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Niger : Niamey s’engage pour une ville avec « 0 violence »

Niamey, 4 décembre 2025 – Ce matin, sous un ciel clair et devant une Place de la Mairie noire de monde, la capitale nigérienne a franchi un cap décisif dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. En effet, devant plusieurs centaines de personnes – élus locaux, leaders religieux, chauffeurs de taxi, associations, partenaires internationaux –, l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, le Colonel Boubacar Soumana Garanké (première autorité exécutive de la ville), a officiellement donné le coup d’envoi de la campagne « Je m’engage pour une ville avec 0 violence ».

 0 violence! : une mobilisation mondiale pour 16 jours d’activisme

 

Portée par ONU Femmes et la municipalité de Niamey, cette initiative ouvre les 16 jours d’activisme mondial contre les violences basées sur le genre. Ainsi, pendant plus de deux semaines, la ville entière va se transformer en vaste espace de mobilisation : messages dans les taxis, spots radio, théâtres de rue, causeries dans les quartiers, formations pour les forces de l’ordre et les leaders communautaires. L’objectif est clair : faire de Niamey une référence en matière de sécurité pour les femmes et les filles.

« Aujourd’hui, nous ne lançons pas seulement une campagne, nous lançons un contrat moral entre tous les habitants de cette ville », a déclaré le Colonel Garanké. « Une femme qui se déplace dans la rue, une fille qui se rend à l’école ou au marché doit se sentir en sécurité partout et à tout moment. C’est notre devoir collectif.»

Niamey lance la campagne « 0 violence » contre les violences faites aux femmes, portée par l'ONU Femmes et la municipalité. Un serment collectif pour une ville plus sûre. Niamey lance la campagne « 0 violence » contre les violences faites aux femmes, portée par l'ONU Femmes et la municipalité. Un serment collectif pour une ville plus sûre.

Le rôle clé d’ONU Femmes et du Royaume d’Espagne

 

À ses côtés, la Représentante d’ONU Femmes au Niger a salué l’engagement fort de la municipalité et des partenaires, notamment le Royaume d’Espagne qui finance une partie importante des actions. « Les violences ne sont pas une fatalité. Elles ont des causes, elles ont des auteurs, et elles ont des solutions. Et ces solutions passent par chacun de nous », a-t-elle insisté.

Parmi les gestes forts de la matinée : la remise symbolique de centaines d’autocollants et de gilets « Je m’engage pour une ville avec 0 violence » aux chauffeurs de taxi de la Direction des Transports Urbains. Ces derniers, qui sillonnent Niamey du matin au soir, deviennent ainsi les premiers ambassadeurs mobiles de la campagne. « Nous voyons trop de choses dans nos voitures. Désormais, quand une femme ou une fille est en danger, on saura quoi faire et vers qui l’orienter », témoigne Ibrahim, taximan depuis quinze ans.

Niamey lance la campagne « 0 violence » contre les violences faites aux femmes, portée par l'ONU Femmes et la municipalité. Un serment collectif pour une ville plus sûre.

Les leaders religieux en première ligne

 

Chefs coutumiers et religieux présents ont également pris la parole pour rappeler que la protection des femmes est inscrite dans les valeurs nigériennes et islamiques. « Une société qui laisse ses femmes et ses filles dans la peur n’est pas une société forte », a lancé l’un d’eux, sous les applaudissements.

Concrètement, les 16 jours vont voir se multiplier :

  • Des patrouilles mixtes dans les quartiers sensibles ;
  • Des numéros verts renforcés et des centres d’écoute gratuits ;
  • Des formations pour les agents municipaux sur l’accueil des victimes ;
  • Des grandes marches et des concerts pour dire non à la violence.

« Nous ne voulons plus entendre parler de « c’est la culture » ou « c’est comme ça ». La violence n’a jamais fait partie de notre culture. La dignité, oui », a conclu le Colonel Garanké, avant d’inviter chaque habitant à signer également l’engagement géant installé sur la place.

 

 0 violence ! : le serment collectif pour une ville plus sûre

 

À la fin de la cérémonie, des centaines de mains – hommes, femmes, jeunes, vieux – se sont levées pour prêter serment : « Je m’engage pour une Niamey où aucune femme, aucune fille n’aura plus jamais peur. »

En somme, Niamey vient de poser la première pierre d’une ville plus sûre. d’ailleurs, les 16 prochains jours diront si ce serment collectif deviendra réalité. Mais une chose est sûre : le silence autour des violences est terminé.

Niamey : sans blindés ni gilet, Tiani signe un acte politique symbolique

Niamey, 21 novembre 2025 – Le retour du Général Abdourahamane Tiani, hier jeudi, peu après 17 heures, s’est transformé en un événement historique à l’aéroport Diori Hamani. Dès que le Président du Conseil National de Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a foulé le sol de Niamey, la foule, déjà massée depuis des heures le long des axes, explose de joie. Ce n’est pas un simple accueil : c’est une marée humaine qui refuse de laisser le convoi avancer autrement qu’au rythme de l’enthousiasme populaire.

Le Général Tiani acclamé à Niamey après une longue tournée. Marée humaine, marche à pied de 12 km : l'acte politique qui enterre l'image du putschiste.

Douze kilomètres à découvert : un défi lancé à la peur

 

Oubliez les cortèges blindés, les motards qui ouvrent la voie à 120 km/h et les hélicoptères qui surveillent depuis le ciel. Ce soir-là, le chef de l’État choisit de parcourir à pied les douze kilomètres qui séparent l’aéroport du Palais présidentiel sans gilet pare-balles apparent, sans cordon sanitaire visible. De 19 h 20 jusqu’à plus de 21 heures, il marche, entouré non pas de murs d’acier, mais d’une muraille vivante de Nigériens. Par ailleurs, cette foule est un miroir parfait de la société nigérienne : jeunes filles, garçons, vieillards, femmes âgées. Pas de mise en scène, pas de cars affrétés par l’administration. Juste des gens qui ont décidé spontanément d’être là.

Dans le Sahel, où chaque déplacement de dirigeant est calculé au millimètre près par les services de renseignement, cet acte est un message politique d’une rare violence symbolique, signifiant aux groupes armés qui sévissent dans le Liptako-Gourma, aux chancelleries qui prédisent l’effondrement du Niger et aux observateurs qui répètent que « l’État a disparu » : regardez. En plus, le fait d’oser une telle marche exige une certitude absolue : celle de contrôler totalement la capitale. La peur, ce soir-là, a bel et bien changé de camp.

Le Général Tiani acclamé à Niamey après une longue tournée. Marée humaine, marche à pied de 12 km : l'acte politique qui enterre l'image du putschiste.

