CENI Archives - Journal du niger

Niger : La CENI évalue le cycle électoral 2017-2021

Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Maître Issaka Souna a présidé, ce mardi 1er juin 2021 à l’Hôtel Bravia de Niamey, un atelier d’évaluation du cycle électoral du Niger pour la période 2017-2021.

Ces assises, qui vont durer trois jours, sont organisées avec l’appui financier de la Coopération Suisse à travers le Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD) et de l’Union Européenne à travers l’Institut Africain pour la Consolidation de la Démocratie (EISA).

L’objectif de cet atelier est de procéder à une évaluation des élections locales et générales de 2020-2021 et de proposer les réformes et solutions idoines, tout en analysant les rôles, missions et responsabilités de la CENI et des différents acteurs nationaux impliqués dans ce processus.

Il s’agira aussi de revisiter les dispositions légales et règlementaires du système électoral, notamment le code électoral et les autres textes régissant le statut et le fonctionnement des autres institutions impliquées dans les élections.

Cet atelier procédera également à une critique de l’organisation matérielle des élections locales et générales par la CENI, et redynamiser puis renforcer le rôle des médias, de la société civile et des autres acteurs institutionnels permettant de préserver la paix et la cohésion sociale durant toute la période du cycle électoral.

Enfin, la rencontre aura à susciter une réflexion constructive sur la fiabilité et les techniques d’élaboration du fichier électoral biométrique.

Dans son discours d’ouverture, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a rappelé que le Niger vient de boucler une série de scrutins, à savoir les élections municipales, les élections des conseillers régionaux, les élections  législatives et présidentielles.

Ces consultations électorales réalisées il y a trois mois « ont été jugées crédibles et acceptables par les acteurs tant nationaux qu’internationaux », a estimé Me Issaka Souna, selon qui, « la CENI enregistre ces observations et messages comme une reconnaissance de la réalisation professionnelle de sa mission et un encouragement à toujours mieux faire ».

Cependant, a-t-il souligné, le succès des activités passées ne doit pas « nous faire perdre de vue la nécessité pour la CENI, en tant qu’institution permanente, d’achever le déroulement des opérations électorales pour les trois communes de Chétimari, N’Gourti et Kanembakaché ».

Selon toujours Me Issaka Souna, « la CENI a le devoir de poursuivre l’enrôlement biométrique en vue de l’organisation du vote pour les cinq sièges de la Diaspora devant compléter l’effectif de notre parlement ».

De même, la révision annuelle de la liste électorale biométrique est une tâche très importante attendue de la CENI et la loi prévoit qu’elle soit réalisée du  1er octobre au 31 décembre chaque année.

Au titre des partenaires techniques et financiers, l’Ambassadrice de l’Union Européenne pour le Niger, Mme Elena Denisa Ionete a adressé les félicitations des partenaires à la CENI qui a accompli, avec succès, le processus électoral ayant « abouti à la mise en place des nouvelles autorités, rendant encore possible le premier passage de témoin entre deux présidents démocratiquement élus par le peuple nigérien ».

Avec la réussite de ce processus, « le Niger confirme son engagement dans la continuité du processus démocratique et s’engage davantage dans le renforcement de ses institutions », a indiqué la Représentante de l’Union Européenne.

Mme Elena Denisa Ionete a ensuite exprimé toute son émotion à « l’Assemblée nationale et ses cinquante femmes présentes en son sein », soulignant que « plus que jamais dans l’histoire du Niger  cet état de fait n’a eu lieu ».

Le Chef adjoint de la Coopération Suisse, Ghisletta Basilio, a lui aussi rappelé l’engagement de son pays « à accompagner le Niger à travers l’appui à la gouvernance démocratique ».

Il a réitéré l’assurance de la Suisse à être aux côtés du Niger dans tout le processus électoral.

Cet atelier s’est ouvert en présence les représentants des Institutions de la République, des membres du Gouvernement, ainsi que les partenaires de la Commission électorale nationale indépendante.

Source : ANP

Bazoum Mohamed reprend la tête du scrutin présidentiel après la proclamation des résultats provisoires de 210 communes

le candidat du parti au pouvoir, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) est toujours en tête du scrutin présidentiel deuxième tour du dimanche 21 février 2021, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tard dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 février 2021.

En effet, en début de cette 3ème journée de proclamation des résultats et selon une synthèse des résultats provisoires de 210 communes sur les 266 que compte le Niger, c’est M. Bazoum Mohamed qui est largement en tête avec 2.020.590 voix contre 1.476.257 voix pour le candidat Mahamane Ousmane.

Il reprend ainsi la tête de ce scrutin après que le candidat de l’opposition l’a légèrement devancé en fin de la 2ème journée grâce notamment aux résultats de la région de Niamey, fief de l’opposant Hama Amadou qui le soutient depuis le 1er tour.

Ces consultations électorales, opposant les candidats Bazoum Mohamed du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya, au pouvoir) à l’ancien Président Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchanji, Opposition), ont été organisées le dimanche 21 février dernier. Elles devraient permettre le premier passage démocratique du pouvoir entre un Président démocratiquement élu et un autre.

Selon plusieurs observateurs, la tenue de ces élections dans des bonnes conditions fait du Niger un modèle pour les pays de la sous-région dans l’organisation des élections démocratiques, libres et apaisées.

