septembre 2020 - Page 12 sur 37 - Journal du niger

Maroc : Saisie de près de deux tonnes de résine de cannabis près de Casablanca

Les services sécuritaires de Casablanca ont avorté une tentative de trafic de drogue et saisi une tonne et 993 kilogrammes de résine de cannabis, indique mardi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).Dans les faits, les éléments de la police avait repéré une voiture utilitaire soupçonnée de trafic de grandes quantités de drogues au niveau de la route nationale aux alentours de Tit Mellil (région de Casablanca). Le conducteur de la voiture et son compagnon ont refusé d’obtempérer, exposant la vie des fonctionnaires de la police à des menaces sérieuses et dangereuses avant de s’enfuir à bord d’une autre voiture légère, laissant derrière la voiture utilitaire à proximité de la région de Had Soualem.

Les recherches et enquêtes préliminaires ont révélé que la voiture saisie portait de fausses plaques d’immatriculation, tandis que la fouille de la voiture a permis d’y découvrir quelque 1.993 kilogrammes de résine de cannabis.

Une enquête préliminaire a été ouverte, sous la supervision du parquet compétent, afin d’identifier les suspects impliqués dans cette affaire, conclut le communiqué.

Ces derniers mois, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 octobre prochain.

Le 17 septembre courant, les services sécuritaires opérant au port de Tanger-Med ont saisi une quantité de 920 kg de résine de cannabis à bord d’une voiture utilitaire immatriculée à l’étranger et qui s’apprêtait à embarquer vers un pays européen.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Le Maroc membre de la délégation de haut niveau de l’OIF pour le Mali

La Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, a désigné l’Ambassadeur du Maroc à Abuja, Moha Ouali Tagma, comme membre de la délégation de haut niveau de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) chargée d’accompagner le processus de transition civile au Mali.Cette nomination est une reconnaissance de l’engagement du Maroc au service de la paix et de la stabilité régionale, et du rôle sage et constructif du Royaume, au Mali, mais aussi en Libye et ailleurs, indique le ministère marocain des Affaires étrangères sur son portail.

Diplomate depuis près de 40 ans, M. Tagma  a notamment été ambassadeur du Maroc à Dakar  et à Varsovie. Il a servi en tant que membre de la mission permanente du Maroc auprès de l’ONU à Genève. Au terme de son mandat à la tête de la Direction Afrique au ministère, M. Tagma a été nommé en 2016 Ambassadeur du Maroc à Abuja.

 Conduite par Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de la République du Sénégal et actuel Vice-président de l’Assemblée nationale, la délégation de L’OIF pour le suivi de la situation au Mali, comprend également Mme Nadia El Yousfi, députée au Parlement bruxellois et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, membre du Bureau de la Commission des affaires parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).

La mise en place de la délégation de haut niveau s’inscrit dans le cadre de la résolution adoptée le 25 août par la 111ème session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), pour soutenir le processus de restauration des institutions démocratiques au Mali et contribuer à trouver des solutions de sortie de crise durables et crédibles prenant en considération les attentes des citoyens maliens, précise l’OIF.

En étroite coordination avec les partenaires internationaux, tout principalement la CEDEAO et l’Union Africaine, la délégation de haut niveau sera chargée d’appuyer la Secrétaire générale de la Francophonie dans l’accompagnement du processus de transition civile, ajoute la même source.

Côte d’Ivoire: la croissance, projetée entre «1,5 et 2%» fin 2020, devrait rebondir à 8% en 2021 (Ouattara)

La croissance économique de la Côte d’Ivoire, projetée entre « 1,5 et 2% » à fin 2020 suite à l’impact de la Covid-19, devrait rebondir à 8% en 2021 grâce à des investissements massifs, a dit Alassane Ouattara, après la pose de la première pour la construction de deux usines de transformation de fèves de cacao, d’un coût de 216 milliards de Fcfa. « L’année prochaine (2021), des projets de ce genre, nous permettront d’atteindre un taux de croissance de 8% », ce qui veut dire que la construction de ces deux usines de transformation de fèves de cacao, est un «projet essentiel », a déclaré M. Alassane Ouattara.

