août 2025 - Page 11 sur 12 - Journal du Niger

Ouagadougou élargit son horizon : un pacte stratégique avec le Turkménistan

Le Burkina Faso scelle un nouveau pacte diplomatique avec le Turkménistan : souveraineté affirmée, coopération élargie

Awaza, 6 août 2025 — Le Burkina Faso poursuit sa politique extérieure avec une détermination sans faille. En marge de la 3ᵉ Conférence sur les Pays en Développement sans Littoral (PDSL) tenue à Awaza, le pays a réaffirmé avec vigueur son autonomie diplomatique. En effet, il a signé, le 5 août, un Accord de consultations politiques avec le Turkménistan, dans l’optique d’approfondir les échanges entre Ouagadougou et Achgabat.

Souveraineté diplomatique : Ouagadougou trace sa propre voie

 

Ce nouvel accord marque une étape significative dans le rapprochement entre les deux États. Il institue un canal officiel de concertation entre leurs ministères des Affaires étrangères, centré sur les grandes orientations régionales, internationales et bilatérales. Cet acte vient ainsi confirmer la posture du Burkina Faso : nouer des partenariats stratégiques selon ses intérêts propres, en toute indépendance. Depuis l’établissement de leurs relations diplomatiques en 2016, Ouagadougou et Achgabat n’ont cessé de chercher des convergences. Avec cette avancée, les deux capitales entendent désormais définir de manière structurée les domaines prioritaires à travers un futur Accord-cadre.

Le Burkina Faso signe un accord de consultations politiques avec le Turkménistan, affirmant sa souveraineté diplomatique et sa volonté de diversifier ses alliances sur la scène mondiale.

Turkménistan : un géant énergétique au cœur de l’Asie centrale

 

La pertinence de ce partenariat s’éclaire en observant le profil du Turkménistan. Frontière entre la Chine, la Russie et l’Europe via la mer Caspienne, ce pays occupe une position géostratégique majeure. Son modèle économique repose essentiellement sur l’exploitation de ses ressources fossiles, notamment le gaz naturel — dont il détient la cinquième réserve mondiale — et le pétrole, qui représente 60 % de ses exportations. Ce profil énergétique pourrait ouvrir de nouvelles pistes de coopération pour le Burkina Faso, notamment dans la transition énergétique, la gestion des ressources naturelles et la diplomatie économique.

 

Dans une région en constante recomposition, cette initiative place le Burkina Faso sur une trajectoire audacieuse : celle d’un pays qui choisit ses alliances en fonction de sa vision nationale. Par ce geste, Ouagadougou envoie un message clair : sa souveraineté n’est pas à discuter, et ses partenariats sont fondés sur la réciprocité, le respect mutuel et l’utilité partagée.

Le Burkina Faso : vers une nouvelle ère de partenariats mondiaux ?

 

En somme, cet accord avec le Turkménistan n’est pas un simple acte diplomatique, mais un signal fort de la volonté du Burkina Faso d’élargir son horizon stratégique au-delà des alliances traditionnelles. Alors que le pays cherche à consolider sa position sur la scène internationale, cette ouverture vers l’Asie centrale soulève une question cruciale : cette diversification des partenariats permettra-t-elle à Ouagadougou de renforcer son autonomie et de mieux répondre aux défis internes et régionaux, tout en redéfinissant les équilibres géopolitiques en Afrique de l’Ouest ?

Niamey : Une nouvelle étape pour une capitale plus inclusive

Niamey : La capitale nigérienne se réinvente avec une gouvernance participative

 

Niamey, 6 août 2025 Ce mercredi, la ville de Niamey a franchi une nouvelle étape dans sa quête d’un développement harmonieux et participatif. Le Général de Division Assoumane Abdou Harouna, Gouverneur de la région, a donné le coup d’envoi de la deuxième session ordinaire de la Commission Consultative de la Ville de Niamey. Par ailleurs, cette rencontre, tenue dans l’enceinte solennelle de la salle de réunion de l’Hôtel de Ville, se positionne comme un véritable carrefour d’idées, visant à façonner l’avenir de la capitale nigérienne à travers un dialogue ouvert et constructif.

Un agenda stratégique pour une ville en pleine mutation

 

Sous la présidence du Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville et chef de la Commission Consultative, la session a démarré par la vérification du quorum, préalable indispensable à des débats fructueux. Par la suite, le Colonel Garanké a pris la parole pour rappeler les ambitions de cette assemblée : répondre aux défis urbains avec des solutions concrètes et adaptées. Au cœur des discussions, trois priorités majeures ont été mises en avant : l’amélioration du recouvrement de la taxe de voirie, l’évaluation des recommandations issues de la première session, et des échanges autour de communications diverses.

