décembre 2024 - Page 10 sur 13 - Journal du Niger

Bazié : De nouvelles responsabilités, une preuve de confiance

Burkina Faso, 10 décembre 2024 – Ces derniers jours, des rumeurs infondées ont circulé sur les réseaux sociaux, affirmant que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, aurait écarté du gouvernement M. Bassolma Bazié. Les faits ont rapidement démenti ces allégations, dénuées de tout fondement.

Loin d’être écarté, M. Bazié a reçu de nouvelles responsabilités. Il a en effet pris les rênes de la Présidence de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel. Cette nomination, loin d’être anodine, témoigne de la confiance que le président Traoré accorde à M. Bazié et de l’importance qu’il attache à son expertise.

En prenant la tête de cette commission, M. Bazié se voit confier une mission stratégique au cœur des enjeux régionaux. Il devra donc être un acteur essentiel de la coopération entre les États du Sahel et de la formulation des politiques publiques en matière de développement et de sécurité.

Ces allégations infondées révèlent une volonté manifeste de certains acteurs de semer la confusion et de déstabiliser les institutions. Face à ces tentatives de manipulation de l’opinion publique, il est important de rappeler que la vérité finit toujours par triompher.

Face à la prolifération des fausses informations, il est essentiel de privilégier les sources officielles et de vérifier l’information avant de la diffuser. La nomination de M. Bassolma Bazié à un poste de haute responsabilité démontre une fois de plus la nécessité de se fier aux faits et de ne pas céder à la manipulation.

En somme, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de continuité et de stabilité au sein des institutions burkinabè. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des personnalités compétentes et expérimentées pour relever les défis auxquels le pays fait face.

Maradi : Les forces de l’ordre renforcent leurs connaissances en droits humains

Maradi, le 9 décembre 2024 – Après plusieurs jours d’échanges intensifiés, l’atelier de formation organisé par la HACP sur les droits humains et le droit international humanitaire a pris fin ce jour à Maradi. En effet, cet événement majeur, ouvert en décembre dernier par le Gouverneur de la Région de Maradi, le Contrôleur général de police Issoufou Mamane, a réuni près de 60 officiers des Forces de l’ordre nigériennes et de la Police nationale.

La HACP a organisé un atelier de formation à Maradi pour renforcer les capacités des forces de l'ordre en matière de droits humains,Durant cette formation, les participants ont suivi un enseignement approfondi sur les principes fondamentaux des droits humains et les règles spécifiques du droit international humanitaire applicables dans les opérations militaires et policières. L’objectif était de renforcer les capacités de ces acteurs clés en matière de respect des droits de la personne et de l’application des normes internationales en vigueur.

À l’issue de cet atelier, les 60 officiers ont reçu des certificats attestant de leur participation et de leur acquisition de nouvelles compétences. Cette remise de diplômes marque ainsi une étape importante dans le processus de professionnalisation des forces de l’ordre et témoigne de leur engagement en faveur du respect de la loi et des droits de chacun.

En somme, cette formation marque une étape cruciale dans le renforcement des compétences des forces de l’ordre à Maradi. Elle démontre l’engagement continu des autorités à garantir le respect des droits humains et le maintien de l’ordre public dans un cadre légal et éthique. Il est également essentiel de pérenniser ces efforts à travers des formations régulières et des échanges entre les différents acteurs impliqués.

Niamey accueille un atelier de haut niveau sur la ZLECAf

Niamey, 9 décembre 2024 Le Niger franchit une nouvelle étape dans sa mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). En effet, le ministère du Commerce et de l’Industrie a officiellement ouvert, ce jour, un atelier de renforcement des capacités à l’intention des membres des groupes de travail techniques sur la ZLECAf. Cet événement, qui se tiendra jusqu’au 12 décembre, est soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d’autres partenaires.

Des experts se réunissent à Niamey pour discuter des stratégies de mise en œuvre de la ZLECAf et des opportunités qu'elle offre au Niger.Renforcer les capacités pour une intégration économique réussie : l’objectif de l’atelier sur la ZLECAf

Placé sous le thème « Stratégie nationale pour la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine », cet atelier a pour objectif de doter les participants des outils et des connaissances nécessaires pour une mise en œuvre efficace de la ZLECAf au niveau national. Ainsi, les travaux de ces quatre jours viseront à approfondir les mécanismes de la ZLECAf, à réduire les obstacles commerciaux et à harmoniser les politiques commerciales.

