novembre 2020 - Page 37 sur 41 - Journal du Niger

Côte d’Ivoire: les États-Unis condamnent la violence et invitent les parties à un « dialogue inclusif »

Les États-Unis condamnent les violences liées à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et invitent les parties à un « dialogue inclusif » pour trouver des solutions à leurs désaccords, selon une déclaration de l’ambassade américaine à Abidjan. »Les États-Unis condamnent la violence de cette période électorale » et exhortent « les autorités compétentes à enquêter sur tous les incidents de violence et à tenir responsables les auteurs et commanditaires », rapporte la déclaration de l’ambassade américaine en Côte d’Ivoire publiée mercredi.

Les candidats Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Affi Nguessan, du Front populaire ivoirien (FPI), ont refusé de participer à l’élection, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible, tout en appelant leurs militants à empêcher le vote qui a eu lieu dans un climat tendu.   

« Nous exhortons toutes les parties, groupes et individus à s’engager dans un dialogue inclusif pour trouver des solutions pacifiques à leurs désaccords et apaiser les divisions internes », indique la déclaration.  

Selon l’Etat américain, « les griefs liés à l’élection présidentielle doivent être résolus de manière pacifique et transparente dans le cadre légal ». De ce fait, il appelle les leaders politiques à « montrer leur attachement au processus démocratique et à l’état de droit ».  

« Nous faisons écho à l’appel lancé par la mission d’observation des élections de l’Union africaine pour que les leaders politiques renouent le dialogue pour préserver la cohésion sociale », poursuit le texte.  

Les États-Unis ont en outre exhorté les acteurs de la classe politique en Côte d’Ivoire à prendre « les mesures nécessaires pour garantir l’inclusion afin de créer un climat de confiance capable de garantir la paix et la stabilité ».  

La Commission électorale indépendante a déclaré mardi la réélection de Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages et un taux de participation de 53,90%. Ce résultat provisoire devrait être transmis au Conseil constitutionnel qui proclamera les résultats définitifs.  

Social, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à la problématique du chômage, la crainte d’un éventuel retour du confinement et la coopération sino-marocaine.+Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’en l’espace de 12 mois, près de 581.000 emplois ont été détruits, soulignant que les chiffres de l’emploi à fin septembre que vient de publier le HCP sont le vrai visage de la crise sociale et économique causée par la pandémie.

Selon le journal, ce chiffre ne renseigne pas sur l’ampleur réelle de la catastrophe car le vrai nombre de personnes qui ont perdu leur emploi au cours des 12 derniers mois est estimé à 800.000 postes.

Rapporté à la taille de la population active du Maroc, à savoir 11 millions de personnes, cela veut dire que presque 7% se sont retrouvés éjectés du circuit, privés de revenus pour eux et pour autant de familles, explique le quotidien, ajoutant que cela veut dire aussi de la consommation en moins et donc moins d’activité pour d’autres secteurs.

« Dès lors, il s’avère nécessaire de mettre en place une vraie et audacieuse politique de relance durable qui permettrait non seulement de préserver les emplois actuels mais surtout d’en créer de manière soutenue et intensive sur les cinq années à venir… », préconise-t-il.

Au registre de la santé, +Al Bayane+ recommande la mise en œuvre des actions concrètes au plan sanitaire, en vue de contenir davantage les effets nocifs de cette crise virale, soulignant que le retour au confinement tient en haleine la population.

L’Etat a donc intérêt à gérer cette nouvelle vague de haute virulence, avec de fermes dispositions préventives, sans pour autant se hasarder à se fouiner dans le campement aux domiciles, poursuit la publication, notant que cette épreuve ardue nécessiterait la mobilisation et la détermination de toutes composantes du pays afin de contourner le baraquement des citoyens, en particulier une large couche de la société qui gagne sa vie au jour le jour.

« On ne pourrait non plus avorter dans le fœtus la reprise de nombreux volets de l’économie nationale, tel le tourisme dont l’afflux étranger se met à se dessiner dans les destinations de Marrakech et Agadir, tout particulièrement », constate-il.

