décembre 2024 - Page 5 sur 13 - Journal du Niger

La HACP, fer de lance de la paix et de la cohésion sociale au Niger

Niamey, le 20 décembre 2024 – La Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) poursuit ses efforts pour promouvoir la paix et la cohésion sociale au Niger. À travers le financement de diverses initiatives, l’institution contribue activement à renforcer le vivre-ensemble dans les communautés.

Tahoua : une caravane pour la paix et la lutte contre la drogue grâce à la HACP,

C’est dans la région de Tahoua que l’ONG LCDJ « kariya matassa », soutenue par la HACP, a lancé le mercredi 18 décembre une importante caravane de sensibilisation. L’objectif est de toucher un large public, notamment les jeunes, afin de promouvoir les valeurs de paix, de tolérance et de respect mutuel. Parallèlement, la caravane s’attache à sensibiliser sur les dangers de la consommation de drogues et à encourager les populations à adopter des comportements responsables.

La HACP soutient Des caravanes de sensibilisation dans plusieurs régions pour lutter contre la drogue et renforcer la sécurité.Gazaoua : la paix par la sensibilisation

Dans cette même veine, une autre caravane de sensibilisation, toujours financée par la HACP, a débuté dans la région de Gazaoua. En collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les jeunes et les leaders religieux, cette initiative a aussi pour objectif de toucher un grand nombre de personnes. Par ailleurs, les messages clés portés par cette caravane concernent l’unité nationale, la cohésion sociale et la prévention des conflits.

Abala : renforcer les capacités locales

Actuellement, l’équipe de la HACP se trouve à Abala pour sensibiliser sur la sécurité et participer à un atelier visant à renforcer les compétences des intervenants locaux. Cette approche intégrée vise ainsi à accroître les capacités des communautés à prévenir et à gérer les conflits, tout en améliorant la sécurité dans la région.

Une contribution essentielle à la stabilité du pays

En somme, ces différentes initiatives témoignent de l’engagement de la HACP en faveur d’un Niger pacifique et stable. En soutenant des projets de sensibilisation et de renforcement des capacités, l’institution contribue à renforcer la résilience des communautés face aux défis sécuritaires et sociaux.

 

Niamey : Le M62 et les associations islamiques appellent à un rassemblement massif

Niamey, le 20 décembre 2024 Le mouvement M62 et le Regroupement des associations islamiques et Zawiyas du Niger ont lancé un appel à la mobilisation générale. En effet, dans une déclaration rendue publique le jeudi 19 décembre, ces organisations ont annoncé la tenue d’un meeting populaire à Niamey, le dimanche 22 décembre prochain.

Ce rassemblement, qui s’annonce d’ampleur, aura pour objectif de manifester un soutien sans faille au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement de transition. Les organisateurs assurent une journée riche en événements avec des prêches, des communications et des invocations religieuses.

Les raisons de la mobilisation

Outre le soutien au CNSP, cette réunion sera également l’occasion de dénoncer les activités de la société minière Orano, accusée de pollution volontaire et de crimes contre l’humanité. Les organisateurs estiment que les activités d’Orano ont eu des conséquences désastreuses sur l’environnement et la santé des populations des zones minières.

Par ailleurs, les participants expriment leur solidarité avec le peuple palestinien en difficulté.

Un contexte politique tendu

Cette manifestation intervient dans un contexte politique marqué par les suites du coup d’État militaire survenu au Niger en juillet dernier. Le M62, qui avait été à l’avant-garde des manifestations ayant conduit au départ des troupes étrangères du territoire nigérien, continue de jouer un rôle important dans la vie politique du pays.

Les autorités nigérianes, de leur côté, n’ont pas encore réagi efficacement à cette annonce. Toutefois, on peut s’attendre à ce que ce rassemblement soit suivi de près par les observateurs de la scène politique nigérienne.

En somme, ce rassemblement s’annonce comme un moment clé dans le contexte politique actuel du Niger. Il témoigne de la vitalité de la société civile et de l’attachement d’une partie de la population aux orientations du CNSP.

Le Niger accuse le Nigeria de comploter contre sa stabilité

Niamey, le 20 décembre 2024 – Les tensions entre le Niger et le Nigeria s’intensifient. Le gouvernement nigérien, dirigé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), accuse formellement son voisin d’abriter des camps d’entraînement militaires étrangers dans les localités de Gidan Kata et Gigani. Selon Niamey, ces camps serviraient de bases arrière pour planifier et exécuter des attaques terroristes visant à déstabiliser le pays et à discréditer le CNSP.

Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères nigérien, a convoqué mercredi dernier la chargée d’affaires de l’ambassade du Nigeria à Niamey pour exprimer sa profonde inquiétude face aux agissements du gouvernement dont elle est la représentante au Niger. Le chef de la diplomatie nigérienne a qualifié ces agissements d’« attaques abjectes » et d’« entreprises honteuses de déstabilisation ».

Les autorités nigérianes de transition affirment que le Nigeria, en complicité avec « certaines puissances étrangères » et « les dignitaires fugitifs du régime déchu protégés par Abuja », persiste à soutenir les forces hostiles au CNSP. Ces accusations viennent s’ajouter à une longue liste de tensions entre les deux pays depuis le coup d’État militaire survenu au Niger en juillet dernier.

Les enjeux d’une telle accusation pour  la relation entre  le Niger et le Nigeria

Cette nouvelle accusation risque d’envenimer davantage les relations entre les deux pays voisins et de fragiliser davantage la région du Sahel déjà secouée par les violences jihadistes. Si les accusations du Niger se confirment, elles pourraient entraîner une escalade de la tension et des représailles entre les deux pays.

Les questions qui restent en suspens

Cependant, plusieurs questions restent en suspens :

  • Quelles preuves le Niger apporte-t-il pour étayer ses accusations ?
  • Quelles sont les réactions du Nigeria face à ces accusations ?
  • Quelles seront les conséquences de cette nouvelle crise sur la région du Sahel ?

En somme, les accusations portées par le Niger sont graves et nécessitent nécessairement d’être étayées par des preuves solides. Il est important que les deux pays travaillent ensemble pour établir la vérité et éviter ainsi toute escalade inutile. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir des relations entre le Niger et le Nigeria et pour la stabilité de la région.

Le Faso et la Centrafrique forgent une alliance historique

Ouagadougou, 19 décembre 2024 – Dans une ambiance empreinte de chaleur et de fraternité, le Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli aujourd’hui à l’aéroport international de Ouagadougou son homologue de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra. Cette visite d’amitié et de travail marque un tournant décisif dans les relations entre le Burkina Faso et la République centrafricaine.

Dès son arrivée, le Président Touadéra a reçu tous les honneurs dignes de la tradition burkinabè. Les deux chefs d’État se sont ensuite rendus au palais de Koulouba pour un entretien privé. Ce tête-à-tête a permis d’aborder des sujets d’une importance capitale pour les deux nations et pour l’Afrique en général.

Les deux dirigeants ont abordé les défis sécuritaires communs et ont convenu de renforcer leur coopération pour lutter contre les menaces qui pèsent sur la région. Ils ont également exploré des stratégies pour stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie de leurs populations respectives. Par ailleurs, la question de la souveraineté des États africains a été au cœur des échanges, avec un accent sur la nécessité de promouvoir une Afrique forte et indépendante.

En somme, la rencontre entre les deux autorités s’inscrit dans une dynamique de coopération accrue entre le Burkina Faso et la République de la Centrafrique. Leurs échanges ont révélé leur vision commune pour un avenir prospère et sécurisé, non seulement pour leurs pays, mais pour tout le continent africain. Les deux présidents ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être de leurs peuples et pour le développement durable de leurs nations.

ONG étrangères : Plus de 157 Milliards mobilisés et dépensés

La capitale nigérienne a accueilli, ce jeudi 19 décembre, une rencontre d’envergure entre les autorités gouvernementales et les représentants des organisations non gouvernementales (ONG) étrangères opérant sur le territoire. Cette rencontre, présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le commissaire général de police Ayouba Abdourahamane, a permis de dresser un bilan exhaustif des actions menées par ces acteurs clés du développement.

Un apport financier et humain des ONG

Les chiffres présentés lors de cette rencontre sont éloquents. En 2023, les ONG étrangères ont mobilisé et dépensé plus de 157 milliards de francs, créant ainsi 6 767 emplois permanents et 17 597 emplois temporaires. Un apport considérable qui a touché de nombreux secteurs, de l’éducation à la santé en passant par l’environnement.

Un partenariat fructueux, mais des défis à relever

Si le bilan est globalement positif, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur a souligné quelques défis qui persistent. Parmi eux, on note un faible respect des textes réglementant les activités des ONG, avec notamment un taux de soumission de rapports d’activités et d’états financiers bien en deçà des normes.

