juillet 2025 - Page 6 sur 11 - Journal du Niger

L’État donne le ton pour une éducation refondée

Niamey, 14 juillet 2025 Dans une ambiance empreinte de rigueur et d’espoir, l’École Normale Saadou Galadima de Niamey a servi ce lundi 14 juillet de cadre au lancement officiel des examens nationaux du Certificat de Fin d’Études des Écoles Normales (CFEEN) et du Certificat d’Aptitude Pédagogique de la Section Spéciale (CAP/SS), session 2025.

La Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, entourée du Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Division Assoumane Abdou Harouna, et des représentants de l’administration centrale, syndicats et parents d’élèves, a ouvert les premières épreuves, marquant ainsi une étape décisive dans l’agenda éducatif du Niger.

 À Niamey, la Ministre de l’Éducation nationale lance les examens du CFEEN et du CAP/SS, session 2025, soulignant l’engagement de l’État nigérien pour une éducation inclusive, éthique et stratégique au service du développement durable.

L’éducation nigérienne en marche : des examens, levier de transformation nationale

La cérémonie ne s’est pas limitée à un simple geste protocolaire. Par un acte fortement symbolique – l’ouverture de l’enveloppe scellée contenant l’épreuve de psychopédagogie –, la Ministre a réaffirmé la confiance de l’État envers les 2 312 candidats engagés dans ces examens, dont 284 dans la région de Niamey. En outre, elle leur a prodigué des recommandations claires : intégrité, sérénité et autonomie, des valeurs essentielles pour leur future carrière.

Dans un message chargé de sens, Dr Shérif a insisté sur le rôle stratégique des enseignants dans la refondation du système éducatif nigérien. Selon elle, ces futurs éducateurs doivent devenir de véritables vecteurs de transformation sociale, notamment dans les zones rurales où chaque salle de classe constitue un front essentiel contre l’exclusion et la pauvreté.

Un concours structurant : diversité et exigence au service de la nation

La diversité des filières proposées – avec notamment 299 candidats en Franco-Arabe et 4 en Section Spéciale – reflète une politique d’éducation résolument inclusive, attentive aux pluralités linguistiques et culturelles du pays. Le Gouverneur de Niamey, en saluant le parcours méritoire des candidats, a souligné l’exigence morale intrinsèquement attachée à leur vocation : « Être enseignant, c’est porter les espoirs d’une nation. » Ainsi, cette profession n’est pas qu’un métier, c’est une responsabilité immense.

 À Niamey, la Ministre de l’Éducation nationale lance les examens du CFEEN et du CAP/SS, session 2025, soulignant l’engagement de l’État nigérien pour une éducation inclusive, éthique et stratégique au service du développement durable.

Le gouvernement en force : une mobilisation institutionnelle affirmée

La visite de la Ministre dans les services administratifs de l’école, couplée à des échanges nourris avec les encadreurs, a permis de vérifier de manière rigoureuse les conditions matérielles de déroulement des examens. Cette démarche s’inscrit dans un esprit de transparence et d’exemplarité, gage d’un pilotage responsable et d’une évaluation continue des dispositifs éducatifs. En effet, la présence des plus hautes autorités témoigne de l’importance capitale accordée à cette session.

 

L’aube d’une nouvelle ère : le Niger investit dans son capital humain

À l’aube de cette session 2025, les autorités réitèrent leur engagement inébranlable à former une génération d’enseignants compétents, patriotes et éthiques. Le lancement du CFEEN et du CAP/SS ne marque donc pas seulement le début d’un examen ; il annonce une volonté renouvelée d’investir massivement dans le capital humain, socle indispensable de tout développement durable. Le Niger regarde vers l’avenir, et cet avenir passe résolument par la qualité de son éducation.

CFEEN : À Diffa, la relève éducative trace les chemins du renouveau

Diffa, le 14 juillet 2025 – l’École Normale de Diffa a vibré d’une énergie particulière ce lundi matin  . Sous un ciel chargé d’espoir, le général de division Mahamadou Ibrahim Bagadoma, gouverneur de la région, a donné le coup d’envoi des épreuves du Certificat de Fin d’Études de l’École Normale (CFEEN) pour la session 2025. En effet,  Dans cette  région marquée par des défis sécuritaires et climatiques, cet événement symbolise un engagement indéfectible pour l’éducation, pilier fondamental du développement nigérien. Avec 144 candidats, dont une majorité écrasante de femmes, cette cérémonie incarne la promesse d’une relève éducative déterminée à transformer les salles de classe du pays.

 

 CFEEN : Une mobilisation pour l’avenir de l’éducation  

La cour de l’École Normale de Diffa s’est parée de solennité pour accueillir les autorités régionales, des figures clés de l’administration et des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Par ailleurs,  le secrétaire général de la région, le préfet du département de Diffa et l’administrateur délégué de la commune urbaine étaient tous  aux côtés du gouverneur pour marquer l’importance de cette étape. Les 144 candidats à la formation – dont 119 femmes et 25 hommes – constituent une représentation diversifiée et prometteuse des différentes filières pédagogiques, incarnant ainsi l’élan collectif d’un corps éducatif engagé à façonner l’avenir des générations montantes.

Dans son discours d’ouverture, le gouverneur Bagadoma a captivé l’audience par des mots empreints de gravité et d’optimisme.

« L’éducation, aux côtés de la sécurité et de la santé, est le socle sur lequel repose une nation forte », a-t-il proclamé.

Saluant le choix des candidats pour la voie de l’enseignement, qu’il a qualifié de « vocation noble », il les a également exhortés à incarner des valeurs d’intégrité, de patriotisme et de discipline.

« Le Niger est à un tournant. Vous, futurs enseignants, serez les architectes d’une société éduquée et résiliente », a-t-il ajouté, insistant sur leur rôle crucial dans un pays en quête de renouveau.