Quelque 7,4 millions d’électeurs nigériens étaient appelés aux urnes pour choisir entre les deux candidats.

Source : ANP

Niger : sept agents de la CENI tués dans une explosion sur une mine

Le dimanche 21 février 2021, sept agents de la CENI au Niger ont été tués dans une explosion causée par une mine dans la région de Tillabéri.

Cet évènement s’est produit dans la matinée après le dépouillement des votes du dimanche pour le second tour de l’élection présidentielle. En effet, sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été tués dans l’explosion de leur véhicule. L’engin de ces derniers a roulé sur une mine qui venait d’être posée dans la région de Tillabéri (ouest) proche du Mali.

Selon Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri, l’accident aurait causé trois blessés graves. Quant au président de la République sortant Issoufou Mahamadou, qui a adressé ses sincères condoléances aux familles des différentes victimes.

Rappelons cependant, que les électeurs sont allés hier dimanche aux urnes afin de choisir entre Mohamed Bazoum candidat du pouvoir, et l’opposant Mahamane Ousmane.

Cette présidentielle serait la première transition pacifique dans ce pays marqué par les coups d’Etat depuis son indépendance en 1960.

2éme tour de l’élection présidentielle : la CENI rencontre les acteurs de la société civile et des médias

La Commission Electorale Indépendante (CENI) a convié,  mercredi 10 février 2021 au palais des congrès de Niamey, les représentants des organisations de la société civile et les responsables des médias à une rencontre d’information et d’échange sur le bilan des scrutins des 13 et 27 décembre 2020 et sur l’état d’avancement des activités préparatoires de l’élection présidentielle 2ème tour prévue le 21 février prochain.

Cette rencontre présidée par Maître Issaka Souna, président de la CENI, a enregistré la présence des membres de ladite commission et de ses partenaires.

Le président de la CENI a indiqué aux participants que la tenue régulière de ces réunions consiste à mettre à jour l’ensemble des acteurs sur l’évolution du processus électoral, mais également de recueillir leurs suggestions et recommandations afin de mieux faire dans le cadre de l’organisation des élections à chaque étape.

Selon Issaka Sounna, les précédentes rencontres ont permis de faire le point jusqu’à l’organisation des élections et celle d’aujourd’hui va permettre de faire le point des élections telles qu’elles se sont déroulées mais aussi comment se prépare le deuxième tour.

Dans une présentation faite à l’assistance sur le bilan et perspectives des scrutins passés des 13 et 27 décembre dernier, il ressort que sur les 155 partis politiques, 128 ont présenté des candidats, 68% des électeurs ont voté et un nombre élevé de bulletins nuls a été enregistré.

Sur le plan technique, Maître Issaka Souna a en outre souligné que la CENI a établi un chronogramme dynamique ainsi que l’élaboration d’un fichier électoral biométrique et la mise en place des plateformes d’information, de communication et de sensibilisation.  Mais a-t-il ajouté, il ne manque pas des difficultés, liées à l’étendue du territoire, la vétusté de certains véhicules, la dégradation des routes, l’insécurité dans certaines zones et la pandémie de la Covid-19.

Pour ce second tour de la  présidentielle, Me Issaka Souna a assuré que la CENI a remédié aux insuffisances constatées lors des élections précédentes, surtout les défis sécuritaires, la pandémie de la Covid-19, ainsi que l’acheminement du matériel et des membres de la commission dans les meilleurs délais.

 

Zinder : les jeunes de la CAP 20-21 et Alliés demandent la démission ou la révocation du Président de la CENI régionale

Dans une déclaration rendue publique  samedi 23 janvier, les jeunes de la Coalition pour l’alternance politique (CAP 20-21) et Alliés ont plaidé pour la démission ou la révocation de M Chaibou Moussa, Président de la CENI Régionale de Zinder.

Ci-dessous la déclaration : 

Nigériennes, Nigériens mes chers jeunes

Les élections locales du 13 Janvier 2020 et législatives couplées aux présidentielles premier tour de ce Dimanche 27 Décembre 2020 ont été les plus frauduleuses depuis l’avènement de la démocratie au Niger, nous sommes quand bien même et malgré tout, arrivés à placer un de nos candidat au second en mettant en déroute leur coup ko utopique.

Le scrutin du 21 février prochain c’est une élection à laquelle nous sommes prêts à faire face avec détermination et toutes les manoeuvres tendant à pervertir son expression et détourner ses suffrages: Ainsi, la fraude qui a été grossièrement étalée au premier tour n’aura pas lieu cette fois ci car nous allons mettre tous les moyens légaux en exerce pour faire barrière a cette volonté manifeste de fraude et d’intimidation en gestation au milieu tarrayiste inshaa Allah.

Devant un auditoire totalement acquis le procureur de Zinder nous a menacé de déportation au cas où on prendra des dispositions pour contrecarrer le vol massif, notamment ta disposition coranique en brandissant l’article 122 de code de procédure pénale :

Monsieur le procureur, président la CENI régionale, le moment où vous allez faire est derrière nous, ou étiez-vous quand des individus sans scrupules ont braqué les urnes, payer des cartes ? vous étiez où quand des armes à feu ont été utilisés contre des électeurs et le personnel électoral, vous étiez où quand ici même dans la ville de Zinder des personnes bien connues ont utilisé de l’argent au vue et au su de tout le monde devant des bureaux de vote en violation flagrante des dispositions du code électorale en son article 91 jusqu’au 99 ?.

