août 2025 - Page 8 sur 12 - Journal du Niger

Route Arlit–Assamaka : 85 % réalisés, le Niger bientôt relié à l’Algérie

Route Transsaharienne Arlit–Assamaka : le Niger aux portes de l’Algérie, un corridor en voie d’achèvement

 

Agadez, 14 août 2025 Sur les pistes brûlantes du Sahara, une nouvelle route prend forme. Avec elle, c’est une promesse de désenclavement, de commerce et de coopération régionale. En effet, le mercredi, le Colonel-Major Salissou Mahaman Salissou, Ministre de l’Équipement et des Infrastructures, a effectué une visite de terrain sur le chantier de la Route Transsaharienne (RTS), reliant Arlit à Assamaka, à la frontière algérienne. Accompagné du Gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibrah Boulama, il a salué l’avancement remarquable d’un projet lancé en 2015, et désormais réalisé à plus de 85 %.

Le Niger finalise le chantier de la Route Transsaharienne Arlit–Assamaka, long de 225 km, avec un taux d’exécution de 85 %. Ce corridor stratégique reliera le pays à l’Algérie et renforcera l’intégration régionale et les échanges commerciaux dans l’espace sahélo-maghrébin

Route Arlit–Assamaka : une infrastructure stratégique au cœur du désert

 

Longue de 225 km, cette infrastructure est divisée en deux lots. Le premier, reliant Arlit au PK 125, est entièrement achevé. Le second, qui s’étend jusqu’à Assamaka, est en phase finale. D’ailleurs, les équipes techniques s’activent pour respecter les délais, avec une livraison prévue d’ici fin décembre 2025. Cette route est bien plus qu’un simple ruban d’asphalte : elle constitue également un maillon essentiel du réseau transafricain, reliant Alger à Lagos sur plus de 4 800 km. Elle traverse six pays et vise à fluidifier les échanges commerciaux, à réduire les coûts logistiques et à renforcer l’intégration régionale.

 

Un levier de développement et de coopération panafricaine

 

Pour le Niger, la RTS représente un véritable outil de transformation économique. Elle facilitera aussi  l’exportation des ressources locales, dynamisera les échanges avec l’Algérie et ouvrira de nouvelles perspectives pour les populations du nord, longtemps enclavées. En plus , le projet bénéficie du soutien de bailleurs internationaux, dont la Banque Arabe pour le Développement en Afrique (BADEA) et le Fonds Koweïtien pour le Développement (KFAED), avec un budget estimé à plus de 326 millions d’euros.

Route Arlit–Assamaka : une vision panafricaine en marche

 

La Route Transsaharienne incarne une ambition continentale : celle d’une Afrique connectée, résiliente et solidaire. En achevant ce tronçon, le Niger confirme son rôle de trait d’union entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne, et participe activement à la construction d’un corridor économique vital pour la croissance et la cohésion régionale. À Arlit comme à Assamaka, le bitume avance, et c’est toute une vision qui se trace : celle d’un Sahara traversé, relié, et porteur d’avenir.

Cependant , la question demeure : ce projet ambitieux parviendra-t-il à dépasser sa vocation infrastructurelle pour devenir un véritable levier de développement économique et d’intégration régionale ?

Frontière Niger-Bénin : quand 265 millions en cash font vaciller les règles de l’UEMOA

265 millions en liquide à la frontière : quatre Nigériens devant la justice béninoise

 

Cotonou, 14 août 2025 C’est une affaire qui fait grand bruit dans les milieux judiciaires et économiques. Quatre ressortissants nigériens comparaissent actuellement devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) du Bénin. Ils ont été interpellés alors qu’ils tentaient de faire passer en contrebande une somme colossale de 265 millions de FCFA en espèces, dissimulée dans leurs bagages.

 

265 millions: une saisie record à la frontière du fleuve Niger

 

L’interpellation a eu lieu lors d’un contrôle de routine mené par la police républicaine près du fleuve Niger, à la frontière entre le Bénin et le Niger. À la surprise des agents, une fouille minutieuse a révélé des valises remplies de billets, bien au-delà du seuil de 10 millions de FCFA autorisé par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour le transport d’espèces sans déclaration préalable dans l’espace UEMOA.