La Commission Consultative de Niamey lance une nouvelle dynamique participative pour repenser la capitale à travers un dialogue inclusif et des solutions concrètes aux défis urbains. La Commission Consultative de Niamey lance une nouvelle dynamique participative pour repenser la capitale à travers un dialogue inclusif et des solutions concrètes aux défis urbains.

Tous les acteurs mobilisés pour une capitale inclusive

 

Cette réunion a rassemblé un large éventail d’acteurs clés. On y trouvait des administrateurs des communes, des secrétaires généraux, des membres du Conseil Consultatif pour la Refondation, ainsi que des chefs coutumiers et religieux. De plus, des cadres et agents de la Ville de Niamey étaient également présents, témoignant de l’engagement collectif pour une gestion transparente et inclusive. Cette diversité d’intervenants illustre clairement la volonté des autorités de faire de Niamey une capitale où chaque voix compte dans le processus de développement.

La Commission Consultative de Niamey lance une nouvelle dynamique participative pour repenser la capitale à travers un dialogue inclusif et des solutions concrètes aux défis urbains.

Vers une gestion urbaine optimisée et ancrée dans le quotidien

 

L’objectif de cette session est limpide : poser les bases d’un développement équilibré pour la ville, en tenant compte des réalités quotidiennes de ses habitants. À titre d’exemple, les discussions sur la taxe de voirie visent à optimiser les ressources pour améliorer les infrastructures urbaines. Parallèlement, l’évaluation des recommandations précédentes garantit une continuité dans les efforts entrepris. Cette démarche participative reflète l’aspiration des autorités locales à bâtir une gestion moderne, profondément ancrée dans les besoins de la population.

Niamey : Quel avenir pour une capitale en quête de progrès ?

 

En somme, cette deuxième session de la Commission Consultative marque un moment clé pour Niamey. Elle incarne l’élan collectif vers une ville plus unie, dynamique et résolument tournée vers le progrès, où les idées convergent pour dessiner un avenir prometteur. La question est désormais de savoir si cette dynamique participative permettra à Niamey de surmonter ses défis urbains persistants et de devenir un modèle de développement durable pour la région. Comment cette nouvelle approche influencera-t-elle concrètement la vie des citoyens, et quels seront les prochains chantiers prioritaires pour transformer cette vision en réalité tangible ?

 

La jeunesse d’Agadez à l’aube d’une révolution numérique

Agadez : Une conférence pour guider les jeunes vers l’avenir numérique de l’éducation

 

Ce mercredi 6 août 2025, la ville d’Agadez a vibré au rythme d’une initiative majeure pour l’avenir de sa jeunesse. Dans la salle de réunion de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC), le Secrétaire Général de la région, M. Souleymane Seidou Boulhassan, a lancé avec éclat la Conférence organisée par le Cabinet d’Orientation Scolaire et Professionnelle (COSP-Niger). Cette rencontre, placée sous le thème de la modernisation de l’accès à l’enseignement supérieur, ambitionne de révolutionner l’orientation des jeunes Nigériens.

Une conférence à Agadez inaugure la modernisation de l’accès à l’enseignement supérieur grâce à la digitalisation, offrant aux bacheliers nigériens de nouvelles perspectives d’orientation.

Un parterre d’experts mobilisé pour l’avenir des bacheliers

 

L’événement a réuni un parterre de figures éminentes, parmi lesquelles des représentants civils et militaires, ainsi que le Recteur de l’Université d’Agadez, Dr Arzika Sama. Malgré l’absence du Gouverneur de la région, retenu par d’autres engagements, son parrainage symbolique a conféré une aura particulière à cette initiative. L’objectif central de la conférence est clair : informer et sensibiliser les nouveaux bacheliers, les étudiants et leurs parents sur les opportunités offertes par la digitalisation des inscriptions dans les universités nigériennes.

 

La révolution numérique au service de l’enseignement supérieur

 

Cette démarche s’inscrit résolument dans une volonté de moderniser l’accès à l’éducation supérieure au Niger. En effet, en mettant l’accent sur les outils numériques, le COSP-Niger souhaite non seulement simplifier les démarches administratives, mais également rendre l’information plus accessible aux jeunes. Cela est particulièrement crucial dans une région comme Agadez, où les défis logistiques peuvent compliquer l’orientation scolaire. La digitalisation, présentée comme une solution d’avenir, vise ainsi à offrir aux étudiants une meilleure visibilité sur les filières disponibles et les débouchés professionnels.

