novembre 2020 - Page 32 sur 41 - Journal du niger

Des échanges de tirs à un corridor à Anyama, au nord-ouest d’Abidjan, lors du transfèrement d’Affi

Des échanges de tirs sont survenus dans la nuit de vendredi à samedi au corridor d’Anyama, au nord-Ouest d’Abidjan où le CCDO, une unité spéciale de la sécurité nationale, a fait face à une résistance lors du transfèrement de Affi Nguessan, suite à son interpellation dans le département d’Adzopé (à 100 Km au Nord-Est d’Abidjan), rapporte à APA une source locale.Un contingent du Centre de coordination des opérations décisionnelles (CCDO) qui a réussi à interpeller M. Affi Nguessan, a fait face lors de son transfèrement à Abidjan, à une résistance au corridor d’Anyama, selon un riverain.

« Il y a eu des tirs dans la nuit au corridor. Le matin, quand je suis venu me renseigner, on m’a dit que c’était entre les forces de l’ordre elles-mêmes quand elles ramenaient le président du FPI, M. Pascal Affi N’guessan » explique-t-il. Ce corridor donne entrée à la commune d’Anyama, une cité située au nord-Ouest d’Abidjan.

M. Affi, recherché par les autorités judiciaires pour son rôle dans la création du Conseil national de transition (CNT), un organe parallèle qui devrait se substituer aux institutions de l’Etat après la présidentielle du 31 octobre 2020, contestée par l’opposition, a été interpellé avec deux proches.

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan,  candidat à cette présidentielle qu’il a boycottée, et ses compagnons ont été conduits à la Direction de la surveillance du territoire (DST), selon des sources concordantes.

Une rencontre entre Bédié et des chefs traditionnels à Abidjan avortée

Des chefs traditionnels qui devraient échanger avec Henri Konan Bédié samedi à sa résidence à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, n’ont pu avoir accès à son domicile, où des policiers rapportent n’avoir « pas reçu instruction » pour cette visite.La résidence de l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié est depuis le 3 novembre 2020 encerclée par un contingent de forces de l’ordre. « Nous n’avons pas reçu instruction » pour autoriser cette rencontre, a dit un policier sur place.  

Selon un officier de police dont les éléments faisaient la patrouille dans le périmètre de la résidence de M. Bédié, une quinzaine de chefs traditionnels qui faisait mouvement vers le domicile de l’ancien président, a été instruite que cette rencontre n’était pas possible. 

Cette rencontre « n’a pas été coordonnée », a-t-il laissé entendre. Seulement le personnel de maison est admis à la résidence de M. Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (PDCI), désigné président du Conseil national de transition (CNT). 

Au lendemain de la création du Conseil national de transition par l’opposition qui déclare ne pas reconnaître le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, un blocus a été imposé aux résidences de certaines leaders de l’opposition.   

Des leaders de l’opposition ont été arrêtés pour leur rôle dans la création du CNT, entre autres, le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué, et le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, candidat à l’élection du 31 octobre 2020.

 MM Bédié et Affi ont boycotté ce scrutin présidentiel remporté par le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) Alassane Ouattara à plus de 94% des voix, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI). 

Politique, social et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question du Sahara, la transformation démographique des MRE et les opportunités offertes par la crise sont les principaux sujets commentés par la presse quotidienne et hebdomadaire parue ce samedi.Abordant la question du Sahara, +Telquel+ écrit que « réalisme » et « compromis » peuvent sembler anodins pour les néophytes, mais leur présence dans une résolution du Conseil de sécurité relative à la Minurso a des allures de victoire pour le Maroc.

Ces termes sont pleins de sens et suggèrent que l’option d’un État sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste selon l’ONU, souligne l’hebdomadaire, expliquant la force tranquille affichée par le Maroc est passée par une bataille dans les couloirs des Nations Unies, solution beaucoup plus avantageuse pour le royaume que de se lancer dans des passes d’armes avec les séparatistes dans la zone tampon de Guergarat.

« Sur le terrain, le Maroc a joué la carte du légalisme et du renforcement de la légitimité en inaugurant 16 consulats dans les provinces du sud en moins d’un an », avance-t-il.