Monsieur le procureur vous avez qualifié le fait d’exhiber le coran « voie de faits » contrairement à vos dires sur la voie de faits selon le vrai droit se produisent lorsqu’un individu applique intentionnellement, directement ou indirectement de la force contre une personne ou tente ou menace d’appliquer une telle force, comme vous faites contre ceux qui utilisent le saint coran juste pour protéger leurs suffrages, je vous renvoie aux explications données par le juriste national le professeur Djibril Abarchi.

Monsieur chaibou revenez sur terre et comprenez que le changement est en marche, rien, ni aucune menace ne l’arrêtera en ce qui concerne le “Akan laya’, nous n’avons aucune disposition légale qui l’interdit, par conséquent nous allons procéder à cette tradition pour assurer le bon déroulement du scrutin ;

En Conséquence de ce qui précède, nous dénonçons et condamnons les agissements de sieur Chaibou Mamane procureur et président régionale de la CENI et demandons sa démission de la présidence régionale de la CENI ou sa révocation par la CENI pour une partie prise flagrante en mettant de côté sa robe de magistrat qui lui Interdit une prise de position politique.

Chers camarades , l’alternance constitue pour le Niger , la solution pour aller vers une émergence certaine et quitter la queue des nations, il faut |’alternance pour que les jeunes ne soient ni les chaires à canon comme à Inates, Karamga, CHINAGODER,  TOUMOUR, Karamga, Tchombangou,Zaroum darey,ni des chômeurs à la quête du quotidien, c’est pourquoi nous appelons tous les jeunes à rallier notre camp et donner à notre pays la chance de renouer avec la paix et la sécurité ainsi que des perspectives d’un avenir radieux en mettant fin 4 ce régime de prébendiers dont la première victime est la jeunesse.

Nous réaffirmons notre engagement sans faille et jusqu’au sacrifice ultime pour sauver notre démocratie et notre pays de l’impasse !!!

Fait à Zinder le 23 janvier 2021

Vive la coalition pour l’alternance politique CAP20-21

Vive le Niger libre souverain et démocratique,

Je vous remercie.

Election présidentielle : la CENI organise une rencontre d’information et d’évaluation en vue d’une meilleure organisation du second tour

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, hier matin à Niamey, une rencontre d’information, de partage d’expériences et d’évaluation des scrutins du 13 et du 27 décembre 2020. Cette rencontre a regroupé les responsables de la CENI centrale, les présidents des CENI régionales, les commissaires de la CENI, les Forces de défenses et de sécurité et les structures sanitaires. L’objectif est de procéder à une évaluation exhaustive de l’organisation des élections locales et générales des 13 et 27 décembre 2020 pour en tirer les leçons majeures en vue de la formulation des recommandations pour une bonne organisation du second tour de la présidentielle programmée pour le 21 février prochain. C’est le président de la CENI, Maitre Issaka Souna qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.

Durant deux jours, les participants procèderont à la présentation des rapports des régions (logistique, capacité des membres des Bureau de Vote et formation, déroulement de vote, dépouillement et centralisation des résultats, transmission des résultats, sécurité, sensibilisation), des communications sur le mécanisme et monitoring des stratégies en vue d’une meilleure organisation du 2ème tour de l’élection présidentielle et une répartition des taches pour l’animation de ces stratégies.

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI Me Issaka Souna a félicité tous les acteurs présents pour les efforts consentis et pour la réussite de l’organisation et du déroulement des scrutins passés en dépit des conditions socio sécuritaires et sanitaires qui prévalent. Cette rencontre a-t-il poursuivi, va leur permettre d’évaluer leurs forces mais surtout leurs faiblesses et de rechercher des solutions qui permettraient de mieux préparer l’échéance tant attendue du 21 février 2021, à savoir le second tour de l’élection présidentielle. «Les bonnes pratiques, les comportements ingénieux et responsables seront identifiés et organisés pour servir de ferment à l’esprit professionnel et à l’engagement de notre mission», a-t-il dit, avant d’exhorter les acteurs à tirer des leçons de tous les exercices passés et à créer ensemble un environnement de paix et de sérénité nécessaire à l’organisation d’un scrutin aussi important.

Pour cela, Me Issaka Souna a dit qu’il s’agit de mettre en place l’ensemble des codes, usages et bonnes pratiques permettant d’élever les standards de la pratique électorale et par voie de conséquence le processus de la consolidation de la démocratie et de promotion de l’Etat de droit au Niger. «Vous allez donc échanger, revisiter et analyser avec les autres membres de la CENI sur les différentes matières et thématiques inscrites dans le cycle électoral 2018 2021», a-t-il dit aux participants à la rencontre. Face à cette responsabilité, «l’administration centrale nationale reste entièrement à votre disposition et vous facilitera la tâche pour toutes les activités électorales à venir» a conclu le président de la CENI.

Source : ONEP

Les représentants de l’opposition à la Commission Electorale Nationale Indépendante prêtent serment

Les cinq représentants des partis politiques de l’opposition à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont prêté serment devant la Cour Constitutionnelle, mardi 19 janvier 2021.

