Niger-Finance Archives - Journal du Niger

Office du Niger : plus de 120 millions de FCFA en irrégularités

Une mission de vérification couvrant les exercices 2024 et 2025 a mis en lumière de graves irrégularités dans la gestion de l’Office du Niger. Recrutements hors cadre, marchés publics non conformes, dépenses injustifiées : le rapport pointe des manquements administratifs et financiers estimés à plus de 120 millions de FCFA. Les enquêteurs ont transmis les faits aux autorités judiciaires pour suite à donner.

Niamey , 10 novembre 2025 La gestion de l’Office du Niger, établissement public stratégique dans le domaine agricole, fait l’objet d’un examen rigoureux à la suite d’une mission de vérification financière couvrant les exercices 2024 (du 1ᵉʳ mars au 31 décembre) et 2025 (jusqu’au 31 juillet). Cette opération, menée dans un souci de transparence et de redevabilité, visait à évaluer la régularité des recettes et des dépenses, ainsi que la conformité des procédures administratives et contractuelles.

 

Des dysfonctionnements révélés dans la gestion interne de l’Office du Niger

 

Les conclusions du rapport sont sans appel : les enquêteurs ont relevé plusieurs irrégularités, tant administratives que financières. Selon les informations relayées par Inter de Bamako, l’Office du Niger aurait procédé à des recrutements en dehors du cadre réglementaire, pourvu des postes non prévus dans son organigramme, et opéré sans Contrat-Plan validé – un outil pourtant essentiel à la planification et au suivi des objectifs institutionnels.

Plus préoccupant encore, l’établissement n’aurait pas exigé des prestataires le respect des clauses d’assurance prévues dans les marchés publics, exposant ainsi l’Office à des risques juridiques et financiers évitables.

 

Office du Niger : un préjudice financier chiffré à plus de 120 millions de FCFA

 

Le volet financier du rapport fait état d’irrégularités totalisant 120 343 250 F CFA, incluant des primes et indemnités indûment versées, des dotations en carburant non justifiées, des dépenses sans pièces probantes, et des marchés publics entachés de simulation de concurrence. Autant de pratiques qui interrogent sur la rigueur des contrôles internes et la culture de gestion au sein de l’établissement.

Ces faits ont été transmis au Procureur de la République financier ainsi qu’au Président de la Section des Comptes de la Cour suprême, pour suite à donner. Une procédure qui pourrait déboucher sur des sanctions administratives ou judiciaires, selon la gravité des manquements constatés.

 

 Une alerte sur la gouvernance des établissements publics

 

Au-delà du cas spécifique de l’Office du Niger, cette vérification soulève des questions plus larges sur la gouvernance des structures publiques au Mali. La mission recommande notamment au Président-directeur général de l’Office de se conformer strictement aux procédures de recrutement, de respecter le cadre organique, de valoriser les compétences lors des nominations, et de faire valider les Contrats-Plans dans les délais légaux.

Ce rapport, s’il est suivi d’effets, pourrait marquer un tournant vers une gestion plus rigoureuse et plus transparente des ressources publiques. Mais il rappelle aussi que la réforme administrative ne peut se limiter aux textes : elle exige un engagement ferme des dirigeants et un contrôle citoyen renforcé.

Énergie : la BAD injecte 144 millions de dollars au Niger

Le Premier ministre Lamine Zeine et le président du Groupe BAD, Sidi Ould Tah, ont signé un accord de financement de 144,27 millions de dollars pour booster l’accès à l’énergie et la compétitivité du secteur privé. En effet, c’est une étape décisive pour électrifier les zones rurales et attirer les investissements.

Abidjan, 2 octobre 2025 – Le Niger a franchi un cap stratégique mercredi midi, au siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan. Le président du Groupe BAD, Sidi Ould Tah, et le Premier ministre nigérien, Lamine Zeine, ont officialisé la signature d’un accord de financement majeur.

L’accord porte sur une somme de 144,27 millions de dollars (environ 89 milliards de FCFA), octroyée via le Fonds africain de développement (FAD), la fenêtre concessionnelle de l’institution. Ce financement est considéré comme crucial : il vise à booster l’accès à l’énergie et à doper la compétitivité du secteur privé au Niger. Ce soutien est d’autant plus vital que le pays cherche activement à combler son important déficit d’électrification rurale.

Accord entre la BAD et  le Niger pour l’énergie et le  secteur privé: 144 millions de dollars pour doubler l’accès à l’électricité, soutenir les PME et accélérer la transition énergétique.

Objectifs : électrification et compétitivité

 

Cette signature concrétise l’approbation du Programme d’appui à la gouvernance et à la compétitivité du secteur énergétique (phase 1), décidée le 29 juillet dernier. Ce prêt, octroyé à des conditions concessionnelles, vise à renforcer la législation énergétique, à combler le déficit d’approvisionnement et à améliorer la gestion financière du secteur, notamment en boostant la collecte des recettes. Par ailleurs, le programme a fixé des objectifs chiffrés et ambitieux : porter le taux d’accès à l’électricité de 20 % à 40 % d’ici 2026, et ajouter 100 mégawatts de capacité solaire, via des projets pilotes dans les régions sous-desservies.

 

Le Pacte énergétique stratégique du Niger

 

Au cœur de l’initiative se trouve le Pacte énergétique stratégique du Niger, adopté par décret, qui cadre l’attraction de 527 millions de dollars d’investissements privés d’ici 2030. Ces fonds soutiendront des réformes structurelles visant à attirer les opérateurs étrangers et locaux, favorisant ainsi une croissance inclusive dans un pays où l’énergie reste un frein majeur au développement économique. « C’est un levier pour transformer le paysage énergétique nigérien », a souligné un responsable de la BAD lors des échanges préparatoires, tout en insistant sur l’impact attendu sur les PME et l’emploi rural.

Un partenariat renforcé avec la BAD

 

Pour le Niger, cette enveloppe s’inscrit dans une série de partenariats avec la BAD, laquelle a déjà appuyé des infrastructures clés telles que les centrales solaires de l’Agadez. Lamine Zeine, de passage à Abidjan pour ces négociations, a salué l’engagement de l’institution panafricaine, tandis que Sidi Ould Tah a réaffirmé la priorité accordée au privé comme moteur de transformation.

Ainsi, au fil de ces accords, le Niger trace une voie pragmatique vers une diversification économique, un paraphe après l’autre.

 

Accord entre la BAD et  le Niger : une impulsion pour l’autonomie énergétique

 

En conclusion, avec ce financement, le Niger trace une voie pragmatique vers une diversification économique durable. C’est pourquoi, en misant sur l’énergie solaire, les réformes et les PME, le pays espère bâtir un modèle résilient, inclusif et compétitif. Un paraphe après l’autre, l’autonomie énergétique devient un objectif tangible.

 

 

Niger- Banque Mondiale : une revue pour transformer des milliards en projets concrets

À Niamey, la Revue annuelle du portefeuille Niger– Banque Mondiale s’ouvre sur un appel à l’action. Objectif : transformer les milliards engagés en résultats concrets pour les Nigériens.

