération Technique.
  • Le Contrôleur Général de Police Saley Boubacar, Directeur de la Sécurité Publique.
  • La Commissaire Principale Zouera Hassane Haousseizé, Directrice du SCPMF
  • Le Commissaire de Police Roufai Assoumane, Directeur Adjoint des Ressources Humaines.

Ce partenariat entre le ministère de l’Intérieur nigérien et la fondation Hanns Seidel illustre la volonté commune de professionnaliser davantage la réponse sécuritaire face aux violences de genre.

Vers une meilleure intégration du genre dans la sécurité nationale

 

En somme, en plaçant les femmes au cœur de la chaîne de prévention et de répression des VBG, cet atelier s’inscrit dans une dynamique plus large de promotion de l’égalité de genre au sein des institutions nigériennes. Les participantes, à l’issue de ces deux jours, deviendront ainsi des relais précieux auprès de leurs unités respectives pour une prise en charge plus humaine et plus efficace des victimes.

Un pas supplémentaire dans la consolidation de la sécurité humaine au Niger, où la lutte contre les violences faites aux femmes reste une priorité nationale.

 

 

Niger : La Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat 2025 est lancée

Le Niger donne le ton de l’innovation entrepreneuriale avec le lancement officiel de la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat 2025. Sous le slogan « Ensemble, nous construisons », l’événement mobilise partenaires publics et privés pour propulser la jeunesse vers une économie plus inclusive et résiliente.

 

Niamey, 17 novembre 2025 – Le Niger s’engage pleinement dans la dynamique entrepreneuriale avec le coup d’envoi officiel, à Niamey, de la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat (SME) 2025. Placée sous le slogan fédérateur « Ensemble, nous construisons », cette édition, présidée par le ministre du Commerce et de l’Industrie Abdoulaye Seydou, fédère les acteurs publics, privés et internationaux autour d’une jeunesse plus autonome et innovante.

Le Niger lance la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat 2025 sous le thème « Ensemble, nous construisons », mobilisant partenaires publics et privés pour stimuler l’innovation, l’inclusion économique et l’autonomisation des jeunes et des femmes.

Mobilisation des acteurs clés à Niamey : une cérémonie inspirante au service du développement national

 

Cette fédération d’acteurs s’est concrétisée ce matin à Niamey. L’événement a réuni un auditoire influent composé de hauts fonctionnaires du ministère du Commerce et de l’Industrie, de leaders du secteur économique via la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCI-Niger), ainsi que de représentants du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Ce parterre diversifié témoigne de l’élan collectif autour de l’entrepreneuriat comme vecteur clé de souveraineté économique.

L’importance de cette dynamique a été soulignée dès l’ouverture. Le coordonnateur du Réseau des Structures d’Accompagnement à l’Entrepreneuriat au Niger (RESAEN), en tant qu’hôte, a ouvert les débats par un discours vibrant, invitant à transcender la simple célébration pour forger un Niger refondé.

« Cette semaine n’est pas une pause festive, mais un catalyseur pour élever notre jeunesse, dynamiser notre industrie et métamorphoser notre économie », a-t-il lancé, insistant sur la force de l’unité face aux défis contemporains.

 

Réaffirmation du soutien international : engagements fermes des partenaires pour le développement des jeunes et des femmes

 

En droite ligne avec cet appel à l’unité, les partenaires techniques et financiers ont réaffirmé leur engagement. La CCI-Niger et le PNUD, par leurs porte-paroles, ont réitéré leur soutien indéfectible aux initiatives entrepreneuriales ciblant particulièrement les jeunes et les femmes. Par ailleurs, ces bénéficiaires prioritaires, issus de milieux urbains et ruraux, sont porteurs d’idées, de projets et d’ambitions souvent freinés par le manque de ressources. Alors, ils bénéficieront d’accompagnements sur mesure pour surmonter les barrières à l’accès aux marchés et aux financements.

Finalement, cette alliance stratégique renforce l’écosystème nigérien, en alignant efforts locaux et expertise globale pour une inclusion accrue.

Le Niger lance la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat 2025 sous le thème « Ensemble, nous construisons », mobilisant partenaires publics et privés pour stimuler l’innovation, l’inclusion économique et l’autonomisation des jeunes et des femmes.