 

Une version peu convaincante face à la justice

 

À la barre, le principal suspect a tenté de justifier la présence de cette somme en affirmant l’avoir collectée auprès de proches durant le Ramadan pour effectuer des achats au Bénin. Une version que le ministère public a jugée peu crédible, estimant qu’il s’agissait d’une violation flagrante des règles monétaires et douanières. Le parquet a ainsi requis une peine de 24 mois de prison avec sursis pour chacun des prévenus, ainsi que la confiscation intégrale des 265 millions de FCFA au profit de l’État béninois.

 

Le verdict attendu, les questions en suspens

 

La CRIET rendra son verdict le lundi 13 octobre 2025. En attendant, cette affaire soulève également de sérieuses questions sur la circulation des capitaux dans la région et sur les mécanismes de contrôle aux frontières. Elle illustre également la vigilance croissante des autorités béninoises face aux infractions économiques et aux risques de blanchiment d’argent. La justice béninoise s’apprête à trancher dans une affaire où les chiffres parlent plus fort que les justifications.

Ce procès pourrait faire jurisprudence : mais la vraie interrogation demeure — la réponse judiciaire sera-t-elle assez forte pour décourager les flux clandestins et stimuler une coordination régionale accrue ?

Tahoua inaugure son marché central : une vitrine du renouveau économique régional

Tahoua inaugure son marché central : un symbole de modernité et de relance économique

 

Tahoua, 14 août 2025 Un vent de modernité souffle sur Tahoua. Le compte à rebours est lancé pour l’inauguration officielle de son tout nouveau marché central, prévue le dimanche 17 août. Pour l’occasion, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, est attendu pour présider une cérémonie symbolique qui marque un tournant dans la modernisation des infrastructures commerciales de la région.

 

Plus qu’un marché : une vision pour le développement économique régional

 

Ce marché central, bien plus qu’un simple lieu de transaction, incarne une ambition politique forte : doter les villes nigériennes d’infrastructures modernes, fonctionnelles et inclusives. Ce projet, fruit d’une collaboration étroite entre les autorités locales, les services techniques et les acteurs économiques, vise à stimuler l’activité commerciale, à sécuriser les échanges et à offrir aux populations un cadre digne et structuré. Par ailleurs, lors de l’inauguration, l’administration du marché dévoilera officiellement le nom de ce marché, un nom proposé par le chef de canton de Tahoua. La cérémonie se déroulera également en présence des autorités régionales et communales, qui s’étaient déjà réunies le mercredi 13 août pour finaliser les préparatifs.

Le Ministre du Commerce en tournée économique : une visite sous le signe de l’industrie

 

Au-delà de cette inauguration, le déplacement du ministre Abdoulaye Seydou s’inscrit dans une démarche de soutien aux filières locales. En effet, il profitera de son séjour pour visiter plusieurs unités de production de la région. Son programme inclut les usines de fer à béton, les cimenteries de Badaguichiri (Mango) et Malbaza (MCC), ainsi que le comptoir d’oignon de Tsernaoua à Konni. Ces visites témoignent de la volonté du gouvernement de soutenir l’investissement et de renforcer les synergies entre le commerce, l’industrie et l’agriculture, des secteurs clés pour la croissance économique du pays.

 

Tahoua mobilisée pour une cérémonie d’envergure

 

La cérémonie du 17 août mobilise l’ensemble des commissions techniques mises en place lors de la fête nationale de l’arbre, avec quelques ajustements, notamment la création d’une commission de communication dédiée. Les autorités locales, à l’image de l’Administrateur Délégué (AD) de la ville de Tahoua, M. Sahabi Moussa, ont réaffirmé leur engagement pour faire de cet événement un succès. En inaugurant ce marché, Tahoua ne se contente pas de célébrer une nouvelle infrastructure, elle affirme sa place dans le tissu économique national.

Avec cette inauguration, le Niger envoie un signal fort et montre sa détermination à bâtir un commerce moderne, accessible et durable. Reste à savoir si ce projet symbolique saura inspirer d’autres villes du pays à suivre le même chemin pour transformer leur tissu économique et améliorer le quotidien des commerçants et des populations.

Mohamed Toumba en action : visite stratégique à Niamey

Modernisation et résilience : Mohamed Toumba en immersion au cœur des services civils nigériens

 

Niamey, 13 août 2025 Dans un contexte où le Niger fait face à des défis migratoires et climatiques croissants, le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État de l’Intérieur, a effectué une visite stratégique et symbolique. Ce mercredi, il s’est rendu au cœur de l’administration publique, visitant successivement la Direction Générale de l’État Civil, des Migrations et des Réfugiés (DGECM-R) et la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), deux institutions vitales pour la gouvernance et la sécurité du pays.