 

Niamey, 23 septembre 2025 – Imaginez un instant : des routes flambant neuves qui relient les villages isolés, des hôpitaux équipés pour sauver des vies, ou encore des champs irrigués qui défient la sécheresse. Ce n’est pas un rêve lointain, mais bien le cœur battant d’une collaboration décennale entre le Niger et la Banque Mondiale. Et aujourd’hui, cette machine bien huilée s’est mise en marche pour un « check-up » complet, avec une seule mission : accélérer les résultats pour tous les Nigériens.

 

Revue annuelle : quand les chiffres rencontrent la réalité

 

C’est dans l’intimité de la salle de réunion Saidou Sidibé, au Ministère de l’Économie et des Finances, que l’événement a pris vie ce matin. Mamane Sidi, Ministre délégué auprès du Premier Ministre, chargé du budget, a donné le ton en ouvrant officiellement la Revue annuelle conjointe 2025 de la performance du portefeuille Niger–Banque Mondiale.

Autour de la table, une « dream team » prête à disséquer deux années de partenariats qui injectent des milliards dans l’économie nationale : le Représentant résident de la Banque Mondiale pour le Niger, les Secrétaires Généraux des ministères, ainsi que des Directeurs généraux et des pilotes de projets. Ensemble, ils sont chargés de vérifier que chaque dollar investi se transforme en progrès pour la population.

 

L’appel du Ministre : transformer les engagements en action

 

Pendant deux journées intenses, l’appel à l’action est sans ambiguïté.

« Mettons en œuvre des suggestions tangibles et des initiatives novatrices pour améliorer significativement l’efficacité de toutes nos réalisations », a lancé le Ministre Sidi d’une voix ferme.

Dans un contexte où le Niger navigue entre croissance modérée et défis climatiques persistants, cette revue n’est pas un simple rituel administratif. Bien au contraire, elle se veut catalyseur d’un portefeuille qui pèse lourd – plusieurs milliards de dollars en engagements actifs. Chaque décision prise ici pourrait transformer des statistiques en histoires de réussite personnelle : améliorer l’éducation, fortifier l’agriculture ou illuminer les nuits sahéliennes grâce aux énergies renouvelables.

Revue annuelle: un partenariat sous le feu des projecteurs

 

Ce qui rend cette édition 2025 particulièrement électrisante, c’est son timing stratégique. Alors que le monde entier scrute les partenariats Sud-Sud, le Niger affirme sa place sur l’échiquier international. La Banque Mondiale, fidèle alliée depuis des décennies, apporte non seulement des ressources, mais aussi une expertise pointue pour ancrer ces projets dans la réalité du terrain.

Pour le citoyen lambda — vous, moi, nos voisins — il est essentiel de suivre de près ces discussions, car elles pourraient bien déterminer l’allocation de fonds pour nos régions, nos écoles ou nos marchés locaux. Certes, l’optimisme est palpable, mais les enjeux restent colossaux.

 

Le Niger à la croisée des chemins : le succès au bout du compte

 

La revue de performance entre le Niger et la Banque Mondiale représente bien plus qu’une simple rencontre administrative. Elle incarne la volonté politique de maximiser les bénéfices des partenariats stratégiques pour répondre aux besoins urgents de la population.

Cependant, le défi réside dans la traduction de ces discussions en actions tangibles. Les conclusions de cette revue seront un test décisif pour la capacité du gouvernement nigérien à passer de l’intention à l’exécution.

En somme, si les mesures innovantes et les ajustements promis se concrétisent, ce partenariat vital pourrait transformer les faiblesses du portefeuille en forces durables. Les premières pistes d’amélioration qui émergeront de ces échanges diront si le pays est sur la bonne voie pour offrir un mieux-être à tous les Nigériens.

 

 

Données publiques : nouveau levier de gouvernance au Niger

Ce jeudi , le cabinet du ministre délégué chargé du budget à Niamey a vibré au rythme d’un dialogue crucial. Mamane Sidi, ministre délégué auprès du Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, a ouvert ses portes aux représentants du Syndicat national du personnel de l’information statistique (SYNPIS), marquant un moment décisif pour le secteur des statistiques au Niger.

Niamey, 21 août 2025Dans un contexte où les données fiables sont au cœur des décisions économiques et sociales, une rencontre au sommet a eu lieu pour renforcer la collaboration entre le gouvernement et les acteurs de l’information statistique. En effet, Mamane Sidi, figure clé de la gestion budgétaire nigérienne, a accueilli les membres du Syndicat National du Personnel de l’Institut National de la Statistique (SYNPIS) pour discuter des enjeux et des perspectives de leur domaine, essentiel au développement du pays.

 

Des données au service du développement nigérien

 

L’audience s’est tenue en présence de figures majeures du ministère de l’Économie et des Finances, dont le secrétaire général et son adjoint, ainsi que la directrice des ressources humaines et le directeur des ressources financières et du matériel. Par ailleurs, cette mobilisation de hauts responsables témoigne de l’importance accordée aux discussions avec le SYNPIS, dont le rôle est crucial pour garantir la qualité et la fiabilité des statistiques nationales.

En effet, les échanges ont porté sur les défis auxquels fait face le personnel statistique, mais aussi sur les opportunités de moderniser et de dynamiser ce secteur stratégique. En toile de fond, L’intention est précise : fournir au Niger des instruments statistiques efficaces pour guider les politiques gouvernementales et favoriser une croissance inclusive.

À Niamey, les données deviennent un levier stratégique de gouvernance grâce à une rencontre entre le gouvernement et le SYNPIS.

Les statisticiens, acteurs de l’ombre au cœur des priorités

 

D’ailleurs, cette rencontre n’est pas anodine. Elle illustre l’engagement du gouvernement à dialoguer avec les acteurs de terrain pour bâtir un système statistique robuste, capable de répondre aux exigences d’un monde en rapide mutation. Bien que les détails des pourparlers ne soient pas divulgués, l’initiative transmet un message explicite : les statisticiens, souvent dans l’ombre, sont au cœur des priorités pour un Niger en marche vers le progrès.

 

Vers une nouvelle ère de la politique publique nigérienne ?

 

En somme, l’ancrage des données dans les mécanismes décisionnels nigériens marque une évolution vers une gouvernance fondée sur l’évidence. Cette orientation pourrait transformer durablement les réponses apportées aux problématiques socio-économiques du territoire. Maintenant, la question est de savoir si ce nouvel élan de collaboration entre les décideurs et les statisticiens se traduira par des politiques publiques plus justes et plus efficaces, et si cette initiative posera les bases d’un développement durable pour le Niger ?

 

Partenariat Niger– Afreximbank : cap sur l’intégration

Niamey a vibré Le 20 août 2025 au rythme d’un rendez-vous décisif pour l’avenir économique du Niger. Le ministre délégué chargé du budget, Mamane Sidi, a accueilli une délégation de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), ouvrant ainsi la voie à des partenariats prometteurs pour dynamiser le commerce et le développement du pays. 

 

Niamey, 21 août 2025 Dans les bureaux du ministère de l’Économie et des Finances, Mamane Sidi, figure clé de la gestion budgétaire nigérienne, a engagé des discussions cruciales avec les représentants d’Afreximbank, une institution panafricaine dédiée au financement du commerce et de l’investissement. Cette rencontre marque un tournant dans les ambitions du Niger de renforcer son intégration économique sur le continent et au-delà.