Le discours ministériel : Seydou trace la voie d’une transformation structurelle

 

Cette inclusion accrue trouve son écho dans la vision du gouvernement. Au centre de l’attention, le ministre Abdoulaye Seydou a prononcé une allocution percutante, réaffirmant ainsi la priorité accordée par les autorités à l’entrepreneuriat comme moteur de la refondation nationale.

« Notre pays aspire à un tissu économique privé revigoré, capable de valoriser nos richesses naturelles  en emplois et en prospérité partagée », a-t-il déclaré.

Afin de traduire cette vision en actes, il a mis en exergue les avancées réglementaires en cours, telles que l’amélioration du climat des affaires, le renforcement des mécanismes de financement et la promotion de la production locale, pour encourager l’audace et l’innovation chez les entrepreneurs émergents.

Pour illustrer l’engagement immédiat de l’État, un panel inaugural, modéré par le ministre lui-même, a décortiqué deux mesures phares adoptées en Conseil des ministres le 22 octobre dernier : une ordonnance imposant des quotas d’importation pour favoriser les produits nigériens, et un décret obligeant les entités publiques et subventionnées à prioriser les achats locaux. Ces outils, présentés comme des opportunités concrètes, visent à protéger et à stimuler l’industrie nationale face à la concurrence extérieure.

Perspectives : un hub d’idées et d’actions

 

Pour les jours à venir, le programme reflète l’ambition nationale. L’édition 2025 de la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat s’annonce comme un hub dynamique d’idées et d’actions, avec plus de 30 activités programmées : ateliers pratiques, conférences thématiques, sessions de réseautage B2B et compétitions innovantes. Conçu pour aiguiser la créativité des jeunes et des femmes entrepreneures, ce calendrier favorisera aussi l’accès aux marchés régionaux et créera un terreau fertile pour l’émergence de nouvelles affaires.

En définitive, toutes ces initiatives consolideront une économie résiliente, ancrée dans l’énergie collective des acteurs nigériens.

Agadez : Programme gratuit pour former 1 000 jeunes à l’entrepreneuriat

Face aux défis du chômage et de l’insécurité dans le Sahel, Agadez lance un programme ambitieux de formation à l’entrepreneuriat pour mille jeunes. Portée par le CIPMEN et l’OIM, cette initiative vise à transformer les vulnérabilités locales en leviers de développement durable.

 

Agadez, 17 novembre 2025 – Dans une région où les défis socio-économiques se conjuguent aux menaces sécuritaires, Agadez marque un pas vers l’autonomisation de sa jeunesse. En effet, un ambitieux programme de formation initiale à l’entrepreneuriat, gratuit et ciblé sur mille jeunes de la zone, a été solennellement lancé du 15 au 16 novembre. Porté par le Centre d’Incubation et de Promotion des Micro-Entreprises du Niger (CIPMEN) et financé par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM Niger), ce projet vise à renforcer la résilience des jeunes face au chômage et à l’extrémisme violent.

À Agadez, un programme de formation à l’entrepreneuriat cible mille jeunes pour lutter contre le chômage et prévenir l’extrémisme. Une initiative conjointe du CIPMEN et de l’OIM, saluée par les autorités locales.

 Engagement des autorités et partenariats stratégiques pour l’avenir des jeunes d’Agadez

 

Pour assurer la pleine réussite de cet objectif d’autonomisation, les plus hautes autorités locales ont marqué leur adhésion. Au cœur de cette initiative, Salissou Manzo, chef de cabinet du gouvernorat d’Agadez, a pris la parole au nom du général de division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, retenu par d’autres obligations. Cette représentation symbolise l’adhésion totale des autorités locales à des efforts concrets pour contrer les vulnérabilités qui minent la jeunesse sahélienne.

« Investir dans les compétences entrepreneuriales, c’est armer notre génération contre les pièges de l’oisiveté et de la radicalisation », a-t-il déclaré lors de l’événement.

Illustrant cette synergie, la cérémonie, organisée sur deux jours intenses, a réuni un parterre de figures influentes : responsables civils et militaires, directeurs régionaux chargés de la jeunesse, du commerce et de la planification. La présence remarquée de la déléguée du bureau sous-régional de l’OIM à Agadez, ainsi que des représentants du CIPMEN, a aussi souligné la collaboration étroite entre acteurs nationaux et internationaux.

