janvier 2022 - Page 32 sur 33 - Journal du niger

Guinée : naissance d’une nouvelle plateforme politique

Le Collectif des partis politiques guinéens (CPP) regroupe l’ensemble des coalitions politiques du pays, excepté le RPG-Arc-en-ciel du président déchu, Alpha Condé.Jusque-là peu audibles depuis la prise du pouvoir par l’armée le 05 septembre dernier et presque snobé par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) aux commandes, les acteurs politiques guinéens veulent se faire entendre.

Les différentes coalitions de partis, représentées chacune par trois membres, se sont retrouvées ce lundi au siège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) pour échanger sur divers points proposés par l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (Anad).

A l’issue de leur réunion, ils ont entériné la mise en place du Collectif des partis politiques guinéens (CPP). Par ailleurs, « nous avons mis en place un comité de coordination qui sera composé de 14 personnes. Ledit comité se retrouvera jeudi prochain pour travailler à définir la position de la plateforme sur un certain nombre de questions dont la constitution, le code électoral, l’organe de gestion des élections, le chronogramme, la durée de la transition ou encore le fichier électoral », a déclaré le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo.

Ces commissions vont travailler très rapidement et définir une position consensuelle pour l’ensemble des partis, a souligné l’opposant historique à Alpha Condé, ajoutant qu’à la suite de ce travail d’harmonisation, le document qui en résulte fera l’objet d’une communication publique par le CPP. Un mémorandum sera ensuite adressé au CNRD et aux partenaires techniques et financiers de la Guinée, a fait savoir le leader de l’UFDG.

Af’Sud : publication du rapport d’enquête sur la corruption

Le président de la Commission d’enquête et juge en chef par intérim Raymond Zondo soumettra mardi au président Cyril Ramaphosa un premier rapport sur les conclusions de son panel sur la corruption au sommet de l’Etat durant le mandat de l’ancien président Jacob Zuma.« La remise de la première partie du rapport aura lieu à l’Union Buildings de Pretoria à 15h30 (13h30 GMT) demain, le 4 janvier », a indiqué la présidence lundi.

La deuxième partie devrait être remise à la fin du mois, et la dernière partie sera prête le mois prochain. Les plateformes numériques de la présidence diffuseront en direct la cérémonie de remise, ajoute le communiqué.

Conformément à une ordonnance du tribunal datant du 28 décembre 2021, le président a jusqu’au 30 juin de cette année pour soumettre le rapport au Parlement ainsi qu’une indication de ses intentions concernant la mise en œuvre des recommandations de la commission, a déclaré la présidence.

« Comme le président l’a indiqué à la Cour, ce n’est qu’une fois le dernier rapport reçu qu’il sera possible d’avoir une vision complète des implications du rapport et d’élaborer un plan de mise en œuvre des recommandations », a-t-elle ajouté.

Toutefois, le gouvernement a annoncé vendredi dernier que M. Ramaphosa avait décidé que chaque partie du rapport serait rendue publique immédiatement après que la commission la lui ait soumise.

Soro s’interroge sur la réconciliation qu’on lui propose

Depuis l’exil, l’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, s’interroge sur la réconciliation qu’on lui propose dans son pays, la Côte d’Ivoire.

M. Soro s’exprimait, à la veille du nouvel an, dans un échange, en direct avec les adhérents, militants et cadres de son mouvement GPS (Générations et peuples solidaires), dissout par la justice ivoirienne.  

« Il faut une réconciliation sincère. Quelle est cette réconciliation qu’on nous propose, lorsqu’on prétend me condamner à perpétuité, 20 ans pour une maison dont on dit que je suis un receleur », a dit M. Guillaume Soro. 

« Je rigole, parce que cette maison, je l’ai depuis 2008, et à l’époque Alassane (l’actuel chef d’Etat) était dans l’opposition (…) Cette maison, ce n’est que du matériel, ça ne m’intéresse pas », a-t-il martelé. 

« Ce que je regrette dans ce que Alassane (Alassane Ouattara, actuel chef d’Etat) fait, même si c’est 30 secondes qu’il considère que je l’ai aidé, cette maison, c’est au temps de Gbagbo que je l’ai acquise en ma qualité de Premier ministre », a-t-il lancé.  