Afreximbank au cœur des ambitions nigériennes : vers une transformation économique portée par des investissements ciblés.

Un dialogue stratégique pour l’avenir économique du pays

 

L’objectif de cette audience était clair : explorer les pistes de collaboration entre le Niger et Afreximbank pour soutenir des projets structurants, stimuler les exportations et favoriser la croissance économique. En effet, les discussions ont porté sur des initiatives concrètes, alignées sur les priorités nationales, dans un contexte où le Niger cherche à diversifier son économie et à consolider ses infrastructures.

Par ailleurs, la présence de hauts responsables du ministère, dont le secrétaire général, son adjoint, la directrice générale adjointe de l’économie et des réformes, ainsi que plusieurs cadres, souligne l’importance accordée à ce partenariat. Afreximbank, reconnue pour son rôle dans le financement de grands projets africains, pourrait devenir un allié stratégique pour le Niger, en quête de solutions innovantes pour son développement.

 

Afreximbank : un signal fort pour la transformation économique

 

Cette rencontre envoie un signal fort : le Niger est déterminé à s’appuyer sur des institutions panafricaines pour accélérer sa transformation économique. Si les détails des échanges restent confidentiels, l’engagement des deux parties laisse présager des avancées concrètes dans les mois à venir. Le pays mise sur des partenariats solides pour relever les défis économiques et se positionner comme un acteur majeur dans la région.

Le Niger en route pour une nouvelle ère de développement avec Afreximbank

 

En somme, cette première étape symbolise la volonté du Niger d’ouvrir de nouvelles portes pour son développement. Le pays ne se contente plus d’observer les dynamiques régionales, mais y prend part activement. Alors que les discussions se poursuivent, la question est de savoir comment ce partenariat avec Afreximbank se matérialisera concrètement et quels seront les premiers projets qui bénéficieront de ce nouvel élan financier, marquant ainsi une nouvelle ère pour l’économie nigérienne?

 

Niamey : Le serment des gardiens des deniers publics, un pacte scellé sous les ors du palais

Ce mardi 1er juillet 2025, dans l’enceinte solennelle du palais présidentiel de Niamey, un rituel aussi rare que crucial s’est déroulé sous les regards attentifs du pouvoir et de la nation. Les membres du nouveau bureau de la Cour des comptes du Niger, rempart ultime de la rigueur financière, ont prêté serment devant le chef de l’État, le général d’armée Abdourahamane Tiani. Une cérémonie empreinte de gravité, où chaque mot prononcé semblait peser aussi lourd que les milliards de francs CFA placés sous leur vigilance.

Un serment, une mission

Sous les lustres du palais, dans une atmosphère où le protocole côtoyait l’histoire, Mme Laminou Tchiroma Saadé, désormais présidente de la Cour, a ouvert la voie. À ses côtés, M. Oumarou Magagi Tanko, président de la 1ère chambre, Mme Idrissa Azoumi Halidou, présidente de la 2ème chambre, M. Issoufou Boureima, président de la 3ème chambre, et M. Salifou Kané Hamidou, procureur général, ont juré, la main droite levée, de défendre l’intégrité des finances publiques. Nommés par décret le 15 mai 2025, ces cinq sentinelles ont été investies d’une mission aussi ardue qu’essentielle : veiller sur l’argent du peuple.

Le général Tiani, figure centrale de cette matinée, a donné acte de leurs serments avec une sobriété qui n’a pas masqué l’ampleur de l’enjeu. « Retournez à vos fonctions, et que votre droiture soit à la hauteur de la confiance placée en vous », a-t-il lancé, avant de renvoyer les magistrats à l’exercice de leurs charges. Un moment où le pouvoir exécutif a semblé, l’espace d’un instant, s’incliner devant l’indépendance de cette juridiction.

La Cour des comptes : un rempart contre l’opacité

La Cour des comptes, institution aussi vénérable que méconnue, est bien plus qu’un simple tribunal de chiffres. Gardien inflexible, elle est en effet une forteresse érigée contre l’opacité, un rempart chargé de scruter les comptes de l’État, des collectivités territoriales et des organismes gorgés de fonds publics. Ses jugements, tranchants comme des lames, traquent les irrégularités avec une précision d’horloger, taillant dans l’opacité des comptes publics pour y faire jaillir la lumière de la vérité. Par conséquent, dans un Niger où la gestion des ressources est un défi aussi brûlant que le soleil du Sahel, cette mission revêt une aura quasi sacrée, garantissant que chaque franc CFA serve l’intérêt commun.

Les membres du nouveau bureau de la Cour des comptes du Niger, menés par Mme Laminou Tchiroma Saadé, ont prêté serment devant le général Abdourahamane Tiani, s'engageant à garantir la transparence des finances publiques.Une nouvelle ère pour la Cour des Comptes : l’équipe de choc de Mme Laminou Tchiroma Saadé en action

Mme Laminou Tchiroma Saadé, à la tête de cette institution, incarne une autorité nouvelle, soutenue par des figures comme M. Oumarou Magagi Tanko, dont la 1ère chambre auscultera les budgets avec une minutie d’orfèvre. En outre ,  Mme Idrissa Azoumi Halidou, dirigera la 2ème chambre avec une rigueur sans faille. M. Issoufou Boureima, à la 3ème chambre, et M. Salifou Kané Hamidou, procureur général, complètent ce quintet de gardiens, prêts à traquer le moindre écart dans les livres de comptes. Leur nomination, actée par décret le 15 mai 2025, marque le début d’un chapitre où la transparence doit triompher.

Un serment au cœur de la nation

Dans l’éclat du palais présidentiel, ce serment n’était pas une simple formalité. C’était un pacte, une promesse scellée devant le général Tiani, dont les mots ont résonné comme un défi : que leur intégrité soit à la hauteur de l’espoir qu’ils portent. Car à Niamey, où chaque décision peut peser sur l’avenir d’un peuple, la Cour des comptes n’est pas seulement une institution – elle est une lueur dans l’ombre, un rempart contre les dérives. Alors que les magistrats regagnaient leurs bureaux, une question flottait dans l’air : sauront-ils faire de ce serment une arme pour bâtir un Niger plus juste ? L’histoire, comme les chiffres, ne ment jamais.

Niger : la SONIBANK respire ! 50 milliards de FCFA de la BOAD pour sauver la Banque nationale

Un souffle vital pour l’économie nigérienne : la BOAD au secours de la SONIBANK

En marge des fastueux BOAD Development Days, un événement célébrant l’élan économique ouest-africain, une lueur d’espoir a jailli pour le Niger. Le 13 juin 2025, à Lomé, la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a scellé un accord de prêt colossal de 50 milliards de FCFA (environ 82,5 millions de dollars) avec la République du Niger. Ce financement salvateur est destiné à redonner vie à la Société Nigérienne de Banque (SONIBANK). Cet accord, signé sous les auspices de ces journées dédiées au progrès régional, vise à restaurer la solvabilité de la principale banque publique nigérienne, un pilier vacillant d’une économie aux prises avec des défis structurels. Par ce geste audacieux, la BOAD réaffirme son rôle de catalyseur du développement, offrant au Niger une bouée de sauvetage pour naviguer les eaux tumultueuses de la crise bancaire. Le Niger peut-il enfin se relever ?