 

Objectifs de fond et contenu du programme formation

 

Cette synergie entre partenaires n’est pas fortuite ; elle est au service d’une dynamique de fond bien précise. Au-delà de la cérémonie, ce programme s’inscrit  aussi dans une collaboration fructueuse entre l’OIM Niger et les instances régionales d’Agadez, axée sur la promotion de l’emploi durable et la prévention des risques extrémistes. Concrètement, en offrant des modules pratiques sur la création d’entreprises, la gestion financière et l’innovation locale, l’initiative cible directement les facteurs de fragilité chez les jeunes, souvent exposés aux trafics illicites et aux discours radicaux.

Face à ces menaces, les autorités ont salué cette contribution, qui aligne les objectifs de développement sur les impératifs sécuritaires.

« Grâce à ce soutien, nous transformons les défis en opportunités, favorisant une économie inclusive et résiliente », ont-elles souligné. De son côté, l’OIM, fidèle à sa mission, voit dans ces formations un levier essentiel pour stabiliser les communautés et réduire les flux migratoires irréguliers.

Impact sur la jeunesse et perspectives d’avenir : de l’entrepreneuriat à la stabilité sociale

 

Qui sont les acteurs de cette transformation ? Parmi les bénéficiaires, on retrouve de jeunes diplômés, des artisans en reconversion, mais également des primo-entrepreneurs issus des zones rurales. Tous ont été sélectionnés pour leur motivation et leur volonté de changement. Mille jeunes seront en effet formés en deux semaines intensives, avec un taux de participation record.

Pour cette population ciblée, l’enjeu va au-delà de la simple formation. Au-delà des chiffres, ce projet promet des retombées tangibles pour Agadez, fief du désert nigérien marqué par le chômage endémique. Les participants acquerront des outils concrets pour lancer des micro-entreprises viables, stimulant ainsi l’emploi local et diversifiant les revenus familiaux.

De l’avis général, les experts en développement soulignent que de telles actions holistiques, mêlant éducation et sécurité, sont cruciales dans le Sahel. Elles atténuent le chômage des jeunes tout en érodant les racines de l’extrémisme, en redonnant également espoir et perspectives à une population dynamique.

À Agadez, un programme de formation à l’entrepreneuriat cible mille jeunes pour lutter contre le chômage et prévenir l’extrémisme. Une initiative conjointe du CIPMEN et de l’OIM, saluée par les autorités locales.

Vers un avenir d’indépendance économique : appels à la mobilisation collective pour le programme de formation

 

De ce fait, ce lancement n’est que le début d’une série d’initiatives prometteuses. Les organisateurs appellent à une mobilisation accrue des partenaires pour amplifier ces efforts, invitant aussi les entreprises locales et les donateurs à rejoindre le mouvement. Pour les jeunes d’Agadez, cette démarche collective ouvre une porte concrète vers l’indépendance économique, loin des ombres du désespoir.

Niger : la Garde Nationale forme sa première unité spécialisée en drones

La Garde Nationale du Niger franchit un cap technologique avec la sortie de sa première promotion de spécialistes en drones. Une formation inédite, clôturée au Camp Abdou Garba, qui marque l’entrée officielle de ces outils dans les stratégies de défense du pays. Par conséquent, cette évolution est stratégique pour la sécurité régionale.

 

Niamey, 31 octobre 2025 – La Garde Nationale du Niger (GNN) franchit une étape majeure dans la modernisation de ses capacités opérationnelles. Hier, l’institution célèbre la sortie officielle de sa toute première promotion de spécialistes en drones, à l’issue d’une formation pionnière clôturée la veille au Camp Abdou Garba.

Placée sous la supervision du commandant Cissé, directeur par intérim des Statistiques et de la Formation, cette remise de certificats de spécialité (CS1, option Drone) incarne une volonté affirmée d’adapter les outils de défense aux réalités sécuritaires contemporaines. En effet, « cette étape renforce notre arsenal opérationnel et prépare nos équipes à des scénarios complexes », confie une source interne à la GNN, dans un contexte régional marqué par des menaces hybrides.

 

La Garde Nationale du Niger forme sa première unité de spécialistes en drones. Une avancée technologique majeure pour renforcer la sécurité et moderniser les capacités opérationnelles du pays.

