janvier 2022 - Page 31 sur 33 - Journal du niger

SADC : un sommet d’urgence sur la situation sécuritaire au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tiendra vendredi un sommet virtuel extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement pour faire l’évaluation du mandat de sa mission militaire au Mozambique.Le sommet extraordinaire sera présidé par le président du Malawi, Lazarus Chakwera, président en exercice de la communauté des pays de l’Afrique australe qui regroupe seize pays.

« Le sommet discutera, parmi les questions clés, du soutien au fonctionnement efficace des objectifs de la SAMIM pour apporter la paix et la stabilité à Cabo Delgado en République du Mozambique », a déclaré la SADC dans un communiqué mardi.

La SAMIM (mission de la SADC au Mozambique) a été déployée en juillet 2021 après avoir été approuvée par le sommet extraordinaire de la SADC qui s’est tenu à Maputo en juin de la même année. Il s’agit de la réponse régionale de la SADC pour soutenir le Mozambique dans sa lutte contre le terrorisme et les actes d’extrémisme dans la province de Cabo Delgado.

La réunion sera précédée d’un sommet extraordinaire de la troïka des organes de la SADC, qui sera présidé par le président sud-africain Cyril Ramaphosa et auquel participeront les présidents Mokgweetsi Masisi, Hage Geingob et Filipe Nyusi, respectivement du Botswana, de la Namibie et du Mozambique.

L’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie constituent actuellement la troïka de sécurité de la SADC et sont chargés de traiter toutes les questions relatives à la paix et à la sécurité dans la région.

L’Ivoirien Amon Tanoh investi secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon Tanoh, a été investi mardi, à Abidjan, secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, en remplacement de Patrice Kouamé, en poste depuis le 2 janvier 2012, lors d’une passation de charges à Abidjan.

M. Alcide Djédjé, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre ivoirien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration africaine, a officié la cérémonie de passation de charges. 

Le secrétaire exécutif sortant, Patrice Kouamé, a indiqué que l’organisation traversait « une crise profonde de gouvernance qui a entaché son image et mis en mal le moral du personnel », à son arrivée, connaît aujourd’hui une bonne gouvernance.  

De concert avec les États membres, des plans stratégiques spécifiques ont été mis en œuvre. Et ce, afin de doter l’organisation de moyens et structures nécessaires pour atteindre efficacement ses objectifs. 

Le Conseil de l’Entente intervient au niveau de la coopération politique en vue d' »accompagner une transition politique apaisée dans l’espace de l’entente », tout en assurant la veille politique en relation avec la Cedeao.

Il assure également le renforcement de la coopération entre les pays membres de sorte à contribuer à la paix et à la stabilité. De ce fait, l’institution est associée aux médiations et diplomaties préventives lorsqu’un État membre est concerné. 

Le Conseil de l’Entente participe par ailleurs aux élections législatives ainsi qu’aux élections présidentielles dans son espace et fait un rapport avec des recommandations en vue de soutenir un climat apaisé. 

 « Je voudrais exprimer toute ma gratitude et mes remerciements au président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, qui a bien voulu me renouveler sa confiance en me proposant à ses paires en qualité de secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente », a dit M. Amon Tanoh. 

Il a également remercié les présidents des pays membres du Conseil de l’Entente, qui ont bien voulu accepter la proposition du président Ouattara et lui accorder ainsi leur confiance dans l’exercice de cette fonction.

« Je ferais en sorte de mériter cette confiance et de creuser les sillons déjà tracés par mon prédécesseur que je tiens à féliciter pour le travail accompli. C’est un travail important qui a donné de la visibilité au Conseil de l’Entente », a-t-il ajouté. 

M. Amon Tanoh a assuré qu’il allait s’employer à « relever les défis utiles au bénéfice des pays et des populations du point de vue des populations et de leurs conditions de vie ». Pour lui, le Conseil, né en 1959, est l’organisation mère africaine, avant l’Union africaine. 

