mai 2020 - Page 18 sur 46 - Journal du niger

Le Botswana élu au conseil exécutif de l’OMS

Le ministre de la Santé du Botswana, Lemogang Kwape, a été élu au conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la santé, a annoncé le gouvernement mercredi Dans un communiqué, le gouvernement a indiqué que Kwape a été élu lors de la 73e  Assemblée mondiale de la santé, qui se déroule actuellement de manière en visioconférence, et qu’il siègera au conseil exécutif de l’OMS pendant les trois prochaines années.

 Kwape sera le membre principal du conseil de l’OMS, tandis que le secrétaire permanent du ministère de la Santé Baile Moagi sera un autre membre.

 « Le Botswana a été élu avec le Ghana, la Guinée Bissau et Madagascar pour faire partie des États membres africains représentant la région au sein du conseil. Les autres États membres qui ont siégé au conseil d’administration sont le Burkina Faso et le Kenya », indique le communiqué.

 Les principales fonctions du conseil de l’OMS sont de mettre en œuvre les décisions et les politiques de l’Assemblée de la Santé ainsi que de conseiller et, de manière générale, de faciliter son travail.

Lesotho: le nouveau premier ministre prête serment

Moeketsi Majoro a prêté serment mercredi en tant que nouveau Premier ministre du Lesotho, un jour après la démission de Thomas Thabane, accusé d’être impliqué dans le meurtre de son ex-femme en 2017.L’ancien ministre des Finances a prêté serment lors d’une cérémonie dans la capitale Maseru à laquelle ont assisté le roi Letsie III, Thabane et d’autres dignitaires.

 Lors de son discours de passation de pouvoirs, Thabane a admis avoir « commis par inadvertance plusieurs erreurs ».

 « Je vous demande de me pardonner pour mes erreurs », a déclaré l’ancien Premier ministre.

 Ces derniers mois, Thabane, 80 ans, a résisté aux pressions exercées sur lui pour qu’il démissionne après avoir été accusé d’être impliqué dans le meurtre de sa femme Lipolelo Thabane.

 Le nouveau premier ministre devrait gouverner le pays jusqu’aux prochaines élections générales prévues pour juin 2022.

L’UE reconnaît l’importance stratégique du Nil pour l’Éthiopie

L’Union européenne (UE) a déclaré reconnaitre pleinement l’importance stratégique des eaux du Nil et du Grand barrage de la Renaissance pour l’Ethiopie.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen, Charles Michel, ont exprimé le soutien de l’Union à l’Éthiopie dans une lettre adressée au Premier ministre du pays, Abiy Ahmed.

Dans cette lettre parcourue par APA, les dirigeants de l’UE ont encouragé toutes les parties à éviter une polarisation accrue et à poursuivre leur engagement en vue de trouver un accord mutuellement bénéfique.

Selon une source du ministère des Affaires étrangères qui a requis l’anonymat, les dirigeants européens suivent de près les discussions tripartites sur le GERD et regrettent que les questions en suspens n’aient pas encore été résolues.

Ils ont décrit l’Éthiopie et l’Égypte comme des partenaires clés de l’UE et ont ajouté qu’une relation de coopération entre les deux nations sur la base d’une confiance mutuelle est essentielle pour la stabilité de toute la région.

L’UE a également exprimé son engagement à soutenir et à partager son expertise en matière de gestion transfrontalière de l’eau, ainsi qu’à saisir toutes les occasions pour encourager toutes les parties à poursuivre les négociations et à s’appuyer sur les progrès réalisés jusqu’à présent.

L’avancement global du projet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) a maintenant atteint 73% et le pays prévoit de commencer à remplir le barrage en juillet prochain.

Covi-d19: prolongation de l’état d’urgence en Gambie

Le président gambien, Adama Barrow a contourné l’Assemblée nationale pour prolonger l’état d’urgence de 21 jours à compter du 19 mai, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.Le week-end dernier, les députés ont voté 25 pour et 23 contre la prolongation de l’état d’urgence afin de briser la chaîne de transmission du coronavirus.

