octobre 2025 - Page 4 sur 12 - Journal du Niger

Le Niger et l’EAMAC consolident leur coopération régionale

À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu Oumar Mamadou Ba, nouveau directeur de l’EAMAC. Cette rencontre marque le début d’une coopération renforcée autour des enjeux climatiques et aériens au Sahel.

 

Niamey, 23 octobre 2025 –  Dans les salons du ministère des Affaires étrangères, une rencontre officielle a marqué, hier, une avancée significative dans la coopération régionale. Le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu M. Oumar Mamadou Ba, nouveau directeur de l’École Africaine de la Météorologie et de l’Aviation Civile (EAMAC). En effet, cette visite, empreinte de solennité, dépasse le cadre protocolaire : elle ouvre la voie à un renforcement stratégique des relations entre le Niger et cette institution panafricaine, établie à Niamey depuis 1964.

Le Niger renforce sa coopération régionale avec l’EAMAC à travers la nomination de Oumar Mamadou Ba. Cette rencontre diplomatique à Niamey marque une nouvelle étape dans la gouvernance climatique et aéronautique africaine, portée par une ambition partagée d’innovation et de développement durable.

Une prise de fonctions placée sous le signe de la diplomatie

 

Dans un climat de discrétion et de respect mutuel, M. Oumar Mamadou Ba, expert reconnu dans les domaines de la météorologie et de l’aviation civile, a officiellement remis sa lettre de prise de fonctions au ministre nigérien. Ce geste, hautement symbolique, consacre l’entrée en fonction d’un dirigeant appelé à impulser une nouvelle dynamique à l’EAMAC. En tant qu’établissement de référence, l’école joue un rôle essentiel dans la formation des cadres africains en prévision climatique et en gestion du trafic aérien — deux secteurs clés pour un continent confronté à des défis environnementaux et logistiques majeurs.

 

Le Niger et l’EAMAC : vers une coopération technique renforcée

 

Au cours de l’entretien, les deux responsables ont identifié plusieurs axes de collaboration. Il a notamment été question de renforcer la formation des experts nigériens, de développer les échanges de données météorologiques en temps réel, et de mettre en œuvre des projets conjoints en matière de résilience climatique. Ces échanges ont également  permis de réaffirmer une ambition commune : positionner l’EAMAC comme un acteur central du développement durable régional.

« C’est l’occasion de multiplier les synergies avec nos voisins du continent », a confié une source proche des discussions, soulignant également les perspectives de coopération en matière de sécurité aérienne — un enjeu crucial dans un Sahel exposé aux aléas climatiques, notamment les tempêtes de sable.

Une vision panafricaine portée par le Niger

 

Par ailleurs, cette audience s’inscrit dans une dynamique plus large portée par les autorités nigériennes. Fidèle à sa vocation panafricaine, Niamey intensifie ses partenariats avec les institutions spécialisées de l’Union africaine, dans une logique de coopération technique et stratégique. L’EAMAC, en tant que centre régional de formation et d’expertise, incarne pleinement cette ambition. Elle joue un rôle déterminant dans la prévention des risques environnementaux et la modernisation des infrastructures aériennes — deux priorités majeures pour le Niger.

Le ministre Bakary Yaou Sangaré, reconnu pour son engagement en faveur des partenariats sud-sud, a salué cette nomination comme une opportunité de renforcer davantage les relations entre le Niger et l’institution. Il a également réaffirmé le soutien de son département à l’EAMAC, notamment dans la mise en œuvre de ses missions de formation, d’innovation et de coopération régionale.

Le Niger renforce sa coopération régionale avec l’EAMAC à travers la nomination de Oumar Mamadou Ba. Cette rencontre diplomatique à Niamey marque une nouvelle étape dans la gouvernance climatique et aéronautique africaine, portée par une ambition partagée d’innovation et de développement durable.

Le Niger et l’EAMAC : une ambition à concrétiser

 

À l’issue de cette rencontre, M. Oumar Mamadou Ba se voit confier une mission stratégique : positionner l’EAMAC comme un centre d’excellence et d’innovation au service des enjeux climatiques et aéronautiques du continent. Ainsi, les prochaines étapes, qu’elles relèvent de l’organisation interne ou de la coopération régionale, permettront d’évaluer concrètement la portée des engagements formulés.

À Niamey, cette audience pourrait bien constituer le socle d’une nouvelle dynamique, dans laquelle le Niger, terre d’ancrage de l’EAMAC, ambitionne de consolider son rôle de référence en matière de gouvernance climatique et de modernisation des infrastructures aériennes en Afrique.

Sécurité alimentaire : le Niger et la FAO renforcent leur partenariat

À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu Alhassan Cissé, nouveau représentant de la FAO au Niger. Ensemble, ils ont posé les bases d’une coopération renforcée pour lutter contre l’insécurité alimentaire et soutenir les filières agricoles locales.

 

Niamey, 23 octobre 2025 – Niamey, 23 octobre 2025 – Au cœur des enjeux alimentaires qui agitent le Sahel, une prise de contact diplomatique ouvre la voie à de nouvelles impulsions. En effet, le mercredi 22 octobre, dès les premières heures du jour, le ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Bakary Yaou Sangaré, a reçu Alhassan Cissé, tout juste investi comme Représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Niger. Cette audience, à la fois sobre et solennelle, marque le début d’un partenariat renforcé face aux défis cruciaux de la sécurité alimentaire.