« Le Conseil de l’Entente était à l’origine une organisation, surtout politique et de solidarité, évidemment ce qui précède le développement, c’est la paix. Avec la réforme de 2011, elle s’est muée en une organisation à vocation économique », a rappelé M. Tanoh, promettant agir selon cette vision. 

M. Amon Tanoh, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, avait démissionné de son poste de ministre des Affaires étrangères pour se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais son dossier de candidature a été rejeté par le Conseil Constitutionnel. 

Depuis 1966, le Conseil s’est doté d’un secrétariat administratif permanent situé à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Un fonds d’entraide et de garantie des emprunts permet de soutenir les membres les plus défavorisés de l’organisation. Le Conseil de l’Entente regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Togo et la Côte d’Ivoire.

Le nouveau secrétaire exécutif, M. Amon Tanoh, compte parmi les personnalités invitées à la cérémonie de vœux au chef de l’Etat au Palais présidentiel, le 6 janvier 2022.

Guinée : la junte promulgue par ordonnance la loi de finances 2022

Le budget prévisionnel de l’Etat guinéen pour cette année a été arrêté à un plus de 26 000 milliards de francs guinéens, soit environ 2,6 milliards de dollars.En l’absence d’un parlement ou d’une institution équivalente, Mamady Doumbouya fait recours aux ordonnances pour gouverner. Le président de la transition a ainsi promulgué, hier soir, l’ordonnance O2021/0011/PRG/CNRD/SGG du 31 décembre 2021 portant loi de finances 2022.

Pour cette année, le budget de l’Etat est ainsi fixé, en recettes, à un total de vingt-six mille soixante-trois milliards sept cent quatre-vingt-cinq millions sept soixante-trois mille six cent onze francs guinéens (26063 785 763 611 GNF).

En dépense, le montant prévisionnel est de trente mille six cent sept milliards six cent cinquante-six millions cent vingt-cinq mille soixante-huit francs guinéens (33607 656 125 068 GNF).

Le déficit budgétaire s’élève ainsi à un peu plus de quatre mille milliards de francs guinéens.

Ouattara reconduit Aka Aouélé à la tête du Conseil économique

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, reconduit Eugène Aka Aouélé à la tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) et nomme 115 nouveaux membres de l’institution.

Les différents décrets portant nomination des 115 nouveaux membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) ont été lus, mardi, par le ministre-secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé, à la présence.  

Le président de la République a procédé notamment à la signature de quatre décrets au titre du CESEC. L’un des décrets fixe le nombre des membres à 120 et un autre consacre la nomination de 115 nouveaux membres du Conseil.

M. Eugène Aka Aouélé a été nommé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC). Il est reconduit à la tête de cette institution sensée conseiller les autorités dans leurs actions. 

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, a été nommé comme membre ainsi que l’artiste musicien Traoré Salif dit A’Salfo, Traoré Fatoumata Diop, biochimiste, le consultant sportif Abdoulaye Traoré et l’ex-député de Oumé Touré Aya Virginie.

Le chef de l’Etat a également nommé en qualité de membre M. Touré Faman, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, M. Magne Pierre, administrateur d’entreprise, M. Ibrahim Magassa, économiste et M. Seydou Konaté (directeur CNTS). 

La rentrée solennelle du Conseil économique, social, environnemental et culturel est prévu le 27 janvier 2022 au siège de l’institution, à Abidjan, a annoncé le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé. 