Tiani : un gouvernement qui marche au même rythme que le peuple

 

À ses côtés, pas seulement des gardes du corps. Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, les plus hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité, les ministres : tous avancent à la même cadence, sur le même bitume brûlant de la journée, sous les mêmes acclamations. L’image est puissante : il n’y a plus de distance entre ceux qui décident et ceux qui vivent la réalité du terrain. Le sommet de l’État forme ainsi un bloc compact, uni par la sueur et par la conviction.

Le Général Tiani acclamé à Niamey après une longue tournée. Marée humaine, marche à pied de 12 km : l'acte politique qui enterre l'image du putschiste.

Tiani : la fin d’une longue tournée, le début d’une nouvelle ère

 

Cette marche clôt une tournée nationale commencée le 4 octobre à Tillabéri, poursuivie à Dosso, Tahoua, Agadez, Zinder, Maradi et achevée à Diffa. En effet, pendant près de deux mois, le président a sillonné le Niger dans tous les sens, dormant parfois dans les villages, écoutant les doléances jusqu’au bout de la nuit. Chaque étape a été marquée par le même enthousiasme. Mais Niamey, la capitale, a voulu faire plus fort. Elle a offert au Général une entrée de conquérant pacifique. Cette communion finale vient confirmer l’adhésion populaire à la politique du CNSP, et ouvre la voie à de nouvelles perspectives.

Le Général Tiani acclamé à Niamey après une longue tournée. Marée humaine, marche à pied de 12 km : l'acte politique qui enterre l'image du putschiste.

Le message gravé dans le bitume

 

En choisissant de rentrer chez lui à pied, entouré de son peuple plutôt que protégé par des blindés, le Général Tiani signe un acte politique rarissime.  Il enterre définitivement, en quelques heures, l’image du « putschiste retranché » qui lui collait à la peau depuis juillet 2023 pour celle d’un protecteur qui puise sa légitimité et sa sécurité dans la confiance populaire. En effet, Tiani devient l’homme qui marche au milieu de son peuple, qui serre des milliers de mains, qui laisse les enfants grimper sur ses épaules, ce n’est plus seulement un militaire. Il s’impose comme le protecteur charismatique, celui qui a osé briser le mur invisible entre le pouvoir et la rue.

À 21 h 15, quand il franchit enfin les grilles du Palais présidentiel, épuisé mais souriant, la foule refuse de se disperser. Ainsi, les chants continuent longtemps dans la nuit chaude de Niamey. Le 20 novembre 2025, Niamey n’a pas seulement accueilli son président : elle a aussi démontré, sous les yeux du monde, que la vraie force d’un État peut résider dans l’unité entre un leader et ceux qu’il sert. Cette nuit-là, le Niger a marché. Et il a montré qu’il ne plierait plus.

Le message est passé : au Niger, en ce mois de novembre 2025, le peuple est devenu le vrai blindé du Général Tiani.

Dosso : Le Président galvanise pour la refondation

Le Président nigérien Abdourahamane Tiani a tenu un meeting populaire à Dosso, le 9 novembre 2025, devant une foule venue en nombre. Dans une ambiance de ferveur, il a salué la mobilisation des populations, abordé les enjeux régionaux et réaffirmé sa vision d’un Niger uni, souverain et engagé dans la refondation nationale.

 

Dosso, 10 novembre 2025 – Dans une ambiance populaire et empreinte de ferveur, le Président de la République, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a tenu ce dimanche 9 novembre un grand meeting à Dosso, rassemblant une foule nombreuse venue de tous les horizons. Hommes, femmes, jeunes, autorités administratives, coutumières, religieuses et militaires ont répondu massivement à l’appel, témoignant ainsi d’un attachement profond à la vision portée par le Chef de l’État.

Le Président Tiani s’adresse aux populations de Dosso lors de sa visite historique dans la région , appelant à l’unité, à la paix et à l’accompagnement du processus de refondation nationale.

 Une parole attendue, une écoute attentive

 

Depuis la tribune officielle, le Président Tiani s’est exprimé en langue djerma, saluant la mobilisation exceptionnelle des habitants de Dosso. Il a félicité les populations pour leur engagement et leur soutien, avant d’aborder les préoccupations majeures de la région : sécurité, emploi, développement agricole, cohésion sociale.

Son intervention a été marquée par un appel à l’unité nationale et à la paix entre communautés. Il a notamment évoqué les tensions entre agriculteurs et éleveurs, appelant à préserver la symbiose ancestrale qui caractérise les relations entre les peuples du Niger :

« Il n’est pas acceptable que des conflits divisent ceux qui ont toujours vécu ensemble. Cette situation est alimentée de l’extérieur, et il faut y mettre fin par une communion des esprits et des cœurs », a-t-il déclaré.

Dosso : les autorités locales réaffirment leur engagement

 

Prenant la parole à leur tour, le Gouverneur, le Préfet et l’Administrateur Délégué de Dosso ont dressé un état des lieux des avancées et des défis dans la région. Tous ont également salué la proximité du Chef de l’État avec les citoyens et ont réaffirmé leur volonté d’accompagner le processus de refondation engagé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

La formule en djerma « Zancen kasa ne, Labou sanni no, Hala leydi non » – traduisant l’adhésion populaire à la vision présidentielle – a été reprise avec force par les intervenants, comme un cri du cœur pour une nation forte et solidaire.

Le Président Tiani s’adresse aux populations de Dosso lors de sa visite historique dans la région , appelant à l’unité, à la paix et à l’accompagnement du processus de refondation nationale.

 Sécurité, irrigation et emploi : les priorités du Chef de l’État pour Dosso

 

Le Président Tiani a également mis l’accent sur les axes stratégiques de son programme : sécurisation des personnes et des biens, création d’emplois pour la jeunesse, et renforcement de la sécurité alimentaire à travers le Programme de Grande Irrigation. Ainsi, ces engagements traduisent une volonté de répondre concrètement aux attentes des Nigériens, en particulier dans les zones rurales.

 Une étape historique pour la cité des Djerma

 

En somme, ce meeting, qualifié de moment historique par les observateurs locaux, restera gravé dans la mémoire collective de Dosso. Pour Boubacar Kimba Kollo, acteur de la société civile et mobilisateur dans la région, « c’est une fierté de voir le Chef de l’État si proche des populations ».

À travers cette mobilisation, Dosso s’affirme ainsi comme un bastion de la refondation en marche, porté par une population déterminée à construire, aux côtés du Président, un Niger uni, souverain et résilient.