Selon M. Soro, « un ministre est venu nous proposer d’acquérir une maison à un peu plus de 1 milliard qui me reviendrait après les fonctions (de Premier ministre). On a fait cette opération régulière depuis 2008 ».

« Celui qui m’a permis d’avoir une résidence à Abidjan s’appelle Laurent Gbagbo (chef d’alors) et celui qui vient me l’arracher s’appelle Alassane Ouattara », s’est insurgé M. Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

Refusant d’intégrer le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, à sa création, M. Soro a démissionné de son poste de président de l’Assemblée nationale.

« Je me suis battu, j’ai été porte-parole, président d’une rébellion qui a combattu Laurent Gbagbo. Et c’est Alassane, au lieu de me donner 10 maisons, m’arrache et me fait passer pour un receleur, il me criminalise, simplement parce que j’ai dit que je n’étais pas d’accord avec le Rhdp unifié. Et sacrilège, j’ai osé aller parer avec Bédié (président du Pdci, ex-allié au pouvoir) », a-t-il poursuivi.

« Je suis débout malgré les vicissitudes, les péripéties et les intempéries (…). Les grands hommes ont connu l’exil, je suis à mon troisième exil et je sais que je rentrerai tôt ou tard dans mon pays, grâce à Dieu », a rassuré l’ancien Premier ministre. 

« Je vois beaucoup de personnes bavarder, on veut réconcilier Guillaume. Je ne suis pas contre la réconciliation, je suis pour la réconciliation, je suis un homme de réconciliation », a-t-il ajouté, répondant à plusieurs questions de ses partisans.   

Cette année, M. Guillaume Soro a décidé de ne pas faire un discours classique, mais de « causer, d’avoir un débat » avec ses militants, et ce « sans protocole », échangeant à bâton rompu avec des délégations régionales GPS en Côte d’Ivoire, d’Europe, d’Amérique, de l’Afrique et d’Asie.

Il a dit avoir une « forte pensée » pour ses amis encore détenus, « les prisonniers politiques de GPS, mais aussi tous les prisonniers politiques de l’opposition (et) toute sa sécurité arbitrairement arrêtée ». Leur incarcération constitue l’une de ses préoccupations. 

« Je vois la bataille que vous menez (…). C’est parce que vous êtes débout que même dans cet exil difficile, je suis aussi débout. Sachez que c’est par l’abnégation et la résilience, la persévérance que l’avenir continuera à tendre la main à GPS », a-t-il déclaré.

« Achevons, ensemble l’œuvre que nous avons aussi ensemble initiée. GPS vivra et GPS vaincra et logera au coeur des Ivoiriens », a lancé l’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, à l’endroit de ses compatriotes. 

Bédié se « réjouit » de la reprise du dialogue politique ivoirien

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, se « réjouit » de la reprise du dialogue politique ivoirien, dans un message de nouvel an.

« Je me réjouis de l’initiative du dialogue politique engagé récemment par le gouvernement qui, je l’espère, constituera une étape constructive vers un dialogue inclusif qui prendra en compte l’ensemble des sujets qui fragilisent l’expression du grand potentiel dont dispose notre pays », a déclaré M. Bédié.    

Le président du Pdci, ex-allié au pouvoir, a exprimé sa « foi en une Côte d’Ivoire réconciliée, unie et prospère n’a pas changé » et sa « foi dans la force agissante, d’un dialogue vrai et sincère entre tous les Ivoiriens ».

Pour lui, cela devrait permettre de « trouver ensemble des solutions viables au rétablissement de la paix dans notre pays ». Il a assuré qu’il ne ménagerai aucun effort pour bâtir avec les siens une Côte d’Ivoire démocratique où l’Etat de droit reprend sa noble place.  

« Nous nourrissons tous l’espoir insistant d’une paix durable pour notre pays en proie à des crises socio-politiques mortelles, sanglantes, depuis plus de deux décennies », a-t-il fait savoir, ajoutant que les blessures nous ont brisés à tel point que nous avons l’obligation de faire de la paix une réalité et un sacerdoce ». 

« Cette espérance nouvelle, est le moteur de mon combat traduit par les nombreux appels au dialogue que j’ai lancés, à la communauté internationale ainsi qu’au Chef de l’Etat, avant et après la dernière crise électorale d’octobre 2020 », a-t-il dit. 