Une entrée en fonction marquée par le dialogue

 

Dans l’intimité du cabinet ministériel, entouré de ses conseillers  le chef de la diplomatie a accueilli le diplomate onusien avec les honneurs dus à son rang. Alhassan Cissé, fort d’une expertise pointue en développement rural, a remis ses accréditations officielles, scellant ainsi son intronisation à la tête du bureau FAO de Niamey. Toutefois, ces formalités protocolaires n’ont été que le prélude à un dialogue franc et constructif, centré sur le renforcement des liens entre le gouvernement nigérien et l’agence onusienne.

Le Niger et la FAO renforcent leur coopération pour faire face aux défis alimentaires du Sahel. À Niamey, une rencontre diplomatique entre Bakary Yaou Sangaré et Alhassan Cissé ouvre la voie à de nouvelles perspectives de développement rural et de résilience climatique.

Le Niger et la FAO : vers une coopération plus offensive

 

En outre, les discussions ont dérivé vers l’essentiel : comment conjuguer les forces pour bâtir une alliance plus offensive et plus opérationnelle ? Les deux diplomates  ont réaffirmé leur attachement à une collaboration fluide, imprégnée de réciprocité et respectueuse de l’autonomie du pays hôte.

« C’est une page blanche à écrire ensemble, pour un impact tangible sur le terrain », pourrait-on résumer l’esprit des échanges, où la confiance s’est transformée en engagement ferme.

Le Niger et la FAO renforcent leur coopération pour faire face aux défis alimentaires du Sahel. À Niamey, une rencontre diplomatique entre Bakary Yaou Sangaré et Alhassan Cissé ouvre la voie à de nouvelles perspectives de développement rural et de résilience climatique.

Des projets alignés sur les priorités nationales

 

Du soutien aux filières agricoles locales aux initiatives contre la désertification, les pistes évoquées visent à ancrer des projets concrets, alignés sur les priorités nationales. Par ailleurs, cette entrevue s’inscrit pleinement dans la feuille de route tracée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani. Elle incarne aussi  une offensive diplomatique assumée, visant à raffermir les alliances avec les acteurs internationaux, au service d’un progrès humain inclusif et durable.

 

La FAO, un partenaire stratégique pour le Niger

 

Dans un Niger confronté aux aléas climatiques et aux tensions géopolitiques, qui pèsent lourdement sur les assiettes des 27 millions d’habitants, la FAO émerge comme un allié de poids. Ses programmes touchent déjà des milliers de fermiers, notamment à travers des formations en irrigation résiliente, des techniques agricoles adaptées et des alertes précoces sur les invasions acridiennes.

Le Niger et la FAO renforcent leur coopération pour faire face aux défis alimentaires du Sahel. À Niamey, une rencontre diplomatique entre Bakary Yaou Sangaré et Alhassan Cissé ouvre la voie à de nouvelles perspectives de développement rural et de résilience climatique.

Un horizon de coopération à concrétiser

 

À l’issue de cette rencontre matinale, l’atmosphère laissait transparaître un optimisme prudent. Bakary Yaou Sangaré et son hôte ont esquissé les contours d’un avenir où le Niger, terre de défis climatiques mais riche en potentiels agricoles, pourrait pleinement capitaliser sur l’expertise internationale. Désormais, les prochaines étapes — qu’elles soient actées dans les documents officiels ou concrétisées sur le terrain — mettront à l’épreuve la sincérité des engagements formulés.

En attendant, cette entrevue diplomatique rappelle que dans la mécanique subtile des partenariats, chaque initiative compte pour bâtir un futur nourricier. Et dans cette chorégraphie internationale, le Niger affirme sa volonté de jouer un rôle structurant, avec méthode, ambition et vision.

Migration : Niamey et l’OIM renforcent leur partenariat

À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré et la cheffe de bureau de l’OIM, Ana Fonseca, ont scellé une alliance stratégique pour une gouvernance migratoire plus humaine et plus efficace. Une coopération renforcée face aux défis du Sahel.

 

Niamey, 23 octobre 2025 –Dans les coulisses diplomatiques où se dessinent les trajectoires des mouvements humains, une entrevue matinale a ravivé les flammes d’une collaboration essentielle. En effet, le mercredi 22 octobre, le ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Bakary Yaou Sangaré, a reçu Ana Fonseca, récemment nommée cheffe de bureau de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Niger. À l’occasion de la remise de ses accréditations officielles, la responsable onusienne a ouvert un nouveau chapitre de dialogue stratégique, placé sous le regard attentif d’une équipe ministérielle resserrée.

Très vite, l’atmosphère feutrée et protocolaire a laissé place à des engagements concrets. Dans un salon orné des emblèmes nationaux et internationaux, les deux personnalités ont scellé un pacte clair : intensifier les liens opérationnels entre l’agence migratoire mondiale et les autorités nigériennes. De ce fait, les échanges ont porté sur des enjeux cruciaux, allant de la lutte contre les filières de passeurs aux programmes d’intégration pour les rapatriés. En ce sens, les idées ont circulé avec vigueur, dessinant les contours d’un filet de sécurité plus robuste.

 

« C’est une convergence de vues qui va au-delà des protocoles », confie un observateur présent, soulignant comment cette prise de contact pourrait impulser des initiatives concrètes sur le terrain — des camps de transit aux campagnes de sensibilisation.

Une diplomatie alignée sur les priorités nationales

 

Par ailleurs, cette séquence diplomatique s’inscrit pleinement dans la stratégie impulsée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani. Elle incarne une volonté affirmée de tisser des partenariats solides avec les soutiens étrangers, tout en préservant l’indépendance nationale. En plus, l’objectif est double : forger une approche migratoire fondée sur l’équité et la pérennité, et répondre aux urgences humanitaires sans renoncer à la souveraineté.