L’éducation, levier de développement : des messages inspirants

 

La cérémonie d’ouverture a également été marquée par des interventions inspirantes, soulignant l’importance de l’éducation comme levier de développement pour la région et le pays tout entier. Les organisateurs ont insisté sur la nécessité impérieuse d’accompagner les jeunes dans leurs choix, afin qu’ils puissent s’épanouir dans des parcours adaptés à leurs aspirations et, surtout, aux besoins du marché du travail.

Cette conférence, qui s’est déroulée dans une ambiance d’échange et de réflexion constructive, marque une étape significative dans la modernisation de l’orientation scolaire au Niger. Elle témoigne de l’engagement ferme des autorités régionales à soutenir la jeunesse et à promouvoir un système éducatif plus inclusif et connecté.

 

Agadez trace la voie : vers un avenir numérique pour tous les jeunes ?

 

En somme, les projecteurs se tournent vers Agadez, qui, par cette initiative audacieuse, se positionne comme un laboratoire de l’éducation de demain. Le monde régional observe si cette impulsion saura transformer durablement l’accès à l’enseignement supérieur et, par extension, l’avenir de milliers de jeunes Nigériens. Mais au-delà de l’information et de la sensibilisation, comment cette digitalisation garantira-t-elle l’équité pour tous, y compris ceux des zones les plus reculées, et quels seront les véritables impacts à long terme sur l’employabilité des jeunes diplômés ?

L’Aude en proie aux flammes : un « ouragan » de feu dévaste les Corbières

Un incendie dévastateur ravage l’Aude : un mort, des milliers d’hectares réduits en cendres

 

Narbonne, 6 août 2025 Le sud de la France est en proie à une catastrophe sans précédent. Surnommé « l’ouragan Wildfire » sur les réseaux sociaux, un incendie d’une violence inouïe embrase le département de l’Aude, laissant derrière lui un paysage de désolation. Déclenché mardi après-midi près de Ribaute, dans le massif des Corbières, le sinistre a déjà consumé plus de 13 000 hectares, coûté la vie à une femme à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse et blessé neuf personnes, dont un civil grièvement atteint. Face à l’ampleur du désastre, plus de 1 800 pompiers et des moyens aériens exceptionnels luttent sans répit pour contenir les flammes, tandis que l’autoroute A9, axe vital vers l’Espagne, reste fermée.

Bilan tragique et scènes de chaos dans  l’Aude

 

Les conséquences de l’incendie sont effroyables. Attisé par un vent violent et une sécheresse persistante, le feu a progressé avec une rapidité fulgurante, ravageant garrigues, forêts de pins et vignobles. À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme a trouvé la mort dans sa maison, et une personne reste toujours portée disparue, selon la préfecture de l’Aude. On dénombre également neuf blessés, dont sept pompiers et deux civils, l’un d’eux dans un état critique. Sur LCI, Jean-Jacques Marty, président des maires ruraux de l’Aude, a témoigné du choc immense pour la population : « C’est apocalyptique, je ne sais pas si l’Aude s’en relèvera ».

 

Une mobilisation titanesque face à un brasier incontrôlable

 

Pour faire face à cet enfer, les autorités ont lancé une véritable course contre la montre. Près de 2 000 sapeurs-pompiers, soutenus par 400 véhicules et un arsenal aérien composé de neuf Canadair, cinq Dash et plusieurs hélicoptères bombardiers d’eau, combattent les flammes. Malgré ces moyens déployés, Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne, a précisé que « le feu n’est ni maîtrisé ni fixé », en raison de conditions météorologiques défavorables, marquées par un vent de 40 km/h et une humidité extrêmement basse. Les rotations aériennes, interrompues de nuit, ont repris à l’aube et bénéficient de l’ensemble des moyens de la nation.

 

L’évacuation de villages entiers et la panique des habitants de l’Aude

 

La progression de l’incendie a semé la panique dans plusieurs communes, dont Lagrasse, Fabrezan, Tournissan et Coustouge. À Tournissan, les autorités ont évacué une trentaine de maisons, tandis que des habitants ont tenté en vain de protéger leurs jardins avec des tuyaux d’arrosage. À La Palme, les responsables ont vidé par précaution deux campings hébergeant environ 500 vacanciers. « On a vu les flammes arriver à une vitesse terrifiante », a raconté un habitant de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où le feu a détruit des maisons et une trentaine de véhicules. Pour aggraver encore la situation, la coupure d’électricité touche près de 2 500 foyers, plongeant les habitants dans un profond désarroi.