Jusqu’à présent, la Gambie a enregistré 24 cas de Covid-19 et un décès depuis le mois de mars.

Dans un discours à la nation, mardi soir, le président Barrow a déclaré qu’il exerce les pouvoirs qui lui sont conférés par la constitution pour prolonger la période d’état d’urgence compte tenu de la menace du virus pour les Gambiens.

Il a déclaré que la situation entourant la crise de la Covid-19 en Gambie est déjà aggravée par le taux d’infection au Sénégal voisin, où 30 personnes ont perdu la vie à cause du coronavirus.

« C’est le moment où nous devons tous nous rassembler en tant que nation et placer l’intérêt du pays en premier et bien au-dessus des considérations politiques. Il s’agit de nous tous, en tant que peuple lié par un destin commun. C’est le moment de montrer notre maturité politique en tant que société démocratique capable de mettre de côté tous les intérêts étroits au profit de l’intérêt national », a déclaré le président Barrow.

Les députés de tous les partis politiques ont rejeté lundi dernier la motion de prolongation de l’état d’urgence, certains s’inquiétant des suppressions d’emplois et des pertes de revenus pour les entreprises, outre la perturbation des activités sociales et religieuses, y compris le culte des congrégations.

D’autres députés ont remis en question le fondement de la précédente période d’urgence de 21 jours, lorsque les mesures restrictives annoncées par le gouvernement Barrow n’étaient pas strictement appliquées comme dans d’autres pays.

Toutefois, le dirigeant gambien est d’avis que l’Assemblée nationale devrait être suffisamment responsable pour soutenir la tentative de son gouvernement de s’attaquer à la crise sanitaire nationale. Il a regretté que les députés n’aient pas agi sur ses pouvoirs à cette fin et ne lui aient laissé d’autre choix que de recourir à sa propre autorité prévue par la constitution pour prolonger l’état d’urgence qui a pris fin lundi.

« Mon gouvernement et moi-même devons au peuple de ce pays de le protéger contre ce grave danger. Il est de mon devoir d’agir, et cela équivaut à une abdication mortelle de ma responsabilité si je ne prends pas les mesures qui s’imposent face à une menace évidente pour la vie de notre peuple », a-t-il soutenu.

Les Gambiens se sont réveillés mercredi sur un renouvellement de l’état d’urgence que certains ont critiqué pour avoir ostensiblement privé les pauvres de leurs moyens de subsistance quotidiens.

Les défis inhérents à la lenteur de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence aux familles vulnérables à travers le pays restent sans solution, de nombreuses personnes exprimant des réserves sur le régime.

Des dénonciateurs, parmi lesquels le ministre de la Santé du pays, le Dr Ahmadou Lamin Samateh, font état de corruption présumée en relation avec les fonds collectés pour faire face à la pandémie.

Economie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la loi de finances rectificative, à l’étude du HCP sur le comportement des ménages et la facture énergétique au Maroc.« A exercice spécial, dispositif spécial », lance +Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur l’élaboration d’une loi de finances rectificative, annoncée lundi par le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani.

Il s’agit d’un dispositif qui n’a été que très rarement mis en application depuis l’indépendance, rappelle la publication, notant que cette loi de Finances rectificative doit être plus qu’un simple exercice de rééquilibrage comptable.

En effet, elle devrait surtout être une occasion pour les décideurs publics comme pour les élus de jeter les bases d’une nouvelle approche en matière d’utilisation des budgets, insiste le quotidien, notant que ces budgets doivent, en effet, être un outil au service d’une véritable politique économique.

+L’Économiste+ commente, pour sa part, l’étude du Haut Commissariat au Plan (HCP) sur le comportement des ménages au cours de la pandémie, soulignant que le HCP confirme bien que tout le monde est d’accord pour les mesures décidées par le gouvernement.