Voici la liste des membres nommés: 

1.      AKA AOUELE Eugène, Pharmacien

2.      ABOUA Aboua Gustave, Enseignant-chercheur

3.      ACKAH Jean Marie, Administrateur de société, Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire

4.      AFFIAN HONORE Jean Marc, Cadre de société

5.      AGNERO Bouai Odette épouse EHUI, Chef d’entreprise / Tourisme

6.      AKOUDJOU ALLECHI Manuel, Administrateur des services financiers

7.      ALIAGUI Diabagaté, Directeur du service commercial et du contentieux à la SICOGERE à la retraite

8.      ANZOUMANA Lassinan Ouattarra, Biologiste

9.      BAMBA Ibrahim, Cadre de société

10. BAMBA Kassoum, Maître artisan

11. BARRO Aminata épouse SOUMAHORO, Directeur de l’embellissement et du cadre de vie

12. BE Yéo, Instituteur à la retraite

13. BEUGREFOH Tchékré Fulbert, Maire de Fresco

14. BILE Kassi, Opérateur Economique

15. BONI Octave, Professeur de lycée

16. BORIS Paul Emile, Médecin

17. CAMARA Brahima, Expert maritime / Consultant

18. CASSAIGNAN Yéo Antoine, Cadre de banque

19. CHIAPO Georges, Ingénieur des techniques sanitaires

20. CISSE Nabintou, Fondée de Pouvoir/banque

21. COL Marie-Reine épouse KONE, Administrateur de société / Tourisme

22. COULIBALY Abdoulaye, Huissier de justice

23. COULIBALY Ouamien, Administrateur municipal à la retraite

24. COULIBALY Sotigui, Administrateur Général de banque d’affaires

25. COULIBALY Sounkalo, Journaliste / Maire de Tafiré

26. DELAFOSSE René Max, Cadre de banque à la retraite

27. DIABATE Massogbè épouse TOURE, Administrateur de société / Agro-industrie

28. DIABY Nassalatou, Ex-Député / Ingénieur des Ressources Humaines

29. DIAGOU Kacou Jeanine Bénédicte Martine, Cadre de banque et assurance

30. DIAHA Alain Claude Konan, Chirurgien-dentiste

31. DIAKITE Coty Fatouma épouse KANATE, Administrateur de société

32. DOGONI Souleymane, Financier / Ex-Directeur Général de banque

33. DRAME Sira, Commerçante

34. EBA BOMO Catherine, Chercheur au CNRA

35. EHOLIE Serges Paul, Professeur de médecine

36. EKRA Frédéric François Alain, Professeur de médecine

37. FAKHRY Karim, Chef d’entreprise

38. GADEGBEKU Samuel Anani, Professeur de médecine

39. GNANZI Anicet Guela, Gestionnaire comptable et financier

40. GNIZAKO Gogoua, Technicien cuisson porcelaine décorée à la retraite

41. GOME Gnohité Hilaire, Expert Ecologiste

42. GOSSO Franck Gérard, Pharmacien

43. IDRISSA Diomandé, Médecin de santé publique

44. INCHAUD Ayet Arsène, Fonctionnaire

45. KABORE DIABATE Monique Christiane Colette épouse KACOUTIE, Avocate

46. KAKOU Gbiga Mathias, Consultant / Juriste

47. KAMAGATE Brahima, Financier-Comptable

48. KAMAGATE Bamorifi, Ex-Directeur Général du Budget

49. KANATE Namoro, Chef d’entreprise / Agro-Industrie

50. KARAMOKO Ba, Cadre de banque

51. KEITA Fatou, Ecrivaine

52. KHOURI Joseph, Médecin

53. KISSY Kraidy Michel, Ingénieur des Techniques Agricoles

54. KOFFI Abouah Guillaume, Architecte

55. KOFFI Eugène, Topographe

56. KONAN Kouassi Venance, Journaliste

57. KONATE Ali Badarah, Informaticien, Homme d’affaires

58. KONATE Konon, Economiste Banque / Finance

59. KONATE Seydou, Directeur CNTS

60. KONE Colette épouse KONE, Administrateur du travail et des lois sociales