« Cet atelier est une étape cruciale dans nos efforts pour tirer pleinement parti des opportunités offertes par la ZLECAf », a déclaré le représentant du ministère du Commerce. « Il nous permettra de renforcer nos capacités et de mieux coordonner nos actions pour une intégration économique réussie du continent. »

Les participants, provenant de différentes industries, auront la possibilité de discuter des meilleures méthodes et des défis spécifiques auxquels le Niger fait face dans la mise en place de cet accord continental. En plus, des experts nationaux et internationaux apporteront leur expertise pour éclairer les débats et proposer des solutions concrètes.

En somme, la ZLECAf, entrée en vigueur en mai 2019, représente une opportunité historique pour le développement économique de l’Afrique. Par ailleurs, en éliminant les droits de douane sur 90 % des produits, elle vise à créer le plus grand marché libre au monde. Le Niger, en organisant cet atelier, démontre son engagement à saisir cette opportunité et à contribuer à la construction d’une Afrique prospère et intégrée.

 

La fuite de Bachar al-Assad : la fin d’un règne de 24 ans

Syrie, le 9 décembre 2024 – Dans la nuit sombre de samedi à dimanche, un chapitre de l’histoire syrienne s’est clos de manière mélancolique. En effet, après 24 ans de règne, Bachar al-Assad a fui la Syrie, laissant derrière lui un pays en ruines et un peuple en quête de paix. Son départ précipité est le résultat d’une offensive fulgurante menée par la coalition rebelle, dirigée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC).

En seulement dix jours, les forces rebelles ont conquis plusieurs villes stratégiques, avant de pénétrer dans la capitale, Damas. Les rebelles ont annoncé la chute de Bachar al-Assad dans une déclaration télévisée, ainsi que la libération de prisonniers injustement détenus selon eux. Cette annonce a résonné comme un coup de tonnerre à travers la région, marquant la fin d’une ère de pouvoir autoritaire.

Le Premier ministre Mohammad Ghazi al-Jalali a exprimé sa volonté de collaborer avec le futur leadership choisi par le peuple syrien. Les dirigeants rebelles ont insisté sur l’importance de ne pas interférer avec les institutions publiques, soulignant leur engagement à maintenir l’ordre et à instaurer une nouvelle ère de justice et de coexistence pacifique.

Les leaders de HTC ont promis une Syrie réformée dans une déclaration publique, où ils honoreront chaque citoyen et protégeront leur dignité. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a confirmé que Bachar al-Assad a quitté le pays via l’aéroport de Damas, consolidant ainsi la victoire des rebelles et soulevant des questions sur l’avenir de la Syrie.

En somme, la chute du régime d’Assad représente un moment charnière pour la région. Les Syriens, sous les yeux du monde entier, doivent maintenant reconstruire leur nation marquée par des décennies de conflit et de souffrance. Ce tournant historique, empreint de mélancolie, prépare le pays à écrire un nouveau chapitre de son histoire.

Niger : le Japon et le PAM unissent leurs forces pour lutter contre la faim

Niamey, le 7 novembre 2024 – Dans une démonstration remarquable de solidarité internationale, le Niger a franchi une étape importante dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. En effet, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a signé un accord de partenariat avec l’ambassade du Japon à CITGNE, grâce auquel 1,9 million de dollars américains seront investis pour venir en aide aux populations les plus vulnérables du pays.

Cette nouvelle collaboration permettra au PAM de fournir des repas scolaires nutritifs à plus de 12 000 enfants, garantissant ainsi leur bien-être et leur réussite scolaire. De plus, l’aide japonaise contribuera à soutenir plus de 19 000 personnes vulnérables, leur offrant ainsi une bouée de sauvetage face à la crise alimentaire qui sévit dans certaines régions du Niger.

L’ambassadeur du Japon à CITGNE, SEM IKKATAI, s’est réjoui de ce partenariat, soulignant l’engagement de son pays en faveur du développement durable en Afrique. « Cette contribution s’inscrit dans le cadre de notre volonté de soutenir les efforts du Niger en matière de sécurité alimentaire et de nutrition », a-t-il déclaré.