Ces deux usines de transformation de fèves de cacao, dont l’une sera installée à la zone industrielle PK 24, au nord d’Abidjan, et l’autre à San-Pedro, dans le Sud-ouest ivoirien, devraient permettre de transformer 50.000 tonnes chacune. Elles ont respectivement une capacité de stockage de 140.000 tonnes et 160.000 tonnes.

M. Ouattara a fait observer que la croissance économique ivoirienne, «cette année (2020) sera entre 1,5 et 2%, ce qui est un miracle parce que la plupart des grands pays, que ce soit en Europe ou en Amérique centrale, sont en récession, mais nous n’allons pas être en récession».

D’ailleurs,  dira-t-il, la Côte d’Ivoire affichera « un taux de croissance positif entre 1,5 et 2% », donc une croissance positive. Avec des investissements massifs dans le secteur de la transformation du cacao, il assure que le pays atteignera,  dans cet élan d’investissement, un taux de transformation de 100% en 2025.

Le chef de l’Etat ivoirien s’est réjoui de ce projet qui va non seulement accroître la croissance économique, mais également permettre de créer des emplois, d’augmenter le budget de l’Etat, l’exportation et l’industrialisation.

La CNDC, une entreprise chinoise, est en charge la construction de ces deux unités de transformation de fèves de cacao, ainsi que la construction de deux entrepôts de stockage et d’un centre de formation aux métiers du cacao.

La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes, entend ainsi maintenir non seulement son rang de leader mondial de la production de fèves de cacao, mais également se positionner comme un acteur majeur dans la transformation de cette spéculation. 

« De 2012 à 2020, plus de 12.905 milliards Fcfa ont été perçus par les producteurs de cacao, malgré la chute brutale de plus de 40% des cours du cacao intervenue sur la campagne principale de 2016 à 2017 », a indiqué le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi.

La Côte d’Ivoire a exporté pendant longtemps des fèves de cacao sans valeur ajoutée. Sur la moyenne annuelle de cacao exportée, la part des fèves brutes représente «près de 70% contre un peu plus de 30% de fèves transformées sous forme de produits finis et semi-finis ».

L’Etat ivoirien tire une forte partie de ses recettes du secteur du cacao. Le pays dont la croissance s’était établie à 7,2% en 2019, devrait connaître un fléchissement pour se situer « entre 1,5 et 2% » à fin 2020 à cause de l’impact de la Covid-19 sur le budget ivoirien.

Ouverture à Bassam d’un atelier pour la certification des compétences des travailleurs du secteur informel ivoirien

Un atelier pour valider un dispositif de certification des apprentissages dans le secteur informel en Côte d’Ivoire par la validation des acquis de l’expérimentation (VAE) s’est ouvert, mardi, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, dans le Sud-Est ivoirien.Cet atelier initié par le secrétariat d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle réunit des organisations patronales, des représentants des collectivités territoriales, des organisations syndicales de travailleurs et des associations professionnelles d’artisans.

 « Ce dispositif qui permet la certification des apprentissages dans le secteur informel constitue le maillon essentiel à l’achèvement de la réforme de la formation par apprentissage. Ce mode de certification contribuera à offrir aux travailleurs du secteur informel une meilleure voie de reconnaissance sociale et d’insertion socioprofessionnelle », a indiqué dans une allocution d’ouverture de ces assises,  Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Poursuivant, le représentant du secrétaire d’État Dr Brice Kouassi, a expliqué que les communications qui seront faites pendant ce séminaire exposeront les détails sur les modalités pratiques de mise en œuvre de ce dispositif de certification  à mettre en place, et qui va tenir compte des particularités de l’économie et du système éducatif de la Côte d’Ivoire.

« Le secteur informel est le premier pourvoyeur d’emplois en Côte d’Ivoire», a par ailleurs, souligné M. Djedj Mel estimant que « ces acteurs ont donc besoin d’une valorisation de leurs compétences ». De son côté, Frédéric Lapeyre, le directeur-pays du Bureau international du travail (BIT) en Côte d’Ivoire a soutenu que la certification des acteurs du secteur informel est essentielle.

 « En Côte d’Ivoire, plus de 80% de la force de travail est dans l’économie informelle. Et la plupart des gens sont dans le secteur informel parce qu’ils n’ont pas accès à l’économie formelle », a dit M. Lapeyre.