Concrètement, il s’agit d’aider les déracinés à reconstruire leur vie, de sécuriser les frontières sans brutalité, et de transformer les défis migratoires en opportunités pour les communautés locales. Dans un Sahel fragilisé, où les sécheresses et les conflits poussent des milliers de personnes vers l’inconnu, l’OIM — avec ses radars sur les routes du désert — s’impose comme un acteur incontournable pour le Niger, véritable hub migratoire de la région.

Le Niger et l’OIM intensifient leur collaboration pour encadrer les flux migratoires, lutter contre les trafics et soutenir les rapatriés. Une rencontre diplomatique à Niamey marque le début d’un partenariat opérationnel au cœur du Sahel.

Le Niger et l’OIM  : une dynamique en marche, des chantiers à venir

 

Entouré de ses collaborateurs les plus chevronnés, Bakary Yaou Sangaré a multiplié les signes d’une dynamique en pleine consolidation. Dès les premiers échanges, le ton était donné : celui d’un engagement résolu en faveur d’une gouvernance migratoire plus humaine et plus concertée. À l’issue de cette heure de pourparlers, l’atmosphère vibrait d’une énergie palpable : celle d’un pays qui refuse la fatalité des exodes et qui, au contraire, revendique une approche partagée, fondée sur la coopération, la dignité et la responsabilité.

Dans cette optique, les chantiers à venir s’annoncent nombreux et structurants : formations ciblées pour les agents frontaliers, appui renforcé aux retours volontaires, amélioration des mécanismes d’accueil et de réinsertion. D’ailleurs, ces défis mettront à l’épreuve la solidité des engagements pris et la capacité des parties prenantes à traduire les intentions en résultats tangibles.

En attendant, à Niamey, cette rencontre diplomatique résonne comme un signal fort : la migration, ce fleuve parfois tumultueux, peut être canalisée avec humanité, lucidité et vision stratégique. Plus largement, pour le Niger comme pour ses partenaires, l’heure n’est plus aux constats, mais à l’action concertée.

Pétanque et football : Agadez honore ses champions

Le 21 octobre 2025, le gouverneur de la région d’Agadez, Ibra Boulama Issa, a reçu les délégations sportives de pétanque et de football, récemment distinguées au niveau national. Entre trophées, encouragements et promesses d’appui, cette double réception illustre la place croissante du sport dans le rayonnement du Nord nigérien.

 

Agadez, 22 octobre 2025 –La région d’Agadez, bastion du sport sahélien, résonne encore des exploits récemment accomplis sur les terrains nationaux. Le mardi, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur local et fervent mécène des disciplines collectives, a accueilli avec enthousiasme deux délégations sportives rentrées auréolées de succès. D’une part, les boulistes de la pétanque ; d’autre part, les jeunes footballeurs du Tournoi de Grandes Vacances (TGV), tous venus présenter leurs trophées. Ainsi, ce qui devait être une simple audience protocolaire s’est rapidement transformé en une célébration collective de l’excellence sportive nord-nigérienne.

La pétanque, reine incontestée : une coupe éternelle pour Agadez

 

C’est avec une fierté palpable que les athlètes de la Ligue régionale de pétanque ont défilé devant le gouverneur, tout juste de retour de Tahoua, théâtre du Championnat National de la discipline. Pour la troisième année consécutive, l’équipe a décroché la prestigieuse Dame Coupe, un Graal qui, par tradition, s’installe désormais définitivement dans les vitrines d’Agadez. À cela s’ajoutent, en prime, des lauriers en or : le titre suprême de champions, une distinction identique pour le maître incontesté du tir au but, ainsi qu’une belle troisième marche du podium général.

Ces exploits, faut-il le rappeler, ne doivent rien au hasard. Grâce à un entraînement rigoureux, à un esprit d’équipe solide et au soutien constant de figures locales comme le gouverneur, la ligue a su imposer sa marque dans un sport où la précision rime avec patience désertique.

« Votre persévérance honore non seulement Agadez, mais tout le Niger. Ces médailles sont le fruit d’un engagement qui inspire la jeunesse », a lancé Ibra Boulama Issa, en serrant les mains des vainqueurs.

Par ailleurs, cette reconnaissance, au-delà des mots, s’accompagne d’une promesse d’appui continu pour les prochains défis.

À Agadez, les boulistes et footballeurs ont été honorés par le gouverneur Ibra Boulama Issa après leurs performances nationales. Cette célébration sportive met en lumière l’engagement local pour une jeunesse dynamique, unie et porteuse d’espoir dans un contexte sahélien exigeant.
À Agadez, les boulistes et footballeurs ont été honorés par le gouverneur Ibra Boulama Issa après leurs performances nationales. Cette célébration sportive met en lumière l’engagement local pour une jeunesse dynamique, unie et porteuse d’espoir dans un contexte sahélien exigeant.

Football des vacances : une finale en apothéose, malgré la défaite honorable

 

Dans la foulée, l’après-midi même, ce sont les prodiges du ballon rond qui ont capté l’attention. L’équipe représentant Agadez au TGV National – tournoi estival piloté par le Ministère de la Jeunesse et des Sports à Niamey – a regagné ses sables natals avec une médaille d’argent en poche. Bien qu’elle ait été battue en finale par les hôtes de niamey dans un match serré, la formation locale a illuminé la compétition par son jeu fluide et son mental d’acier, gravissant ainsi les échelons jusqu’au sommet.