61. KONE Mamadou, Ingénieur informaticien

62. KONE Matogoma, Comptable

63. KOUABLAN François, Professeur à l’INJS

64. KOUADIO Fodio Nicolas, Infirmier diplômé d’Etat

65. KOUAKOU ASSEMIAN, Juriste

66. KOUAME Ama Christine épouse DADIE, Chef d’entreprise

67. KOUAME Koffi Norbert, Ingénieur Financier

68. KOUAME Michel, Journaliste à la retraite / Planteur

69. LAPLAGNE Josette-Laure épouse MONTAGNIER, Administrateur de société / Médical

70. LAUBHOUET Marie Delphine, Juriste

71. LEGRAS Jean-Louis Michel Amaury, Ingénieur arts et métiers

72. MAGASSA Ibrahim, Economiste / Banque d’affaires

73. MAGNE Woelffell Pierre René, Administrateur d’entreprise

74. MAMADOU Koné, Cadre d’entreprise à la retraite

75. MELEDJE Vincent, Ingénieur Financier Comptable

76. MOCKEY Edouard, Pharmacien

77. N’GUETTIA Judicaël, Enseignant

78. NAMELESSE-KOUASSI Komenan Ali, Enseignant et Directeur de société

79. ODJE Tiakoré Joseph, Professeur certifié

80. OGA Georges-Emmanuel Léon, Administrateur des finances publiques

81. OUATTARA Bakaramoko, Ingénieur agronome à la retraite

82. OUATTARA Fatogoma, Consultant

83. OUATTARA Joséphine Yéné, Médecin

84. OUATTARA Kossomina Daniel, Administrateur de société / Sécurité

85. OUATTARA Largaton, Professeur à la retraite

86. OUATTARA Mamadou, Ingénieur informaticien

87. OUATTARA Sankan, Comptable

88. OULIE Maxime épouse BLOADE, Enseignante

89. PAYNE Cécile N’drin épouse DEGNI-YACE, Entrepreneur

90. PELLAUD Colette épouse LAKPE, Opérateur Economique / Transport

91. RAMATOU Elola épouse COULIBALY, Educatrice

92. SANOGO Bamba, Fonctionnaire à la retraite

93. SEA Yvette, Professeur de lycée

94. SEKA SEKA Joseph, Professeur de biologie

95. SEKONGO Yaya, Comptable

96. SEYE Aïssitou épouse CISSE, Chef d’Entreprise

97. SIGATA Silué, Instituteur à la retraite

98. SILUE Tiagnigué, Juriste à la retraite

99. SILUE Tiangazion Lacina, Cadre de banque

100. SOPOU Ginette Epse SEKA, Opératrice Économique

101. SORO Mamadou, Enseignant

102. SYLLA Soumaïla, Transitaire

103. TOURE Aya Virginie, Ex-Député Oumé

104. TOURE Faman, Administrateur de société, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire

105. TOURE Nabi Issouf, Entrepreneur

106. TOURE Yaba épouse COQUILLAT, Secrétaire de direction à la retraite

107. TRAORE Abdoulaye, Consultant sportif

108. TRAORE Fatoumata épouse DIOP, Consultante/ Biochimie

109. TRAORE Salif, Artiste musicien

110. TUO Yénikpo Frédéric, Auditeur à l’Inspection Générale des Finances

111. YACE Charles Emmanuel, Chef d’entreprise / Agro-industrie

112. YACOUBA Koné, Chef d’entreprise

113. YAO MOTTO Armand, Pharmacien

114. ZAE GNONDJOUOWI Alexis, Administrateur des Services Financiers, Maire de Kouibly

115. ZOBRE Kokobo André, Criminologue

 

Mali : les humanitaires effectuent leur retour à Mopti

Les affrontements dans la région de Mopti se sont intensifiés depuis avril 2021, rendant difficile toute action humanitaire.Ouf de soulagement pour les habitants du village de Marebougou, situé dans le Cercle de Djenné (région de Mopti, centre) ! Après la levée, le 20 décembre dernier, du blocus imposé aux villageois par des groupes armés, les équipes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) reviennent.

