Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 32 sur 214

Niger : L’ARCEP met en garde contre l’usage illégal de Starlink

Niamey, 9 septembre 2025 – Dans un pays où l’accès à internet reste un défi majeur, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) du Niger hausse le ton. Elle vient de publier une mise en garde ferme contre l’utilisation illégale de terminaux Starlink, notamment via des services dits “Wifi Zone”, sans autorisation préalable. Cette annonce, qui concerne directement les citoyens et les entreprises, vise à encadrer l’expansion rapide des services internet par satellite, comme ceux proposés par Starlink. Mais que signifie cette réglementation, et pourquoi est-elle si importante ? Voici tout ce que vous devez comprendre.

 

Attention, Starlink non-autorisé : la chasse aux « Wifi Zone » illégales est lancée !

 

L’ARCEP, l’organisme chargé de réguler les télécommunications au Niger, a constaté une prolifération de services internet non autorisés, notamment des “Wifi Zone” utilisant des équipements Starlink. Ces services, souvent proposés par des particuliers ou des petites entreprises, permettent à des utilisateurs de partager une connexion internet par satellite avec d’autres personnes, parfois contre paiement. Le problème, c’est que sans l’approbation de l’ARCEP, ces activités sont illégales. D’ailleurs, selon l’autorité, les contrevenants s’exposent à des sanctions sévères : des peines d’emprisonnement allant de 3 mois à 1 an, ainsi que des amendes comprises entre 30 et 60 millions de francs CFA (environ 45 000 à 90 000 euros).

Mais pourquoi une telle fermeté ? L’ARCEP cherche à garantir que les services de télécommunications respectent les lois nigériennes. Sans régulation, l’utilisation anarchique des terminaux Starlink pourrait poser des risques pour la sécurité des données, perturber les réseaux existants ou encore priver l’État de revenus issus des licences officielles.

 

Starlink au Niger : une arrivée sous haute surveillance

 

Starlink, la société d’Elon Musk spécialisée dans l’internet par satellite, a officiellement obtenu une licence pour opérer au Niger en octobre 2024, après un accord signé entre le ministre de la Communication, Sidi Mohamed Raliou, et Starlink. Cette autorisation marque une étape importante pour un pays où seulement 32 % de la population a accès à internet, et où la couverture géographique des réseaux ne dépasse pas 30 % du territoire. Grâce à ses 6 500 satellites en orbite basse, Starlink promet une connexion rapide (jusqu’à 200 Mbps) et une couverture quasi totale, même dans les zones rurales reculées.

Cependant, l’ARCEP insiste : l’utilisation des kits Starlink doit se faire dans le respect des règles. Les kits, composés d’une antenne, d’un routeur et d’une alimentation, doivent être achetés via des canaux officiels, et leur usage est strictement réservé à des fins personnelles ou professionnelles par le détenteur du kit. Ainsi, toute revente ou partage non autorisé de la connexion, comme les “Wifi Zone”, est interdit. Cette réglementation vise à éviter les dérives, telles que l’importation illégale d’équipements depuis des pays voisins, une pratique courante avant la légalisation de Starlink.

La connectivité au Niger : entre opportunité et nécessité de régulation

 

Le Niger fait face à des défis uniques en matière de connectivité. Avec un territoire vaste et majoritairement désertique, les infrastructures traditionnelles comme les antennes-relais sont coûteuses à déployer et souvent vandalisées par des groupes armés. Starlink représente une opportunité majeure pour connecter les écoles, les hôpitaux et les entreprises, même dans les zones les plus isolées. Néanmoins, sans un cadre clair, l’arrivée de cette technologie pourrait créer plus de problèmes qu’elle n’en résout.

 

Une question cruciale : l’innovation peut-elle rimer avec sécurité et équité pour le Niger ?

 

En conclusion, la mise en garde de l’ARCEP est un rappel que l’innovation technologique doit s’accompagner d’un cadre légal clair. Si Starlink offre une chance unique d’améliorer l’accès à internet au Niger, son utilisation doit respecter les règles pour garantir un bénéfice collectif. Les Nigériens, qu’ils soient en ville ou dans les zones reculées, méritent un internet fiable et sécurisé. À cet effet, cela passe par une coopération entre les autorités, les opérateurs et les citoyens.

La problématique qui se pose maintenant est la suivante : la régulation de l’ARCEP sera-t-elle suffisante pour équilibrer le potentiel de développement de Starlink et les défis de sécurité et de conformité, garantissant ainsi que cette révolution technologique bénéficie réellement à toute la population nigérienne ?

France : Bayrou éjecté, la démocratie fait son cinéma à l’Assemblée

Chute politique à Matignon : Bayrou renversé, la Ve République en mode thriller institutionnel.

