Niger-Santé Archives - Journal du Niger

Atelier CSC à Niamey : co-construire l’accès équitable aux soins

À Niamey, un atelier national réunit du 11 au 14 novembre 2025 des acteurs locaux et internationaux pour co-construire une Stratégie de Changement Social et Comportemental (CSC). Objectif : lever les freins invisibles à l’accès équitable aux soins reproductifs et bâtir une santé inclusive pour les femmes, les jeunes et les personnes handicapées.

 

Niamey, 11 novembre 2025 – Un vent de collaboration souffle sur la capitale nigérienne avec l’ouverture ce mardi d’un atelier dédié à la co-construction d’une Stratégie de Changement Social et Comportemental (CSC). En effet, du 11 au 14 novembre, acteurs locaux et internationaux unissent leurs forces pour briser les barrières invisibles qui freinent l’accès équitable aux soins reproductifs.
Soutenu par le Royaume-Uni, cet événement stratégique vise aussi à bâtir un système de santé inclusif, centré sur les femmes, les jeunes et les personnes handicapées.

À Niamey, un atelier national réunit du 11 au 14 novembre 2025 des acteurs locaux et internationaux pour élaborer une Stratégie de Changement Social et Comportemental, visant à améliorer l’accès inclusif aux soins reproductifs pour les femmes, les jeunes et les personnes handicapées.

Lancement d’une initiative transformative à Niamey

 

Au cœur de Niamey, l’atelier national s’est inauguré sous les auspices du Ministère de la Santé publique et de l’ONG RAES. Cette rencontre de quatre jours réunit un panel diversifié : officiels gouvernementaux, figures de la société civile, leaders communautaires et religieux, sans oublier des experts de MSI Niger, WILDAF, Ipas, Options et Sightsavers. Dans cette optique, l’enjeu est d’élaborer une feuille de route nationale qui favorise des pratiques sociales positives, rendant ainsi  les services de santé reproductive accessibles à tous, sans discrimination.

Dans un pays où les défis socio-culturels pèsent encore lourd sur la santé des plus vulnérables, cette démarche collective vise également à ancrer des changements durables. En misant sur l’innovation locale et la co-création, l’événement transforme les idées en actions concrètes, alignées sur les besoins réels des communautés nigériennes.

 

Co-création au service des communautés : les ambitions du projet WISH2

 

Porté par le programme WISH2 – financé par la FCDO britannique –, cet atelier prolonge des études terrain menées dans les régions de Maradi, Niamey, Tahoua et Zinder. À ce titre, il s’agit de traduire ces insights en une stratégie CSC qui cible précisément les obstacles comportementaux et sociaux. en effet Pour les femmes en zones rurales, les adolescents en quête d’information ou les personnes en situation de handicap, l’objectif est clair : promouvoir un accès inclusif et respectueux aux soins essentiels.

RAES, en tête de cette mobilisation, met l’accent sur une approche participative.

« Nous agissons main dans la main avec les populations pour que la stratégie reflète leurs réalités et aspirations« , explique un porte-parole de l’ONG.

Des sessions d’échanges, de témoignages et de brainstorming permettront aussi d’identifier des leviers innovants, comme des campagnes de sensibilisation adaptées aux contextes culturels et des outils de communication inclusifs.

À Niamey, un atelier national réunit du 11 au 14 novembre 2025 des acteurs locaux et internationaux pour élaborer une Stratégie de Changement Social et Comportemental, visant à améliorer l’accès inclusif aux soins reproductifs pour les femmes, les jeunes et les personnes handicapées.

Discours inspirants : un appel à l’écoute et à l’innovation lors de l’atelier CSC à Niamey

 

La cérémonie d’ouverture a vibré au rythme de paroles motivantes. M. Eude Kaltani, représentant de RAES, a ouvert le débat en célébrant cette « volonté partagée d’avancer ensemble ». Il a en effet encouragé les participants à cultiver l’empathie et la créativité :

« Écoutons-nous mutuellement pour forger une vision ancrée dans nos traditions et tournée vers l’avenir. »

De son côté, l’Ambassadrice du Royaume-Uni au Niger a rendu hommage à la dynamique du consortium WISH2.

« La force de cette initiative réside dans sa capacité à intégrer toutes les voix de la société« , a-t-elle déclaré, soulignant l’urgence d’un système de santé qui honore la dignité de chaque individu.

par ailleurs, ces interventions ont posé les bases d’un dialogue franc et inclusif, essentiel pour lever les tabous persistants autour de la santé reproductive.

 

Vers un Niger inclusif : impacts attendus et héritage régional au terme de l’atelier CSC à Niamey

 

Au-delà des murs de l’atelier, les retombées pourraient remodeler le paysage de la santé au Sahel.
En favorisant des comportements évolutifs – de la sensibilisation prénatale à l’éducation sexuelle inclusive – la Stratégie CSC aspire à réduire les inégalités et à renforcer le bien-être national.

Ainsi, les partenaires techniques, forts de leur expertise globale, injectent des outils éprouvés, adaptés au contexte nigérien pour une mise en œuvre rapide et efficace. Des indicateurs de suivi, des plateformes communautaires et des campagnes ciblées sont aussi envisagés pour assurer la pérennité des actions.

En somme, cet événement s’inscrit dans une vague plus large de réformes sanitaires au Niger, où des projets comme WISH2/WACA pavent la voie à une résilience accrue face aux défis démographiques.
À l’issue des quatre jours, une stratégie robuste émergera, prête à irriguer les politiques publiques et à inspirer les voisins sahéliens dans leur propre quête d’équité sanitaire.

 

Agadez célèbre la Journée Mondiale de la Santé Mentale

Agadez, 10 octobre 2025 – Dans un élan collectif affirmant que la vitalité intérieure est le socle de toute société résiliente, l’autorité régionale d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a dirigé ce vendredi l’inauguration protocolaire des initiatives commémoratives dédiées à la Journée Mondiale de la Santé Mentale pour l’année 2025. L’événement, tenu dans l’amphithéâtre de la Maison des Jeunes et de la Culture, met en lumière le rôle indispensable de la santé psychique comme pilier du développement humain, particulièrement dans les régions confrontées à des pressions environnementales et sociétales intenses.

Portée par les associations philanthropiques internationales opérant dans la province d’Agadez, cette démarche revêt une portée exemplaire, en plaçant au premier plan la nécessité de préserver l’équilibre mental des individus pour favoriser une cohésion communautaire durable. Le Général de Division Issa a vivement applaudi cet élan, tout en rendant hommage à la constance des entités caritatives locales, dont les interventions quotidiennes contribuent à atténuer les vulnérabilités psychologiques nées des aléas du désert et des dynamiques régionales.

Santé Mentale : un impératif stratégique face aux défis du désert

 

Par ailleurs, cette rencontre symbolique illustre avec force comment le soin apporté à la santé mentale renforce non seulement la capacité d’adaptation des populations, mais aussi leur aptitude à surmonter les épreuves collectives. Dans un contexte comme Agadez, où la rudesse du climat et les enjeux sécuritaires pèsent sur le quotidien, promouvoir le bien-être psychique devient un impératif stratégique : en effet, il prévient l’isolement, stimule la créativité et consolide les liens sociaux, transformant potentiellement les défis en vecteurs de croissance inclusive.

La séance s’est déroulée sous le regard attentif d’une assemblée distinguée, regroupant des représentants éminents des sphères administratives et des forces armées, aux côtés des émissaires des institutions d’entraide internationales. Ces acteurs ont réaffirmé leur adhésion à une vision holistique de la santé, où le volet psychique occupe une place centrale pour bâtir des communautés plus fortes et plus sereines.

En conclusion, à travers cette mobilisation, Agadez réitère son attachement à une gouvernance éclairée, où la santé mentale émerge comme un atout majeur pour l’épanouissement de ses habitants, invitant à une vigilance accrue et à des partenariats renforcés pour les années à venir.

Niamey lance la Mutuelle Santé des Agents de l’État

À Niamey, le Gouvernement nigérien franchit un cap décisif dans la refondation sociale avec l’activation officielle de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE). Portée par les ministres Aissatou Abdoulaye Tondi et celle de la Solidarité nationale, cette initiative garantit une couverture sanitaire durable aux fonctionnaires actifs, retraités et à leurs familles.

 

Niamey, 9 octobre 2025 – Le Gouvernement nigérien marque une étape décisive dans la consolidation du filet de Sécurité sociale pour les fonctionnaires, à travers l’activation des prestations de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE). Cette mesure, alignée sur les orientations de la Refondation nationale, vise à garantir une couverture sanitaire inclusive et pérenne pour l’ensemble des agents actifs, retraités et leurs familles.

Le Niger active la Mutuelle Santé des Agents de l’État. Objectif : couverture sanitaire durable pour les fonctionnaires et leurs familles, dans le cadre de la refondation sociale.

Un engagement ministériel fort

 

La cérémonie officielle de lancement s’est déroulée hier mercredi, sous l’égide de Mme Aissatou Abdoulaye Tondi, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, en présence de Mme la Ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale. Les deux responsables ont symboliquement adhéré à la mutuelle, illustrant ainsi leur engagement personnel et collectif pour la promotion de ce dispositif innovant. De plus, cette démarche, accompagnée d’un entretien bilatéral entre les ministres, a permis d’harmoniser les approches pour une mise en œuvre optimale, au bénéfice des bénéficiaires directs et de l’administration publique.

Le Niger active la Mutuelle Santé des Agents de l’État. Objectif : couverture sanitaire durable pour les fonctionnaires et leurs familles, dans le cadre de la refondation sociale.

Objectifs et mécanismes opérationnels

 

Par ailleurs, les travaux se sont prolongés par une visite guidée des installations de la MSAE, offrant un aperçu concret des mécanismes opérationnels. Ce cadre mutualisé permettra désormais un accès équitable et de qualité aux soins de santé, une maîtrise accrue des charges médicales et la préservation des droits sociaux au-delà de la retraite, favorisant ainsi une continuité dans la protection des agents et de leurs ayants droit.

En effet, cette initiative s’inscrit dans la vision stratégique impulsée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement, qui placent la protection sociale au cœur des priorités pour un bien-être durable des agents publics. Elle traduit, par conséquent, une volonté ferme d’améliorer les conditions de vie des fonctionnaires, en réponse aux défis contemporains, et de consolider les fondations d’une administration résiliente et humaine.

La Mutuelle Santé : le défi de l’extension

 

En conclusion, l’activation de la MSAE est un acquis majeur pour la protection sociale nigérienne, témoignant de l’engagement des autorités à placer le capital humain au cœur de la refondation nationale. Les autorités compétentes réaffirment leur détermination à étendre progressivement ces acquis, en mobilisant les ressources nécessaires pour une adhésion massive et une efficacité accrue.

Toutefois, le véritable succès de la MSAE résidera dans sa capacité à maintenir un équilibre financier pérenne tout en garantissant une qualité de soins irréprochable dans les régions les plus éloignées. Quelles stratégies concrètes le Gouvernement mettra-t-il en œuvre pour assurer l’accessibilité des prestations de la MSAE à l’ensemble des bénéficiaires sur le vaste territoire nigérien, et comment ce modèle pourrait-il être adapté pour inclure, à terme, le secteur privé ?

Le Niger déclare la guerre aux « épidémies invisibles » d’allergies

À Niamey, le premier Congrès africain sur les allergies sonne l’alerte : la santé publique doit s’adapter, car l’anaphylaxie n’attend pas.

Niamey, 25 septembre 2025 – Un simple repas en famille qui tourne au cauchemar, une promenade printanière qui déclenche une crise respiratoire, ou une piqûre d’insecte qui met une vie en péril : voilà la dure réalité qui touche déjà des millions de personnes à travers le monde. En effet, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), d’ici 2050, la moitié de la population mondiale pourrait souffrir d’au moins une maladie allergique. C’est dans ce contexte alarmant que le Niger a marqué un jalon historique il y a dix jours : l’ouverture du tout premier Congrès de Dermatologie et Allergologie, un événement qui pourrait bien changer la donne pour la santé publique en Afrique.

Face à l’explosion mondiale des allergies, le Niger inaugure son premier Congrès de Dermatologie et Allergologie. Ainsi, experts africains appellent à une riposte coordonnée pour mieux prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies immuno-allergiques sur le continent.

Urgence sanitaire mondiale : le top 4 des fléaux révélé à Niamey

 

Sous le thème évocateur des « Maladies Immuno-Allergiques », ce congrès pionnier s’est tenu le mardi 15 septembre au Palais des Congrès de Niamey. Organisé conjointement par la Société Nigérienne de Dermatologie et Vénéréologie (SONIDEV) et l’Association Nationale de Formation Continue en Allergologie (ANAFORCAL), il a réuni experts, chercheurs et décideurs pour poser les bases d’une riposte collective. En fait, c’est le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, le Professeur Mamadou Saidou, qui a donné le ton à l’ouverture, présidant la cérémonie avec une ferveur qui en dit long sur l’urgence de la situation.