+Le Matin+ écrit que la coopération sino-marocaine a franchi une nouvelle étape avec le démarrage effectif du Projet de la Cité Mohammed VI Tanger Tech, ajoutant qu’une cérémonie virtuelle de signature des accords de partenariat a eu lieu mardi 3 novembre, par visioconférence reliant la compagnie chinoise CCCC/CRBC à Pékin, la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et TMSA à Tanger et BANK OF AFRICA à Casablanca.

« A travers ces Accords, CCCC/CRBC formalise son entrée dans le capital de la Société d’Aménagement de Tanger Tech -SATT-, à hauteur de 35%, aux côtés de BANK OF AFRICA, la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et TMSA, consolidant ainsi le tour de table de la SATT », indique un communiqué, cité par le quotidien.

Lors de cette cérémonie de signature, la société AEOLON, l’un des premiers fabricants mondiaux de pales éoliennes, a d’ores et déjà annoncé son intention de s’installer dans la Cité Mohammed VI Tanger Tech avec un investissement de 140 millions de Dollars et la création de plus de 2000 emplois, annonce la même source.

Politique, éducation et immigration clandestine à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, commentent les réactions des exclus du récent remaniement ministériel, sans oublier la rentrée scolaire et l’immigration clandestine qui a repris de plus belles ces derniers temps.« Le temps du dénigrement », barre à sa Une Sud Quotidien avant de souligner que « La méthode du dénigrement, après une défenestration à des postes de responsabilités, est bien connue des Sénégalais, habitués par ce régime en place à voir des responsables accusés de mauvaise gestion, après leur évincement ».

Sud Quotidien fait allusion aux informations parues dans la presse et évoquant des fautes de gestion dont se serait rendue coupable Aminata Touré à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour justifier son limogeage de la tête de cette institution.

A la Une de Vox Populi, l’ancienne Première ministre bat en brèche ces accusations et déclare : « J’ai eu à diriger le Conseil économique, social et environnemental pendant 16 mois en stricte conformité avec les règles et standards de bonne de gestion ».  

« Je me réserve d’ester en justice contre toute tentative de diffamation ou d’intimidation, (…) car, nul ne saurait, à cette étape de ma vie, ternir ma réputation et mon intégrité », poursuit Mimi Touré.

Le même journal donne ensuite la parole à l’ancien ministre d’Etat et ex secrétaire général de la présidence de la République, Mahammad Boun Abdallah Dionne qui affirme : « Ce qui me lie au président transcende des fonctions ». « Ce qui nous lie, c’est le Sénégal, l’amitié et la foi. Nous avons toujours cru en lui », ajoute le dernier Premier ministre de Macky Sall.    

A travers ces réactions qui s’ajoutent à celles d’autres ministres non reconduits, WalfQuotidien voit le « début des hostilités contre les barons exclus ». A sa page 3, le journal soutient que « (…) cette opération d’enfumage contre les barons de l’Apr (parti au pouvoir) limogés n’est, selon nos sources, que le début du dérèglement de comptes  que les officines de complots et de coups tordus du château mitonnent en perspective de la guerre du trône en 2024 ».

EnQuête consacre aussi sa parution du jour à ce récent remaniement ministériel et analyse la relation entre Macky Sall et ses collaborateurs pour aboutir à cette conclusion : « Sans état d’âme, quand il s’agit de se débarrasser de ses collaborateurs même les plus proches, la stratégie du président Sall est difficilement déchiffrable pour les analystes. Tous les actes semblent, cependant, être résolument orientés vers la bataille présidentielle de 2024 ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur l’ouverture de l’année scolaire 2020 – 2021 et note que « l’Etat avance masqué ». Dans ses colonnes, le journal fait des révélations sur le nouveau protocole sanitaire et informe qu’il est prévu un mois de révision avant le début des cours. Le même journal dénonce par ailleurs « le chantage financiers des écoles privées aux parents d’élèves ».

Sous le titre « vague déferlante », Le Quotidien revient sur l’afflux de migrants aux Iles Canaries (Espagne). Le journal y a constaté « 228 arrivées en 2 jours », avant de signaler que « les centres de rétention (sont) débordés ».