 

Le CFEEN : un tremplin pour l’enseignement fondamental  

Le Certificat de Fin d’Études de l’École Normale, sésame convoité, ouvre les portes d’une carrière dans l’enseignement primaire, un secteur stratégique pour le Niger. Les lauréats de cet examen, véritable rite de passage, sont destinés à rejoindre les écoles primaires à travers le pays, en particulier dans les zones rurales où le besoin d’enseignants qualifiés est criant. Formés dans les écoles normales, ces jeunes professionnels ne se contentent pas de transmettre des connaissances ; ils sont aussi chargés d’inculquer des valeurs citoyennes essentielles, comme le respect, la solidarité et l’engagement pour la République.

Cette session 2025 à Diffa s’inscrit dans un contexte de refondation du système éducatif nigérien. Face à des défis comme l’accès limité à l’éducation dans les zones reculées, le faible taux de scolarisation des filles et les impacts des crises sécuritaires, le gouvernement mise sur la formation d’enseignants compétents pour relever le niveau de l’enseignement fondamental. Les écoles normales, véritables pépinières de talents, jouent un rôle central dans cette ambition, préparant des cohortes d’éducateurs capables de répondre aux exigences d’un monde en mutation.

 

Une région résiliente, un symbole d’espoir  

Située à l’extrême est du Niger, la région de Diffa, confrontée aux défis sécuritaires liés à Boko Haram et aux impacts du changement climatique, symbolise la résilience du peuple nigérien. Lors de cette cérémonie officielle, les autorités ont salué la participation remarquable de 119 candidates sur 144 au concours d’entrée dans les écoles normales d’instituteurs, un signe prometteur dans un contexte où l’éducation des filles demeure une priorité.

Mme Aïssa Mahamadou, responsable éducative régionale, a souligné l’importance de ce moment :

« Ces femmes, futures enseignantes, seront des modèles pour les jeunes filles de nos villages. »

Le gouverneur de la région, M. Bagadoma, a pour sa part rappelé aux candidats la nécessité d’aborder les épreuves avec sérieux et intégrité :

« Votre sérieux et votre discipline aujourd’hui préfigurent la qualité de votre engagement demain. »

À travers cette exigence, le Niger affirme son ambition de former une génération d’enseignants compétents, engagés et exemplaires, prêts à servir la nation dans le respect des valeurs éducatives.

 

Diffa : une mobilisation éducative au service du développement durable 

Le lancement des épreuves du Concours de Formation pour l’Enseignement Élémentaire du Niger (CFEEN) à Diffa s’inscrit dans le cadre stratégique de l’Éducation pour Tous, axe central des politiques publiques nigériennes, en parfaite cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD). Par le renforcement de la qualité de l’enseignement primaire, les autorités ambitionnent aussi  de consolider les fondements d’un développement humain inclusif, en rupture avec les dynamiques de pauvreté et d’exclusion.

Dans un climat empreint de détermination, les 144 candidats ont entamé les épreuves sous la supervision des autorités administratives et éducatives, incarnant l’espoir d’une jeunesse engagée au service de l’avenir national. Au-delà du cadre académique, la cérémonie a célébré l’engagement d’une génération prête à relever les défis éducatifs, en particulier dans les zones rurales où chaque salle de classe représente un levier de transformation.

Par cette initiative, le Niger réaffirme son engagement résolu à investir dans son capital humain, convaincu que l’éducation constitue le socle d’une société plus forte, solidaire et prospère. Ces candidats, porteurs d’un idéal et d’un projet de société, traduisent la volonté d’un pays de garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité, quel que soit son lieu de vie.

PONASI : le Burkina contre-attaque pour sauver sa biodiversité

Burkina Faso : un coup de filet historique contre le braconnage dans le sanctuaire de PONASI

Pô, 14 juillet 2025 Dans une démonstration de force sans précédent, les autorités burkinabè ont frappé un grand coup contre le braconnage et l’exploitation illicite dans le sud du pays. Du 5 au 10 juillet 2025, une vaste opération menée dans le complexe écologique Pô-Nazinga-Sissili (PONASI) a permis l’arrestation de plus de 50 individus et la saisie spectaculaire de 1 500 têtes de bétail en divagation. Cette initiative, visant à protéger un joyau crucial de la biodiversité ouest-africaine, envoie un message clair : le Burkina Faso intensifie sa lutte pour préserver ses écosystèmes face aux pressions humaines croissantes et implacables.

 

PONASI : un trésor écologique sous haute tension

 

Le complexe PONASI, s’étendant sur 355 000 hectares à la frontière avec le Ghana, est un véritable trésor écologique, regroupant le Parc national Kaboré Tambi, les forêts classées de Sissili et de Nazinga, ainsi que leurs corridors vitaux. Ce sanctuaire abrite plus de 1 000 éléphants, des buffles, des antilopes et une riche avifaune, se positionnant comme un bastion essentiel de la biodiversité soudano-sahélienne. Toutefois, il est constamment menacé par des pratiques illégales telles que le pâturage non autorisé, la coupe abusive de bois et la carbonisation, qui fragilisent dangereusement ses écosystèmes.

Opération commando pour la faune : une razzia contre les contrevenants

 

Face à cette situation alarmante, le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, à travers le Projet de gestion intégrée et durable du paysage PONASI, a orchestré une opération d’envergure. Pendant six jours, des équipes d’éco-gardes, soutenues par des agents des Eaux et Forêts, ont sillonné le complexe, menant des patrouilles motorisées et pédestres, des bouclages stratégiques, ainsi que des fouilles minutieuses.

Ces efforts soutenus ont abouti à l’interpellation de plus de 50 contrevenants et à la confiscation de troupeaux illégalement introduits dans cette aire protégée. Le pâturage illégal est un fléau dévastateur qui détruit les habitats naturels et menace les espèces emblématiques comme l’éléphant d’Afrique.

 

Sécurité nationale et écosystèmes : un combat indissociable

 

« Cette opération est une victoire majeure pour la faune et un signal fort contre ceux qui pillent nos ressources naturelles », a déclaré un haut responsable des Eaux et Forêts, le colonel Barnabé Kaboré. Le complexe PONASI, qui abrite également des espèces vulnérables, fait face à une pression anthropique croissante, exacerbée par la crise sécuritaire régionale. En effet, les aires protégées, souvent reculées, deviennent des refuges pour des activités illégales, y compris le braconnage commercial transfrontalier et l’exploitation illicite des ressources.