 

Un département sous la menace constante des feux

 

L’Aude, placée en vigilance rouge pour les feux de forêt par Météo-France, subit de plein fouet les conséquences d’une sécheresse prolongée et de températures élevées.  La disparition progressive des vignes, qui agissaient comme des coupe-feu naturels, a amplifié le sinistre. Malheureusement, ce n’est pas le premier incendie estival : un feu début juillet près de Narbonne avait déjà ravagé 2 000 hectares, le plus important depuis 1986. « On était à 300-400 hectares par an au début des années 2000 », a rappelé Jean-Paul Baylac, responsable des feux de forêt au SDIS de l’Aude, témoignant de l’augmentation alarmante des surfaces brûlées.

 

La réponse politique et l’écho du changement climatique

 

Face à la crise, le Premier ministre François Bayrou se rendra sur place ce mercredi après-midi pour évaluer la situation et soutenir les secours. Le président Emmanuel Macron a exprimé sa solidarité sur X, saluant l’engagement des pompiers et assurant que « tous les moyens de la Nation sont mobilisés ». La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a, pour sa part, souligné la gravité de la situation en comparant l’ampleur de ce sinistre à la totalité des surfaces brûlées en France en 2024, appelant à une prise de conscience face au changement climatique.

Une catastrophe écologique aux conséquences durables

 

Les panaches de fumée, visibles jusqu’en Espagne et captés par les satellites de la NASA, illustrent parfaitement l’étendue du désastre. La faune et la flore, déjà fragilisées par les incendies à répétition, subissent un coup dur. Marilyse Rivière, maire de Tournissan, l’a résumé d’une phrase poignante : « Nos paysages vont changer, il faudra s’adapter ». En attendant, la préfecture appelle la population à éviter le secteur pour ne pas entraver les opérations, à ne pas encombrer les lignes d’urgence et à respecter également les consignes de sécurité.

 

L’Aude face à son destin : un combat sans fin ?

 

Cet incendie, le plus destructeur de l’été 2025 en France, s’inscrit dans une vague de feux qui touche le sud du pays. Alors que les pompiers poursuivent leur combat acharné contre un brasier qui reste indomptable, la solidarité s’organise dans les villages pour accueillir les évacués. La question qui se pose désormais est de savoir si, face à un été qui s’annonce de plus en plus sous tension, le sud de la France pourra résister à la multiplication de ces « ouragans » de feu. Les autorités et les populations locales sont-elles prêtes à faire face à une menace qui semble désormais faire partie de leur quotidien ?

 

Diffa accueille la 27e Tournée de Solidarité Islamique

Diffa vibre au rythme de la solidarité islamique : une 27ᵉ édition sous le signe de l’unité et de la refondation

 

Diffa, 5 août 2025 Ce mardi, la région de Diffa s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir la 27e édition de la Tournée de Solidarité Islamique, un événement d’envergure organisé par l’Association des Cadres et des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN). Co-parrainée par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sidi Mohamed Almahmoud, et le Ministre de la Réfondation, de la Culture et de la Promotion des Valeurs Sociales, M. Salah Ben Hamouda Ali, cette manifestation a en effet rassemblé une foule enthousiaste autour d’un message fort : « La contribution de l’Islam à la refondation du Niger ».

L’Islam au service de l’unité et de la jeunesse

 

Portée par une ambition de cohésion sociale, cette tournée s’est donné pour mission de tisser des liens plus étroits entre les communautés musulmanes du Niger. À travers des activités variées, elle promeut des valeurs essentielles telles que la fraternité, l’amour de la patrie, le civisme et la quête du savoir. L’événement s’engage également à contrer les fléaux sociaux comme l’oisiveté et la dérive morale, offrant ainsi une plateforme pour inspirer la jeunesse et renforcer l’identité nationale. Le thème choisi cette année, axé sur le rôle de l’Islam dans la reconstruction du Niger, a résonné comme un appel à l’action pour une société plus unie et résiliente.

La 27e Tournée de Solidarité Islamique mobilise à Diffa autorités, jeunes et délégations internationales autour des valeurs de cohésion,

Une mobilisation internationale pour un message sans frontière

 

L’événement a brillé par la présence de figures de premier plan, dont le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Ali Adji Salatou, ainsi que des délégations venues de pays voisins et amis, notamment le Burkina Faso, le Mali, le Togo et le Bénin. Cette participation internationale a renforcé le caractère fédérateur de la tournée, illustrant la solidarité entre nations partageant des valeurs communes.

À leur arrivée à Diffa, les officiels ont été chaleureusement accueillis  par les autorités régionales, sous la houlette du Gouverneur, et par une population mobilisée en grand nombre. En plus  Les habitants de Diffa, réputés pour leur sens de l’hospitalité, ont offert un spectacle vibrant, mêlant danses traditionnelles et messages de bienvenue, témoignant de leur attachement à cet événement fédérateur.