Reste à voir si la rallonge de trois semaines de confinement continuera de recueillir l’assentiment, toutes classes sociales confondues, note le journal. Par ailleurs, la partie la plus intéressante de l’étude est relative aux mécanismes d’aides, qui vont vraiment vers les ménages à aider. « La marge de mécontents est très faible », soutient la publication, estimant que le sentiment d’urgence et de solidarité nationale y est pour beaucoup.

+L’Opinion+ relève que face à la reprise des cours pétroliers sur le marché international, les prix des carburants au Maroc vont sûrement connaître une seconde hausse (après celle prévue du 16 au 31 mai), durant la période du 1er au 15 juin dans les stations-services.

La facture énergétique pourrait, à son tour, être affectée par la reprise des cours internationaux des hydrocarbures. Elle a baissé de 884 millions de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en glissement annuel pour revenir à 15,51 milliards de dirhams à fin mars contre 18,39 milliards de dirhams une année auparavant.

+Libération+ écrit que le confinement, imposé par la pandémie du nouveau Coronavirus (Covid-19) va, sans nul doute, réduire un tant soit peu l’impact économique et social de la crise sanitaire au Maroc, et constituer une perte de sources de revenus pour bon nombre de ménages marocains.

Selon une enquête que vient de réaliser le Haut-commissariat au plan (HCP) sur l’impact du Coronavirus sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages, plus d’un tiers d’entre eux (34%) affirme n’avoir aucune source de revenus en raison de l’arrêt de leurs activités au temps de confinement.

« Cette proportion est légèrement plus élevée parmi les ruraux (35%) que parmi les citadins (33%). Elle s’élève à 44% parmi les ménages pauvres, à 42% parmi les ménages de l’habitat précaire, à 54% parmi les artisans et ouvriers qualifiés, à 47% parmi les commerçants, et à 46% parmi les ouvriers et manœuvres agricoles », a souligné l’institution publique, citée par le journal.

L’affaire de faux monnayage et la magistrature à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce mercredi à APA, traitent essentiellement des nominations issues du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) et de la suite de la saisie à Dakar de 2 milliards d’euros en faux billets.« Le Président Sall a pris hier des décisions magistrales qui secouent en profondeur le Temple de Thémis. En réunion du Conseil supérieur de la magistrature (Csm), Macky Sall a retouché la Cour suprême qui aiguise les appétits de tous les hauts magistrats », renseigne Le Quotidien, précisant que « Mamadou Badio Camara n’est plus le Premier Président de la Haute juridiction. Il a été remplacé à ce poste par le magistrat Cheikh Tidiane Coulibaly ».

L’AS quotidien, s’intéressant à cette même actualité, note que « le moins que l’on puisse dire, c’est que le cocotier de la magistrature a été fortement secoué hier ». « En effet, souligne le journal, lors de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) qu’il a convoquée, le Président Macky Sall a pris une foultitudes de mesures individuelles qui ont totalement chamboulé les différentes juridictions sur l’étendue du territoire national ».

« La Cour suprême, les Cours d’Appel ainsi que les Tribunaux de Grande Instance ont été secoués de fond en comble par le Président Macky Sall », fait savoir L’As.

Abondant dans le même sens que ses prédécesseurs, L’Observateur estime que « si le départ de Mamadou Badio Camara de la Cour Suprême était quasiment acté, d’autres +gros bonnets+ ont été mutés ».

EnQuête qui parle d’une profonde réorganisation de la justice au sortir de ce Csm informe que de « (…) grands noms (des tribunaux) n’écouteront plus de plaidoiries pour quelques temps ».

C’est le cas notamment du juge Demba Kandji, précédemment Premier président de la Cour d’Appel de Dakar qui a été détaché auprès de la présidence de la République, et du juge Henri Grégoire Diop, précédemment Premier président de la Cour d’appel de Thiès muté à un poste administratif au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

Sur un tout autre sujet, le journal EnQuête revient sur ce qu’il qualifie de « contrefaçon de monnaie et banditisme en col blanc » et titre : « Haro sur un fléau ».