Sénégal : l’Université de Thiès baptisée Professeur Iba Der Thiam

Le président Macky Sall a annoncé cette décision ce mardi quand il est allé présenter les condoléances de la nation à la famille de l’illustre disparu.C’est un bel hommage au Professeur Iba Der Thiam. Le célèbre historien sénégalais est mort, samedi dernier, à l’âge de 83 ans.

Le chef de l’État avait confié au natif de Kaffrine (centre) la coordination du projet d’écriture de l’Histoire Générale du Sénégal (HGS).

Macky Sall a profité de l’occasion pour affirmer que ce travail « va se poursuivre avec notamment le financement des recherches à hauteur de 150 millions F CFA ».

Le défunt était un Maître de conférences en Histoire moderne et contemporaine à la retraite. Et la rédaction de l’Histoire Générale du Sénégal lui tenait à coeur.

Engagé en politique, notamment sous la bannière de son parti la Convention des Démocrates et des Patriotes (CDP/Garap-Gui), Iba Der Thiam a été ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur durant le magistère d’Abdou Diouf.

Élection en Côte d’Ivoire: caravane du Rhdp à Abidjan pour célébrer la victoire de Ouattara

Des militants et sympathisants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti de Alassane Ouattara, vainqueur de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, ont exprimé mardi leur joie à travers une caravane ayant parcouru Abidjan.La cohorte est partie de la Rue Lepic, à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, où est implanté le quartier général du Rhdp. Et ce, en présence de certains cadres de la formation politique. 

Avec des pagnes et tee-shirts à l’effigie de leur leader, Alassane Ouattara, ils ont envahi la Rue Lepic qui refusait du monde. Venus de divers horizons, ils ont esquissé des pas de danses, aux rythmes de musiques urbaines. 

L’on pouvait entendre une explosion de joie des militants du Rhdp. Pour parcourir les communes d’Abobo, Adjamé, Treichville, Koumassi et Port-Bouët, d’autres s’affairaient à disposer la logistique pour leur permettre de tenir le trajet.  

Des camions podiums et du matériel de sonorisation ont été mis à la disposition des militants pour faire cette caravanes. Certains à bord de leur engin ont suivi le mouvement, dans un vuvuzela. 

« Aujourd’hui, nous laissons apparaître notre joie, joie surtout pour ces militants du Rhdp qui comme un seul homme sont restés debout et ont porté le message de leur champion, Alassane Ouattara », a déclaré Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rhdp, peu avant la caravane.  

« Pour nous, c’est un jour exceptionnel, un jour de joie, parce qu’un nouveau jour se lève pour la Côte d’Ivoire et ce nouveau jour, c’est la Côte d’Ivoire solidaire, le renforcement de la cohésion sociale, des champions nationaux, la Côte d’Ivoire de l’emploi, de l’économie numérique », a-t-il ajouté.   

Cette victoire, soutiendra-t-il, permettra de favoriser une « Côte d’Ivoire conquérante, plus apaisée et plus rassemblée », avant d’indiquer qu’elle est dédiée à la mémoire de feu Amadou Gon Coulibaly et à feu Sidiki Diakité, le ministre de l’Administration du territoire.

Les militants ont non seulement relevé le défi de la victoire, mais également de la démocratie avec la  victoire de M. Ouattara,  a-t-il lancé,  déplorant que certains Ivoiriens aient « payé le prix de l’absurdité et de la violence des opposants ».

M. Bictogo a martelé que « la classe politique irresponsable conduite par le président Bédié et Affi Nguessan ont empêché des Ivoiriens de voter », or l’élection est un moyen pour se réaliser pour l’avenir. 

Mme Kandia Camara, la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, directrice de campagne en charge des femmes, s’est félicitée de ce que les Ivoiriens ont porté leur choix sur M. Ouattara malgré les menaces de l’opposition. 

Pour elle, « les Ivoiriens viennent de confirmer que la Côte d’Ivoire est véritablement sur la voie de la démocratie ». En neuf ans, M. Ouattara a fait de la Côte d’Ivoire un État démocratique, avec un bilan éloquent.  

Suite à l’appel de l’opposition à empêcher le vote, il y a eu des violences par endroits, empêchant les électeurs d’exercer leur droit civique. Selon Mme Kandia Camara, cette attitude montre que l’opposition est « en panne d’idées » et n’a pas de bilan et de projet. 