 

Le gouverneur, en hôte bienveillant, n’a eu que des éloges pour ces adolescents qui portent haut les couleurs régionales.

« Deuxième place, c’est une performance qui nous remplit de joie et nous motive pour l’avenir. Vous avez montré que le talent d’Agadez n’a pas de limites », leur a-t-il confié, entouré d’un cercle de supporters conquis.

En plus, cette rencontre a rapidement pris des allures de séance de coaching intensif, ponctuée de conseils tactiques avisés, d’encouragements ciblés et d’engagements concrets en faveur des jeunes les plus prometteurs, notamment par l’octroi de bourses.

À Agadez, les boulistes et footballeurs ont été honorés par le gouverneur Ibra Boulama Issa après leurs performances nationales. Cette célébration sportive met en lumière l’engagement local pour une jeunesse dynamique, unie et porteuse d’espoir dans un contexte sahélien exigeant.

Un élan sportif pour un Niger uni et dynamique

 

Ainsi, ces deux réceptions, organisées à quelques heures d’intervalle, esquissent les fondements d’une politique locale où le sport dépasse largement le cadre du loisir. Il s’affirme désormais comme un levier d’unité, de cohésion sociale et de développement territorial. Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires et climatiques persistants, ces victoires, qu’elles soient remportées sur l’herbe ou sur les graviers, s’imposent comme des symboles puissants de résilience collective et d’espoir partagé.

En s’impliquant personnellement, le Gouverneur Ibra Boulama Issa trace la voie d’un mécénat sportif qui pourrait bien multiplier les talents émergents et renforcer l’ancrage du sport comme levier de transformation sociale.

À l’horizon, les regards se tournent déjà vers les prochains championnats régionaux. Agadez, portée par ses vents de réussite, semble prête à souffler un vent de conquêtes sur le reste du pays.

Lancement de l’Observatoire National de l’État Civil au Niger

Le gouvernement nigérien a officiellement installé, l’Observatoire National de l’État Civil. Placée sous l’autorité du Ministère de l’Intérieur, cette nouvelle instance consultative vise à moderniser la gestion des données citoyennes, fluidifier les services administratifs et renforcer la planification publique à l’échelle nationale.

 

Niamey, le 22 octobre 2025  Dans une démarche résolument tournée vers la modernisation des rouages administratifs, le gouvernement nigérien a franchi une étape symbolique hier mardi. En effet, sous l’autorité du secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le commissaire général de police Ayouba Abdourahamane a présidé la mise en place officielle de l’Observatoire National de l’État Civil. Par cette initiative, l’exécutif marque un engagement ferme à renforcer la collecte et la gestion des données essentielles à la gouvernance du pays.

 

Observatoire National de l’État Civil : un outil stratégique pour une bureaucratie plus agile

 

Composé d’experts et de représentants triés sur le volet, cet observatoire se positionne comme un véritable think tank dédié aux enjeux de l’état civil. Concrètement, son mandat consiste à analyser les défis structurels du secteur et à soumettre au ministre d’État en charge de l’Intérieur des recommandations précises, opérationnelles et adaptées aux réalités du terrain.

Autrement dit, l’objectif est de fluidifier le fonctionnement quotidien des services d’état civil, afin qu’ils assument pleinement leur rôle de source primaire de données fiables. Ces statistiques, indispensables aux ministères et aux agences publiques, servent de boussole pour évaluer les besoins démographiques, orienter les politiques publiques et planifier des interventions ciblées.

En ouvrant la séance, Ayouba Abdourahamane a insisté sur l’urgence de cette réforme, dans un contexte où les lenteurs administratives freinent trop souvent l’efficacité des politiques publiques.

« Nous ne pouvons plus nous contenter de systèmes approximatifs. Cet observatoire sera le catalyseur d’une administration qui anticipe et répond, au service de tous les Nigériens », a-t-il déclaré, sous les applaudissements nourris d’une assistance mêlant hauts fonctionnaires, techniciens et acteurs de terrain.

Le Niger a franchi un cap dans la réforme administrative avec la mise en place de l’Observatoire National de l’État Civil. Objectif : améliorer la collecte des données démographiques, réduire les retards bureaucratiques et soutenir une gouvernance fondée sur des statistiques fiables et inclusives.

Des naissances aux adieux : une couverture exhaustive pour mieux gouverner

 

Au cœur de cette nouvelle structure, la priorisation des ressources humaines émerge comme un pilier central. En effet, l’État entend doter les agents locaux des moyens nécessaires pour enregistrer fidèlement chaque événement marquant de la vie des citoyens – des premiers cris des nouveau-nés aux unions sacrées, en passant par les séparations douloureuses et les départs définitifs.

Une telle exhaustivité, loin d’être un luxe, constitue une nécessité stratégique. Elle permet, en effet, de bâtir des bases de données robustes, libérées des zones d’ombre de l’informel, et capables d’éclairer la conception de programmes sociaux, économiques et sanitaires.

Par ailleurs, cette installation s’inscrit dans une vision plus large de numérisation et de décentralisation des services publics au Niger. À terme, elle pourrait aussi contribuer à réduire les files d’attente dans les mairies, à limiter les fraudes documentaires mais aussi à faciliter l’accès aux droits fondamentaux, tels que les allocations familiales ou les cartes d’identité biométriques.