L’opération, qui s’inscrit dans une stratégie plus large de sécurisation des parcs nationaux, a mobilisé des moyens logistiques conséquents. Les patrouilles ont ciblé les zones sensibles, notamment le « couloir des éléphants », un corridor écologique crucial reliant les différentes parties du complexe. De plus, en plus des saisies, les autorités ont procédé à des vérifications d’identité et à des refoulements, renforçant ainsi le contrôle sur cette zone stratégique. « Nous ne pouvons tolérer que nos parcs deviennent des zones de non-droit », a ajouté le colonel Kaboré, soulignant l’importance de ces actions pour la préservation des écosystèmes et la sécurité nationale.

Une opération musclée dans le complexe PONASI permet l’arrestation de plus de 50 contrevenants et la saisie de 1 500 têtes de bétail,

La porosité des frontières au cœur des défis environnementaux

 

Cette opération intervient dans un contexte où le Burkina Faso fait face à des défis sécuritaires complexes, notamment dans ses régions frontalières. La porosité des frontières avec le Ghana facilite les activités illégales, du braconnage à la contrebande. Par conséquent, en renforçant la surveillance dans le complexe PONASI, les autorités cherchent non seulement à protéger la faune, mais aussi à contrer l’utilisation des aires protégées comme bases arrière pour des groupes criminels. La présence d’éco-gardes formés et équipés, soutenus par des officiers de police judiciaire, marque une professionnalisation bienvenue de la lutte contre les crimes environnementaux.

Cependant, les défis restent immenses. La déforestation, l’avancée des fronts agricoles et les feux de brousse non maîtrisés continuent de menacer le complexe PONASI. La saisie de 1 500 têtes de bétail illustre l’ampleur du pâturage illégal, une pratique qui dégrade les habitats et accentue les conflits entre éleveurs et agriculteurs.

 

L’engagement communautaire : clé de la durabilité écologique

 

Au-delà de la répression, les autorités insistent sur l’importance vitale de l’implication des communautés locales. Le Projet PONASI, soutenu par des partenaires comme l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), mise sur une gestion participative pour garantir la durabilité des efforts. Des programmes de sensibilisation et de formation sont en cours pour encourager les populations riveraines à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, comme des alternatives au pâturage illégal. « La préservation de notre patrimoine naturel est une responsabilité collective », a déclaré Diakouba Sirima, un responsable du projet.

 

PONASI : Un signal puissant pour l’Afrique de l’Ouest

 

Cette opération, saluée par les organisations environnementales, positionne le Burkina Faso comme un acteur clé dans la lutte contre le braconnage en Afrique de l’Ouest. Le complexe PONASI, avec ses 1 000 éléphants et sa riche biodiversité, est un patrimoine régional qui transcende les frontières. Ainsi, en protégeant ce sanctuaire, le Burkina Faso contribue à la sauvegarde d’espèces menacées et à la stabilité écologique de la sous-région.

Alors que les résultats de cette opération résonnent à travers le pays, les autorités promettent de maintenir la pression. D’autres patrouilles sont prévues dans les mois à venir, avec un accent mis sur la collaboration transfrontalière avec le Ghana pour endiguer le braconnage commercial.

Le message est clair : le Burkina Faso est déterminé à défendre ses aires protégées, non seulement pour sa faune, mais aussi pour l’avenir de ses écosystèmes et la sécurité de ses citoyens. Le succès de cette opération marque un tournant dans la lutte contre les crimes environnementaux au Burkina Faso. Dans le complexe PONASI, les éléphants, les antilopes et les oiseaux migrateurs peuvent, pour l’instant, respirer un peu mieux. Cependant, la bataille pour la préservation de ce trésor écologique ne fait que commencer.

CAF Trophy Hunt : gagnez un iPhone, un MacBook, une PlayStation et d’autres prix grâce à l’offre 1xBet !

Le second semestre 2025 promet d’être intense pour tous les passionnés de football africain.

 

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  • Étape 3 : tirage au sort – 1ᵉʳ novembre 2025
  • Étape 4 : tirage au sort – 1ᵉʳ décembre 2025
  • Étape 5 : tirage au sort – 20 janvier 2026
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Agadez : Une vague dévastatrice submerge la perle du désert

Agadez, 11 juillet 2025 La cité historique d’Agadez, joyau du désert nigérien, a été frappée de plein fouet par des inondations spectaculaires le jeudi 10 juillet 2025. De fortes précipitations, inhabituelles pour cette région aride, ont transformé les ruelles ocre de la ville en torrents boueux, plongeant plusieurs quartiers dans le chaos. Alors que les habitants luttent pour protéger leurs foyers et leurs biens, cette catastrophe met en lumière les défis croissants posés par le changement climatique dans une région où chaque goutte de pluie peut devenir une menace.

 

Agadez sous les eaux : quand le désert se transforme en torrent 

 

Dans la nuit du 9 au 10 juillet, des averses torrentielles se sont abattues sur Agadez, provoquant une montée soudaine des eaux dans plusieurs secteurs de la ville. Le Kori Eghazar, un cours d’eau saisonnier traversant la capitale de l’Aïr, s’est transformé en un torrent impétueux, rappelant les inondations dévastatrices de 2009. Des quartiers comme Pays-Bas ont été particulièrement touchés, avec des maisons en banco fragilisées par les flots et des routes rendues impraticables. Les habitants, pris au dépourvu, ont vu leurs biens emportés par les eaux, tandis que les autorités locales appelaient à la vigilance face à cette crise sans précédent.

Par ailleurs, les inondations, bien que localisées, rappellent les catastrophes récurrentes qui frappent Agadez, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, et soulignent l’urgence de renforcer les infrastructures face aux aléas climatiques.

 

Climat déréglé : Agadez face aux colères d’une saison des pluies inattendue

 

Cette catastrophe s’inscrit dans un schéma plus large de bouleversements climatiques affectant le Sahel. Selon les experts, les saisons des pluies, bien que courtes au Niger, deviennent de plus en plus intenses en raison du réchauffement global. Les prévisions météorologiques pour 2025, notamment celles de PRESASS 2024, avaient averti d’une saison exceptionnellement humide, une prédiction confirmée par les événements récents. À Agadez, où les sols sablonneux peinent à absorber des précipitations soudaines, les crues du Kori Eghazar et d’autres oueds menacent habitations, cultures maraîchères et bétail, essentiels à la survie des communautés.