La SONIBANK au Bord du Gouffre : Un Diagnostic Inquiétant

La SONIBANK, institution phare du paysage financier nigérien, traverse une tourmente sans précédent. Depuis 2023, une crise de liquidité et des créances douteuses – estimées à 20 % de son portefeuille, selon des analystes – ont érodé ses fonds propres. Par conséquent, cela menace gravement sa capacité à financer les petites et moyennes entreprises (PME), les collectivités locales et le secteur agricole, qui représente 40 % du PIB national. Cette dérive, exacerbée par une gouvernance perfectible et une conjoncture marquée par l’insécurité dans le Sahel, a conduit à une perte de confiance des déposants, avec une chute de 15 % des dépôts en 2024, selon le ministère nigérien des Finances.

Le prêt de la BOAD, structuré comme une injection de capital à long terme, ambitionne de redresser la barre. Il permettra à la SONIBANK de respecter les ratios prudentiels exigés par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), tout en relançant son rôle de moteur économique. Environ 60 % des fonds, soit 30 milliards de FCFA, seront dédiés à la restructuration des dettes, tandis que 40 % financeront de nouveaux crédits aux PME et aux agriculteurs, selon les termes de l’accord. Ce soutien devrait profiter à 5 000 entreprises et 10 000 exploitants agricoles, créant ou préservant 25 000 emplois d’ici à 2027, selon les projections de la BOAD.

La BOAD accorde 50 milliards de FCFA au Niger pour relancer la SONIBANK, un financement crucial pour la stabilité économique et le développement des PME et de l'agriculture.Refondation Sous Pression : Les Défis de la SONIBANK

Ce prêt n’est qu’un premier pas sur un chemin semé d’embûches. La SONIBANK devra réformer sa gouvernance, renforcer ses contrôles internes et purger son portefeuille de créances toxiques, un processus que des observateurs jugent complexe. La BOAD, consciente de ces défis, a assorti son financement de clauses exigeant des audits trimestriels et une transparence accrue, des mesures saluées par la BCEAO. Par ailleurs, ce prêt, perçu comme un signal de confiance, pourrait ouvrir la voie à d’autres financements, notamment dans ce Niger qui, sous la gouvernance du Général Tiani, navigue dans un contexte régional tendu.

Un nouveau souffle pour le Niger ? La BOAD injecte l’espoir

En soutenant la SONIBANK, la BOAD ne se contente pas de sauver une banque : elle ravive l’espoir d’une économie nigérienne asphyxiée par les crises. Ce prêt, tel un affluent dans un désert, irrigue les rêves des entrepreneurs, des paysans et des artisans qui portent le devenir du Niger. Mais pour que cette manne financière se mue en prospérité durable, il faudra une gestion irréprochable et une vision à la hauteur des enjeux. Dans ce Sahel éprouvé, où chaque pas vers le progrès est un défi, la SONIBANK, sous l’égide de la BOAD, a l’opportunité de redevenir un phare, guidant ainsi le Niger vers des lendemains moins incertains. L’avenir économique du Niger dépendra-t-il de cette seule injection de capital ?

Niamey : le Guichet Niger redémarre en force pour un développement durable révolutionnaire

Niamey : Une aube nouvelle pour le Guichet Niger, fer de lance du développement durable

Niamey, 11 juin 2025 — Sous l’éclat d’un soleil sahélien, Niamey s’est parée d’une ferveur prometteuse ce Mercredi , à l’occasion d’un atelier d’envergure tenu dans l’enceinte fastueuse de l’hôtel Noom. En effet, orchestrée par la Fondation des Savanes Ouest-Africaines (FSOA), cette rencontre a marqué la relance solennelle du Projet d’Appui à l’Opérationnalisation du Guichet Niger.  Par ailleurs, l’événement a été couronné par la signature de six contrats de financement cruciaux. Présidée par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et figure tutélaire de l’Association des Municipalités du Niger, en présence du Secrétaire Général du ministère de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement et du Directeur Exécutif de la FSOA, cette cérémonie a scellé aussi un pacte audacieux pour la sauvegarde du patrimoine naturel et l’essor des communautés nigériennes.

Niamey relance le Guichet Niger avec 6 nouveaux financements pour protéger le complexe WAP et soutenir les communautés locales,Une Renaissance verte : le Guichet Niger propulsé par la coopération internationale

Dans l’antre de l’hôtel Noom, où se mêlent modernité et hospitalité nigérienne, l’atelier a insufflé une nouvelle vitalité au Guichet Niger, un mécanisme financier conçu pour préserver le complexe écologique W-Arly-Pendjari (WAP), joyau transfrontalier partagé par le Niger, le Bénin et le Burkina Faso. Financé par la coopération allemande à travers le ministère fédéral de la Coopération économique (BMZ) et la KfW, ce projet, doté de 25 millions d’euros depuis 2022, conjugue une dotation de 20 millions pour un fonds fiduciaire générant des revenus pérennes et 5 millions pour des initiatives de terrain. Après une suspension des aides internationales consécutive aux bouleversements politiques de 2023, cette relance, appuyée par un décaissement de 43 millions de dollars du FMI en novembre 2024, témoigne egalement d’un retour confiant de la coopération bilatérale.

L’objectif de cette journée était limpide : réactiver le Guichet Niger, dialoguer avec les ministères clés, contractualiser les premiers financements et tracer une feuille de route pour les années à venir. D’ailleurs, les six projets signés, ciblant les communes de Tamou, Kirtachi, Kouré (Tillabéri) et Falmey (Dosso), visent à fortifier la gestion durable du Parc national W et de ses réserves voisines, tout en élevant les conditions de vie des riverains. Ces initiatives, allant de la restauration des écosystèmes à la promotion de l’agroforesterie, incarnent ainsi une vision avec laquelle la conservation rime avec prospérité humaine et développement communautaire.

Niamey relance le Guichet Niger avec 6 nouveaux financements pour protéger le complexe WAP et soutenir les communautés locales,WAP en danger : l’urgence d’une alliance pour la biodiversité du Sahel

Le complexe WAP, étendu sur 50 000 km², abrite une biodiversité d’une richesse inouïe : lions, éléphants, girafes et espèces endémiques dont la survie est menacée par la pression démographique, l’expansion agricole et les soubresauts climatiques. À Niamey, les échanges ont aussi  souligné l’urgence d’une gouvernance concertée, portée par la FSOA, fonds fiduciaire créé en 2012 pour garantir un financement pérenne à ce sanctuaire écologique. En outre , le Colonel Garanké, dans une allocution vibrante, a exalté « l’union sacrée » entre les autorités locales, les communautés et les partenaires internationaux, seule capable de conjurer ces fléaux.

La relance du Guichet Niger, initiée dès 2023 par des ateliers de renforcement des capacités, s’appuie sur des acquis solides : 656 millions de FCFA annuels générés par les placements financiers, des formations dispensées à 73 600 riverains et la réhabilitation de 19 411 hectares de terres. Ces efforts, salués par le Secrétaire Général du ministère, s’inscrivent dans une dynamique régionale où le Niger, membre de l’Alliance des États du Sahel, conjugue souveraineté et coopération.