Tillabéri lance son comité régional pour le 5ᵉ Recensement Général

Face aux défis sécuritaires et démographiques, Tillabéri lance son Comité régional pour le 5ᵉ Recensement Général de la Population et de l’Habitat. Une opération stratégique pour produire des données fiables et piloter les politiques publiques avec précision.

 

Tillabéri, 5 novembre 2025— Dans un Niger en pleine mutation, où les chiffres orientent les décisions et dessinent les priorités, la région de Tillabéri entre dans une phase cruciale. ce mercredi , le gouverneur de la région, le lieutenant-colonel Maina Boukar, a officiellement installé le Comité régional chargé du cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGP/H). Une cérémonie sobre, tenue dans son bureau, mais néanmoins lourde de sens pour une région confrontée à des défis sécuritaires et démographiques sans précédent.

En effet, ce lancement marque un tournant : Niamey réaffirme son attachement aux données fiables comme boussole du développement.

« L’Institut National de la Statistique (INS), pivot du Système Statistique National, est bien plus qu’un observatoire ; il est plutôt le pilier qui soutient la mise en œuvre et l’évaluation du Programme de Renaissance pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP) », a martelé le gouverneur devant une assemblée de hauts fonctionnaires et d’experts.

Le gouverneur de Tillabéri installe le comité régional du recensement 2025 pour renforcer la planification territoriale dans un contexte de crise sécuritaire et démographique.

Recensement : une opération vitale pour une région sous pression

 

De plus, à Tillabéri, le recensement ne se résume pas à un exercice administratif. Il s’apparente au contraire à une radiographie stratégique, indispensable pour ajuster les politiques publiques aux réalités du terrain. Santé, éducation, agriculture, emploi, urbanisme, sécurité : autant de domaines où l’improvisation coûte cher.

« Un décompte rigoureux est la clé d’une intervention ciblée et efficace », a insisté Boukar.

C’est pourquoi l’installation du comité répond à plusieurs impératifs : dévoiler les profils des membres – techniciens et administrateurs triés sur le volet –, lancer la première réunion plénière, dresser un état des lieux des avancées régionales, clarifier les rôles et rappeler les engagements attendus des autorités en matière de ressources et de mobilisation.

 

Sécurité et résilience : un recensement sous haute vigilance

 

Toutefois, le gouverneur n’a pas éludé les défis. Dans une région marquée par l’instabilité et les déplacements forcés, il a donc appelé à une vigilance renforcée.

« Nous devons réévaluer les menaces et tisser des liens solides entre civils, militaires et guetteurs locaux, afin que pas un seul village ne passe à travers les mailles du filet », a-t-il averti.

Par conséquent, cette coordination vise à garantir une couverture totale, même dans les zones les plus reculées, transformant les obstacles en leviers de résilience.

 

Un socle statistique pour une croissance inclusive

 

Par ailleurs, le Directeur régional de l’INS, Ali Ousmane, a enfoncé le clou : « Pour toute souveraineté qui se respecte, un inventaire démographique est non négociable. »

Ce cinquième recensement permettra de cerner avec précision le volume de la population, sa répartition géographique et ses profils sociologiques.

« Ainsi, en installant ce comité sous l’égide du gouverneur, nous forgeons un relais robuste pour le niveau central, focalisé sur les spécificités de Tillabéri », a-t-il ajouté.

Dans un contexte de flux migratoires erratiques – villages vidés d’un côté, camps surchargés de l’autre – cette actualisation devient urgente. « Ces mouvements ont chamboulé nos réalités locales ; en conséquence, un rafraîchissement des chiffres est vital pour piloter la reprise économique, la reconstruction et une relance harmonieuse », a plaidé Ousmane.

Le gouverneur de Tillabéri installe le comité régional du recensement 2025 pour renforcer la planification territoriale dans un contexte de crise sécuritaire et démographique.

Recensement : une architecture opérationnelle bien rodée

 

Le Comité Régional du Recensement (CRR) s’articule autour d’une structure claire : à sa tête, le Secrétaire général de la région ; à ses côtés, le Directeur régional de l’Aménagement du Territoire et du Développement Local ; et enfin, en charge des comptes-rendus, Ali Ousmane de l’INS. Autour d’eux, un noyau d’experts issus des services publics, mobilisés pour hisser l’opération à un niveau d’excellence.

Depuis l’indépendance, le Niger a respecté les standards internationaux en menant quatre éditions de ce rituel décennal : en 1977, 1988, 2001 et 2012. Cependant, cette cinquième mouture, attendue avec impatience, pourrait bien redéfinir les contours d’un Sahel en pleine effervescence.

À Tillabéri, on l’espère : ces chiffres ne seront pas qu’un bilan, mais un tremplin vers un horizon plus équitable.

 

Abdoulaye Seydou : six mois d’action au Commerce et à l’Industrie

Six mois après sa prise de fonction, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a réuni son cabinet pour dresser un premier bilan d’étape. Entre avancées concrètes, défis structurels et ambitions stratégiques, cette réunion marque le lancement d’une nouvelle phase d’accélération, dans le sillage de la Refondation nationale portée par les plus hautes autorités.

 

Niamey, 4 novembre 2025 – Dans une ambiance studieuse, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a réuni ce mardi ses principaux collaborateurs pour une session stratégique consacrée à l’évaluation des six premiers mois de son mandat. En effet, cette sixième réunion interne du cabinet, tenue au neuvième étage du ministère, marque une étape clé dans la consolidation des réformes engagées depuis son arrivée à la tête de ce département vital pour l’économie nationale.

Autour de la table : les secrétaires généraux, l’inspecteur général des services, les conseillers techniques, les directeurs généraux et centraux, ainsi que les membres du cabinet ministériel. Ensemble, ils ont passé en revue les progrès réalisés, identifié les défis persistants et esquissé les orientations à suivre pour renforcer la performance du ministère.

« Il s’agit de transformer les leçons tirées en actions concrètes, pour booster notre efficacité et multiplier les retombées positives pour le pays », a confié un participant.

Le ministre Abdoulaye Seydou évalue six mois de réformes au Commerce et à l’Industrie. Priorités redéfinies, défis identifiés

Six mois d’action : réalisations, défis et cap stratégique

 

Les échanges ont mis en lumière un bilan contrasté : des avancées notables dans la modernisation des filières commerciales et industrielles, mais aussi des obstacles structurels, tels que les contraintes logistiques et les fluctuations des marchés internationaux. Un consensus s’est dégagé autour de priorités stratégiques centrées sur l’innovation, la diversification économique et l’anticipation des enjeux futurs.

Par ailleurs, dans son allocution de clôture, le ministre Seydou a salué l’engagement de ses équipes :

« Votre dévouement et votre esprit d’équipe ont été les piliers de ces premiers mois intenses », a-t-il déclaré, tout en appelant à maintenir le cap.

