novembre 2020 - Page 38 sur 41 - Journal du niger

Présidentielle ivoirienne : le gouvernement dément toute tentative d’intimidation

Le Général Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a soutenu mardi à Abidjan, que les patrouilles ciblant les zones où résident des leaders de l’opposition visaient uniquement à « disperser des regroupements » illégaux.Accusés de vouloir réduire au silence l’opposition radicale, les tenants du pouvoir battent en brèche cette hypothèse. Car le Général Vagondo Diomandé a rappelé qu’ « un arrêté interministériel interdit les regroupements et les manifestations sur la voie publique ». C’était en marge d’une déclaration du gouvernement sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.

En outre, indique le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, « il est important de renforcer la sécurité et de s’assurer que des surprises ne puissent pas intervenir » étant donné que « la plateforme de l’opposition a institué un organe de transition ».

M. Diomandé, par ailleurs ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation par intérim, a fait savoir que la « situation (est) grave » avec la mise sur pied par l’opposition d’un Conseil National de Transition (CNT).

De son côté, Henri Konan Bédié a déploré l’attitude des forces de l’ordre : « Ma résidence a été attaquée (lundi soir) par des tirs à l’arme lourde. Simultanément, les (maisons) des membres de l’opposition – Assoa Adou, Abdallah Toikeuse Mabri et Pascal Affi N’Guessan – ont également été attaquées », a twitté l’ancien chef de l’Etat.

Présidentielle 2020 : 32 candidats ont déposé leurs dossiers

A moins de cinq jours du délai de dépôt des candidatures pour les élections présidentielles 1er tour au Niger, prévues le 27 décembre 2020, pas moins de 32 candidats sont sur le départ, dont une grande majorité se présente pour la première fois à un tel scrutin, selon un comptage de l’ANP.

Les potentiels prétendants au fauteuil présidentiel, excepté un déclaré indépendant, sont issus de 31 formations politiques parmi lesquelles une vingtaine sont à leur baptême de feu à un tel niveau de compétition électorale.

La validation des dossiers est du ressort de la cour constitutionnelle qui dispose d’un délai de 2 semaines après leur réception.

Le code électoral stipule que la déclaration de candidature pour l’élection présidentielle doit être déposée au Ministère en charge des questions électorales cinquante (50) jours calendaires au moins avant le scrutin, ce qui correspond au 6 novembre 2020.

Le Ministère de l’Intérieur procède au contrôle de conformité des dossiers de candidature, avant de les transmettre à la Cour constitutionnelle le 11 novembre 2020, selon l’agenda de la CENI.

Au Niger, « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct, libre, égal et secret au scrutin majoritaire uninominal à deux (2) tours pour un mandat de cinq (5) ans. Il est rééligible une seule fois », tranche la loi électorale.

« Sont éligibles à la Présidence de la République, les Nigériens des deux (2) sexes de nationalité d’origine, âgés de trente et cinq (35) ans au moins au jour du dépôt du dossier, jouissant de leurs droits civils et politiques et qui ne sont dans aucun des cas d’incapacité définis à l’article 8 de la présente loi », est-il stipulé.

Les candidats à l’élection présidentielle sont soumis à une enquête de moralité après le dépôt de leur déclaration de candidature, selon les procédures en vigueur. « Nul n’est éligible à la Présidence de la République s’il ne jouit d’un bon état de santé physique et mental, ainsi que d’une bonne moralité attestée par les services compétents », est-il précisé.

Le Niger entame une année électorale dont la première échéance est le scrutin des locales prévu le 13 décembre qui sera suivi du premier tour de la présidentielle couplée aux législatives le 27 décembre et du second tour de la présidentielle programmé le 21 février 2021.

Présidentielle ivoirienne : KKB félicite Ouattara pour sa réélection

Kouadio Konan Bertin dit KKB, candidat indépendant à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a reconnu ce mardi la victoire dès le premier tour d’Alassane Ouattara.A coup sûr, la déclaration de Kouadio Konan Bertin ravit le président sortant et ses soutiens. Et il donne davantage de grain à moudre à ceux qui soutenaient, il n’y a pas longtemps, que sa candidature était parrainée par ADO.