Horizon de résilience : le Guichet Niger, fer de lance d’un Sahel moderne et durable

Au-delà des signatures de contrats, cet atelier a esquissé un avenir où Niamey, pivot du Sahel, rayonne par son engagement environnemental. Les projets financés, d’un montant initial de 3 milliards de FCFA, privilégient spécifiquement les femmes et les jeunes, qui représentent 35 % des 185 867 bénéficiaires du programme depuis son lancement. D’ailleurs, en intégrant des technologies novatrices comme les pompes solaires et en renforçant la résilience face aux insécurités régionales, le Guichet Niger ambitionne de réduire la pression anthropique sur le Parc W, tout en offrant des alternatives économiques viables aux communautés locales.

Le Directeur Exécutif de la FSOA, dans un élan visionnaire, a appelé à « faire tache d’huile », un vœu partagé par les délégués présents. Cette relance, loin d’être un épiphénomène, s’aligne sur les priorités du Plan de Développement Économique et Social (PDES 2022-2026) du Niger, qui table sur une croissance de 8,8 % en 2025, selon le FMI. Elle illustre également la détermination d’un pays à transcender ses défis, de l’insécurité à la désertification, par une gouvernance éclairée et inclusive.

Niamey : un avenir vert et prospère se dessine au cœur du Sahel 

En cette journée mémorable, Niamey a scellé un serment : celui d’une nation qui, par la sauvegarde de ses savanes et l’élévation de ses peuples, s’érige en phare d’un Sahel résilient. Dans les murmures de l’hôtel Noom, entre signatures et promesses, le Guichet Niger n’est plus un simple projet ; c’est une véritable épopée collective, où chaque arbre préservé et chaque vie transformée racontent l’audace d’un Niger résolument tourné vers l’avenir.

Niger : 400 millions de dollars pour révolutionner le sud du pays

Niamey, carrefour d’un renouveau routier, symbolise comment le Niger pave son avenir avec le soutien de la Banque mondiale.

Hier, 4 juin 2025, sous les ors feutrés de Niamey, la capitale nigérienne, un pacte audacieux a été scellé, porteur d’une ambition aussi vaste que les étendues sahéliennes : le Projet d’Intégration et de Connectivité du Sud-Niger (PICSN). Paraphé par le Premier ministre et ministre de l’Économie et des Finances, Mahaman Ali Lamine Zeine, et Han Fraeters, représentant résident de la Banque Mondiale, cet accord de 400 millions de dollars – soit 240 milliards de FCFA – promet de redessiner les contours du sud du Niger. Il vise notamment la réhabilitation du tronçon vital Maradi-Zinder de la route nationale 1 et la modernisation de 525 km de voies rurales et de desserte.

Maradi-Zinder : une artère économique cruciale pour 16 millions de vies

Dans une nation où les routes, souvent malmenées par le climat et le temps, sont les veines d’une économie encore fragile, ce projet s’impose comme une entreprise titanesque. Par ailleurs ,le tronçon Maradi-Zinder, long de 232,8 km, est bien plus qu’une simple chaussée : il est le poumon économique reliant les terres fertiles du sud aux marchés de la région, irriguant un bassin de plus de 16 millions d’âmes, au Niger comme au Nigeria voisin. Divisé en quatre lots pour favoriser la participation d’entreprises nigériennes, dont l’Office National des Aménagements Hydro-Agricoles (ONAHA) et le génie militaire, ce chantier incarne aussi une volonté farouche de souveraineté économique.

Routes du progrès : le PICSN, fil d’Ariane du développement nigérien

« Les routes sont les fils d’Ariane du développement », a déclaré le Premier ministre Zeine, dont la verve trahit une conviction profonde. D’ailleurs , Ce projet s’inscrit d’ailleurs dans le cadre du Programme de Refondation de la République 2025-2029, un plan ambitieux visant à concrétiser la vision du président Abdourahamane Tchiani. Avec une population parmi les plus jeunes du globe – 50 % des Nigériens ont moins de 15 ans –, le Niger mise sur la connectivité pour briser les chaînes de l’isolement. Par conséquent, en modernisant ces infrastructures, le pays ambitionne de fluidifier les échanges agricoles, de faciliter l’accès aux écoles et aux centres de santé et de stimuler l’émergence de nouvelles entreprises créatrices d’emplois.

Équité et résilience : la Banque mondiale s’engage pour un Niger durable

Han Fraeters, émissaire de la Banque Mondiale, n’a pas caché son enthousiasme : « Ce projet est une promesse d’équité territoriale et de résilience climatique. » Dans un Niger où les aléas du climat – sécheresses et inondations – mettent à rude épreuve les infrastructures, le PICSN intègre des standards de durabilité pour garantir la pérennité des routes. En plus, il instaure un système d’entretien routier pérenne, une véritable révolution dans un pays où la maintenance des voies a souvent été reléguée au second plan. En reliant les régions de Maradi et Zinder, foyers de 8,1 % de la population menacée d’insécurité alimentaire en 2025, ce projet transcende la simple brique et le mortier : il est un levier pour la justice sociale.

Niamey : coopération stratégique et gestion intégrée au service du peuple

Dans un contexte où le Niger, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES), s’affirme comme un acteur souverain, cette collaboration avec la Banque Mondiale illustre un équilibre subtil entre partenariats internationaux et autonomie. Zeine a réaffirmé l’engagement du gouvernement à une gestion intégrée des fonds, une promesse cruciale dans une nation marquée par des défis économiques post-coup d’État. « Nous bâtissons un Niger connecté, non seulement à lui-même, mais à ses voisins et au-delà », a-t-il conclu, les yeux tournés vers un horizon où les routes unissent plus qu’elles ne divisent.

Le Niger trace sa voie : un avenir de prospérité, kilomètre après kilomètre !

En somme,  à Niamey, l’accord signé n’est pas qu’un paraphe sur du papier : c’est une charte pour l’avenir, un serment de transformer le sable en sentiers de prospérité. Les grues s’apprêtent à rugir entre Maradi et Zinder. Le Niger trace, kilomètre après kilomètre, la voie d’un renouveau audacieux.

Niamey-FMI : une rencontre de haut vol trace l’avenir économique du Niger

Niamey, 7 mai 2025 – Dans les salons feutrés de la Primature, le Premier ministre et ministre de l’Économie et des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine, a accueilli, hier mardi de 14 h 00 à 15 h 30, une délégation de poids du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Antonio David, chef de division adjoint du département Afrique. Cette rencontre d’une heure et demie, marquée par des échanges d’une densité rare, a permis de poser les jalons d’un partenariat renforcé, centré sur la stabilité macroéconomique, la résilience climatique et la transparence. De plus, à l’heure où le Niger ambitionne de consolider ses acquis économiques, cet événement résonne comme un signal fort de confiance mutuelle.