La cérémonie solennelle a été présidée par le président de ladite Cour, M. Bouba Mahamane. Elle fait suite au décret signé le 11 janvier dernier par le Président de la République portant nomination des nouveaux membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) au titre des représentants des partis politiques, et la lettre de saisine de la Cour Constitutionnelle pour leur prestation de serment.

Les représentants désignés des partis de l’opposition ont juré selon la formule consacrée du serment avant d’être renvoyés à l’exercice de leur fonction.

A l’issue de cette cérémonie, le président de la CENI, Me Issaka Sounna a dit toute sa satisfaction de voir enfin les représentants de l’opposition politique prendre leurs places au sein de la CENI.

« Aujourd’hui, nous sommes heureux d’avoir assisté à cette cérémonie consacrant la venue de l’opposition pour compléter le dispositif administratif et fonctionnel de la CENI », a-t-il déclaré, avant d’indiquer que l’arrivée de l’opposition est la preuve que le travail que la CENI est en train de mener, en dépit de quelques difficultés, « est bien et doit continuer dans ce sens », en ce qu’il « est accepté comme un travail raisonnable, juste et équitable et l’ensemble des citoyens croient à ce processus ».

« Nous espérons poursuivre ensemble pour le succès de notre processus électoral », a-t-il enfin souhaité, avant de relever que tous les regards sont actuellement rivés sur le Niger, qui est entrain de réussir sa première passation démocratique du pouvoir.

« L’environnement électoral qui caractérise le Niger voudrait que le résultat des élections soit un modèle. La venue de l’opposition permettra à la CENI de renforcer le crédit du travail, la réalisation du travail dans la paix, la sérénité et la confiance », a estimé Me Issaka Sounna qui, a par ailleurs, invité les Nigériens à œuvrer pour que le rendez-vous du 21 févier 2021 aboutisse dans des bonnes conditions pour que le président régulièrement et légalement élu soit applaudi par l’ensemble des Nigériens dans l’expression la plus saine de la souveraineté du Niger.

Le représentant des prestataires, M. Modi Alzouma a, pour sa part, indiqué que c’est à la fin du processus que la population nigérienne aura à féliciter ou sanctionner les membres de la CENI. Selon lui, c’est en ce moment-là que la population jugera la contribution que les nouveaux membres ont pu apporter dans l’amélioration du travail au niveau de la CENI. « Si aujourd’hui, nous avons décidé de reprendre nos fonctions, c’est pour apporter notre contribution dans ce travail de construction de l’édifice », a-t-il conclu.

Source : ANP

Le Chef de l’Etat a signé deux (2) décrets portant nomination de membres de la CENI

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé, hier, deux (2) décrets, portant nomination de membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Aux termes du premier décret, les personnalités dont les noms suivent sont nommées membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), au titre de représentants des partis politiques de l’opposition.

Il s’agit de :

1. Monsieur Modi Alzouma ;

2. Monsieur Diallo Hamidou Saidou ;

3. Monsieur Mamoudou Seyni ;

4. Monsieur Maman Assako ;

5. Monsieur Ali Boubacar.

Aux termes du second décret, les personnalités dont les noms suivent sont nommées membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), au titre de représentants des candidats aux élections présidentielles 2020-2021.

Il s’agit de :

1. Monsieur Almounaire Seyni, représentant de M. Abdoul Kadri Oumarou Alfa, candidat du Groupement GAYYA ZABBE ;

2. Monsieur Seydou Zataou Ali, représentant de M. Albadé Abouba, candidat du Mouvement Patriotique pour la République (MPR-JAMHURIYA) ;

3. Monsieur Adamou Assoumane, représentant de M. Amadou Ousmane, candidat du parti ADEN Karkara ;

4. Monsieur Habibi Touré Boubacar, représentant de M. Djibril Baré Maïnassara, candidat de l’Union des Forces Populaires pour la Démocratie et le Progrès (UDFP SAWABA) ;

5. Monsieur Sanounou Ibrahim, représentant de M. Mamadou Doulla Talata, candidat de RSP A’ADILI ;

6. Monsieur Abdoulaye Soumana, représentant de M. Hassane Barazé Moussa, candidat de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP-ZAMAN LAHIYA) ;

7. Monsieur Salissou Boubacar, représentant de Elhadji Kadri Mouctari, candidat de la CDS RAHAMA ;

8. Monsieur Abdouramane Seyni, représentant de M. Idi Ango Ousmane, candidat de l’Alliance pour la Démocratie et la République (ADR-MAHITA) ;

9. Monsieur Nouhou Abdoul Karim dit Ladan, représentant de M. Inthinicar Alhassane, candidat du Parti Nigérien pour la Paix et le Développement (PNPD AKAL KASSA) ;

10. Monsieur Ibrahim Oumarou Idé, représentant de M. Ismael Oumarou Idé, candidat du FANN-Niger KAMA KANKA ;

11. Monsieur Kodo Sounna Boubacar, représentant de M. Kané Kadaouré Habibou, candidat de la Synergie des Démocrates pour la République (SDR-SABUWA) ;

12. Monsieur Abdoulaye Anabéri, représentant de M. Mahaman Hamissou Moumouni, candidat du Parti pour la Justice et le Développement (PJD-HAKIKA);

