Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 32 sur 212

L’OIM et le Niger unissent leurs forces pour les plus vulnérables

Niger : L’OIM et le gouvernement scellent un partenariat renforcé pour la solidarité nationale

 

Niamey, 3 septembre 2025 — Dans un élan de coopération prometteur, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a marqué un jalon important le mardi 2 septembre 2025 à Niamey. En effet , lors d’une visite de courtoisie empreinte de cordialité, la cheffe de mission de l’OIM au Niger a rencontré la ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, Pr. Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni. Cette entrevue a réaffirmé l’engagement indéfectible de l’organisation à soutenir les ambitions du Niger en matière de protection sociale et d’assistance humanitaire, tout en consolidant un partenariat stratégique au service des communautés les plus vulnérables.

À Niamey, l’OIM et la ministre nigérienne de l’Action Sociale ont renforcé leur partenariat pour améliorer la protection sociale et l’aide humanitaire. Une coopération stratégique au service des communautés fragilisées.

Alignement des priorités : l’OIM au service des besoins nigériens

 

Au cœur des discussions, l’OIM a réitéré sa volonté d’aligner ses actions sur les priorités définies par l’État nigérien. Par ailleurs, cette démarche vise à garantir des interventions cohérentes, durables et adaptées aux besoins réels des populations, dans un contexte marqué par des défis humanitaires et migratoires complexes. La ministre Seyni, figure clé de l’action sociale au Niger, a salué cette approche collaborative, qui promet aussi de renforcer les mécanismes de réponse aux crises et de promouvoir le bien-être des citoyens.

Ce tête-à-tête illustre la dynamique d’une coopération fructueuse entre les autorités nationales et l’OIM, un acteur incontournable dans la gestion des migrations et l’aide humanitaire. En s’appuyant sur des axes stratégiques communs, les deux parties ambitionnent de bâtir des solutions pérennes, capables de répondre aux enjeux de protection sociale tout en favorisant l’inclusion et la résilience des communautés.

Des engagements concrets pour des solutions durables

 

Si cette rencontre marque une étape symbolique, elle ouvre surtout la voie à des initiatives concrètes, où l’expertise de l’OIM et la vision du gouvernement convergeront pour un impact tangible. Alors que le Niger continue de naviguer dans un environnement régional complexe, ce partenariat renouvelé incarne un espoir de progrès, porté par une volonté partagée de placer les besoins des populations au cœur de l’action. La question qui se pose désormais est la suivante : cette collaboration sera-t-elle le catalyseur de solutions concrètes et durables face aux défis humanitaires et migratoires, ou restera-t-elle une simple déclaration d’intention ?

Ouagadougou lance sa police mobile

Sécurité au Burkina Faso : la police inaugure son premier commissariat mobile !

 

Ouagadougou, 3 septembre 2025 Dans une initiative audacieuse pour renforcer la sécurité et la proximité avec les citoyens, la Police nationale du Burkina Faso a inauguré, le mardi 2 septembre 2025, son tout premier commissariat mobile dans le quartier Nagrin de Ouagadougou. En effet, porté par la vision du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, ce dispositif innovant, logé dans un camion spécialement aménagé, promet de transformer l’accès aux services de police en se déplaçant directement là où les populations en ont besoin.

De l’établissement de cartes d’identité aux patrouilles motorisées, ce commissariat mobile incarne une nouvelle approche de la sécurité publique au « pays des Hommes intègres ».

La Police nationale du Burkina Faso a inauguré son premier commissariat mobile à Nagrin. Une innovation sécuritaire portée par le président Ibrahim Traoré pour rapprocher les services de l’État des citoyens.

Une innovation pour combler les déserts sécuritaires

 

Sous la houlette de l’inspecteur général de police Thierry Tuina, directeur général de la Police nationale, la cérémonie de lancement à Nagrin a marqué un tournant dans la stratégie sécuritaire du Burkina Faso. Le commissariat mobile, comme l’a expliqué Tuina, vise à « réduire les déserts sécuritaires » et à « couvrir toutes les zones, même les plus reculées ».

Ce camion, équipé pour offrir l’ensemble des services d’un commissariat classique, propose la délivrance de cartes nationales d’identité, la légalisation de documents, l’assistance aux victimes, la collecte de renseignements, des patrouilles motorisées, ainsi que des actions de sensibilisation auprès des communautés.

