juillet 2025 - Page 8 sur 11 - Journal du Niger

Niger : À Tahoua, un coup de filet contre les marchands de mort

Niger : Coup de filet majeur contre un réseau de trafiquants d’armes à Tahoua

 

Tahoua, 9 juillet 2025 Dans l’immensité aride de la région de Tahoua, où les dunes cachent autant de secrets que de dangers, la Garde Nationale du Niger a frappé un grand coup. Entre le 28 juin et le 5 juillet 2025, huit présumés trafiquants d’armes, dont un étranger, sont tombés dans ses filets, soupçonnés d’alimenter les flammes de l’insurrection jihadiste qui embrase le Sahel. Avec deux fusils AK-47, trois motos, sept téléphones et des munitions saisis, cette opération révèle l’implacable lutte de Niamey pour couper les artères du terrorisme. Mais dans une région où chaque sentier est une route pour les armes illicites, ce succès peut-il freiner la spirale de violence, ou n’est-il qu’une goutte d’eau dans un océan de chaos ?

 

La Garde nationale nigérienne interpelle huit présumés trafiquants d’armes à Tahoua, révélant les ramifications transfrontalières Une opération ciblée dans un bastion de la vulnérabilité sahélienne

 

À mi-chemin entre Tahoua et Kaou, dans une zone frontalière où le sable rencontre les ambitions criminelles, la Garde Nationale Nigérienne a démantelé un réseau de trafic d’armes en une semaine d’opérations minutieuses. Les huit suspects, arrêtés lors de patrouilles intensifiées et discrètes, sont accusés d’approvisionner des groupes terroristes, probablement liés à l’État Islamique au Sahel (ISSP) ou à Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimeen (JNIM), tous deux tristement actifs dans la région tri-frontalière Niger-Mali-Burkina Faso. Parmi les prises significatives : deux fusils AK-47, armes emblématiques et redoutables des insurrections sahéliennes, trois motos utilisées pour des déplacements furtifs et rapides, sept téléphones servant aux communications cryptées des réseaux, et un stock non négligeable de munitions prêtes à semer la mort et la désolation.

« Ces arrestations sont un signal fort et sans équivoque : nous traquons sans relâche et avec détermination ceux qui alimentent le chaos et la terreur », a déclaré un officier de la Garde Nationale, dont le ton traduisait une ferme résolution. Cette opération intervient dans un contexte tendu, alors que Tahoua, proche du Mali et du Nigeria, est un carrefour notoire et historique pour le trafic d’armes en provenance de Libye. Selon l’Institute for Security Studies, la chute du régime de Kadhafi en 2011 a malheureusement inondé le Sahel d’armes légères, alimentant directement les groupes armés et les bandits transfrontaliers. En 2024, le Global Terrorism Index estimait que le Sahel concentrait un effarant 51 % des morts liées au terrorisme mondial, avec des attaques d’une brutalité inouïe comme celle de Fambita (21 mars 2025), où l’ISSP a massacré 44 civils innocents.

 

Le Sahel sous l’emprise des armes : Un défi colossal pour le Niger

 

La région de Tahoua, avec ses vastes étendues désertiques et ses routes cruciales reliant Agadez, Tillabéri et le Mali, est un point névralgique et incontournable du trafic d’armes. Les réseaux criminels, souvent orchestrés par des intermédiaires locaux sans scrupules et des combattants touaregs ou peuls, exploitent impunément la porosité des frontières pour acheminer des AK-47, des explosifs dévastateurs, et même des lance-roquettes depuis la Libye vers le sud du continent. Une fois introduites, les trafiquants stockent ces armes illicites dans des caches secrètes à Tahoua ou Agadez. Ils les revendent ensuite à des groupes jihadistes impitoyables ou à des milices autoproclamées, ce qui exacerbe les conflits ethniques latents et multiplie les attaques indiscriminées contre les populations civiles. En mai 2025, l’ISSP a revendiqué une attaque d’une violence sidérante à Tillia, Tahoua, tuant 58 personnes, un rappel brutal de l’urgence sécuritaire absolue à laquelle la région fait face.

Le Niger, sous la direction résolue de Tiani, intensifie drastiquement ses efforts pour contrer ces menaces grandissantes. Membre actif de l’Alliance des États du Sahel (AES), aux côtés du Mali et du Burkina Faso, Niamey mise sur des opérations ciblées comme celle de Tahoua pour reprendre un contrôle indispensable du territoire. Cependant, les défis sont immenses et complexes : la coopération régionale, déjà affaiblie par le retrait de l’AES de la CEDEAO en janvier 2025, limite considérablement les patrouilles conjointes avec le Nigeria, tandis que l’absence persistante de la France, dont les troupes ont quitté le Niger en 2023, a laissé un vide sécuritaire préoccupant, difficile à combler.

 

La Garde nationale nigérienne interpelle huit présumés trafiquants d’armes à Tahoua, révélant les ramifications transfrontalières Une victoire fragile dans une guerre sans fin : La persistance de la menace à Tahoua

 

Cette opération récente, bien que significative et louable, ne représente malheureusement qu’une étape modeste dans la lutte titanesque contre le trafic d’armes. Les deux AK-47 saisis, bien que symboliques d’une vigilance accrue, sont une goutte d’eau dans l’océan estimé de 117 000 armes illicites en circulation au Niger, dont seulement 2 000 sont officiellement enregistrées. Les téléphones confisqués, probablement utilisés pour coordonner les livraisons secrètes, rappellent la sophistication croissante et la résilience des réseaux criminels. Les enquêteurs ont identifié parmi les suspects un étranger dont ils n’ont pas précisé la nationalité, mettant en lumière de façon éclatante l’aspect transnational et tentaculaire du trafic, qui relie directement Tahoua aux filières bien établies en Libye et au Tchad.

Pour les habitants courageux de Tahoua, où les attaques tragiques de 2021 ont fait 137 morts à Intazayene, la peur et l’incertitude restent omniprésentes, tel un spectre planant sur leur quotidien. « On vit constamment avec la menace, mais on veut désespérément croire que l’État peut nous protéger efficacement », confie avec une pointe d’espoir un agriculteur local, dont le village fut brutalement attaqué par des motos armées il y a quatre ans. La Garde Nationale, désormais soutenue par des partenaires comme la Russie depuis 2024, promet de multiplier ces opérations essentielles, mais le manque criant de ressources et la faible coordination régionale freinent indéniablement les progrès escomptés.