+Le Matin+ souligne que la Marche verte, dont nous commémorons le 45e anniversaire, « restera toujours un motif de fierté et une des bases pour mener, sous l’égide de SM le Roi Mohammed VI, le combat de modernisation et de développement ».

Et cette année, cette commémoration intervient dans un contexte très particulier qui nécessite de la part des Marocains les mêmes mobilisation, engagement et esprit patriotique qui ont caractérisé la Marche verte et qui traduisent la symbiose et l’union entre le Roi et le peuple, ajoute-t-il.

Le Maroc célèbre le 45e anniversaire de la Marche verte dans un contexte de crise sanitaire et économique exceptionnel. Au-delà des stratégies sanitaires et économiques, cette crise ne sera dépassée que si les Marocains se mobilisent tous et s’unissent dans l’élan patriotique qui a toujours caractérisé le peuple autour des grandes priorités du Royaume.

De son côté, +Challenge+ fait observer que les Marocains de l’étranger entretiennent toujours un lien solide avec leur famille, leur pays, notant que la résilience des transferts des MRE en est une preuve.

Pourtant, la sociologie de cette population change. Elle vieillit, se féminise, fait remarquer la publication, ajoutant que le nouveau phénomène, c’est le départ des diplômés qui sont de plus en plus nombreux en Europe.

Malgré la crise actuelle, le système social très protecteur en Europe, leur permet d’éviter la précarité, poursuit-il, soulignant que même dans cette condition, ils font preuve de solidarité.

Pour sa part, +La Vie Eco+ écrit que « la confiance gagnée par le Maroc auprès de la communauté mondiale des affaires et des investisseurs s’est construite sur des décennies, au prix de sacrifices et d’efforts collectifs ».

Pour la publication, une crise n’est pas forcément ni fatalement synonyme de gel de toute activité et de tout investissement ni de renfermement sur soi. Bien au contraire. Et les opérateurs mondiaux, généralement très regardants sur la solidité et le bien-fondé de leurs choix d’investissement, viennent de nous en donner la preuve.

Une vision qui s’inscrit dans le long terme en donnant concrètement de la visibilité et de la lisibilité aux opérateurs est en principe capable de résister aux variations et turbulences conjoncturelles, soutient le journal, ajoutant qu’une crise, quels que soient sa durée et le degré de sa violence, ne peut être que passagère et n’est donc pas de nature à effacer des tendances lourdes.

Mimi Touré en taille patron à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent, pour l’essentiel, du départ mouvementé de Aminata Mimi Touré de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese).« Mimi s’en va sans remercier Macky », informe Le Quotidien, qualifiant cette attitude de l’ex présidente du Cese d’« Une défiance sans cese » envers le président de la République qui l’avait nommé à la tête de cette institution. 

« A part Dieu et ses collaborateurs au Cese, Mimi Touré, malgré une déclaration de plus de 9 minutes, n’a prononcé ni le nom du président de la République qui l’avait nommé, encore moins celui de son successeur à la tête du Cese, Idrissa Seck », font remarquer nos confrères.

Pour L’AS quotidien, « Mimi snobe Macky et accélère la cadence de la rébellion ». WalfQuotidien enfonce le clou et titre : « Ça sent le divorce » entre Mimi et Macky. 

« Elle a des ambitions nationales et elle ne les cache pas. Hier, lors de sa passation de service, Aminata Touré,(…), a déclaré qu’elle va poursuivre son engagement pour le Sénégal et sa jeunesse », souligne le même journal.

Cela pousse EnQuête à s’interroger, sur l’avenir politique de l’ancienne Première ministre en ces termes : « Les germes d’une opposante ?»

Sous le titre « Les 4 bandes d’un billard politique », L’Observateur estime qu’« entre le président Macky Sall et ses ex-collaborateurs – Aminata Touré, Amadou Ba, Makhtar Cissé, Aly Ngouille Ndiaye – (…), la confrontation est inévitable. Éjectés de la gestion des affaires, ces 4 ex-pontes du régime de Macky Sall devront s’affirmer pour espérer occuper le fauteuil présidentiel ».