Pour sa part, Mme Kinday Samba, représentante du PAM au Niger, a exprimé sa profonde gratitude envers le gouvernement japonais. « Ce soutien financier est une reconnaissance de l’importance de notre travail et nous permettra d’intensifier nos efforts pour atteindre les populations les plus vulnérables », a-t-elle souligné.

Un partenariat fructueux entre le Japon et le PAM

Ce partenariat entre le PAM et le Japon est un exemple concret de la solidarité internationale face aux défis humanitaires. Elle démontre également l’importance de la diplomatie et du dialogue interculturel dans la résolution des problèmes mondiaux. Fort de ce nouveau soutien, le PAM Niger va redoubler d’efforts pour atteindre l’objectif « Faim Zéro » et aider toutes les populations vulnérables.

Au-delà de l’aide alimentaire immédiate, ce projet contribuera à renforcer la résilience des communautés et à promouvoir le développement durable au Niger. En investissant dans l’éducation et la nutrition des enfants, le Japon et le PAM posent les fondations d’un meilleur futur pour les générations à venir.

 

Massacre à Tillabéri : 43 FDS et 21 civils tués par l’EIGS

Niamey, le 7 décembre 2024 Un nouveau drame vient endeuiller le Niger. Une attaque perpétrée par des membres de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) a coûté la vie à au moins 21 civils dans le village de Kourmey, situé dans la région de Tillabéri. Des individus armés ont froidement exécuté des civils innocents qui rentraient du marché hebdomadaire de Terra.

Ce tragique événement survient alors que les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes (FDS) mènent une vaste opération militaire visant à neutraliser les groupes armés terroristes qui sèment la terreur dans la région. Ironie du sort, quelques jours seulement après cette attaque, une confrontation meurtrière entre les FDS et l’EIGS a coûté la vie à 43 soldats nigériens et à 14 terroristes à Terra de la région de Tillabéri.

La région de Tillabéry, en proie à l’insécurité depuis plusieurs années, est devenue un véritable champ de bataille entre les forces de l’ordre et les groupes terroristes. Ces derniers exploitent la porosité des frontières et le terrain accidenté pour mener leurs opérations. Les civils, pris en étau entre les deux, sont les premières victimes de cette violence.

Cette nouvelle attaque met en évidence l’ampleur du défi sécuritaire auquel fait face le Niger. Elle souligne également l’urgence de renforcer la coopération régionale pour lutter efficacement contre le terrorisme et protéger les populations civiles.

Cette nouvelle attaque vient une fois de plus rappeler l’urgence d’une réponse concertée et durable à la menace terroriste qui pèse sur le Niger et la région du Sahel. Si les opérations militaires sont indispensables pour neutraliser les groupes armés, il est tout aussi essentiel d’investir dans le développement économique, la bonne gouvernance et la réconciliation sociale pour s’attaquer aux racines du problème. L’avenir de la région se joue aujourd’hui.

 

Un éclat de couleurs et de savoir-faire : Le SAFEM 2024 illumine Niamey

Niamey, le 6 décembre 2024 – Sous un soleil radieux, la capitale nigérienne s’est parée de mille feux pour célébrer l’ouverture de la 13ᵉ édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM). Une véritable ode à la créativité et au talent des femmes artisanes, ce rendez-vous incontournable a réuni, sous la haute présidence du Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, un parterre d’invités prestigieux et de passionnés d’artisanat.

Le Premier Ministre nigérien inaugure le SAFEM 2024, un événement incontournable pour découvrir la richesse de l'artisanat africain et soutenir l'autonomisation économique des femmes.Promouvoir l’artisanat féminin : un thème évocateur

Placée sous le thème évocateur « Promouvoir la propriété intellectuelle et accélérer l’inclusion financière des femmes artisanes », cette édition met en lumière l’importance de valoriser le savoir-faire ancestral et de soutenir l’émancipation économique des femmes.

Le choix du Togo comme pays invité d’honneur, ainsi que la mise en avant de la région de Diffa et des pays voisins, témoigne de la volonté de renforcer les échanges culturels et commerciaux au sein de la sous-région.