 

Niamey face à un défi titanesque : L’appel à une mobilisation globale

Alors que la nouvelle de ce coup de filet se répand, Niamey savoure, à juste titre, une victoire symbolique et encourageante. Mais dans les ruelles sablonneuses de Tahoua, où chaque moto peut dissimuler un trafiquant déterminé, la menace persiste, diffuse et insidieuse. La saisie de deux AK-47 et de quelques munitions est certes un pas en avant, mais la guerre contre le terrorisme au Sahel exige bien plus qu’une série d’opérations ponctuelles : elle nécessite impérativement des frontières sécurisées et hermétiques, une coopération régionale intensifiée et harmonisée, et surtout, une réponse profonde et durable aux racines mêmes de l’insécurité, telles que la marginalisation économique et sociale des communautés peules et touarègues.

Dans ce combat existentiel, le Niger, bien que parfois isolé, mais résolument déterminé, joue sa survie même. Cette opération n’est donc pas une fin en soi, mais un appel puissant et urgent à ne pas baisser la garde face à un ennemi insaisissable qui prospère dans l’ombre et tire parti de la vulnérabilité.

Affaire Gassama : la défense amorce une stratégie d’apaisement judiciaire

Abidjan : Le sort de Mamadou Hawa Gassama, figure du CNT malien, en suspens

 

Abidjan, 9 juillet 2025 Sous les murs feutrés de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA), l’ombre d’une affaire politico-judiciaire s’affirme comme l’un des dossiers les plus scrutés de ce mois de juillet. Incarcéré depuis le 2 juillet pour offense au Chef de l’État, injures en ligne et fausse déclaration, Mamadou Hawa Gassama, membre influent du Conseil National de Transition (CNT) du Mali, voit sa défense prendre une tournure résolument stratégique. Son cas, à la croisée de la politique et du droit, captive l’attention tant au Mali qu’en Côte d’Ivoire.

Une défense axée sur l’humanitaire et la coopération diplomatique

Son avocat, Me Mamadou Ismaïla Konaté, ancien ministre malien de la Justice, a annoncé ce 9 juillet son intention de formuler une requête officielle auprès du magistrat instructeur du Tribunal de Première Instance d’Abidjan-Plateau. Par ailleurs, l’objectif est clair : obtenir un aménagement de la détention en raison de facteurs jugés humanitaires et diplomatiques. La défense mobilise puissamment l’âge avancé de M. Gassama, son état de santé fragile et sa qualité de cadre politique étranger pour obtenir une mesure de clémence adaptée à sa situation exceptionnelle.

Reconnaissance des faits et posture coopérative : Une stratégie assumée

Me Konaté confirme que son client a reconnu avoir tenu les propos diffusés dans les vidéos incriminées, assumant cette responsabilité avec courage — une posture qui pourrait peser favorablement lors de l’examen de la requête d’aménagement. « M. Gassama fait preuve d’une dignité et d’une force remarquables face à cette épreuve, coopérant pleinement avec la justice », a indiqué Me Konaté, affirmant que la défense reste entièrement mobilisée dans le respect scrupuleux de la procédure pénale ivoirienne.

 Affaire Gassama :  Une décision judiciaire très attendue aux implications diplomatiques

Alors que le cabinet d’instruction du TPI d’Abidjan-Plateau prépare activement son calendrier, l’équipe de défense peaufine ses arguments. À travers cette requête, Me Konaté ne cherche nullement à contourner la justice, mais à adapter le régime de détention à une situation singulière où diplomatie et droit pénal se croisent avec acuité. Le dossier, d’une sensibilité accrue, interpelle bien au-delà des frontières ivoiriennes et ravive le débat sur la prise en compte des facteurs de vulnérabilité en matière de détention provisoire, notamment pour des personnalités publiques. La décision du tribunal sera donc scrutée avec la plus grande attention par les observateurs régionaux et internationaux.

Loulo-Gounkoto : l’État malien relance la mine et défie Barrick Gold

Mali : La mine d’or de Loulo-Gounkoto redémarre dans un bras de fer avec Barrick Gold

 

Bamako, 9 juillet 2025 – Dans les profondeurs poussiéreuses de l’ouest malien, la mine d’or de Loulo-Gounkoto, joyau de l’économie nationale, a rugi à nouveau ce lundi, après six mois d’un silence oppressant. Mais ce réveil, orchestré par Bamako, se fait dans un climat de défiance et de drame. L’administrateur provisoire, Soumana Makadji, nommé par un tribunal malien, envisage de vendre une tonne d’or, d’une valeur de 107 millions de dollars, pour financer la reprise des opérations, défiant ainsi Barrick Gold, le géant canadien qui crie à l’injustice. Alors que les pelleteuses reprennent leur ballet, ce bras de fer entre l’État malien et l’un des plus grands producteurs d’or au monde soulève une question lancinante : cette prise de contrôle audacieuse sauvera-t-elle l’économie malienne, ou précipitera-t-elle un conflit aux conséquences irréversibles ?

 

Loulo-Gounkoto : Une reprise sous haute tension après six mois d’arrêt

 

Le 7 juillet 2025 dernier, les machines de Loulo-Gounkoto, situées près de la frontière sénégalaise, ont redémarré, marquant la fin d’une suspension entamée en janvier. Cette suspension était intervenue après que le gouvernement malien, actionnaire à 20 %, a saisi trois tonnes d’or et bloqué les exportations. Bamako accuse Barrick Gold de ne pas avoir honoré ses obligations fiscales, réclamant des arriérés qui s’élèveraient à des centaines de millions de dollars. En réponse, Barrick, qui gérait ce complexe représentant 15 % de sa production mondiale (578 000 onces en 2024), a suspendu ses activités, plongeant le Mali dans une crise économique aggravée par la chute de sa production aurifère nationale.

Soumana Makadji, ancien ministre de la Santé nommé administrateur provisoire en juin par le Tribunal de Commerce de Bamako, a pris les rênes avec une mission claire : relancer la mine, troisième plus grande d’Afrique. Épaulé par Samba Touré, président de la société minière d’État et ancien cadre de Loulo-Gounkoto, Makadji a annoncé la vente d’une tonne d’or stockée sur place – distincte des trois tonnes saisies en janvier – pour couvrir les coûts opérationnels, estimés à 100 millions de dollars par trimestre. « Nous devons redonner vie à cette mine pour le peuple malien », a-t-il déclaré lors d’une réunion avec les syndicats, promettant de maintenir les salaires des employés, dont beaucoup n’ont pas été payés depuis juin.