Les inondations de 2024, parmi les plus dévastatrices des deux dernières décennies, avaient déjà touché plus de 1,4 million de personnes à travers le Niger, avec des pertes tragiques, dont 391 décès et la destruction de 152 232 maisons. Agadez, bien que moins affectée que des régions comme Maradi ou Zinder, n’a pas été épargnée, avec des dégâts récurrents aux infrastructures historiques, comme la grande mosquée du XVIe siècle. Les événements du 10 juillet 2025 ravivent ces craintes, menaçant à nouveau le patrimoine et les moyens de subsistance des habitants.

 

Urgence à Agadez : le gouverneur active l’alerte face au chaos des eaux

 

Face à l’ampleur de la situation, les autorités locales, sous la direction du gouverneur Général Ibra Boulama Issa, ont déclenché une alerte pour appeler les habitants à la prudence. Des équipes de secours, incluant les sapeurs-pompiers, évaluent les dégâts et portent assistance aux familles sinistrées. Si les autorités n’ont pas communiqué de bilan officiel pour les inondations du 10 juillet, les souvenirs des catastrophes passées – comme les 217 morts enregistrés en août 2024 – incitent à une réponse rapide et coordonnée.

Le gouverneur, qui s’était rendu récemment dans la cour de la grande mosquée pour constater les dégâts causés par des pluies antérieures, a appelé à des travaux de renforcement des infrastructures historiques. L’absence de systèmes d’évacuation des eaux efficaces, conjuguée à un manque de moyens pour l’entretien, aggrave la vulnérabilité de la ville. Les habitants, dont beaucoup dépendaient autrefois du tourisme, aujourd’hui en déclin en raison de l’insécurité, appellent à une aide urgente pour reconstruire et protéger leurs foyers.

 

Cité millénaire : entre résilience et appel à la solidarité face au climat

 

En somme, alors que les eaux se retirent lentement, les défis demeurent immenses pour Agadez. Les inondations, amplifiées par le changement climatique, mettent en péril non seulement les habitations, mais aussi le riche patrimoine culturel de cette ville millénaire. Les autorités locales, soutenues par des organisations internationales, travaillent à mobiliser des ressources pour répondre aux besoins immédiats.

Agadez se relève avec courage, portée par la résilience de ses habitants et la détermination des autorités. Cette catastrophe, bien que dévastatrice, est un rappel urgent : le Niger doit s’adapter à un climat de plus en plus imprévisible. Dans les ruelles de la vieille ville, où l’histoire rencontre la modernité, la lutte pour protéger Agadez unit les générations dans un même combat : préserver une ville, un patrimoine et un avenir face aux caprices de la nature.

Agadez mobilise ses chefs traditionnels pour la paix

Agadez : Les Chefs Traditionnels en première ligne pour la paix et la cohésion sociale

Agadez, 11 juillet 2025 Dans l’amphithéâtre vibrant de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) d’Agadez, une initiative majeure a vu le jour le jeudi 10 juillet 2025. Sous la présidence du Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, un atelier stratégique sur le rôle des chefs traditionnels dans la promotion de la paix, la sécurité et la cohésion sociale a été lancé avec éclat. Réunissant les leaders coutumiers, les préfets, les administrateurs communaux et des figures éminentes comme le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, cette rencontre marque un tournant dans la mobilisation des autorités traditionnelles pour bâtir un Niger plus uni et résilient.

À Agadez, un atelier stratégique réunit chefs traditionnels, autorités locales et figures coutumières pour renforcer leur rôle dans la promotion de la paix, la sécurité et la cohésion sociale au cœur du Sahel.

Agadez : les chefs traditionnels, piliers de la paix et de la stabilité au Niger 

Devant un parterre de dignitaires, incluant le président du Bureau Régional de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger, le Général Boulama Issa a donné le ton d’une journée placée sous le signe de l’engagement collectif. En effet, cet atelier, initié par le gouvernorat, vise à doter les chefs traditionnels d’Agadez des outils nécessaires pour jouer un rôle central dans la culture de la paix, le renforcement de la sécurité, la cohésion sociale et la gestion non violente des conflits. Dans une région confrontée à des défis complexes – insécurité, tensions communautaires et activités illicites comme l’orpaillage – cette formation incarne une ambition audacieuse : faire des leaders coutumiers des acteurs clés de la refondation de la République.

Par ailleurs, le gouverneur, dans un discours empreint de conviction, a souligné l’importance de ces figures traditionnelles dans le tissu social nigérien. « Vous êtes les gardiens de nos valeurs, les relais de nos communautés. Votre rôle est essentiel pour promouvoir la paix et soutenir les efforts des autorités dans un contexte où la cohésion est notre plus grande force », a-t-il déclaré, selon des participants. Cette vision place les chefs traditionnels au cœur d’une stratégie visant à ancrer la gouvernance locale dans les réalités culturelles et sociales de la région.

Formation stratégique : quand la sagesse ancestrale rencontre les défis modernes

 

L’atelier, conçu comme un espace d’échange et de formation, a abordé des thématiques cruciales. Les participants ont exploré des stratégies pour prévenir les conflits intercommunautaires, encourager la collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et promouvoir aussi  le dialogue comme alternative à la violence. Dans une région comme Agadez, carrefour stratégique du Sahel, où les tensions liées aux migrations, au banditisme et aux groupes armés restent prégnantes, ces compétences sont vitales.

La présence du Sultan de l’Aïr, figure respectée et symbole de l’autorité traditionnelle, a conféré une légitimité particulière à l’événement. Aux côtés des préfets des départements et des administrateurs délégués des communes, il a incarné l’union entre tradition et modernité, un équilibre essentiel pour répondre aux défis contemporains. Les discussions ont également mis en lumière le rôle des chefs traditionnels dans la collecte de renseignements et la sensibilisation des communautés, renforçant leur position de pont entre les citoyens et les institutions.

