Niger-Santé Archives - Page 2 sur 2 - Journal du Niger

Tillabéry : Vers des Clubs de Santé Scolaires plus performants

Tillabéry, Niger – 11 juin 2024 – Une initiative prometteuse a vu le jour hier dans la région de Tillabéry avec le lancement d’une formation destinée aux formateurs des Clubs de Santé Scolaires (CSS).  En effet, cette session de formation, qui réunit des participants des régions de Niamey et Tillabéry, est le fruit d’une collaboration entre la Direction d’Appui à la Gestion des Établissements du Ministère de l’Éducation Nationale et le Fonds des Nations Unies pour la Population. (FNUAP). L’objectif principal est de renforcer les capacités des membres des CSS afin de contribuer à l’amélioration de la santé scolaire dans la région.

Améliorer la santé des élèves

En outre ,cette formation, d’une durée de cinq jours, permettra aux formateurs d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour dispenser des formations de qualité aux membres des CSS. Les modules de formation porteront sur des thématiques telles que la santé sexuelle et reproductive, la vie saine, la lutte contre les maladies transmissibles et la promotion de l’hygiène et de l’assainissement.

Un impact positif sur les communautés scolaires

Les CSS, une fois formés, joueront un rôle crucial dans la sensibilisation et l’éducation de leurs pairs sur des questions de santé importantes. Ils organisent  également des activités de plaidoyer et de communication pour promouvoir des comportements sains au sein des communautés scolaires.

Un partenariat porteur

En somme, cette collaboration entre le Ministère de l’Éducation Nationale et l’UNFPA témoigne de l’engagement des deux parties à améliorer la santé et le bien-être des élèves au Niger. L’initiative devrait avoir un impact positif sur les résultats scolaires et la santé globale des jeunes dans la région de Tillabéry.

Illéla : Mobilisation pour la santé maternelle et infantile

Illéla, le 11 juin 2024 – Dans une démarche remarquable visant à améliorer la santé maternelle et infantile, le chef de canton d’Illéla, en collaboration avec des figures clés de la région, a lancé une campagne de sensibilisation cruciale ce dimanche.

Mobilisation des autorités locales de Illéla

Aux côtés du Préfet, de l’Administrateur Délégué et du Directeur de l’hôpital de Bagaroua, le chef de canton a parcouru la localité pour sensibiliser les populations sur l’importance des accouchements assistés par des professionnels.

Lutter contre les risques des naissances à domicile

Cette initiative vise à réduire les risques liés aux naissances à domicile qui, faute de suivi médical adéquat, peuvent entraîner des complications graves tant pour la mère que pour l’enfant.

Promotion des consultations prénatales et postnatales

L’équipe a également mis l’accent sur la nécessité de la consultation pré et postnatale. En effet, un suivi régulier pendant et après la grossesse est essentiel pour la santé de la mère et du bébé. Ces consultations permettent de détecter et de traiter à temps d’éventuelles complications, et de fournir des conseils nutritionnels et de santé indispensables.

Planification familiale : un sujet crucial

La mission a également abordé la planification familiale (PF), un sujet souvent tabou mais d’une importance capitale pour le bien-être des familles. La PF permet aux couples de décider du nombre d’enfants qu’ils désirent et du moment opportun pour les avoir, ce qui contribue à une meilleure qualité de vie pour tous les membres de la famille.

Prévention des violences basées sur le genre

La sécurité des mères et des enfants était également au cœur des discussions, avec un accent particulier sur la prévention des violences basées sur le genre, qui peuvent survivre pendant la grossesse ou après l’accouchement.

Un investissement pour l’avenir

En plus, cette campagne de sensibilisation est un pas en avant significatif pour la communauté d’Illéla, qui se voit offrir des informations vitales pour la prise de décisions éclairées concernant la santé reproductive. L’engagement du chef de canton et des autorités sanitaires témoigne de leur détermination à garantir que chaque naissance soit sécurisée et célébrée comme un moment de joie, non de crainte.

Un impact profond et durable

L’impact de telles initiatives est profond, car elles contribuent non seulement à sauver des vies, mais aussi à renforcer les communautés en favorisant une génération en bonne santé, éduquée et habilitée à poursuivre le développement et le progrès. La santé maternelle et infantile est un indicateur clé du développement d’une nation, et Illéla, grâce à ces efforts concertés, montre l’exemple à suivre pour un avenir meilleur.

Zinder : Ultimatum des syndicats à l’Hôpital National

Zinder, 10 juin 2024 – Le climat est tendu à l’Hôpital National de Zinder, où trois syndicats du secteur de la santé ont lancé un ultimatum de 72 heures au Directeur Général de l’établissement. Fixé au 13 juin 2024, cet ultimatum mis en lumière des revendications claires et urgentes portées par le personnel hospitalier.

 Ultimatum : Revendications axées sur l’amélioration des conditions de travail

Au cœur des doléances des syndicats figurent la mise fin à la présence militaire jugée excessive, aux contrôles systématiques des véhicules, à la surveillance intrusive des employés, aux restrictions de mouvement au sein de l’hôpital, et à l’ingérence présumée des forces de gendarmerie dans le fonctionnement de certains services. Par ailleurs, Ces mesures, qualifiées d’étouffantes par les syndicats, entraveraient la capacité du personnel à prodiguer des soins de qualité aux patients.