 

Souveraineté minière : Quand le Mali défie le géant Barrick Gold

 

Ce drame s’inscrit dans un conflit de deux ans entre Barrick et l’État malien, qui cherche à maximiser les revenus de l’or face à des prix mondiaux record. En 2023, le Mali a adopté un nouveau code minier augmentant les royalties et la participation de l’État dans les mines, des mesures que Barrick conteste, arguant qu’elles violent les conventions existantes. La tension a culminé en janvier 2025 avec la saisie d’or et la détention temporaire de quatre cadres de Barrick, poussant l’entreprise à geler ses opérations et à retirer Loulo-Gounkoto de ses prévisions 2025.

Barrick, dirigé par un Mark Bristow inflexible, a porté l’affaire devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), qualifiant la vente d’or d’« illégitime » et avertissant que la prise de contrôle par l’État risque de « causer des dommages irréparables » à long terme. « Le Mali agit de mauvaise foi », a tonné Bristow, promettant de défendre les droits de l’entreprise par tous les moyens légaux. Néanmoins, à Bamako, le gouvernement voit dans cette reprise un acte de souveraineté économique.

 

Loulo-Gounkoto : Un pari risqué pour l’économie malienne

 

La relance de Loulo-Gounkoto, qui a produit 723 000 onces d’or en 2024, est cruciale pour le Mali, où l’or représente 80 % des exportations. Cependant, les défis sont immenses. Six sources interrogées estiment qu’il faudra au moins quatre mois pour retrouver un rythme normal, en raison de la complexité technique du site et de l’absence de coopération de Barrick, qui a coupé l’accès à son intranet et à ses systèmes internes. Les employés sur place, non payés depuis des mois, expriment un mélange d’espoir et d’inquiétude. « On veut travailler, mais sans Barrick, c’est comme naviguer sans boussole », confie un ingénieur sous couvert d’anonymat.

Ce précédent pourrait redessiner les relations entre les États ouest-africains et les multinationales minières. Au Mali, d’autres compagnies comme Allied Gold et B2Gold ont négocié des accords avec le gouvernement, mais le conflit avec Barrick, le plus grand opérateur du pays, envoie un signal ambivalent aux investisseurs étrangers. Ainsi, le Mali veut contrôler ses richesses, mais à quel prix ?

 

Bamako : Entre audace et incertitude, l’avenir de l’or malien en jeu

 

En somme, alors que les premières pépites d’or de la reprise quitteront Loulo-Gounkoto, Bamako se tiendra à la croisée des chemins. La capitale malienne bruisse d’un mélange de fierté nationaliste et d’appréhension face à l’avenir. La vente d’une tonne d’or pourrait relancer la mine, mais elle attise aussi un conflit juridique qui pourrait durer des années. Dans ce duel entre un État en quête de souveraineté et un géant minier, c’est l’avenir du Mali – et de son or – qui se joue. Loulo-Gounkoto, jadis symbole de prospérité, est désormais un champ de bataille où chaque once d’or pèse le poids d’une nation en lutte pour son destin.

Niamey trace sa route vers la résilience urbaine

Niamey se mobilise : Un plan stratégique audacieux face aux défis urbains

 

Niamey, 9 juillet 2025 – Sous un ciel chargé de promesses et de défis, la ville de Niamey s’est mise en ordre de bataille ce mardi 8 juillet 2025. Lors d’une réunion stratégique présidée par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville et Président de l’Association des Municipalités du Niger, les responsables techniques de la capitale ont uni leurs forces pour tracer une feuille de route ambitieuse. Face aux inondations imminentes, à la nécessité d’une ville plus propre et à l’urgence d’une mobilité fluide, cette rencontre marque un tournant dans la quête d’un Niamey plus sûr, plus sain et plus accueillant pour ses habitants.

 

Lors d’une réunion stratégique le 8 juillet 2025, les autorités municipales de Niamey ont défini quatre axes d’action pour bâtir une capitale plus sécurisée, propre, fluide et transparente face aux défis climatiques et sociaux.Une vision pragmatique pour une capitale résiliente

 

Réunissant les administrateurs délégués des communes, le secrétaire général de la ville et les responsables des arrondissements, cette assemblée s’est attaquée à des enjeux cruciaux pour le quotidien des Nigériens. Sous la houlette du Colonel Garanké, figure respectée pour son engagement envers la modernisation urbaine, les discussions ont porté sur quatre axes prioritaires : la prévention des inondations, l’amélioration de l’hygiène urbaine, la fluidification de la mobilité et aussi le renforcement de la transparence dans la gestion municipale.

La saison des pluies, souvent synonyme de crues dévastatrices à Niamey, a occupé une place centrale dans les échanges. En effet, avec le fleuve Niger à proximité, la capitale est particulièrement vulnérable aux inondations qui menacent les habitations et les infrastructures. Les responsables ont exploré des solutions concrètes, telles que le renforcement des digues, l’amélioration des systèmes de drainage et la sensibilisation des communautés à risque.

 

Propreté et mobilité : Des défis collectifs pour une ville en transformation

 

L’hygiène et la propreté, piliers d’un cadre de vie digne, ont également dominé les débats. Dans une métropole en pleine croissance, où les déchets s’accumulent souvent dans les rues, les autorités municipales ont réaffirmé leur volonté de mettre en place des mécanismes efficaces de collecte et de gestion des ordures. À cet égard, des campagnes de sensibilisation et des partenariats avec des acteurs locaux sont envisagés pour faire de Niamey un modèle de propreté urbaine dans la sous-région.

La mobilité, autre défi majeur, a suscité des propositions audacieuses. Embouteillages, routes dégradées et manque d’infrastructures adaptées entravent le dynamisme de la capitale. Les responsables ont évoqué des projets pour fluidifier le trafic, notamment l’amélioration des voies principales, la régulation des transports informels et l’introduction de solutions innovantes, telles que des applications pour optimiser les déplacements des habitants.

 

Lors d’une réunion stratégique le 8 juillet 2025, les autorités municipales de Niamey ont défini quatre axes d’action pour bâtir une capitale plus sécurisée, propre, fluide et transparente face aux défis climatiques et sociaux.Transparence et innovation au service des citoyens : La nouvelle ère de la gouvernance urbaine

 

Le Colonel Garanké a particulièrement insisté sur la nécessité d’une gouvernance transparente et participative. « Une ville moderne se construit avec ses citoyens, dans la clarté et la confiance », aurait-il déclaré, selon des sources proches de la réunion. Pour renforcer l’accès à l’information, des initiatives numériques, comme des plateformes en ligne pour signaler les problèmes ou suivre les projets municipaux, sont à l’étude. En outre, cette volonté d’innovation vise à rapprocher les autorités des habitants, dans une dynamique d’écoute et de collaboration.