« Nous voulons leur dire qu’il n’y aura pas de coup d’Etat dans ce pays », a-t-elle lancé, affirmant que « seul la paix peut permettre le développement ». Par ailleurs, ces opposants ont « échoué », car les Ivoiriens veulent la paix. 

« Ces résultats sont le désaveu total apporté à l’opposition » qui a voulu « créer un chao », a poursuivi la ministre de l’Éducation nationale, soutenant que M. Ouattara, dont la candidature est contestée par l’opposition, a « accepté de faire le sacrifice » en briguant ce mandat.

La Commission électorale indépendante a annoncé mardi la réélection de Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages et un taux de participation de 53,90%. Ce résultat provisoire devrait être revu par le Conseil constitutionnel, qui proclamera les résultats définitifs.  

Présidentielle ivoirienne: le gouvernement invité à une sécurisation «plus efficace» des futures élections

La mission d’observation électorale constituée des ONG «CPS Afrique», « Groupe de réflexion d’action et d’initiative nouvelle» ( GRAIN) et « L’Etoile de Boukani» s’est félicitée mardi à Abidjan du bon déroulement de l’élection présidentielle ivoirienne recommandant cependant au gouvernement ivoirien une sécurisation « plus efficace» des futures échéances électorales.« (…) Au vu de ce qui précède, les ONG CPS Afrique, Grain et Étoile du Boukani peuvent conclure que les élections se sont bien déroulées sur l’ensemble du territoire avec des variations selon les zones d’opposition ou du parti au pouvoir. Elles recommandent que le gouvernement songe à trouver une sécurisation plus efficace du processus électoral pour permettre à tous les électeurs de s’exprimer», a affirmé dans un point de presse, Jean-Marie Koukougnon, le porte-parole de cette mission d’observation. 

Cette organisation qui dit avoir observé le scrutin présidentiel du 31 octobre dernier dans 22 localités ivoiriennes,  a également exhorté les candidats de ce scrutin présidentiel ivoirien à accepter les résultats, et le cas échéant, de recourir aux voies légales. 

« Les trois ONG dénoncent le recours à la violence, les discours de haine avant, pendant et après le vote, l’empêchement de voter exercé par des populations », a indiqué M. Koukougon. 

Auparavant, il a fait savoir que son organisation a fait plusieurs observations pendant ce scrutin. M. Koukougnon a relevé entre autres, une affluence remarquable au niveau des bureaux de vote visités, la présence effective des forces de sécurité pour le maintien de l’ordre et la présence effective des membres des bureaux de vote de même que la présence des représentants de certains partis politiques. 

Le président sortant Alassane Ouattara a remporté le scrutin présidentiel ivoirien du 31 octobre dernier avec 94,27% des voix selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire. 

Sahara : retrait d’une déclaration au nom de la SADC portant préjudice à l’intégrité territoriale du Maroc

Une déclaration élaborée par l’Afrique du Sud au nom de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC) portant préjudice à l’intégrité territoriale du Maroc a été retirée de la liste des intervenants à la 4ème Commission des Nations Unies.En effet, l’Afrique du Sud a élaboré, unilatéralement et au nom de la SADC, une déclaration sur la décolonisation en Afrique qui contenait un paragraphe portant préjudice à l’intégrité territoriale du Maroc. Cette déclaration devait être présentée lors du débat général de la 4ème Commission de l’ONU par le Représentant Permanent du Mozambique.

Dès l’inscription de cette déclaration à l’ordre du jour des travaux de la 4ème Commission, plusieurs États membres de la SADC, notamment la République Démocratique du Congo (RDC), les Comores, le Malawi, l’Eswatini et la Zambie, ont exprimé leur refus quant au contenu fallacieux de la déclaration en question.

Ils ont également souligné que les termes de cette déclaration concernant le Sahara ne reflètent nullement leurs positions sur cette question, tout en dénonçant la manière unilatérale avec laquelle la déclaration a été élaborée.