Paris, 8 septembre 2025 – Et hop, un Premier ministre de moins ! L’Assemblée nationale française, dans un élan digne d’un blockbuster hollywoodien, a renversé le gouvernement de François Bayrou ce lundi , avec un score sans appel : 364 voix contre, 194 pour. Le chef du gouvernement, qui avait lui-même orchestré ce vote de confiance à haut risque, s’est pris un uppercut politique en pleine figure. Résultat ? Il pliera bagage dès mardi matin pour remettre sa démission à Emmanuel Macron, selon ses proches. Bienvenue dans le grand cirque de la Ve République, où les chutes sont aussi spectaculaires que les discours !

 

Bayrou : un pari risqué, une chute historique

 

François Bayrou, l’éternel centriste et fidèle acolyte de Macron, a joué les casse-cou en demandant ce vote de confiance. Objectif était de faire valider son plan d’économies budgétaires face à une dette publique qui flirte avec les 3 300 milliards d’euros. Mais, surprise (ou pas), les députés, de La France insoumise au Rassemblement national, se sont ligués pour lui faire mordre la poussière. Avec 364 voix contre, Bayrou entre dans les annales comme le premier Premier ministre de la Vᵉ République à tomber sur un vote de confiance. Bravo, François, pour ce record historique ! On lui décernera peut-être une médaille… ou juste un carton pour ranger ses affaires à Matignon.

 

Un discours d’adieu déguisé en plaidoyer : Le baroud d’honneur du Premier ministre

 

Avant le verdict, Bayrou a tenté le tout pour le tout avec un discours de 45 minutes devant l’Assemblée, où il a jonglé entre alarmisme et références grandiloquentes à De Gaulle et Mendès-France. « Notre pronostic vital est engagé ! », a-t-il lancé, évoquant la dette comme une menace apocalyptique pour l’État, l’indépendance et le modèle social français. Mais les députés, visiblement peu impressionnés par ce mélange de drame et de nostalgie, ont préféré appuyer sur le bouton « éjecter ». Certains y ont vu un « testament politique », d’autres un simple baroud d’honneur. Une chose est sûre : Bayrou savait que son sort était scellé. Comme un capitaine de navire qui saborde son bateau en chantant, il a choisi de couler avec panache.

 

Les oppositions jubilent, Macron dans l’embarras

 

Les oppositions, elles, n’ont pas boudé leur plaisir. Marine Le Pen, du Rassemblement national, a qualifié ce vote de « fin de l’agonie d’un gouvernement fantôme », tandis qu’Éric Ciotti (UDR) a dénoncé un « pompier-pyromane » et réclamé une dissolution de l’Assemblée. À gauche, La France insoumise et les socialistes savourent aussi  leur victoire, certains préparant déjà une motion pour destituer Macron lui-même. Pendant ce temps, à l’Élysée, le président doit se creuser la tête pour trouver un nouveau Premier ministre – le troisième en moins de deux ans. On parie sur un casting aussi inspiré que les précédents ?

 

Alerte rouge sur les marchés :Une France au bord du chaos budgétaire ?

 

Le timing de cette débâcle ne pouvait pas être pire. Avec l’agence Fitch qui doit réévaluer la note souveraine de la France ce vendredi 12 septembre, la chute de Bayrou risque également de faire tousser les marchés. La dette publique, à 114 % du PIB, et un déficit flirtant avec les 6 % en 2024 ne rassurent personne. Les investisseurs, qui n’aiment ni l’instabilité ni les surprises, pourraient faire payer cher ce feuilleton politique. Et pendant que le prochain budget 2026 attend dans les coulisses, les Français se demandent si leurs impôts vont encore grimper pour financer ce jeu de chaises musicales.

 

Et maintenant, que prépare l’Élysée ?

 

Avec Bayrou sur le départ, tous les yeux se tournent vers Macron. Va-t-il nommer un nouveau Premier ministre dans les prochains jours, comme promis par l’Élysée, ou tenter une dissolution risquée de l’Assemblée ? Les paris sont ouverts, mais une chose est sûre : la France politique adore les rebondissements. Entre mobilisations sociales prévues les 10 et 18 septembre et un budget à boucler d’ici mi-octobre, le prochain locataire de Matignon risque de trouver un bureau bien encombré. Finalement, François Bayrou peut préparer ses valises et méditer sur cette leçon : en politique, demander la confiance, c’est un peu comme jouer à la roulette russe avec un chargeur plein.

 

Bayrou : un dernier mot pour la route

 

Oh, et pendant que l’Assemblée jouait à « Qui veut renverser le gouvernement ? », quelques applaudissements ont retenti dans les rangs de la gauche, tandis que le RN restait silencieux, savourant peut-être son rôle de faiseur de rois… ou de fossoyeurs. Quant à Bayrou, il a quitté l’hémicycle sans demander son reste, laissant derrière lui un discours alarmiste et une coalition gouvernementale en miettes. La démocratie française, elle, continue de tourner, entre crises, coups de théâtre et une pointe d’absurde.

