À Niamey, un atelier national réunit du 11 au 14 novembre 2025 des acteurs locaux et internationaux pour co-construire une Stratégie de Changement Social et Comportemental (CSC). Objectif : lever les freins invisibles à l’accès équitable aux soins reproductifs et bâtir une santé inclusive pour les femmes, les jeunes et les personnes handicapées.
Niamey, 11 novembre 2025 – Un vent de collaboration souffle sur la capitale nigérienne avec l’ouverture ce mardi d’un atelier dédié à la co-construction d’une Stratégie de Changement Social et Comportemental (CSC). En effet, du 11 au 14 novembre, acteurs locaux et internationaux unissent leurs forces pour briser les barrières invisibles qui freinent l’accès équitable aux soins reproductifs.
Soutenu par le Royaume-Uni, cet événement stratégique vise aussi à bâtir un système de santé inclusif, centré sur les femmes, les jeunes et les personnes handicapées.

Lancement d’une initiative transformative à Niamey
Au cœur de Niamey, l’atelier national s’est inauguré sous les auspices du Ministère de la Santé publique et de l’ONG RAES. Cette rencontre de quatre jours réunit un panel diversifié : officiels gouvernementaux, figures de la société civile, leaders communautaires et religieux, sans oublier des experts de MSI Niger, WILDAF, Ipas, Options et Sightsavers. Dans cette optique, l’enjeu est d’élaborer une feuille de route nationale qui favorise des pratiques sociales positives, rendant ainsi les services de santé reproductive accessibles à tous, sans discrimination.
Dans un pays où les défis socio-culturels pèsent encore lourd sur la santé des plus vulnérables, cette démarche collective vise également à ancrer des changements durables. En misant sur l’innovation locale et la co-création, l’événement transforme les idées en actions concrètes, alignées sur les besoins réels des communautés nigériennes.
Co-création au service des communautés : les ambitions du projet WISH2
Porté par le programme WISH2 – financé par la FCDO britannique –, cet atelier prolonge des études terrain menées dans les régions de Maradi, Niamey, Tahoua et Zinder. À ce titre, il s’agit de traduire ces insights en une stratégie CSC qui cible précisément les obstacles comportementaux et sociaux. en effet Pour les femmes en zones rurales, les adolescents en quête d’information ou les personnes en situation de handicap, l’objectif est clair : promouvoir un accès inclusif et respectueux aux soins essentiels.
RAES, en tête de cette mobilisation, met l’accent sur une approche participative.
« Nous agissons main dans la main avec les populations pour que la stratégie reflète leurs réalités et aspirations« , explique un porte-parole de l’ONG.
Des sessions d’échanges, de témoignages et de brainstorming permettront aussi d’identifier des leviers innovants, comme des campagnes de sensibilisation adaptées aux contextes culturels et des outils de communication inclusifs.

Discours inspirants : un appel à l’écoute et à l’innovation lors de l’atelier CSC à Niamey
La cérémonie d’ouverture a vibré au rythme de paroles motivantes. M. Eude Kaltani, représentant de RAES, a ouvert le débat en célébrant cette « volonté partagée d’avancer ensemble ». Il a en effet encouragé les participants à cultiver l’empathie et la créativité :
« Écoutons-nous mutuellement pour forger une vision ancrée dans nos traditions et tournée vers l’avenir. »
De son côté, l’Ambassadrice du Royaume-Uni au Niger a rendu hommage à la dynamique du consortium WISH2.
« La force de cette initiative réside dans sa capacité à intégrer toutes les voix de la société« , a-t-elle déclaré, soulignant l’urgence d’un système de santé qui honore la dignité de chaque individu.
par ailleurs, ces interventions ont posé les bases d’un dialogue franc et inclusif, essentiel pour lever les tabous persistants autour de la santé reproductive.
Vers un Niger inclusif : impacts attendus et héritage régional au terme de l’atelier CSC à Niamey
Au-delà des murs de l’atelier, les retombées pourraient remodeler le paysage de la santé au Sahel.
En favorisant des comportements évolutifs – de la sensibilisation prénatale à l’éducation sexuelle inclusive – la Stratégie CSC aspire à réduire les inégalités et à renforcer le bien-être national.
Ainsi, les partenaires techniques, forts de leur expertise globale, injectent des outils éprouvés, adaptés au contexte nigérien pour une mise en œuvre rapide et efficace. Des indicateurs de suivi, des plateformes communautaires et des campagnes ciblées sont aussi envisagés pour assurer la pérennité des actions.
En somme, cet événement s’inscrit dans une vague plus large de réformes sanitaires au Niger, où des projets comme WISH2/WACA pavent la voie à une résilience accrue face aux défis démographiques.
À l’issue des quatre jours, une stratégie robuste émergera, prête à irriguer les politiques publiques et à inspirer les voisins sahéliens dans leur propre quête d’équité sanitaire.






















Mobilisation multisectorielle
Des résultats probants pour les plus vulnérables
Une stratégie à deux volets
Un modèle pour le Niger
Une prouesse collective saluée : la communauté reconnaissante
La méningite frappe, le Niger riposte : le vaccin Men5CV, arme de choix contre l’épidémie
Au cœur de la campagne : logistique et mobilisation, clés du succès sur le terrain
Diffa, terre de défis et d’espérance
Un élan collectif, une ambition partagée
La gravité de la fièvre jaune
Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la stratégie mondiale d’élimination des épidémies de fièvre jaune pour la période 2017-2026, dite EYE (Eliminate Yellow Fever Epidemics), à laquelle le Niger a adhéré. Cette stratégie vise à limiter le risque de propagation en protégeant les populations dans les zones d’endémie et les voyageurs susceptibles de propager la maladie.
Une approche globale et innovante pour la neuropsychiatrie
À cette occasion, il leur a offert de généreux cadeaux. De plus, les parents ont exprimé leur gratitude au personnel de l’hôpital et ont remercié l’ambassadeur pour les nombreux présents offerts à leur bébé.
Un pas de plus vers l’accès universel aux soins à Badifa
Le centre de Badifa fait partie d’un ambitieux programme de construction de 65 établissements similaires à travers le pays, financé par le groupe IsDB et les Fonds Lives and Livelihoods. Ces centres, répartis dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder, visent à améliorer considérablement le système de santé nigérien en offrant ainsi des soins de qualité accessibles aux populations les plus vulnérables. Souvent isolées et éloignées des centres de santé urbains, ces communautés bénéficieront désormais d’une meilleure proximité avec les services médicaux essentiels.
Des difficultés logistiques dans la lutte contre l’épidémie de choléra
Un besoin urgent de soutien
Une campagne ciblée pour une protection renforcée contre la méningite
Un combat contre la méningite
Sensibiliser et informer pour mieux lutter contre la drépanocytose
Un appel à l’action