Santé et social au menu des quotidiens marocains

Les répercussions de la pandémie de Covid-19 et le phénomène des addictions au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+L’Opinion+ écrit que la récente flambée des cas de Covid, enregistrée lors des dernières 48 heures, notamment dans la Région de Casablanca-Settat, remet la pandémie au centre des préoccupations, évoquant la crainte d’un durcissement des mesures restrictives, surtout après la décision récente du ministère de l’Enseignement supérieur de privilégier le recours au distanciel pour la tenue des cours et des examens.

Cette donne est confortée par les récentes déclarations de la tutelle qui juge la situation épidémiologique alarmante, et évoque un manque de données sur la prolifération du variant Omicron au niveau national, souligne la publication.

Une absence de Data qui n’a pas empêché le ministère d’envisager une recrudescence des cas de contamination à court terme, tout en appelant à une généralisation de la troisième dose, nécessaire au maintien de l’immunité collective, ajoute-t-il.

Cette rechute épidémiologique survient alors que la fin 2021 a enregistré plusieurs signes encourageants, particulièrement au niveau économique, avec un renforcement des principaux postes d’exportation et une reprise au niveau de la place de Casablanca, constate-t-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ relève que cette année démarre dans une conjoncture sanitaire toujours sinon plus tendue, au vu de l’inquiétante propagation du variant Omicron, mais que malgré toute l’adversité et le climat d’incertitude qui se prolonge depuis presque deux ans, l’année 2022 commence aussi avec des espérances et une note d’optimisme qui ne peuvent être que bien fondées.

Pour le journal, un des enjeux de 2022 sera justement de conforter la confiance des opérateurs acquise en 2021 et d’en faire une tache d’huile pour l’étendre aux secteurs encore déprimés.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur le phénomène des addictions au Maroc, dont une étude vient d’être dévoilée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), soutient que ces addictions, définies jusque-là comme une détérioration involontaire de la santé, doivent d’abord être reconnues par les assurances comme maladies.

Le quotidien estime également que les entreprises qui vendent ces services à « fort potentiel addictif » pourraient être mises à contribution pour « traiter leurs clients qui dérivent ».

« Mais l’Etat sera-t-il d’accord? Il leur soutire 9% de ses recettes fiscales. C’est un vrai casse-tête économico-social dont le CESE a montré la gravité », relève-t-il, appelant les législateurs à « agir » pour trouver des solutions et à « ne pas se cacher derrière les discours moralisateurs ».

Soudan : Démission du Premier ministre

Par Mohamed Fayed — Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok, a annoncé dimanche soir sa démission, disant avoir échoué dans son pari de parvenir à un consensus. »J’ai tenté de mon mieux d’empêcher le pays de glisser vers la catastrophe, alors qu’aujourd’hui il traverse un tournant dangereux qui menace sa survie (…) au vu de la fragmentation des forces politiques et des conflits entre les composantes (civile et militaire) de la transition (…). Malgré tout ce qui a été fait pour parvenir à un consensus (…), cela ne s’est pas produit », a-t-il souligné dans son message adressé à la nation sur la télévision d’Etat.

Hamdok a souligné que « l’unité et le destin du pays sont confrontés à de nombreux défis », ajoutant qu’il laissera de la place à « d’autres fils du pays pour à compléter la marche vers le reste de la transition qui mènera à un Etat civil démocratique ».

Selon lui, le gouvernement de transition était confronté à des défis majeurs, dont les plus importants étaient « la distorsion de l’économie, l’isolement international étouffant, la corruption et des dettes dépassant les 60 milliards de dollars, la détérioration de la fonction publique, de l’éducation et de la santé, et l’érosion du tissu social qui est apparu dans la guerre du Darfour, du Sud Kordofan, du Nil Bleu et d’autres difficultés ».

Et d’ajouter que le consensus politique entre les composantes civiles et militaires n’a pas « survécu » avec le même degré d’engagement et d’harmonie avec lequel il a commencé, « et ce qui est plus dangereux, c’est que les répercussions de ces divisions ont atteint la société et ses différentes composantes, alors que le discours de haine et de trahison et le manque de reconnaissance de l’autre sont apparus, et l’horizon de dialogue s’est bloqué, ce qui a rendu le processus de transition fragile et plein d’obstacles et de défis ».

Hamdok, 65 ans, était Premier ministre du gouvernement de transition au Soudan depuis le 21 août 2019, quatre mois après le renversement de l’ex-président d’Omar el-Bechir.