« Les maladies immuno-allergiques sont en pleine expansion à travers le monde », a tonné le Ministre dans son allocution d’ouverture. Rappelant les priorités de l’OMS, il a souligné que les allergies sont classées au quatrième rang mondial des préoccupations de santé publique, juste derrière les maladies cardiovasculaires, les cancers et le VIH/SIDA. Une statistique glaçante qui n’a pas manqué de faire réagir l’assistance : ces affections, souvent sous-estimées, incluent des réactions cutanées sévères comme l’urticaire ou l’eczéma, mais aussi des crises respiratoires (asthme allergique) et des chocs anaphylactiques – des réactions violentes à une substance qui peuvent survenir en quelques minutes et mettre la vie en danger.

Le Niger a accueilli son premier Congrès de Dermatologie et Allergologie, révélant l’urgence sanitaire liée aux maladies immuno-allergiques. En effet, experts et décideurs appellent à une riposte panafricaine face à une explosion des cas prévue d’ici 2050.

De la sensibilisation à l’adrénaline : le Niger sonde l’action

 

Le Professeur Mamadou Saidou n’a pas mâché ses mots : « Il est impératif de sensibiliser le public sur les gestes de prévention, sur la reconnaissance des signes d’alerte comme l’anaphylaxie, et sur l’importance d’une consultation spécialisée. » Un appel clair à l’action, qui résonne particulièrement au Niger et en Afrique subsaharienne, où l’accès aux soins spécialisés reste un défi majeur. Pour le grand public, cela se traduit par des conseils concrets : éviter les allergènes connus (poussières, pollens, aliments comme les arachides), porter un auto-injecteur d’adrénaline en cas de risque, et consulter un dermatologue-allergologue dès les premiers symptômes persistants.

 

Vers un Front africain anti-allergies : l’appel révolutionnaire

 

Toutefois, ce congrès n’était pas qu’une tribune pour alerter ; il a aussi été une vitrine pour l’ambition africaine en matière de santé. Le Professeur Salissou Laouali, président de la SONIDEV, a profité de l’occasion pour lancer un appel vibrant à la synergie continentale. « Il est temps de bâtir un réseau africain de Dermatologie-Allergologie, capable de mutualiser nos données, de partager nos expériences et d’influencer les politiques de santé publique et d’enseignement supérieur », a-t-il déclaré. Une vision audacieuse qui vise à combler les lacunes locales : notamment renforcer la recherche sur le terrain, améliorer le diagnostic et la prise en charge des patients, et même développer une « batterie standard africaine » pour tester les allergies – un outil adapté aux réalités locales, loin des protocoles occidentaux souvent inadaptés.

Avant lui, le président du comité d’organisation avait exprimé sa gratitude à tous les acteurs mobilisés pour faire aboutir ce projet ambitieux. Ainsi, la SONIDEV et l’ANAFORCAL, ces deux sociétés savantes nigériennes, se sont en effet fixées des objectifs concrets : booster la recherche locale sur des pathologies comme les dermatites allergiques ou les rhumes des foins tropicaux, sensibiliser les communautés rurales et urbaines, et former les soignants à une prise en charge précoce. « Prévenir, c’est guérir« , pourrait-on résumer, en écho aux messages du ministre.

Le Niger, nouveau phare de la santé africaine

 

Dix jours après cette ouverture prometteuse, le congrès continue de faire des vagues dans les milieux médicaux nigériens et au-delà. Pour les professionnels de la santé, c’est une opportunité de réseautage inédite ; pour le grand public, un rappel salutaire que les allergies ne sont pas de simples « maux de saison », mais un enjeu majeur de santé publique. En conclusion, le dynamisme affiché par le Niger en recherche et innovation place ce pays à l’avant-garde d’une riposte continentale face à ces affections chroniques. Une chose est sûre : dans un monde où le climat change et les pollutions s’intensifient, ignorer ces signaux d’alarme n’est plus une option.

L’heure est à l’action concertée, car la santé de la moitié du continent est en jeu. Reste à savoir si l’élan de Niamey saura se transformer en un mouvement panafricain durable, capable d’inscrire l’allergologie comme une priorité nationale dans chaque pays. Le Niger a lancé le défi ; qui sera le prochain à y répondre ?

Agadez : Quand la santé publique rencontre la tradition

En clôture d’une mission ministérielle intense, le Colonel Major Garba Hakimi a rendu hommage au Sultan de l’Aïr, scellant une alliance entre modernité et tradition. À Agadez, cette visite symbolique incarne l’engagement du gouvernement pour une santé accessible, enracinée dans les valeurs culturelles du Niger.

 

Agadez, 15 septembre 2025 – En clôture d’une mission de travail intense dans la région d’Agadez, le Colonel Major Garba Hakimi, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a marqué les esprits en rendant une visite de courtoisie au Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou. Ce geste, ancré dans les traditions nigériennes, illustre le respect profond des autorités pour la chefferie traditionnelle, pilier de la cohésion sociale et de l’unité nationale.

Une étape symbolique pour sceller l’unité à Agadez

 

Conformément à la coutume nigérienne, qui veut qu’une personnalité en visite officielle rende hommage aux notables locaux, le Colonel Major Garba Hakimi, accompagné du Gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, et de plusieurs cadres civils et militaires, s’est rendu au Sultanat de l’Aïr. Cette rencontre symbolique a été l’occasion pour le ministre de transmettre les salutations fraternelles du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahmane Tiani, ainsi que celles du gouvernement.

Par la suite, le Sultan Oumarou Ibrahim Oumarou, figure respectée de la région, a accueilli la délégation avec chaleur, offrant des cadeaux au ministre et à certains membres de son entourage, dans un geste de générosité et d’hospitalité. Ce moment d’échange a rappelé le rôle central des chefs traditionnels dans la préservation de la paix et de l’unité au Niger, un pays où les valeurs culturelles sont un ciment social incontournable.

Le Ministre de la Santé du Niger, Garba Hakimi, conclut sa mission à Agadez par une visite au Sultan de l’Aïr. Ce geste fort illustre l’alliance entre santé publique et chefferie traditionnelle, au service de la cohésion sociale et du développement national.

Le bilan de la mission : des discussions stratégiques et des perspectives concrètes

 

En amont de cette visite de courtoisie, le ministre a conclu son séjour à Agadez par une réunion stratégique avec les responsables des structures sanitaires de la région, tenue dans la salle du gouvernorat. Ces discussions ont également  permis d’évaluer les avancées et les besoins du secteur de la santé, après avoir mené une série de visites dans des infrastructures clés comme le Centre Hospitalier Régional et le Centre de Santé Intégré de Dagamanat. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de renforcer l’accès aux soins dans une région stratégique, tout en mobilisant les acteurs locaux.

Un message fort pour l’avenir

 

En somme, en combinant engagement sanitaire et respect des traditions, le Colonel Major Garba Hakimi envoie un message fort : le développement du Niger passe par une alliance entre modernité et ancrage culturel. La chefferie traditionnelle, représentée par des figures comme le Sultan de l’Aïr, reste un maillon essentiel pour fédérer les communautés et promouvoir la stabilité.

Alors que le ministre achève sa mission à Agadez, les Nigériens retiennent une image d’unité et de détermination. Ce dialogue entre autorités modernes et traditionnelles est une promesse d’un avenir où la santé et la cohésion sociale avancent main dans la main. L’enjeu, pour le gouvernement et les leaders traditionnels, sera désormais de concrétiser cette synergie en actions pérennes pour le bien-être des populations de l’Aïr et de tout le Niger.

 

L’engagement sans faille du ministre de la Santé pour Agadez

À Agadez, le Colonel Major Garba Hakimi ne s’est pas contenté de discours. En 72 heures de visite intensive, le Ministre de la Santé a sillonné les centres médicaux, reçu un don pharmaceutique de l’OMS et dressé un diagnostic sans concession. Une tournée qui pourrait bien marquer un tournant pour les soins dans cette région stratégique du Niger

 

Agadez, 15 septembre 2025 – Dans une région où la santé est au cœur des préoccupations, le Colonel Major Garba Hakimi, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a entamé une visite de travail de 72 heures à Agadez, débutée le samedi dernier. Accueilli chaleureusement à Amatatal, dans la commune rurale d’Ingall, par le Gouverneur de la région, le Général de Division Ibra Boulama Issa, ainsi que les autorités locales, le ministre a multiplié les initiatives pour évaluer et renforcer le système de santé régional.

Une tournée ministérielle au chevet des populations

 

Dès son arrivée, le Colonel Major Garba Hakimi, accompagné du gouverneur, a sillonné les localités d’Amatatal, Mararaba et Ingall pour rencontrer les acteurs de terrain. Par la suite, le dimanche 14 septembre, il a intensifié ses efforts en menant une série de visites ciblées dans les infrastructures sanitaires. Au Centre Hospitalier Régional d’Agadez, le ministre a inspecté des services clés, tels que l’unité de dialyse, le scanner et le chantier du futur Centre Mère et Enfants, des équipements essentiels pour répondre aux besoins croissants de la population.

Un des moments forts de cette mission a été la réception d’un don de 6 tonnes de produits pharmaceutiques, d’une valeur de 26 434 424 FCFA, offert par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette contribution, réceptionnée en présence du Gouverneur Ibra Boulama Issa, renforcera l’approvisionnement en médicaments dans la région, un geste salué comme un pas majeur vers l’amélioration de l’accès aux soins.

Le Ministre de la Santé du Niger, Garba Hakimi, a mené une visite de 72 heures à Agadez pour renforcer les infrastructures sanitaires.

Un diagnostic sans concession du ministre de la Santé pour une meilleure action

 

Dans cette optique, le ministre a également visité le Centre de Santé Intégré (CSI) de Dagamanat et le District Sanitaire de la commune urbaine d’Agadez. L’objectif était clair : évaluer les conditions de travail des agents de santé et identifier les besoins prioritaires pour optimiser la qualité des services. De plus, des réunions avec les responsables sanitaires, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les partenaires sociaux, ont permis de dresser un diagnostic précis et d’envisager des solutions concrètes.

Le Ministre de la Santé du Niger, Garba Hakimi, a mené une visite de 72 heures à Agadez pour renforcer les infrastructures sanitaires.

Agadez : au cœur de l’effort national pour la santé

 

Cette visite illustre l’engagement du gouvernement nigérien à renforcer le système de santé, particulièrement dans des régions reculées comme Agadez, où les défis logistiques et climatiques compliquent l’accès aux soins.

« Notre priorité est de garantir que chaque Nigérien, où qu’il soit, puisse bénéficier de soins de qualité », a déclaré le Colonel Major Garba Hakimi, soulignant l’importance de cette mission.

Accompagné du Gouverneur Ibra Boulama Issa et de cadres de son ministère, le ministre a envoyé un signal fort : la santé est une priorité nationale, et Agadez, carrefour stratégique du Niger, est également au cœur de cet effort.

 

En somme, cette visite de 72 heures pourrait bien marquer un tournant pour les infrastructures sanitaires de la région, au bénéfice des populations locales. Cependant, l’évaluation de l’impact de ces initiatives sur le long terme reste à observer. Le véritable défi sera de maintenir l’élan et de transformer ces promesses en résultats tangibles.

Zinder accueille le nouveau bureau de la mutuelle GNN-PN

À Zinder, la solidarité prend racine : la mutuelle de santé GNN–PN s’installe au cœur du territoire

Le samedi 23 août 2025, Zinder n’a pas seulement accueilli une nouvelle structure : elle a vu s’ancrer un projet de solidarité, de dignité et de protection sociale. En effet,  après Tillabéri, Dosso et Diffa, la région devient le quatrième pôle à inaugurer son bureau régional de la mutuelle de santé de la Garde Nationale du Niger–Police Nationale (GNN–PN).

Dans une salle empreinte de respect et d’engagement, le Gouverneur de la région, le Colonel Massalatchi Mahamane Sani, a ouvert la cérémonie. Il a par ailleurs  rappelé les valeurs fondamentales de la mutualité, à savoir humanisme, solidarité, démocratie, non-lucrativité et responsabilité.

« La mutuelle n’est pas une simple institution. C’est un mouvement humain et citoyen qui place la dignité au centre de ses préoccupations », a-t-il souligné avec conviction.