 

Plus qu’une tournée Islamique : Un élan pour la refondation nationale

 

Cette 27ᵉ édition s’inscrit également  dans un contexte où le Niger cherche à consolider ses fondations sociales et culturelles. D’ailleurs, en intégrant l’Islam dans le noyau de ce projet de réinvention, la tournée souligne l’importance de la croyance en tant que moyen d’unification et d’avancement. Les activités prévues, allant des conférences éducatives aux initiatives communautaires, visent à inspirer les jeunes générations et à promouvoir des comportements citoyens.

 

L’unité face aux défis : Diffa, carrefour d’un Niger d’avenir

 

En somme, la Tournée de Solidarité Islamique n’est pas qu’un simple rassemblement religieux ; elle est un acte de foi en l’avenir du Niger. Cet événement rappelle aussi que, face aux défis du présent, l’union, la solidarité et les valeurs partagées sont les piliers sur lesquels une nation peut se reconstruire et prospérer. Diffa, en devenant le carrefour de cet élan, confirme son rôle essentiel dans la marche du Niger vers un avenir où la cohésion sociale et la dignité humaine sont les fondations de la réussite collective.

Niamey forme ses stratèges : l’armée monte en puissance

Le Niger célèbre la première promotion de son École de Guerre : un tournant pour la défense nationale

Niamey, 5 août 2025 Ce mardi, sous un soleil éclatant, la capitale nigérienne a vibré au rythme d’un événement historique : la remise des diplômes de la première promotion de l’École de Guerre, intégrée à l’École Militaire Supérieure (EMS) du Niger. Présidée par Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, cette cérémonie marque une étape décisive dans la modernisation et le renforcement des Forces Armées Nigériennes (FAN).

Dans une ambiance solennelle, l’événement a réuni un parterre de personnalités, incluant des membres du gouvernement, des leaders traditionnels et religieux, ainsi que des représentants des corps diplomatiques accrédités au Niger. Ce moment fort symbolise l’engagement du pays à doter ses forces armées d’un cadre de formation d’excellence, conçu pour répondre aux défis sécuritaires nationaux et internationaux.

Une formation d’élite taillée pour les défis du 21ᵉ siècle

 

Par ailleurs, l’inauguration de cette première cohorte de diplômés témoigne de la volonté du Niger de renforcer ses capacités militaires à travers une approche novatrice. L’École de Guerre, intégrée à l’EMS, propose un programme rigoureux, mêlant stratégies militaires modernes et connaissances adaptées aux réalités géopolitiques de la région.

En plus, ce projet ambitieux vise à former des officiers supérieurs capables d’anticiper et de répondre aux menaces complexes, qu’il s’agisse de conflits asymétriques ou de crises régionales. « Cette première promotion incarne notre ambition de bâtir une armée forte, autonome et prête à relever les défis du 21ᵉ siècle », a déclaré une source proche de la présidence, soulignant l’importance de cette initiative pour la souveraineté nationale.

Le Niger célèbre la remise de diplômes de la première promotion de son École de Guerre, un jalon historique vers une armée plus souveraine, professionnelle et adaptée aux défis sécuritaires du 21ᵉ siècle.

Symbole d’unité : Le Niger uni pour sa défense

 

La cérémonie, riche en symboles, a également mis en lumière l’unité nationale autour de ce projet. En effet, la présence des autorités coutumières et religieuses aux côtés des officiels et des diplomates étrangers illustre la convergence des efforts pour soutenir cette montée en puissance des FAN. Les diplômés, issus d’un processus de sélection rigoureux, ont été salués pour leur engagement et leur détermination à servir le pays.

Ce repère se situe dans un contexte où le Niger tente de renforcer sa position sur la scène régionale, tout en consolidant sa capacité à résister aux enjeux sécuritaires. D’ailleurs, en formant des stratèges de haut niveau, l’École de Guerre se présente comme un élément crucial de cette perspective.

L’espoir est permis : L’École de Guerre, fer de lance d’une nouvelle ère de souveraineté

 

En dotant ses forces armées d’un outil de formation d’élite, le Niger pose les bases d’une défense nationale plus robuste et autonome. Cette initiative, saluée par les observateurs, pourrait inspirer d’autres nations de la sous-région à investir dans des structures similaires, adaptées aux réalités locales. En somme,  sur le point de rejoindre leurs unités, les nouveaux diplômés de l’École de Guerre suscitent un réel espoir : cette première promotion pourrait incarner le fer de lance d’une nouvelle ère pour la sécurité et la stabilité du Niger, en affirmant la capacité du pays à prendre en main son propre destin.