Face à la forte opposition des pays membres de la SADC à cette déclaration, le Représentant Permanent du Mozambique a renoncé à faire sa déclaration devant la 4ème Commission. Ainsi, la SADC s’est retirée de la liste des orateurs enregistrés pour prendre la parole.

Cet incident démontre clairement la division au sein de la SADC concernant la question du Sahara. En effet, un nombre important de pays de la région ne partage pas la position hostile de l’Afrique du Sud à savoir : le Malawi, l’Union des Comores, la Zambie, le Madagascar, l’Eswatini, la RDC, la Tanzanie , les Seychelles  et l’Angola.

Pour rappel, depuis l’adoption de la décision « 693 » de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine en 2018 , affirmant l’exclusivité des Nations Unies dans le traitement de la question du Sahara et limitant le rôle de l’organisation continentale à un simple accompagnement des efforts de l’ONU dans la résolution de ce conflit, l’Afrique du Sud a mobilisé l’ensemble de ses moyens diplomatiques pour donner un nouvel élan aux thèses séparatistes, notamment au sein de la SADC et de l’ONU.

Pretoria a, en effet, orienté ses actions en direction de la SADC, dont elle assure le leadership politique et économique, pour inciter cette communauté économique régionale à adopter une position commune favorable aux thèses séparatistes. L’objectif de cette démarche est de créer un bloc de soutien africain qui pourrait défendre les intérêts de la pseudo « rasd » lors des foras régionaux et internationaux. 

Le Maroc condamne vigoureusement les attentats de Vienne

Le Maroc a condamné « dans les termes les plus vifs » les terribles attentats qui ont frappé lundi la ville de Vienne, a souligné mardi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.« Je voudrais avant tout exprimer toute la tristesse que nous avons ressentie hier à la suite des terribles attentats qui ont frappé le cœur de l’Europe centrale, à Vienne », a indiqué le ministre, qui intervenait par vidéo-conférence lors de la Conférence annuelle méditerranéenne de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) tenue à Vienne.

« Nous condamnons dans les termes les plus vifs ces actes méprisables. Nous sommes aux côtés des Autrichiens dans ces moments de douleur alors que nous nous opposons à la violence, à la haine et au rejet de l’altérité », a-t-il poursuivi.

Abordant le partenariat méditerranéen de l’OSCE, le ministre a affirmé que la tenue annuelle de cette conférence est une démonstration de sa vitalité, estimant que « notre relation, qui remonte au processus d’Helsinki, n’a jamais perdu de sa pertinence ».

Cette relation est désormais plus pertinente car aussi bien les membres de l’OSCE que les partenaires méditerranéens continuent de lutter contre la pandémie de Covid-19 et ses conséquences dévastatrices, a-t-il expliqué.

Il a en outre insisté que le Maroc – le pays le plus proche de l’Europe – a toujours été attaché à la Méditerranée, notant que le partenariat avec l’OSCE fait certainement partie de cet engagement. « Le Maroc s’efforce d’établir un partenariat fort, durable et diversifié », a-t-il dit.

 S’agissant de l’espace méditerranéen, il a affirmé qu’il s’agit d’ « une terre d’opportunités, mais aussi de défis », relevant que cet espace est soumis à des tendances antagonistes qui favorisent des dynamiques à la fois vertueuses et complexes.

« Des dynamiques vertueuses, car notre région a évolué positivement. Les histoires de réussite sont nombreuses. Les pays méditerranéens ont réussi à maintenir leur stabilité politique; ils ont maintenu leur vitalité économique et les élites méditerranéennes ont gagné plus de dynamisme », a-t-il expliqué.

Football/éliminatoires CAN 2021-3e journée: rencontre Côte d’Ivoire-Madagascar à Abidjan le 12 novembre

L’équipe de football de la Côte d’Ivoire rencontre, le 12 novembre 2020 à Abidjan, celle de Madagascar dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2021, au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, a annoncé mardi la Fédération ivoirienne de football (FIF).Le match, prévu le 12 novembre 2020 à 19h00 (GMT, heure locale), se déroulera au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, situé à Anyama, dans le nord-ouest d’Abidjan, précise la FIF dans une note transmise à APA.