Car, en 2023, seulement 97 des 319 ONG étrangères présentes au Niger ont soumis leurs rapports d’activités, ce qui représente 30,40%. En outre, uniquement 50 de ces 319 ONG ont fourni leurs rapports financiers, ce qui représente 15,67%.

De plus, la nécessité d’un meilleur alignement des actions des ONG sur les priorités nationales et locales a été mise en avant. Les autorités souhaitent voir les ONG s’impliquer davantage dans les Plans de Développement Communaux (PDC) et le plan d’investissement annuel (PIA).

Un appel à plus de transparence et de responsabilité

Le commissaire général de police Ayouba Abdourahamane a appelé les ONG à une plus grande transparence et à un respect scrupuleux des règles en vigueur. Il a également insisté sur l’importance d’une meilleure collaboration avec les autorités locales et nationales.

Les ONG, des partenaires incontournables du développement

Malgré les défis à relever, les autorités nigériennes accordent de l’importance au rôle joué par les ONG dans le développement du pays. Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur a d’ailleurs félicité les ONG/AD pour s’être adaptées aux nouvelles exigences liées à la souveraineté nationale et les a encouragées à poursuivre leurs efforts au service de la population.

En somme, cette rencontre marque une nouvelle étape dans le partenariat entre l’État nigérien et les ONG étrangères. Les autorités souhaitent renforcer cette collaboration en vue d’une meilleure coordination des actions et d’un impact encore plus important sur le développement du pays.

 

Nouvel assaut meurtrier sur la route Kaya-Dori : un convoi de ravitaillement attaqué

Niamey, le 19 décembre 2024 – La route Kaya-Dori, déjà réputée pour son insécurité, a une nouvelle fois été le théâtre d’une attaque meurtrière. Un convoi de ravitaillement en provenance du Burkina Faso et à destination du Niger a été pris pour cible par des individus armés, dans la nuit du 17 décembre dernier.

Selon les premières informations, les terroristes ont incendié au moins six camions lors de cette attaque. Le bilan humain reste encore provisoire, mais des sources locales évoquent plusieurs victimes parmi les chauffeurs et les escorteurs.

Le JNIM, principal suspect de l’assaut meurtrier sur la route Kaya-Dori 

Les soupçons portent une nouvelle fois sur le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui est actif dans la région et contrôle une partie de la zone frontalière entre le Burkina Faso et le Niger. Le mode opératoire de cette attaque porte la signature des groupes armés terroristes qui sévissent dans la région.

En plus, cette nouvelle attaque vient s’ajouter à une longue liste d’actes de violence perpétrés contre les convois humanitaires et commerciaux circulant sur cet axe routier stratégique. La multiplication de ces incidents a pour conséquence d’aggraver la crise humanitaire dans la région, en limitant l’accès aux biens de première nécessité pour les populations civiles.

Un défi sécuritaire majeur

Les autorités nigériennes et burkinabè font face à un défi sécuritaire majeur dans cette région du Sahel, où les groupes armés terroristes exploitent les faiblesses de l’État pour étendre leur influence. Malgré les efforts déployés par les forces armées des deux pays, les attaques se multiplient, témoignant de la difficulté de la lutte contre ces groupes.

Face à cette menace transfrontalière, la Confédération doit être plus vigilante et mieux coordonner ses actions et lutter efficacement contre le terrorisme. Car une meilleure coordination entre les forces de défense et de sécurité des différents pays de la région permettra de mieux sécuriser les frontières et de traquer les groupes armés.

 

Le roi Mohammed VI engage des négociations pour la libération de l’ex-président du Niger, Mohammed Bazoum

Niamey, le 19 décembre 2024 Le Roi Mohammed VI du Maroc a entamé des discussions cruciales avec les autorités nigériennes pour obtenir la libération de l’ancien président Mohammed Bazoum, actuellement en détention.

Selon des sources fiables de la revue Afrique, Rabat a proposé d’accueillir Mohammed Bazoum en résidence surveillée sur son territoire. Cette initiative diplomatique inclut une condition majeure : que l’ex-président s’abstienne de toute critique publique ou condamnation envers les autorités du Niger.

 Détention du président Mohamed Bazoum

Mohammed Bazoum, ancien président du Niger, a été détenu suite à des événements politiques tumultueux du 26 juillet 2023dans le pays. Sa détention a suscité des réactions internationales et plusieurs pays ont exprimé leur préoccupation quant à son sort. Le Maroc, sous la direction du Roi Mohammed VI, a pris l’initiative de négocier sa libération, démontrant ainsi son engagement envers la stabilité régionale et les droits de l’homme.