13. Monsieur Boubacar Seyni Gagara, représentant de M. Bazoum Mohamed, candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS TARAYYA);

14. Monsieur Moussa Abdou, représentant de M. Mounkaila Issa, candidat du Rassemblement Nigérien pour la Démocratie et la Paix (RNDP-ANEIMA BANI ZOUMBOU);

15. Monsieur Souleymane Alkali, représentant de M. Moustapha Mamadou Moustapha, candidat du Parti pour la Révolution Politique au Niger (PRPN HASKIN GARI) ;

16. Monsieur Amadou Hassane Bonkoukou, représentant de M. Nayoussa Nassirou, candidat de la Convention pour la Démocratie et le Progrès Social (CDPS CIGABAN KASSA);

17. Monsieur Sabiou Amadou, représentant de M. Sagbo Adolphe, candidat du Parti Socialiste (PS IMANI);

18. Monsieur Abdoulaye Doumari, représentant de M. Ibrahim Gado, candidat du Conseil Républicain pour le Progrès et la Démocratie (CRPD-SULHU) ;

19. Monsieur Illa Rabo, représentant de M. Oumarou Malam Alma, candidat du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP-FARILLA) ;

20. Dr Adam Kadé Malam Gadjimi, représentant de M. Seini Oumarou, candidat du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-NASSARA) ;

21. Monsieur Anou Mamane Abdoul-Nasser, représentant de M. Souleymane Garba, candidat du Parti Nigérien pour le Changement (PNC–MU-LURA) ;

22. Dr. Sagbo Moussa Epiphane, représentant de M. Omar Hamidou Tchiana, candidat du Parti Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN).

Fait à Niamey, le 11 janvier 2021

Le Secrétaire Général du Gouvernement

ABDOU DANGALADIMA

Processus électoral : la CENI rencontre les partis politiques

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, le mercredi 11 novembre, une rencontre d’information et d’échange avec les partis politiques sur le processus électoral. Il s’agit pour la CENI de faire l’état de lieu du processus électoral, son évolution et de recueillir les propositions et suggestions des partis politiques. La rencontre a été présidée par Me Issaka Souna, président de la CENI, en présence des partenaires techniques et financiers et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité.

Face à la ferme détermination du Président de la République,  Issoufou Mahamadou, de créer toutes les conditions pour qu’une alternance démocratique se réalise pour la 1ère fois au Niger à l’issue d’élections libres et transparentes, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’investit pour la concrétisation de ce vœu ardent du Chef de l’Etat. Au cours de cette rencontre, Me Issaka Souna a demandé aux représentants des formations politiques de poser toutes les questions possibles sur le processus et de faire des propositions pertinentes pour la réussite des échéances électorales au Niger.

Dans son mot introductif, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a tout d’abord fait l’état des lieux du processus et l’évolution en cours. Selon Me Issaka Souna, la CENI a récemment procédé à la nomination des présidents régionaux et communaux. Il a aussi souligné que tous les documents électoraux pour les scrutins 2020-2021 ont été acheminés dans les régions. «La CENI déploie les moyens humains et matériels pour assumer sa mission. Pour les cartes d’électeurs, la distribution continue. Notre souhait est de voir que les 7.446.556 électeurs recensés retirent leurs carte et au cas contraire, connaitre combien de cartes n’ont pas été retirées», a-t-il martelé.

Me Issaka Souna a parlé aussi de l’arrivée du premier lot de matériel. «Le reste suivra. La programmation de l’arrivée du matériel lourd est déjà faite avec un coût global de un milliard six cent millions FCFA, financé par le PNUD. Pour ce processus électoral, la CENI compte sur la collaboration de tous les acteurs. « J’exhorte tous les acteurs à garder l’esprit de l’élection apaisée», a déclaré le président de la CENI.

Au cours de la rencontre, le responsable chargé de la cartographie à la CENI a présenté pour rappel, les travaux de l’élaboration de la liste électorale. Dans son exposition, M. Salou Harouna Moussa a édifié les participants sur la méthodologie d’enrôlement, le recrutement du personnel qui est de 7.500 personnes dotées de 3000 kits tablettes. Il a aussi fait cas des difficultés sécuritaires rencontrées à savoir les attaques des bandits armés ayant occasionné le vol de kits d’enrôlement. Malgré tout, la CENI a obtenu un résultat satisfaisant avec un fichier moderne et fiable pour l’organisation des élections crédibles, un fichier audité par des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de la CEDEAO. «Il ne reste plus qu’à l’ensemble de la classe politique nigérienne et aux citoyens de s’engager résolument à faire des prochaines consultations.

Scrutin électoral : la CENI achemine les documents électoraux dans les différentes régions

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Souna, a supervisé, hier jeudi 05 novembre 2020, le départ des véhicules chargés d’acheminer les documents électoraux pour le scrutin électoral. En présence de la Représentant-Résidente du PNUD au Niger ainsi que des agents de la CENI, Me Souna s’est dit réjoui d’assister à cette opération. Il a précisé que les documents électoraux à destination d’Agadez et de Diffa ont quitté depuis le mardi 3 novembre dernier ; ceux qui serviront Tahoua, Maradi, Dosso sont partis le mercredi 4 novembre et qu’aujourd’hui, ce sont les documents électoraux en destination de Tillabéry, Zinder et Niamey qui prennent la route. «Au plus tard demain, vendredi, toutes les régions seront en possession de leurs documents électoraux », a indiqué le président de la CENI.