 

Une protection sociale au service des forces de sécurité

 

Le Président du Conseil d’Administration, le Lieutenant-Colonel Maina Moussa Adamou, a réaffirmé l’objectif central de la mutuelle. Il s’agit aussi de garantir à chaque membre un accès équitable et amélioré aux soins médicaux, le tout dans un esprit de fraternité. Depuis sa création, la mutuelle s’est imposée comme un outil de cohésion sociale, un espace de protection pour les agents des forces de sécurité et leurs familles.

 

La cérémonie a également marqué l’installation officielle de la nouvelle équipe dirigeante du bureau régional de Zinder :

  • Secrétaire Général : Médecin Lieutenant Mahamane Lawan Nassirou
  • Secrétaire Général Adjoint : Commissaire Principal de Police Abdoul Razak Moudi

Ces figures locales, à la fois professionnelles et engagées, incarnent également  la volonté de territorialiser la gouvernance mutualiste en se connectant directement avec les réalités sanitaires et sociales de la région de Zinder.

Une mobilisation citoyenne autour des enjeux de la santé

 

À l’instar des autres régions, les autorités ont présenté les enjeux, les défis et les perspectives de la mutuelle afin d’informer les participants. D’ailleurs, Ces derniers ont animé des échanges riches, répondu à une multitude de questions et fourni des explications précises. Cette dynamique participative témoigne d’un intérêt croissant pour les mécanismes de solidarité structurée, dans un contexte où l’accès aux soins reste un défi pour de nombreuses familles.

Et si la mutualité devenait le socle d’une nouvelle citoyenneté sociale ? À Zinder, le 23 août, c’est une vision qui s’est concrétisée : celle d’un territoire qui choisit de protéger ses agents, de valoriser la fraternité et de construire une santé plus juste. En somme, la mutuelle GNN–PN ne fait pas que s’installer ; elle s’enracine dans les valeurs et les volontés locales. Dès lors, le défi est lancé : cette initiative pourra-t-elle inspirer d’autres secteurs et d’autres régions à adopter le modèle mutualiste pour bâtir une société plus solidaire au Niger ?

Bagagi : un centre de santé pour l’histoire et pour l’avenir

À Arewa, le gouvernement nigérien, avec l’appui de l’UNICEF, pose la première pierre d’un Centre de Santé Intégré de type II à Bagagi. Plus qu’une infrastructure, c’est une promesse de justice sociale et de progrès durable pour des milliers de familles rurales.

 

Dosso, 21 août 2025 Dans le cœur battant de l’Arewa, terre d’histoire et de mémoire, le village de Bagagi s’apprête à écrire une nouvelle page : celle de l’accès équitable aux soins de santé. En effet, le mercredi 20 août, le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Colonel-major Garba Hakimi, a officiellement lancé les travaux de construction d’un Centre de Santé Intégré (CSI) de type II, un projet structurant financé par l’UNICEF à hauteur de 274 millions de francs CFA.

Une infrastructure de santé complète pour la communauté

 

Par ailleurs, le futur CSI comprendra un bloc de soins curatifs, un bloc de soins préventifs, un bloc maternité, deux logements pour le chef du CSI et la sage-femme, ainsi que des latrines, un incinérateur et une clôture sécurisée. Les travaux, confiés à l’entreprise TECHNI BAT sous la supervision du bureau d’études Global TECH, devraient s’achever en mars 2026.

Le Ministre de la Santé du Niger lance la construction d’un Centre de Santé Intégré à Bagagi, avec le soutien de l’UNICEF.

Une mobilisation collective pour un avenir en bonne santé

 

La cérémonie s’est déroulée en présence du Gouverneur de la région de Dosso, du représentant de l’UNICEF, des autorités coutumières et administratives, ainsi que d’une population venue en nombre témoigner son attachement à ce projet.

Le Ministre Garba Hakimi a salué cette mobilisation, soulignant qu’elle reflète « l’engagement profond des communautés envers la vie de la Nation et la santé de ses enfants ».

Ce projet s’inscrit dans le Plan de Développement Sanitaire et Social 2022-2026 et dans la vision du Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, pour une Couverture Sanitaire Universelle.

« Ce centre représente plus qu’une infrastructure : c’est un acte de justice sociale et un levier de développement humain », a déclaré le Ministre.

Le Ministre de la Santé du Niger lance la construction d’un Centre de Santé Intégré à Bagagi, avec le soutien de l’UNICEF.

L’UNICEF, partenaire du progrès au service des plus vulnérables

 

Mme Djanabou Mahondé, Représentante résidente de l’UNICEF au Niger, a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner le gouvernement dans ses priorités sanitaires, notamment en faveur des mères, des nouveau-nés et des enfants. Elle a aussi salué la vision inclusive du projet et la volonté de renforcer les services de santé dans les zones rurales.

 

Une promesse tenue, un espoir pour les habitants

 

En plus, l’Administrateur Délégué de Matankari, Ibrahim Kako, a exprimé la gratitude des populations de Bagagi, rappelant que ce projet répond à une demande formulée depuis la visite du Ministre en septembre 2024. Il a également assuré que les habitants s’engageront à entretenir le centre et à en faire un lieu de vie et de soins durable.

Le Ministre a profité de son déplacement pour rendre visite aux autorités coutumières locales et à l’école primaire du village, où les habitants ont eux-mêmes confectionné des briques pour clôturer l’établissement, un geste fort de participation citoyenne.

 

Vers une nouvelle ère de la santé communautaire ?

 

La santé est une affaire de tous, et la mobilisation des autorités et des populations de Bagagi en est la preuve. Ce centre de santé, au-delà de sa fonction première, symbolise une étape cruciale vers une meilleure couverture sanitaire pour les zones rurales du Niger. En somme,  les fondations sont posées, les partenaires mobilisés. Reste à savoir si cette synergie exemplaire pourra essaimer dans toutes les régions du Niger et faire de la Couverture Sanitaire Universelle une réalité partagée, au-delà des intentions.

NIPHAR : Le Niger remplit ses propres poches… de sérum

Souveraineté sanitaire : le Niger produit désormais ses propres sérums grâce à NIPHAR

 

Niamey, 11 août 2025 Le Niger a concrétisé une avancée majeure dans le secteur de la santé publique. Le Niger, par le biais de sa nouvelle société pharmaceutique nationale NIPHAR, produit désormais ses propres poches de sérum glucosé et salé. Cette étape décisive vers l’autonomie sanitaire a été saluée le 8 août par le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Médecin-Colonel Major Garba Hakimi, lors d’une visite officielle sur les sites de la NIPHAR, du LANSPEX et de l’ONPPC.

Avec NIPHAR, LANSPEX et ONPPC, le Niger renforce son système de santé en maîtrisant la fabrication, le contrôle qualité et la distribution des solutés.

NIPHAR : le cœur technologique d’une production locale

 

Au cœur de cette transformation se trouve une machine de remplissage automatisée capable de produire jusqu’à 2 000 poches de solutés par jour, en formats 250 ml et 500 ml. Installée dans les locaux de la NIPHAR, cette technologie permet un remplissage stérile et conforme aux normes internationales, réduisant ainsi la dépendance aux importations et renforçant la sécurité des approvisionnements médicaux.

La NIPHAR, créée le 7 février 2025, a pour mission la fabrication, la distribution et la commercialisation de médicaments et de dispositifs médicaux. Elle incarne la volonté de l’État de garantir un accès équitable à des produits de santé de qualité et à prix abordables.

Avec NIPHAR, LANSPEX et ONPPC, le Niger renforce son système de santé en maîtrisant la fabrication, le contrôle qualité et la distribution des solutés.

Un trio de choc pour garantir qualité et distribution

 

La visite ministérielle a également permis de constater le bon fonctionnement du LANSPEX, le laboratoire national chargé du contrôle qualité des produits de santé, et de l’ONPPC, responsable de l’acquisition et de la distribution des médicaments essentiels sur l’ensemble du territoire.

Le Ministre s’est félicité de la disponibilité des stocks, déjà acheminés vers plusieurs régions, et a salué la rigueur des contrôles effectués par le LANSPEX. Par ailleurs, il a lancé un appel à la vigilance contre les médicaments vendus dans la rue, souvent non contrôlés et potentiellement dangereux pour la population.

Une vision stratégique pour la santé publique

 

Cette initiative s’inscrit dans une politique nationale de souveraineté pharmaceutique, visant à sécuriser les chaînes d’approvisionnement, réduire les coûts et améliorer la résilience du système de santé nigérien. Elle répond aussi aux enjeux de sécurité sanitaire dans un contexte régional marqué par des tensions et des défis logistiques.

Avec NIPHAR, le Niger ne se contente plus d’importer : il fabrique, contrôle et distribue. C’est une révolution silencieuse, mais stratégique, qui place la santé publique au cœur de la souveraineté nationale. Ce succès marque-t-il le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pharmaceutique nigérienne, capable de s’exporter et de devenir un modèle d’autonomie pour la sous-région ?

Niamey en alerte : Démoustication massive au Marché Central

Démoustication de Niamey : Une offensive contre les moustiques pour protéger la santé des habitants

Niamey, 10 juillet 2025 Alors que les premières pluies de la saison s’abattent sur Niamey, transformant la capitale nigérienne en un terrain propice aux moustiques, la ville riposte avec une détermination implacable. Ce jeudi 10 juillet 2025, les équipes techniques municipales ont lancé une vaste opération de démoustication au cœur du Marché Central de la rive droite, dans l’Arrondissement Communal Niamey 5. Cette initiative cruciale, bien plus qu’une simple intervention, incarne l’engagement ferme des autorités à sauvegarder la santé publique face aux menaces insidieuses des maladies transmises par les moustiques, dans une métropole vibrante mais vulnérable.

 

Marché central sous attaque : Niamey déclare la guerre aux gîtes larvaires

Le Marché Central, poumon économique de Niamey où se croisent quotidiennement des milliers de commerçants et de clients, est aussi, malheureusement, un foyer potentiel pour les moustiques. Les eaux stagnantes, les caniveaux obstrués et les déchets accumulés créent des gîtes larvaires idéaux, propices à la prolifération exponentielle des insectes porteurs de maladies comme le paludisme, la dengue ou le virus Zika. Conscientes de ce danger omniprésent, les équipes municipales, équipées de pulvérisateurs et de solutions larvicides efficaces, ont quadrillé les lieux pour neutraliser ces zones à risque.

En effet, cette opération, minutieusement planifiée, vise à détruire les larves avant qu’elles ne se transforment en moustiques adultes. En ciblant des endroits stratégiques comme les marchés, les autorités anticipent les risques accrus en cette saison pluvieuse, où les conditions humides favorisent l’explosion des populations d’insectes. « Nous ne pouvons pas attendre que les maladies frappent pour agir. Chaque goutte d’eau stagnante est un ennemi à éliminer », a déclaré un responsable technique impliqué dans l’opération.

 

La santé publique en ligne de mire : une stratégie proactive contre les maladies vectorielles

Cette campagne de démoustication s’inscrit dans une série d’actions préventives orchestrées par la Ville de Niamey pour protéger ses habitants. Ainsi, en cette période de l’année, où les pluies saisonnières exacerbent les risques sanitaires, la municipalité redouble d’efforts pour limiter l’impact des maladies vectorielles. Le paludisme, en particulier, reste une cause majeure de mortalité au Niger, touchant des milliers de familles chaque année. En s’attaquant aux gîtes larvaires, Niamey cherche à briser le cycle de transmission, offrant ainsi un bouclier invisible mais essentiel à sa population.

L’opération au Marché Central n’est que la première étape d’un plan plus vaste. D’autres quartiers et arrondissements, notamment ceux proches du fleuve Niger ou des zones inondables, seront bientôt ciblés. Les autorités envisagent également de combiner ces interventions avec des campagnes de sensibilisation, encourageant les citoyens à éliminer les eaux stagnantes autour de leurs domiciles et à utiliser des moustiquaires imprégnées.

 

Niamey unie contre les moustiques : un défi collectif pour une ville plus saine

Si les équipes techniques sont en première ligne, la réussite de cette campagne repose aussi sur la collaboration des habitants. Les commerçants du Marché Central, bien que temporairement perturbés par l’intervention, ont salué l’initiative. « C’est pour notre bien et celui de nos clients. Les moustiques ne font pas de distinction, ils frappent tout le monde », a confié une vendeuse de légumes, reflétant un sentiment partagé. La Ville de Niamey, consciente de cet enjeu, prévoit de multiplier les dialogues avec les communautés pour renforcer leur implication dans la lutte contre les moustiques.

De plus, cette opération intervient dans un contexte où la municipalité, sous la direction du Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué, multiplie les efforts pour améliorer le cadre de vie. Après une réunion stratégique le 8 juillet axée sur la gestion des inondations et l’hygiène urbaine, cette campagne de démoustication illustre une approche proactive, où la santé publique est placée au cœur des priorités.