Des compétences techniques au service de la sécurité

 

Durant plusieurs semaines, les formateurs ont initié les stagiaires aux techniques de pilotage et d’exploitation de drones civils à usage professionnel. Dorénavant, ces appareils, intégrés aux missions de terrain, permettront une surveillance renforcée, des opérations de repérage ciblées et une réactivité accrue en cas d’urgence. Ceci représente un atout stratégique pour couvrir efficacement des zones vastes et vulnérables, tout en limitant l’exposition des agents.

 

Une stratégie nationale de montée en compétence

 

Première du genre au sein de la GNN, cette formation illustre clairement l’engagement des autorités nigériennes à doter leurs forces de sécurité d’expertises techniques avancées. En plus, elle s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des capacités, où l’innovation technologique se conjugue à la formation humaine pour une défense plus agile et plus efficace. Par conséquent, les nouveaux pilotes, issus de profils variés, seront mobilisés dès les prochaines opérations.

La Garde Nationale à l’avant-garde sécuritaire

 

Au-delà de l’aspect technique, cette initiative témoigne de l’ambition du Niger de bâtir une défense proactive, adaptée aux enjeux du XXIᵉ siècle. Alors même que le pays poursuit ses efforts pour consolider sa souveraineté, de telles avancées pourraient inspirer d’autres institutions et partenaires régionaux. En conclusion, en intégrant les drones à son dispositif, la GNN se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre l’insécurité, alliant tradition militaire et innovation numérique pour un avenir plus serein.

 

Niger : La Ministre Tondi honore les secrétaires de direction

Vers une administration réactive et humaine : Mme Aissatou Abdoulaye Tondi honore les secrétaires de direction formés

 

Niamey, 29 septembre 2025 – Dans un geste symbolique qui incarne l’engagement renouvelé du Niger pour une administration moderne et performante, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, a présidé vendredi dernier la remise solennelle des attestations de fin de formation aux secrétaires de direction de son ministère. Cet événement, empreint de convivialité et d’ambition collective, marque une étape décisive dans la quête d’une bureaucratie agile, au service d’un pays en pleine renaissance.

Dans l’élan d’une vision présidentielle éclairée

 

Au cœur de cette initiative se trouve la vision inspirante de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et chef de l’État. Cette session de formation, dédiée à la gestion administrative et à l’organisation optimale du travail, s’inscrit pleinement dans ses orientations stratégiques pour une fonction publique exemplaire.

Les participants, triés sur le volet pour leur dévouement quotidien, ont ainsi pu affiner leurs compétences essentielles, transformant des outils techniques en leviers puissants pour une administration plus fluide et réactive. Imaginez : des agendas maîtrisés avec précision, des flux documentaires harmonisés, et une prise de décision accélérée – autant de promesses pour un Niger où l’efficacité rime avec équité.

À Niamey, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi remet les attestations aux secrétaires de direction formés, incarnant la vision d’une administration À Niamey, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi remet les attestations aux secrétaires de direction formés, incarnant la vision d’une administration

Au-delà des savoirs, un creuset de cohésion humain

 

Mais cette formation n’a pas été qu’un simple parcours académique ; elle a été, avant tout, un havre d’échanges enrichissants et de liens tissés dans la convivialité. Pendant ces journées intenses, les secrétaires de direction ont partagé non seulement des expertises, mais aussi des expériences vécues, forgeant une cohésion qui transcende les bureaux et les hiérarchies. Mme la Ministre, avec une chaleur communicative, s’est immergée dans ces moments privilégiés, aux côtés des apprenants.

« C’est un plaisir rare de célébrer avec vous ces instants d’apprentissage et de solidarité », a-t-elle confié, son sourire illuminant la salle comme un rayon d’espoir partagé.

Dans un monde où l’administration peut parfois sembler impersonnelle, cet épisode rappelle que l’humain reste le cœur battant de toute réforme réussie.

Vers un horizon de professionnalisme exalté

 

Par ailleurs, en remettant ces attestations – ces précieux sésames gravés de reconnaissance –, la Ministre Tondi  a multiplié les gestes d’encouragement, saluant le zèle et la persévérance de chaque bénéficiaire.