Le 25 octobre 2021, il a été arrêté par des hommes armés au cours d’un coup d’État avant d’être réinstallé dans ses fonction un mois plus tard.

Sa démission intervient dans le sillage d’une nouvelle journée de manifestations qui secouent le pays depuis plus de deux mois et qui ont déjà fait une cinquantaine de morts et des centaines de blessés.

Le message à la Nation de Macky Sall à la Une

Le discours du nouvel an du président Macky Sall fait la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA.« Message de fin d’année du président : Maintien du cap sur l’émergence », titre le quotidien national Le Soleil.

Dans ce discours de nouvel an du président de la République, Sud Quotidien voit Macky Sall entre « bilan, redite et réchauffé ».

Selon ce journal, le chef de l’Etat a annoncé des projets pour l’amélioration de la circulation des personnes et des biens, un programme spécial de désenclavement sur plus de 2500 km pour un « Sénégal de tous », 400 bus sobres en carbone et la protection des femmes.

Cela fait dire à L’As que « Macky (est) fier de son bilan à mi-parcours ».

« Macky entre bilan et campagne », renchérit La Tribune. Le journal écrit que le président est largement revenu sur ses réalisations dans les infrastructures, l’agriculture, l’énergie et les hydrocarbures.

« Discours du nouvel an : Les pétards mouillés de Macky », rapporte Le Quotidien, soulignant que le président annonce l’achèvement de la Boucle du Blouf (sud) et du port de Sendou (ouest), des ouvrages qui ne sont même pas exécutés à 10%.

De son côté, L’Observateur titre : « Macky et les défis de 2022 ». Nos confrères notent que ces défis sont relatifs à la conjoncture économique, à la dette et aux grands projets.

Walf Quotidien parle des scandales au Palais de la République et fait état de « bourdes des hommes de l’ombre ».

« Les hommes de l’ombre qui murmurent à l’oreille de Macky Sall semblent avoir perdu leur superbe. Depuis un certain temps, ils cumulent les revers. Entre le scandale de l’audience de Djibril Ngom et les propos de Mbougar Sarr sur le 3e mandat, le shadow cabinet de Macky Sall multiplie les bourdes avec des effets boomerang », explique Walf Quotidien.

En sport, les quotidiens reviennent sur le combat Balla Gaye 2-Bombardier en lutte sénégalaise avec frappe.

« Lendemain de victoire sur Balla Gaye 2 : Bombardier débute l’année sous une bonne étoile », informe L’Observateur, faisant dire à L’As que B52 confirme sa suprématie devant BG2.

Pour EnQuête, BG2 subit un second assaut du B52.

Côte d’Ivoire: le dialogue politique doit être « sans menace, ni préalable » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, souhaite que le dialogue politique, en cours, soit « loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable », dans un message de vœux du nouvel an 2022.

« Ce dialogue politique doit être loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable. Cela implique une paix des braves », a déclaré le président du FPI, Pascal Affi Nguessan, dans un message de voeux du nouvel an.

« En 2022, l’heure n’est plus aux arrière-pensées et aux manœuvres tactiques », a-t-il estimé, lançant à l’endroit de ses compatriotes « je connais votre lassitude devant les mots creux, les serments sans lendemain qui engendrent toujours les mêmes désastres ».

L’union, une valeur de la devise du pays, « doit nous permettre d’avancer dans la voie d’une vraie réconciliation et d’affermir les fondements de notre démocratie. (Ainsi), la Côte d’Ivoire en sortira plus solide, plus confiante en ses institutions, plus respectueuse de toutes les opinions », a-t-il dit. 

Selon le chef du FPI, 2020 a été « l’année d’un nouvel embrasement, meurtrier et affligeant », mais 2021 a été une année d' »accalmie »,  qui a enregistré « la participation de la quasi-totalité des partis politiques aux législatives sans incidents majeurs ».  

Que « l’année 2022 qui s’ouvre constitue pour chacune et chacun d’entre nous la chance d’un nouveau départ, l’occasion de réaliser nos rêves, de poser des actes d’espérances », a-t-il laissé entendre.  

Il a fait remarquer que 2021 a été une année de « décrispation », marquée par l’audience accordée par le Chef de l’État, le président Alassane Ouattara, à son prédécesseur, Laurent Gbagbo, dans une volonté commune de dépasser les meurtrissures et les rancœurs de la crise postelectorale de 2010-2011″.  