 

Derrière les coulisses de l’identité nationale : L’État civil à l’ère du numérique

 

La première étape de cette tournée ministérielle a mené le Général Toumba à la DGECM-R. Accueilli chaleureusement par les cadres de l’institution, il a écouté attentivement le Directeur Général, Mohamed Abdou, qui a détaillé les missions et l’organisation de cette structure clé. Celle-ci supervise l’exploitation des données, la modernisation de l’état civil, ainsi que les services dédiés aux migrations et aux réfugiés.

Le ministre a ensuite pu constater les avancées concrètes, notamment en visitant la salle serveur où sont conservées les données informatisées. Il a tenu à saluer la numérisation impressionnante de 90 % des 266 communes du pays, soulignant l’importance de ce travail pour les citoyens.

« Il faut naturellement que chacun puisse avoir son acte de naissance. C’est une question de dignité et de droit », a-t-il affirmé, mettant en exergue l’enjeu social de ces progrès.

 

Face aux fléaux naturels : Des drones « made in Niger » à l’assaut des inondations

 

Par la suite, le Général Toumba s’est rendu à la DGPC. Dans ce haut lieu de la prévention et de la gestion des catastrophes, il a pu inspecter les dispositifs de veille et de commandement. Une attention particulière a été portée aux drones de surveillance, fièrement conçus par des ingénieurs nigériens. Ces outils innovants, a-t-il souligné, sont d’une importance capitale en cette saison des pluies, où le risque d’inondations est à son paroxysme.

Le ministre a également mis en lumière le rôle crucial du COVACC (Centre de Veille et d’Alerte contre les Catastrophes Climatiques). « Ce service est crucial. Il permet d’alerter la population et de diffuser des messages de précaution à travers des campagnes télévisées », a-t-il insisté, saluant ainsi l’efficacité d’un système de prévention essentiel.

 

Mohamed Toumba : Un engagement de terrain au service de la Nation

 

Au terme de sa visite, le Général Toumba a exprimé sa vive satisfaction quant au professionnalisme et à l’engagement des agents publics. « Un personnel enthousiaste, professionnel, qui nous a montré tout ce qu’il accomplit au quotidien », a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’une administration motivée et efficace.

Par ailleurs, cette sortie sur le terrain s’inscrit dans une nouvelle dynamique de gouvernance, axée sur la proximité et la valorisation du travail des services publics. Elle met en lumière une volonté politique de bâtir un Niger plus transparent, inclusif et résilient. Il reste à voir si cette impulsion se traduira par des moyens budgétaires à la hauteur des ambitions affichées. Ce qui est certain, c’est que la transformation du pays passera aussi par ses fonctionnaires.

Agadez : l’UNICEF évalue ses projets pour un impact durable

Agadez : une alliance renforcée entre l’UNICEF et les autorités pour les enfants du Niger

 

Agadez, 13 août 2025 La région d’Agadez a été le théâtre d’une rencontre significative entre le Secrétaire Général régional, M. Souleymane Seidou Boulhassan, et la Représentante Résidente de l’UNICEF au Niger, Mme Djanabou Mahonde. En effet, cette visite, loin d’être un simple échange protocolaire, illustre l’engagement commun à soutenir les initiatives pour le bien-être des enfants dans une région clé du pays.

Lors d’une visite officielle à Agadez, l’UNICEF et les autorités régionales ont réaffirmé leur engagement commun pour améliorer l’éducation, la santé et la protection des enfants nigériens.

Évaluer les projets pour un impact durable

 

Mme Mahonde, en déplacement professionnel à Agadez, a partagé les grandes lignes de sa visite. Celle-ci est centrée sur l’évaluation des programmes de l’UNICEF à travers le bureau régional local. Par ailleurs, cette mission s’inscrit dans une démarche régulière de suivi des actions menées à l’échelle nationale, avec un accent particulier sur les projets éducatifs, sanitaires et de protection destinés aux enfants d’Agadez. En outre, l’objectif est clair : garantir que ces initiatives aient un impact durable et répondent aux besoins des communautés.