 Selon lui, il faut trois choses pour faire passer les acteurs du secteur informel au secteur formel. De son avis,  il s’agit entre autres d’augmenter l’employablité des jeunes dans l’économie formelle.

 Avant lui, Christophe Koueyou, le représentant de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire a relevé l’importance de cet atelier « qui va adresser le processus de certification des acteurs de l’artisanat et de l’informel ».

 « Ce séminaire vient à point-nommé car il permettra de donner aux acteurs de l’artisanat un véritable parchemin et valorisera  les métiers de l’artisanat et de l’informel », s’est-il félicité.

Auparavant, M. Koueyou a fait savoir que l’artisanat représente plus de 40% de l’économie ivoirienne et est le second pourvoyeur d’emplois dans le pays après l’agriculture. Cet atelier qui s’achèvera jeudi, permettra de planifier la mise en œuvre d’une phase pilote de certification des compétences acquises en matière d’apprentissage par une première cohorte de travailleurs dans le secteur informel et artisanal en Côte d’Ivoire.

Af’Sud : la pression s’accentue pour la liquidation de SAA

La pression s’est accentuée ce mardi sur le gouvernement du président Cyril Ramaphosa pour qu’il procède à la liquidation de South African Airways et épargne les contribuables du fardeau de maintenir à flot la compagnie aérienne déficitaire.La dernière poussée pour que le gouvernement cesse de financer SAA en difficulté est venue de l’Organisation contre les abus fiscaux (OUTA). Selon l’OUTA, le gouvernement sud-africain devrait mettre une croix sur la SAA et cesser de « jeter de l’argent » sur cette compagnie aérienne à court d’argent.

« Il est irresponsable de jeter encore de l’argent pour la SAA », a déclaré Julius Kleynhans, directeur exécutif de l’OUTA.

Le gouvernement sud-africain insiste toutefois sur le fait qu’il ne laisserait pas la compagnie aérienne sombrer.

Le ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, a récemment déclaré aux journalistes que le gouvernement déboursera bientôt environ 602 millions de dollars nécessaires pour le début d’une restructuration de la compagnie nationale.

L’argent serait réorienté dans le budget d’ajustement du ministère des Finances le mois prochain et le trou serait entre-temps bouché avec des prêts.

L’OUTA a déclaré que verser plus d’argent dans la compagnie aérienne ajouterait une pression inutile sur les contribuables.Des sentiments similaires ont été émis par les partis d’opposition qui estiment que la SAA est un gouffre pour le fisc et que la compagnie aérienne pourrait faire mieux si elle était privatisée.

Côte d’Ivoire: Ouattara pose la première pierre de 2 usines de transformation de cacao d’un coût de 216 milliards Fcfa

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé mardi à la pose de la première pierre pour la construction de deux usines de transformation de cacao à la zone industrielle PK 24, au Nord d’Abidjan, pour un investissement global de 216 milliards Fcfa.Ces deux unités de transformation de fèves de cacao initiées par le Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, devraient être bâties sur deux terrains d’une superficie de 21 hectares chacun, acquis à Abidjan PK 24 et dans la zone industrielle de San-Pedro, dans le Sud-Ouest ivoirien.

Cette pose de la première pierre, marque le lancement et le démarrage des travaux de construction de ces infrastructures prévus durer sur une période de 24 mois. Il sera réalisé grâce à l’appui de la Chine. 

Selon le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, ce projet porte sur trois axes, à savoir la réalisation de deux usines de transformation de cacao de 50.000 tonnes chacune dont l’une à Abidjan (zone industrielle PK 24) et l’autre à San-Pedro. 

En outre, le projet prévoit la construction de deux entrepôts de stockage de 300.000 tonnes en vue de la gestion des stocks de cacao du pays, et d’un centre de formation aux métiers du cacao visant à développer un capital humain en adéquation avec le développement de la filière. 

L’unité de transformation de cacao du complexe industriel de PK 24 devrait permettre le stockage de 140.000 tonnes de fèves de cacao, tandis que l’usine de San-Pedro, ville abritant un port, classé premier exportateur mondial de cacao, devrait lui avoir une capacité de stockage de 160.000 tonnes de fèves de cacao. 