« Nous devons redoubler d’efforts pour ancrer nos réformes dans la durée, en privilégiant la proximité avec les acteurs de terrain et une transparence absolue dans l’exécution de nos programmes. »

 Un ministère au cœur de la Refondation nationale

 

Ce rendez-vous intervient dans un contexte national marqué par la Refondation, vaste chantier de renaissance impulsé par les plus hautes autorités. Fidèle à cette dynamique, Abdoulaye Seydou a également réaffirmé le rôle central de son ministère dans cette ambition collective.

« Le commerce et l’industrie ne sont pas de simples secteurs ; ils sont les moteurs d’une souveraineté économique affirmée. Nous mobiliserons toutes nos ressources pour un développement autochtone, pérenne et équitable, en phase avec la vision du Président de la République, S.E.M. le Général Abdourahamane Tiani, et du Premier ministre, S.E.M. Ali Mahamane Lamine Zeine. »

Le ministre Abdoulaye Seydou évalue six mois de réformes au Commerce et à l’Industrie. Priorités redéfinies, défis identifiés

 Vers une phase d’accélération

 

En somme, ce consensus marque un point de départ. Désormais, les Nigériens attendent l’exécution de mesures concrètes : renforcement des chaînes d’approvisionnement locales, stimulation de l’entrepreneuriat industriel et consolidation d’une croissance inclusive.

Dans un Niger en pleine mutation, ces orientations pourraient bien façonner un modèle de résilience économique face aux chocs mondiaux.

Fonds souverain au Niger : des taxes ciblées sur plusieurs secteurs économiques

Le gouvernement nigérien reconfigure son Fonds de Sécurité et de Souveraineté du Pays (FSSP), jusque-là alimenté par des dons volontaires. Désormais, une série de prélèvements obligatoires dans des secteurs stratégiques — importations, télécommunications, salaires, industries extractives — viendra soutenir ce mécanisme financier. Objectif : asseoir une souveraineté budgétaire durable et répondre aux priorités sécuritaires et infrastructurelles du pays.

Niamey, 29 octobre 2025 Le gouvernement nigérien a annoncé ce mercredi une refonte majeure du Fonds de Sécurité et de Souveraineté du Pays (FSSP), un mécanisme existant depuis deux années mais jusqu’ici alimenté uniquement par des dons volontaires. Désormais, l’État élargit son champ d’action en instaurant une série de prélèvements obligatoires dans des secteurs économiques clés — des importations aux télécommunications — afin de garantir un financement pérenne des priorités nationales. Cette réforme marque un tournant stratégique dans la quête d’autonomie budgétaire du Niger, confronté à des défis sécuritaires et infrastructurels croissants.

 

Fonds souverain au Niger : Une enveloppe dédiée à la résilience nationale

 

Le FSSP centralisera des ressources ciblées pour financer les priorités urgentes : sécurité, gouvernance administrative et développement territorial.

« Ces ressources permettront de bâtir une autonomie financière durable, libérant le Niger des aléas des aides extérieures », a déclaré un porte-parole du ministère des Finances.

Dans un contexte régional instable et marqué par la volatilité des matières premières, ce fonds se présente comme un bouclier stratégique, avec des allocations prévues pour l’armement, la formation des agents publics et les infrastructures locales.

 

Fonds souverain au Niger :  une architecture fiscale multisectorielle

 

Les prélèvements, validés par décret présidentiel, entreront en vigueur dans les prochaines semaines. Ils concernent un large spectre d’acteurs économiques, avec des taux modulés pour éviter un effet d’asphyxie. Parmi les principales mesures :

  • Importations de biens haut de gamme : surtaxe de 3 à 12 % pour préserver les devises.
  • Agroalimentaire et pêche : prélèvement de 4 % sur les volumes exportés.
  • Opérations douanières : frais additionnels sur les documents émis via le Guichet Unique.
  • Institutions publiques et parapubliques : 15 % sur les rendements des placements financiers.
  • Industries stratégiques : 1,2 % du chiffre d’affaires annuel (mines, énergie).
  • Masse salariale : retenue de 1 % sur les salaires nets, plus une ponction sur les primes.
  • Services numériques : 1 % sur les relevés mensuels des opérateurs télécoms.
  • Fonds étatiques spécialisés : prélèvement de 10 % pour redistribution ciblée.
  • Société civile locale : cotisation mensuelle de 10 000 à 100 000 FCFA pour les ONG.
  • Marché locatif : 3 % sur les revenus des baux impliquant l’État ou les grands chantiers.
  • Appels d’offres publics : 0,5 % sur les montants hors TVA des contrats adjudiqués.

Des mécanismes de contrôle sont annoncés pour garantir la traçabilité et éviter les contournements.

 

 Souveraineté en ligne de mire, vigilance requise

 

Au-delà des chiffres, cette réforme traduit une volonté politique claire : financer les ambitions nationales par des ressources locales.

« C’est un pas décisif vers une souveraineté réelle, où chaque contribution sert le bien commun », salue un économiste nigérien, en phase avec les orientations du gouvernement.

Mais des voix s’élèvent. Des représentants du secteur privé alertent sur les risques de ralentissement économique.

« L’équilibre entre recettes et fluidité des affaires sera crucial », prévient un dirigeant d’entreprise à Niamey.

Pour rassurer, le gouvernement s’engage à publier un rapport trimestriel sur l’utilisation des fonds, gage de transparence et de redevabilité.

 

Fonds souverain au Niger :  un pari audacieux pour redessiner le paysage financier régional

 

Dans un Sahel en quête de stabilité, le Niger opte pour une stratégie d’autofinancement ambitieuse. En élargissant la base contributive nationale, l’État entend bâtir une économie plus résiliente, capable de financer ses propres ambitions sans dépendance excessive aux partenaires extérieurs. Si l’équilibre entre pression fiscale et dynamisme économique est maintenu, le FSSP pourrait devenir un levier structurant pour redessiner le paysage financier ouest-africain.

 

Niger : 55 receveurs municipaux nommés pour relancer la fiscalité locale

Le gouvernement nigérien renforce sa gouvernance territoriale en nommant 55 receveurs municipaux à travers le pays. Objectif : restaurer la transparence, dynamiser les recettes communales et faire de la fiscalité locale un levier de développement inclusif, au cœur de la Refondation républicaine.