L’organisation humanitaire a apporté du 27 au 31 décembre 2021 une assistance alimentaire à 3000 personnes et réalisé la prise en charge médicale et nutritionnelle d’environ une centaine de patients dans ledit village.

« Il s’agissait d’une mission humanitaire importante visant à aider des milliers de personnes souffrant des conséquences du conflit », a déclaré Freya Raddi, cheffe adjointe de délégation du CICR. « Nos équipes ont rencontré des habitants confrontés à une situation alimentaire préoccupante. Je suis très heureuse de voir que les autorités, les leaders communautaires ainsi que toutes les parties prenantes ont permis que cette aide soit délivrée », a-t-elle ajouté.

Le CICR espère effectuer une visite de suivi en janvier 2022. Dans le même objectif, une autre assistance pourra atteindre les résidents dans le besoin à Marebougou. Elle évaluera et répondra ainsi aux besoins humanitaires des communautés dans d’autres localités qui pourraient être dans la même situation.

Depuis quelques années, l’insécurité s’est installée dans le Cercle de Djenné, à Mopti. Depuis avril 2021, les affrontements dans cette région se sont multipliés, rendant impossibles les mouvements de la population vers ou hors du village de Marebougou.

Sénégal : lancement des travaux du port de Ndayane

L’infrastructure destinée à décongestionner le port de Dakar va coûter 3000 milliards FCFA.Le Sénégal veut retrouver sa place de leader portuaire en Afrique de l’Ouest. Avec le port multifonctionnel de Ndayane, dont la première pierre a été posée, lundi soir, par le chef de l’Etat Macky Sall, Dakar veut aussi avoir une meilleure position sur les routes du commerce maritime mondial.

Prévue sur une superficie 1200 hectares, l’infrastructure aura un terminal de conteneur de 300 hectares, un chenal maritime de 5 km et la construction d’une profondeur de 18 m dimensionnée pour accueillir des post-Panamax (navires de dimensions maximum) et des navires de 336 m de long. Elle va coûter 3000 milliards FCFA financés par l’entreprise émiratie Dubaï Port World (DPW).

« Avec ce port, nous allons relever trois défis », à savoir décongestionner le port de Dakar et ses environs, donner une impulsion au transport de marchandises, et développer la logistique et le fret maritime au Sénégal, a indiqué Macky Sall.

Se focalisant sur l’importance du port en eaux profondes de Ndayane, situé sur la Petite Côte, il a rappelé que 95 % des échanges commerciaux de son pays, 80% des hydrocarbures et 65% des autres trafics du Mali passent par le port de Dakar.

A propos de la société chargée de la gestion du terminal à conteneurs du port, le président Sall a affirmé : « Nous en sommes actionnaires à 40 %, et DP World à 60 % ».

Quelque 25.000 emplois vont être créés pour la première phase des travaux du port de Ndayane contre 100.000 à 250.000 employés à long terme.

Le chanteur ivoirien Detty K, un vivier de talents, installé aux USA

L’artiste ivoirien, Killian Marc Armand Kra Kadet dit « Detty K », cumulant les qualités de rappeur, chanteur et auteur-compositeur, est un véritable vivier de talents, installé aujourd’hui aux États-Unis.

Connu professionnellement sous le nom de Detty K (24 ans), « The Ivoirian Giant », est un artiste indépendant polyvalent : rappeur, chanteur et auteur-compositeur. Sa maîtrise du français et de l’anglais lui permet de jouer du rap ou de chanter dans ces deux langues.  

Adolescent, Detty K a commencé sa carrière musicale après que son père ait mis fin à son rêve de devenir footballeur professionnel. Son géniteur a toujours voulu qu’il reste à l’école, s’assurant qu’il termine ses études.