La vraie question, au fond, n’est pas de savoir si cette instabilité politique va se muer en crise majeure. Elle est déjà là, sous nos yeux. Demain, à 20 heures, la France entière aura les yeux rivés sur Emmanuel Macron. Le président, désormais face à l’un des plus grands défis de sa carrière, devra choisir : dissoudre l’Assemblée pour provoquer de nouvelles élections législatives, ou désigner un nouveau Premier ministre capable de rallier une majorité introuvable. Dans ce climat d’incertitude, une seule chose est certaine : le feuilleton de la Vᵉ République est loin d’être terminé.

À suivre…

Présidentielle 2025 : Le Conseil constitutionnel fait le grand tri électoral

Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel tire les numéros gagnants pour octobre 2025 : cinq candidats validés, des poids lourds recalés, et une démocratie qui joue les funambules sous les projecteurs électoraux.

Abidjan, 8 septembre 2025– Oh, la démocratie, ce délicieux jeu de chaises musicales où tout le monde veut s’asseoir, mais où les arbitres décident qui a droit à une chaise… ou pas ! En Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel, grand maître du suspense électoral, a dévoilé ce lundi sa liste définitive des candidats pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.

Et disons que les résultats ont de quoi faire hausser les sourcils, rire jaune ou carrément grincer des dents. Sur les 60 dossiers déposés, seuls cinq heureux élus ont décroché leur ticket pour la course à la présidence. Les autres ? Recalés, éjectés, renvoyés à leurs rêves de grandeur. Bienvenue dans la démocratie version ivoirienne, où la surprise est toujours au rendez-vous !

 

Les cinq élus et la pléthore de déçus : le verdict du Conseil constitutionnel est tombé.

 

Le Conseil constitutionnel, sous la houlette de la très sérieuse Chantal Nanaba Camara, a décidé de faire le ménage dans la pile de candidatures. Par conséquent, seuls cinq noms ont survécu au couperet. Alassane Ouattara, le président sortant, est bien sûr de la partie, prêt à rempiler comme si la chaise présidentielle était collée à son postérieur.

À ses côtés, on retrouve Simone Ehivet (qui insiste pour qu’on oublie le « Gbagbo » dans son nom, histoire d’éviter toute confusion gênante), Jean-Louis Billon, Henriette Lagou et Ahoua Don Mello. Un quintet éclectique, dirons-nous, où se mêlent anciens ministres, figures indépendantes et visages bien connus de la scène politique. Mais ne vous y trompez pas : ce n’est pas la diversité qui fait jaser, c’est plutôt ceux qui ont été laissés sur le carreau.

 

 Les poids lourds recalés : un casting de favoris à la trappe

 

Oh, la claque ! Le Conseil électoral a prié Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et Pascal Affi N’Guessan, trois poids lourds de la politique ivoirienne, de rester chez eux. Pourquoi ? Parce que la démocratie, mes amis, c’est avant tout une question de paperasse et de règles aussi tordues qu’un labyrinthe. Gbagbo et Thiam sont absents de la liste électorale, selon le Conseil. Oui, vous avez bien entendu : pour être candidat, il faut d’abord être électeur. Et quand ton nom disparaît à cause d’une vieille condamnation (comme Gbagbo, toujours hanté par l’affaire du « casse de la BCEAO ») ou d’une nationalité jugée douteuse (coucou Thiam, exilé de la citoyenneté ivoirienne par un tribunal tatillon), eh bien, c’est game over. Quant à Affi N’Guessan, son tort est de ne pas avoir réuni assez de parrainages valides. Apparemment, ses soutiens n’ont pas bien lu le mode d’emploi.

 

Et ce n’est pas tout ! Des figures comme Assalé Tiémoko Antoine ou Vincent Toh Bi Irié ont également vu leurs rêves présidentiels partir en fumée, victimes de parrainages invalides ou d’autres détails administratifs. Le processus ressemble plus à une émission de télé-réalité : où on élimine les candidats parce qu’ils ont oublié de cocher une case ou de fournir un double de leur carte d’identité. Qui a dit que la démocratie était simple ?

 

Un choc politique, ou juste du théâtre constitutionnel ?

 

L’annonce de ce lundi 8 septembre a secoué le landerneau politique ivoirien. Les recalés, favoris autoproclamés, étaient censés dynamiter la course électorale. Leur absence est un véritable séisme, ou plutôt un coup de théâtre savamment orchestré. Car, soyons honnêtes, la validation sans surprise de la candidature d’Alassane Ouattara laisse un arrière-goût de déjà-vu. Le président sortant, en roue libre, semble avoir un boulevard devant lui. Pendant ce temps, les partis d’opposition crient au scandale, promettent des recours et agitent le spectre d’un climat pré-électoral tendu. Mais, entre nous, qui est vraiment surpris ? En Côte d’Ivoire, la démocratie a toujours eu un talent pour les rebondissements… et les déceptions.