L’amélioration des conditions de travail des agents de santé constitue l’exigence primordiale à l’origine de cette fronde. Le personnel se dit également asphyxié par les contraintes sécuritaires excessives et par une gestion administrative jugée inefficace.

Engagement syndical et contexte de malaise croissant

En outre , les syndicats, déterminés à soutenir les actions du Conseil National pour la Sécurité des Patients (CNSP), affirment leur volonté de voir leurs revendications prises en compte. ils menacent de renforcer le mouvement, s’il n’y a pas de solution dans les 72 heures.

Cet ultimatum survient dans un contexte de malaise croissant au sein du personnel hospitalier. Les mesures sécuritaires strictes et les entraves administratives rencontrées dans l’exercice de leurs fonctions suscitent un sentiment d’exaspération parmi les agents de santé.

Enjeux de sécurité et d’accès aux soins de qualité

L’escalade de la tension à l’Hôpital National de Zinder soulève des questions cruciales concernant l’équilibre entre sécurité et liberté délicates dans les environnements médicaux au Niger. Elle souligne aussi les difficultés auxquelles font face les professionnels de santé lorsqu’ils remplissent leurs missions.

La population de Zinder et les employés de l’hôpital attendent avec urgence la réponse du Directeur Général à cet ultimatum, car ils dépendent fortement de cet établissement pour leurs besoins en matière de santé. La résolution de cette crise est essentielle pour garantir le bon fonctionnement de l’hôpital et la continuité des soins aux patients.

Solidarité Sanitaire : L’OMS Dote Tahoua de médicaments vitaux

Une Contribution Cruciale pour la Santé Publique Le Haut-Commissaire du Gouvernorat de Tahoua, M. Harouna Assakalé, a procédé à l’accueil solennel d’une importante donation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ce jeudi 2 mai 2024. La cérémonie, tenue au sein de la Direction régionale de la Santé publique, a mis en lumière la réception d’un ensemble de médicaments et d’équipements médicaux, évalué à 33 millions de francs CFA. Cette générosité de l’OMS, destinée à renforcer les infrastructures sanitaires de la région, se matérialise par 18 kits totalisant 76 cartons, d’une valeur exacte de 33.013.002 francs CFA.

Gratitude et Optimisme pour l’Avenir de la Santé à Tahoua

En effet, dans un discours empreint de reconnaissance, le Haut-Commissaire Assakalé a loué l’effort de la Direction régionale de la Santé publique pour la gestion de cette dotation significative. Il a souligné que ces ressources médicales de l’OMS contribueront indubitablement à l’amélioration des conditions de travail du personnel soignant et, par extension, à la qualité de vie des habitants de Tahoua. M. Assakalé a transmis la profonde gratitude des autorités nigériennes à l’OMS pour son soutien continu envers le peuple nigérien.

L’OMS Face aux Défis Sanitaires de Tahoua

Par ailleurs , le Dr Tolno Faya, représentant de l’OMS, a mis en exergue les défis persistants liés à la disponibilité des médicaments essentiels pour les pathologies fréquentes, particulièrement chez les femmes et les enfants de moins de cinq ans. Il a également évoqué la nécessité d’une réponse efficace aux urgences sanitaires telles que la diphtérie, la dengue et le choléra, qui entravent l’amélioration de la santé publique et la réduction de la mortalité infantile dans la région. Le Dr Faya a insisté sur l’importance d’une prise en charge médicale adéquate et gratuite pour les urgences, soulignant le rôle crucial de l’OMS dans la fourniture de matériel médical, de médicaments et de consommables à l’échelle nationale.

En conclusion, le Dr Faya a exprimé sa confiance dans la poursuite du partenariat entre l’OMS, les bailleurs de fonds et le gouvernement nigérien. Il a affirmé que cet engagement conjoint est essentiel pour atteindre l’objectif noble d’améliorer la prise en charge des maladies courantes et la lutte contre les épidémies, afin de diminuer la morbidité et la mortalité parmi les Nigériens. Il a fini par saluer la collaboration fructueuse avec les autorités régionales de Tahoua, réaffirmant l’engagement de l’OMS à soutenir les efforts locaux pour une meilleure santé publique.

Le Ministre de la santé du Niger en mission d’évaluation à Agadez

Depuis le 22 avril, le Ministre de la Santé Publique du Niger a entrepris une mission cruciale dans la région d’Agadez. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une évaluation approfondie du Plan de Développement Sanitaire et Social (PDSS) pour la période 2022-2026. Accompagné par les Partenaires Techniques et Financiers (PTFs) de la santé au Niger, coordonnés par l’Organisation Mondiale de la Santé au Niger (OMS Niger), le ministre s’est engagé dans cette démarche stratégique.