Le roi Mohammed VI  :  les conditions de la résidence surveillée 

La proposition marocaine d’accueillir Bazoum en résidence surveillée vise à offrir une solution diplomatique tout en garantissant que l’ex-président ne s’engage pas dans des activités politiques ou critiques contre le gouvernement nigérien. Cette condition est essentielle pour maintenir des relations diplomatiques stables entre les deux nations et éviter toute escalade de tensions.

Réactions et implications

La communauté internationale et les partisans de Bazoum observent de près ces négociations. La proposition de résidence surveillée est une mesure de compromis, permettant à Bazoum de vivre dans des conditions relativement libres tout en respectant les exigences des autorités nigériennes. Cette démarche pourrait également renforcer les relations bilatérales entre le Maroc et le Niger, tout en soulignant le rôle du Maroc en tant que médiateur régional.

En conclusion, l’initiative du Roi Mohammed VI pour la libération de Mohammed Bazoum marque un tournant significatif dans les relations diplomatiques entre le Maroc et le Niger. En proposant une solution diplomatique équilibrée, le Maroc démontre son engagement envers la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest.

Bamako se réinvente : un nouveau souffle pour la toponymie

Bamako, 18 décembre 2024 – Un vent de renouveau souffle sur la capitale malienne. Par décret présidentiel, de nombreux noms de rues, de places et d’établissements publics ont été modifiés, marquant ainsi un tournant dans l’histoire de la ville. Cette décision, saluée par de nombreux Maliens, vise à renforcer l’identité nationale et à honorer les figures emblématiques du pays.

Des noms qui font l’histoire de Bamako

Parmi les changements les plus marquants, on note le renommage de l’avenue CEDEAO en avenue de l’AES (Alliance des États du Sahel). Cette décision souligne l’importance accordée par le Mali à la coopération régionale et à la sécurité aérienne.

La place France-Afrique, symbole d’une époque révolutionnaire, devient désormais la place de la Confédération des États du Sahel, un choix qui reflète les aspirations du Mali à une intégration régionale renforcée.

D’autres figures historiques ont également été honorées. L’ancienne avenue Joost Van Vollenhoven porte dorénavant le nom du général Moussa Traoré, une figure majeure de l’histoire politique du Mali. Les autorités ont aussi procédé au changement de nom de nombreuses rues qui portaient des noms coloniaux, transformant par exemple la rue Faidherbe en rue Mamadou Lamine Dramé.

Une nouvelle pour l’identité des institutions

Les établissements d’enseignement supérieur ne sont pas en reste. L’Université des Lettres et des Sciences humaines de Bamako devient l’Université Yambo Ouologuem de Bamako, en hommage à l’un des plus grands écrivains maliens.

L’Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako est à présent l’Université Kurukanfuga de Bamako, faisant référence à la célèbre bibliothèque de Tombouctou. Enfin, l’Institut national des Arts devient l’Institut Professeur Gaoussou Diawara.

Un symbole d’une nouvelle ère

Ces changements de noms sont bien plus qu’une simple formalité. En effet, ils symbolisent une volonté de tourner la page et de construire un avenir fondé sur les valeurs et l’histoire du Mali. En rendant hommage à ses héros et en valorisant son patrimoine, le pays affirme son identité et renforce son sentiment d’appartenance.

La population malienne a exprimé son grand soutien à cette décision, considérant qu’elle représente une reconnaissance de son passé et de ses ascendances. Elle marque une nouvelle étape dans la construction d’un Mali fort et uni.

En somme, en rebaptisant ses rues et ses lieux, Bamako ne fait pas que changer de noms, elle change de visage. Cette décision, ancrée dans l’histoire et tournée vers l’avenir, est un acte fort qui affirme l’identité malienne. Honorant ses héros et en valorisant son patrimoine, la ville pose les fondements d’un avenir prometteur, où la mémoire collective et l’aspiration au progrès se conjuguent harmonieusement.

Dosso, berceau de l’unité nationale : Un 66ᵉ anniversaire placé sous le signe de la souveraineté

Dosso, le 18 décembre 2024 – Sous un ciel clair et serein, la ville de Dosso s’est parée de ses plus beaux atours pour célébrer le 66ᵉ anniversaire de la proclamation de la République du Niger. En effet, cette journée, empreinte de solennité et de fierté nationale, a été l’occasion pour les Nigériens de réaffirmer leur attachement aux valeurs républicaines et de célébrer les progrès accomplis depuis l’indépendance.