 

Lors d’une réunion stratégique le 8 juillet 2025, les autorités municipales de Niamey ont défini quatre axes d’action pour bâtir une capitale plus sécurisée, propre, fluide et transparente face aux défis climatiques et sociaux.Un engagement indéfectible pour un avenir plus sûr à Niamey

 

En cette période de l’année, marquée par les premières pluies et les défis qu’elles entraînent, la réunion du 8 juillet résonne comme un appel à l’action. Niamey, avec ses arrondissements vibrants et ses communautés résilientes, aspire aussi à devenir un modèle de gestion urbaine en Afrique de l’Ouest. Le Colonel Garanké, en sa double casquette de leader municipal et président de l’Association des Municipalités du Niger, incarne cette ambition. « Notre mission est de placer le bien-être des citoyens au cœur de chaque décision », a-t-il affirmé, galvanisant les participants.

En somme, Niamey se dresse à la croisée des chemins. Face aux défis climatiques, sociaux et infrastructurels, cette réunion stratégique pose les jalons d’une capitale plus résiliente et inclusive. Les engagements pris – protéger contre les inondations, assainir les rues, fluidifier les déplacements et gouverner avec transparence – ne sont pas de simples promesses, mais un contrat avec les habitants. Alors que les travaux avancent et que les solutions prennent forme, Niamey se prépare à offrir à ses citoyens un cadre de vie digne, où sécurité, propreté et modernité ne sont plus des rêves, mais une réalité tangible.

Niamey : arrestation d’un présumé terroriste à Bangoula

Niger : Un présumé terroriste déjoué à Bangoula, un coup de filet majeur pour la Sécurité Nationale

Niamey, 9 juillet 2025 – À l’entrée nord de Niamey, un contrôle routier de routine a pris une tournure spectaculaire. Le lundi 7 juillet 2025, des éléments de la Garde Nationale du Niger (GNN), postés à Bangoula sur la route de Tillabéri, ont mis la main sur Soumaila Mahamadou Hamadou, un individu de 27 ans suspecté d’appartenir à un groupe armé terroriste (GAT). Par ailleurs, cette interpellation, fruit d’un simple contrôle d’identité, révèle les connexions inquiétantes d’un homme lié à des attaques meurtrières, dont celle de Bouloudjouga en août 2024. Dans un Niger en proie à des menaces sécuritaires croissantes, ce coup de filet pourrait bien être une victoire décisive pour les forces de l’ordre.

 

De la route à la cellule : Une arrestation qui cache un réseau

 

Tout a commencé par un contrôle de routine au poste de Bangoula, un point stratégique à l’entrée de la capitale. Soumaila Mahamadou Hamadou, se présentant comme un revendeur originaire de M’banga, a immédiatement attiré l’attention des agents de la GNN. En effet, dépourvu de carte d’identité, il portait sur lui une somme impressionnante de 2 250 000 FCFA et un téléphone portable. Interrogé, l’homme a affirmé se rendre à Niamey pour la première fois afin de conclure une transaction commerciale : la vente de 40 bidons d’huile de vidange à un certain Ousseini, après les avoir acquis à Ballabé auprès d’un dénommé Talla.

Cependant, ce récit, apparemment anodin, a rapidement éveillé les soupçons. Comme l’ont noté les enquêteurs, le commerce d’huile de vidange suit généralement un flux inverse, de la capitale vers les zones rurales, et non l’inverse. Cette incohérence, combinée à la somme importante en sa possession, a poussé les forces de l’ordre à approfondir leurs investigations.

 

Le téléphone du suspect révèle des liens accablants avec des groupes terroristes

L’exploitation du téléphone portable de Soumaila Mahamadou Hamadou a fait basculer l’enquête dans une dimension autrement plus grave. Les données extraites, couplées à un interrogatoire poussé, ont révélé des liens troublants avec des groupes armés terroristes. Sous le pseudonyme de Zoubeirou, l’individu a avoué être membre d’un réseau terroriste depuis 2022, opérant sous les ordres de l’émir Abdoulaye, un chef présumé impliqué dans l’attaque meurtrière contre une position de la Garde Nationale à Bouloudjouga la semaine précédente.

Plus accablant encore, Soumaila aurait participé à une attaque d’envergure contre les Forces Armées Nigériennes (FAN) en août 2024, une opération impliquant 300 motos, chacune transportant deux combattants. Blessé lors de cet assaut, il porte encore les stigmates de son engagement : des cicatrices de balles à l’avant-bras gauche, à l’épaule, à la poitrine droite et à la mâchoire inférieure gauche. Ces marques, loin d’être de simples souvenirs, constituent également  des preuves tangibles de son implication dans des violences armées.

 

Un coup de filet stratégique dans un contexte sécuritaire explosif

 

L’arrestation de Soumaila Mahamadou Hamadou intervient dans un climat de tension extrême au Niger, où les attaques jihadistes se multiplient, notamment dans la région de Tillabéri, surnommée la « zone des trois frontières » (Niger, Mali, Burkina Faso). Cette région, un repaire notoire pour les groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, a été le théâtre de plusieurs embuscades meurtrières ces dernières années. L’attaque de Bouloudjouga, attribuée à l’émir Abdoulaye, s’inscrit dans cette vague de violence qui met à rude épreuve les Forces Armées Nigériennes, déjà confrontées à un vide sécuritaire depuis le coup d’État de juillet 2023.

Ce coup de filet à Bangoula souligne l’efficacité des contrôles routiers, souvent perçus comme routiniers, mais cruciaux dans la lutte contre le terrorisme. En interceptant un individu clé, la GNN démontre que la vigilance reste une arme redoutable face à des réseaux opérant dans l’ombre.

 

Bangoula : l’enquête s’intensifie pour démanteler le réseau terroriste

 

Actuellement en garde à vue à la Brigade des pistes, Soumaila Mahamadou Hamadou fait l’objet d’une enquête approfondie. Les autorités cherchent à cartographier l’étendue de ses connexions et à identifier d’autres membres du réseau de l’émir Abdoulaye. Chaque détail, des communications interceptées dans son téléphone aux témoignages recueillis, pourrait permettre de prévenir de futures attaques et de neutraliser des menaces imminentes.

En plus , cette arrestation intervient à un moment où le Niger intensifie sa lutte contre les groupes armés, en collaboration avec des partenaires régionaux comme le Nigeria. La création récente de l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Niger, le Mali et le Burkina Faso, témoigne d’une volonté de coordonner les efforts pour contrer l’expansion des groupes jihadistes, responsables de plus de la moitié des décès liés au terrorisme dans le monde en 2024.