Le projet comprend également la construction d’un laboratoire de biologie pour des recherches dans le secteur de la cacaoculture. Il est par ailleurs prévu des bureaux administratifs d’une holding ( Transcao Industrie Holding et Transcao Négoce), ainsi qu’une résidence d’étudiants.  

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi, a indiqué que 40% de la production de ces unités de transformation de fèves de cacao « sera destiné au marché chinois ».   

La CNDC, une société chinoise est en charge de la réalisation de ces infrastructures, a fait savoir le ministre ivoirien de l’Agriculture, avant d’ajouter qu' »au terme de la construction, le capital sera ouvert au secteur privé ».

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est félicité de cet investissement « important » qui devrait booster la capacité de transformation des fèves de cacao en Côte d’Ivoire. Le pays vise à court terme transformer 50% de sa production et 100% en 2025. 

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes de fèves, veut à travers ce projet, accroître la capacité de transformation au niveau local, rendre le secteur performant et apte à répondre à la demande interne, tout en créant des emplois et de la richesse. 

Le gouvernement ivoirien, qui a prévu cet investissement à travers le Plan national de développement (PND), ambitionne de renforcer la base de l’industrie cacaoyère, en s’appuyant sur la compétitivité du secteur privé pour impulser sa capacité de transformation de cacao.   

Ramaphosa cloué au lit par le rhume (officiel)

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été contraint de se rester au lit à la suite d’un rhume, a annoncé mardi la présidence de la République.Le porte-parole présidentiel par intérim, Tyrone Seale a confié aux médias que Ramaphosa a le rhume.

« Le président a un rhume et est contraint de prendre du repos », a expliqué Seale aux journalistes.

L’information a également été confirmée par le ministre de la Présidence, Jackson Mthembu, qui a déclaré que Ramaphosa est « trop malade » pour s’acquitter de ses fonctions.

Selon Mthembu, Ramaphosa a dû manquer des réunions à la suite de la maladie. Le président devait s’adresser à la 75ème session virtuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine.

L’ARCEP désormais partenaire du comité d’organisation de la fête tournante « Diffa N’glaa »

Le président du Comité d’organisation de la fête Tournante du 18 Décembre 2020 dénommée ‘’Diffa N’glaa’’, M. Abdou Lawan Marouma et la présidente du Conseil de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), Mme. Béty Aichatou Habibou Oummani ont procédé, ce mardi 22 septembre 2020 à Niamey, à une signature de convention de partenariat devant régir les rapports entre les deux organes.

Les documents de ce partenariat ont été, tout d’abord, paraphés par le président du comité ‘’Diffa N’glaa’’ et le Directeur Général de l’ARCEP M. Hachimou Hassane, avant d’être approuvés par Mme. Béty Aichatou Habibou Oummani.

Dans son intervention, le DG de l’arcep a indiqué que ‘’son institution a toujours soutenu les différentes commissions passées’’ avant de se réjouir de partager cette contribution, aujourd’hui, avec la commission ‘’Diffa N’glaa’’ et s’engage par la même occasion à apporter tout le soutien nécessaire au Comité d’Organisation.

Pour sa part, la présidente du Conseil de l’arcep a rappelé que ‘’la mission de l’Arcep est de veiller à la régulation des textes réglementaires et législatifs, mais aussi de respecter toutes ses conventions et les termes de licences ainsi que les autorisations des opérateurs’’.

D’après M. Béty Aichatou Oummani , son institution, avec l’appui de l’Etat, veille au développement du secteur régulé et protège aussi les consommateurs, les opérateurs  et l’Etat, et ‘’c’est dans cette optique au l’Arcep a toujours œuvré  pour accompagner le gouvernement  du Niger dans ses différents projets et plus particulièrement ce projet très ambitieux des rénovations des villes’’.

La présidente du Conseil de l’arcep a, par ailleurs, encouragé et rassuré le comité ‘’Diffa N’glaa’’ de ‘’leur disponibilité pour les accompagner jusqu’à la fin pour que la fête soit belle’’.