Une vision partagée pour la croissance : réformes et ambitions budgétaires sur la table lors de la rencontre Niamey-FMI

L’audience, qui s’est tenue en présence du ministre délégué aux Finances Moumouni Boubacar Saidou, du secrétaire général du ministère des Finances, du directeur général des Douanes et des conseillers du Premier ministre, a abordé des enjeux cruciaux. Antonio David, s’exprimant à 15 h 45 face à la presse, a salué la « haute qualité » des discussions. « Nous avons exploré les perspectives de l’économie nigérienne, en mettant l’accent sur des réformes visant à mobiliser les ressources, optimiser les dépenses publiques et dynamiser le secteur privé », a-t-il déclaré, soulignant notamment l’engagement du Niger à promouvoir un développement inclusif et durable.

Certes, sous la houlette du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Niger navigue dans un contexte complexe, avec une croissance projetée à 10,6 % en 2024, dopée par les exportations pétrolières, selon le FMI. Cependant, les discussions ont mis en lumière les efforts du gouvernement pour réduire le déficit budgétaire à 3 % du PIB d’ici fin 2025, conformément aux critères de l’UEMOA, malgré des écarts fiscaux en 2024 liés à des recettes fiscales insuffisantes et des arriérés de dette.

Réformes cruciales et résilience climatique : les chantiers prioritaires Détailés

Le Premier ministre Zeine, économiste aguerri et ancien ministre des Finances de 2003 à 2010, a détaillé les avancées nigériennes, notamment la simplification du système fiscal et l’élargissement de l’assiette fiscale, des mesures saluées par le FMI. Par ailleurs, la stratégie de gestion des revenus pétroliers, en cours d’adoption, a également été évoquée, visant à maximiser les retombées du pipeline Niger-Bénin, opérationnel depuis 2024. Ces réformes, cruciales pour libérer des marges budgétaires, servent par conséquent à soutenir les investissements dans l’éducation, la santé et les infrastructures.

Quant à la résilience climatique, un défi majeur pour un pays vulnérable aux sécheresses, elle a occupé une place centrale. En effet, le Niger, via le financement de la Facilité de Résilience et de Durabilité (RSF) du FMI, promeut des investissements dans les énergies renouvelables et la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles. « Ces mesures renforcent la capacité du Niger à protéger ses populations et à bâtir un avenir durable », a souligné Antonio David, qui a également loué les progrès dans la lutte contre la corruption, illustrés par la création de la Commission contre les Crimes Économiques, Financiers et Fiscaux (CoLDEFF).

Un partenariat ancré dans la confiance : des échanges fructueux malgré les tensions passées

L’audience, ponctuée d’échanges « excellents et fructueux », selon David, reflète une relation solide entre Niamey et le FMI, malgré les tensions post-coup. D’ailleurs, depuis novembre 2023, les contacts se sont intensifiés, avec des revues régulières des programmes de la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et de la RSF. Hier, par exemple, M. Zeine a réitéré son engagement à apurer les arriérés de dette accumulés en 2023, un effort reconnu par le FMI comme « louable ».

Cette rencontre, en outre, s’inscrit dans une dynamique diplomatique plus large. En effet, en février 2024, Zeine consolidait les relations avec le Maroc, et en janvier 2025, il négociait des accords avec la Russie pour l’énergie et l’agriculture, démontrant une stratégie multisectorielle. Ainsi, le Niger, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES), cherche à diversifier ses partenariats tout en maintenant un dialogue constructif avec les institutions financières internationales.

Horizon prometteur : le FMI assure son soutien, une nouvelle mission attendue en juillet

Clôturée, l’audience a scellé une feuille de route ambitieuse. Afin d’aller de l’avant, le Niger s’apprête à accueillir une nouvelle mission du FMI en juillet 2025 pour finaliser la sixième revue de la FEC. De plus, l’engagement de Niamey envers la transparence et la gouvernance inspire confiance. « Le Niger peut compter sur nous », a assuré Antonio David, voyant dans ce partenariat un levier pour une croissance résiliente. À Niamey, où les défis sécuritaires et climatiques persistent, cette rencontre insuffle un vent d’espoir. Effectivement, sous la conduite de M. Zeine, le Niger ne se contente pas de surmonter les crises : il bâtit, avec audace, un avenir dans lequel la stabilité économique et la prospérité s’entrelacent pour le bien de ses 26 millions d’habitants.

Niger : 246 milliards FCFA lancent l’essor économique

Niger  : un investissement massif de 246 milliards FCFA lance un avenir économique ambitieux

Avec plus de 246 milliards FCFA d’investissements tout juste validés, le Niger s’élance avec audace vers un avenir économique rayonnant, porté notamment par la création de près de 3 000 emplois permanents. Sous l’impulsion du Président de la République, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, ces projets ambitieux promettent de transformer le pays et d’offrir des opportunités inédites à sa jeunesse.

Décrets présidentiels et code des investissements : les leviers de l’essor économique

Concrètement, grâce à des décrets présidentiels et aux avantages du Régime Conventionnel du Code des Investissements, cinq entreprises s’implantent dans des secteurs stratégiques. Ces initiatives ne se contentent pas de créer 2 978 emplois stables et des milliers d’opportunités temporaires sur cinq ans : elles dynamisent la production locale, réduisent les importations et, par conséquent, renforcent la balance commerciale.

Zoom sur les moteurs de cette dynamique : les cinq projets qui façonnent le Niger de demain à coût de 246 milliards FCFA

Pour illustrer cette dynamique, voici les étoiles montantes de cette révolution économique :

  • GCM INDUSTRIE NIGER-SA (Niamey) : 13,16 milliards FCFA pour produire du fer à béton, avec 86 emplois au service de la construction.
  • AL AMAN INTERNATIONAL SARL (Zabori, Dosso) : 66,81 milliards FCFA investis dans l’électricité, illuminant l’avenir avec 23 emplois.
  • HUA HANG KOGARI PHARMACEUTICAL-SA (Karma, Tillabéri) : 8,71 milliards FCFA pour des médicaments vitaux et 86 emplois.
  • AIGLE D’AFRIQUE SARL (Bartchawal, Kollo) : 3,39 milliards FCFA dans les détergents, générant 93 emplois.
  • HUNAN XIANGFEI WANRUN INTERNATIONAL TRADE NIGER SARLU (N’Dounga, Tillabéri) : un parc industriel colossal de 154,52 milliards FCFA, créant 2 690 emplois.

Une bouffée d’oxygène pour l’économie : croissance, emploi et autonomie en ligne de mire

Globalement, ces investissements sont une bouffée d’oxygène pour le Niger. En misant sur des secteurs clés, ils dopent la croissance, luttent contre le chômage et tracent la voie vers une autonomie économique. La jeunesse nigérienne, en particulier, y trouve un tremplin pour un avenir prometteur.

Le Niger ose et bâtit un horizon économique rayonnant dessiné par l’Ambition nationale

Ainsi, un Niger qui ose et gagne se profile à l’horizon. Avec cette manne de 246,6 milliards FCFA, le Niger ne se contente pas de rêver : il bâtit, innove et prospère. Ces projets sont la preuve éclatante d’une ambition nationale portée haut par le Président, dessinant ainsi un horizon dans lequel le développement durable et l’essor économique marchent main dans la main. Le Niger avance, confiant et déterminé, vers un futur qui brille déjà à l’horizon.