 

Un signal fort pour la sécurité nationale : Vigilance et espoir au Niger

 

En somme, l’interpellation de Soumaila Mahamadou Hamadou résonne comme une victoire, certes ponctuelle, mais significative dans la guerre contre le terrorisme au Niger. Elle rappelle la détermination des forces de sécurité à protéger la population, malgré un contexte marqué par des défis logistiques et une instabilité régionale croissante. Pour les habitants de Niamey et des régions frontalières, ce coup de filet est un signe d’espoir, mais aussi un rappel de la menace omniprésente qui plane sur le pays.

Alors que les investigations se poursuivent, les autorités appellent à la vigilance citoyenne, soulignant que la lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous. Dans un Niger à la croisée des chemins, l’arrestation de ce présumé terroriste pourrait bien ouvrir la voie à des révélations cruciales, renforçant la résilience d’une nation déterminée à ne pas plier face à la violence.

 

 

Gujarat : Le cri d’un pont brisé plonge Vadodara dans le deuil

Drame au Gujarat en Inde : Le pont Gambhira s’effondre, 9 morts et des questions sur les infrastructures

 

Gujarat, 9 juillet 2025 – À l’aube, sous un ciel lourd de mousson, le pont Gambhira, artère vitale reliant Vadodara à Anand dans le Gujarat, s’est effondré comme un géant fatigué, précipitant des véhicules dans les eaux tumultueuses de la rivière Mahisagar. Neuf vies ont été fauchées, un camion est resté suspendu dans le vide, oscillant entre vie et mort, tandis que les cris des survivants et le grondement des flots ont déchiré le silence de Mujpur. Ce drame, survenu à 7 h 30 ce mercredi, révèle la fragilité d’une infrastructure vieillissante et ravive les plaies d’une région déjà marquée par les tragédies. Dans ce chaos, les secours luttent, mais une question hante les esprits : combien de désastres faudra-t-il encore pour que l’Inde écoute les murmures d’alerte de ses ponts ?

 

Catastrophe éclair sur la Mahisagar : Un bilan lourd et des recherches intenses

 

Le pont Gambhira, construit en 1985 et long de 900 mètres, était plus qu’un simple ouvrage : c’était un lien crucial entre le centre du Gujarat et la région de Saurashtra, emprunté chaque jour par des camions de marchandises, des rickshaws bringuebalants et des familles en route vers leur quotidien. Ce 9 juillet, à 7 h 30, une dalle de béton de 10 à 15 mètres s’est effondrée sans prévenir, emportant dans la rivière cinq véhicules – deux camions, une camionnette, un SUV Bolero et un rickshaw. Neuf personnes ont péri, leurs corps retrouvés dans les eaux boueuses, tandis que six autres, arrachées aux débris par des équipes de secours, luttent pour leur vie dans les hôpitaux de Vadodara.

Les images de la scène, relayées sur les réseaux sociaux, glacent le sang : un camion-citerne, suspendu au bord de la brèche, semble défier la gravité, son arrière encore accroché au pont, son avant plongeant vers l’abîme. « J’ai cru que le monde s’écroulait », raconte un villageois de Mujpur, qui a rejoint les habitants pour plonger dans la rivière à la recherche de survivants. Les équipes de la National Disaster Response Force (NDRF), les pompiers locaux et la police, épaulés par le service d’ambulance 108, ont travaillé sans relâche, sauvant cinq personnes dans les premières heures. Cependant, chaque minute qui passe assombrit l’espoir de retrouver d’autres survivants.

 

Le pont Gambhira : Une tragédie annoncée et des alertes ignorées

 

Le pont Gambhira, vieux de 40 ans, portait les stigmates du temps. Les habitants de Padra taluka, où se trouve l’ouvrage, avaient signalé des nids-de-poule aggravés par la mousson et des fissures inquiétantes, ignorées malgré leurs plaintes répétées. « Nous avons alerté l’administration, mais personne n’a écouté », déplore un commerçant local, dont la voix tremble de colère et de chagrin. De plus, en 2017, le parti d’opposition Congress avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’état du pont, et trois mois avant le drame, le ministre en chef Bhupendra Patel avait approuvé un budget de 212 crores de roupies pour un nouveau pont, dont la conception était en cours. Malheureusement, il était trop tard pour les victimes de ce mercredi.

Le ministre de la Santé du Gujarat, Rushikesh Patel, a reconnu que le pont, inauguré en 1985, faisait l’objet d’un entretien périodique, mais « l’incident est profondément regrettable ». Le ministre en chef Bhupendra Patel a ordonné une enquête immédiate, confiée à une équipe d’ingénieurs experts, pour déterminer les causes de l’effondrement. « Ce drame déchire le cœur », a-t-il écrit sur X, promettant une aide de 4 lakhs de roupies aux familles des défunts et 50 000 roupies aux blessés, ainsi que des soins médicaux gratuits. Par ailleurs, le Premier ministre Narendra Modi a également exprimé ses condoléances, annonçant une aide de 2 lakhs de roupies du Fonds national de secours pour chaque famille endeuillée.

Le Gujarat en deuil : L’onde de choc réveille les traumatismes passés

La nouvelle de l’effondrement a secoué le Gujarat, ravivant le souvenir douloureux de l’accident de Morbi en 2022, où 135 personnes avaient péri dans l’effondrement d’un pont suspendu. Sur X, les messages affluent, mêlant tristesse et indignation. « Combien de ponts devront encore s’effondrer avant que nous agissions ? » écrit un utilisateur, tandis qu’un autre salue le courage des villageois de Mujpur, qui ont risqué leur vie pour sauver des inconnus. En conséquence, le chef de l’opposition, Amit Chavda, a appelé à une accélération des secours et à une refonte des infrastructures routières.

À Vadodara, la circulation entre Anand, Bharuch et Ankleshwar est paralysée, les autorités ayant fermé la route et détourné le trafic. Les familles des victimes, réunies près des décombres, observent un silence lourd, priant pour des nouvelles des disparus. Les images d’un rickshaw disloqué et d’un camion englouti par les flots hantent les esprits, symboles d’un désastre qui n’aurait jamais dû se produire.

L’effondrement du pont Gambhira : Un signal d’alarme pour l’Inde

Ce drame, survenu en plein cœur de la mousson, met en lumière les failles d’une infrastructure indienne vieillissante, souvent soumise à des réparations de fortune. Le Gujarat, vitrine du développement économique, se trouve confronté à une réalité cruelle : la sécurité ne peut attendre. Alors que les équipes de secours fouillent encore la Mahisagar, le pays retient son souffle, espérant que ce sacrifice ne sera pas vain. Le pont Gambhira, jadis symbole de connexion, est devenu celui d’une tragédie évitable. Combien de temps encore l’Inde construira-t-elle sur des fondations fragiles ?