 

Démoustication : Niamey trace son chemin vers un avenir plus sain

En somme, l’opération au Marché Central envoie un message clair : Niamey ne baissera pas la garde face aux menaces sanitaires. En s’attaquant aux moustiques avec vigueur, la ville pose les jalons d’un environnement plus sûr et plus sain pour ses habitants. Ainsi, alors que les pulvérisateurs s’activent et que les gîtes larvaires disparaissent, c’est tout un écosystème de prévention qui prend forme, porté par une vision d’avenir où la santé des Nigériens prime sur tout.

Les prochains jours verront cette campagne s’étendre à d’autres coins de la capitale, avec l’espoir fondé de réduire significativement les risques liés aux moustiques. Pour les habitants de Niamey, cette bataille, bien que silencieuse, est une promesse de jours plus sereins, où le bourdonnement des insectes ne sera plus synonyme de danger.

Quelles autres mesures préventives, au-delà de la démoustication, Niamey pourrait-elle mettre en œuvre pour renforcer la protection de ses habitants contre les maladies vectorielles pendant la saison des pluies ?

Paludisme : la région d’Agadez en première ligne

Santé publique à Agadez : Une riposte exemplaire contre le paludisme saisonnier

Agadez, 3 juillet 2025 –Sous l’impulsion des autorités régionales, la lutte contre le paludisme prend un tournant décisif. Grâce à une campagne de chimio-prévention et de destruction des gîtes larvaires, la région affiche des résultats remarquables, confirmant l’efficacité d’une stratégie couplée et participative.

Le Gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a présidé ce jeudi une réunion d’évaluation du premier passage de la campagne de Chimio-Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS), associée à l’Identification et Destruction des Gîtes Larvaires Domestiques (IDGLD). Menée du 26 au 29 juin dans les districts sanitaires d’Aderbissinat et d’Ingall, l’opération marque une avancée notable dans la politique de prévention sanitaire à l’échelle locale.

À Agadez, une campagne de prévention du paludisme menée du 26 au 29 juin 2025 a permis de traiter plus de 25 000 enfants et de détruire près de 99 % des gîtes larvaires domestiques, illustrant une mobilisation sanitaire efficace et multisectorielle.Mobilisation multisectorielle 

La réunion, tenue dans une atmosphère empreinte de détermination, a rassemblé un parterre de personnalités civiles et militaires. Parmi elles, le Directeur Régional de la Santé et de l’Hygiène Publique d’Agadez, le représentant du Programme National de Lutte contre le Paludisme, ainsi que les partenaires techniques et financiers, tous unis pour évaluer les avancées de cette campagne novatrice. Cette convergence institutionnelle souligne l’importance d’un pilotage concerté pour freiner l’une des principales causes de morbidité infantile dans la région

 

Lancée à l’aube de la saison des pluies, période propice à la prolifération des moustiques, la campagne CPS/IDGLD a mobilisé des équipes sur le terrain pour protéger les enfants, population la plus vulnérable, et neutraliser les foyers de reproduction des moustiques. De ce fait, cette double stratégie, combinant traitement préventif et action environnementale, illustre une approche intégrée et ambitieuse.

À Agadez, une campagne de prévention du paludisme menée du 26 au 29 juin 2025 a permis de traiter plus de 25 000 enfants et de détruire près de 99 % des gîtes larvaires domestiques, illustrant une mobilisation sanitaire efficace et multisectorielle.Des résultats probants pour les plus vulnérables 

Le bilan communiqué révèle un taux de couverture exceptionnel : Sur une cible de 26 805 enfants âgés de 3 à 59 mois, 25 462 ont bénéficié d’un traitement de chimio-prévention, soit une couverture remarquable de 95 %. Ce succès témoigne de l’efficacité des équipes de santé, qui ont sillonné les villages d’Aderbissinat et d’Ingall pour atteindre les familles, même dans les zones les plus reculées.

 

Parallèlement, l’opération de destruction des gîtes larvaires domestiques a frôlé la perfection. Sur 2 900 gîtes identifiés– ces points d’eau stagnante où les moustiques se reproduisent – 2 868 ont été détruits, soit un taux de 99 %. Cette prouesse, réalisée grâce à l’engagement des communautés locales et des agents de santé, prive les moustiques de leurs sanctuaires, réduisant considérablement le risque de transmission du paludisme.

Une stratégie à deux volets

La force de cette campagne réside dans son approche globale. D’un côté, la chimio-prévention offre une protection immédiate aux enfants, en leur administrant des traitements antipaludiques saisonniers qui réduisent les risques d’infection grave. De l’autre, la destruction des gîtes larvaires s’attaque à la racine du problème en éliminant les lieux de reproduction des moustiques. Ainsi, cette combinaison d’actions curatives et préventives place Agadez à l’avant-garde de la lutte contre le paludisme au Niger.

 

« Ces résultats sont une victoire collective, mais ils nous obligent à rester vigilants », a déclaré le Général Ibra Boulama Issa lors de son allocution. Le Gouverneur a salué l’engagement des communautés, des autorités sanitaires et des partenaires, tout en rappelant que la saison des pluies impose une mobilisation continue pour maintenir ces acquis.

À Agadez, une campagne de prévention du paludisme menée du 26 au 29 juin 2025 a permis de traiter plus de 25 000 enfants et de détruire près de 99 % des gîtes larvaires domestiques, illustrant une mobilisation sanitaire efficace et multisectorielle.Un modèle pour le Niger

Dans une région où le paludisme reste une cause majeure de mortalité infantile, ces résultats ne sont pas seulement des chiffres : ils représentent également des vies sauvées, des familles préservées et une communauté renforcée. La couverture de 95 % des enfants ciblés et l’élimination de 99 % des gîtes larvaires témoignent d’une organisation sans faille et d’une volonté partagée de faire reculer la maladie.

Les partenaires techniques et financiers, dont le rôle a été déterminant dans le financement et la logistique de la campagne, ont aussi réaffirmé leur engagement à soutenir les prochaines phases. Car cette opération n’est que le premier passage d’une série de campagnes prévues pour couvrir toute la saison des pluies, période critique pour la transmission du paludisme.

Paludisme : Un appel à la vigilance

Si les résultats sont encourageants, la lutte est loin d’être terminée. Le Gouverneur a exhorté les communautés à maintenir leur mobilisation, en signalant les nouveaux gîtes larvaires et en veillant à ce que chaque enfant reçoive les traitements prévus lors des passages suivants. « Le paludisme ne prend pas de repos, et nous non plus », a-t-il martelé, appelant à une vigilance de tous les instants.

Cette première évaluation augure d’un second passage prometteur dans les semaines à venir, renforçant la conviction que le Niger peut endiguer durablement le fléau du paludisme — à condition de conjuguer rigueur, proximité et détermination.

 

Tahoua: un centre intégré de type II transforme le quartier Nassaraoua !

Tahoua célèbre un nouvel élan sanitaire : un centre de santé au cœur de la résilience

Tahoua, 21 mai 2025 — Sous un ciel chargé d’espérance, le quartier Nassaraoua de Tahoua a vibré ce mercredi au rythme d’une cérémonie empreinte de fierté. en effet,  Le Gouverneur de la région, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, a officiellement réceptionné, en présence d’une foule enthousiaste, un Centre de Santé Intégré (CSI) de type II, bijou architectural et promesse d’un meilleur avenir pour les habitants. Fruit du Projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle (PIDUREM), cette infrastructure, érigée pour un coût de 598 630 802 francs CFA, incarne une réponse audacieuse aux défis sanitaires et climatiques qui pèsent sur cette région vulnérable.

Un nouveau centre de santé : une oasis de soins essentiels pour la communauté

Par ailleurs, niché au cœur de Nassaraoua, ce centre n’est pas une simple bâtisse : il est une véritable citadelle de santé. Avec ses trois blocs dédiés aux soins préventifs, curatifs et à la maternité, il offre un éventail de services essentiels, particulièrement pour les femmes enceintes, les mères allaitantes et les enfants. En plus, des logements pour le personnel, des hangars, des latrines et un local pour le gardien complètent cet édifice pensé pour allier fonctionnalité et durabilité. « C’est un joyau qui illumine notre quotidien », a confié un habitant, les yeux brillants d’émotion.

Le PIDUREM : une ambition titanesque pour le Niger et la résilience urbaine

Ce CSI s’inscrit dans une vision bien plus vaste portée par le PIDUREM, un programme d’envergure financé à hauteur de 250 millions de dollars (environ 140 milliards de francs CFA) par l’Association Internationale pour le Développement (IDA) de la Banque Mondiale, en partenariat avec l’État nigérien. En outre, l’objectif est clair : doter 25 municipalités de moyens pour contrer les inondations, optimiser la gestion urbaine et garantir l’accès aux services de base. À Tahoua, quatre communes, dont Konni et Keita, bénéficient d’une enveloppe dépassant les 10 milliards de francs CFA. « Ce centre n’est qu’une facette d’un projet qui redessine notre avenir », a déclaré le Gouverneur Tawayé, soulignant les travaux en cours, comme les chaussées drainantes et l’aménagement de la mare de Babayé, remparts efficaces contre les crues dévastatrices.

Le quartier Nassaraoua de Tahoua inaugure un nouveau Centre de Santé Intégré, fruit du projet PIDUREM, symbolisant un engagementUne prouesse collective saluée : la communauté reconnaissante

La Genèse de ce centre témoigne d’une synergie exemplaire. Le Gouverneur a rendu hommage à l’entreprise EMSA-Albadji, dont le savoir-faire a garanti des travaux irréprochables, et au cabinet EACI pour sa vigilance. De son côté, M. Abdourahamane Mahamadou, Coordonnateur Régional du PIDUREM, a évoqué un « parcours semé d’embûches » surmonté grâce à l’appui indéfectible des autorités locales et de la municipalité. « Ce CSI profite à cinq quartiers de Tahoua. » « C’est une victoire collective », a-t-il martelé, appelant à préserver ce bien précieux.

La gratitude des leaders locaux a résonné comme un écho à cette réussite. M. Sahabi Moussa, Administrateur Délégué de Tahoua, le Dr Abdoul Moumouni Abdoulaye, Directeur régional de la santé publique, et l’Honorable Mahamadou Moussa, Chef de Canton, ont tour à tour loué cette avancée. « Ce centre est une bénédiction pour nos femmes et nos enfants », a affirmé le Dr Abdoulaye. Pourtant, l’enthousiasme ne masque pas les enjeux à venir. Le Gouverneur a insisté sur la nécessité d’une gestion rigoureuse et d’une maintenance irréprochable, des conditions sine qua non pour que ce rêve perdure.

Vers un horizon de dignité et de résilience pour Tahoua

En somme, après les discours, la délégation, menée par le Gouverneur, a exploré chaque recoin du centre, des salles de soins aux logements du personnel, comme pour sceller un pacte avec l’avenir. Ce CSI n’est pas qu’un édifice : il est un symbole de ténacité, un rempart contre l’adversité et aussi une lueur d’espoir pour une population trop souvent éprouvée. À Tahoua, ce 21 mai 2025 marque le début d’une ère dans laquelle la santé devient un droit tangible, ancré dans une ambition plus grande : faire du Niger une terre résiliente et prospère.

Niger : 124 tonnes de Gaz Butane pour illuminer les soins de santé à Niamey, Agadez et au-delà

Niger : une bouffée d’oxygène pour la santé grâce à une collaboration ONU-Gouvernement

Ce 15 mai, une lueur d’espoir a brillé dans les régions les plus reculées du Niger. Lors d’une cérémonie sobre, mais empreinte de détermination à Niamey, le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Niger, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et le ministère de la Santé Publique ont officialisé la livraison de 124 tonnes de gaz butane à des structures sanitaires publiques. Cette dotation, ciblant les régions de Niamey, Agadez, Diffa, Maradi et Tahoua, promet de transformer l’accès aux soins pour des milliers de Nigériens, qu’ils soient résidents ou déplacés. Dans un pays où les crises humanitaires et climatiques mettent le système de santé à rude épreuve, cette initiative, saluée dans un post de OMS Niger, incarne une collaboration exemplaire pour un avenir plus résilient.

Une réponse vitale : comment le gaz butane va révolutionner les soins dans 45 structures.