Cette « décrispation, c’est enfin la relance, le 16 décembre dernier, du dialogue politique (la cinquième phase) entre le gouvernement, les partis politiques et les organisations de la société civile », a-t-il poursuivi. 

Toutefois, insinuera-t-il, « l’assurance d’alternances démocratiques est la garantie de la paix, de la stabilité. La stabilité est la condition du développement ». Ce nouvel an « offre une nouvelle chance, celle de consolider les fragiles fondations que nous avons posées ».

Cela, pour lui, devrait permettre d' »aller plus loin dans la construction d’une même Nation, une Côte d’Ivoire nouvelle, forte de valeurs partagées », sur le socle des valeurs fondamentales  exprimées par la devise de la République : Union, Discipline, Travail. 

« Les récents audits ont permis de constater plusieurs malversations qui sont inacceptables, déstructurantes et intolérables. La fraude, le détournement des deniers publics et la corruption sont des désordres auxquels il faut impérativement mettre fin », a-t-il martelé.  

M. Affi a par ailleurs fait observer que « trop de jeunes sont soit privés d’emplois et oisifs, soit dans des emplois précaires », soulignant que le pays doit « favoriser davantage la création d’emplois pour donner du travail à tous et pour mettre tout le monde au travail ».

Pour le chef du FPI, la productivité doit impulser la croissance économique de manière soutenue et durable afin que les fruits de la croissance soient mieux partagés. Le travail, aussi, doit permettre de promouvoir les femmes et leur offrir toutes les chances d’un plein épanouissement. 

Côte d’Ivoire: Makosso interpellé pour ses vidéos injurieuses envers les femmes

L’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire dénonce des propos « agressifs » et « injurieux » du pasteur ivoirien, Camille Makosso alias « La Marmaille », dans ses vidéos sur les réseaux sociaux.

« Depuis quelques semaines l’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire est interpellée par des journalistes sur les agissements d’un présumé pasteur ivoirien », écrit dans une note la présidente de l’organisation féminine, Marlyse Konan. 

Ce dernier, fait-elle observer a « agressé des femmes dans une vidéo récemment » et d’autres vidéos dans lesquelles iI tient de façon abondante des injures et des « grossièretés » sur les parties intimes des femmes.

« L’association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire voudrait attirer l’attention des autorités compétentes à rappeler à l’ordre l’individu en question afin de mettre fin à cette violence à l’égard des femmes et des filles », lance la journaliste ivoirienne. 

L’AFJ Côte d’Ivoire se veut une organisation de défense des droits de la femme qui se tient à la « disposition des populations ivoiriennes pour servir de canal pour dénoncer tout cas de violence basée sur le genre (VBG) » dans le pays. 

Le ciel abidjanais illuminé de géants feux d’artifices à l’entrée de l’an 2022

De géants feux d’artifices, projetés depuis les bords de la lagune Ebrié, ont illuminé le ciel abidjanais à l’entrée de la nouvelle année 2022, lors d’un spectacle pyrotechnique qui a rassemblé des milliers de personnes.

Ces instants de bonheur étaient offerts par la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, marraine de ce spectacle pyrotechnique. Un évènement devenu une tradition, marquant le passage à la nouvelle année. 

Mme Chantal Camara, la présidente de la Cour de cassation, représentant la Première dame de Côte d’Ivoire, a exprimé la « joie » de Mme Dominique Ouattara de partager ce moment emprunt de convivialité avec les populations.

Elle leur a transmis les vœux les plus chaleureux de la Première dame de Côte d’Ivoire autour de ces feux magiques, entremêlés dans le ciel, expression de la « cohésion sociale » et de l’unité entre les Ivoiriens.

Le spectacle pyrotechnique avait pour thème « La Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire solidaire et unie », un écho pour exprimer « une Côte d’Ivoire Plus forte et plus fraternelle », à l’occasion du réveillon du nouvel an.

Le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Mambé, dont le spectre territorial accueille ce spectacle, a déclaré que « ces feux visent à rassembler les Ivoiriens dans une perspective de solidarité et de partage ». 

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a donné il y a une semaine, le coup d’envoi de ces festivités de fin d’année, en procédant à l’ouverture des sites d’illumination dans le District d’Abidjan.