Niamey réunit le Sahel autour de l’écologie collective

Diplomatie verte au Sahel : Le Niger, le Mali et le Burkina Faso s’unissent pour la résilience écologique

 

Niamey, 5 août 2025 — Le lundi 4 août 2025, dans les salons feutrés de la présidence nigérienne, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Chef de l’État, a accueilli deux personnalités majeures de la gouvernance environnementale régionale : Mme Doumbia Mariam Tangara, ministre malienne en charge du développement durable, et le colonel Roch Nabasnogo, directeur général de la Grande Muraille Verte du Burkina Faso.

Cette rencontre, tenue en marge de la célébration nationale de l’Arbre à Zinder, s’inscrit dans une dynamique trilatérale qui transcende les symboles. En effet, planter un arbre est devenu, pour les États membres de l’Alliance des pays du Sahel (AES), une déclaration d’engagement envers la préservation du territoire, la solidarité écologique et la résilience des populations.

 

Niamey, au cœur de la stratégie environnementale de l’AES

 

Venue à l’invitation de son homologue nigérien, le ministre de l’Environnement Col. Abdoulaye Maizama, la délégation a profité de cette visite pour transmettre les salutations officielles des dirigeants du Mali et du Burkina Faso. Par la suite, les échanges se sont concentrés sur les défis environnementaux communs, les stratégies de reboisement concerté et les voies de coopération pour freiner la dégradation des sols et atténuer les effets du changement climatique.

Mme Tangara a exprimé sa gratitude pour l’accueil empreint de fraternité offert au peuple malien et burkinabè, tant dans la capitale qu’à Zinder, berceau de l’édition 2025 de la fête de l’arbre. Elle a souligné que ce moment n’était pas seulement festif, mais surtout porteur d’un message stratégique : celui de l’interconnexion des peuples par la nature.

Chaque arbre planté, un acte politique pour la souveraineté du Sahel

 

Cette audience, enrichie par la présence du Dr Soumana Boubacar, directeur de cabinet présidentiel et porte-parole du gouvernement, ainsi que du conseiller stratégique Illo Adani, a permis d’esquisser des pistes concrètes d’action à l’échelle régionale. Car dans un Sahel fragile, chaque arbre planté devient un rempart contre l’avancée du désert et un symbole de cohésion interétatique. Par conséquent, par cette entrevue à haut niveau, le Niger affirme sa volonté de jouer un rôle moteur dans la gouvernance écologique du Sahel, en mobilisant l’intelligence collective de ses partenaires AES autour d’une ambition commune : celle d’un territoire vivable, fertile et durable.

 

La chute : Un engagement solennel pour l’avenir du Sahel

 

La rencontre de ce lundi à Niamey dépasse donc le cadre d’un simple protocole diplomatique. Elle est un engagement solennel, un signal fort que l’AES ne se contente pas d’unir ses forces pour la sécurité, mais aussi pour l’avenir de son environnement. La bataille pour la Grande Muraille Verte est une lutte pour la survie du Sahel, et ce dialogue de haut niveau prouve que ses dirigeants sont déterminés à la gagner, un arbre à la fois.

Mali–Maroc : quatre otages libérés, victoire sur l’EIGS

Quatre chauffeurs marocains libérés après sept mois de captivité aux mains de l’État islamique

 

Mali, 5 août 2025 — Dans un élan de soulagement et de victoire contre le terrorisme, le Mali a annoncé ce lundi 4 août 2025 la libération de quatre chauffeurs routiers marocains, retenus en otage depuis janvier dernier par la branche sahélienne de l’État islamique (EIGS). Enlevés dans une zone instable à la frontière entre le Burkina Faso et le Niger, ces hommes retrouvent enfin la liberté grâce à une opération conjointe exemplaire entre les services de renseignement maliens et marocains.

 

L’odyssée de l’angoisse : Sept mois entre les mains de l’EIGS

 

Le 18 janvier 2025, des hommes armés ont intercepté Abdelaziz Essakri, Yassid Ben Akka, Rachid Bennadi et son collaborateur Mohamed alors qu’ils menaient une mission de transport transfrontalier dans le nord-est du Burkina Faso, près de Dori, sur l’axe reliant Téra, au Niger. Ce secteur, miné par l’instabilité, constitue un bastion des groupes jihadistes affiliés à l’État islamique dans la province du Sahel.

Les ravisseurs ont conduit les quatre camionneurs dans une zone contrôlée par l’EIGS, plongeant leurs familles dans une angoisse profonde. Le 31 janvier, des soldats nigériens ont retrouvé les camions abandonnés lors d’une reconnaissance à Téra, confirmant la gravité de l’enlèvement. Durant sept mois, le groupe jihadiste les a retenus dans des conditions éprouvantes, exploitant les failles sécuritaires du Sahel central pour maintenir leur emprise.