Vox Populi relate de son côté « les vérités d’Amadou Ba, Aly Ngouille et Mimi Touré » après la formation du nouveau gouvernement. Dans les colonnes du journal, Amadou Ba déclare ainsi que « le pouvoir de décision, c’est Dieu qui l’a mis entre les mains du président Macky Sall ». Aly Ngouille Ndiaye y affirme que son départ du gouvernement « (…) ne vaut pas la peine de bruit, je suis sorti la tête haute ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil s’intéresse à la restitution des biens culturels au Sénégal et informe que « le Sénat français donne son feu vert ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur ce qu’il qualifie de choc de titans en Premier League anglaise et arbore cette Une : « Sadio et Reds prêts à assommer City ».

Interpellation de Pascal Affi N’guessan à une centaine de km d’Abidjan

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi N’guessan a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi dans un village du département d’Adzopé, à une centaine de km au Nord-Est d’Abidjan, a appris APA de sources concordantes.Selon ces sources, M. Affi a été interpelé dans le village d’Abié (Adzopé) par les forces de l’ordre alors qu’il tentait de se rendre à Bongouanou (Centre-Est), la capitale de la région du Moronou dont il est par ailleurs, le président du Conseil régional.

Le président du FPI était accompagné de deux autres personnes dont son chargé de mission, précisent les mêmes sources, ajoutant qu’ils ont été tous les trois conduits à la Direction de la surveillance du territoire (DST).

Vendredi après-midi, le procureur de la République près du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Richard Christophe Adou a annoncé que M. Affi  et le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) Albert Toikeusse Mabri étaient «activement recherchés».

Ces deux opposants membres du Conseil national transition (CNT), un organe dit de transition créé par l’opposition ivoirienne sont recherchés dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice ivoirienne pour complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national.

« A l’analyse, tous les actes perpétrés et commandités par les promoteurs de cet organe (CNT) avaient pour finalité d’attenter à l’autorité de l’État afin de parvenir au renversement des institutions de la République… Plusieurs personnes qui ont participé à cette conjuration et qui sont parvenues à prendre la fuite sont activement recherchées. Il s’agit de Pascal Affi N’Guessan et Abdallah Albert Toikeusse Mabri», avait expliqué M. Adou.

Selon le procureur qui dit avoir saisi depuis le 30 octobre dernier, le doyen des juges d’instruction en vue d’ouvrir une information judiciaire pour attentat et complot contre l’autorité de l’État, cette enquête permettra d’interpeller toutes les personnes ayant participé « à quelque degré que ce soit à cette entreprise criminelle ».

Auparavant, il a souligné que dans le cadre de la même enquête, plusieurs personnes dont Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ont été interpelées le 03 novembre 2020 au domicile de l’ex-président Henri Konan Bédié.

Lundi dernier, la plateforme de l’opposition ivoirienne qui a dit ne pas reconnaître l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a annoncé la création du Conseil national de transition (CNT), un organe de transition présidé par Henri Konan Bédié, le président du PDCI qui devrait mettre en place un gouvernement de transition.

En retour, le gouvernement ivoirien qui a qualifié la création du CNT « d’acte de sédition », a saisi le procureur de la République pour lancer des poursuites judiciaires contre les promoteurs de cet organe dit de transition.

Abidjan renoue avec les embouteillages après la psychose liée à la présidentielle

Abidjan, où l’on observait un calme suite à l’appel au boycott du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 par l’opposition, a renoué avec les embouteillages après la proclamation des résultats provisoires, signe d’une relance des activités économiques.Les activités économiques reprennent progressivement dans la capitale économique ivoirienne avec la réouverture des commerces, la reprise du trafic au niveau du transport urbain.

Avant la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation de la présidentielle, les rues d’Abidjan étaient quasiment désertes, et seulement quelques taxis circulaient. 

Aujourd’hui, dans plusieurs communes, l’on peut observer des embouteillages sur certaines grandes artères du District, où les populations ont pour la plupart repris leurs activités, qu’elles soient du secteur privé formel ou informel ou encore de l’administration publique.