Dans ses colonnes, ce quotidien signale qu’« en plus de chasser des investisseurs potentiels, la contrefaçon de monnaie est un fléau qui pourrait être préjudiciable à toute l’économie, en créant un déséquilibre entre la masse monétaire te la production de biens et services ».

« Des immeubles qui poussent comme des champignons. De rutilantes voitures qui roulent sur les routes de la capitale. Les nouveaux riches qui sortent ex nihilo… Les signaux sont assez nombreux pour alimenter les soupçons de blanchiment et faux monnayage de billets de banque » au Sénégal, commentent nos confrères.

« Un mal si profond qui pourrait gangréner toute l’économie nationale », regrettent ces derniers qui ont donné la parole à des économistes dont la dernière affaire portant sur plus de 1 200 milliards de fcfa « a donné des tournis ».

Sous le titre « Pape Diop et Farba Senghor se lavent des faux billets », Vox Populi donne la parole à ces deux anciens dignitaires du régime de Maître Abdoulaye Wade (2000-2012) cités dans cette affaire de faux monnayage. Tous deux nient toute implication dans une activité illégale.

En sous-titres, le journal reprend ces deux déclarations : « Pape Diop : +Je suis à la fois surpris, meurtri et profondément choqué par le fait que mon nom ait pu être mêlé à cette affaire+. Farba Senghor : +Je suis un homme honnête, digne et endurant, qui ne sera jamais auteur de trafic illicite, de détournement ou d’une quelconque affaire louche+ ».

« Meurtis, Pape Diop et Farba Senghor menacent de porter plainte », renchérit EnQuête.

Covid-19: l’Egypte prolonge son interdiction des vols internationaux

L’Egypte a annoncé une prolongation de son interdiction de tous les vols internationaux vers le pays, dans le but de renforcer les mesures déjà en place pour contrer la poursuite de la propagation du coronavirus.Mardi, l’Egypte comptait 12.764 cas enregistrés de Covid-19, dont 3.440 cas de guérison et 645 décès.

Le Premier ministre Mostafa Madbouly a déclaré dans un communiqué que tous les passagers internationaux se voyaient interdire de se rendre en Egypte à un moment important de sa lutte avec la maladie, dont le nombre de cas ne cesse d’augmenter.

L’interdiction prolongée des vols se poursuivra indéfiniment, selon le communiqué du PM.

Le 19 mars, l’Egypte a fermé ses aéroports à tous les vols en réponse à cette grande épidémie  de Covid-19 qui a envahi le pays des Pharaons.

AfSud: les sociétés minières invitées à retirer leurs lettres de licenciement

Le gouvernement sud-africain a ordonné aux sociétés minières de retirer les lettres de licenciement adressées aux mineurs sous prétexte que le secteur traverse une mauvaise passe commerciale pendant le confinement en cours dans le pays, a déclaré mardi le ministre des Ressources minérales et de l’Energie, Gwede Mantashe.Mantashe a déclaré qu’il avait convoqué quatre sociétés minières à son bureau et leur avait dit « qu’elles ne peuvent pas prendre la période de confinement comme excuse pour licencier leurs travailleurs ».

« Je leur ai dit d’aller retirer toutes les lettres de licenciement sans exception. Et elles (les sociétés minières) les ont retirées (mardi) », a indiqué le ministre.

L’industrie minière est l’un des deux secteurs, aux côtés de l’agriculture, qui ont été autorisés à reprendre les travaux dans le cadre de l’assouplissement de niveau 4 du confinement.

L’assouplissement a entraîné le retour de 1,5 million de travailleurs dans les mines et les exploitations agricoles la semaine dernière, première étape vers la réouverture de l’économie, alors que le pays continue de faire des efforts pour contenir la pandémie de coronavirus.