 

Cette initiative répond à un besoin crucial dans un pays où l’insécurité, alimentée par les attaques de groupes jihadistes, a fragilisé l’accès aux services publics, notamment dans les zones rurales et périurbaines. En se déplaçant selon les besoins, le commissariat mobile permettra aux citoyens d’accéder à des services essentiels sans avoir à parcourir de longues distances, un enjeu particulièrement important dans un contexte où 40 % du territoire échappe au contrôle de l’État, selon des rapports de l’Africa Center for Strategic Studies.

Premier commissariat mobile : une vision portée par la présidence d’Ibrahim Traoré

 

Le projet s’inscrit dans la dynamique impulsée par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition. Connu pour ses réformes audacieuses, Traoré a fait de la sécurité et de la souveraineté nationale ses priorités. Lors du lancement, les autorités ont salué son engagement à moderniser les forces de sécurité, avec des initiatives comme l’acquisition de véhicules blindés pour l’armée et la réorganisation des forces de défense. Le commissariat mobile, premier du genre au Burkina Faso, illustre cette volonté de rapprocher l’État des citoyens, un objectif central de sa présidence.

Les habitants de Nagrin, un quartier populaire de l’arrondissement nᵒ 7 de Ouagadougou, ont accueilli l’initiative avec enthousiasme. « C’est une bonne idée », a réagi un riverain, soulignant l’importance d’une police plus accessible. Les autorités administratives et coutumières de l’arrondissement, présentes lors de la cérémonie, ont également applaudi cette innovation, y voyant une réponse concrète aux besoins des populations.

La Police nationale du Burkina Faso a inauguré son premier commissariat mobile à Nagrin. Une innovation sécuritaire portée par le président Ibrahim Traoré pour rapprocher les services de l’État des citoyens.

Une initiative prometteuse, des défis à relever

 

Si l’initiative est un pas en avant, son succès dépendra de plusieurs facteurs. La maintenance du camion, la formation des agents déployés et la capacité à couvrir effectivement les zones reculées seront essentielles. De plus, la collaboration avec les populations, dans un climat de méfiance envers les institutions dû aux crises récentes, nécessitera des efforts soutenus de sensibilisation.

En conclusion, le lancement du commissariat mobile à Nagrin marque une étape significative dans la modernisation des services de sécurité au Burkina Faso. En s’inspirant de la vision du capitaine Ibrahim Traoré, ce projet ambitionne de rendre la police plus accessible et réactive, tout en répondant aux besoins urgents des populations.

Cependant, au-delà de l’enthousiasme initial, la question demeure : cette initiative pilote parviendra-t-elle à s’étendre à l’ensemble du territoire, ou restera-t-elle un simple symbole de la volonté de changement ? La réponse déterminera si cette innovation aura un impact durable sur la sécurité des Burkinabè.

80ᵉ anniversaire : Pékin célèbre sa victoire, affirme sa puissance

Pékin célèbre avec éclat le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon et de la fin de la Seconde Guerre mondiale

 

Pékin, 3 septembre 2025 — Ce mercredi, la place Tian’anmen à Pékin s’est transformée en une scène grandiose pour commémorer le 80ᵉ anniversaire de la victoire de la Chine dans la guerre de résistance contre l’agression japonaise et de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Sous un ciel clair, un imposant défilé militaire a réuni plus de 10 000 soldats et des équipements de pointe, en présence de dirigeants mondiaux, dont le président russe Vladimir Poutine et le leader nord-coréen Kim Jong-un. Cet événement, marqué par une démonstration de force et de mémoire collective, a non seulement célébré une victoire historique, mais aussi affirmé la puissance croissante de la Chine sur la scène internationale, dans un contexte de tensions géopolitiques accrues.

80ᵉ anniversaire: un défilé militaire d’envergure mondiale au service d’un message géopolitique

 

Le défilé, orchestré avec une précision remarquable sur l’avenue Chang’an, a mis en lumière l’arsenal militaire chinois, notamment le missile balistique intercontinental Dongfeng-5C, capable de frapper n’importe quel point du globe, et des drones hypersoniques de nouvelle génération. Quarante-cinq unités militaires ont défilé, représentant les forces terrestres, navales et aériennes, dans une parade de 70 minutes qui a captivé plus de 50 000 spectateurs. Ce spectacle, le plus ambitieux depuis des années, a été précédé de semaines de préparations, avec Pékin ornée de compositions florales et de drapeaux pour l’occasion.

Le président chinois Xi Jinping, hôte de l’événement, a présidé la cérémonie aux côtés de figures internationales comme le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, le président congolais Denis Sassou-Nguesso et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. La présence de Vladimir Poutine, invité d’honneur, et de Kim Jong-un a renforcé la portée géopolitique de l’événement, perçu comme une affirmation d’un ordre mondial multipolaire face à l’Occident. En effet, aucun dirigeant occidental n’a assisté à la cérémonie, un boycott interprété comme une réponse à la présence de Poutine et à la tonalité anti-occidentale de l’événement, selon des analyses.