Quant au président du Comité ‘’Diffa N’glaa’’, il a évoqué   tous les efforts fournis par l’ARCEP au côté du gouvernement dans la réussite des fêtes tournantes. M. Abdou Lawan Marouma a, à cet effet,  salué les différentes réalisations faites par  l’institution de régulation  à l’endroit du Comité ‘’Diffa N’Glaa’’ à savoir  ‘’la mise à la disposition à la jeunesse de Diffa d’un cyber café fonctionnel ;  aussi la mise à la disposition au comité ‘’Diffa N’glaa’’ d’une villa VIP équipée ainsi que l’engagement en ce qui concerne le sponsoring et d’autres actions qui contribueront à la réussite à la hauteur de l’attente des plus hautes autorités du Niger’’ .

Le programme de modernisation des villes, chefs-lieux des régions du Niger, note-t-on, est initié à l’occasion de la célébration de la proclamation de la République du Niger le 18 Décembre de chaque année afin de les doter d’infrastructures modernes.

Après Dosso Sogha, Maradi Kolliya, Agadez Sokni, Tahoua Sakola, Zinder Saboua et Tillabéry Tchandalo. Diffa, à l’extrême sud-est du pays, recevra cette année les différentes festivités du 62ème anniversaire de la proclamation de la République sous le thème ‘’Résilience, Sécurité Développement’’.

L’affaire Lamine Diack, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la réaction de Papa Massata, le fils de Lamine Diack, l’ancien patron de l’athlétisme mondial suite aux condamnations prononcées par la justice française.« (Papa) Massata Diack sort les armes », indique Le Quotidien.  Au cours d’une conférence de presse tenue lundi 21 septembre à Dakar, il a déclaré : « C’est fini, on ne va plus laisser passer. On en sait beaucoup sur eux. Si Lamine Diack parlait, l’IAAF (Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme) et le CIO (Comité International Olympique) éclateraient. On ne va plus se taire ».

Dans EnQuête, « (Papa) Massata Diack met en garde la France ». Pour l’ex-conseiller marketing de l’IAAF, « la justice française a menti dans cette affaire. Les Français n’ont aucune leçon de morale à nous donner. Nous n’allons jamais accepter des accusations fallacieuses ». Poursuivant dans ce journal, il a promis que « désormais, toute divulgation par voie de presse venant de la France fera l’objet d’une réplique ».

Selon la justice française, Lamine Diack, qui a écopé d’une peine de 4 ans dont 2 avec sursis, aurait utilisé de l’argent mal acquis à l’IAAF pour financer la campagne de l’opposition sénégalaise lors de la présidentielle de 2012. A en croire PapaMassata, cité par Vox Populi, « c’est une atteinte à l’honneur de l’Etat du Sénégal. (Ce dernier) doit d’ailleurs engager des poursuites contre la justice française qui a de quoi s’occuper avec l’une des classes politiques les plus corrompues au monde ».

Et justement, Sud Quotidien signale que « l’opposition sort de sa torpeur » avec notamment « la reprise de l’initiative et l’occupation du terrain ». S’intéressant au Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), EnQuête fait la « radioscopie d’un retour boiteux ».

D’après ce journal, « avec les multiples défections enregistrées dans ses rangs, la rude concurrence au sein même de l’opposition, le PDS aura besoin de plusieurs cordes à son arc pour espérer reprendre sa place dans la jungle politique ». Malgré une machine encore redoutable, note EnQuête, l’ancien parti au pouvoir souffre terriblement de leaders pouvant vendre (son) nouveau projet de société aux Sénégalais. Elles sont rares les nouvelles têtes à émerger.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil renseigne que, pour le financement de la deuxième phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), « 150 milliards F CFA sur 300 (sont) déjà disponibles ». Le quotidien national précise qu’ « un financement (est) assuré par la Bad (Banque africaine de développement), la Bid (Banque islamique de développement) et le Fonds saoudien de développement ».

Le président Macky Sall, dont les propos sont rapportés par L’AS, compte davantage mettre l’accent sur « l’électrification et l’accès à l’eau en milieu rural, la construction de pistes de désenclavement et de postes de santé ».

Dans les colonnes de L’Observateur, le chef de l’Etat est persuadé que ce programme phare va permettre de régler « le problème de l’équité sociale et de soutenir les femmes en milieu rural ».