 

Niamey, 27 octobre 2025 – Dans le cadre du renforcement de la gouvernance décentralisée, le gouvernement nigérien a procédé ce lundi à la nomination de 55 nouveaux receveurs municipaux, désormais déployés sur l’ensemble du territoire national. Cette vague de désignations, entérinée par arrêté ministériel et signée par le Ministre d’État en charge de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration Territoriale, le Général de Division Mohamed Toumba, marque une étape décisive dans la modernisation des services fiscaux locaux.

 

55 receveurs municipaux : une réforme administrative aux ambitions claires

 

Cette annonce intervient dans le sillage de récentes restructurations au sein de l’appareil administratif, consécutives à des sanctions disciplinaires visant plusieurs responsables municipaux pour manquements graves. En toile de fond : une volonté affirmée de restaurer la transparence et l’efficacité dans la collecte des ressources fiscales communales, socle indispensable au financement des projets de proximité.

 

55 receveurs municipaux : une couverture territoriale sans précédent

 

Les nouveaux receveurs municipaux couvrent un spectre géographique étendu, allant des centres urbains dynamiques aux zones rurales les plus enclavées. De Niamey à Zinder, en passant par Dosso, Tahoua, Maradi, Agadez, Tillabéri et Diffa, cette réorganisation garantit une présence accrue de l’État dans les collectivités locales. Elle concerne aussi bien les communes urbaines, confrontées à des flux économiques soutenus, que les entités rurales, où la mobilisation des ressources locales demeure essentielle pour soutenir l’agriculture et les infrastructures de base.

 

Un pilier de la Refondation républicaine

 

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans la vision stratégique de la Refondation de la République, qui prône une administration territoriale plus réactive, intègre et proche des citoyens. En plaçant des profils compétents à la tête des services de recettes municipales, le gouvernement entend ainsi assainir les pratiques, renforcer la redevabilité et accroître les recettes propres des collectivités.

Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et économiques persistants, une fiscalité locale performante apparaît comme un levier crucial pour impulser un développement inclusif et durable. Elle permettrait aussi aux communes de mieux répondre aux besoins quotidiens de leurs populations, tout en consolidant leur autonomie financière.

 

Une mission de confiance et de proximité

 

Les receveurs nouvellement nommés sont appelés à prendre fonction dans les plus brefs délais. Leur mission : conjuguer rigueur administrative et proximité citoyenne pour restaurer la confiance des contribuables. Un défi de taille, mais porteur d’espoir. Car si cette réforme atteint ses objectifs, elle pourrait bien transformer ces nominations en catalyseur d’une décentralisation réussie — au service d’un Niger plus uni, plus équitable et résolument tourné vers l’avenir.

 

Lancement de l’Observatoire National de l’État Civil au Niger

Le gouvernement nigérien a officiellement installé, l’Observatoire National de l’État Civil. Placée sous l’autorité du Ministère de l’Intérieur, cette nouvelle instance consultative vise à moderniser la gestion des données citoyennes, fluidifier les services administratifs et renforcer la planification publique à l’échelle nationale.

 

Niamey, le 22 octobre 2025  Dans une démarche résolument tournée vers la modernisation des rouages administratifs, le gouvernement nigérien a franchi une étape symbolique hier mardi. En effet, sous l’autorité du secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le commissaire général de police Ayouba Abdourahamane a présidé la mise en place officielle de l’Observatoire National de l’État Civil. Par cette initiative, l’exécutif marque un engagement ferme à renforcer la collecte et la gestion des données essentielles à la gouvernance du pays.

 

Observatoire National de l’État Civil : un outil stratégique pour une bureaucratie plus agile

 

Composé d’experts et de représentants triés sur le volet, cet observatoire se positionne comme un véritable think tank dédié aux enjeux de l’état civil. Concrètement, son mandat consiste à analyser les défis structurels du secteur et à soumettre au ministre d’État en charge de l’Intérieur des recommandations précises, opérationnelles et adaptées aux réalités du terrain.

Autrement dit, l’objectif est de fluidifier le fonctionnement quotidien des services d’état civil, afin qu’ils assument pleinement leur rôle de source primaire de données fiables. Ces statistiques, indispensables aux ministères et aux agences publiques, servent de boussole pour évaluer les besoins démographiques, orienter les politiques publiques et planifier des interventions ciblées.

En ouvrant la séance, Ayouba Abdourahamane a insisté sur l’urgence de cette réforme, dans un contexte où les lenteurs administratives freinent trop souvent l’efficacité des politiques publiques.

« Nous ne pouvons plus nous contenter de systèmes approximatifs. Cet observatoire sera le catalyseur d’une administration qui anticipe et répond, au service de tous les Nigériens », a-t-il déclaré, sous les applaudissements nourris d’une assistance mêlant hauts fonctionnaires, techniciens et acteurs de terrain.

Le Niger a franchi un cap dans la réforme administrative avec la mise en place de l’Observatoire National de l’État Civil. Objectif : améliorer la collecte des données démographiques, réduire les retards bureaucratiques et soutenir une gouvernance fondée sur des statistiques fiables et inclusives.

Des naissances aux adieux : une couverture exhaustive pour mieux gouverner

 

Au cœur de cette nouvelle structure, la priorisation des ressources humaines émerge comme un pilier central. En effet, l’État entend doter les agents locaux des moyens nécessaires pour enregistrer fidèlement chaque événement marquant de la vie des citoyens – des premiers cris des nouveau-nés aux unions sacrées, en passant par les séparations douloureuses et les départs définitifs.

Une telle exhaustivité, loin d’être un luxe, constitue une nécessité stratégique. Elle permet, en effet, de bâtir des bases de données robustes, libérées des zones d’ombre de l’informel, et capables d’éclairer la conception de programmes sociaux, économiques et sanitaires.

Par ailleurs, cette installation s’inscrit dans une vision plus large de numérisation et de décentralisation des services publics au Niger. À terme, elle pourrait aussi contribuer à réduire les files d’attente dans les mairies, à limiter les fraudes documentaires mais aussi à faciliter l’accès aux droits fondamentaux, tels que les allocations familiales ou les cartes d’identité biométriques.

Dans un premier temps, les chantiers prioritaires de l’observatoire devraient cibler les zones rurales, souvent marginalisées dans les circuits administratifs traditionnels.

Observatoire National de l’État Civil : un pas décisif vers une gouvernance data-driven en Afrique de l’Ouest

 

À l’heure où les pays sahéliens peinent à produire des recensements fiables, cette avancée nigérienne pourrait faire figure de modèle régional. Elle incarne une gouvernance proactive, où les faits d’état civil ne sont plus de simples formalités, mais des leviers puissants de développement inclusif.

Dès lors, les observateurs attendent avec intérêt les premières propositions de l’observatoire, espérant qu’elles se traduiront en réformes concrètes d’ici la fin de l’année.