Pékin a commémoré le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon avec un défilé militaire spectaculaire. Un événement géopolitique majeur qui projette la puissance chinoise dans un monde multipolaire.
Pékin a commémoré le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon avec un défilé militaire spectaculaire. Un événement géopolitique majeur qui projette la puissance chinoise dans un monde multipolaire.

Une histoire réécrite au service d’un narratif nationaliste

 

La commémoration célèbre la reddition officielle du Japon le 2 septembre 1945, marquant la fin de la guerre de résistance chinoise (1937-1945) et de la Seconde Guerre mondiale. En Chine, cette période, connue sous le nom de « Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise », est un symbole de sacrifice et de résilience. Xi Jinping a souligné dans son discours l’importance de « se souvenir de l’histoire, d’honorer les martyrs et de chérir la paix », tout en mettant en garde contre les tentatives de réécrire le passé. Cette rhétorique critique les « nihilistes » et les pays occidentaux accusés de minimiser le rôle de la Chine dans la victoire.

Le narratif chinois met en avant la contribution décisive du Parti communiste dans la lutte contre le Japon, bien que des historiens, comme Victor Louzon, notent que les États-Unis ont joué un rôle clé dans la défaite japonaise en Asie. Cette réécriture historique sert à légitimer la puissance actuelle de la Chine face aux États-Unis, avec lesquels les tensions autour de Taïwan et de la mer de Chine méridionale restent vives. Donald Trump a d’ailleurs critiqué Xi Jinping pour avoir minimisé le soutien américain à l’époque, accusant Pékin de « comploter » contre les intérêts américains.

Le Japon sur la défensive face à une mémoire ravivée

 

Au-delà de la mémoire historique, le défilé a été une vitrine de la montée en puissance militaire et diplomatique de la Chine. En parallèle, cet événement a permis à Pékin de renforcer ses alliances avec des pays du « Sud global », comme la Russie et des nations africaines. La présence de Poutine, qui a rencontré Xi Jinping et d’autres dirigeants en marge des célébrations, a illustré cette volonté de construire un front uni face à l’Occident. Des discussions bilatérales, notamment avec le président congolais Denis Sassou-Nguesso, ont porté sur des projets énergétiques et économiques, renforçant l’influence chinoise en Afrique.

De son côté, le Japon a suscité la controverse en demandant aux pays européens et asiatiques de boycotter l’événement, arguant qu’il mettait trop l’accent sur le passé et portait une « connotation anti-japonaise ». Cette démarche a été critiquée comme une tentative de nier les crimes de guerre japonais, exacerbant les tensions historiques entre Tokyo et Pékin.

Pékin a commémoré le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon avec un défilé militaire spectaculaire. Un événement géopolitique majeur qui projette la puissance chinoise dans un monde multipolaire.

80ᵉ anniversaire : Un message pour l’avenir

 

La parade, retransmise en direct à travers le monde, a également été un message adressé à l’intérieur de la Chine. Les décorations florales et l’enthousiasme des foules ont renforcé le sentiment nationaliste. Quant aux nouvelles technologies militaires exposées, comme le char ZTZ-201, elles ont souligné les ambitions de modernisation de l’Armée populaire de libération.

Cet événement intervient dans un contexte de rivalité sino-américaine accrue, marquée par des différends commerciaux et des tensions autour de Taïwan, intégrée à la République de Chine en 1945 après 50 ans de colonisation japonaise. La Chine utilise cette commémoration pour rappeler son rôle historique et affirmer sa souveraineté, tout en critiquant les États-Unis et leurs alliés asiatiques, comme le Japon et la Corée du Sud, trop liés économiquement à Pékin pour adopter une posture hostile.

 

Pékin a commémoré le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon avec un défilé militaire spectaculaire. Un événement géopolitique majeur qui projette la puissance chinoise dans un monde multipolaire.

80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon : Pékin fait une démonstration de force

 

En conclusion, le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon à Pékin a été bien plus qu’une célébration historique. Il a servi de plateforme pour projeter la puissance militaire, économique et diplomatique de la Chine, tout en ravivant des débats sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Alors que Pékin se tourne vers l’avenir, cet événement restera dans les mémoires comme une affirmation de sa place dans un monde multipolaire.