Une collaboration régionale exemplaire

 

Au cours de cet entretien, la représentante de l’UNICEF a tenu à exprimer sa profonde reconnaissance envers les autorités d’Agadez pour leur soutien constant. Elle a salué leur disponibilité et leur engagement, qui facilitent grandement la mise en œuvre des projets sur le terrain. Cette coopération étroite est essentielle pour assurer le succès des programmes en faveur des jeunes Nigériens.

Cette rencontre, bien que qualifiée de visite de courtoisie, témoigne de l’importance de la collaboration entre l’UNICEF et les autorités régionales. Elle pose les bases d’un partenariat solide, au service des enfants et des familles d’Agadez, dans un esprit de progrès et de solidarité. Mais cette synergie peut-elle servir de modèle à d’autres régions, et comment une telle collaboration pourrait-elle garantir un avenir meilleur pour tous les enfants du Niger ?

Maradi accueille un camp scout pour la paix et la citoyenneté

Maradi : la jeunesse nigérienne brille à l’occasion de la Journée internationale et du camp scout 2025

 

Maradi, 13 août 2025 La ville de Maradi s’est transformée en un vibrant carrefour de la jeunesse nigérienne. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sidi Mohamed Almahamoud, a donné hier le coup d’envoi de la Journée Internationale de la jeunesse. Par ailleurs, cet événement, riche en engagements et en espoirs, met en lumière le rôle central des jeunes dans la construction d’un avenir pacifique et prospère.

Les scouts, des flambeaux pour la paix et la citoyenneté

 

Réunissant des centaines de jeunes venus des quatre coins du Niger et de pays voisins, ce camp scout incarne un modèle d’engagement citoyen. En effet, les participants s’investissent dans des activités de volontariat, des formations à la paix et des ateliers d’éducation civique. Ces actions sont autant de leviers pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir des valeurs d’unité. Le ministre a d’ailleurs salué l’élan des scouts, qu’il a qualifiés de « flambeaux de la citoyenneté active », capables d’inspirer toute une génération.

À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, Maradi accueille un camp scout national qui valorise l’engagement citoyen, la paix et l’employabilité des jeunes nigériens À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, Maradi accueille un camp scout national qui valorise l’engagement citoyen, la paix et l’employabilité des jeunes nigériens

Un débat de haut niveau pour l’avenir de la jeunesse

 

La journée a été marquée par une table ronde de grande envergure, axée sur l’employabilité des jeunes et les priorités du ministère de la Jeunesse. Animée par M. Sidi Mohamed Almahamoud, aux côtés du ministre de la Communication, cette discussion a également exploré des pistes concrètes pour intégrer les jeunes dans le marché du travail et renforcer leur rôle dans la société.

 

En somme, en conjuguant la Journée Internationale de la Jeunesse avec le camp scout, Maradi a offert une plateforme unique pour mettre en avant les aspirations de la jeunesse nigérienne. Cet événement illustre la volonté collective de bâtir un pays où les jeunes sont non seulement acteurs, mais aussi architectes d’un avenir harmonieux. Ce rassemblement est-il le signe que le Niger est prêt à donner une plus grande place à ses jeunes, et comment cet élan de Maradi pourrait-il se propager pour transformer durablement le pays ?

Zinder : exclusion choc d’un leader étudiant à l’Université André Salifou

Niger : exclusion définitive d’un leader étudiant à Zinder, symptôme d’un malaise universitaire

 

Zinder, 13 août 2025 Une décision choc secoue l’Université André Salifou (UAS) de Zinder. Lors de sa session du 31 juillet, le conseil universitaire a prononcé l’exclusion définitive d’Hamidou Dan Bagoiri Mahamane Moustapha, un étudiant de médecine et secrétaire général du syndicat étudiant UENUZ. Cette sanction, qui interdit à l’étudiant l’accès à tous les établissements d’enseignement supérieur publics du Niger, révèle les tensions profondes qui fragilisent les universités du pays.

 

Exclusion définitive : des propos controversés, une sanction sans précédent

 

La mesure prise à l’encontre d’Hamidou Dan Bagoiri découle de déclarations publiques jugées « insultantes » envers les enseignants-chercheurs de l’UAS. En effet, quelques mois plus tôt, l’étudiant avait tenu des propos qualifiés d’offensants, provoquant l’ire du corps académique. Cette exclusion, la plus sévère de l’échelle disciplinaire, met fin à son parcours universitaire et envoie un signal fort aux étudiants quant à la tolérance de l’institution face aux critiques publiques.