À Agadez, un atelier stratégique réunit chefs traditionnels, autorités locales et figures coutumières pour renforcer leur rôle dans la promotion de la paix, la sécurité et la cohésion sociale au cœur du Sahel.

Agadez : une réponse régionale aux enjeux de sécurité et de cohésion

 

Cet atelier s’inscrit dans une série d’initiatives entreprises par le gouvernorat pour consolider la stabilité à Agadez. Ainsi, après la rencontre d’Injitan le 9 juillet, où le Général Boulama Issa a dialogué avec la communauté Ihagaran sur des enjeux similaires, cette formation élargit la portée de l’engagement régional. En équipant les chefs traditionnels de nouvelles compétences, les autorités visent à créer un réseau de leaders capables de désamorcer les tensions et de promouvoir un vivre-ensemble harmonieux, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et sociaux.

Les participants ont également abordé des problématiques pratiques, comme l’accès limité aux réseaux de communication dans certaines zones rurales, un obstacle à la coordination des efforts de paix. En réponse, le gouverneur a promis d’explorer des solutions pour renforcer l’infrastructure numérique, essentielle à la sécurité et au développement.

 

L’avenir du Niger : un pays uni par la sagesse traditionnelle et l’engagement moderne

 

En somme, l’atelier d’Agadez résonne comme un appel à l’unité et à l’action. En plaçant les chefs traditionnels au cœur de la refondation nationale, le Général Boulama Issa et son équipe envoient un message fort : la paix et la cohésion sociale sont l’affaire de tous. Dans une région où la tradition est une force vive, cet événement marque une étape décisive pour transformer les défis en opportunités.

Les échos de la MJC résonnent désormais à travers Agadez. Nouvellement outillés, les leaders coutumiers s’apprêtent à devenir les artisans d’un Niger plus pacifique. Avec le soutien du Sultan de l’Aïr et des autorités régionales, ils incarnent aussi l’espoir d’une société où la sagesse ancestrale et l’engagement moderne convergent pour bâtir un avenir stable et prospère.

CNSS : nouvelle gouvernance pour une sécurité sociale inclusive

Niger : Une nouvelle ère pour la CNSS sous l’impulsion de la Ministre Aïssatou Abdoulaye Tondi

Niamey, 11 juillet 2025 Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, la Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi, a donné un élan décisif à la protection sociale au Niger. En effet, le jeudi 10 juillet 2025, elle a accueilli dans son cabinet les nouveaux membres du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), marquant ainsi une étape clé dans la modernisation de cette institution vitale. Dans un pays où les travailleurs aspirent à une meilleure sécurité sociale, cette rencontre incarne une promesse : placer les besoins des citoyens au cœur d’une gouvernance renouvelée et ambitieuse.

La CNSS se réinvente : un nouveau souffle pour la protection sociale au Niger 

 

Réunis dans une atmosphère empreinte de détermination, les nouveaux administrateurs de la CNSS ont été chaleureusement reçus par la Ministre, figure centrale de la réforme du secteur social nigérien. Cette rencontre, loin d’être une simple formalité, a servi de tremplin pour poser les bases d’une gestion plus efficace et inclusive de la sécurité sociale. En fait , la CNSS, pilier de la protection des travailleurs, couvre des domaines cruciaux comme les pensions, les prestations familiales et l’assurance maladie, autant de leviers essentiels pour améliorer la qualité de vie des Nigériens.

À cette occasion, Mme Tondi a rappelé l’importance de la mission confiée aux nouveaux membres. « Vous êtes les architectes d’un système qui doit garantir dignité et sécurité à chaque travailleur et à sa famille », a-t-elle déclaré. Cette vision, centrée sur l’humain, vise à transformer la CNSS en une institution moderne, capable de répondre aux défis d’une économie en mutation et d’une population croissante.

 

Gouvernance transparente et inclusive : les nouveaux défis de la CNSS

 

Par ailleurs, l’arrivée de ce nouveau Conseil d’Administration intervient dans un contexte où la CNSS est appelée à jouer un rôle encore plus stratégique. Face aux attentes des travailleurs, confrontés à des défis comme l’inflation ou l’accès limité aux soins, la Ministre a insisté sur la nécessité d’une gouvernance transparente et innovante. Les nouveaux membres, sélectionnés pour leur expertise et leur engagement, auront la lourde tâche de renforcer la gestion financière de la Caisse, d’élargir la couverture sociale et de simplifier les démarches pour les assurés.

De plus, les discussions ont également abordé des priorités concrètes : améliorer l’efficacité des prestations, réduire les délais de traitement des dossiers et renforcer la sensibilisation pour inclure davantage de travailleurs du secteur informel, qui représente une large part de l’économie nigérienne. Cette ambition s’inscrit dans la volonté plus large du gouvernement de refonder les institutions pour mieux servir l’intérêt général.

À Niamey, la ministre Aïssatou Tondi installe les nouveaux administrateurs de la CNSS, lançant une réforme ambitieuse pour renforcer la protection sociale et moderniser la gestion au service des travailleurs nigériens.

Un appel à la responsabilité : la ministre trace la voie d’un Niger plus solidaire

 

En clôture de la rencontre, Mme Tondi a adressé des vœux vibrants de succès aux nouveaux administrateurs, les exhortant à faire preuve de rigueur et de créativité dans l’accomplissement de leur mission. « Votre rôle est crucial pour bâtir une société plus juste, où chaque travailleur peut envisager l’avenir avec sérénité », a-t-elle souligné, selon des participants. Ce message, mêlant encouragement et responsabilité, reflète également l’engagement du ministère à faire de la CNSS un modèle de gouvernance sociale au service du peuple.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation des institutions nigériennes, portée par des figures comme le Général Tiani, qui mobilisent tous les fils du pays  pour la paix et le développement. À Niamey, la Ministre Tondi trace aussi une voie similaire, plaçant les travailleurs et leurs familles au cœur des priorités nationales.