Pour les millions de Nigériens dont l’existence administrative demeure encore floue, cet outil ouvre aussi un horizon plus lumineux : celui d’un État qui voit, qui compte et qui agit pour ses citoyens.

Niamey : l’État reçoit un rapport choc pour sauver le Foncier

Urbanisation anarchique à Niamey : un rapport clé sonne l’alarme et propose des mesures radicales, dont un audit des lotissements privés et la création d’une Agence Unique du Foncier, pour juguler la crise et les conflits sociaux.

 

Niamey, 17 octobre 2025 – Ce vendredi matin, au Ministère de l’Intérieur, une cérémonie officielle a marqué la remise d’un rapport crucial sur la gestion du foncier urbain et périurbain de la capitale nigérienne. Présentée par le Secrétaire Général du ministère, président du comité ad hoc, cette initiative met en lumière les tensions croissantes générées par l’urbanisation anarchique qui menacent la stabilité sociale et environnementale de Niamey, une ville en pleine explosion démographique.

Le comité, mis en place il y a un an pour améliorer la gouvernance foncière, a diagnostiqué de graves dysfonctionnements : conflits récurrents liés aux lotissements privés, litiges d’expropriations et mise en péril des zones pastorales. « La gestion du foncier à Niamey et alentour est un enjeu vital pour notre stabilité sociale et économique », a affirmé le Secrétaire Général, introduisant ainsi ce rapport qui formule une série de recommandations pour une réorganisation profonde du secteur.

Audit, Agence Unique et Ceinture Verte : les solutions du Comité

 

Les mesures phares proposées par le comité incluent la réalisation d’un audit général des lotissements privés sous l’égide du Ministère de l’Intérieur, visant à réguler ces initiatives souvent opaques. En effet , ils préconisent  la création d’une Agence Unique du Foncier, directement rattachée au ministère, pour centraliser les procédures et mettre fin aux chevauchements administratifs.

Pour sécuriser les transactions, le rapport suggère un système sécurisé d’édition des actes de cession, couplé à un renforcement du cadre juridique (lois et décrets assortis de sanctions dissuasives). D’ailleurs, l’environnement ne passe pas au second plan : le comité propose d’aménager une nouvelle Ceinture verte le long du kori de Ouallam et de sécuriser les ressources naturelles partagées, notamment les zones pastorales, les couloirs de passage et les points d’eau.

Le document met en priorité la révision de la loi sur l’expropriation et recommande de renforcer les capacités des chefs traditionnels à travers des ateliers régionaux de sensibilisation sur le régime juridique des terres. Il souligne que « ces chefs, gardiens ancestraux du sol, doivent disposer des outils nécessaires pour prévenir les conflits. »

Face à l’urbanisation anarchique à Niamey, un rapport officiel propose des mesures radicales — audit des lotissements, Agence Unique du Foncier et Ceinture verte — pour prévenir les conflits sociaux et restaurer la paix urbaine.

Un rapport choc : le Ministre promet une mise en œuvre « rapide » face à l’urgence

 

Conscient de l’acuité du problème, avec des litiges fonciers qui explosent dans les périphéries de Niamey (Kollo, Tillabéry), le comité insiste pour que l’audit, la gestion de la Ceinture Verte et la création de l’Agence Unique soient mis en œuvre immédiatement.

À la réception du document, le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed TOUMBA, a salué l’engagement du comité. « Toutes ces propositions seront transmises à qui de droit pour une mise en œuvre rapide », a-t-il affirmé, promettant une action décisive pour juguler l’anarchie foncière qui freine le développement de la capitale.

Face à l’urbanisation anarchique à Niamey, un rapport officiel propose des mesures radicales — audit des lotissements, Agence Unique du Foncier et Ceinture verte — pour prévenir les conflits sociaux et restaurer la paix urbaine.

Un rapport choc : un pas vers la paix sociale dans une ville sous pression

Par ailleurs, cette remise de rapport intervient à un moment critique pour Niamey, où l’afflux migratoire et la spéculation immobilière exacerbent les inégalités. Les autorités et la société civile espèrent que ces recommandations apaiseront les tensions et favoriseront un aménagement urbain inclusif. « C’est une opportunité historique pour réconcilier l’État, les traditionnels et les investisseurs », commente un urbaniste nigérien.

L’enjeu est désormais celui de l’action : après une année de diagnostic, la capitale nigérienne attend des pouvoirs publics une application rapide de ces mesures phares. Un test décisif pour la crédibilité de l’État face à l’urgence d’une paix sociale durable dans ses périphéries bouillonnantes.

Refondation/Timia : Attoufec mise sur l’engagement des jeunes

La jeunesse au cœur de la « refondation » :  Administrateur Délégué de Timia, M. Mohamed Attoufec a réuni le Conseil Communal de la Jeunesse (CCJ) pour un échange capital. En effet , l’objectif est clair : faire des jeunes les « artisans du présent » et les moteurs indispensables du développement durable dans cette commune rurale de l’Aïr.

 

Agadez, 14 octobre 2025 – À peine installé dans ses fonctions, l’Administrateur Délégué (AD) de la commune rurale de Timia, M. Mohamed Attoufec, multiplie les initiatives pour tisser des liens solides avec les acteurs locaux. le lundi 13 octobre, il a ainsi réuni le Conseil Communal de la Jeunesse (CCJ) pour un échange franc et constructif, en présence de l’agent communal de développement. Une rencontre qui sonne comme un appel vibrant à l’engagement des jeunes dans la refondation nationale impulsée par le président Abdourahamane Tiani.

 

Le dialogue social comme priorité de l’AD Attoufec

 

Dès son arrivée à la tête de la commune, nichée dans le massif de l’Aïr, M. Attoufec a fait du dialogue social une priorité. « La jeunesse est le moteur indispensable d’un développement durable », a-t-il martelé lors de cette séance, soulignant que sans leur implication active, les ambitions locales resteraient en fait  lettre morte.

Invitant les jeunes de Timia à se mobiliser pour toutes les activités communales – des prises de décision aux projets concrets –, il a également insisté sur leur rôle pivotal : « Vous n’êtes pas seulement l’avenir ; vous êtes les artisans du présent. »

 

L’AD Attoufec : une vision axée sur la formation et l’entrepreneuriat

 

Spécialement interpellé, le CCJ s’est vu confier une mission d’encadrement et de mobilisation. « Jouez pleinement votre rôle pour canaliser les énergies et transformer les idées en actions », a lancé l’AD, avant de dévoiler sa vision ambitieuse pour la jeunesse .