Les détails logistiques, aussi spectaculaires soient-ils, passent au second plan face à l’ampleur politique et symbolique de cette journée. Dès lors, la question se pose : cette démonstration de force et cette réécriture de l’histoire parviendront-elles à consolider l’influence de la Chine face aux dynamiques de pouvoir mondiales, ou ne feront-elles qu’accentuer les fractures existantes ?

Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : le Niger se prépare

Le Mena national entre en scène avec ambition et cohésion : une sélection stratégique pour porter haut les couleurs du Niger face au Maroc et à la Tanzanie, dans une campagne qui dépasse le sport et engage tout un territoire.

 

Niamey, 29 août 2025 – À quelques jours d’une double confrontation décisive, le Niger affine sa stratégie sportive et territoriale. Hier, jeudi , lors d’une conférence de presse tenue à Niamey, le sélectionneur national Badou Zaki a dévoilé la liste des 25 joueurs retenus pour affronter le Maroc à Rabat (5 septembre) et la Tanzanie à Zanzibar (9 septembre), dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Par ailleurs, cette annonce, attendue par les passionnés du ballon rond, s’inscrit dans une dynamique plus large : celle d’un football nigérien en pleine structuration, porté par une vision institutionnelle et territoriale ambitieuse.

 

Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : Une équipe taillée pour la performance

 

La liste dévoilée par le coach Zaki Badou reflète un savant dosage entre expérience, jeunesse et retour en forme de certains cadres. En effet, trois gardiens, dix défenseurs, six milieux de terrain et six attaquants composent cette sélection, pensée pour répondre aux exigences tactiques des deux rencontres à venir. Le sélectionneur a souligné l’importance du travail de fond réalisé par les encadrements techniques des U20, notamment sous la houlette d’Abdourahmane Issa, ainsi que la montée en puissance des joueurs du Mena A, en période de transition entre repos et reprise. Cette continuité technique et humaine renforce la cohésion du groupe et témoigne d’une gestion sportive rigoureuse.

Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : le sélectionneur Badou Zaki dévoile une liste de 25 joueurs pour affronter le Maroc et la Tanzanie. Une sélection équilibrée entre jeunesse et expérience, reflet d’une dynamique nationale portée par la FENIFOOT et les ambitions territoriales du Niger.

Le football, un levier de cohésion sociale

 

Avant la présentation de la liste, le vice-président de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), le Contrôleur Général de police Boubacar Saley, a situé le contexte de ces deux rencontres. Il a aussi rappelé que le football, au-delà de sa dimension compétitive, est un vecteur de mobilisation nationale, de rayonnement territorial et de cohésion sociale. Dans un pays où le sport devient un levier de santé publique, de dialogue intergénérationnel et d’inclusion, chaque sélection, chaque match, chaque déplacement porte une charge symbolique forte. Le Mena national devient ainsi l’ambassadeur d’un Niger résilient, ambitieux et tourné vers l’avenir.

 

Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : la nation toute entière derrière son équipe

 

Face aux Lions de l’Atlas et aux Taifa Stars, le Onze national portera les espoirs d’un territoire tout entier. Ces matchs ne sont pas seulement des défis techniques : ils sont également des rendez-vous symboliques, où chaque passe, chaque but, chaque geste devient une expression de l’identité nigérienne. Le football, dans ce contexte, devient aussi un langage universel de mobilisation, de transmission et d’engagement. En plus, il relie les générations, traverse les frontières et incarne la capacité du Niger à se projeter avec dignité et ambition. Le Niger parviendra-t-il à surprendre lors de ces deux matchs et à se qualifier pour la Coupe du Monde 2026 ?

Niger : le FSSP à l’écoute du monde rural

À Niamey, le dialogue entre le FSSP et les acteurs agricoles devient un acte de souveraineté : une rencontre stratégique pour ancrer la solidarité nationale dans les territoires ruraux et renforcer la résilience collective.

 

Ce vendredi 29 août 2025, Niamey a accueilli une rencontre hautement symbolique entre le Comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) et les responsables du Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA). En effet, cette initiative, portée par la présidente du CG/FSSP, Mme Réki Moussa Hassane Djermakoye, s’inscrit dans une série de consultations territoriales visant à renforcer l’appropriation citoyenne du Fonds et à consolider les dynamiques de résilience nationale.

Accueillie par le président du RECA, M. Abdou Magagi, la délégation du FSSP a engagé des échanges ouverts avec les représentants des organisations agricoles, des éleveurs et des transformateurs, dans une logique de co-construction et de mobilisation collective.