 

CNSS : Un jalon pour l’avenir d’un Niger prospère et équitable

 

En somme, la rencontre entre la ministre et les nouveaux membres du Conseil d’Administration de la CNSS marque un jalon historique dans l’histoire de la protection sociale au Niger. Dans un pays où les défis économiques et sociaux exigent des solutions audacieuses, cette initiative incarne l’espoir d’un système plus inclusif et équitable. Alors que les nouveaux administrateurs s’attèlent à leur mission, les regards des travailleurs nigériens se tournent vers eux, porteurs d’une promesse : celle d’un avenir où la sécurité sociale n’est pas un luxe, mais un droit accessible à tous.

Comment cette modernisation de la CNSS pourrait-elle contribuer à la formalisation du secteur informel au Niger et quels défis reste-t-il à relever pour y parvenir ?

Niamey 13 honore ses héros de l’éducation

Niamey : Une célébration de l’excellence éducative illumine l’inspection Niamey 13

Niamey, 11 juillet 2025 Dans une explosion de joie et de fierté, la cour de l’inspection Niamey 13 s’est transformée en un théâtre de reconnaissance le jeudi 10 juillet 2025. La Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a présidé une cérémonie vibrante de remise des prix, honorant élèves, enseignants et directeurs d’écoles pour leurs performances exceptionnelles. Dans un Niger résolu à refonder son système éducatif, cet événement incarne aussi un message puissant : l’excellence est la clé d’un avenir prometteur pour la jeunesse.

Niamey 13 en fête : L’Excellence éducative célébrée par la ministre Shérif !

Sous un soleil éclatant, l’inspection Niamey 13 a réuni élèves, éducateurs et officiels pour célébrer les réussites de l’année scolaire. La cérémonie a mis à l’honneur plusieurs acteurs du système éducatif : des directeurs d’écoles pour leur leadership exemplaire, des lauréats du concours de lecture pour leur passion des mots, et des enseignants ayant conduit leurs élèves à un taux de réussite de 100 % au Certificat de Fin d’Études du Premier Degré (CFEPD) 2025. De plus, l’école Kouado 2 a été saluée pour son engagement remarquable dans les Activités Pratiques et Productives (APP), une initiative visant à développer des compétences pratiques chez les élèves. Enfin, les sept meilleurs élèves de l’inspection ont reçu des cadeaux, symboles de leur travail acharné et de leur talent.

L’inspectrice de Niamey 13, dans un discours empreint d’émotion, a ouvert la cérémonie en remerciant la ministre pour sa présence. « Cet événement est une ode au mérite et à l’excellence, des valeurs au cœur de la refondation de notre système éducatif », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de cette initiative pour motiver élèves et enseignants. L’administrateur délégué de l’arrondissement Niamey 4 et l’inspecteur régional ont également pris la parole, exprimant leur gratitude envers Dr Shérif pour son engagement indéfectible en faveur de l’éducation nigérienne.

À Niamey, la ministre Élisabeth Shérif célèbre l’excellence éducative en récompensant élèves, enseignants et directeurs, illustrant l’engagement du Niger pour une refondation scolaire axée sur le mérite et l’innovation. À Niamey, la ministre Élisabeth Shérif célèbre l’excellence éducative en récompensant élèves, enseignants et directeurs, illustrant l’engagement du Niger pour une refondation scolaire axée sur le mérite et l’innovation. À Niamey, la ministre Élisabeth Shérif célèbre l’excellence éducative en récompensant élèves, enseignants et directeurs, illustrant l’engagement du Niger pour une refondation scolaire axée sur le mérite et l’innovation.

La ministre salue la jeunesse et les héros de l’éducation : Un avenir d’excellence pour le Niger

Prenant la parole, la ministre a captivé l’audience par un discours vibrant d’optimisme. Elle a félicité les élèves pour leurs performances remarquables, qu’elle a attribuées à la détermination et au professionnalisme des enseignants. « Vous, les élèves, êtes l’avenir du Niger. Continuez à travailler avec sérieux et ambition », a-t-elle lancé, exhortant les jeunes à redoubler d’efforts. Elle a également rendu un hommage appuyé aux éducateurs, dont le dévouement est le moteur des succès célébrés ce jour.

Dr Shérif n’a pas manqué de saluer les efforts des autorités nationales, en particulier ceux du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, dont la vision place l’éducation au cœur du développement national. « Grâce à l’engagement de nos plus hautes autorités, chaque enfant nigérien a droit à une éducation de qualité, un droit que nous défendons avec ardeur », a-t-elle affirmé, suscitant des applaudissements nourris.

Refondation éducative : Niamey trace la voie vers un Niger prospère

Cette cérémonie s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation de l’école nigérienne, un pilier de la refondation voulue par le gouvernement. En valorisant les élèves et les enseignants, l’inspection Niamey 13 envoie un message clair : l’éducation est une priorité stratégique pour bâtir un Niger prospère. Les initiatives comme les APP, qui combinent apprentissage académique et compétences pratiques, illustrent ainsi cette ambition de former une jeunesse polyvalente, prête à relever les défis économiques et sociaux.

La reconnaissance des enseignants ayant obtenu un taux de réussite parfait au CFEPD souligne également l’importance de la qualité pédagogique. Dans un pays où l’accès à l’éducation reste un défi dans certaines régions, ces performances sont une lueur d’espoir, prouvant que l’excellence est possible même dans des contextes exigeants.

À Niamey, la ministre Élisabeth Shérif célèbre l’excellence éducative en récompensant élèves, enseignants et directeurs, illustrant l’engagement du Niger pour une refondation scolaire axée sur le mérite et l’innovation.

Un avenir en lumière : La jeunesse nigérienne, moteur du progrès

En somme, la cérémonie de Niamey 13 résonne comme un symbole d’espoir et de détermination. Dans les sourires des élèves récompensés, dans la fierté des enseignants honorés et dans l’engagement de la ministre Shérif, se dessine l’image d’un Niger qui croit en sa jeunesse. Alors que les cadeaux et les certificats passent de main en main, c’est une vision plus grande qui prend forme : celle d’une nation où l’éducation est le moteur du progrès.

Pour les sept lauréats du CFEPD, les directeurs et les enseignants célébrés, cette journée marque un jalon dans leur parcours. Mais au-delà des récompenses, c’est un appel à continuer le combat pour l’excellence, un combat que le Niger, sous l’impulsion de ses leaders, est déterminé à gagner. Dans les salles de classe de Niamey 13, l’avenir s’écrit, un élève à la fois.