Selon lui, « la CENI déploie tous ses moyens humains et matériels, tout son dispositif, pour assumer la mission et aller jusqu’au bout de cette mission. Nous venons d’assister à la préparation et la mise en route du reliquat du matériel électoral, notamment les cartes d’électeurs, qui doivent être distribuées avant le démarrage du scrutin. Les cartes, qui n’ont pas pu être distribuées, seront déposées au niveau des bureaux de vote où les électeurs pourront aller les prendre sous présentation des récépissés, qui leur ont été donnés lors de l’enrôlement », a rappelé Me Souna. Poursuivant, le président de la CENI précise que « l’essentiel du matériel de vote est acheminé sur le terrain, a partir de demain, l’ensemble des matériels qui concernent l’identification des électeurs et les autres documents électoraux seront en route pour le terrain.  « Les Commissions locales déconcentrées de la CENI sont en train d’être mises en place et c’est elles qui suivront la bonne distribution de ces matériels sur le terrain. Des documents statistiques de distribution vont accompagner les cartes d’électeurs ; cela nous permettra de voir au niveau de la CENI si les 7.446.556 électeurs recensés ont retiré leurs cartes, dans quelle proportion et combien de cartes non retirées peut-on retrouver sur les bureaux de vote mais aussi quel est l’engouement des Nigériens pour leur processus électoral ».

Me Souna a ajouté que la CENI souhaite vivement un bon déroulement pacifique du processus électoral. « La CENI n’est pas en train de cacher quoique ce soit. Elle n’est pas en train de frauder, contrairement à ce que certaines mauvaises langues racontent. Testez-nous sur ce que nous faisons mais pas sur ce que vous préjugez », a lancé le président de la CENI. Me Souna a ensuite invité les Nigériens à aller retirer leurs cartes électorales biométriques en présentant leurs récépissés pour pouvoir exercer leur droit et devoir de citoyens.

Présidentielle 2020 : 32 candidats ont déposé leurs dossiers

A moins de cinq jours du délai de dépôt des candidatures pour les élections présidentielles 1er tour au Niger, prévues le 27 décembre 2020, pas moins de 32 candidats sont sur le départ, dont une grande majorité se présente pour la première fois à un tel scrutin, selon un comptage de l’ANP.

Les potentiels prétendants au fauteuil présidentiel, excepté un déclaré indépendant, sont issus de 31 formations politiques parmi lesquelles une vingtaine sont à leur baptême de feu à un tel niveau de compétition électorale.

La validation des dossiers est du ressort de la cour constitutionnelle qui dispose d’un délai de 2 semaines après leur réception.

Le code électoral stipule que la déclaration de candidature pour l’élection présidentielle doit être déposée au Ministère en charge des questions électorales cinquante (50) jours calendaires au moins avant le scrutin, ce qui correspond au 6 novembre 2020.

Le Ministère de l’Intérieur procède au contrôle de conformité des dossiers de candidature, avant de les transmettre à la Cour constitutionnelle le 11 novembre 2020, selon l’agenda de la CENI.

Au Niger, « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct, libre, égal et secret au scrutin majoritaire uninominal à deux (2) tours pour un mandat de cinq (5) ans. Il est rééligible une seule fois », tranche la loi électorale.

« Sont éligibles à la Présidence de la République, les Nigériens des deux (2) sexes de nationalité d’origine, âgés de trente et cinq (35) ans au moins au jour du dépôt du dossier, jouissant de leurs droits civils et politiques et qui ne sont dans aucun des cas d’incapacité définis à l’article 8 de la présente loi », est-il stipulé.

Les candidats à l’élection présidentielle sont soumis à une enquête de moralité après le dépôt de leur déclaration de candidature, selon les procédures en vigueur. « Nul n’est éligible à la Présidence de la République s’il ne jouit d’un bon état de santé physique et mental, ainsi que d’une bonne moralité attestée par les services compétents », est-il précisé.

Le Niger entame une année électorale dont la première échéance est le scrutin des locales prévu le 13 décembre qui sera suivi du premier tour de la présidentielle couplée aux législatives le 27 décembre et du second tour de la présidentielle programmé le 21 février 2021.

Processus électoral : La CENI renforce les capacités des juges et greffiers en traitement de contentieux électoral

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, du 17 au 18 octobre dernier à Niamey, un atelier de formation, d’information et de partage d’expériences sur le contentieux des élections locales. Cette initiative a vu le jour avec le partenariat technique et financier du Projet d’appui à la CENI et aux OSC de l’Union Européenne, mis en œuvre par l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), et s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la gestion du processus électoral.

Pendant les deux jours des travaux, les participants (juges et greffiers) venus de tous les horizons du Niger, ont examiné un ensemble de documents et de sujets partant du cadre légal et institutionnel jusqu’à la gestion du contentieux des candidatures ainsi que celui des résultats. Il s’agit, explique le président de la CENI, Me Issaka Souna, de séquences très importantes auxquelles la CENI accorde un intérêt particulier, d’autant que la bonne gestion des contentieux électoraux de toute forme participe à la crédibilité de tout scrutin. «Un contentieux bien géré, est une étape déterminante du processus électoral, dans la mesure où les contentieux portent sur la validation des candidatures, des opérations électorales et sur la validation finale des résultats des scrutins» a estimé le président de la CENI. «Les magistrats et cadres judiciaires investis dans cette mission auront donc, une très grande responsabilité dans le maintien de la paix et la stabilité de notre pays, a souligné Me Issaka Souna.