Un Fonds au service de la souveraineté alimentaire et de la cohésion

 

Au cœur des discussions : les objectifs du Fonds, ses mécanismes de fonctionnement et les résultats obtenus depuis son lancement. Mme Réki Moussa Hassane Djermakoye a rappelé que le FSSP n’est pas seulement un outil financier, mais un instrument de souveraineté, de solidarité et de résilience. Il soutient les efforts de sécurisation, d’autonomisation économique et de renforcement de la souveraineté alimentaire, en lien direct avec les réalités territoriales.

Elle a aussi  insisté sur l’importance de l’appropriation citoyenne du Fonds, qui repose sur l’engagement de toutes les couches socioprofessionnelles, en particulier celles qui structurent la vie rurale et nourrissent le pays.

Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) échange avec le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) pour renforcer la mobilisation citoyenne. Une rencontre territoriale qui valorise les acteurs ruraux et consolide la souveraineté alimentaire et sanitaire du pays.

FSSP et RECA : une dimension sanitaire au cœur des préoccupations agricoles

 

D’ailleurs, les échanges ont permis de mettre en lumière les enjeux sanitaires liés à la production agricole : accès aux intrants de qualité, sécurité alimentaire, hygiène dans la transformation des produits locaux, et prévention des risques sanitaires en milieu rural. Ces préoccupations, exprimées par les membres du RECA, rejoignent les objectifs du FSSP en matière de résilience communautaire et de protection des populations.

En conséquence, le lien entre souveraineté alimentaire et santé publique devient ici un axe stratégique, où les agriculteurs et éleveurs sont reconnus comme des acteurs essentiels du bien-être national.

Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) échange avec le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) pour renforcer la mobilisation citoyenne. Une rencontre territoriale qui valorise les acteurs ruraux et consolide la souveraineté alimentaire et sanitaire du pays.

Vers une mobilisation territoriale renforcée entre le FSSP et RECA

M. Abdou Magagi, président du RECA, a salué le choix porté sur son institution et plaidé pour une meilleure vulgarisation du Fonds auprès des populations rurales. Il a également réaffirmé l’engagement des agriculteurs et éleveurs à soutenir le FSSP, tout en formulant des propositions concrètes pour renforcer la collaboration entre les chambres d’agriculture et le Comité de gestion. En plus, les participants ont exprimé leurs doléances, partagé leurs attentes et proposé des pistes d’action pour une mobilisation plus inclusive, plus territorialisée et plus durable.

 

La souveraineté nigérienne au-delà des mots

 

En somme, cette étape du dialogue entre le FSSP et le RECA illustre une gouvernance de proximité, fondée sur l’écoute, la transparence et la co-responsabilité. Elle marque une volonté politique forte : celle de bâtir une solidarité nationale enracinée dans les territoires, portée par les acteurs du quotidien, et tournée vers la souveraineté collective. Le gouvernement nigérien parviendra-t-il à faire de cette collaboration avec le RECA un modèle pour impliquer d’autres secteurs dans la construction de la souveraineté nationale ?

Agadez : 314 sous-officiers intègrent l’armée nigérienne 

Agadez, 29 août 2025 – Une nouvelle génération de défenseurs de la nation a été célébrée à Agadez. Hier jeudi, la 17ᵉ promotion de l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA), baptisée « Adjudant-chef Adamou Nomao Samaïla », a marqué son entrée officielle dans les Forces Armées Nigériennes (FAN). Lors d’une cérémonie empreinte de solennité, l’armée a honoré 314 sous-officiers, renforçant ainsi ses rangs dans un contexte où la sécurité reste une priorité nationale.

L’armée nigérienne : une promotion diversifiée pour servir la nation

 

Composée de 227 sous-officiers d’active, dont sept issus de pays étrangers, et de 94 sous-officiers collatéraux spécialisés dans le génie militaire, incluant une femme, cette promotion illustre la diversité et l’engagement des nouvelles recrues. En effet, ces 314 militaires, formés avec rigueur, sont désormais prêts à contribuer à la défense du Niger et à relever les défis sécuritaires qui se posent dans la région. Leur intégration marque une étape clé dans le renforcement des capacités opérationnelles des FAN.

 

Une cérémonie sous l’œil des plus hautes autorités

 

L’événement, tenu à Agadez, a été présidé par le Secrétaire Général de la région, M. Souleymane Seidou Boulhassan, en présence du Secrétaire Général du ministère de la Défense Nationale, le Général de Division Sani Issa Kaché. De nombreuses personnalités civiles et militaires, dont le commandant de l’ENSOA, ont également pris part à cette célébration, soulignant l’importance de cette nouvelle cohorte pour la sécurité nationale. La présence de ces hautes autorités témoigne de l’engagement du Niger à soutenir ses forces armées.