« Félicitations à vous tous pour cette belle réussite », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter avec conviction : « Poursuivez sur cette voie d’engagement et de professionnalisme ; c’est ainsi que nous élèverons la qualité de nos services publics, au bénéfice de chaque Nigérien. »

À Niamey, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi remet les attestations aux secrétaires de direction formés, incarnant la vision d’une administration

Ces mots, prononcés avec une ferveur persuasive, ne sont pas de vains éloges : ils tracent un appel vibrant à l’excellence, invitant ces acteurs clés à infuser leur quotidien d’une énergie nouvelle. Demain, dans les couloirs du ministère, ces secrétaires ne seront plus seulement des rouages ; ils deviendront les architectes d’une fonction publique attachante, proche des citoyens et résolument tournée vers l’avenir.

En somme, cette remise d’attestations n’est pas un point final, mais un tremplin. Elle illustre avec éloquence comment, sous l’égide d’un leadership visionnaire, le Niger cultive ses talents administratifs pour bâtir une nation plus forte, plus unie. Une leçon d’humilité et d’ambition qui, nous l’espérons, inspirera bien au-delà des murs du ministère – car une administration performante, c’est un pays qui respire la confiance.

Niamey honore ses agents et renforce le civisme fiscal

En décorant ses agents et en promouvant le civisme fiscal, la capitale nigérienne affirme sa vision d’une gouvernance enracinée et résiliente.

Niamey, 26 septembre 2025 – Dans une atmosphère empreinte de reconnaissance et de solennité, la grande salle de l’Hôtel de Ville de Niamey a accueilli ce vendredi une cérémonie doublement symbolique, présidée par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville.

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Deux gestes forts : honorer le travail et affirmer la citoyenneté fiscale

 

Devant un parterre composé du Secrétaire Général de la Ville, des Administrateurs Délégués et Secrétaires Généraux des arrondissements, des Directeurs des Services municipaux et de plusieurs invités, deux temps forts ont rythmé la rencontre :

  • La remise des Brevets de la Médaille d’Honneur du Travail à 22 agents municipaux, saluant leur dévouement, leur rigueur et leur contribution exemplaire au service public.
  • La remise officielle de la Taxe de Voirie par le personnel municipal lui-même, illustrant un geste de civisme fiscal et d’exemplarité citoyenne.

Ainsi, ces deux initiatives, jumelées dans une même dynamique, traduisent l’engagement des agents municipaux tant dans leur mission professionnelle que dans leur devoir citoyen.

Une vision alignée sur les réformes nationales

Ces actes s’inscrivent pleinement dans la vision des plus hautes autorités du pays, notamment à travers le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP). En effet, ils incarnent les piliers de la bonne gouvernance, du renforcement de la souveraineté économique et de l’accélération des réformes sociales.

Un appel à l’exemplarité pour tous les Niameyens

 

À travers cette cérémonie, la Ville de Niamey honore le travail, l’excellence et l’engagement citoyen. Par conséquent, elle invite chaque Niameyen à suivre cet exemple en s’acquittant de sa taxe de voirie, geste civique essentiel pour consolider la souveraineté et la dignité nationale.

Félicitations aux récipiendaires : des modèles pour la communauté

Les 22 agents décorés incarnent une culture du service public fondée sur le mérite et la constance. Leur professionnalisme constitue une source d’inspiration pour l’ensemble du personnel municipal et pour toute la communauté.

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Vers une gouvernance locale fondée sur l’exemplarité

 

À travers cette double cérémonie, la Ville de Niamey ne se contente pas d’honorer ses agents : elle trace les contours d’une gouvernance enracinée dans le mérite, le civisme et la responsabilité partagée. Si le geste de s’acquitter de la taxe de voirie devient un symbole de souveraineté économique, alors chaque citoyen peut devenir acteur de la résilience nationale.

Reste à savoir comment cette dynamique exemplaire sera amplifiée dans les autres communes du pays, et si elle inspirera une mobilisation collective durable autour des valeurs de service public et de solidarité fiscale. Car au-delà des médailles et des protocoles, c’est bien la confiance entre institutions et citoyens qui façonne l’avenir d’une ville forte et d’une nation debout.

Hydrocarbures : le Niger sécurise ses bâtisseurs

À Niamey, la CNSS lance une caravane inédite pour protéger les travailleurs du secteur de l’hydrocarbures :. Car derrière la manne énergétique, se joue la sécurité vitale de milliers de Nigériens.