« Incontestablement, Alassane Ouattara est arrivé en tête du scrutin. C’est pourquoi, devant le peuple ivoirien, je veux le féliciter pour sa réélection », a indiqué KKB lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Pour que la Côte d’Ivoire ne sombre pas dans une crise post-électorale, le candidat indépendant a appelé à « la convocation immédiate d’une Conférence de dialogue national incluant toutes les forces politiques, anciennes comme nouvelles ».

Dans son discours, Kouadio Konan Bertin a souligné que le taux de participation de 53,90 % constitue « un camouflet cinglant pour tous ceux qui privilégient le fusil (plutôt que) le bulletin de vote. (Ainsi) la Côte d’Ivoire a gagné la bataille de la paix. C’est l’essentiel ».

Paradoxalement, KKB a émis des doutes sur la transparence du processus électoral : « La CEI (Commission Electorale Indépendante) dont j’ai maintes fois critiqué la composition, vient de proclamer ses résultats. Force est de reconnaître que la Côte d’Ivoire n’a pas encore gagné la bataille de la transparence ».

Partant de là, il a considéré que « ce scrutin doit être le dernier qui se déroule dans ces conditions, tant dans son déroulement, son organisation et son système de collecte des résultats ». A en croire Kouadio Konan Bertin, une élection ne doit plus se tenir en Côte d’Ivoire « dans un climat de suspicion et de défiance ».

Tirant les leçons du passé récent de son pays, Kouadio Konan Bertin a affirmé avoir fait « le choix (d’une élection) très imparfaite à une guerre civile meurtrière ». Même s’il avait remarqué, au cours de sa campagne, que « les conditions pour une élection transparente n’étaient pas réunies »

Droit dans ses bottes, KKB accusé d’être en collusion avec Alassane Ouattara a assumé tout : « Quand on aime son pays, entre deux maux, il faut choisir le moindre. Entre une guerre civile et des résultats imparfaits, il faut accepter des résultats imparfaits ».

En tout cas, il est convaincu qu’ « on peut toujours corriger les défauts d’un scrutin, mais si le pays se déchire, si les maisons s’embrasent, si les enfants de Côte d’Ivoire s’entretuent, personne ne pourra ramener les vies perdues ».

Présidentielle ivoirienne : le gouvernement saisit la Justice

L’exécutif, en réaction à la mise en place d’un Conseil National de Transition (CNT) par l’opposition ivoirienne, a annoncé ce mardi la saisine du procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan.Le pouvoir en place, par la voix de Sansan Kambilé, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme, a condamné « avec la plus grande fermeté cet acte de sédition ». En effet, l’opposition engagée dans la Présidentielle du 31 octobre a déclaré « la vacance du pouvoir » avant de créer, lundi 2 novembre, un Conseil National de Transition (CNT) dirigé par Henri Konan Bédié. Ce dernier devrait mettre en place, « dans les prochaines heures », un gouvernement de transition.

Pour le camp d’Alassane Ouattara, ce sont « des actes d’attentat et de complot contre l’autorité de l’État
et l’intégrité du territoire national ». De ce fait, le gouvernement souhaite que « les auteurs et les complices de ces infractions soient traduits devant les tribunaux ».

Selon les résultats provisoires communiqués par la Commission Electorale Indépendante (CEI), Alassane Ouattara, chef de file du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a été réélu pour un troisième mandat avec 94,27% des voix.

Le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB), Henri Konan Bédié du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et Pascal Affi N’Guessan du Front Populaire Ivoirien (FPI) obtiennent respectivement 1,99, 1,66 et 0,99 % des suffrages valablement exprimés.

Aliou Cissé convoque 25 Lions dont 2 nouveaux contre la Guinée-Bissau

Les milieux Franck Kanouté et Moustapha Name vivront leur baptême du feu en équipe nationale du Sénégal de football lors de la double confrontation contre la Guinée-Bissau en novembre, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2022.Après des retrouvailles difficiles en octobre avec ses protégés, Aliou Cissé a décidé de repartir du bon pied. Le technicien a procédé à un remue-ménage dans la liste rendue publique ce mardi. Hormis les retours de certains cadres, deux nouveaux joueurs vont venir sécuriser le milieu de terrain.