Dans un premier temps, les chantiers prioritaires de l’observatoire devraient cibler les zones rurales, souvent marginalisées dans les circuits administratifs traditionnels.

Observatoire National de l’État Civil : un pas décisif vers une gouvernance data-driven en Afrique de l’Ouest

 

À l’heure où les pays sahéliens peinent à produire des recensements fiables, cette avancée nigérienne pourrait faire figure de modèle régional. Elle incarne une gouvernance proactive, où les faits d’état civil ne sont plus de simples formalités, mais des leviers puissants de développement inclusif.

Dès lors, les observateurs attendent avec intérêt les premières propositions de l’observatoire, espérant qu’elles se traduiront en réformes concrètes d’ici la fin de l’année.

Pour les millions de Nigériens dont l’existence administrative demeure encore floue, cet outil ouvre aussi un horizon plus lumineux : celui d’un État qui voit, qui compte et qui agit pour ses citoyens.

Festival de l’Aïr : la ministre du Tourisme en mission à Agadez

À quelques semaines du Festival de l’Aïr, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Aghaichata Guichene, s’est rendue à Agadez pour coordonner les préparatifs.

 

Agadez, 22 octobre 2025 – Le désert nigérien s’apprête à vibrer au rythme des traditions touarègues. Ce mercredi, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Aghaichata Guichene, a posé ses valises dans la cité millénaire d’Agadez, à la tête d’une délégation étoffée. Cette visite éclair, axée sur l’anticipation d’un événement culturel majeur, met en lumière l’engagement du gouvernement à valoriser le patrimoine immatériel du Nord.

 

Un accueil protocolaire sous le signe de l’unité

 

Dès son atterrissage à l’aéroport international Mano Dayak, la ministre a été reçue avec les honneurs dus à son rang. Le général de division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, avait mobilisé un cortège impressionnant : des secrétaires généraux locaux, le Sultan de l’Aïr – gardien ancestral des coutumes touarègues – et un aréopage de responsables civils et militaires. Ainsi, cette haie d’honneur, sous un ciel limpide typique du Ténéré, symbolise la convergence des pouvoirs administratifs et traditionnels, véritable pilier de la gouvernance sahélienne.

Sans perdre de temps, Soufiane Aghaichata Guichene a pris la route d’Iférouane, oasis emblématique située à une centaine de kilomètres d’Agadez. Ce déplacement express, loin d’être anecdotique, constitue une immersion stratégique sur le terrain afin de catalyser les préparatifs d’un rendez-vous incontournable : la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr, qui illuminera le début décembre sous les étoiles du désert.

 

La ministre du Tourisme a effectué une visite de terrain à Agadez et Iférouane en vue de la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr. Objectif : mobiliser les acteurs locaux autour d’une organisation exemplaire et promouvoir le tourisme durable dans le Nord nigérien.

 Festival de l’Aïr : une réunion stratégique pour une fête inoubliable

 

Au programme de cette mission, une concertation de haut niveau avec l’ensemble des préfets et administrateurs délégués (AD) de la région. À travers ces échanges, mêlant autorités laïques et chefs coutumiers, le gouvernement entend harmoniser les efforts pour garantir une organisation irréprochable. Logistique, sécurité, promotion touristique, intégration des artisans locaux : tous les leviers seront en effet mobilisés pour faire de ce festival un vecteur de rayonnement économique et culturel.

Depuis sa création en 2005, le Festival de l’Aïr s’impose comme bien plus qu’une modeste célébration. En effet, il constitue un carrefour vivant où se croisent caravanes de chameaux, musiques gnawa, danses traditionnelles et expositions d’artisanat touareg. Dans le contexte actuel de transition politique au Niger, cet événement renforce aussi l’identité nationale tout en stimulant le tourisme durable, un secteur clé pour contrer les aléas sécuritaires et climatiques du Sahel.

La ministre du Tourisme a effectué une visite de terrain à Agadez et Iférouane en vue de la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr. Objectif : mobiliser les acteurs locaux autour d’une organisation exemplaire et promouvoir le tourisme durable dans le Nord nigérien.

Un horizon festif pour relancer le tourisme nordique

 

De manière plus globale, cette visite ministérielle, brève mais incisive, s’inscrit dans une stratégie nationale de relance post-crise. Le gouvernement, via le ministère du Tourisme, mise sur ces joyaux patrimoniaux pour créer des emplois, dynamiser les économies locales et préserver les savoir-faire ancestraux. À Iférouane, les discussions pourraient déboucher sur des engagements concrets : budgets alloués, partenariats avec des opérateurs privés, campagnes de sensibilisation et mobilisation des communautés locales.

En somme, à l’issue de son séjour, Soufiane Aghaichata Guichene laissera derrière elle une dynamique palpable. Le Festival de l’Aïr, attendu comme un phare dans la nuit saharienne, pourrait aussi bien marquer un tournant pour le Nord nigérien, transformant ainsi ses dunes en scène ouverte sur l’Afrique et le monde.

 

Niamey et Ouagadougou : vers une coopération urbaine

Dans le cadre du renforcement de la coopération régionale, la Ville de Niamey a accueilli une délégation burkinabè conduite par le Directeur Général de l’Agence des Grands Travaux. Cette rencontre, placée sous le signe du dialogue et de la mutualisation des expertises, vise à consolider les liens entre les deux capitales sahéliennes autour de projets urbains durables et inclusifs.