Detty K a utilisé la musique comme une escapade en écrivant et en trouvant sa propre passion dans cet art. Dès l’âge de 13 ans, il commence à aller en studio pour enregistrer, dérobant souvent ses parents pour pouvoir payer son temps de studio. 

A l’école, beaucoup de ses condisciples le trouvaient « cool » dans son style. Il aimait surtout l’attention qu’il recevait des filles. Mais, il prendra sa carrière musicale au sérieux qu’en 2016, où il avait 19 ans et a officiellement déménagé à Dallas, au Texas, où il réside maintenant.

Lors de son déménagement à Dallas, il a sorti son premier album intitulé « The new wave » qui comprenait le titre « So what », une chanson qui lui a apporté plus de lumière et a fait de lui ce qu’il est en tant qu’artiste musical aujourd’hui dans la communauté africaine et américaine.

Detty K n’est pas seulement connu pour son propre style de musique, mais aussi pour son style de vie somptueux au pays de l’Oncle Sam, où il réside maintenant à Dallas, au Texas. Il côtoie de grandes stars de la musique américaine,  ce qui lui donne de perfectionner son art. 

 Killian Kra Kadet est un exemple d’abnégation. Né le 15 août 1997 à Abidjan, ce jeune homme a grandi sur les bords de la lagune Ebrié, avant de s’envoler pour Paris, en France, et aussi à New York, où il a fait ses études secondaires au lycée Elmont. 

Depuis qu’il a grandi dans différents pays et a su s’adapter et se rapporter à différentes cultures et l’appliquer à sa musique. En dehors de ces albums, Detty K a d’autres chansons avec quelques collaborations et fonctionnalités. 

Aujourd’hui, Detty K continue de prospérer dans l’industrie de la musique en mélangeant son style de musique avec le français et l’anglais qui attire aussi bien les francophones que les anglophones.

Infrastructures et politique au menu de la presse sénégalaise

La pose de la première pierre du port multifonctionnel de Ndayane, les élections locales du 23 janvier prochain et l’économie font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA.« Pose première pierre en eaux profondes de Ndayane : Le Sénégal voit grand », titre le quotidien national Le Soleil.

Avec cette plateforme, explique le journal, le pays de la Téranga veut retrouver sa place de leader portuaire de la sous-région. « S’étendant sur une superficie de 1.200 ha, le futur port aura un terminal à conteneur construit sur 300 ha », précise Le Soleil, informant du paiement des impenses avant fin février.

« Le Sénégal prend le cap vers un hub portuaire », écrit Sud Quotidien, rappelant qu’après plusieurs années de négociations avec le partenaire Dubaï Port World (DPW) et des études préalables, les travaux du port de Ndayane ont été lancés, lundi, avec la pose de la première pierre par le président Macky Sall et le PDG de DPW Ahmed Ben Soulayem.

Selon nos confrères, cette infrastructure est destinée à décongestionner le port de Dakar mais surtout à donner au Sénégal une meilleure position sur les routes du commerce maritime international.

« Le port de Ndayane va tuer la concurrence dans la sous-région », dit Macky Sall dans L’Observateur.

« Port de Ndayane : La revanche de DPW sur l’histoire », note EnQuête dans sa manchette, expliquant : « Autrefois voué aux gémonies et attribué à Karim Wade, DPW est aujourd’hui loué par les plus hautes autorités pour sa compétence, son efficacité et son expertise ».

Sud Quotidien profite de l’occasion pour parler du décalage entre réalisations et attentes populaires et titre : « Macky, au crible de la société civile ! »

Le journal révèle que le bilan clinquant des réalisations du régime en place établi par le président Macky Sall lui-même, lors de son adresse à la Nation du 31 décembre dernier, n’agrée pas certains membres de la société civile. « Selon ainsi le président fondateur du Think tank Africajom Center, Alioune Tine, et le président du Think tank Leadership, éthique, gouvernance et stratégies pour l’Afrique (Legs Africa), Elimane Haby Kane, 2021 est une année triste du fait des inégalités extrêmement profondes dans notre pays », rapporte Sud Quotidien.