Les Lions ont pêché sur ce secteur le 9 octobre dernier à Rabat, en amical, contre leurs homologues du Maroc (3-1). Ils n’ont pas pu rectifier le tir, quatre jours après à Thiès, face aux Mourabitounes. Des cas de Covid-19 venaient d’être découverts dans la délégation mauritanienne, contraignant les deux parties à annuler in extremis le match amical.

Elimane Franck Kanouté, 21 ans, né au Sénégal, a fait sa formation en Italie et évolue présentement au Cercle Bruges. Il a été transféré cet été dans le club de l’élite du football belge où il s’est imposé au poste de milieu central. Moustapha Name, 25 ans, est un milieu récupérateur, ancien sociétaire de la Ligue 1 sénégalaise. Il évolue depuis juillet dernier à Paris FC, équipe de Ligue 2 française, où il a signé après une saison réussie à Pau FC.

Par ailleurs, le néo défenseur de Servette (D1 suisse), Arial Mendy, 25 ans, signe son retour dans la Tanière après un premier passage en 2016 où il s’était contenté d’observer ses ainés depuis le banc de touche. Mais cette expérience a aidé le polyvalent joueur, formé à Diambars et passé par Orléans et Lens (France), dans sa progression.

Plusieurs joueurs cadres qui ont manqué le dernier appel, à cause soit d’une blessure, soit d’une contamination à la Covid-19, soit d’une méforme, reprennent également leurs places dans la liste. C’est le cas des gardiens Edouard Mendy et Alfred Gomis de même que le jeune strasbourgeois Bingourou Kamara qui a gardé la cage des Lions contre le Maroc.

Moussa Wagué et Kalidou Koulibaly signent également leur retour. Au milieu, c’est Pape Alioune Ndiaye qui revient là où Sadio Mané et Keita Baldé Diao seront présents en attaque.

Par ailleurs, Racine Coly, Lamine Gassama (latéraux), Sidy Sarr, Joseph Lopy (milieux), Mame Baba Thiam et Sada Thioub (attaquants), présents lors du précédent rendez-vous, ne sont pas rappelés.

Le Sénégal est leader du groupe I de qualification pour la CAN 2022 avec six points, après des victoires en novembre 2019 contre le Congo (2-0) et l’Eswatini (4-1). Les Djurtus de la Guinée-Bissau sont pour leur part troisième de la poule avec trois points au compteur. Ils ont eux-aussi battu l’Eswatini 3-0 avant de s’écrouler sur le même score face aux Diables rouges du Congo.

La prochaine Coupe d’Afrique des nations, prévue en 2022 au Cameroun, devait initialement se tenir en janvier 2021. Elle est reportée par la Confédération africaine de football (CAF) en raison de la pandémie de Covid-19.

Voici la liste des Lions appelés :

Gardiens : Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France), Bingourou Kamara (RC Strasbourg, France).

Défenseurs : Youssouf Sabaly (Bordeaux, France), Saliou Ciss (Nancy, France), Moussa Wagué (PAOK Salonique, Grèce), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Ousseynou Ba et Pape Abou Cissé (Olympiakos, Grèce), Arial Benabent Mendy (Servette FC, Suisse), Salif Sané (Schalke 04, Allemagne).

Milieux : Krépin Diatta (Bruges, Belgique), Pape Cheikh Diop (Dijon, France), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Moustapha Name (Paris FC, France), Franck Kanouté (Cercle Bruges KSV, Belgique), Papa Alioune Ndiaye (Fatih Karagumruk, Turquie).

Attaquants : Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Keita Baldé Dialde (Sampdoria de Gènes, Italie), Opa Nguette (Metz, France), Ismaila Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Bristol, Angleterre), Boulaye Dia (Reims, France) et Habib Diallo (Metz, France).