 

Niamey, 21 octobre 2025 – Les capitales sahéliennes resserrent les rangs pour mieux façonner leur avenir. Ce mercredi 22 octobre, l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, également président de l’Association des Municipalités du Niger, a accueilli une délégation burkinabè de haut niveau. À sa tête : le Directeur Général de l’Agence des Grands Travaux (AGT) du Burkina Faso, accompagné de son homologue nigérien de l’Agence des Modernisations et des Villes (AMV). Il s’agissait là d’une escale protocolaire, certes, mais surtout d’un jalon stratégique vers une coopération urbaine renforcée.

L’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey a reçu une délégation officielle du Burkina Faso pour échanger sur les enjeux d’aménagement urbain. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de coopération bilatérale visant à promouvoir des métropoles sahéliennes résilientes, accessibles et respectueuses de l’environnement.

Des échanges structurants pour des villes plus vivables

 

Derrière les formules de courtoisie, un véritable laboratoire d’idées s’est ouvert. Concrètement, les discussions ont porté sur le partage d’expériences, les bonnes pratiques et les leviers d’innovation, dans une logique de co-construction. De ce fait, Niamey, engagée dans une expansion maîtrisée, et Ouagadougou, forte de son expertise en grands chantiers, se découvrent des trajectoires complémentaires. En fait, l’objectif commun est clair : bâtir des métropoles résilientes, inclusives et écologiquement responsables.

Dans cette optique, l’Administrateur Délégué de Niamey n’a pas caché son enthousiasme :

« Nous sommes ravis d’accueillir nos frères burkinabè et réaffirmons notre volonté de tisser des partenariats solides entre Niamey et Ouagadougou. Ensemble, nous pouvons bâtir des métropoles durables, accessibles à tous et tournées vers l’avenir. »

Par ailleurs, des projets pilotes sont déjà à l’étude, notamment en matière de mobilité verte, d’habitat résilient et de gestion des espaces publics.

Une coopération sahélienne face aux défis du siècle

 

Dans un contexte d’urbanisation accélérée, marqué par la pression démographique, les inégalités croissantes et les vulnérabilités climatiques, cette rencontre illustre une volonté régionale de mutualiser les compétences. D’un côté, le Burkina Faso, via l’AGT, met en avant son savoir-faire en infrastructures lourdes ; de l’autre, le Niger, à travers l’AMV, valorise ses avancées en modernisation inclusive.

À la clé, des formations croisées pour les équipes techniques, des appels d’offres conjoints, et une meilleure intégration économique au sein de l’espace sahélien.

En plus, cette initiative s’inscrit dans une dynamique bilatérale post-transition, où les collectivités locales s’affirment comme acteurs clés de la stabilité et du développement territorial. Pour nombre d’observateurs, Niamey et Ouagadougou pourraient devenir des laboratoires d’urbanisme panafricain, capables de conjuguer tradition, innovation et résilience.

Reste maintenant à transformer les intentions en chantiers visibles. Une visite réciproque à Ouagadougou est déjà envisagée dans les mois à venir, afin de donner corps à cette ambition partagée. Autrement dit, le temps des discours touche à sa fin : place à l’action.

 

Agadez dresse le bilan de la 58ᵉ édition de la Cure Salée

Le gouvernorat de la région d’Agadez a présenté, ce 21 octobre 2025, une synthèse officielle de la 58ᵉ Cure Salée. Les autorités  ont salué ce rendez-vous culturel majeur, tenu à Ingall, pour sa qualité organisationnelle, sa portée patrimoniale et son impact sur la cohésion sociale.

 

Agadez, 21 octobre 2025 – Dans le désert nigérien, quand la tradition croise la modernité, le sable s’illumine. Ce mardi, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, a convié la presse dans l’intimité feutrée de la salle de réunion du gouvernorat pour un débriefing à la fois franc et stratégique. Au cœur des échanges, un retour détaillé sur la 58ᵉ édition de la Cure Salée, ce rendez-vous séculaire tenu à Ingall du 4 au 6 octobre, qui a rassemblé caravanes de chameliers, artistes, officiels et visiteurs venus célébrer l’âme saharienne sous les étoiles.

Lors d’un point presse au gouvernorat, le Général de Division Ibra Boulama Issa a présenté le bilan de la 58ᵉ Cure Salée. L’événement, marqué par une forte mobilisation et une organisation exemplaire, confirme la volonté du Niger de valoriser ses traditions dans une dynamique de modernisation et de rayonnement régional.

Une fête du sel sous les étoiles : satisfaction unanime et pistes d’amélioration

 

Entouré d’un parterre de figures civiles et militaires, le gouverneur a dressé un tableau flatteur, fondé sur les conclusions d’une enquête menée par une commission dédiée auprès d’un large éventail de participants. Le constat est sans équivoque : la 58ᵉ édition de la Cure Salée a séduit par la qualité de son organisation.

Les organisateurs et participants ont notamment salué la sécurisation de l’événement, érigée en rempart contre les menaces du Sahel. À cela s’ajoutent les menus revigorants, les couchages nomades, les infrastructures logistiques, les spectacles envoûtants de chants touaregs et de danses traditionnelles, ainsi que les navettes fluides assurant la liaison entre le site et les zones périphériques.

Cependant, le grand livre des traditions n’échappe pas aux imperfections. En effet, les observateurs ont relevé quelques failles mineures – des détails techniques qui, fort heureusement, n’ont pas entaché l’enthousiasme général. Sur la base de ces constats, les participants ont formulé un bouquet de suggestions, prêt à être consigné pour peaufiner les prochaines éditions. « Ces retours sont notre boussole pour des éditions encore plus rayonnantes », a glissé une source proche de l’entourage du gouverneur, soulignant que le CNSP s’engage pleinement à cultiver l’excellence culturelle.