Comment ces initiatives de reconnaissance et de valorisation des acteurs de l’éducation peuvent-elles contribuer à réduire le décrochage scolaire et à améliorer l’accès à l’éducation dans les zones rurales du Niger ?

Les Ihagaran d’Injita : gardiens du désert et de l’identité touarègue

La Communauté Ihagaran d’Injita : Un éclat de résilience au cœur du désert d’Agadez

Dans la vaste étendue du désert du Sahara, où le sable danse avec le vent et où l’horizon semble infiniment lointain, se trouve le village d’Injita, niché dans la région d’Agadez au Niger. Ce hameau, modeste par sa taille mais riche par sa culture, abrite la communauté Ihagaran, un groupe de Touaregs qui incarne la résilience, la tradition et l’adaptabilité dans un environnement aride et exigeant. À travers cet article, nous plongeons dans l’histoire, le mode de vie et les défis de cette communauté, qui continue de préserver son identité tout en s’adaptant aux réalités modernes.

 

Injita : au cœur de l’héritage touareg, carrefour d’échanges millénaires

 

Injita, situé dans la commune rurale d’In-Gall, à environ 110 kilomètres à l’ouest de la ville d’Agadez, est un village typique de la région de l’Aïr, une zone montagneuse et désertique où les Touaregs, peuple nomade emblématique du Sahara, ont prospéré pendant des siècles. Les Ihagaran, une sous-tribu touarègue, forment le cœur de cette communauté. Leur nom, qui évoque leur appartenance à la confédération des Kel Aïr, reflète une histoire marquée par les échanges transsahariens, le pastoralisme et une profonde connexion avec leur environnement.

En effet, fondée bien avant le XIVe siècle, la région d’Agadez a été un carrefour commercial majeur, reliant les villes ouest-africaines comme Kano et Tombouctou aux oasis du nord, comme Ghat et Tripoli. Injita, bien que plus modeste que la ville d’Agadez, a bénéficié de cette position stratégique. Chaque année, à la fin de la saison des pluies, les nomades touaregs et peuls se réunissent à In-Gall pour le commerce du bétail, des peaux et des produits agricoles, une tradition qui perdure et dans laquelle les Ihagaran jouent un rôle actif.

 

Vie au désert : l’ingéniosité des Ihagaran Face à l’aridité

 

Le quotidien des Ihagaran est façonné par les contraintes du désert. Avec moins de 300 mm de précipitations annuelles, la région d’Agadez est l’une des plus arides du Niger. L’élevage de chameaux, de chèvres et de bovins constitue la principale activité économique, complétée par la culture de dattes et de quelques céréales dans les oasis. Les Ihagaran, comme d’autres Touaregs, sont réputés pour leur maîtrise du pastoralisme nomade, déplaçant leurs troupeaux à la recherche de pâturages rares, tout en maintenant des liens étroits avec leur village d’attache, Injita.

Les femmes de la communauté jouent un rôle central. Elles gèrent non seulement les tâches domestiques, mais participent également à des activités économiques comme la transformation du lait en fromage ou la confection d’objets artisanaux en cuir et en argent, notamment les célèbres croix d’Agadez, symboles touaregs reconnus mondialement. Ces activités, autrefois complémentaires, sont devenues essentielles face aux défis climatiques et économiques.

L’architecture traditionnelle d’Injita reflète l’ingéniosité des Ihagaran. Les maisons en banco, construites avec de la terre crue, sont conçues pour résister à la chaleur extrême du désert. Ces structures, souvent organisées autour de cours intérieures, témoignent d’un savoir-faire ancestral qui s’adapte aux ressources limitées.

 

Entre Sécheresse et Conflits : Les Défis Modernes d’une Communauté Résiliente

 

Malgré leur résilience, les Ihagaran font face à des défis majeurs. Le changement climatique, qui frappe durement le Sahel, a aggravé la désertification et réduit l’accès à l’eau. Les puits, souvent profonds et difficiles d’accès en raison des couches rocheuses, se tarissent fréquemment, obligeant les femmes et les enfants à consacrer des heures à la recherche d’eau, au détriment d’autres activités.

Cependant, depuis 2022, des initiatives de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont permis de réhabiliter des forages dans la région, bénéficiant à des milliers de personnes, y compris dans les environs d’Injita. Ces efforts ont non seulement amélioré l’accès à l’eau, mais ont également libéré du temps pour les femmes, qui peuvent désormais se consacrer à des activités génératrices de revenus, renforçant ainsi l’autonomie économique de la communauté.

Un autre défi est l’instabilité régionale. La région d’Agadez a été marquée par des rébellions touarègues, alimentées par des frustrations liées à la marginalisation et à l’exploitation des ressources, comme l’uranium extrait à Arlit. Bien que les Ihagaran d’Injita aient été moins directement impliqués, ces conflits ont affecté la stabilité économique et le tourisme, autrefois une source de revenus importante. La mise en place de comités de paix, composés d’anciens rebelles et de leaders communautaires, a contribué à maintenir une relative stabilité dans la région, offrant un modèle de résolution des conflits qui pourrait inspirer d’autres zones du Sahel.

 

Culture vivante et avenir en construction : l’espoir des Ihagaran

 

La culture touarègue des Ihagaran est un trésor vivant. La musique, incarnée par des groupes comme Bombino, originaire d’Agadez, résonne dans les célébrations communautaires, mêlant guitares électriques et rythmes traditionnels. Les festivals, comme celui d’In-Gall, sont l’occasion pour les Ihagaran de renforcer leurs liens sociaux et de transmettre leur patrimoine aux jeunes générations. La langue tamajaq, parlée par les Touaregs, reste un pilier de leur identité.

Face à l’avenir, les Ihagaran d’Injita doivent naviguer entre tradition et modernité. Les initiatives de stabilisation communautaire, soutenues par des organisations comme l’OIM, offrent des opportunités pour améliorer les conditions de vie, mais les défis climatiques et économiques persistent. L’éducation, bien que limitée, est une priorité croissante, avec l’Université d’Agadez et l’École des Mines de l’Aïr formant une nouvelle génération de leaders.