La 17ᵉ promotion de l’ENSOA, baptisée « Adjudant-chef Adamou Nomao Samaïla », marque son entrée officielle dans l’armée nigérienne

Une formation d’excellence pour des missions cruciales pour les nouveaux entrants de  l’armée nigérienne 

 

D’ailleurs, l’ENSOA, fidèle à sa mission, continue de former des sous-officiers compétents, capables de répondre aux exigences modernes de la défense. Cette 17ᵉ promotion a bénéficié d’un encadrement rigoureux, alliant discipline, technicité et valeurs patriotiques. L’inclusion de militaires étrangers et d’une femme dans le génie militaire reflète également une volonté d’ouverture et d’inclusivité au sein des forces armées.

La tradition au service de l’avenir

 

Comme le veut la coutume, la cérémonie s’est conclue par la remise de distinctions et de prix aux lauréats, suivie d’une photo collective pour immortaliser ce moment mémorable. Ces instants de célébration ont également renforcé le sentiment d’appartenance des nouveaux sous-officiers à la grande famille des FAN. Cette promotion, qui s’ajoute au rang de l’armée, permettra-t-elle de renforcer de façon significative la lutte contre les terroristes au Niger ?

 

 

Lutte contre la désinformation : un atelier pour armer les autorités locales de Dosso

À Dosso, les autorités locales unissent leurs forces contre la désinformation pour préserver la paix sociale.

 

Dosso, 28 août 2025 Dans une salle réunissant responsables administratifs, forces de sécurité et acteurs de la communication, la région de Dosso a lancé aujourd’hui  un atelier stratégique visant à outiller ses autorités municipales contre un fléau qui fragilise les sociétés : la désinformation.

 

Un atelier pour contrer l’impact corrosif des fausses nouvelles

 

Présidée par le Colonel-major Bana Alhassane, Gouverneur de la région, la rencontre s’inscrit dans le cadre du projet régional LAAFI-KIBARU, Informer pour la Paix. Porté par Search For Common Ground en partenariat avec APAC-Niger, ce programme se déploie au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Face à l’extension des menaces sécuritaires à une région autrefois épargnée, le gouverneur a alerté sur l’impact corrosif des fausses informations et des discours de haine sur la cohésion sociale.

 

Des élus locaux formés à la détection des fausses informations

 

L’atelier a pour ambition de transmettre aux élus locaux des méthodes concrètes pour détecter, analyser et neutraliser les contenus trompeurs. L’objectif est clair : renforcer la résilience communautaire et garantir la circulation d’informations fiables. L’atelier invite également les participants à devenir, dans chacune de leurs communes, des relais de vigilance et des promoteurs d’une communication responsable.

Désinformation  : un appel à l’unité face à la manipulation de l’information

 

La présidente régionale d’APAC-Niger, Mme Amadou Rachida Nawada, a insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre autorités, leaders communautaires et médias pour bâtir un front commun contre la manipulation de l’information. Elle a exprimé le souhait que cet atelier marque le point de départ d’initiatives durables de sensibilisation, dans l’intérêt de la paix et de la stabilité locales.

 

Un front commun pour un avenir de paix et de stabilité au Niger

 

En somme, les autorités de la région de Dosso s’attaquent de front à un problème qui menace la cohésion sociale et la stabilité de la région. Cet atelier est un pas dans la bonne direction pour faire de Dosso une région exemplaire en matière de lutte contre la désinformation. Reste à savoir si les autorités locales sont prêtes à mettre en pratique les leçons de cette formation pour protéger leurs communautés. Cette initiative pourrait-elle être étendue à l’ensemble du pays pour créer un front national contre la désinformation ?

Niger : 150 tonnes de céréales subventionnées à N’Gourti

Niger : une opération d’aide alimentaire d’urgence lancée à N’Gourti pour soulager les ménages

Diffa, 28 août 2025 Face à l’insécurité alimentaire qui menace les populations de la région de Diffa, une lueur d’espoir s’est allumée ce jeudi 28 août 2025 dans la commune rurale de N’Gourti. Le préfet du département, le capitaine Issoufou Koraou, a donné le coup d’envoi d’une vaste opération de vente de céréales à prix subventionnés, une initiative destinée à soutenir les ménages les plus vulnérables. Avec 150 tonnes de denrées mises à disposition, cette action incarne en effet  l’engagement du gouvernement nigérien à renforcer la résilience des communautés face aux défis économiques et climatiques.