En politique, Walf Quotidien s’intéresse aux élections locales avec « le coup de pouce de Macky à ses hommes ».

Selon cette publication, le président Sall veut mettre tous les atouts de son côté en perspective de ces élections dont l’issue reste très incertaine pour son camp. « Il se distingue par des inaugurations et des lancements de travaux tous azimuts pour booster ses candidats dont les Sénégalais ont fini de tourner le dos selon ses adversaires », indique Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Quotidien revient sur la proposition de monnaie locale en Casamance (sud) faite par le leader de Pastef et donne la parole à « Seydou San » (qui) dévalue Sonko ».

Dans ce journal, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar pour la présidence du Conseil départemental de Ziguinchor (sud) soutient : « Les objectifs de Sonko sont fractionnistes. Il est l’homme du fitna émergent ».

« Finances publiques : Une overdose de scandales », titre EnQuête, qui ajoute : « Sicap, Poste, PostFinance, Ipres, Trésor public, SAR : valse des ministres ».

Côte d’Ivoire : 4 morts dans une fusillade entre des villageois à Alépé

Quatre personnes ont trouvé la mort, lundi, dans une fusillade entre des villageois du département d’Alépé, au Nord-Est d’Abidjan.

Des sources sécuritaires ont déclaré à APA que ce drame s’est produit  dans le village de Kodioussou dans la sous-préfecture de Dinguira, située dans le département d’Alépé.  

Ces mêmes sources qui ne précisent pas les mobiles de ces affrontements indiquent par ailleurs, qu’en plus de ces quatre morts, le bilan matériel fait état de plusieurs domiciles saccagés et incendiés.

Une centaine d’éléments des forces de l’ordre a été déployée sur le terrain où des mesures ont été prises pour mettre fin à ces troubles à l’ordre public.

Ainsi, l’entrée et la sortie du village sont tenues de même que le lieu du drame.  Une patrouille a été également déclenchée.

Covid-19: 5 millions de doses de vaccin des Etats-Unis à la Côte d’Ivoire

L’Ambassade des États-Unis à Abidjan a annoncé, lundi, l’arrivée en Côte d’Ivoire d’un don de 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer contre la Covid-19, portant à près de 5 millions de doses de vaccin à ce pays.

Dans un communiqué de l’Ambassade datant du 03 janvier 2022 et dont APA a obtenu copie, annonce que  « 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer sont arrivées à Abidjan » le 30 décembre dernier.

« Les États-Unis, par le biais de l’USAID, ont désormais donné à la Côte d’Ivoire près de 5 millions de doses de vaccins dans le cadre de l’initiative COVAX et en partenariat avec UNICEF, depuis août 2021: 4 361 760 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson », souligne le communiqué.

Ces vaccins sûrs et efficaces, donnés sans conditions, permettront de protéger des vies en Côte d’Ivoire et de prévenir la propagation de nouvelles variantes dangereuses du virus.

« Les États-Unis fournissent ces vaccins parce que nous soutenons pleinement nos partenaires ivoiriens dans la lutte contre la Covid-19 », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

 « Avec la récente propagation mondiale de la variante Omicron, il est essentiel que toutes les personnes éligibles se fassent vacciner. », a poursuivi le diplomate américain, estimant que tant que le virus Covid-19 se propage n’importe où, il constitue une menace pour le monde entier.

Des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à cette pandémie, et les États-Unis se sont engagés à acheter et à donner 1,2 milliard de doses de vaccin contre la Covid-19 dans le monde entier.

A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 350 millions de doses de vaccin à plus de 110 pays. L’engagement des Etats-Unis à fournir ces vaccins au monde entier répond à la promesse du Président Joe Biden que les États-Unis seront « un arsenal » dans la lutte mondiale contre la pandémie.