Le président de la CENI a annoncé à cette occasion, que la Commission rencontre le 19 octobre et demain, l’ensemble des présidents des commissions déconcentrées pour un premier contact, une mise à niveau, ainsi que des échanges, dans l’optique de préparer et de gérer au mieux la suite du cycle électoral. En effet, la CENI entend démontrer l’intérêt qu’elle porte à tous les acteurs et agents de la chaine électorale, en vue des élections inclusives qui engagent chacun et tous. «Bien outillés et sensibilisés quant à leurs responsabilités dans l’exercice de leurs missions, ils ne peuvent que les assumer avec professionnalisme et abnégation, gage de réussite de notre processus électoral», estime le président de la CENI.

Le directeur-résident de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), M. Bile Bouah Mathieu a, à son tour soutenu que, cette phase de la gestion des contentieux est d’une importance capitale. «Elle ne saurait, en aucune manière, être négligée voire reléguée au rang de seconde ou troisième priorité», a-t-il déclaré. Dans certains pays, la mauvaise gestion de ce paramètre clé a engendré des crises électorales et ou post électorales, apprend-on. D’où les juges et auxiliaires de justice, en charge de cette question, se doivent de maitriser les règles et procédures précises qui encadrent le type de contentieux. Selon M. Bile Bouah Mathieu, c’est au regard de tout ce intérêt que EISA financé par l’Union Européenne, conformément à sa mission, apporte son appui financier et technique pour l’atelier.

Niger : Les partis politiques informés sur le déroulement de l’enrôlement biométrique

La Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI), a organisé ce vendredi 3 janvier à Niamey, une rencontre d’information et d’échange sur l’enrôlement biométrique au Niger à l’intention des Partis Politiques.

Cette rencontre de la CENI avec ses partenaires majeurs que sont les partis politiques se veut un cadre opportun d’information et d’échange en vue de faire le point sur le déroulement de l’enrôlement biométrique en cours dans notre pays. L’enrôlement biométrique a démarré, le 15 octobre 2019, avec le déploiement du personnel (7000 agents) et de 3.500 kits dans 147 communes de la Zone N°1 Constituée des régions d’Agadez, Dosso, Tahoua et Tillabéry.

Dans son intervention, le président de la CENI Mr. Issaka Souna s’est félicité de l’enthousiasme et de la promptitude des participants suite à l’acceptation de l’invitation « est une parfaite illustration du grand intérêt que vous accordez en permanence à l’organisation d’élection transparentes, justes et équitables et partant, à l’enracinement de la démocratie dans notre pays », a-t-il indiqué.

Le président de la CENI , de rappeler que des audiences foraines avaient été initiés dont l’objectif est d’assurer l’obtention au profit du plus grand nombre possible de citoyens des pièces d’état civil permettant d’améliorer et de sécuriser l’inscription sur le fichier électoral biométrique .
Selon Mr. Issaka Souna, A date, 2.592.491 d’actes ont été remis aux bénéficiaires, soit un taux de 80,72%.
« Après l’évaluation de cette étape, la CENI s’est proposée de poursuivre ces audiences foraines. Les corrections nécessaires sont en cours pour améliorer l’impact en particulier dans 4 régions dont 16 communes considérées à risques avec l’appui du PBF (Fonds des nations unies pour la consolidation de la paix) », a fait savoir le président de la CENI.

Le premier responsable de la CENI a par la suite ajouté que les données issues de cette première phase sont en cours de traitement au Centre National de Traitement des données(CNT). Ces données sont provisoires et seront confrontées par adjudication en cours.
‘’En dépit des difficultés relevées (Pannes de Kits, la démission de certains agents, problèmes logistiques, etc.) au démarrage de ce processus, l’enrôlement se déroule aujourd’hui de façon satisfaisante’’, a-t-il annoncé.

Toutefois, précise –t-il, en raison de la dégradation de la situation sécuritaire en particulier dans la région de Tillabéry, la CENI a, en rapport avec le Ministère de la Défense Nationale, celui chargé de la Sécurité Publique apporté des réaménagements au plan initial destinés à la conduire les opérations d’enrôlement dans l’aire 5 avec efficacité.
‘’La CENI, s’est donnée les moyens d’assurer l’enrôlement de tous les citoyens remplissant les conduites requises. « La CENI réitère son appel à tous les acteurs pour que le cycle électoral et l’enrôlement en particulier bénéficient de l’appui actif et soutenu de tous’’, a-t-il conclu.
Après l’intervention du président de la CENI, les participants ont eu droit à une présentation du mode opératoire du processus d’enrôlement ensuite une phase  d’échange est ouverte entre eux pour  plus d’éclaircissement.

La classe politique lance le dialogue politique inclusif au Niger

(Agence Nigérienne de Presse)_ La classe politique nigérienne, toutes tendances confondues, entend lancer le dialogue politique inclusif en exprimant une convergence de vues sur les questions politique au Niger.