Dosso célèbre l'unité nationale et l'affirmation de la souveraineté nigérienne lors du 66ᵉ anniversaire de la République.66ᵉ anniversaire : une célébration placée sous le signe de l’unité

La cérémonie officielle, présidée par le général de brigade Iro Oumarou, gouverneur de la région de Dosso, a été marquée par une prise d’armes solennelle, rappelant l’engagement des forces de défense et de sécurité au service de la nation. Dans son allocution, le gouverneur a souligné l’importance de l’unité nationale et de la cohésion sociale, rappelant les mots du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général de brigade Abdourahamane Tiani, qui a insisté sur l’affirmation de la souveraineté, de la dignité et de l’indépendance du peuple nigérien.

Un avenir prometteur pour le Niger

Le gouverneur de Dosso a également invité la population à se mobiliser pour la réussite de L’organisation du Sabre National KOKOWA 2024, dont le thème est « Zantchan Kassa, Labou Sani No » (Unissons-nous pour un Niger nouveau). Cet événement témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer le sentiment d’appartenance à la nation et de mobiliser toutes les énergies pour relever les défis auxquels fait face le pays. Par ailleurs, il contribuera à renforcer la cohésion sociale.

En plus, le général a exhorté les populations de la cité des Djermakoyes à faire en sorte que le réveillon du 31 décembre à Dosso se passe bien et dans l’harmonie. Cette annonce souligne l’ambition du Niger de faire de ses fêtes de fin d’année un moment inoubliable pour cette nation qui n’a connu que des moments difficiles en 2024.

Un appel à la mobilisation générale

Le gouverneur a aussi appelé les Nigériens à s’engager résolument dans la refondation de leur pays. Il a rendu hommage aux forces de défense et de sécurité qui travaillent sans relâche pour assurer la sécurité et l’intégrité territoriale du Niger. Il a aussi exprimé sa gratitude au CNSP et à son président pour leur engagement en faveur d’un Niger souverain, libre et indépendant.

En conclusion, la célébration du 66ᵉ anniversaire de la proclamation de la République du Niger à Dosso a été l’occasion de réaffirmer les fondamentaux de la nation et de tracer les perspectives. Le peuple nigérien, fort de son histoire, se tourne résolument vers l’avenir et s’engage à relever les défis qui se présentent.

 

Un crépuscule politique : la chute de Nicolas Sarkozy

Paris, 18 décembre 2024 – Aujourd’hui, la France a été témoin d’un moment historique empreint de tristesse et de réflexion. En effet, l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, a vu son destin scellé par la justice. Condamné définitivement à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes, Sarkozy, à 69 ans, fait face à une fin de carrière politique marquée par l’infamie.

Un verdict historique dans l’affaire de Nicolas Sarkozy

La Cour de cassation, dans un verdict historique, a confirmé les accusations portées contre lui. En 2014, Sarkozy avait conclu un pacte secret avec son avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert, espérant obtenir des informations confidentielles pour influencer une procédure judiciaire liée à l’affaire Bettencourt. Ce jugement, inédit dans l’histoire de la France, marque une étape cruciale dans la lutte contre la corruption au sommet de l’État.

L’avocat de l’ancien président a déclaré que son client respecterait cette décision judiciaire, tout en annonçant son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour contester cette condamnation. Ce verdict, prononcé par la Cour de cassation, constitue une première dans l’histoire française, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre la corruption au plus haut niveau de l’État.

En plus de sa peine d’emprisonnement, l’ancien chef de l’État se voit également condamné à une période d’inéligibilité de trois ans. Les deux autres protagonistes de cette affaire ont reçu des sanctions similaires, tandis que Thierry Herzog se voit interdire de pratiquer sa profession pendant trois ans.

Ce jour marque non seulement la fin d’une ère pour Nicolas Sarkozy, mais aussi un sombre rappel des conséquences de la corruption. Ainsi, la France, en ce jour de décembre, contemple le crépuscule d’un homme qui, autrefois, incarnait l’espoir et l’ambition d’une nation. La mélancolie de cette journée résonne dans les cœurs des citoyens, rappelant que nul n’est au-dessus des lois et que la quête de justice et de transparence demeure un combat incessant.