Enfin, Libération annonce que « l’exécution du budget (de l’Etat du Sénégal) jusqu’à fin août 2020 a été globalement satisfaisante (selon) une mission virtuelle du Fonds Monétaire International (FMI) ».

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

La sortie du trésor à l’international, les tests du vaccin anti-Covid-19, la situation économique de la RAM et la relance touristique sont les principaux sujets abordés par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.+L’Economiste+ rapporte que tout est prêt pour l’émission d’obligations souveraines du Maroc à l’international. Le journal annonce que « la levée sur les marchés financiers internationaux pourrait intervenir entre fin septembre et début octobre ». Il indique également que « le traditionnel road show qui précède une telle sortie est prévu dans les tous prochains jours, uniquement par visioconférence ». Le Trésor compte « emprunter 2 milliards d’euros sur les deux prochains exercices (2020 et 2021) alors que, dans la loi de finances rectificative, il a inscrit un montant de 60 milliards de dirhams à mobiliser via la dette extérieure pour cet exercice ».

Pour le quotidien, ce montant est « quasiment dérisoire » en raison de « l’épuisement des ressources locales » et du « manque d’épargne ». Il estime le besoin restant au Trésor pour se financer à 46 milliards de dirhams, compte tenu des importantes dépenses, notamment liées à la pandémie du coronavirus sur fin 2020. D’où un appel à lever un montant supérieur à 20 milliards de dirhams.

Le journal va même plus loin, affirmant que « le Trésor a toutes les capacités pour aller plus loin, jusqu’à 5 milliards d’euros, pour se donner plus d’air ».  Il se dit convaincu de la faisabilité d’une levée d’une telle ampleur suite aux importantes injections de liquidité de la FED et de la BCE sur les marchés financiers ces dernières semaines.

+Assabah+ relève que les forces armées (FAR), les forces auxiliaires, la gendarmerie royale, la direction générale de la sécurité nationale (DGSN) et les autres services sécuritaires et de renseignement militaires et civiles sont les premiers à répondre à l’appel de la nation, chaque fois qu’elle le demande.

En effet, dès que la liste a été ouverte pour l’inscription des volontaires pour les tests du vaccin anti-Covid-19, les éléments des différents départements de l’Etat-major général des FAR et des services sécuritaires ont fait montre d’un sens élevé du devoir et du sacrifice. Bien plus, le nombre de volontaires représentait plus de six fois l’effectif demandé par les autorités sanitaires compétentes, rapporte le quotidien.

Par ce sacrifice, ils ont ainsi poursuivi leur mission dans la lutte contre le nouveau coronavirus Covid-19, aussi bien sur le plan médical que sécuritaire. Ceci, fait remarquer la publication, au moment où certaines parties, non expressément nommées et qui mettaient à profit cette conjoncture pandémique pour bénéficier d’indemnités, n’ont pas réagi.

Et de rappeler que les essais cliniques se déroulent au Maroc, sur la base des accords conclus entre Rabat et Pékin. 

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit  que sur les quelque 60 appareils que compte la flotte de la Royal Air Maroc (RAM), il a été décidé d’en retirer une vingtaine du trafic pour réduire les charges à un niveau soutenable et adapté à la baisse d’activité, notant que ces vingt appareils peuvent demain être utilisés pleinement pour connecter les principales destinations touristiques marocaines aux principaux marchés émetteurs.

Un modèle de compagnie low-cost est aujourd’hui possible voire nécessaire à condition de ne pas refaire les erreurs de la triste expérience dénommée Atlas Blue, soutient le quotidien, ajoutant que ces vingt appareils peuvent tout aussi être mobilisés et exploités dans un modèle de compagnie low-cost dédié au continent africain.

+L’Economiste+ souligne que le tempo d’une industrie touristique qui tente de se relever est donné ici et là par quelques échos de communication officielle, notant que les essais sont largement justifiés au regard de l’effroyable crise que ce secteur traverse.

Le Maroc a encore une carte en main, le fait de pouvoir compter sur la proximité de ses marchés émetteurs, majoritairement méditerranéens, explique le journal, notant que cette reconquête aura pour prérequis un gros travail de mise en confiance sur le respect des mesures de protection sanitaire tout au long de la chaine du produit touristique.