Celle-ci repose sur un programme axé sur la formation, l’entrepreneuriat et la participation citoyenne, aligné sur les directives nationales de refondation. Ces pistes pourraient aussi inclure des ateliers de renforcement des capacités et des partenariats avec des initiatives locales, dans un contexte où la région d’Agadez lutte contre les défis du nomadisme et du climat aride.

 

Le CCJ dresse un bilan élogieux de son engagement

 

De son côté, le président du CCJ a exprimé sa gratitude pour cette marque de confiance, tout en dressant un bilan élogieux des actions menées par son organisation.

Parmi les temps forts : des campagnes de sensibilisation sur l’éducation, la santé, l’environnement et le civisme, qui ont touché des centaines de jeunes. En outre, des initiatives concrètes en matière d’hygiène et d’assainissement, avec des nettoyages collectifs dans le village, les écoles et les centres sanitaires, ont été menées. « Nous avons aussi accompagné la Mairie dans ses projets de développement, prouvant que la jeunesse est un atout précieux », a-t-il ajouté, évoquant un partenariat fructueux qui pourrait s’élargir.

 

Un modèle de renouveau pour la refondation nationale

 

En somme, cette rencontre, qui s’inscrit dans une série d’échanges avec les différentes couches sociales – chefs de village, femmes, éleveurs –, renforce l’élan de proximité impulsé par l’AD Attoufec. À Timia, où l’éducation et la cohésion sociale sont des enjeux vitaux pour contrer l’émigration des jeunes, de tels dialogues pourraient bien catalyser un renouveau. Ainsi, alors que la refondation nationale avance, la commune rurale montre la voie : un développement inclusif, où la voix de la jeunesse n’est plus une option, mais une nécessité.

Téra en liesse : Tiani galvanise le peuple et relance l’action

Hier à Téra, le Général-Président Abdourahamane Tiani n’a pas seulement fait une visite de routine, il a rejoué le pacte national. Entre la clameur d’un peuple las de l’attente et l’urgence des promesses, c’est sur les rives du Niger que s’est mesuré le vrai poids de sa nouvelle légitimité.

Imaginez : un stade vibrant, dont les clameurs secouent les rives du Niger. Au centre, le Général-Président : il absorbe la ferveur populaire, répond par des engagements clairs, puis quitte les lieux, investi d’une nouvelle légitimité. De fait, c’est ce qui s’est passé hier, dimanche 5 octobre 2025, à Téra, dans la région de Tillabéri. En effet, Abdourahamane Tiani, le Chef de l’État, a transformé un simple meeting populaire en un moment politique majeur pour des milliers de citoyens las d’attendre.

Téra : un bain de foule électrique, loin du protocole

 

Dès son arrivée, Tiani a été accueilli en héros : ovations, danses traditionnelles, et une marée humaine qui a bloqué les routes pour l’acclamer. Néanmoins, pas de protocole guindé ici. La preuve en est : un arrêt impromptu à Gotheye en chemin, où autorités locales, chefs coutumiers et leaders religieux l’ont porté aux nues. Dès lors, l’enthousiasme est pur, comme si le Niger tout entier vibrait au rythme de cet élan populaire.

Tiani n’est pas venu pour un discours vide ; il est venu écouter. Par conséquent, les Térassiens n’ont pas mâché leurs mots.

Les problèmes du quotidien : routes, eau, et l’ombre de l’insécurité

 

Tout d’abord, il est question des galères : la route Téra-Niamey, ce tronçon infernal qui avale les pneus et les rêves de mobilité.

« J’ai pris connaissance de l’ampleur des difficultés », a lancé Tiani, sans filtre.

De plus, il faut ajouter l’accès à l’eau potable – un mirage pour trop de foyers – et l’insécurité endémique qui ronge la quiétude sociale.

Dans une zone où les ombres du terrorisme planent encore, le président a exprimé sa compassion totale : « En dépit de cela, le travail que vous abattez chaque jour commence à porter ses fruits. » Parce qu’il sait que la paix n’est pas un slogan, c’est une urgence nationale.

Enfin, qu’en est-il de l’éducation et de l’hôpital ? Ces épines qui piquent depuis trop longtemps. Tiani n’a pas esquivé : écoles sous-équipées, santé en souffrance – il en a parlé cash, devant une foule qui buvait ses mots.

« Ainsi, on va traiter ça au cas par cas », a-t-il promis, avec un délai bref.

En conséquence, les ministres sectoriels sont déjà briefés, les moteurs allumés. L’objectif est limpide : des chantiers redémarreront, des puits couleront, et les patrouilles se renforceront. C’est concret, actionnable, et ça sent le changement.

Le Président Tiani électrise Téra lors d’un meeting historique : bain de foule, promesses concrètes, relance des chantiers. Un tournant politique majeur dans la région de Tillabéri, entre ferveur populaire et engagement présidentiel. Le Président Tiani électrise Téra lors d’un meeting historique : bain de foule, promesses concrètes, relance des chantiers. Un tournant politique majeur dans la région de Tillabéri, entre ferveur populaire et engagement présidentiel.

Un retour triomphant : mission accomplie à Téra

 

À la tombée du jour sur Téra, Tiani repart pour Niamey, le cœur gonflé d’un sentiment de mission accomplie. Derrière lui, une foule qui scande son nom ; devant lui, un État qui réitère : la sécurité sur tout le territoire est non négociable.

Dans un Niger post-coup d’État, où la jeunesse rêve de stabilité, ce meeting n’est pas qu’un événement – c’est un signal fort. En définitive, Tiani, le stratège militaire devenu leader civil, surfe sur cette vague populaire pour recoller les morceaux d’un pays fracturé.

Et maintenant ?

Si Téra vibre encore ce matin, c’est précisément parce que les promesses ont un goût de réalité. Toutefois, comme tout bon « twist » nigérien, la suite dépendra des actes posés.

 

Agadez : le ministre en immersion dans la formation professionnelle

Ce mercredi matin, le ministre de l’Enseignement et de la Formation Technique et Professionnelle, Pr Farmo Moumouni, entame une visite de terrain dans la région d’Agadez. 

 

Agadez, 1ᵉʳ octobre 2025 –  Sous le soleil matinal, une délégation ministérielle franchit hier les portes d’Agadez. En effet, c’est la première étape d’une visite de travail dans la région pour le Ministre de l’Enseignement et de la Formation Technique et Professionnelle, Pr Farmo Moumouni. Avec un objectif clair : dialoguer directement avec les acteurs locaux, évaluer les infrastructures et recueillir les doléances des établissements techniques et professionnels. Autrement dit, une tournée méthodique qui place l’écoute au cœur de l’action publique.