La NDE : une mutation économique à l’aune de la nationalisation

Niamey, 7 février 2025 — Dans un contexte dans lequel la gestion des ressources hydriques cristallise les enjeux de souveraineté et d’efficacité économique, le Niger opère un virage stratégique dont les répercussions financières défient les pronostics. Lors d’un entretien accordé à la RTN, le Colonel Abdoulaye Maizama, ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a dévoilé des données éloquentes : le remplacement de la SEEN (ex-filiale de Veolia) par la Nigérienne des Eaux (NDE), entité nationalisée, propulse les revenus étatiques de 30 millions à 2 milliards de FCFA annuels. Un saut quantique qui interroge autant qu’il impressionne.

De l’affermage à la souveraineté : un basculement tectonique

Jusqu’en 2023, la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN), héritière de l’empreinte française de Veolia, gérait le secteur hydrique sous un modèle d’affermage. Ce système, où une entreprise privée administre un service public contre redevances, garantissait à l’État un dividende annuel de 30 millions de FCFA, une manne modeste au regard des défis d’accès à l’eau potable.

« Une goutte d’eau dans l’océan des besoins nationaux », aurait pu résumer un observateur. Pourtant, la décision de nationaliser la NDE en 2024, souvent perçue comme un pari audacieux, voire périlleux, révèle aujourd’hui une tout autre facette. Les projections budgétaires pour 2024 estiment les recettes à près de 2 milliards de FCFA, soit une multiplication par 66 des gains antérieurs.

Mécanismes d’une métamorphose : au-delà des chiffres

Comment expliquer une telle progression ? Le Colonel Maizama évoque une « reconfiguration intégrale des canaux de gouvernance ». En clair, la nationalisation a permis :

  1. La fin de la dilution des profits : exit les dividendes exportés vers les sièges étrangers. La NDE réinvestit intégralement ses excédents dans l’extension des réseaux et la maintenance.
  2. Une tarification repensée : alignement des prix sur les réalités socio-économiques locales, combiné à une lutte accrue contre les branchements frauduleux.
  3. L’optimisation logistique : suppression des coûts liés aux intermédiaires internationaux et mutualisation des achats de matériel.

Un modèle réplicable ? Prudence et perspectives

Si l’enthousiasme est de mise, certains économistes invitent à la circonspection. « Une performance à court terme ne garantit pas une pérennité », souligne Dr Aïchatou Bello, experte en politiques publiques. La dépendance aux subventions étatiques, la corruption endémique et les aléas climatiques (sécheresses, tarissement des nappes) pourraient éroder ces résultats.

Pourtant, le gouvernement mise sur un effet d’entraînement. « Cette réussite préfigure une vague de réappropriations sectorielles, de l’énergie aux télécoms », avance un conseiller présidentiel sous couvert d’anonymat. Une ambition qui, si elle se concrétise, pourrait redessiner l’échiquier économique nigérien.

En nationalisant la NDE, le Niger n’a pas seulement capté une ressource, il a revitalisé un symbole. L’eau, jadis marchandise, redevient bien commun, tandis que l’État retrouve un rôle de régisseur actif. Cette « hydraulique souveraine », pour reprendre les mots du ministre Maizama, tiendra-t-elle ses promesses face aux réalités du terrain ? Les prochains rapports budgétaires seront-ils à la hauteur des attentes ou risquent-ils de réveiller nos illusions ?

Niger : la BAD injecte 511 millions de dollars pour le développement

Niamey, 11 novembre 2024 – Bonne nouvelle pour les autorités nigériennes. La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé dimanche un financement de 511 millions de dollars US (plus de 312 milliards de francs CFA) destiné à soutenir plusieurs projets clés du pays.

En effet, le directeur général de la région Afrique de l’Ouest de la banque, M.Lamin Barroco a fait cette annonce lors d’une réunion avec des membres du gouvernement nigérien, sous la présidence du Premier ministre, ministre de l’Économie et des finances du Niger, M. Ali Mahaman Lamine Zeine.

Un soutien multisectoriel

Ce financement, fruit d’une longue collaboration entre le Niger et la BAD, sera réparti sur quatre grands programmes en 2025 :

  • Amélioration des services de base : les autorités consacreront près de 56 % de l’allocation, soit environ 284,96 millions USD (214 millions UC), à améliorer l’accès aux services de base tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, l’eau et l’assainissement. L’objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations, notamment en milieu rural.
  • Renforcement de l’approvisionnement en eau potable : les villes de Zinder et de Mirriah, ainsi que les villages environnants, bénéficieront d’un important projet d’amélioration de leur système d’approvisionnement en eau potable pour approximativement 119,84 millions USD (90 millions UC).
  • Promotion de l’agripreneuriat : l’initiative lancera un programme dédié à l’entrepreneuriat agricole pour soutenir les jeunes et développer le secteur agricole, essentiel à l’économie nigérienne, avec un financement d’environ 93,21 millions USD (70 millions UC).
  • Gestion des risques de catastrophe : le Niger, régulièrement touché par des catastrophes naturelles, bénéficiera également d’un financement de 13,31 millions USD (10 millions UC) pour renforcer sa résilience face à ces événements.

Un enrichissant partenariat entre le Niger et la BAD

Ce nouvel appui de la BAD témoigne de la confiance que l’institution financière place au Niger et dans sa capacité à mettre en œuvre des réformes structurelles. Il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de longue date entre les deux parties.

En outre, le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, s’est félicité pour ce financement qui vient renforcer les efforts du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations. Il a souligné l’importance de ces projets pour le développement économique et social du pays.

En somme, ce financement de la BAD constitue une bouffée d’oxygène pour le Niger. Il permettra au pays de réaliser des avancées significatives dans plusieurs domaines clés. Les projets soutenus par cette enveloppe financière devraient contribuer à améliorer la qualité de vie des Nigériens, à réduire la pauvreté et à renforcer la résilience du pays face aux chocs.

 

 

 

 

Niger : Le FMI au chevet de l’économie

Niamey, le 29 octobre 2024 – Vers la consolidation de la stabilité macro-économique et la promotion d’une croissance inclusive, le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zéine, a accueilli une délégation de haut niveau du Fonds Monétaire International (FMI) ce mardi. La rencontre, dirigée par M. Antonio David, chef de division adjoint pour le département Afrique du FMI, a marqué un moment clé dans les efforts continus du Niger pour renforcer ses fondations économiques et répondre aux défis du changement climatique.

Le FMI apporte son soutien au Niger dans sa quête de développement.

Les débats ont abordé la révision des programmes de soutien du FMI, avec un accent particulier sur les stratégies visant à établir une trajectoire économique durable pour le Niger. M. David a exprimé son optimisme quant à la direction prise par les lignes directrices de la mission, soulignant l’engagement du FMI à travailler de concert avec les autorités nigériennes pour parvenir à un consensus rapide sur les revues des programmes.

Les perspectives à long et moyen terme de l’économie nigérienne ont également été mises en avant, avec pour objectif explicite d’atteindre les objectifs de développement fixés par les autorités. La délégation du FMI a reconnu les progrès significatifs réalisés par le Niger dans la mise en œuvre de réformes économiques et a réitéré son soutien à l’élaboration de politiques qui favorisent non seulement la stabilité économique, mais aussi la résilience face aux impacts du changement climatique.