En effet, la livraison, réceptionnée le 14 mai dans l’entrepôt central du ministère de la Santé à Niamey, vise à combler un déficit énergétique critique dans 45 hôpitaux et centres de santé. Ce gaz est crucial, car il est essentiel pour alimenter les maternités, les cuisines hospitalières, les unités de réanimation et les systèmes de stérilisation, garantissant ainsi des services ininterrompus pendant deux ans dans certaines structures, selon le Dr Mahaman Moustapha, coordinateur de l’OMS Niger. Dans ce contexte, particulièrement dans des régions comme Diffa, qui accueille 280 000 déplacés internes et réfugiés en 2025 selon le HCR, et Agadez, carrefour migratoire, ces équipements sont vitaux pour répondre à une demande croissante.

Niger, gaz butane : face aux multiples crises, chaque geste compte pour la santé

Ces besoins s’inscrivent dans le contexte dans lequel le Niger, où 4,8 millions de personnes nécessitent une aide humanitaire en 2025, selon l’OCHA, fait face à des défis colossaux : insécurité dans le bassin du Lac Tchad, inondations saisonnières et sécheresses. Pour illustrer, à Maradi, par exemple, l’hôpital régional a vu ses admissions en maternité augmenter de 20 % en 2024, selon le ministère de la Santé. Ainsi, le gaz butane permettra de maintenir des conditions d’hygiène optimales et de sauver des vies, notamment lors d’accouchements à risque, qui représentent 30 % des cas dans les zones rurales.

1,2 milliard FCFA : Le Prix de la Synergie ONU-Gouvernement pour la Santé

Pour répondre à ces besoins, l’initiative est financée à hauteur de 1,2 milliard de FCFA par le HCR et l’OMS, illustrant une synergie remarquable. C’est ainsi que le HCR, qui gère 12 camps de réfugiés à Diffa et Tahoua, a priorisé l’intégration des déplacés dans les systèmes de santé locaux, évitant la création de structures parallèles. « Cette approche renforce la résilience des communautés hôtes et des réfugiés », a déclaré Alessandra Morelli, représentante du HCR au Niger, lors de la cérémonie retransmise par la télévision nationale. De son côté, le ministère, sous la direction du Dr Idi Illiassou Maïnassara, a coordonné la distribution, assurant une répartition équitable entre les cinq régions.

Expertise et formation : le rôle crucial de l’OMS pour la pérennité de l’initiative

L’OMS, quant à elle, a fourni une expertise technique pour équiper les unités de stérilisation et former 150 agents de santé à l’utilisation du gaz butane, un programme lancé le 10 mai à Tahoua. Elle s’inscrit dans la continuité d’actions antérieures, comme la campagne de vaccination contre la méningite menée du 13 au 19 mai dans Dogondoutchi et Zinder, soutenue par l’OMS et l’UNICEF.

Malgré les défis, la santé reste une priorité d’espoir au Niger

Néanmoins, au Niger, malgré de nombreux bouleversements, le système de santé reste une priorité, avec un budget de 10 % du PIB en 2025, selon la Banque mondiale. Il est à noter que les régions ciblées – Niamey, Agadez, Diffa, Maradi et Tahoua – concentrent 60 % des 1,1 million de déplacés internes et de réfugiés, selon le HCR. Dans ces zones, par exemple, le centre de santé de Sayam Forage, qui dessert 15 000 personnes, dépend du gaz pour stériliser les équipements, une nécessité accrue par les épidémies de choléra signalées en 2024.

Au-delà du don : une promesse de résilience et d’espoir pour tous les Nigériens

En somme, les 124 tonnes de gaz butane ne sont pas qu’un don matériel : elles sont un symbole de solidarité et de résilience. Concrètement, à Maradi, une sage-femme pourra accueillir une mère en toute sécurité ; à Agadez, un chirurgien stérilisera ses instruments avec assurance. Cette initiative, fruit d’une collaboration entre le HCR, l’OMS et le Niger, pave la voie à un système de santé plus robuste, où chaque patient, qu’il soit résident ou déplacé, trouve sa place. Ce faisant, alors que les camions de distribution s’élancent vers Diffa et Tahoua, le Niger écrit une page d’espoir, prouvant que, même dans l’adversité, l’union fait la force.

Méningite au Niger : une course contre-la-montre

Niger : une campagne de vaccination éclaire la voie contre la méningite à Dogondoutchi et à Zinder

Zinder, 14 mai 2025 — Dans les ruelles animées de Dogondoutchi et de Zinder, un vent d’espoir souffle depuis hier. C’est dans ces conditions qu’une campagne de vaccination d’envergure contre la méningite, cette maladie insidieuse qui menace les communautés de la « ceinture de la méningite » africaine, se déploie sous l’impulsion d’une alliance internationale d’une puissance rare. Menée en partenariat avec l’UNICEF Niger, Gavi, l’Alliance pour les vaccins et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette opération, orchestrée par le ministère nigérien de la Santé Publique, vise à protéger plus de 800 000 personnes âgées de 1 à 29 ans. Durant cette semaine cruciale, jusqu’au 19 mai, les districts sanitaires de Dogondoutchi (région de Dosso) et de Zinder (région de Zinder) vibrent d’une énergie collective, portée par la promesse d’un avenir plus sûr.

Le Niger déploie une campagne de vaccination d'urgence contre la méningite à Dogondoutchi et Zinder avec l'appui d'une alliance La méningite frappe, le Niger riposte : le vaccin Men5CV, arme de choix contre l’épidémie

Mais quelle menace justifie une telle mobilisation ? La méningite, infection redoutable des membranes entourant le cerveau et la moelle épinière, frappe durement le Niger, particulièrement durant la saison sèche, de décembre à juin, lorsque la poussière et l’aridité exacerbent sa propagation. En 2025, Dogondoutchi et Zinder ont franchi le seuil épidémique, enregistrant des flambées inquiétantes de méningocoques, notamment des souches C et W. À l’échelle nationale, selon l’OMS, le pays a rapporté plus de 5 500 cas suspects et près de 300 décès dans 22 régions au premier trimestre 2025, un signal d’alarme qui a galvanisé l’action.

Face à cette urgence, le ministère de la Santé, appuyé par ses partenaires, a mobilisé le vaccin pentavalent Men5CV, une arme révolutionnaire capable de protéger contre cinq souches majeures de méningite. Financé par le stock mondial de Gavi et distribué via l’UNICEF, ce vaccin, préqualifié par l’OMS en 2023, a déjà prouvé son efficacité au Nigeria, où il a stoppé net une épidémie similaire en avril 2025. Fort de cette preuve d’efficacité, ce vaccin est désormais déployé au Niger. À Dogondoutchi et Zinder, la campagne cible ainsi les 1 à 29 ans, la tranche d’âge la plus vulnérable, avec l’objectif clair d’endiguer l’épidémie avant qu’elle ne s’étende davantage.

Au cœur de la campagne : logistique et mobilisation, clés du succès sur le terrain

Derrière le déploiement de ce vaccin révolutionnaire se cache une mobilisation exemplaire. L’opération, d’une précision chirurgicale, repose sur une logistique impressionnante. Des équipes de vaccinateurs, soutenues par des volontaires communautaires, sillonnent les quartiers, les écoles et les marchés, seringues en main et messages d’espoir en bandoulière. L’UNICEF a fourni des équipements de chaîne de froid pour garantir la viabilité des doses, tandis que l’OMS a formé des agents de santé pour optimiser la couverture vaccinale. Gavi, fidèle à sa mission de vacciner plus de la moitié des enfants du monde, a financé l’approvisionnement, s’appuyant sur son stock mondial qui a déjà distribué 34 millions de doses à 16 pays depuis 2009.

Mais au-delà de la logistique impressionnante, la mobilisation communautaire est essentielle au succès. À Zinder, ville au riche patrimoine culturel, et à Dogondoutchi, carrefour commercial, l’engagement local est au cœur de l’action. Les leaders traditionnels et religieux, véritables piliers de la société, exhortent les familles à participer, dissipant les craintes et les rumeurs. L’impact de cette mobilisation se mesure au quotidien. « Cette campagne est une bénédiction pour nos enfants », confie Aïssa, une mère de famille à Dogondoutchi, dont le sourire traduit un soulagement palpable.

Vers un Niger sans méningite : une campagne qui s’inscrit dans un objectif mondial ambitieux

Cette campagne, bien qu’urgente, ne constitue pas une fin en soi ; elle s’inscrit dans une vision plus large : celle de l’élimination de la méningite d’ici à 2030, un objectif ambitieux porté par l’OMS et Gavi. Le Niger, situé au cœur de la ceinture de la méningite qui s’étend de l’Éthiopie au Sénégal, a déjà bénéficié de campagnes historiques, comme celle du vaccin MenAfriVac en 2010, qui a éradiqué la souche A dans la région. Le Men5CV, plus large dans sa portée, promet de repousser encore les frontières de la maladie, réduisant le fardeau des épidémies saisonnières qui coûtent des vies et paralysent les systèmes de santé.

Diffa : les sages-femmes humanitaires au cœur de la lutte contre les violences basées sur le genre

Hier, lundi, la ville de Diffa, distante de quelque mille trois cent kilomètres de la capitale Niamey, s’est éveillée sous le signe d’une initiative d’une portée exceptionnelle. En effet, sous l’impulsion de l’UNFPA Niger, vingt sages-femmes humanitaires ont convergé vers cette région éprouvée pour entamer une session d’orientation d’une rare envergure. Leur mission, aussi noble qu’exigeante, consiste à se former à la gestion des cas de violences basées sur le genre (VBG), en s’appuyant sur le système d’information GBVIMS (Gender-Based Violence Information Management System). Ainsi, encadrées par la coordinatrice GBVIMS, ces femmes, futures sentinelles de la dignité, se préparent à être déployées dans neuf communes de la région, là où les stigmates de la crise humanitaire continuent de marquer les âmes et les corps.

Sages-femmes humanitaires : un engagement au service des plus vulnérables

Dans le contexte singulier de Diffa, où les conflits armés et les déplacements forcés ont tissé une toile de fragilités, les violences basées sur le genre se dressent comme une ombre persistante. Viols, mariages forcés, agressions physiques : autant de fléaux qui, exacerbés par l’insécurité, frappent de plein fouet les femmes et les filles. L’UNFPA, en déployant ces sages-femmes, ne se contente pas d’apporter une réponse palliative ; il s’agit là d’édifier un rempart humain, capable d’offrir aux survivantes une prise en charge à la fois médicale, psychosociale et empreinte de compassion. La session d’orientation, qui s’est ouverte sous les auspices de Mme la Coordinatrice GBVIMS, vise à doter ces professionnelles d’outils précis : identifier les cas, recueillir des données fiables via le GBVIMS et orienter les victimes vers des services adaptés. Ainsi armées, elles deviendront des actrices pivotales dans un écosystème humanitaire où chaque geste compte.

Une formation au croisement de la science et de l’humanité

Loin d’être une simple transmission de savoirs, cette formation se pare d’une dimension presque sacrée. Pendant plusieurs jours, ces vingt femmes, venues des horizons divers du Niger, s’immergent dans un apprentissage qui mêle rigueur technique et sensibilité éthique. Le GBVIMS, système d’une sophistication méconnue du grand public, leur permet de consigner les incidents avec une précision chirurgicale, tout en préservant l’anonymat des survivantes. Sous la férule de leur animatrice, elles explorent les méandres de la prise en charge multisectorielle : comment panser les plaies visibles et invisibles, comment restaurer une once de confiance chez celles que la violence a brisées. Cette préparation, d’une intensité rare, les érige en gardiennes d’une justice discrète, celle qui ne s’affiche pas dans les tribunaux, mais se vit dans l’intimité d’un refuge ou d’une consultation.

Diffa, terre de défis et d’espérance

La région de Diffa, théâtre de bouleversements depuis l’irruption de Boko Haram il y a plus d’une décennie, porte en son sein des cicatrices profondes. Les chiffres, bien que parcellaires, parlent d’eux-mêmes : des milliers de déplacés, des communautés déchirées et une prévalence accrue des violences genrées. Pourtant, au cœur de cette adversité, l’arrivée de ces sages-femmes humanitaires s’apparente à une lueur dans la pénombre. Leur déploiement imminent dans neuf communes – des bourgades souvent isolées, où les structures de soin demeurent embryonnaires – promet de réparer, ne serait-ce qu’en partie, le tissu social effiloché. Elles incarneront une présence rassurante, un pont entre les victimes et les ressources trop longtemps hors de portée.

La formation de 20 sages-femmes humanitaires : un legs pour demain

Cette session d’orientation marque ainsi un jalon dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Niger. Ces vingt sages-femmes, une fois leur formation achevée, ne seront pas seulement des soignantes ; elles deviendront également des artisanes de la résilience, des messagères d’un avenir dans lequel la peur céderait la place à la dignité. Leur action, bien que circonscrite à une région, résonne comme un appel plus vaste : celui d’une mobilisation collective pour éradiquer un fléau qui, partout dans le monde, continue de ronger les fondements de l’humanité.