Malawi : des femmes journalistes protestent contre la hausse des cas de viols

Les femmes journalistes du Malawi ont défilé mardi dans la capitale Lilongwe et la deuxième ville Blantyre pour protester contre la recrudescence des cas de violence sexuelle et d’autres formes de violence sexiste dans le pays.Les protestations, organisées par l’Association des femmes dans les médias (Awome), ont vu les journalistes remettre une pétition dans les bureaux du ministère du genre à Lilongwe et dans d’autres établissements gouvernementaux.

La présidente d’Awome, Edyth Kambalame, a déclaré que les lois locales devraient être revues pour les rendre suffisamment sévères afin de dissuader les délinquants potentiels de commettre des viols et autres délits sexuels contre les femmes.

Les journalistes qui portaient les pancartes ont été rejoints par des politiciens et des militants de la société civile pendant les manifestations.

Parmi eux, la présidente de l’Assemblée nationale, Catherine Gotani Hara qui a appelé à des efforts concertés pour réduire la violence contre les femmes.

Au Malawi, le nombre de cas d’abus sexuels et de viols d’enfants et d’élèves a atteint un sommet ces derniers mois.

Ethiopie: au moins 200 personnes massacrées par des groupes rebelles

Au moins 200 personnes de l’ethnie Amhara ont été massacrées par les rebelles dans l’Etat d’Oromia, dans l’ouest de l’Ethiopie, a affirmé le gouvernement régional dans un communiqué parvenu à APA mardi.L’institution a déclaré que les rebelles du Front de libération Oromo, connu sous le nom de « OLF Shene », ont perpétré les meurtres dans le district de Guliso dans la localité de Qanqa.

Les familles des victimes qui ont échappé à la violence ont déclaré aux médias locaux que les hommes armés ont rassemblé des résidents de l’ethnie Amhara et leur ont tiré dessus sans discernement pendant au moins une heure.

Les massacres, que les forces de l’opposition ont qualifiés de génocide, se sont produits peu après que des membres de la force de défense nationale ont quitté la région.

Les assaillants auraient utilisé des grenades et des mitrailleuses pour faucher les habitants avant de brûler leurs maisons, selon des témoins oculaires.

« Ils nous ont rassemblés et ont dit qu’ils voulaient discuter avec nous ». Soudain, ils ont commencé à tirer à volonté. Même les enfants et les femmes n’ont pas été épargnés, beaucoup ont été abattus à bout portant », a déclaré un témoin parlant sous le couvert de l’anonymat.

Le Premier ministre Aby Ahmed a exprimé son choc et son indignation face à ces assassinats.

« Les ennemis de l’Éthiopie font tout leur possible pour gouverner le pays ou le ruiner. Un de leurs objectifs est d’apporter le désespoir à notre peuple », a ajouté le Premier ministre visiblement désemparé.

Les retrouvailles Macky-Idy commentées par la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les retrouvailles d’une partie de la famille libérale, avec le point d’orgue matérialisé par Macky Sall et Idrissa Seck.EnQuête aperçoit « Macky sur les traces de Wade », l’ex-chef d’Etat et père du libéralisme au Sénégal qui a longtemps exprimé sa volonté de voir les libéraux régner au pouvoir pendant 50 ans. Pour le journal, son successeur « fait le vide autour de lui et s’entoure de nouveaux collaborateurs ».

Toutefois, précise L’AS sur l’entrée des libéraux dans le gouvernement, « Macky reconstitue le PDS sans Wade ». Sur cet état de fait, le président Sall « rebat les cartes », note Sud Quotidien qui reprend en même temps l’analyste politique Maurice Soudieck Dione : « le président Sall diversifie les possibilités de combinaison en vue de l’échéance électorale cruciale de 2024 ».

Quoi qu’il en soit, Macky Sall dispose désormais d’une « majorité taille XXL », note Le Soleil. L’AS va plus loin et pense qu’on va « vers une opa sur les collectivités territoriales » avec les entrées d’Idrissa Seck, Oumar Sarr, Aissata Tall Sall et Abdoulaye Baldé.