Un approvisionnement vital pour des populations en difficulté

 

L’opération, menée dans la commune rurale de N’Gourti, met à disposition un stock impressionnant de 150 tonnes de céréales, comprenant 100 tonnes de riz, 30 tonnes de mil, 10 tonnes de sorgho et 10 tonnes de maïs. Ces denrées, essentielles à la sécurité alimentaire, sont vendues à des tarifs bien inférieurs à ceux du marché. À titre d’exemple, un sac de 100 kg de mil, de maïs ou de sorgho est proposé à 13 000 F CFA, tandis qu’un sac de 25 kg de riz est accessible pour 11 000 F CFA, des prix fixés en fonction de la mesure locale, la tiya. Cette initiative permet aux ménages d’accéder à des produits de première nécessité à des coûts abordables, allégeant ainsi le fardeau des familles confrontées à la hausse des prix.

 

Une réponse stratégique à l’insécurité alimentaire

 

Par ailleurs, cette opération s’inscrit dans une stratégie gouvernementale plus large visant à protéger les populations vulnérables contre les crises alimentaires. Dans une région comme Diffa, où les défis sécuritaires et climatiques exacerbent les difficultés économiques, cette distribution de céréales à prix modérés constitue également un levier essentiel pour renforcer la résilience communautaire. En facilitant l’accès à des denrées de base, le gouvernement cherche à garantir la dignité et la stabilité des ménages les plus fragiles.

À N’Gourti, le gouvernement nigérien lance une vente de céréales à prix réduits pour soutenir les ménages vulnérables face à l’insécurité alimentaire.

Une mobilisation collective pour la réussite de l’opération à N’Gourti

 

La cérémonie de lancement, empreinte de solennité, s’est déroulée en présence de figures clés, dont l’Administrateur Délégué de la commune, le commandant du Groupement de la Garde Nationale du Niger, le commandant de la Brigade Territoriale de la Gendarmerie, ainsi que les membres du comité de gestion. La présence de nombreux bénéficiaires a témoigné de l’importance de cette initiative pour les habitants de N’Gourti, qui voient dans cette opération une réponse concrète à leurs besoins immédiats.

 

Un engagement pour une gestion rigoureuse et un impact durable

 

Le comité de gestion, chargé de superviser la distribution, veille à ce que les céréales parviennent équitablement aux populations cibles. Cette opération illustre ainsi l’engagement du Niger à soutenir ses citoyens face aux défis alimentaires, tout en mettant en lumière la nécessité d’une coordination efficace pour maximiser l’impact de telles initiatives. Cette action s’inscrit dans un plan de réponse humanitaire plus large. Quelles sont les prochaines étapes prévues par le gouvernement nigérien pour faire face aux problèmes d’insécurité alimentaire dans la région de Diffa ?

Niger : la Semaine du Kawar s’est ouverte à Niamey

La région du Kawar à l’honneur : une semaine de célébration pour ses trésors

 

Niamey, 28 août 2025 Le Palais du 29 juillet à Niamey a vibré hier aux couleurs de la région du Kawar, lors de l’inauguration solennelle de la Semaine du Kawar. Présidée par le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le Colonel Mahaman Elhaji Ousmane, cette célébration met à l’honneur les trésors culturels et économiques de cette région du nord du Niger. En effet, sous le thème « Promouvoir l’intercommunalité pour la cohésion sociale et le développement local », l’événement ambitionne de valoriser les atouts du Kawar tout en renforçant l’unité et la résilience des communautés.

Le ministre Mahaman Elhaji Ousmane a lancé la Semaine du Kawar, célébrant les richesses culturelles et économiques de cette région stratégique du nord du Niger.

Une vitrine pour les richesses du Kawar

 

La Semaine du Kawar célèbre la diversité et la vitalité de cette région, connue pour ses dattes savoureuses, son sel, son natron, ainsi que son artisanat unique et ses savoir-faire traditionnels. À travers expositions, panels et stands, l’événement offre une tribune pour promouvoir ces ressources et stimuler le développement économique local. En mettant l’accent sur l’intercommunalité, la manifestation cherche à tisser des liens plus étroits entre les communautés, favorisant ainsi une cohésion sociale essentielle dans une région confrontée à des défis multiples.

Un engagement salué par les autorités

 

Dans son discours d’ouverture, le ministre Ousmane a chaleureusement remercié les partenaires, en particulier l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), pour leur soutien indéfectible aux initiatives en faveur des populations du Kawar. « Ces efforts concrets renforcent la résilience et ouvrent des perspectives de développement durable pour nos communautés », a-t-il souligné. La présence remarquée d’une délégation de l’OIM témoigne également de l’engagement de cet acteur clé dans les projets de paix et de progrès dans la région.