Des mains tendues en or : hommages aux bâtisseurs discrets

 

Le rituel du bilan s’est transformé en véritable célébration, dès que les chiffres ont parlé. Le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, n’a pas ménagé ses marques de reconnaissance. Avec solennité, il a remis des parchemins officiels à celles et ceux qui ont œuvré dans l’ombre pour faire de la 58ᵉ Cure Salée un succès incontestable.

Parmi les récipiendaires, le préfet d’Ingall, chef d’orchestre de la logistique alimentaire ; l’administrateur délégué, garant de l’accueil sous les tentes ; le responsable régional de l’élevage, mobilisé aux côtés des troupeaux ; le directeur de l’urbanisme, bâtisseur des structures éphémères ; les cadres de la Nigelec, artisans de la lumière qui a prolongé les nuits festives ; les équipes de la SONISHAR, en charge du ravitaillement en carburant ; le maître de cérémonie Inturwak, voix emblématique des soirées ; sans oublier une constellation d’acteurs engagés, tous salués pour leur dévouement.

Ces hommages, loin d’être protocolaires, traduisent en fait une vision : dans le sable d’Agadez, chaque geste compte. Chaque contribution renforce la Cure Salée, ce patrimoine vivant qui tisse un lien précieux entre héritage nomade et modernité résiliente.

Lors d’un point presse au gouvernorat, le Général de Division Ibra Boulama Issa a présenté le bilan de la 58ᵉ Cure Salée. L’événement, marqué par une forte mobilisation et une organisation exemplaire, confirme la volonté du Niger de valoriser ses traditions dans une dynamique de modernisation et de rayonnement régional.

La 58ᵉ Cure Salée : un héritage saharien qui pulse plus fort

 

Au-delà des chiffres et des distinctions protocolaires, la Cure Salée pulse au rythme du Niger post-transition. Ce rendez-vous ancestral, porté par ses rituels salins et ses échanges transsahariens, dépasse le cadre festif : il incarne aussi une résistance culturelle, un rempart identitaire face aux turbulences du monde moderne.

Dans cette dynamique, les recommandations issues de la 58ᵉ édition pourraient bien servir de levier stratégique, transformant Ingall en pôle d’attractivité pour les touristes, les investisseurs et les passionnés de patrimoine vivant. L’événement ne se contente plus de célébrer le passé : il trace également les contours d’un avenir enraciné et ambitieux.

Alors que les tambourins se taisent, Agadez lève déjà les yeux vers l’horizon. Avec une conviction renouvelée, la région réaffirme son credo : préserver la tradition, c’est bâtir l’avenir.

 

Le Niger accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA

À Niamey, le Niger devient l’épicentre de la réflexion comptable ouest-africaine. Le 7ᵉ congrès de l’UEMOA réunit experts, décideurs et innovateurs pour repenser les métiers du chiffre face aux défis numériques et économiques.

 

Niamey, le 21 octobre 2025 – Hier, lundi, l’effervescence régnait au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, où le Niger a pris les rênes d’un rendez-vous continental majeur. En effet, Mamane Sidi, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie, des Finances et du Budget, a donné le coup d’envoi du 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). À cette occasion, des centaines de participants, venus des huit pays membres et au-delà, se sont pressés pour explorer les contours d’une profession en pleine mutation.

Le 7ᵉ congrès de l’UEMOA : un forum pour repenser l’expertise face aux défis globaux

 

Pendant trois jours, ce congrès, qui se tient jusqu’au 23 octobre, rassemble des délégations venues du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et des autres nations de l’UEMOA, sans oublier des invités triés sur le volet issus d’autres régions africaines et internationales. Son objectif principal est de partager des retours d’expérience et d’affiner des stratégies collectives autour d’un thème porteur : les compétences émergentes, la formation continue, la spécialisation accrue et l’adaptation aux bouleversements économiques et numériques.

Au fil des interventions liminaires, les orateurs ont souligné l’urgence d’une profession agile, capable de naviguer entre des normes internationales en constante évolution et des réalités locales complexes. En plus, les panels prévus promettent des échanges concrets sur la digitalisation des audits, la cybersécurité financière et l’intégration de l’intelligence artificielle dans les bilans comptables.

Du 20 au 23 octobre 2025, Niamey accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA. Un rendez-vous stratégique pour renforcer la formation, l’innovation et la transparence dans l’espace ouest-africain.

Le Niger, à l’avant-garde de la gouvernance transparente

 

Parmi les moments forts, l’allocution de Mamane Sidi a particulièrement captivé l’assemblée. Dans un discours empreint de conviction, le ministre a présenté la formation comme un pilier non négociable pour les professionnels du chiffre.

« Pour vous, experts-comptables, l’apprentissage n’est pas un luxe, mais une condition de viabilité et d’attractivité sur le marché. C’est le levier essentiel de toute évolution pérenne », a-t-il déclaré.

Ensuite, il a ancré cette philosophie dans l’action gouvernementale nigérienne :

« Notre exécutif adhère pleinement à cette approche et poursuit ses chantiers de modernisation. Nous cultivons l’ouverture des comptes publics, nous renforçons les mécanismes de contrôle, et nous comptons sur votre savoir-faire pour soutenir cette dynamique. »

En conclusion, Mamane Sidi a exprimé une confiance totale dans les retombées de ces trois jours de travaux.