La réunion s’est achevée sur une note positive, avec les deux parties exprimant leur satisfaction quant aux discussions fructueuses et leur volonté de poursuivre cette collaboration étroite. Les impressions laissées par les lignes directrices claires et la vision partagée pour l’avenir du Niger ont été très bonnes, ouvrant la voie à un accord imminent pour conclure les revues dans les plus brefs délais.

Cet engagement mutuel entre le Niger et le FMI illustre la détermination du pays à avancer vers une économie plus robuste et inclusive, capable de résister aux défis mondiaux tout en assurant une prospérité partagée pour ses citoyens. Avec des partenaires internationaux comme le FMI, le Niger continue de jeter les bases pour une croissance durable qui bénéficiera non seulement à la génération actuelle, mais aussi aux générations futures.

Niger : La Banque mondiale injecte 350 millions USD pour la modernisation de l’agriculture et de l’élevage

Niamey, Niger – 1er juillet 2024 – La Banque mondiale a accordé un financement de 350 millions de dollars américains au Niger pour soutenir la modernisation des secteurs de l’agriculture et de l’élevage. Ce financement, approuvé dans le cadre de la première phase du Projet de modernisation de l’élevage et de l’agriculture (PMA), vise à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays et à améliorer les moyens de subsistance des populations rurales.

Un coup de pouce de la Banque Mondiale pour l’économie nigériane

En outre, l’agriculture joue un rôle crucial dans l’économie nigériane, employant plus de 80% de la population et contribuant à près de 40% du PIB. Ce financement de la Banque mondiale permettra d’introduire des technologies et des innovations climato-intelligentes, de développer des systèmes d’irrigation performants et de promouvoir des pratiques agricoles et pastorales durables.

Impact attendu : Sécurité alimentaire renforcée et résilience accrue

Le projet devrait avoir un impact positif significatif sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger. La Banque mondiale estime que 5 millions de Nigériens verront leur sécurité alimentaire renforcée, tandis que 3 millions d’entre eux accroîtront leur résilience face aux aléas climatiques. Ce projet contribuera également à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Un engagement pour le développement durable

Ce financement de la Banque mondiale témoigne de l’engagement de l’institution financière à soutenir le développement durable du Niger. Il s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à aider le pays à surmonter ses défis structurels et environnementaux, notamment le changement climatique.

Vers un avenir

En investissant dans l’agriculture et l’élevage, la Banque mondiale contribue à la construction d’un avenir plus prospère pour le Niger. Ce financement est un bouffé d’espoir pour le pays, qui ouvre la voie à une sécurité alimentaire renforcée, à une réduction de la pauvreté et à une meilleure résilience face aux chocs climatiques.

Niger : Croissance de 10,6% en 2024, le pétrole dopent l’économie

Niamey, le 4 juin 2024 – Le Niger se prépare à une croissance économique fulgurante de 10,6 % en 2024, selon le Fonds monétaire international (FMI). Cette perspective prometteuse s’explique par une combinaison de facteurs favorables, dont l’arrivée tant attendue du pétrole sur le marché nigérien, la levée des sanctions économiques et une augmentation anticipée de la production agricole.

« Les perspectives économiques pour le Niger sont favorables à court et moyen terme », a déclaré Antonio David, chef de mission du FMI à Niamey. Cette croissance à deux chiffres du PIB marque un contraste saisissant avec les 4,2% enregistrés en 2023, une année assortie par le ralentissement de l’activité économique dû aux effets des sanctions et à une campagne agricole défavorable.

Le Pétrole alimente les espoirs

L’avènement du pétrole constitue un tournant majeur pour l’économie nigérienne. Les premières exportations de pétrole devraient avoir un effet d’entraînement significatif sur tous les secteurs économiques, stimulant la croissance et générant des recettes fiscales cruciales pour l’État. Cette manière financière permettra au gouvernement d’investir dans des infrastructures essentielles, de renforcer les programmes sociaux et de réduire la pauvreté.

Levée des sanctions : un nouveau souffle

La levée des sanctions, imposées suite aux événements du 26 juillet 2023, devrait également contribuer à la relance économique. La normalisation des relations commerciales et financières permettra au Niger d’accéder plus facilement aux financements internationaux et de relancer les investissements étrangers. Cette nouvelle dynamique permettra de diversifier l’économie et de créer des emplois indispensables pour une population en croissance rapide.

L’agriculture s’annonce prometteuse

L’augmentation attendue de la production agricole est un autre élément positif pour l’économie nigérienne. Cette embellie devrait contribuer à la sécurité alimentaire du pays, à la réduction de l’inflation et à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. Le Niger, confronté à des défis chroniques de sécheresse, pourra ainsi mieux se prémunir contre les crises alimentaires et garantir la subsistance de ses citoyens.

Des risques à ne pas négliger pour pouvoir profiter des avantage du pétrole

Malgré ces perspectives encourageantes, le FMI souligne que la situation reste sujette à des risques, notamment liés à la vulnérabilité du contexte sécuritaire et aux vulnérabilités aux chocs climatiques.

Les autorités nigérianes devront donc poursuivre leurs efforts pour renforcer la stabilité macroéconomique, promouvoir une gestion prudente des ressources pétrolières et s’attaquer aux défis structurels qui entravent le développement à long terme du pays.

En somme, une gouvernance transparente et inclusive, couplé à des politiques publiques judicieuses, seront essentiels pour garantir que les fruits de cette croissance tant attendus soient partagés équitablement par l’ensemble de la population nigérienne.

Huit nouveaux commissaires à la lutte contre gabegie financière

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil National de Salut Public (CNSP) et Chef de l’Etat, a reçu ce mercredi 06 mars 2024 au Palais de la Présidence, le serment de huit (08) nouveaux membres de la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF).

Une commission renouvelée après des démissions et des révocations du CoLDEFF

Ces huit nouveaux membres viennent remplacer les membres démissionnaires ou révoqués des 35 membres que comptait initialement la CoLDEFF, créée le 13 septembre 2024. Cette commission a pour mission de lutter contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics et la mauvaise gouvernance. Aucune communication officielle n’a confirmé les raisons de ces départs, mais des sources ont rapporté que certains membres auraient quitté la commission il y a quelques semaines.

Un serment solennel devant le Livre Saint

La cérémonie de prestation de serment s’est déroulée selon le protocole établi. Le Greffier, sur ordre du président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a lu le décret portant nomination des membres de la CoLDEFF, ainsi que l’article définissant sa création, sa mission, sa composition et ses modalités de fonctionnement.

Ensuite, le président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a demandé au président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Ismail Karanta, de faire prêter aux nouveaux membres le serment coranique.

Ceux-ci ont juré sur le Livre Saint de bien et fidèlement remplir les fonctions auxquelles ils sont investis, en toute impartialité, dans le respect des textes en vigueur, de garder le secret des investigations et des délibérations, de ne prendre ni manifester aucune position publique ou privée sur les questions relevant de la Commission, et de se conduire comme des dignes et loyaux serviteurs de l’Etat.

Cette cérémonie a eu lieu en présence des membres du CNSP et du Gouvernement, des membres du corps juridique, ainsi que des représentants de l’Association Islamique du Niger.