Agadez relance la gouvernance de l’orpaillage pour un développement durable

Agadez : Une session cruciale pour redynamiser l’orpaillage et façonner un avenir durable au Niger

Agadez, 8 juillet 2025 Sous le ciel incandescent du désert nigérien, Agadez, ville légendaire et poumon économique du nord du Niger, s’est transformée ce mardi 8 juillet 2025 en un carrefour de réflexion stratégique. Le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, a donné le coup d’envoi de la 3ᵉ Session de Rédynamisation des Outils Régionaux de Concertation et de Suivi des Questions d’Orpaillage. Par ailleurs, cet événement, bien plus qu’une simple réunion, ambitionne de remodeler l’exploitation aurifère dans une région où l’or représente à la fois une promesse de prospérité et un défi majeur pour la sécurité et le développement.

À Agadez, les autorités régionales ont lancé une session stratégique sur l’orpaillage pour encadrer cette activité clé, renforcer la sécurité et poser les bases d’un développement durable dans le nord du Niger.Un secteur stratégique sous les projecteurs

Réunissant un parterre de responsables civils et militaires, ainsi que des partenaires internationaux comme le représentant de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), cette session s’attaque aux multiples facettes de l’orpaillage, une activité économique vitale pour Agadez. L’objectif est clair : analyser en profondeur les enjeux liés à l’emploi, à la sécurité, à la mobilisation des ressources financières, et aux obstacles qui freinent les acteurs du secteur. De l’exploitation artisanale aux impacts socio-économiques, chaque aspect sera scruté pour poser les bases d’une industrie plus équitable et durable.

Le gouverneur, dans son discours inaugural, a souligné l’importance de cette concertation pour l’avenir de la région. « L’orpaillage est une richesse, mais aussi une responsabilité. Nous devons travailler ensemble pour en faire un moteur de développement inclusif, tout en garantissant la sécurité et la dignité de ceux qui y participent », a-t-il déclaré, donnant ainsi le ton d’une session axée sur des solutions concrètes.

orpaillage : Les défis d’un Eldorado fragile

L’orpaillage, pratique ancestrale dans le nord du Niger, attire des milliers de personnes en quête de fortune, cependant, il est aussi source de tensions. Les sites d’extraction, souvent situés dans des zones reculées, sont confrontés à des problèmes d’insécurité, exacerbés par la présence de groupes armés et de trafics illicites. À cela s’ajoutent des conditions de travail précaires, des conflits fonciers et un manque de régulation qui freinent la collecte des recettes fiscales. Cette session vise aussi  à établir des mécanismes de suivi robustes pour encadrer l’activité, tout en maximisant son apport à l’économie locale.

L’emploi, en particulier, est au cœur des discussions. Avec des milliers de jeunes Nigériens et de migrants attirés par les mines d’or, la question du recrutement et de la formation se pose avec acuité. Comment garantir des opportunités justes tout en évitant l’exploitation des travailleurs ? Les débats promettent d’explorer des solutions innovantes, comme la création de coopératives ou l’introduction de technologies adaptées pour améliorer la productivité et la sécurité.

Une collaboration élargie pour un impact durable

La présence de l’OIM parmi les partenaires illustre la dimension transnationale de l’orpaillage à Agadez, ville carrefour des flux migratoires. L’organisation apporte son expertise pour accompagner les initiatives visant à protéger les travailleurs migrants et à intégrer les questions migratoires dans la gestion du secteur. Cette collaboration, couplée à l’implication des autorités locales et nationales, vise à transformer l’orpaillage en un levier de développement durable, capable de bénéficier aux communautés tout en réduisant les risques sociaux et environnementaux.

À Agadez, les autorités régionales ont lancé une session stratégique sur l’orpaillage pour encadrer cette activité clé, renforcer la sécurité et poser les bases d’un développement durable dans le nord du Niger.orpaillage : Un tournant pour Agadez

En conclusion, cette 3ᵉ Session de Rédynamisation marque un moment charnière pour Agadez. En plaçant l’orpaillage sous le microscope de la concertation, les autorités régionales envoient un message fort : l’exploitation de l’or doit cesser d’être une source de chaos pour devenir un pilier de prospérité. Les discussions, qui se prolongeront dans les jours à venir, devront également  déboucher sur des recommandations concrètes pour encadrer le secteur, sécuriser les sites, et garantir une répartition équitable des richesses.

Alors que le soleil se couche sur les dunes d’Agadez, les espoirs se tournent vers les résultats de cette session. Dans une région où chaque gramme d’or extrait raconte une histoire de labeur et de résilience, cette initiative pourrait redéfinir l’avenir de l’orpaillage, pour qu’il brille non seulement dans les rivières, mais aussi dans la vie des communautés qui en dépendent.

Niger : l’armée lance le concours 2025 pour recruter ses futurs sous-officiers

Niger : Une nouvelle génération appelée à renforcer les forces armées avec le concours de recrutement 2025

 

Niamey, 8 juillet 2025 – Dans un Niger confronté à des défis sécuritaires sans précédent, une opportunité historique s’ouvre pour la jeunesse. Hier, le Ministère de la Défense nationale a lancé un vibrant appel à candidature pour le recrutement d’Élèves Sous-officiers d’Active de la promotion 2025. En effet,  prévu pour les 15, 16 et 17 août dans huit régions du pays, ce concours national vise à insuffler un sang nouveau dans les Forces Armées Nigériennes (FAN), offrant à des jeunes déterminés une chance de servir leur nation avec honneur et discipline. Dans un contexte où la sécurité est une priorité absolue, cet engagement marque un pas décisif vers un avenir plus stable.

 

 Concours 2025 : Une porte ouverte à la jeunesse nigérienne

Organisé par la Commission Permanente de Recrutement et de Sélection, ce concours d’envergure nationale se tiendra dans les centres d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri et Zinder. Par ailleurs, il est strictement réservé aux hommes nigériens célibataires sans enfants, nés entre le 31 décembre 2002 et le 31 décembre 2007 (soit âgés de 18 à 23 ans), et impose des critères stricts pour garantir l’excellence des futurs sous-officiers. Les candidats doivent être titulaires du baccalauréat (général, technique ou professionnel), faire preuve d’une moralité irréprochable, et être en parfaite condition physique et médicale. Les autorités disqualifient automatiquement toute personne exclue d’un corps des Forces de Défense et de Sécurité.