Cela a été annoncé le 30 octobre 2019, au cours d’un point de presse animé par le Premier Ministre Brigi Rafini entouré pour la circonstance de Monsieur Seyni Oumarou, Amadou Chefou représentant la mouvance pour la renaissance du Niger (MRN) au pouvoir, Monsieur Amadou Ali Djibo dit Max membre de l’opposition politique et de deux représentants des non affiliés.
Dans son exposé, le Premier Ministre Brigi Rafini a indiqué à la presse que ce point de presse fait suite à une réunion des trois regroupements politiques du Niger, à savoir la Majorité, l’opposition et les non affiliés, tenue hier mardi 29 octobre 2019 dans la salle des banquets de son cabinet.

Le Premier Ministre Brigi Rafini a déclaré que, à cet effet, ce point de presse vise à ‘’faire part aux nigériens d’une nouvelle avancée dans le cadre  des relations au sein de la classe politique’’.
‘’C’est ainsi qu’une réunion s’est tenue hier, mardi 29 octobre, regroupant des leaders des partis politiques en vue de rechercher ensemble les voies et moyens de créer les conditions d’un apaisement politique au Niger’’,  a-t-il précisé avant d’annoncer que ‘’l’objet de cette rencontre était la redynamisation de notre dialogue politique’’.

Selon Brigi Rafini des consultations menées au sein de toutes les parties prenantes de la classe politique ‘il s’est dégagé une identité de vues, une convergence des idées dans le sens de relancer effectivement le dialogue politique dans un sursaut patriotique parce qu’ils estiment, à juste titre, que le pays fait actuellement face à des défis qui commandent que l’ensemble de ses fils se mettent ensemble pour face à ces menaces’’.
Ces défis se résument d’après le Premier Ministre à l’insécurité et l’organisation réussie des prochaines élections.

‘’Tels sont les résultats auxquels a abouti cette première réunion, en tout cas du genre, où il y a eu des discussions franches, sereines qui ont véritablement abouti à un consensus sur la modalité du déroulement de ce dialogue politique’’,  a poursuivi le Premier Ministre pour qui cette modalité se résume au ‘’climat qu’il faille créer pour que ce dialogue aille de l’avant, de son format et en fin du calendrier’’.
Il a rappelé que cette réunion a eu comme ordre du jour quatre points dont les élections, la CENI, le CNDP, et l’égal accès aux média d’Etat.
La réunion a retenu que le groupe de travail qui sera mis en place regroupera 38 personnes dont 10 de la majorité, 10 de l’opposition, 10 des non affiliés, 5 des syndicats et 3 de la société civile sous l’observation de trois grands témoins nationaux et trois représentants du système des nations unies, de l’union européenne et du NDI.

Cependant, selon toujours le Premier Ministre ‘’les participants à ces discussions ont jugé utile de faire part de certaines conditions pour accompagner ce processus de dialogue. Ces conditions visent à créer un climat d’apaisement sur l’ensemble notre territoire’’.
‘’A ce titre le gouvernement a été interpelé pour qu’il fasse des gestes forts qui vont dans le sens de l’apaisement du climat politique. Il a été expressément demandé au Premier Ministre de veiller à ce que la question de l’accès aux média d’Etat se fasse dans le respect des règles en la matière’’ a, par ailleurs affirmé le Premier Minitre Brigi Rafini.
Ce groupe de travail rendra ces conclusions dans un délai d’un mois après examen des différentes questions.
‘’Nous avons noté la volonté très affichée de l’ensemble des parties prenantes à contribuer effectivement à la création des conditions nécessaire à l’apaisement que tous les Nigériens appellent de leur vœu’’,  a conclu Brigi Rafini.
Monsieur Seyni Omar a, quant à lui, il a pris la parole pour demander à la presse d’accompagner ce processus de dialogue politique en étant responsable.

Il a, cette occasion, reconnu qu’aujourd’hui ‘’le climat politique est tendu’’. ‘’Aidez-nous à le détendre’’ , a-t-il lancé à l’endroit des hommes de média.
Le représentant de l’opposition politique, Monsieur Amadou Ali Djibo dit Max a rappelé, dans son intervention, qu’il y a également dans les conditions d’apaisement du climat politique, la libération des prisonniers politiques, l’arrêt des harcèlements contre les membres de l’opposition, l’application stricte de la loi sur les manifestations.

‘’Nous sommes les demandeurs du dialogue politique, et ce dialogue connait aujourd’hui un début’’ a-t-il reconnu avant de dire que ‘’le Président de la République est interpelé, car c’est lui le père de la nation’’ tout en affirmant que ‘’tout ce que nous allons faire de bon va à son actif, tout ce qui sera fait de mauvais ira à son passif’’.
Chefou Amadou et les deux représentants des non affiliés ont, quant à eux, ils ont salué l’initiative de ce dialogue politique inclusif qui ne fera que grandir notre pays aux yeux du monde.
Rappelons qu’auparavant le Premier Ministre Brigi Rafini a tenu tout d’abord à présenter ses condoléances, au nom du Président de la République et du gouvernement, aux familles et parents des victimes et au peuple nigérien, et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés d’une attaque perpétrée par des éléments de boko haram le mardi 29 octobre 2019 d’une position avancée des forces de défense et de sécurité (FDS) à Bilabrine (N’Guiguimi).