Cependant, certains des travailleurs ont reçu des lettres de licenciement au motif que l’industrie minière avait été gravement touchée par la pandémie de coronavirus.

Les cas confirmés de Covid-19 en Afrique du Sud s’élèvent à 16.433 des 475.071 tests effectués.

Le nombre de morts s’élève à 286 personnes depuis le début de la pandémie dans le pays en mars dernier.

Burundi: début du vote pour les élections générales

Les bureaux de vote pour les élections générales burundaises ont ouvert, mercredi à 6 heures locales (4 heures GMT), et doivent fermer à 16 heures.Ces élections présidentielle, législatives et municipales de ce pays de la région des Grands Lacs font suite à celles de 2015, remportées par le parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD). 

Pour l’élection présidentielle de cette année à laquelle le chef de l’Etat sortant, Pierre Nkurunziza, n’est pas partant, six candidats demandent le suffrage des 5 126 351 électeurs inscrits, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirigée par Pierre Claver Kazihise.

Le CNDD-FDD a porté son choix sur le général, Evariste Ndayishimiye, considéré comme favori à la succession du président Nkurunziza.

Mais il croise le fer avec le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL) qui, lui aussi, draine des foules aussi bien dans la capitale, Bujumbura, que dans les provinces du pays.

Nuit du Qadr: Les musulmans ivoiriens invités à ouvrir le «Livre de la vie» de Cheick Boikary Fofana pour leur cohésion

Le président ivoirien Alassane Ouattara a invité les musulmans ivoiriens «à ouvrir le livre de la vie » de Cheick Aïma Boikary Fofana, le guide de cette communauté décédé dimanche dernier, pour assurer leur propre cohésion.Cette recommandation du président ivoirien a été rapportée par Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’administration du territoire et de la décentralisation qui s’exprimait dans la nuit de mardi à mercredi dans un discours lors de la célébration officielle de l’édition 2020 de la nuit du destin (Nuit du Qadr, nuit bénie en islam).

La nuit du Destin ou nuit du Qadr, est l’un des temps forts du mois de jeûne de Ramadan. C’est au cours de cette nuit que le Saint Coran a été révélé au prophète Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui).

« Le président de la République salue la mémoire de ce grand homme et invite la communauté musulmane à ouvrir le livre de la vie du Cheick Boikary Fofana parce qu’elle y trouvera les instruments nécessaires pour assurer sa propre cohésion et les instruments nécessaires pour promouvoir la paix et la cohésion entre elle  et les autres communautés religieuses », a dit M. Diakité au nom du président ivoirien.  

Poursuivant, il a traduit la gratitude de M. Ouattara à la communauté musulmane et à toutes les autres confessions religieuses de la Côte d’Ivoire pour leur « contribution essentielle » dans la lutte contre la Covid-19 dans le pays.

Par ailleurs, il a exhorté les musulmans à «redoubler de prière» pour que cette année électorale soit apaisée dans le pays.

Avant lui, l’imam Sékou Sylla, le porte-parole du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM),  citant feu  Cheick Boikary Fofana a indiqué que la maladie à coronavirus est « est venue nous apprendre à nous discipliner ».

Selon lui, l’une des grandes leçons à retenir de cette pandémie est la solidarité. «Cette pandémie en a ressorti toute l’importance et la nécessité», a estimé le porte-parole du COSIM exhortant les ivoiriens à intégrer «cette noble notion de solidarité ».

« Dans le contexte de la Covid-19, le musulman doit se conformer aux dispositions prises au niveau national », a soutenu auparavant l’imam Haroun Koné dans une communication sur le thème : « l’épreuve : quelle compréhension en islam et comment y faire face ».

Le guide la communauté musulmane ivoirienne Cheick Aïma Boikary Fofana est décédé dimanche à Abidjan de la Covid-19 à l’âge de 77 ans. Il a été inhumé mardi après-midi au cimetière de Williamsville à Abidjan.