Un enchantement pour les sens

Par ailleurs, les allées du salon étaient un véritable enchantement pour les sens. Les visiteurs ont pu découvrir une multitude de créations artisanales, allant des tissus aux bijoux, en passant par la poterie et la sculpture. Chaque pièce était une œuvre d’art unique, fruit d’un savoir-faire transmis de génération en génération.

Au-delà de l’exposition, le SAFEM qui prendra fin le 15 décembre prochain, proposera également des ateliers, des conférences et des démonstrations de techniques artisanales. Ces événements permettront aux artisans de partager leurs connaissances et de nouer de précieux contacts.

Le Premier Ministre nigérien inaugure le SAFEM 2024, un événement incontournable pour découvrir la richesse de l'artisanat africain et soutenir l'autonomisation économique des femmes.SAFEM : Valorisation des produits locaux et développement durable

En couplant cet évènement à la 2ᵉ édition du Salon de l’Artisanat Nigérien du Meuble, et à la première conférence de haut niveau sur la Filière-Arachide, les organisateurs de la SAFEM ont souligné ainsi l’importance de valoriser les produits locaux et de développer des filières économiques durables. Cette initiative s’inscrit pleinement dans la dynamique de diversification économique que souhaite impulser le gouvernement nigérien.

Le succès de cette 13ᵉ édition du SAFEM sera une belle illustration de la vitalité de l’artisanat nigérien et de son rayonnement international. Il témoignera aussi de la détermination des femmes artisanes à faire reconnaître leur talent et à contribuer au développement de leur pays.

En bref, le SAFEM 2024 est un véritable moment de partage, de célébration et d’inspiration. Un événement qui met en lumière la richesse et la diversité du patrimoine culturel du Niger.

Niamey : Moussa Tchangari, poursuivi pour « apologie du terrorisme »

Niamey, le 6 décembre 2024 – Coup de théâtre dans l’affaire Moussa Tchangari. Le secrétaire général de l’ONG Alternative Espaces Citoyens, porté disparu depuis quelques jours, a été retrouvé, dissipant ainsi les rumeurs d’un possible enlèvement. En réalité, il est en prison depuis mardi dernier au Service central de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Il fait face à des accusations très graves telles que l’apologie du terrorisme, l’atteinte à la sûreté de l’État et l’association de malfaiteurs en relation avec des activités terroristes.

Moussa Tchangari : une arrestation qui soulève de nombreux interrogatoires.

Par ailleurs, cette arrestation intervient dans un contexte sécuritaire accru au Niger, marqué par la lutte contre le terrorisme. Moussa Tchangari, figure emblématique de la société civile, a toujours été un fervent soutien de Mohamed Bazoum, l’ancien président déchu. Ses prises de position critiques à l’égard du nouveau régime ont fait de lui une cible privilégiée.

L’ONG Alternative Espaces Citoyens a fermement condamné cette arrestation, qualifiant cet acte de « rétrograde ». Elle a exigé la libération immédiate et sans condition de son secrétaire général, dénonçant des « actes d’enlèvement, de séquestration et de traitements cruels ».

Des accusations jugées infondées par les proches de Moussa Tchangari

Les proches de Tchangari rejettent catégoriquement les accusations portées contre lui. D’après eux, le pouvoir se sert de ces poursuites comme d’une arme politique pour éliminer toute opposition.

Si les craintes des proches de Moussa Tchangari se confirment, cette affaire serait un nouveau signe de la dégradation de la situation des droits de l’homme au Niger depuis le coup d’État. Elle soulèverait des questions inquiétantes sur l’indépendance de la justice et la liberté d’expression dans le pays.

D’ici là, l’arrestation de Moussa Tchangari s’inscrit dans le cadre des mesures prises par les nouvelles autorités pour assurer la sécurité nationale. Ces dernières semblent déterminées à sévir contre toute personne soupçonnée d’activités pouvant compromettre la stabilité du pays.

 

Niamey : Le Colonel Boubacar Soumana Garanké préside une réunion de cabinet

Niamey, le 6 décembre 2024 – Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la ville de Niamey, a présidé ce vendredi une importante réunion de cabinet. En effet, cette rencontre, qui a regroupé l’ensemble des acteurs clés de la municipalité, avait pour objectif de faire un état des lieux des actions menées et à venir et de renforcer la coordination entre les différents services.