Et si leur présence à Diffa n’était que le prélude d’une transformation plus profonde ? La question demeure suspendue, tel un défi lancé aux consciences, une invitation à imaginer ce que ces femmes, par leur courage et leur savoir, pourraient encore accomplir dans l’immense étendue du possible.

Le Niger face au paludisme : une revue pour réenchanter la lutte

Niamey, 26 mars 2025 – Sous le ciel vibrant de Niamey, une entreprise d’une rare envergure s’est déployée depuis hier mardi et prendra fin ce mercredi. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Niger, en synergie avec le ministère de la Santé publique, a orchestré une Revue Intra-Action (RIA) dédiée à l’intégration du vaccin antipaludique dans le calendrier de vaccination de routine.  En effet, soutenue par Gavi, l’Alliance du Vaccin, et l’UNICEF Niger, cette initiative s’inscrit comme une pierre angulaire dans la croisade contre le paludisme, fléau qui hante encore les foyers nigériens avec une ténacité implacable. Ces deux jours de réflexion et d’évaluation promettent de redessiner les contours d’une stratégie vaccinale plus affûtée, au service d’un peuple résolu à terrasser cette maladie millénaire.

La Revue Intra-Action : une sentinelle contre l’invisible

Le paludisme, ce spectre aux ailes de moustique, reste une ombre pesante sur le Niger. Avec des centaines de milliers de cas annuels et une mortalité qui frappe durement les enfants de moins de cinq ans, le pays porte un fardeau que les chiffres peinent à traduire. Selon les données récentes de l’OMS, le Niger figure parmi les nations où la malaria exerce une emprise féroce, accentuée par des conditions climatiques propices et des ressources sanitaires souvent débordées. C’est dans ce contexte que le vaccin RTS,S/AS01, premier rempart immunitaire contre cette affliction, a été introduit en 2024 dans les programmes de routine, grâce à une allocation de 18 millions de doses partagée avec onze autres pays africains entre 2023 et 2025.

Par ailleurs, la Revue Intra-Action, outil méticuleux conçu par l’OMS, n’est pas une simple formalité. Elle se dresse comme une vigie, scrutant les rouages de cette introduction vaccinale pour en déceler les forces, en sonder les failles et en exalter les promesses. Réunissant experts de la santé, partenaires internationaux et acteurs locaux, elle ambitionne de disséquer chaque étape : de la logistique des doses – acheminées avec le concours de l’UNICEF – à la formation des agents de santé, en passant par l’adhésion des communautés, parfois réticentes face à l’inconnu.

Un élan collectif, une ambition partagée

Le soutien de Gavi, fer de lance mondial de l’immunisation, a permis au Niger de franchir un cap décisif. En finançant l’approvisionnement et en renforçant les chaînes de froid, ces artères vitales qui maintiennent les vaccins à température, l’Alliance a doté le pays d’un arsenal robuste. L’UNICEF, de son côté, a insufflé une dynamique humaine, mobilisant des campagnes de sensibilisation pour dissiper les brumes de la méfiance et rallier les familles à cette cause vitale. Ensemble, ces partenaires ont tissé une toile d’espoir, où chaque fil compte pour protéger les plus vulnérables.

D’ailleurs, depuis son déploiement, le vaccin RTS,S, administré en quatre doses aux enfants dès six mois, a déjà esquissé une baisse des cas graves dans les zones pilotes. Pourtant, des écueils subsistent : des ruptures sporadiques dans la chaîne d’approvisionnement, des infrastructures parfois chancelantes et une couverture vaccinale inégale entre régions urbaines et rurales. La RIA, dans sa quête de lucidité, entend transformer ces défis en leviers d’action, offrant au ministère de la Santé un miroir pour ajuster ses gestes et aiguiser ses ambitions.

Un avenir qui s’ouvre sur l’infini

En somme, quand le soleil déclinera sur Niamey ce mercredi, les échos des débats résonneront encore dans les couloirs de la rencontre. Cette revue, bien plus qu’un bilan, se transformera en un acte de foi collective, un serment prêté à la santé des générations futures. Le Niger, terre de résilience, ne se contente pas de combattre le paludisme : il rêve de l’effacer des mémoires, de le reléguer aux pages jaunies des livres d’histoire. Et si ces deux jours ne résolvent pas tout, ils sèmeront une graine précieuse, celle d’une lutte qui, portée par la science et l’unité, pourrait un jour fleurir en une victoire éclatante, où chaque enfant grandirait sous un ciel enfin libéré de ce fléau.

 

Niger : victoire historique contre l’onchocercose

Niamey, le 31 janvier 2025– Dans une ambiance de fierté et de soulagement, le Niger a célébré, hier à Niamey, l’éradication de l’onchocercose, une maladie qui a longtemps été un fléau pour le pays. En effet, cette victoire historique, la première du genre en Afrique, est le fruit d’un engagement soutenu et d’une collaboration fructueuse entre les autorités sanitaires, les communautés locales et les partenaires internationaux.

Quinze ans d’efforts récompensés

Pendant quinze longues années, le Niger a déployé des efforts considérables pour venir à bout de cette maladie, également connue sous le nom de « cécité des rivières ». En plus, les conséquences socio-économiques de cette maladie ont affecté des communautés entières et provoqué la cécité chez des milliers de personnes. Les zones rurales, en particulier celles situées autour des cours d’eau, ont été les plus touchées.

Une approche multisectorielle et un engagement communautaire

Le succès de cette lutte contre l’onchocercose est dû à une approche multisectorielle, combinant des stratégies de prévention, de traitement et de sensibilisation. Les agents de santé ont joué un rôle essentiel dans la distribution de médicaments et la surveillance épidémiologique. Les collectivités locales ont aussi joué un rôle crucial, en s’engageant pleinement dans les programmes de dépistage et de traitement.

Un partenariat international fructueux

Le Niger a pu compter sur le soutien indéfectible de partenaires internationaux tels que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Leur contribution financière et technique a été indispensable pour mener à bien ce projet d’envergure.

Un motif de fierté nationale

L’éradication de l’onchocercose est une source de fierté pour tous les Nigériens. Elle témoigne de la détermination du pays à améliorer la santé et le bien-être de sa population. Cette réalisation renforce également la souveraineté du Niger dans le domaine de la santé publique.

Un appel à la vigilance et à la solidarité

Si l’éradication de l’onchocercose est une victoire rétentante, elle ne doit pas relâcher la vigilance. Le Niger doit poursuivre ses efforts pour maintenir ce statut et prévenir toute réapparition de la maladie. Le soutien de la communauté internationale reste essentiel pour accompagner le pays dans cette phase de surveillance post-éradication.

En somme, cette victoire du Niger dans la lutte contre l’onchocercose est un exemple inspirant pour les autres pays africains. Elle montre qu’avec une volonté politique forte, des ressources adéquates et une mobilisation communautaire, il est possible de vaincre les maladies tropicales négligées et d’améliorer la santé des populations.

Niger : 135 nouvelles infrastructures sanitaires

Lors de sa récente reddition de comptes devant la nation, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, le Médecin Colonel-major Garba Hakimi, a mis en lumière les avancées significatives réalisées en 2024 en matière d’infrastructures sanitaires, tout en dévoilant des projets ambitieux pour les années à venir.

Construction de nouveaux centres de santé

En 2024, le ministère a supervisé la construction de 135 centres de santé intégrés, améliorant ainsi l’accès aux services de soins pour environ 320 000 personnes à travers le pays. Ces nouvelles structures visent à rapprocher les services de santé des populations, notamment dans les zones rurales et enclavées.

Réhabilitation des infrastructures existantes

Parallèlement à ces nouvelles constructions, des efforts notables ont été déployés pour réhabiliter des établissements de santé existants. Plusieurs hôpitaux nationaux ont subi des rénovations sur leurs édifices délabrés, notamment :

  • L’Hôpital National de Zinder
  • L’Hôpital National Prince Boubacar Diallo
  • L’Hôpital National de Niamey
  • La Maternité Issaka Gazoubi
  • L’Hôpital National Centre de Référence d’Obstétrique
  • L’Hôpital de district de Gaoué
  • L’Hôpital de Bassora

Ces réhabilitations visent à moderniser les infrastructures et à améliorer la qualité des soins offerts aux patients.

Projets futurs et investissements prévus

Le ministre Garba Hakimi a également annoncé des projets ambitieux pour renforcer davantage le système de santé national. Il est prévu de construire cinq hôpitaux régionaux et 35 centres de santé intégrés dans les régions de Zinder et de Maradi. De plus, un projet en cours vise la construction de 27 hôpitaux et 200 centres de santé intégrés d’ici à 2025, démontrant l’engagement du gouvernement à étendre et à améliorer les services de santé sur l’ensemble du territoire.

Pour soutenir ces initiatives, environ 500 millions d’euros ont servi à la poursuite des travaux de réhabilitation en 2025. Ces investissements témoignent de la détermination des autorités à offrir des soins de qualité et accessibles à tous les citoyens.

Ces actions s’inscrivent dans une vision globale de renforcement du système de santé nigérien, visant à garantir un accès équitable aux services de santé et à améliorer les indicateurs sanitaires du pays.

 

Maradi mobilisée : une campagne de vaccination de masse pour éradiquer la fièvre jaune

Maradi, 9 janvier 2025 – Sous le haut patronage du gouverneur de la région de Maradi, le contrôleur général de police Mamane Issoufou, une campagne de vaccination préventive contre la fièvre jaune a été officiellement lancée ce jeudi, devant le Palais du Sultan de Katsina-Maradi.

Cette initiative, prévue du 10 au 16 janvier 2025, vise à immuniser plus de 95 % de la population ciblée, soit 5066497 personnes âgées de 9 mois à 60 ans, dans tous les districts sanitaires de la région, à l’exception de celui de Gazaoua, déjà couvert lors d’une campagne en 2023.

Campagne de vaccination contre la fièvre jaune à Maradi : plus de 5 millions de personnes ciblées pour une protection massive du 10 au 16 janvier 2025.La gravité de la fièvre jaune

La fièvre jaune est une maladie virale grave, transmise par les moustiques, se manifestant par une forte fièvre, une coloration jaune des yeux et des paumes des mains, ainsi que des hémorragies. Le vaccin administré offre une protection efficace contre cette maladie potentiellement mortelle.

Le gouverneur Mamane Issoufou a souligné l’engagement du gouvernement nigérien à renforcer le programme élargi de vaccination afin de réduire la morbidité et la mortalité liées aux maladies évitables par la vaccination, notamment chez les femmes et les enfants. Il a exhorté l’ensemble de la population, les professionnels de santé, les relais communautaires, les médias, ainsi que les autorités coutumières et administratives, à s’investir pleinement pour éradiquer la fièvre jaune dans la région.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la stratégie mondiale d’élimination des épidémies de fièvre jaune pour la période 2017-2026, dite EYE (Eliminate Yellow Fever Epidemics), à laquelle le Niger a adhéré. Cette stratégie vise à limiter le risque de propagation en protégeant les populations dans les zones d’endémie et les voyageurs susceptibles de propager la maladie.

Les autorités sanitaires, en collaboration avec des partenaires tels que l’OMS, l’UNICEF, GAVI et l’initiative EYE, prévoient d’étendre ces campagnes préventives de masse aux autres régions du pays dans les mois à venir, avec pour objectif l’élimination de la fièvre jaune au Niger d’ici à 2026. Les autorités encouragent vivement la population à participer massivement à cette campagne de vaccination, afin qu’elle se protège individuellement et contribue à la santé publique collective.

 

Niger : L’Arabie saoudite lance le projet « Nour As Saoudia » 

Agadez (Niger), 30 octobre 2024Une lueur d’espoir illumine les vies de milliers de Nigériens. Grâce à un généreux don du Royaume d’Arabie Saoudite, des milliers de personnes atteintes de maladies oculaires, notamment la cataracte, verront à nouveau. En effet, le projet « Nour As Saoudia » a été officiellement lancé hier au Centre Hospitalier Régional d’Agadez.

Cette initiative humanitaire au Niger, visant à lutter contre la cécité et à améliorer la vie de milliers de personnes, financée par le Centre Roi Salman pour le secours et l’action humanitaire, permettra d’offrir des opérations de la cataracte gratuites à plus de 15 000 personnes à travers le pays.