L’arbitre qui officiera ce match est le Tunisien Haythem Guirat. Il sera assisté par deux compatriotes, notamment Aymen Ismail (premier assistant) et Khalil Hassani (deuxième assistant). 

L’assesseur des arbitres, lui, est le nigérian Chukwudi Callistus. L’officier de sécurité est Okey Sylvanus Obi (Nigéria), tandis que le commissaire à cette rencontre est Sebalet Hilaire de la Centrafrique. 

L’entrée au stade est gratuite, annonce la Fédération ivoirienne de football. Il s’agira du premier match des Éléphants de Côte d’Ivoire dans ce stade, inauguré le 3 octobre 2020 par le président ivoirien Alassane Ouattara. 

Election présidentielle 2020 : voici la liste des 32 candidats annoncés

Au moins 32 candidats sont annoncés pour l’élection présidentielle au Niger dont le 1er tour est prévu le 27 décembre 2020. La validation des dossiers par la cour constitutionnelle interviendra en début du mois de décembre.

Voici la liste des candidats déclarés et investis par les partis politiques, selon un comptage de l’ANP.

 

  1. M. Ousmane Idi Ango, Alliance pour la Démocratie et la République (ADR-Mahita) ;
  2. M. Moussa Barazé, Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP-Zaman Lahiya);
  3. M. Omar Hamidou Ladan Tchiana, Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN);
  4. M. Salou Gobi, Convention Nationale pour la République (CNR-Gayya)
  5. M. Ibrahim Gado Conseil Républicain pour le Progrès et la Démocratie (CRPD-SULHU);
  6. M. Mohamed Oumarou Idé, Front d’Action pour un Niger Nouveau (FANN-Kama kanka);
  7. M. Seïni Oumarou, Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara);
  8. M. Tahirou Guimba, Mouvement Démocratique pour le Développement et la Défense des Libertés (MODDEL-Ma’aykata)
  9. M. Hama Amadou Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN F.A Lumana Africa);
  10. M. Adal Roubeid, Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR TARNA);
  11. M. Ibrahim Yacouba, Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kishin Kassa) ;
  12. M. Albadé Abouba, Mouvement Patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya) ;
  13. M. Souleymane Abdallah, parti ’’Niger En Avant’’ (NIGERENA);
  14. M. Abdoul Kadri Oumarou Alfa, coalition GAYYA ZABBE) ;
  15. M. Mahaman Hamissou Moumouni, Parti pour la Justice et le Développement (PJD-Hakika);
  16. M. Salou Djibo, parti “Paix, Justice, Progrès (PJP-Génération Doubara);
  17. M. Souley Garba, Parti Nigérien pour le Changement (PNC- Mu Lura);
  18. M. Intincar Alassan, Parti Nigérien pour la Paix et le Développement (PND AKAL KASSA);
  19. M. Bazoum Mohamed, Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya);
  20. M. Abdoulaye Amadou Traoré,  Parti du Progrès pour un Niger Uni (PPNU SAWYI);
  21. M. Hamidou Mamadou Abdou, Rassemblement National Africain (RANAA);
  22. M. Ousmane Elhadji Alou Malam Souley, Rassemblement des Démocrates (RD/Tchéton kasa);
  23. M. Mahamane Ousmane, Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchanji);
  24. M. Mounkaila, Rassemblement Nigérien pour la Démocratie et la Paix (RNDP- Anneima Bani zoumbou);
  25. M. Alma Oumarou, Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP-Farilla);
  26. M. Kané Kadaouré Habibou, Synergie des Démocrates pour la République (SDR-Sabuwa) ;
  27. M. Djibril Baré, Union des Forces Populaires pour la Démocratie et le Progrès (UDFP SAWABA);
  28. M. Amadou Boubacar Cissé, Union pour la Démocratie et la République (UDR TABBAT);
  29. M. Salim Salim Zanguina, Front d’Organisation Responsable Citoyen et Engagé (FORCE NIGER);
  30. M. Issoufou Amadou Seydou, candidat Indépendant;
  31. Issoufou Idrissa, Mouvement Citoyen pour le Développement (MCD, Jarumin Talakawa);
  32. Cheik Boureima Abdou Daouda, Union Démocratique des Socialistes pour la Renaissance (UDSR, Martaba).