La municipalité de Niamey renforce sa gouvernance à travers une réunion de cabinet présidée par le colonel Boubacar Soumana Garanké.Un point sur les réalisations et les défis

Au cours de cette réunion, chaque Direction Générale de la ville de Niamey a présenté un rapport détaillé sur ses activités en cours et les projets à venir. Les participants ont également évoqué les défis rencontrés sur le terrain et ont formulé des propositions pour améliorer l’efficacité de l’action municipale.

Cette démarche vise à assurer une meilleure coordination entre les différents services de la ville et à garantir ainsi une fluidité dans la mise en œuvre des projets.

La municipalité de Niamey renforce sa gouvernance à travers une réunion de cabinet présidée par le colonel Boubacar Soumana Garanké.Une mobilisation générale au service des Niaméens

Par ailleurs, la présence des Administrateurs délégués des arrondissements communaux, de leurs secrétaires généraux, du secrétaire général de la Ville de Niamey, des directeurs généraux et des conseillers techniques témoigne de l’importance accordée à cette rencontre. Tous les acteurs de la ville sont mobilisés pour offrir aux Niaméens des services publics de qualité.

Les enjeux de cette réunion

Cette réunion de cabinet s’inscrit aussi dans une dynamique de modernisation de la gestion de la ville de Niamey. Elle vise à :

  • Améliorer la coordination entre les différents services municipaux
  • Renforcer l’efficacité de l’action municipale
  • Mieux répondre aux besoins des populations
  • Préparer l’avenir de la ville

En réunissant l’ensemble des acteurs de la ville, le Colonel Boubacar Soumana Garanké a démontré également sa volonté de faire de Niamey une ville moderne et dynamique, où il fait bon vivre.

 

Diffa : Interception de 174 Nigérians à la frontière nigéro-nigérienne

Diffa, 6 décembre 2024 – Dans une opération menée par les forces de la Force multinationale mixte (FMM) opérant dans le secteur 4, 174 Nigérians ont été interceptés à Gueskeru, une ville frontalière stratégique entre le Nigéria et le Niger. Ces individus, tous de sexe masculin et en âge de travailler, tentaient de traverser la frontière sans autorisation apparente.

Des activités suspectes dans une zone à risque

Les enquêtes préliminaires révèlent que ces hommes se rendaient dans la région du lac Tchad, réputée pour ses activités de pêche. Cependant, étant donné le contexte sécuritaire fragile de cette zone, notamment la présence de groupes terroristes comme Boko Haram et le récent groupe Lakurawa, les autorités ont décidé de procéder à un examen approfondi de la situation.

Les frontières poreuses entre le Nigeria et le Niger sont en effet devenues des zones d’infiltration pour les groupes terroristes qui exploitent la pauvreté et la vulnérabilité des populations locales pour recruter de nouveaux membres et mener leurs opérations.

Une menace potentielle pour la sécurité régionale

L’arrivée massive de ces individus dans une région déjà instable soulève de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité régionale. Les autorités craignent que certains parmi ces hommes soient liés à des réseaux terroristes ou utilisés comme boucliers humains.

Les forces de la FMM, conscientes de ces enjeux, ont donc décidé de procéder à l’interrogatoire de tous les suspects afin d’éclaircir leurs intentions et d’identifier d’éventuels liens avec des groupes armés.

Renforcement de la coopération régionale

Cette interception souligne une nouvelle fois l’importance de la coopération régionale dans la lutte contre le terrorisme. La FMM, en tant que force multinationale, joue un rôle crucial dans la sécurisation de la région du lac Tchad. Cette opération démontre également la nécessité de renforcer les contrôles aux frontières et de mettre en place des mécanismes de coopération plus efficaces entre les différents pays de la région.

Les autorités nigériennes et nigérianes vont désormais devoir déterminer le sort de ces 174 Nigérians. Plusieurs options sont envisageables, notamment leur rapatriement au Nigeria, leur placement en détention provisoire ou leur remise à la justice.

Quelle que soit la décision finale, cette affaire met en lumière la complexité de la situation sécuritaire dans la région du lac Tchad et la nécessité de poursuivre les efforts pour y rétablir la paix et la stabilité.