Le processus de candidature, rigoureux, exige un dépôt de dossier complet au plus tard le 1er août 2025 à 17 heures auprès des Directions Régionales de l’Éducation Nationale. Pour un coût non remboursable de 10 000 FCFA, les postulants devront aussi fournir une demande manuscrite, des copies légalisées de leur pièce d’identité, acte de naissance, certificat de nationalité, diplômes (BEPC et BAC), un certificat médical, un casier judiciaire récent, deux photos d’identité, et une décharge pour l’épreuve physique. Chaque détail compte, car ce concours ne laisse aucune place à l’improvisation.

 

Un défi physique et intellectuel

Le calendrier du concours est conçu pour tester à la fois l’endurance et l’intelligence des candidats. Les 14 et 15 août, une épreuve physique mettra les postulants à rude épreuve avec une course de 7 km à boucler en moins d’une heure. Cette étape, cruciale, sera suivie d’un contrôle antidopage implacable : tout candidat testé positif sera non seulement éliminé, mais également poursuivi. La santé et la discipline sont, en effet, des valeurs cardinales pour les futurs sous-officiers.

Le 17 août, les épreuves écrites viendront départager les candidats sur des disciplines clés : culture générale, anglais, et, au choix, français ou mathématiques, avec des coefficients variant de 1 à 2. Une pièce d’identité valide sera exigée à chaque étape, et une contre-visite médicale par un médecin militaire viendra sceller l’admission des lauréats, garantissant leur aptitude à endosser les responsabilités d’un sous-officier.

 

Une mission au cœur des enjeux nationaux

Ce recrutement intervient dans un contexte où le Niger fait face à des menaces sécuritaires multiples, notamment dans les régions frontalières. Des groupes armés non étatiques, des tensions régionales et des défis logistiques pèsent sur les Forces Armées Nigériennes, qui ont besoin de renforts qualifiés pour maintenir la souveraineté et protéger les citoyens. En ouvrant ce concours à des jeunes bacheliers, le Ministère de la Défense mise ainsi sur une génération éduquée et motivée pour relever ces défis avec professionnalisme.

« Ce concours n’est pas seulement une opportunité de carrière, c’est un appel à servir la nation dans un moment critique de son histoire », a déclaré un responsable militaire lors de l’annonce. Pour beaucoup de candidats, intégrer les FAN représente un rêve d’engagement, mais aussi une chance de contribuer à la stabilité d’un pays riche de promesses, malgré les épreuves.

 

Concours 2025 : Un appel à l’excellence et à la discipline

En somme, le lancement de ce concours résonne comme un défi lancé à la jeunesse nigérienne. À Agadez, Diffa, ou encore Zinder, des milliers de jeunes se préparent à saisir cette opportunité, conscients que chaque épreuve – physique, écrite ou médicale – est une étape vers un avenir au service de leur pays. Les autorités, de leur côté, insistent sur la transparence et la rigueur du processus, déterminées à sélectionner les meilleurs pour renforcer une armée à la hauteur des enjeux.

Alors que la date limite de dépôt des dossiers approche, l’effervescence gagne les régions du Niger. Pour ces jeunes bacheliers, le concours de recrutement des Élèves Sous-officiers d’Active 2025 n’est pas qu’un examen : c’est une chance de forger leur destin et celui de leur nation, dans l’honneur et la discipline. Le compte à rebours est lancé, et le Niger attend ses futurs héros.

Yémen : Une frappe en mer rouge contre un navire israélien

Yémen : Une frappe audacieuse en Mer Rouge signe la résistance des forces armées yéménites

Sanaa, 8 juillet 2025 – Dans les eaux tumultueuses de la mer Rouge, les Forces Armées yéménites ont porté un coup retentissant à la navigation maritime israélienne. En fait, hier, elles ont annoncé avoir ciblé et coulé le navire Magic Seas, accusé d’approvisionner Israël en violation d’un blocus imposé par le Yémen. Par ailleurs, cette opération spectaculaire, menée avec une précision militaire et revendiquée comme un acte de solidarité avec le peuple palestinien, marque une nouvelle escalade dans un conflit aux ramifications internationales. Entre drones, missiles et détermination, le Yémen réaffirme ainsi son rôle de fer de lance dans la résistance régionale.

Une opération militaire d’envergure

En outre , l’attaque contre le Magic Seas, un navire affilié à une compagnie soupçonnée de contourner l’interdiction yéménite d’accoster dans les ports israéliens, a mobilisé un arsenal impressionnant. Selon les déclarations officielles des Forces Armées yéménites, l’opération a combiné deux bateaux sans pilote, cinq missiles balistiques et de croisière, ainsi que trois drones. Le résultat fut sans appel : le navire, touché de plein fouet, a pris l’eau avant de sombrer dans les profondeurs de la mer Rouge. Par un geste humanitaire, les forces yéménites ont assuré avoir permis à l’équipage d’évacuer sain et sauf, évitant ainsi toute perte humaine.

Cette frappe, d’une audace remarquable, illustre la capacité croissante des forces yéménites à mener des opérations complexes en haute mer. Elle s’inscrit, de plus, dans une stratégie plus large visant à perturber les chaînes d’approvisionnement israéliennes, en réponse à ce que le Yémen qualifie d’« agression continue contre Gaza » et de blocus imposé à la population palestinienne.

Yémen : Un acte de solidarité avec la Palestine

Dans leur communiqué, les Forces Armées yéménites ont dédié cette opération au « peuple palestinien opprimé et à ses combattants ». Depuis le début des hostilités à Gaza, le Yémen s’est positionné comme un acteur clé de l’axe de résistance régionale, utilisant son contrôle stratégique sur les routes maritimes de la mer Rouge et de la mer d’Arabie pour faire pression sur Israël. Ainsi , l’interdiction de navigation imposée aux navires liés à l’État hébreu, ou à ceux accostant dans ses ports, est au cœur de cette stratégie.

« Nos opérations ne cesseront pas tant que l’agression contre Gaza ne prendra pas fin et que le blocus ne sera pas levé », ont martelé les forces yéménites. Elles ont également promis de continuer à frapper « les profondeurs de l’entité israélienne » et de perturber le port d’Umm al-Rashrash (Eilat), un nœud stratégique pour le commerce maritime israélien. Ce langage, à la fois déterminé et symbolique, souligne l’engagement du Yémen dans une lutte qu’il considère comme une cause sacrée.