« Nour As Saoudia » : Une campagne d’envergure pour améliorer la santé visuelle

Par ailleurs, la campagne, qui a démarré le 26 octobre à Agadez, se poursuivra jusqu’au 15 novembre et couvrira également les villes de Tahoua et de Konni. L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Niger, Dr Zaid Alharbi, a souligné l’engagement de son pays à venir en aide aux populations les plus vulnérables du monde. « Cette réalisation s’inscrit dans la continuité du rôle humanitaire du Royaume et de sa mission mondiale, qui consiste à apporter son soutien aux populations vulnérables à travers le globe », a déclaré l’ambassadeur saoudien. Il a rappelé les nombreuses actions menées par son pays au Niger, notamment dans les domaines de la santé, de l’alimentation et de l’hydraulique.

Un partenariat fort entre le Niger et l’Arabie Saoudite

Le projet Nour As Saoudia porte à 30 000 personnes le nombre des bénéficiaires des campagnes d’interventions chirurgicales ophtalmologiques, réalisées au cours de ces deux années par le Centre Roi Salman de secours et des actions humanitaires, dans les différentes régions du Niger.

De ce fait, Nour As Saoudia est l’un des programmes de santé les plus vastes financés par l’Arabie saoudite au Niger, qui comprend la création de nombreux centres de santé, la distribution de kits alimentaires et la réalisation de fourrages. Il témoigne de la solidité des relations entre le Niger et l’Arabie Saoudite. Les deux pays coopèrent étroitement dans de nombreux domaines, particulièrement dans le secteur de la santé.

Pour le gouverneur de la région d’Agadez, ce projet est une véritable bouffée d’oxygène. Le général de brigade, Ibrah Boulama Issa, a souligné l’opportunité de la campagne, déclarant : « Ce projet fera une différence significative dans la vie de milliers de personnes de notre région qui souffrent de cataracte. »

En outre, il a salué cette initiative qui vient répondre à un besoin important et améliorer les conditions de vie des populations, en particulier dans les zones les plus reculées. Le gouverneur a également rappelé l’importance accordée par les autorités nigériennes au secteur de la santé et a exprimé sa gratitude au Royaume d’Arabie Saoudite pour son soutien.

Les communautés locales et les responsables de la santé ont largement apprécié cette initiative, la considérant comme une avancée majeure dans l’amélioration des services de soins oculaires au Niger.

« Nour As Saoudia » : Un impact significatif sur la vie des bénéficiaires

Grâce à ce projet, des milliers de Nigériens recouvreront la vue, améliorant ainsi considérablement leur qualité de vie. Cette initiative humanitaire est un exemple concret de la solidarité entre les deux pays.

En proposant des opérations de cataracte gratuites et en soutenant le développement des infrastructures de santé, l’Arabie saoudite a un impact durable sur la vie des Nigériens. Cette initiative humanitaire souligne les liens forts qui unissent les deux nations et constitue un exemple positif de coopération internationale.

Niger : Ouverture d’un service de neuropsychiatrie infantile à Niamey

Niamey, le 10 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour la santé mentale infantile au Niger. Le 2 octobre dernier, le premier service de neuropsychiatrie infantile du pays a été inauguré à l’hôpital National de Niamey. Cet événement marque une avancée significative dans la prise en charge des troubles neurodéveloppementaux chez les enfants et les adolescents nigériens.

Jusqu’à présent, les enfants souffrant de maladies neuropsychiatriques telles que la paralysie cérébrale ou l’épilepsie se heurtaient à un manque cruel de structures spécialisées. Ce nouveau service, fruit d’un partenariat entre MEDU – Médecins pour les Droits de l’Homme, le Programme National de Santé Mentale (PNSM) et l’association nigérienne Alternative Espaces Citoyens (AEC), avec le soutien de l’Agence Italienne de Coopération au Développement, vient combler un vide crucial.

Grâce à un partenariat international, le Niger inaugure un service de neuropsychiatrie infantile pour mieux prendre en charge les enfants.Une approche globale et innovante pour la neuropsychiatrie

Ce nouveau Département ne se limite pas au traitement des troubles psychiatriques. Il propose une prise en charge globale, incluant les pathologies neuropsychiatriques associées aux handicaps, avec des équipements modernes et un personnel qualifié. Le premier service de neuropsychiatrie infantile a spécialement aménagé une salle de rééducation pour que les enfants puissent bénéficier de thérapies adaptées.

« Cette importante inauguration ne représente pas un point d’arrivée, mais un point de départ », a souligné Alberto Barbieri, coordinateur général de MEDU. Il a également mis l’accent sur la nécessité de développer un réseau de soins au niveau national pour garantir l’accès à ces services aux enfants et aux adolescents les plus démunis.

Un enjeu de santé publique majeur

Avec un taux de fécondité record mondial et une moitié de population jeune de moins de 15 ans , le Niger fait face à d’importants défis en matière de santé mentale. Ce nouveau service de neuropsychiatrie infantile constitue une réponse adaptée à ces enjeux. Il permettra non seulement d’améliorer la qualité de vie des enfants et des adolescents concernés, mais aussi de sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la santé mentale.

Ce nouveau service est une lueur d’espoir pour les enfants et les familles nigériennes. Mais pour que cette initiative porte ses fruits, une mobilisation collective est nécessaire. Les professionnels de santé, les autorités, les associations et la société civile doivent unir leurs forces pour faire de la santé mentale infantile une priorité.

Un nouveau jalon pour l’Hôpital de l’Amitié Niger-Turquie

Niamey, le 5 octobre 2024 –L’hôpital de l’Amitié Niger-Turquie a franchi un nouveau cap en accueillant, le 4 octobre dernier, la naissance de son 10 000ème bébé. En effet, cet événement marquant témoigne du succès de cet établissement médical, fruit de la coopération entre le Niger et la Turquie.

Notamment, c’est le petit Adel qui a eu le privilège d’être le 10 000ème nouveau-né à voir le jour dans cet hôpital moderne, inauguré en 2019 par l’Agence Turque de Coopération et de Coordination (TIKA). Pour célébrer cet événement, l’ambassadeur de Turquie au Niger, Özgür Çınar, s’est rendu à l’hôpital pour féliciter les heureux parents, le couple ABALLA.

À cette occasion, il leur a offert de généreux cadeaux. De plus, les parents ont exprimé leur gratitude au personnel de l’hôpital et ont remercié l’ambassadeur pour les nombreux présents offerts à leur bébé.

Depuis son ouverture, l’Hôpital de l’Amitié Niger-Turquie s’est imposé comme un établissement de référence dans la région, offrant des soins de qualité aux femmes enceintes et aux nouveau-nés. Ainsi, ce 10 000ème bébé est un symbole de l’engagement de la Turquie à soutenir le développement du secteur de la santé au Niger et à renforcer les liens d’amitié entre les deux pays. En effet, elle montre que la coopération entre les pays peut avoir un impact réel sur la vie des populations.

Comme le disait Albert Schweitzer, « la vie n’a de sens que si elle sert à rendre la vie des autres meilleure ». En conclusion, cette 10 000ème naissance est une preuve tangible de cette philosophie. Félicitations à tous ceux qui ont contribué à ce succès.

Niger : Inauguration d’un Centre de santé intégré à Badifa

Badifa, le 19 septembre 2024 — Dans un élan de progrès pour la santé publique au Niger, le Colonel-Major Garba Hakimi, Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, a officiellement inauguré le Centre de santé intégré (CSI) de type 2 à Badifa, région de Dosso. En effet, cette nouvelle infrastructure, entièrement équipée et dotée d’eau et d’électricité, représente un espoir renouvelé pour l’accès aux soins essentiels dans le pays.

Le Colonel-Major Garba Hakimi a inauguré le Centre de santé intégré de type 2 à Badifa, marquant un progrès significatif Un pas de plus vers l’accès universel aux soins à Badifa 

Lors de la cérémonie d’ouverture, Mme MahondeDjanabou, Représentante de l’UNICEF au Niger, a souligné l’importance de ce projet pour garantir un accès équitable aux services de santé pour toutes les mères, les nouveau-nés et les enfants du Niger. En remettant les clés du CSI au Ministre, elle a réaffirmé l’engagement de l’UNICEF à soutenir les efforts du gouvernement nigérien.

Le Colonel-Major Garba Hakimi a inauguré le Centre de santé intégré de type 2 à Badifa, marquant un progrès significatif Le centre de Badifa fait partie d’un ambitieux programme de construction de 65 établissements similaires à travers le pays, financé par le groupe IsDB et les Fonds Lives and Livelihoods. Ces centres, répartis dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder, visent à améliorer considérablement le système de santé nigérien en offrant ainsi des soins de qualité accessibles aux populations les plus vulnérables. Souvent isolées et éloignées des centres de santé urbains, ces communautés bénéficieront désormais d’une meilleure proximité avec les services médicaux essentiels.

L’inauguration du CSI de Badifa est un témoignage de la collaboration fructueuse entre le gouvernement du Niger, l’UNICEF et les partenaires financiers internationaux. Ensemble, ils ont mis en place une infrastructure qui non seulement répond aux besoins immédiats de la population mais pose également les bases d’un avenir plus sain pour les générations à venir. Avec l’ouverture de ce centre, le Niger fait un pas de plus vers la réalisation de l’accès universel aux soins de santé, un objectif crucial pour le développement durable du pays.

Alarme à Tahoua : une épidémie de choléra fait rage

Tahoua, le 12 septembre 2024 – La région de Tahoua est en proie à une grave crise sanitaire. Une épidémie de choléra a éclaté le 6 septembre dernier, infectant déjà 160 personnes et causant le décès du 6 d’entre elles. Face à cette situation alarmante, les autorités sanitaires ont déclenché la machine de guerre pour tenter de juguler la propagation de la maladie.

Réunie d’urgence mercredi dernier, la cellule de crise régionale « One Health » a dressé un tableau sombre de la situation. Les quartiers de Bouza, Konni et Madaoua plus précisément dans les CSI de Karofane, Guidan Dan Baki, Takorka, Kankara, Dossey et Mounwadata sont les plus touchés, avec des foyers identifiés dans plusieurs centres de santé.

Une épidémie de choléra frappe la région de Tahoua au Niger, faisant des dizaines de malades et plusieurs décèsDes difficultés logistiques dans la lutte contre l’épidémie de choléra

Malgré les efforts déployés, les équipes médicales rencontrent d’importantes difficultés sur le terrain. Les problèmes d’approvisionnement en médicaments et les contraintes liées aux déplacements des malades handicapés entravent considérablement la prise en charge.

Un appel à la vigilance

Lors d’un point presse, le Dr Abdoul Moumouni Abdoulaye, Directeur régional de la santé, a annoncé que l’épidémie est désormais confirmée, suite à la découverte que 12 des 37 échantillons testés se sont révélés positifs. Il a également souligné l’importance de la prévention. « Le choléra se transmet par l’eau et les aliments contaminés », a-t-il rappelé, exhortant la population à adopter des mesures d’hygiène rigoureuses. Il a également lancé un appel à la vigilance, invitant toute personne présentant des symptômes de diarrhée ou de vomissements à consulter rapidement un médecin. 

Une épidémie de choléra frappe la région de Tahoua au Niger, faisant des dizaines de malades et plusieurs décèsUn besoin urgent de soutien

Face à l’ampleur de l’épidémie, les autorités sanitaires sollicitent l’aide des partenaires techniques et financiers pour renforcer les capacités de réponse. Les stocks de médicaments s’amenuisent et les besoins en personnel médical sont importants.

Le rôle crucial des médias

Le Dr Abdoul Moumouni a également souligné le rôle essentiel des médias dans la sensibilisation de la population. « Les médias doivent nous aider à diffuser largement les messages de prévention », a-t-il insisté.

La situation reste donc très préoccupante à Tahoua. Les autorités sanitaires appellent l’ensemble de la population à la plus grande vigilance et à collaborer avec les équipes médicales pour endiguer cette épidémie.

L’épidémie de choléra qui sévit à Tahoua est un cri d’alarme. Elle met en lumière les fragilités de nos systèmes de santé et les inégalités qui persistent. Au-delà de l’urgence actuelle, il est impératif d’investir durablement dans l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à des soins de santé de qualité pour tous et tous. La solidarité internationale est indispensable pour soutenir les populations touchées et prévenir de nouvelles crises sanitaires .

Alerte au choléra à Karofane (Niger)

Karofane, Niger – Une épidémie de choléra sévit depuis quelques jours à Karofane, chef-lieu de la commune de Bouza. Confirmée le 6 septembre dernier, l’épidémie a déjà provoqué la mort de trois personnes et infectées plus de quarante autres.

La population a observé les premiers symptômes, notamment des diarrhées aiguës, depuis plusieurs jours. C’est suite à une alerte lancée par les habitants que le district sanitaire de Bouza a dépêché une équipe sur place pour effectuer les analyses nécessaires. Les résultats ont malheureusement confirmé les craintes de la population : il s’agit bien d’une épidémie de choléra.