Dans la commune commerciale d’Adjamé, une cité située dans le centre d’Abidjan, les commerces ont rouvert. Les marchands qui ont repris avec bonheur leurs activités, affichent une relative sérénité.

« Depuis lundi dernier, c’est hier (jeudi) que j’ai ouvert mon magasin. Certes, les clients ne viennent pas pour le moment comme nous l’aurons souhaité, mais il y a la tranquillité. Nous voulons la paix pour mener nos activités», a souhaité Désiré, un jeune homme de la trentaine qui gère un magasin de vente de vêtements à Adjamé Liberté.

A Koumassi et Marcory, deux grandes communes du Sud d’Abidjan, le constat est le même. Que ce soit dans les marchés ou dans les gares de transport en commun, les activités ont effectivement repris et chacun vaque à ses occupations. 

Depuis samedi dernier où s’est tenu dans un contexte politique tendu le scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens craignant une crise post-électorale, ont visiblement évité de sortir de chez eux suite aux violences qui ont émaillé le vote.  

Mais depuis lundi, cette situation qui avait créé une sorte d’arrêt des activités économiques dans le pays, donnant des allures de ville fantôme à Abidjan, s’est estompée au fil des jours avec une reprise progressive des activités économiques sur les bords de la lagune Ebrié.

Affaire complot contre l’autorité de l’État : Affi et Mabri « activement recherchés » ( Procureur)

Le président de la tendance légale du Front populaire ivoirien ( FPI), Pascal Affi N’Guessan et le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) Albert Toikeusse Mabri, tous deux membres du Conseil national transition ( CNT), un organe dit de transition créé par l’opposition ivoirienne, sont « activement recherchés » dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice ivoirienne pour complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national.« A l’analyse, tous les actes perpétrés et commandités par les promoteurs de cet organe  (CNT) avaient pour finalité d’attenter à l’autorité de l’État afin de parvenir au renversement des institutions de la République… Plusieurs personnes qui ont participé à cette conjuration et qui sont parvenues à prendre la fuite sont activement recherchées. Il s’agit de Pascal Affi N’Guessan et Abdallah Albert Toikeusse Mabri», a annoncé vendredi à Abidjan,   le procureur de la République Richard Christophe Adou, dans une conférence de presse.

Selon le procureur qui dit avoir saisi depuis le 30 octobre dernier, le doyen des juges d’instruction en vue d’ouvrir une information judiciaire pour attentat et complot contre l’autorité de l’État,  cette enquête permettra d’interpeller toutes les personnes ayant participé « à quelque degré que ce soit à cette entreprise criminelle ».

Auparavant, il a fait savoir que dans le cadre de la même enquête, plusieurs personnes dont Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif du PDCI, ont été interpelées le 03 novembre 2020 au domicile de l’ex-président Henri Konan Bédié.

Lundi dernier, la plateforme de l’opposition ivoirienne qui a dit ne pas reconnaître l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier,  a annoncé la création du Conseil national de transition ( CNT), un organe de transition présidé par Henri Konan Bédié, le président du PDCI qui devrait mettre en place un gouvernement de transition.

 En retour, le gouvernement ivoirien qui a qualifié la création du CNT « d’acte de sédition », a saisi le procureur de la République pour lancer des poursuites judiciaires contre les promoteurs de cet organe dit de transition.

Côte d’Ivoire: la reprise des cours dans les écoles reportée au 16 novembre

La reprise des cours dans les établissements scolaires en Côte d’Ivoire, après les congés de Toussaint, initialement fixée au 9 novembre 2020, est reportée au 16 novembre 2020, a annoncé vendredi le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. »En vue de preparer de façon plus efficace la reprise des cours, la date de la rentrée des classes après les congés de Toussaint, initialement fixée au lundi 9 novembre 2020, est reportée au lundi 16 novembre 2020″, indique une note de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara. 

La note enjoint les directeurs régionaux et départementaux de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de « veiller à l’ouverture de toutes les administrations scolaires à compter du lundi 9 novembre 2020 et à la mise en état de toutes les structures pour accueillir les élèves ».