 

Première étape : le Lycée Professionnel de l’Hôtellerie et du Tourisme

 

Ce matin, accompagné du Gouverneur de la région, le Général de Division Ibra Boulama Issa, de responsables des forces de défense et de sécurité, de cadres régionaux de son ministère et de membres de sa délégation, le ministre a commencé sa tournée au Lycée Professionnel de l’Hôtellerie et du Tourisme posant  ainsi les bases d’un dialogue direct avec les acteurs de la formation locale.

Sur place, le ministre s’informe du fonctionnement administratif et pédagogique, écoute les équipes et recueille plusieurs doléances : besoins en équipements, ressources limitées, défis spécifiques aux zones désertiques.

 

 Visite de travail du Ministre de la Formation professionnelle Agadez : Pr Farmo Moumouni évalue les besoins des lycées et centres techniques pour renforcer l’emploi des jeunes.  Visite de travail du Ministre de la Formation professionnelle Agadez : Pr Farmo Moumouni évalue les besoins des lycées et centres techniques pour renforcer l’emploi des jeunes.

Zoom sur le Centre de Formation aux Métiers et le FAFPA

Sans interruption, la délégation se rend ensuite au Centre de Formation aux Métiers (CFM) d’Agadez, puis à l’Antenne Régionale du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA). Accueilli par le Directeur du Centre, M. Amani Abdoulahi, le Ministre découvre les ateliers de mécanique auto et moto, plomberie, menuiserie métallique et bois.

À chaque étape, les responsables exposent les réalités du terrain : formations dispensées, manque de matériel, besoins logistiques. En effet, ces métiers, essentiels à l’économie locale, soutiennent les secteurs du tourisme, du commerce et de l’artisanat.

Visite de travail du Ministre de la Formation professionnelle Agadez : Pr Farmo Moumouni évalue les besoins des lycées et centres techniques pour renforcer l’emploi des jeunes.

 Une approche terrain pour des ajustements ciblés

Ces premiers échanges illustrent l’approche du ministre : une immersion terrain pour mieux cerner les réalités de la formation professionnelle à Agadez. Ainsi, les doléances recueillies pourraient nourrir des ajustements futurs, avec pour ambition de renforcer un secteur clé pour l’emploi des jeunes dans la région.

La visite ne s’arrête pas là. Bien au contraire, d’autres établissements sont prévus dans l’agenda ministériel, poursuivant une dynamique de proximité et d’évaluation concrète. À Agadez, chaque étape compte pour bâtir une formation professionnelle plus adaptée aux réalités locales.

 

Une immersion porteuse de perspectives

 

En somme, la visite du ministre Farmo Moumouni à Agadez ne se limite pas à un déplacement protocolaire : elle incarne une volonté affirmée de comprendre les réalités locales et de renforcer les dispositifs de formation technique et professionnelle. En prêtant une oreille attentive aux doléances, en observant les ateliers et en dialoguant avec les équipes, le ministère pose les jalons d’une politique plus adaptée aux besoins du terrain.

Dans une région où chaque compétence acquise peut transformer un parcours de vie, cette immersion ouvre la voie à des ajustements concrets, au service de l’emploi et de la dignité des jeunes nigériens.

Le Niger renforce ses liens avec la diaspora à l’ONU

À New York, le Niger tisse des liens vitaux avec sa diaspora : une rencontre fraternelle sous le signe de la Transition et de la mobilisation mondiale.

 

New York, 29 septembre 2025 – Au fil des échanges feutrés de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, un rayon de chaleur familiale a traversé l’Atlantique pour illuminer la Mission permanente du Niger. Le vendredi 26 septembre, Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, a ouvert grand les portes à une délégation fraternelle : le bureau du Haut Conseil des Nigériens des États-Unis et le Président du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur au Canada.

Cette entrevue, loin des tribunes mondiales, n’est pas un simple protocole ; c’est un cœur qui bat à l’unisson, un serment d’engagement partagé où la diaspora nigérienne se révèle comme le poumon vital d’une nation en renaissance.

Le Premier ministre  a rencontré les représentants du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, affirmant la mobilisation de la diaspora

Dans le sillage d’une vision présidentielle inspirante

 

Au cœur de cette initiative rayonne la sagesse éclairée de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, qui place la mobilisation de la diaspora au pinacle des priorités nationales. Les fils et filles du Niger, éparpillés aux confins du monde, sont rappelés non par obligation, mais par un appel du cœur à co-fonder l’avenir de leur terre natale.

Cette rencontre, tissée dans l’urgence bienveillante de la Transition, n’est que l’écho d’une stratégie plus vaste – celle qui transforme l’exil en alliance, les souvenirs en projets concrets. Sous l’égide du chef de l’État, le Niger est passé de l’aspiration à l’action : il mobilise, rassemble et dynamise

Des liens transocéaniques, une force nationale essentielle

 

Avec une éloquence qui touche et enveloppe, le chef du gouvernement a réaffirmé, dans un échange empreint de tendresse, l’impérieuse nécessité de nouer des liens indéfectibles entre l’État et ses enfants de l’étranger.

« Vous êtes les gardiens de notre flamme, les architectes invisibles de notre prospérité« , a-t-il confié, sa voix résonnant comme un pont jeté sur les mers.

Saluant leur dévouement quotidien – ces efforts discrets pour parer le Niger de ses plus beaux atours sur la scène internationale –, il a exalté leur rôle pivotal dans la mobilisation d’initiatives novatrices.

Des transferts de compétences aux investissements ciblés, en passant par ces ambassades du quotidien qui humanisent l’image d’un pays fier : voilà comment la diaspora n’est plus une ombre lointaine, mais une lumière qui guide le développement, persuasive et irrésistible dans sa générosité.

Le Premier ministre  a rencontré les représentants du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, affirmant la mobilisation de la diaspora

Vers un horizon de contributions partagées et fructueuses

 

Par ailleurs, cette audience a ouvert des perspectives enchanteresses, où chaque idée échangée devient graine d’un Niger plus robuste. Le Premier ministre, avec une conviction qui séduit et rallie, a encouragé ces représentants à intensifier leur rôle de catalyseurs : relayer les succès de la Transition, tisser des réseaux d’expertise, infuser des énergies fraîches dans l’économie nationale.

En somme, cette rencontre new-yorkaise est le prologue d’une saga émouvante où le Niger embrasse pleinement sa diaspora comme un trésor vivant. Sous le regard bienveillant de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, elle nous rappelle aussi que la vraie grandeur d’une nation se mesure à sa capacité à rassembler ses enfants, où qu’ils soient. Que ces liens se resserrent, fil après fil, pour tisser un avenir radieux – car un Niger uni au-delà des océans, c’est un continent qui respire la confiance.