L’Observateur livre « les secrets d’un coup tordu » à ou par Idrissa Seck dans ses négociations avec Macky Sall. L’opposant arrivé deuxième de la dernière présidentielle a rallié le régime, devenant du coup président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Selon le journal, il récolte « les grimaces de dégoût de ses alliés à la Présidentielle de 2019 » après sa volte-face.

Dans cette nouvelle alliance par ailleurs, Le Quotidien voit des « lueurs de frictions », soulignant que des « divergences » sont déjà notées au sein du Grand Parti là où le député APR Abdou Mbow se porte en « défenseur de Idy ».

Dans le nouveau gouvernement, Walf Quotidien souligne qu’un « client de la Crei (cour de répression de l’enrichissement illicite) est blanchi en Conseil des ministres ». Il s’agit de Oumar Sarr, ex-baron du régime de Wade, qui sera désormais « au même banquet » que le procureur spécial Antoine Félix Diome, nouveau ministre de l’Intérieur qui a joué un rôle puissant dans la traque des biens mal acquis de dignitaires du défunt régime.

En outre, Vox Populi souligne qu’Antoine Félix Diome est « récusé par les Khalifistes ». Comprenez les partisans de l’ancien maire de Dakar condamné en 2018 pour malversations. Pour Moussa Taye, le magistrat « a été dans tous les sales coups de Macky ». Ainsi, « nous réclamons sa démission ».

En sport, Record et Stades titrent sur les affiches de Ligue des champions européenne de ce jour, avec un « sulfureux Real / Inter » et un « électrique Atalanta / Liverpool ».

Le préparateur des gardiens des Lions, Tony Sylva,  interrogé sur le duel d’Edouard Mendy et Alfred Gomis, affirme qu’il ne peut « pas pronostiquer ». En MMA, Record rapporte en même temps que le lutteur Reug Reug « se tue au camp Leclerc de Dakar » pour s’imposer devant son adversaire du 4 décembre, Ivan Romanov.

Présidentielle en Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara réélu pour un 3e mandat avec 94,27%

Les résultats provisoires des élections présidentielles en Côte d’Ivoire proclamé par la CEI, annonce la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27 %. 

Cette information a été donnée par le président de la Commission électorale, Ibrahim Kuibiert dans la nuit du lundi 02 au mardi 03 novembre 2020. Selon Kuibiert, le suffrage exprimé est de 3 215 909 avec un taux de participation de 53,90 %.

Par ailleurs, Alassane Ouattara a obtenu  3 031 483 voix, soit  94,27 %. Il est suivi par Kouadio Konan Bertin qui a obtenu 64 011 voix, soit  1,99%. Quant au candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Bédié Konan Aimé Henri arrive à la 3e place avec 53 330 voix, soit 1,66%. Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI)  Affi N’Guessan Pascal s’en sort avec  31 986 voix, soit 0,99%.

Cependant, soulignons que ces résultats communiqués par la CEI devront être validés par  le Conseil Constitutionnel. En outre, le conseil proclamera le résultat définitif.

Maroc : l’AFD octroie un prêt et une subvention de 1,5 million d’euros pour la réalisation de deux nouvelles lignes tramway à Casablanca

L’Agence française de développement (AFD) et la société Casa-Transport ont signé lundi un accord de prêt de 100 millions d’euros, couplé d’une subvention d’assistance technique de 500.000 euros pour réaliser deux nouvelles lignes du Tramway à Casablanca en vue d’améliorer de manière durable la mobilité des Casablancais, indique un communiqué conjoint.Ce financement permettra d’agrandir l’offre de transports en commun accessibles au plus grand nombre, de promouvoir l’usage d’un mode de transport propre et sobre en carbone et d’améliorer la qualité de service des transports publics, précise le communiqué.

Le partenariat technique et financier entre Casa Transport et l’AFD a été lancé en 2012 par un premier financement de 23 millions d’euros pour la réalisation de la première ligne du tramway de l’agglomération, suivi d’un deuxième financement, en 2017, de 30 millions d’euros pour la réalisation de la deuxième ligne, rappelle la même source.

Ces prêts ont été accompagnés par des subventions de 1,8 million d’euros pour le financement d’études stratégiques et d’assistances techniques sur le volet environnemental et social.