Cette reprise des cours, qui intervient après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, marque selon la note « le point de départ de l’exécution des programmes éducatifs de l’année scolaire 2020-2021, après la phase de révisions générales, du 14 septembre au 30 octobre 2020 », conclut la note.

Affaire attentat contre l’autorité de l’État : Bédié n’est ni état d’arrestation, ni assigné à résidence (Procureur)

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) qui a été désigné président du Conseil national de transition ( CNT), un organe de transition créé par l’opposition ivoirienne, « n’est ni en état d’arrestation, ni assigné à résidence ».L’information a été donnée vendredi à Abidjan par Richard Christophe Adou, le procureur de la République qui animait une conférence de presse sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.

« Le président Bédié n’est ni en état d’arrestation, ni assigné à résidence», a indiqué M. Adou.

Poursuivant, il a fait savoir que M. Bédié  qui été a désigné comme le président du CNT de l’opposition, une institution illégale selon le pouvoir, n’est pas interpellé ni recherché également comme plusieurs leaders de l’opposition en raison de l’appréciation de «l’opportunité des poursuites» par le procureur.

« (…) Il est clair que le procureur de la République  a l’opportunité des poursuites. Avant d’interpeller quelqu’un, il faut s’assurer que cette personne eu égard à l’âge, eu égard à sa condition physique peut supporter la détention. C’est pour cela que ayant l’opportunité des poursuites, le procureur n’a pas trouver nécessaire de procéder à l’arrestation de M. Bédié », a justifié le procureur de la République.

Covid-19: le Sénégal invité à augmenter les budgets des secteurs sociaux

Pour une bonne prise en charge des enfants les plus vulnérables dans cette période de pandémie, le Gouvernement sénégalais doit augment les budgets des secteurs sociaux comme la santé et l’éducation, plaident le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’ONG Save the Children dans une note conjointe parvenue vendredi à APA.Dans leur document, les deux structures demandent à l’Etat sénégalais d’augmenter les budgets des secteurs sociaux afin de se rapprocher des normes internationales, particulièrement ceux des secteurs de la Santé pour atteindre les 15 % fixée par la Déclaration d’Abuja et de la Protection de l’enfant jusqu’aux 3% fixée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Elles plaident également pour le renforcement de la continuité des services de santé pour éviter de mettre en danger les progrès enregistrés, par exemple, en matière d’utilisation des services de vaccination ou de baisse de la mortalité néonatale, infanto-juvénile et maternelle.

Justifiant leur plaidoyer, Kenneth Rhodes, Directeur pays de Save the Children a indiqué « les enfants sont surtout touchés par les effets cachés de la pandémie », expliquant que « la perturbation du mode de vie, la perte de revenus et la fermeture prolongée des écoles ont des répercussions qui risquent de ramener en arrière les progrès réalisés depuis plusieurs années, surtout pour les filles. Il est évident que personne ne dispose de toutes les réponses pour la gestion de cette crise mondiale et de ses conséquences. Il en va donc de notre responsabilité collective de concilier relance économique et développement social ».

De son côté, Silvia Danailov, Représentante de l’UNICEF au Sénégal a affirmé que « l’impact de la Covid-19 constitue une réelle menace sur les progrès réalisés au Sénégal en faveur des droits des enfants ». « Nous saluons les efforts de l’Etat du Sénégal et de tous les acteurs œuvrant pour l’assistance et la protection des enfants les plus vulnérables. Nous espérons que nos analyses et initiatives pourront contribuer à soutenir la mise en œuvre des actions déjà identifiées dans le cadre du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) », a-t-elle affirmé.

Suffisant pour que l’UNICEF et Save the Children demandent un soutien pédagogique renforcé pour les élèves, en particulier les filles, qui n’ont pas pu bénéficier des dispositifs d’apprentissage à distance et une attention particulière pour les élèves en difficulté scolaire et le renforcement de la prise en charge des enfants et jeunes non scolarisés ou déscolarisés sont aussi demandés par les deux organisations.

Pour mieux prendre charge les nouveaux groupes vulnérables composés en majorité d’enfants, il est suggéré l’extension du Registre National Unique pour développer des mesures de protection sociale.