Un contexte géopolitique explosif

L’attaque contre le Magic Seas intervient dans un climat de tensions exacerbées au Moyen-Orient. La mer Rouge, artère vitale pour le commerce mondial, est devenue un théâtre d’affrontements où les intérêts régionaux et internationaux s’entrecroisent. Le Yémen, sous la direction du mouvement Ansar Allah (Houthi), a intensifié ses actions maritimes depuis 2023, ciblant des navires qu’il associe à Israël ou à ses alliés. Ces opérations, souvent menées avec des technologies avancées comme des drones et des missiles balistiques, ont contraint les puissances occidentales à renforcer leur présence navale dans la région, sans pour autant freiner la détermination yéménite.

L’annonce du naufrage du Magic Seas risque d’accentuer les pressions internationales sur le Yémen, tout en galvanisant les soutiens à la cause palestinienne dans le monde arabe. Elle soulève également des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité maritime et sur l’impact économique de ces perturbations pour les compagnies opérant dans la région.

Yémen :Une démonstration de force et d’humanité

Au-delà de sa portée militaire, l’opération du 7 juillet 2025 illustre la dualité des Forces Armées yéménites : une détermination implacable dans leur combat, couplée à une volonté d’éviter les pertes civiles, comme en témoigne le sauvetage de l’équipage. Cette approche, qui contraste avec la violence aveugle de certains conflits, renforce l’image du Yémen comme un acteur à la fois stratégique et moral dans la région.

Un message au monde

En somme, le Yémen envoie un signal clair : il ne pliera pas face aux pressions et poursuivra sa lutte jusqu’à ce que ses revendications soient entendues. Le naufrage du Magic Seas n’est pas seulement une victoire tactique ; c’est un symbole de résistance face à l’injustice, un cri de ralliement pour ceux qui soutiennent la cause palestinienne. Alors que les vagues de la mer Rouge engloutissent les débris du navire, elles portent aussi un message d’espoir et de défi, résonnant bien au-delà des côtes yéménites.

Baccalauréat 2025 : 3 359 candidats en marche vers l’avenir à Agadez

Agadez : Une Nouvelle Génération Défie l’Avenir au Lancement du Baccalauréat 2025

Agadez, 8 juillet 2025 Sous le soleil éclatant du désert, la ville d’Agadez, carrefour culturel et historique du Niger, a vibré ce mardi 8 juillet 2025 d’une énergie particulière. Au Collège d’Enseignement Secondaire (CES) Abba Wagé, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, a donné le coup d’envoi officiel des épreuves écrites du Baccalauréat 2025. En fait, dans une région où l’éducation est un levier d’espoir, cet événement marque un moment décisif pour 3 359 candidats, dont 51 % de femmes, prêts à écrire leur avenir et celui de leur pays.

À Agadez, le lancement officiel du Baccalauréat 2025 par le gouverneur Ibra Boulama Issa incarne l’engagement régional envers l’éducation, Baccalauréat 2025 : Un moment solennel pour une jeunesse ambitieuse

La cérémonie, empreinte de solennité, s’est déroulée en présence d’un parterre de personnalités civiles et militaires, parmi lesquelles le Recteur de l’Université d’Agadez, M. Samma Arzika. Ce lancement, bien plus qu’une formalité administrative, symbolise l’engagement du Niger à investir dans sa jeunesse, moteur du développement national. Avec 73 956 candidats à l’échelle du pays, la région d’Agadez se distingue par sa contribution significative et, surtout, par une représentation féminine remarquable, avec 1 712 jeunes femmes prêtes à relever le défi.

Le gouverneur, dans une allocution vibrante, a salué le courage et la détermination des candidats. « Vous êtes l’avenir d’Agadez et du Niger. Votre réussite au baccalauréat est un pas vers la construction d’une nation forte et prospère », a-t-il déclaré, galvanisant les jeunes présents. Cette forte proportion de candidates féminines, qui atteint 51 %, témoigne d’une dynamique encourageante vers l’égalité des genres dans l’éducation, un enjeu clé pour la région.

Un contexte d’exigence et d’espoir

Le Baccalauréat 2025, session d’Agadez, intervient dans un contexte où la crédibilité des examens est sous haute surveillance. Les autorités régionales, conscientes des enjeux, ont mis en place des mesures strictes pour garantir la transparence et l’intégrité du processus. Ainsi, des surveillants aux correcteurs, en passant par les présidents de jury, tous ont été appelés à faire preuve d’une rigueur exemplaire. Cette vigilance, soulignée par des observateurs locaux, vise à assurer que chaque diplôme décerné reflète le mérite des candidats, renforçant ainsi la confiance dans le système éducatif nigérien.

Le CES Abba Wagé, choisi comme centre d’examen principal, a été transformé en un véritable bastion de concentration et de détermination. Les salles, soigneusement préparées, ont accueilli les candidats dans une atmosphère studieuse, tandis que les forces de l’ordre veillaient à la sécurité des lieux. « Voir autant de jeunes, et surtout autant de filles, se battre pour leur avenir, c’est une source d’inspiration pour nous tous », a confié un enseignant présent lors de la cérémonie.

À Agadez, le lancement officiel du Baccalauréat 2025 par le gouverneur Ibra Boulama Issa incarne l’engagement régional envers l’éducation, Une région au cœur de l’éducation

Agadez, ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, n’est pas seulement un carrefour commercial et culturel. Elle s’affirme de plus en plus comme un pôle éducatif, porté par des institutions comme l’Université d’Agadez et des initiatives visant à renforcer l’accès à l’éducation. La présence du recteur Samma Arzika lors de la cérémonie traduit cet engagement à faire de l’éducation un moteur de transformation pour la région, où les défis climatiques et économiques rendent ce pari d’autant plus crucial.

 Baccalauréat 2025 : Un jalon pour l’avenir

En somme, le lancement des épreuves écrites du Baccalauréat à Agadez résonne comme un appel à l’excellence. Pour les 3 359 candidats, ces journées d’examen ne sont pas seulement un test de connaissances, mais une étape vers la réalisation de leurs rêves. Pour les femmes, qui représentent plus de la moitié des inscrits, c’est également une affirmation de leur place dans la société nigérienne. Alors que les stylos s’activent et que les esprits s’aiguisent, Agadez envoie un message clair : l’éducation est la clé d’un avenir prospère, et la région est prête à relever ce défi avec audace et détermination.

À l’heure où les résultats sont attendus avec impatience, toute la communauté d’Agadez se tient derrière ses jeunes, espérant que ce Baccalauréat 2025 marquera le début d’une nouvelle ère de succès pour la région et pour le Niger tout entier.