 

Une opération secrète : Le renseignement au service de la vie

 

La libération, survenue dans la soirée du 3 août 2025, est le fruit d’une collaboration étroite entre l’Agence nationale de la sécurité d’État (ANSE) du Mali, dirigée par le général Modibo Koné, et la Direction générale des études et de la documentation (DGED) du Maroc. Dès les premières heures de l’enlèvement, les deux agences ont uni leurs efforts, menant des investigations minutieuses avec professionnalisme et détermination. Même si les autorités n’ont pas communiqué les détails précis de l’opération, cette coordination transfrontalière témoigne d’une volonté commune de lutter contre le fléau du terrorisme dans la région.

Le communiqué officiel du gouvernement malien, diffusé à la télévision nationale, a souligné la réussite de cette mission, précisant que les services ont retrouvé les quatre chauffeurs sains et saufs. À Bamako, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a chaleureusement accueilli les chauffeurs au palais de Koulouba. Ce geste symbolisait l’engagement du Mali envers la sécurité régionale et la solidarité internationale.

Le Sahel face à la menace terroriste : Un combat qui s’intensifie

 

Le Sahel reste une zone de turbulences où les groupes armés, qu’ils soient affiliés à l’État islamique ou à Al-Qaïda, exploitent l’instabilité et les vastes territoires difficilement contrôlables. Par ailleurs, en 2025, les attaques jihadistes se sont intensifiées, avec 240 revendiquées par la branche du JNIM (affiliée à Al-Qaïda) au Burkina Faso entre janvier et mai, et un regain d’activité de l’EIGS dans le nord-est du Mali et l’ouest du Niger. C’est dans ce contexte que les chauffeurs routiers, essentiels aux échanges économiques transfrontaliers, sont devenus des cibles vulnérables, où les pillages et les enlèvements sont monnaie courante.

Cette libération intervient dans un contexte où l’Alliance des États du Sahel (AES) intensifie sa collaboration militaire pour lutter contre le danger terroriste. Cependant, l’opération conjointe Mali-Maroc témoigne de la montée en puissance des capacités de renseignement régionales, dans un effort pour reprendre le contrôle face aux groupes armés.

 

Un message d’espoir qui résonne au-delà des frontières

 

La nouvelle de cette libération a été accueillie avec un immense soulagement au Maroc et au Mali. Les familles des chauffeurs, après des mois d’attente et d’incertitude, peuvent enfin envisager des retrouvailles. Cet événement envoie également un signal fort : la lutte contre le terrorisme, bien que complexe, progresse grâce à la solidarité entre nations.

En somme, cette victoire marque un pas de plus vers la stabilisation du Sahel et prouve que la coopération internationale et le courage des services de sécurité sont les seules armes capables de vaincre l’adversité. En attendant, les quatre hommes se préparent à rentrer chez eux.

Burkina Faso : La révolution ressuscite son souffle originel

L’héritage de Sankara revit : Le Capitaine Traoré forge sa « Révolution Progressiste Populaire »

Burkina Faso, 4 août 2025 – En ce lundi, date hautement symbolique dans l’histoire politique du Burkina Faso, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a dressé un parallèle audacieux entre l’héritage de la Révolution Démocratique et Populaire (RDP) de 1983, portée par Thomas Sankara, et le chantier idéologique qu’il mène aujourd’hui sous l’étendard de la Révolution Progressiste Populaire (RPP).

 

De la RDP à la RPP : Une filiation idéologique pour la souveraineté burkinabè

 

Dans un message empreint de solennité, le chef de l’État a rappelé que la RPP puise directement son inspiration dans la dynamique insurgée de la RDP, cette page historique écrite à contre-courant par Sankara et ses compagnons. En effet, le refus du renoncement, l’exaltation de la souveraineté et la foi en l’énergie créatrice du peuple sont les piliers de la démarche actuelle. Cependant, le Président Traoré a insisté sur le fait que la RPP ne se limite pas à une simple reprise mémorielle. Au contraire, elle s’inscrit comme un outil concret de relance nationale, capable d’activer les ressources humaines, culturelles et économiques du Burkina Faso dans une logique de développement fondé sur ses propres forces.