 

Un malaise profond au sein des universités nigériennes

 

Cette affaire n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes au sein des universités publiques nigériennes. À l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey, par exemple, des conflits d’autorité opposent enseignants et responsables administratifs. Par ailleurs, des accusations de harcèlement sexuel à l’Université de Maradi et à Zinder jettent une ombre sur les relations entre étudiants et professeurs, alimentant un climat de méfiance.

 

Exclusion définitive : un dialogue rompu, quel avenir pour les universités ?

 

L’exclusion d’un leader étudiant aussi influent soulève une question cruciale : quels mécanismes de médiation pourraient permettre de restaurer une communication saine entre étudiants et corps professoral ? Les universités, censées être des creusets de savoir et de débat, peinent à surmonter ces fractures. Par ailleurs, la nécessité d’un cadre de médiation et de respect mutuel devient urgente pour garantir un environnement académique serein. Cette sanction est-elle une réponse adéquate à la crise de confiance qui sévit dans le milieu universitaire, ou risque-t-elle d’aggraver les tensions et de mettre en péril l’avenir de l’enseignement supérieur au Niger ?

 

 

Écoles privées au Niger : -20 % sur les frais dès la rentrée

Niger : une réforme audacieuse pour l’éducation privée, les frais de scolarité réduits de 20 %

Niamey, 13 août 2025 Dans un geste fort en faveur de l’équité éducative, le Président de la République, le Général d’armée Abdourahamane Tiani, a signé un décret instituant une réduction de 20 % des frais de scolarité dans les établissements privés d’enseignement et de formation professionnelle au Niger. Une mesure saluée par les familles, mais qui soulève aussi des interrogations sur sa mise en œuvre concrète.

 

Les frais de scolarité : un plancher de 50 000 FCFA pour soulager les ménages

 

Le décret, qui prend effet pour la rentrée scolaire 2025-2026, fixe un plancher de 50 000 FCFA en dessous duquel les frais ne peuvent descendre, sauf pour les structures caritatives. Cette disposition vise à freiner la flambée des coûts scolaires, particulièrement dans les grandes villes. Le gouvernement entend ainsi mettre fin à l’arrêté de 1997 qui libéralisait les tarifs, tout en garantissant un accès plus équitable à l’éducation pour les familles à revenus modestes.

 

Des sanctions sévères en cas de non-respect

 

La fermeté du décret est sans équivoque : tout établissement refusant d’appliquer la réduction s’expose à une fermeture immédiate. Cette mesure illustre la volonté politique de faire respecter cette réforme, dans un contexte économique où l’éducation devient un levier essentiel de résilience sociale.

 

Une réforme sous le feu des projecteurs : entre espoir et inquiétude

 

Le décret prévoit une évaluation après une année de mise en œuvre, afin d’ajuster le dispositif en fonction des retours du terrain. Si les familles expriment leur soulagement, certains gestionnaires d’établissements privés appellent à une concertation plus approfondie, craignant que la baisse des frais n’impacte la qualité de l’enseignement.

Avec cette réforme, le Niger amorce un tournant dans sa politique éducative : rendre l’école privée plus accessible sans compromettre son exigence. Le gouvernement se positionne en défenseur de l’équité, mais ce pari audacieux pourrait-il menacer l’équilibre financier des établissements privés et, par conséquent, la qualité de l’enseignement ?

 

Les jeunes de Boukoki Pavé, artisans du renouveau urbain

Niamey : les jeunes de Boukoki Pavé célébrés pour leur engagement citoyen

 

Niamey, 13 août 2025 Dans le quartier vibrant de Boukoki Pavé, un vent d’espoir souffle sur la capitale nigérienne. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, s’est rendu sur place pour saluer l’initiative exemplaire des jeunes du quartier. En effet, leur action spontanée a permis l’aménagement de pavés, transformant Boukoki en un symbole de civisme et de patriotisme.

À Niamey, les jeunes de Boukoki Pavé sont célébrés pour avoir pavé leur quartier, une initiative citoyenne exemplaire qui illustre l’impact de l’engagement local sur le développement urbain.