Depuis le 22 avril, le Ministre de la Santé Publique du Niger a entrepris une mission cruciale dans la région d’Agadez.L’objectif de cette mission est double. D’une part, elle vise à mesurer l’impact des actions déjà entreprises dans le cadre du PDSS. D’autre part, elle cherche à identifier les défis persistants qui entravent l’atteinte des objectifs fixés. Selon le ministre, cette évaluation est une opportunité pour “appréhender la proportion des réalisations et des défis du PDSS afin d’améliorer les réponses aux besoins sanitaires de la population de cette région”.

La région d’Agadez, connue pour ses défis uniques en matière de santé publique, bénéficiera grandement de cette initiative. Le ministre souligne l’importance de cette mission, qui permettra d’ajuster les stratégies et de renforcer les interventions pour une meilleure couverture sanitaire.

Cette démarche témoigne de l’engagement du gouvernement du Niger à prioriser la santé de ses citoyens et à optimiser l’utilisation des ressources pour un impact maximal. Les résultats de cette mission d’évaluation sont attendus avec impatience, car ils détermineront les actions futures et les ajustements nécessaires pour le bien-être des habitants d’Agadez et, par extension, de tout le Niger.

Dosso en Action: Unité et Vigilance contre la Méningite

Dans la commune de Dosso, Sous l’égide du gouverneur de la région, le général de brigade Iro Oumarou, une réunion de sensibilisation a eu lieu le mardi 26 mars avec la mobilisation sans précédent de la population suite à la déclaration d’un foyer de méningite. Cette assemblée a vu la participation active des enseignants, des professionnels de la santé et des représentants de divers secteurs socio-professionnels.

Un bilan préoccupant, mais sous contrôle à Dosso

Face à la détection de 15 cas de méningite, dont 10 ont tragiquement conduit au décès de jeunes élèves, le gouverneur a déclaré la situation sous contrôle. Par ailleurs, le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour contenir la propagation de la maladie. Le général Oumarou a salué la réactivité des responsables éducatifs pour avoir rapidement signalé les cas, témoignant ainsi de leur professionnalisme et de leur engagement envers la santé des enfants.

Engagement des autorités et appel à la vigilance

Le gouverneur a assuré qu’il mettrait toutes les ressources nécessaires pour répondre efficacement à la crise et il a apprécié l’effort de sensibilisation initié par les responsables éducatifs dès l’annonce de l’épidémie. La santé publique reste une priorité absolue pour les autorités de transition, dirigées par le général de brigade Abdourahamane Tiani.

Les autorités ont lancé un appel pour une surveillance accrue et une communication renforcée à l’ensemble de la population, qui s’étend au-delà des frontières régionales pour atteindre une dimension nationale.

Le directeur régional de la santé publique de Dosso a approfondi la discussion en abordant la situation épidémiologique actuelle, les vecteurs de transmission de la méningite ainsi que les défis et les stratégies mises en place pour combattre l’épidémie. Il a conclu en rassurant la population : bien que Dosso soit en état d’alerte, l’épidémie est contenue et sous contrôle.

 

Baleyara: un nouveau centre de santé grâce à la Fondation BOA

Le Centre de santé intégré (CSI) de Baleyara, situé à 100 km de Niamey, dans la région Est de Tillabéry, a bénéficié d’un important don de la Fondation BOA au Niger, qui a permis de rénover et d’équiper entièrement le centre. Ce geste de solidarité vise à améliorer les conditions de prise en charge des patients et à renforcer le système de santé local.

Le CSI de Baleyara reçoit un don de plus de 24 millions de FCFA de la Fondation BOA.

Le CSI de Baleyara, qui dessert une population de plus de 20 000 habitants, était dans un état de délabrement avancé, avec des infrastructures vétustes et insuffisantes et un manque de matériel médical. Face à cette situation, la fondation BOA au Niger, qui œuvre dans le domaine de la santé depuis sa création en 2017, a décidé d’apporter son soutien au centre, en lui octroyant un don de plus de 24 millions de FCFA.

Ce don a permis de réaliser des travaux de rénovation du bloc de soins curatifs, qui comprend désormais des salles d’hospitalisation, une salle d’accueil, une salle de tri, un bureau pour le major, une salle de garde, une pharmacie, un bloc de 3 latrines et un hangar. Le centre a également reçu du matériel médical et des médicaments, ainsi que des équipements de protection individuelle pour le personnel soignant.

Cérémonie d’inauguration du nouveau CSI

La cérémonie d’inauguration du nouveau CSI a eu lieu le mardi 20 février 2024, en présence des autorités locales, des représentants de la Fondation BOA au Niger et des membres de la communauté de Baleyara. Les intervenants ont salué l’initiative de la Fondation BOA au Niger, qui contribue à offrir un meilleur accès aux soins de santé à la population de Baleyara et ses environs et à réduire la mortalité infantile et maternelle. Ils ont également appelé à la pérennisation du partenariat entre la fondation BOA au Niger et le CSI de Baleyara, afin de garantir la qualité et la continuité des services de santé.

La fondation BOA au Niger est une organisation à but non lucratif, créée en 2017 par le groupe BANK OF AFRICA, qui intervient dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement et du développement social. Elle a pour mission de soutenir les actions de développement durable au Niger, en faveur des populations les plus vulnérables.