Le ministre Mahaman Elhaji Ousmane a lancé la Semaine du Kawar, célébrant les richesses culturelles et économiques de cette région stratégique du nord du Niger.

Une mobilisation de haut niveau pour l’avenir de la région

 

L’événement a réuni une pléiade de personnalités, dont le gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, qui a prononcé un discours marquant lors de la cérémonie. Aux côtés de membres du gouvernement, de responsables civils et militaires, et d’une forte représentation de la communauté kawarienne, il a aussi rappelé l’importance de valoriser le potentiel économique et culturel du Kawar pour le bénéfice de tout le Niger. Cette mobilisation illustre la volonté des autorités de faire de cet événement un levier de transformation.

Une invitation à découvrir les enjeux du Kawar

 

Par ailleurs, l’OIM Niger, partenaire actif de la Semaine, invite le public à visiter son stand et à participer aux panels de discussion pour découvrir ses actions et échanger sur les enjeux de la région. Ces espaces d’échange visent à sensibiliser aux défis du Kawar tout en mettant en lumière les opportunités de développement communautaire.

 

Le Kawar, une région au cœur de la stratégie de développement nigérienne

 

La cérémonie, riche en échanges et en symboles, a marqué le début d’une semaine de festivités et de réflexions. En présence d’invités de marque et de partenaires internationaux, cet événement positionne le Kawar comme un acteur clé du développement local et un symbole de la richesse culturelle nigérienne. Comment les promesses de cette semaine de célébration se traduiront-elles en actions concrètes pour améliorer durablement le quotidien des habitants du Kawar ?

 

Agadez : saisie record de drogue d’une valeur de 11 millions FCFA

Agadez, 28 août 2025 Un coup dur a été porté au trafic de stupéfiants dans la région d’Agadez. En fait , le 19 août dernier, les agents de l’antenne régionale de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) ont intercepté une cargaison impressionnante de drogue à l’entrée de la ville, sur la barrière routière de Zinder. Cette opération, menée avec précision, a permis l’arrestation de quatre trafiquants et la saisie de substances illicites d’une valeur marchande dépassant les 11 millions de francs CFA, marquant ainsi une avancée significative dans la lutte contre le narcotrafic au Niger.

Une saisie d’envergure qui révèle la menace

 

L’intervention, réalisée à bord d’un véhicule de transport en commun en provenance d’un village du département de Tessaoua, a permis de mettre la main sur 50 boules de cannabis et 12 500 comprimés d’Exol, une drogue synthétique prisée sur le marché illicite. Par ailleurs, les agents ont confisqué, en plus des stupéfiants, trois téléphones portables et une somme de 117 000 francs CFA. Ils ont également immobilisé le véhicule utilisé pour le transport. Cette saisie, d’une valeur estimée à plus de 11 millions de francs CFA, illustre l’ampleur des réseaux de trafic opérant dans la région.

 

Quatre suspects sous les verrous à Agadez

 

Les forces de l’ordre ont arrêté quatre individus, tous de nationalité nigérienne, au cours de cette opération rondement menée. Elles les ont présentés au parquet d’Agadez le 27 août 2025, où ils devront répondre de leurs actes. Cette interpellation envoie un signal fort aux réseaux criminels : les autorités nigériennes intensifient leurs efforts pour démanteler les filières de trafic de drogue qui menacent la sécurité et la santé publique.

L’OCRTIS intercepte 50 boules de cannabis et 12 500 comprimés d’Exol à l’entrée d’Agadez. Quatre trafiquants arrêtés et présentés au parquet.

La lutte continue : un appel à la vigilance citoyenne à Agadez

 

Face à la recrudescence des activités illicites, l’OCRTIS a lancé un appel vibrant à la population d’Agadez et des environs. Les autorités invitent les citoyens à redoubler de vigilance et à collaborer étroitement avec les Forces de Défense et de Sécurité pour signaler toute activité suspecte. Cette coopération est essentielle pour contrer efficacement les réseaux de narcotrafic qui exploitent la position stratégique d’Agadez, carrefour régional.

 

La guerre sans merci contre la drogue

 

Cette opération s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la lutte contre les stupéfiants au Niger. En effet, la région d’Agadez, de par sa situation géographique, reste une zone sensible pour le passage de marchandises illicites. Les efforts des autorités, soutenus par des interventions ciblées comme celle-ci, visent à protéger les communautés locales des ravages de la drogue. Cependant, la saisie record de cette cargaison est-elle un signal que le trafic de drogue a atteint un niveau alarmant dans cette région et comment le Niger compte-t-il freiner ce phénomène ?