L’audace citoyenne qui change le visage de la ville

 

Accompagné du Lieutenant-Colonel Saleh Boucar, responsable de l’Arrondissement Communal Niamey 3, le Colonel Garanké a tenu à féliciter les jeunes pour leur engagement désintéressé. En prenant l’initiative d’embellir leur quartier, ils ont démontré qu’une communauté unie peut aussi changer le visage de la ville. Par ailleurs, cette action illustre la volonté collective de rendre Niamey plus propre, plus fonctionnelle et résolument moderne.

Boukoki Pavé, un modèle de collaboration citoyenne

 

Le projet de pavage n’aurait pas vu le jour sans la synergie entre les jeunes du quartier, les autorités locales et des contributeurs bénévoles. Cette collaboration, saluée par les responsables présents, incarne un modèle de participation citoyenne qui pourrait inspirer d’autres quartiers de la capitale et au-delà. Ainsi, le Colonel Garanké a souligné que cet élan collectif est la clé pour bâtir un environnement urbain à la hauteur des ambitions du Niger.

 

quand l’espoir des jeunes pave le chemin de la modernité

 

Cette initiative, bien que localisée, s’inscrit dans une vision plus large de modernisation de Niamey. En valorisant les actions citoyennes comme celle de Boukoki Pavé, les autorités locales entendent multiplier les projets qui allient civisme et développement urbain. Les jeunes de Niamey sont-ils en train de devenir les véritables architectes de l’avenir de leur ville, et leur exemple peut-il s’étendre à l’ensemble du pays pour créer une vague de développement citoyen ?

Faso Mêbo : 410 jeunes formés pour bâtir le Burkina de demain

Burkina Faso : une révolution citoyenne en marche avec le Camp Vacances Faso Mêbo

 

Ouagadougou, 12 août 2025 Une nouvelle génération de citoyens engagés a pris ses marques à Ouagadougou. Ce mardi, le lycée Marien N’Gouabi a accueilli la première cohorte du Camp Vacances Faso Mêbo. Cette initiative visionnaire réunit 410 jeunes Burkinabè pour un programme inédit alliant patriotisme, civisme et action concrète pour l’embellissement de leur pays. Ce lancement marque un tournant dans la construction d’une jeunesse consciente et actrice de la Révolution Progressiste Populaire.

Le lycée Marien N’Gouabi accueille la première édition du Camp Vacances Faso Mêbo, réunissant 410 enfants pour une formation citoyenne mêlant patriotisme, discipline et action concrète.

Former la relève : au-delà des mots, l’action

 

Ce camp, qui s’étend sur dix jours, rassemble 410 participants de 10 à 15 ans. Ainsi, cette première promotion bénéficiera d’une formation unique, mêlant éducation civique, apprentissage militaire et activités pratiques. L’objectif est clair : insuffler des valeurs de patriotisme et de responsabilité tout en préparant les enfants à contribuer activement au développement de leur nation. Il s’agit donc de passer de la théorie à la pratique, en formant des jeunes qui agissent.

Camp Vacances Faso Mêbo: entre discipline et créativité, des compétences pour bâtir l’avenir

 

Le programme est conçu pour être à la fois rigoureux et constructif. Dans un premier temps, les participants seront initiés à l’instruction civique et militaire, renforçant leur sens de la discipline et de l’engagement collectif. De plus, ils apprendront des compétences concrètes, telles que la fabrication et la pose de pavés, ainsi que des techniques pour embellir les espaces urbains. Ces activités pratiques visent à transformer les jeunes en acteurs du changement, capables d’améliorer leur environnement immédiat.

Le lycée Marien N’Gouabi accueille la première édition du Camp Vacances Faso Mêbo, réunissant 410 enfants pour une formation citoyenne mêlant patriotisme, discipline et action concrète.

Un lieu symbolique pour un projet d’avenir

 

La cérémonie de lancement s’est tenue au lycée Marien-N’Gouabi, un cadre emblématique de la capitale. Ce lieu, chargé d’histoire éducative, a été choisi car il incarne parfaitement l’esprit de cette initiative qui cherche à allier savoir et action pour bâtir un Burkina Faso plus fort et plus uni.

En somme, le lancement du Camp Vacances Faso Mêbo n’est pas qu’un simple événement estival. En effet, il s’inscrit dans une démarche plus large de réappropriation de l’identité nationale et de l’engagement citoyen dès le plus jeune âge. Cette initiative pose une question essentielle pour l’avenir du pays. Cette formation citoyenne précoce est-elle la clé pour bâtir un Burkina Faso plus stable et plus uni ?