 

Injita : Un Symbole de Résistance Saharienne et d’Espoir pour Demain

 

En somme, la communauté Ihagaran d’Injita, bien que confrontée à des conditions difficiles, incarne l’esprit indomptable du peuple touareg. Leur capacité à préserver leur culture tout en s’adaptant aux défis modernes est une leçon de résilience pour le monde entier. Alors que le désert continue de tester leur endurance, les Ihagaran prouvent que, même dans les environnements les plus hostiles, l’unité, la tradition et l’innovation peuvent ouvrir la voie à un avenir meilleur. À Injita, chaque lever de soleil sur le sable est une promesse de persévérance, un rappel que la vie, comme le désert, est en même temps rude et magnifique.

A suivre …

Niamey : Un forage italien redonne vie au cœur artisanal de Wadata

Niamey, 10 juillet 2025 Sous le soleil écrasant de Niamey, un vent d’espoir a soufflé ce 10 juillet 2025 au Village artisanal de Wadata. Là, au milieu des étals colorés et des mains habiles des artisans, Mme Soufiane Aghaichata Guichene, Ministre nigérienne de l’Artisanat et du Tourisme, a inauguré un forage moderne d’adduction d’eau, offert par la Mission bilatérale italienne de soutien au Niger. Ce don, bien plus qu’une simple infrastructure, est une précieuse goutte de vie pour des centaines d’artisans qui façonnent l’âme culturelle du pays. Dans un Niger où l’accès à l’eau reste un défi pour 40 % de la population, ce geste symbolise-t-il une coopération durable avec l’Italie, ou n’est-il qu’un pas fragile dans la lutte contre la précarité ?

 

À Niamey, l’inauguration d’un forage au Village artisanal de Wadata, financé par l’Italie, offre un souffle vital aux artisans nigériens, À Niamey, l’inauguration d’un forage au Village artisanal de Wadata, financé par l’Italie, offre un souffle vital aux artisans nigériens,

Wadata : une oasis de vie pour l’artisanat nigérien

 

Le Village artisanal Ibrahim Moussa de Wadata, blotti dans un quartier vibrant de Niamey, est depuis 1992 un écrin de créativité où se mêlent sculptures en bois, tissages touaregs et bijoux peuls. Employant près de 800 artisans et représentant 291 métiers, ce centre est un pilier essentiel de l’économie locale. Pourtant, l’accès à l’eau potable, crucial pour les activités de tannerie, de teinture et même pour la survie quotidienne des artisans, restait un obstacle majeur. « Sans eau, pas de travail digne », confiait récemment un tisserand de Wadata, reflétant une réalité où la pénurie hydrique freine la productivité.

C’est dans ce contexte que la Mission bilatérale italienne, active au Niger depuis 2019 dans des projets de développement rural et d’accès à l’eau, a financé ce forage moderne. Inauguré sous le regard attentif de Mme Aghaichata Guichene, l’équipement, doté de pompes solaires et d’un réservoir de 10 000 litres, garantit un approvisionnement constant en eau potable pour les artisans et leurs familles. « Ce forage est un hommage à la résilience de nos artisans, qui portent haut l’identité nigérienne », a déclaré la ministre lors de la cérémonie, saluant l’engagement italien comme un « pont d’amitié » entre les deux nations.

 

L’eau, un enjeu stratégique : la coopération italienne au cœur du développement

 

La présence de Mme Soufiane Aghaichata Guichene à Wadata, aux côtés du gouverneur de Niamey, illustre son engagement à soutenir les artisans. Ce forage, bien que modeste en échelle, s’inscrit dans cette vision. En améliorant les conditions de travail, il renforce la compétitivité des produits artisanaux. En effet, selon l’UNICEF, seuls 56 % des Nigériens ont accès à une source d’eau améliorée, et à Niamey, les artisans des zones périurbaines dépendent souvent de puits précaires.

L’Italie, partenaire discret mais stratégique du Niger, intensifie ses efforts dans le pays depuis le retrait des forces françaises en 2023. À travers sa Mission bilatérale de soutien, Rome a investi 15 millions d’euros en 2024 dans des projets d’accès à l’eau et d’agriculture durable, notamment à Tillabéri et Diffa. Ce forage, évalué à 50 millions de FCFA (environ 76 000 euros), est un exemple concret de cette coopération, qui contraste avec les tensions géopolitiques entre le Niger et certains partenaires occidentaux.

 

À Niamey, l’inauguration d’un forage au Village artisanal de Wadata, financé par l’Italie, offre un souffle vital aux artisans nigériens,Entre promesses et défis : le long chemin de la résilience à Wadata

 

Sous les applaudissements des artisans, la première giclée d’eau du forage a fait naître un sentiment d’optimisme mesuré à Wadata. Porté par la ministre Aghaichata Guichene avec le soutien de l’Italie, ce projet marque un souffle nouveau pour le secteur artisanal, qui mobilise près d’un million de Nigériens et constitue une force de résilience face aux défis. Pourtant, dans un pays frappé par une sécheresse qui affecte trois millions de personnes et où l’insécurité freine l’accès aux zones touristiques, cet ouvrage, malgré sa portée symbolique, ne saurait répondre seul aux attentes profondes.

En somme, les artisans de Wadata, tout en célébrant cette avancée, appellent à des investissements plus larges : électricité stable, routes d’accès améliorées, et formations pour moderniser leurs techniques. La ministre, consciente de ces défis, a promis un plan d’accompagnement pour 2026, incluant des subventions pour les coopératives artisanales. Mais dans un Niger sous sanctions et en quête de souveraineté, chaque goutte d’eau compte, tout comme chaque geste de solidarité. Ce forage, tel un fil dans la tapisserie complexe du Sahel, tisse un lien fragile entre développement et diplomatie. Reste à savoir si ce lien tiendra face aux tempêtes à venir.

Comment ce type de coopération bilatérale, axée sur des projets concrets, peut-il contribuer à renforcer les liens diplomatiques du Niger, particulièrement dans le contexte géopolitique actuel ?