« Je suis persuadé que ces assises nourriront nos débats, consolideront les liens entre nos instances professionnelles et dessineront un horizon pour une corporation plus robuste, plus innovante », a-t-il affirmé, avant de proclamer l’ouverture officielle des sessions.

Du 20 au 23 octobre 2025, Niamey accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA. Un rendez-vous stratégique pour renforcer la formation, l’innovation et la transparence dans l’espace ouest-africain. Du 20 au 23 octobre 2025, Niamey accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA. Un rendez-vous stratégique pour renforcer la formation, l’innovation et la transparence dans l’espace ouest-africain.

Vers une UEMOA plus compétitive et interconnectée

 

Ce congrès intervient dans une conjoncture clé pour l’espace UEMOA, où la zone monétaire commune fait face à des pressions inflationnistes, à des transitions énergétiques et à une intégration croissante au commerce mondial. Dans cette perspective, les experts espèrent aussi que ces échanges déboucheront sur des recommandations concrètes, telles que des programmes de certification régionaux ou des partenariats avec des écoles de commerce internationales.

Pour le Niger, hôte de cette édition, l’événement renforce son image de locomotive économique en Afrique de l’Ouest, un an après les réformes budgétaires saluées par des institutions comme la Banque mondiale. Ainsi, les débats qui s’annoncent pourraient bien redessiner les contours d’une expertise comptable africaine, résiliente et tournée vers l’avenir.

 

 

Le Niger lance Qwiper, l’app made in Niamey

Le Niger frappe fort avec Qwiper, une application mobile 100 % locale qui incarne l’ambition technologique d’un pays décidé à maîtriser son destin numérique. Une innovation conçue par et pour les Nigériens.

 

Niamey, 21 octobre 2025  – Le Sahel innove, et le Niger en est le fer de lance. En effet, hier lundi 20 octobre, sous un soleil ardent, le pays a dévoilé Qwiper, une plateforme mobile 100 % locale qui propulse la jeunesse nigérienne sur l’échiquier mondial de la tech. Conçue par des talents nationaux, cette application multifonctions n’est pas qu’un outil : au contraire, elle symbolise une rupture, un cri de souveraineté numérique en pleine ère des data géants.

Lancée lundi , Qwiper est la première super-app nigérienne. Pensée localement, hébergée sur des serveurs nationaux, elle symbolise la souveraineté numérique du Niger et ouvre la voie à une révolution technologique sahélienne.

 Qwiper : une création maison pour un quotidien connecté

 

Fruit d’une initiative locale, Qwiper a été imaginée par une équipe de développeurs nigériens dynamiques. Ainsi, elle fusionne le meilleur de la modernité numérique au service des réalités locales. Concrètement, l’application regroupe un écosystème complet : échanges chiffrés pour des discussions privées, boutiques en ligne pour booster le commerce de proximité, un espace communautaire pour tisser des liens virtuels, un porte-monnaie digital pour des transactions fluides, des outils d’intelligence artificielle pour des services intelligents, et même un guichet unique pour les démarches administratives. Par ailleurs, elle garde un œil vigilant sur la protection des données et l’indépendance technologique.

De plus, hébergée sur des serveurs locaux, Qwiper coche toutes les cases des normes globales en matière de cybersécurité et d’efficacité. Dès lors, finis les doutes sur la fuite des informations vers l’étranger : ici, le contrôle reste entre les mains du Niger, assurant une fiabilité à toute épreuve pour ses utilisateurs quotidiens.

Lancée lundi , Qwiper est la première super-app nigérienne. Pensée localement, hébergée sur des serveurs nationaux, elle symbolise la souveraineté numérique du Niger et ouvre la voie à une révolution technologique sahélienne.

Le Ministre allume la mèche d’une ambition continentale

 

C’est dans ce contexte qu’Adji Ali Salatou, ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, a donné le coup d’envoi officiel lors d’une cérémonie au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi. Face à une assistance conquise, il a planté le décor d’un tournant historique. « Ce n’est pas seulement une app que nous mettons sur le marché aujourd’hui. C’est un signal lancé à la planète entière : un Niger qui se tient droit, qui commande sa révolution digitale, qui célèbre ses forces vives et qui refuse les chemins tout tracés. Un triomphe partagé, un triomphe de notre peuple, un triomphe de la créativité du continent », a-t-il tonné, provoquant une salve d’applaudissements nourris.

Une constellation d’acteurs pour un projet d’État

 

Pour marquer l’événement, un aréopage impressionnant s’est réuni, reflet de l’engagement transversal du Niger pour son saut numérique. À la table d’honneur figuraient les piliers du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et les figures du gouvernement, aux côtés d’Iro Adamou, président de la Haute Autorité de Protection des Données Personnelles, du général de division Assoumane Abdou Harouna, gouverneur de la région de Niamey, et d’Anne-Rachel Marcel Inné, directrice générale de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information. Autrement dit, des innovateurs, des régulateurs et des décideurs, tous unis pour célébrer cette étincelle locale qui pourrait bien enflammer l’Afrique de l’Ouest.

Dans un contexte mondial dominé par les géants californiens ou chinois, Qwiper n’est pas qu’une alternative : bien plus, c’est une affirmation d’identité. Elle vise à démocratiser l’accès au numérique pour des millions de Nigériens, en favorisant l’emploi jeune et en protégeant la souveraineté informationnelle. Déjà, les premiers téléchargements affluent, et les experts parient sur un rayonnement régional rapide. En somme, le Niger, de rêves, vient de prouver que l’innovation n’a pas de passeport.