Niamey, le 24 septembre 2025 — Sous le ciel implacable du Sahel, où les derricks percent l’horizon comme des phares dans la tempête, des milliers de travailleurs nigériens bravent quotidiennement les ombres invisibles de l’explosion, de l’intoxication chimique et de l’usure inexorable. Aujourd’hui, au deuxième jour d’une initiative nationale majeure, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) déploie une caravane de sensibilisation inédite pour forger une culture de la prévention dans le secteur des hydrocarbures – un pilier économique qui propulse le pays vers l’autosuffisance, mais à quel prix pour ses gardiens du sol ?

Hydrocarbures : un plan de bataille pour la sécurité des travailleurs

Baptisée sous le thème évocateur « La gestion des risques professionnels dans le secteur des hydrocarbures : défis et stratégies de mise en œuvre », cette opération, qui s’étend du 23 au 26 septembre, s’inscrit sous le haut parrainage de Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi. L’objectif est clair et impérieux : renforcer les mécanismes de prévention des risques spécifiques à l’industrie pétrolière, sauvegarder la vie et la santé des opérateurs, et diffuser des pratiques exemplaires de sécurité.

Dans un Niger où le secteur des hydrocarbures ambitionne de gonfler sa contribution aux recettes fiscales de 19 % à 45 %, et aux emplois salariés de 5 % à 12 %, cette caravane n’est pas un exercice formel : elle est un rempart vital contre les drames qui pourraient freiner cette ascension économique.

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale déploie une caravane de sensibilisation sur les risques professionnels dans le secteur Hydrocarbures

Des acteurs clés unis pour la prévention

 

Le lancement officiel, hier à Niamey, a réuni un aréopage représentatif des forces vives du pays. M. Saïdou Maraye Moussa, Conseiller de la Ministre, a incarné l’autorité tutélaire en ouvrant les débats, aux côtés de M. Mamane Alou Arzika, Secrétaire général de la CNSS. De plus, des délégués des syndicats ouvriers, des employeurs pétroliers et des institutions spécialisées ont afflué, témoignant ainsi d’un consensus rare sur l’urgence de l’enjeu. « Protéger nos travailleurs, c’est sécuriser notre avenir collectif », a tonné M. Arzika, soulignant comment cette initiative s’aligne sur la Politique Pétrolière Nationale, qui érige le secteur en « moteur majeur du développement économique et social ».

Au cœur de l’action : formation et outils sur le terrain

 

Au fil des quatre jours, la caravane sillonne les sites clés : ateliers interactifs sur la gestion des fuites gazeuses, simulations d’évacuation face aux incendies, et forums sur l’exposition aux substances toxiques – ces périls qui, selon le Profil National du Niger en Sécurité et Santé au Travail, minent encore trop souvent les industries extractives. Des experts de la CNSS, flanqués de partenaires internationaux, déploieront des outils concrets : protocoles d’évaluation des risques, formations certifiantes et campagnes multimédias pour ancrer ces savoirs dans le quotidien des foreurs et raffineurs. Car si le pétrole nigérien – avec ses gisements prometteurs comme ceux d’Agadem – dope la croissance, il expose aussi ses acteurs à des vulnérabilités exacerbées par les conditions sahéliennes : chaleur extrême, isolement géographique et chaînes logistiques précaires.

 

Hydrocarbures : une prospérité durable, mais à quel prix ?

 

Cette mobilisation résonne comme un appel à la vigilance collective. Derrière les chiffres – 20 % des revenus fiscaux de l’État issus des hydrocarbures, un ratio en pleine expansion – se dressent des familles entières qui attendent le retour sain et sauf de leurs proches. En outre, elle interroge aussi les stratégies nationales : comment transformer les défis en leviers, via une gestion durable des revenus pétroliers qui finance infrastructures sécurisées et programmes de santé ? À l’heure où le Niger accélère sa diversification énergétique, cette caravane pose les bases d’un modèle inclusif, où la manne noire bénéficie à tous sans hypothéquer les vies humaines.

 

À mesure que les caravaniers progressent vers les régions productrices, Niamey vibre d’un espoir pragmatique.Cette initiative peut-elle être le premier pas vers un modèle africain de développement pétrolier où l’humain est au cœur de l’équation économique ?