Choléra : Des mesures urgentes mises en place

Face à cette situation d’urgence, les autorités sanitaires ont rapidement mis en place des mesures préventives pour endiguer la propagation de la maladie. Des équipes de désinfection ont déployé des efforts pour traiter les maisons, les mosquées, le château d’eau et les points d’eau naturels. Elles ont pris des mesures actives pour assurer la sécurité et l’hygiène des lieux publics et privés.

Parallèlement, les personnes malades sont prises en charge au centre de santé intégré de Karofane, qui bénéficie du soutien du district sanitaire de Bouza. Selon les derniers retours, plusieurs patients ont déjà pu quitter l’établissement après avoir suivi le traitement adéquat, laissant espérer une de la situation.

Une population inquiète

L’épidémie de choléra suscite une vive inquiétude au sein de la population de Karofane. Les habitants, déjà fragilisés par les conditions de vie difficiles, craignent également une aggravation de la situation. Les autorités sanitaires appellent la population à redoubler de vigilance et à respecter les mesures d’hygiène pour limiter la propagation de la maladie.

Les défis à relever

L’éradication de cette épidémie représente un défi majeur pour les autorités sanitaires. Les conditions d’hygiène précaires dans certaines zones, notamment l’accès limité à l’eau potable, favorisent la propagation du choléra. Il est donc essentiel de renforcer les systèmes d’assainissement et de sensibiliser la population aux gestes barrières.

Démoustication de Niamey : Opération zéro paludisme

Niamey, le cœur vibrant du Niger, se mobilise dans une lutte proactive contre le paludisme, cette maladie endémique qui menace la santé de ses habitants chaque année avec l’arrivée des pluies. En ce 9 septembre 2024, la ville a annoncé le lancement d’une campagne de démoustication d’envergure, une mesure préventive visant à endiguer la prolifération des moustiques, vecteurs de cette affection redoutée. Cette initiative, qui débute aujourd’hui, est une réponse directe aux risques sanitaires accrus par les eaux stagnantes et les conditions insalubres exacerbées par la saison pluvieuse.

Démoustication : La Grande Offensive Préventive Contre le Paludisme

L’opération, orchestrée avec minutie par l’Administration de la ville, se déploiera chaque soir à partir de 19 heures, moment où les rues s’animent d’une activité différente, celle des équipes de démoustication arpentant les quartiers pour diffuser des traitements anti-moustiques. L’Administrateur Délégué de Niamey, conscient de l’importance de la participation citoyenne, appelle à la vigilance et à la coopération des résidents. Il insiste sur la nécessité de protéger nourriture et boissons durant ces interventions, afin de préserver la santé de tous tout en éradiquant le fléau des moustiques.

Cette campagne ne se limite pas à une simple pulvérisation insecticide; elle s’inscrit dans un programme plus vaste de mesures sanitaires et éducatives. Des ateliers de sensibilisation aux pratiques préventives, des distributions de moustiquaires imprégnées et des actions de nettoyage des zones à risque sont également prévus. L’objectif est clair : réduire significativement l’incidence du paludisme à Niamey et offrir aux citoyens un environnement plus sain.

Alors que la ville s’apprête à recevoir les bienfaits des pluies sous forme de récoltes abondantes, elle doit aussi faire face aux défis sanitaires qu’elles apportent. La détermination de Niamey à préserver la santé publique se manifeste par cette campagne, qui, au-delà de lutter contre le paludisme, reflète un engagement envers le bien-être de ses habitants. L’Administrateur Délégué souligne que la réussite de cette initiative repose sur l’engagement communautaire; chaque habitant est un acteur clé dans cette bataille pour la santé.

En somme, Niamey se dresse résolument contre le paludisme, armée d’une stratégie globale et de la solidarité de ses résidents. Cette campagne de démoustication représente non seulement une mesure d’urgence, mais aussi un pas en avant vers un avenir où la santé publique constitue une priorité. Dans cet avenir, nous accueillerons chaque saison des pluies sans crainte et le paludisme ne sera plus qu’un lointain souvenir.

Niger : les soins à moitié prix dès septembre

Niamey , 23 août 2024 – Le Niger vient de franchir un cap historique en matière de santé. Dès le 1er septembre prochain, les frais de soins dans les établissements publics seront réduits de moitié, une mesure sans précédent qui devrait bouleverser le quotidien de millions de Nigériens.

Les soins à moitié prix : Un tournant pour la santé publique

Cette décision, annoncée lors du Conseil des ministres du 22 août, vise à réduire de 50% les tarifs des prestations de soins actuellement en vigueur. En particulier drastiquement le coût des consultations, des hospitalisations et des examens, le gouvernement espère encourager un plus grand nombre de personnes à se faire soigner. L’accouchement gratuit et la suppression du forfait à vie de 150 000 FCFA pour la dialyse sont autant de mesures fortes qui témoignent de cet engagement.

Une réponse aux enjeux sociaux

      Cette réforme s’inscrit dans un contexte marqué par les inégalités sociales et l’accès limité aux soins, notamment en milieu rural. En imposant les coûts, le gouvernement vise à corriger ces déséquilibres et à garantir une meilleure équité en matière de santé. Comme l’a souligné le communiqué du Conseil des ministres, il s’agit d’une question de justice sociale.

Des défis à relever

   Si cette mesure est appréciée par la population, elle soulève également des questions. Comment assurer une mise en œuvre efficace de cette réforme dans l’ensemble du pays ? Les établissements de santé seront-ils en mesure de faire face à une demande accumulée ? Et comment garantir le maintien de la qualité des soins malgré la baisse des tarifs ? Autant de défis que les autorités sanitaires relèveront dans les mois à venir.

Un espoir pour l’avenir

   Les experts s’accordent à dire que cette réduction des frais de soins représente une avancée majeure pour le Niger. Elle pourrait non seulement améliorer la santé de la population mais aussi contribuer à renforcer le système de santé publique. Reste à savoir si cette réforme sera durable et si elle permettra d’atteindre les objectifs fixés. Les Nigériens attendent avec impatience de voir les premiers résultats de cette politique ambitieuse.

En somme, cette réforme historique marque un tournant pour le Niger. En rendant les soins plus accessibles, le gouvernement pose les bases d’une meilleure santé pour tous. Cependant, la réussite de cette initiative dépendra de la mise en place d’un dispositif solide pour garantir la qualité des soins et une équité territoriale. Les années à venir seront déterminantes pour évaluer l’impact de cette mesure et pour inspirer d’autres pays à suivre cet exemple.

Niger : Plus de 7 millions d’enfants vaccinés contre la poliomyélite

Niamey, le 15 juillet 2024 – Le Niger a donné le coup d’envoi d’une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite visant à immuniser plus de 7,2 millions d’enfants de moins de cinq ans. Cette campagne, qui s’est déroulée du 12 au 15 juillet, vise effectivement  à stopper la transmission du variant du poliovirus de type 2, qui circule dans le pays depuis 2018.

Une initiative vitale pour protéger les enfants de la poliomyélite

Menée par le ministère de la Santé du Niger avec le soutien de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cette campagne s’inscrit aussi dans une stratégie plus large visant à éradiquer la poliomyélite du pays d’ici fin 2025. Cette première tournée de vaccination est le prélude  de plusieurs autres séances afin d’assurer la protection de tous les enfants concernés contre cette maladie invalidante.

Le variant du poliovirus de type 2, une menace pour les enfants

Le variant du poliovirus de type 2 est la forme la plus répandue de la poliomyélite en Afrique. Cette maladie hautement contagieuse touche principalement les enfants de moins de cinq ans et peut entraîner une paralysie irréversible des membres inférieurs. La transmission du virus se fait principalement par voie fécale-orale, mais peut également se produire par contact avec de l’eau ou des aliments contaminés.

La vaccination : l’arme ultime contre la poliomyélite

Si la poliomyélite ne se guérit pas, elle peut être prévenue grâce à la vaccination. Le vaccin antipoliomyélitique, administré à plusieurs reprises, confère une protection à vie contre la maladie.

Un appel à la mobilisation pour atteindre tous les enfants

Le succès de cette campagne de vaccination nationale dépend de la mobilisation de tous les acteurs. Un rôle essentiel est à jouer par les autorités sanitaires, les partenaires humanitaires, les dirigeants communautaires et les parents afin de sensibiliser les populations et d’assurer la vaccination de tous les enfants âgés de 0 à 5 ans.

Niger : Offensive contre la méningite

Niamey, 4 juillet 2024 – Le ministère de la Santé publique du Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la méningite, ciblant deux millions de personnes âgées de 1 à 29 ans dans les régions les plus touchées par la maladie.

Cette initiative, soutenue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et menée avec les vaccins Men5CV fournis par l’International Coordinating Group (ICG), vise à protéger les populations vulnérables face à cette maladie potentiellement mortelle.

Le Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la méningite pour protéger deux millions de personnes dans les régionsUne campagne ciblée pour une protection renforcée contre la méningite

Par ailleurs, la campagne se déroulera dans 160 centres de santé intégrés répartis dans les régions d’Agadez, Tillabéri, Maradi, Zinder et Tahoua, où une recrudescence des cas de méningite a été observée.

Le vaccin Men5CV, utilisé dans cette campagne, offre aussi une protection contre les cinq souches du méningocoque, les plus fréquentes au Niger.

Un appel à la mobilisation nationale

Les autorités sanitaires invitent l’ensemble de la population concernée à se rendre dans les centres de vaccination pour se faire vacciner gratuitement.

« La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir la méningite », a déclaré le ministre de la Santé publique. « Nous encourageons vivement toutes les personnes éligibles à se faire vacciner pour protéger leur santé et celle de leurs proches. »

Le Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la méningite pour protéger deux millions de personnes dans les régions Un combat contre la méningite

Cette campagne de vaccination s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux de lutte contre la méningite, une maladie qui touche principalement les jeunes et peut entraîner de graves complications, voire la mort.

En plus de la vaccination, le ministère de la Santé publique mène également des actions de sensibilisation pour informer les populations sur les modes de transmission de la maladie et les mesures de prévention.

Vers un Niger sans méningite

Grâce à la mobilisation des autorités sanitaires et à l’engagement de la population, le Niger espère réduire significativement le nombre de cas de méningite et s’orienter vers un pays sans cette maladie redoutée.

Drépanocytose au Niger : Lutte intensifiée pour la prévention et la prise en charge

Niamey, Niger – Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose célébrée le 19 juin de chaque année, le Centre National de Référence de la Drépanocytose (CNRD) du Niger a organisé une série d’activités de sensibilisation et d’information. Cette initiative, menée en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Niger, visait à informer le grand public sur cette maladie génétique et à souligner l’importance de sa prévention et de sa prise en charge.

La drépanocytose, une maladie héréditaire qui affecte les globules rouges, touche des millions de personnes à travers le monde, avec une prévalence particulièrement élevée en Afrique. Au Niger, on estime que 23% de la population est porteuse du trait drépanocytaire. Cette maladie peut entraîner des complications graves, notamment des crises douloureuses, des infections et une anémie.

Lutte contre la drépanocytose au Niger : Le CNRD et l'OMS Niger mobilisés pour informer et sensibiliser sur la préventionSensibiliser et informer pour mieux lutter contre la drépanocytose 

Les activités organisées par le CNRD et l’OMS Niger ont permis de sensibiliser le public aux symptômes de la drépanocytose, aux modes de transmission et aux options de traitement disponibles. L’accent mis sur le dépistage précoce et la prise en charge adéquate est crucial, surtout pour les enfants. Cela permet d’identifier rapidement les problèmes de santé et de mettre en place des mesures appropriées.

« La drépanocytose est une maladie grave, mais elle peut être contrôlée avec un traitement approprié », a déclaré le Dr. X, directeur du CNRD. « Il est crucial de sensibiliser le public à cette maladie et de promouvoir des stratégies efficaces de prévention et de prise en charge. »

Lutte contre la drépanocytose au Niger : Le CNRD et l'OMS Niger mobilisés pour informer et sensibiliser sur la préventionUn appel à l’action

Les organisateurs de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose au Niger ont appelé à un engagement accru de la part des autorités gouvernementales, des organisations internationales et de la société civile pour lutter contre cette maladie. Ils ont également souligné la nécessité de renforcer la recherche et le développement de nouveaux traitements curatifs.

En conclusion, la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose au Niger a été l’occasion de rappeler l’importance de la lutte contre cette maladie génétique qui affecte de nombreuses personnes. Les efforts de sensibilisation, de prévention et de prise en charge doivent se poursuivre afin de soulager la souffrance des malades et leur offrir une meilleure qualité de vie.