 

Le 4 août : Plus qu’une date, un rituel fondateur pour la nation

 

Chaque 4 août devient ainsi bien plus qu’un rendez-vous commémoratif : c’est un véritable rituel politique qui réaffirme, année après année, l’aspiration profonde du peuple burkinabè à construire un avenir ancré dans la justice sociale, l’indépendance et la dignité. Ainsi, en ravivant la flamme de la RDP, le pouvoir en place cherche à ressouder les aspirations collectives autour d’un projet de transformation endogène. De plus, à travers ce rappel historique, le Président du Faso convoque les valeurs de courage, d’engagement et de patriotisme, estimant que seule une mobilisation populaire profonde permettra de surmonter les défis contemporains.

 

L’héritage de Sankara comme boussole : Le Burkina Faso à l’heure du renouveau 

 

En puisant dans le riche héritage de Thomas Sankara, le Capitaine Ibrahim Traoré ne se contente pas de s’inscrire dans une lignée historique ; il tente de galvaniser une nation face aux défis sécuritaires et socio-économiques. Ce parallèle audacieux est-il le moteur d’une nouvelle ère pour le Burkina Faso, capable de transcender les épreuves par la seule force de la volonté populaire ? Seul l’avenir dira si cette filiation idéologique parviendra à transformer les espoirs en une réalité tangible, inscrivant définitivement le pays dans la voie de la souveraineté et du progrès.

Niamey se dote d’un TEP-SCAN

Révolution médicale au Niger : Le TEP-SCAN, une première en Afrique de l’Ouest, pour terrasser le cancer 

 

Niamey, 4 août 2025 – Le Niger s’apprête à franchir un cap médical inédit en Afrique de l’Ouest avec la construction d’une unité de tomographie par émission de positons, couplée à un scanner TEP-SCAN. Posée officiellement ce lundi dans l’enceinte de l’Hôpital Général de Référence de Niamey, la première pierre de cette structure marque un tournant majeur dans le traitement du cancer. De fait, le pays se positionne comme un pionnier régional dans l’imagerie médicale de pointe.

Le Niger inaugure la construction d’un centre TEP-SCAN à Niamey, premier du genre en Afrique de l’Ouest, lancé par le président Tiani pour renforcer la lutte contre le cancer et concrétiser sa vision sanitaire nationale.

Le Président Tiani donne le coup d’envoi d’une ère nouvelle pour la santé nigérienne

 

Dans un geste hautement symbolique et porteur d’espoir, le Président de la République, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a personnellement lancé les travaux de cette unité innovante. Ce rituel présidentiel, loin d’être un simple protocole, s’inscrit dans une logique de transformation concrète du paysage sanitaire national. En effet, ce projet répond à l’engagement pris par le chef de l’État de renforcer l’accès aux soins de qualité, comme énoncé dans son programme de résilience pour la Sauvegarde de la Patrie.

 

TEP-SCAN : L’arme fatale contre le cancer arrive au Niger

 

Dotée de technologies capables de repérer précocement les tumeurs, d’évaluer leur évolution et de surveiller l’efficacité des traitements, cette future infrastructure incarne un saut qualitatif sans précédent dans la prise en charge des pathologies lourdes. Par conséquent, elle offrira aux citoyens nigériens – et, potentiellement, à ceux des pays voisins – une possibilité de diagnostic de pointe jusque-là réservée aux grands centres médicaux étrangers.

Mobilisation générale : L’élite nigérienne unie pour la souveraineté sanitaire

 

La cérémonie d’inauguration a réuni une mosaïque de personnalités emblématiques : le Premier Ministre par intérim, Général d’Armée Salifou Mody, plusieurs membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Président du Conseil consultatif pour la Refondation, l’Honorable Dr Mamoudou Harouna Djingarey, ainsi que de nombreux représentants du gouvernement, dont le Ministre de la Santé, Médecin-Colonel-Major Garba Hakimi. Étaient également présents la Présidente de la HANEA, le Gouverneur de la région de Niamey, le Directeur général de l’Hôpital de Référence et une délégation de soignants et d’acteurs du secteur hospitalier, tous venus saluer ce jalon de progrès et de souveraineté sanitaire.

 

Un avenir sans frontières pour la médecine africaine : Le Niger, nouveau phare de l’espoir 

 

La pose de cette première pierre n’est pas qu’un acte symbolique ; elle est le signe tangible d’une volonté politique forte et d’un engagement inébranlable envers la santé publique. En se dotant d’une telle infrastructure, le Niger ne se contente pas de moderniser son système de santé ; il se positionne comme un leader régional, offrant un espoir concret aux milliers de personnes touchées par le cancer. Le défi est immense, mais le message est clair : le Niger est déterminé à réécrire l’histoire de la médecine en Afrique de l’Ouest, plaçant la vie et le bien-être de ses citoyens au cœur de ses priorités stratégiques.