 

 L’Afrique face à ses démons démocratiques ?

 

Alors, que nous enseigne cette nouvelle péripétie électorale ? Que la démocratie, en Côte d’Ivoire comme ailleurs, est un sport de précision où chaque virgule du code électoral peut devenir une arme fatale. Les recalés d’aujourd’hui, Laurent Gbagbo en tête, vont sans doute ruminer leur revanche, tandis que les cinq élus se préparent à une campagne officielle qui s’ouvrira du 5 au 23 octobre. Mais dans ce jeu de pouvoir, certains sceptiques murmurent que la démocratie ne correspond pas à l’Afrique — pourtant, cette question continue de traverser les débats et d’interpeller les consciences. À voir les acrobaties administratives du Conseil constitutionnel, on pourrait presque croire que c’est un complot pour nous faire rire… ou pleurer.

 

Et maintenant, que nous réserve le futur ?

 

Le compte à rebours est lancé. À un mois et demi du scrutin, les Ivoiriens attendent de voir si cette élection, présentée comme l’une des plus disputées depuis des décennies, tiendra ses promesses. Les observateurs scruteront de près les réactions des recalés, les stratégies des candidats validés et l’évolution de l’humeur électorale. En attendant, une chose est sûre : la démocratie ivoirienne, avec ses règles kafkaïennes et ses surprises, reste fidèle à elle-même – un spectacle où l’on ne sait jamais qui sera le prochain à quitter la scène.

Le vrai suspense ne commence-t-il pas maintenant, avec la question de savoir comment les recalés et leurs partisans réagiront et si la rue grondera plus fort que les communiqués de presse ?

Le Niger à l’école de l’avenir : l’alphabétisation par le numérique

Au Niger, l’alphabétisation devient un acte de souveraineté : une mobilisation nationale pour une éducation inclusive, numérique et territorialisée.

Niamey, 8 septembre 2025 — À l’occasion de la 59ᵉ Journée Internationale de l’Alphabétisation, célébrée aujourd’hui, le Niger a réaffirmé son engagement en faveur d’une éducation inclusive et équitable pour tous. En effet , dans une allocution solennelle prononcée la veille, la Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a salué les efforts collectifs qui font de l’alphabétisation un pilier du développement durable et de la cohésion sociale.

« Ensemble, bâtissons un Niger où chaque citoyen saura lire, écrire et compter. Un Niger résilient, souverain, prospère et uni », a déclaré la Ministre.

 

Le numérique, moteur d’apprentissage et d’insertion

 

Placée sous le thème « L’alphabétisation, un droit, un devoir, un espoir : mettre le numérique au service de l’alphabétisation », cette édition met en lumière la volonté du gouvernement de tirer parti des technologies pour renforcer l’éducation non formelle.

Plusieurs initiatives phares sont déjà en cours. On peut citer l’intégration du numérique dans les programmes d’alphabétisation depuis 2022 et la numérisation de la Stratégie de Scolarisation Accélérée Passerelle (SSA/P). En plus, le lancement imminent de l’initiative “Alphabétisation via Cellulaire” dans plusieurs localités rurales témoigne de la volonté de territorialiser les politiques éducatives, en adaptant les outils aux réalités locales et aux besoins des populations.

 

Des chiffres prometteurs et une mobilisation nationale

 

Grâce à l’appui renforcé des autorités nationales, le sous-secteur bénéficie d’une enveloppe budgétaire rehaussée. Par ailleurs, ce budget a permis l’ouverture de nouveaux centres, la formation d’animateurs et la valorisation des langues nationales comme vecteurs d’apprentissage. Les résultats de la campagne 2025 témoignent de cette dynamique :

  • 24 573 adultes touchés, dont 19 619 femmes.
  • 18 741 évalués, pour 13 132 alphabétisés.
  • Un taux de réussite impressionnant de 70,07 %.

La Ministre a salué l’engagement du Président de la République, du Premier Ministre et du CNSP, ainsi que celui des cadres, animateurs, apprenants et partenaires qui œuvrent chaque jour pour garantir le droit à l’éducation.

 

L’alphabétisation : la clé de la dignité et de la participation citoyenne

 

L’initiative « Un centre d’alphabétisation, une école » illustre cette volonté de rapprocher l’éducation des communautés, notamment en milieu rural. Elle vise à offrir aux jeunes déscolarisés et aux adultes une seconde chance d’insertion, de formation et de participation active au développement du pays.

« L’alphabétisation est une clé essentielle pour l’autonomisation, la souveraineté et la diversité culturelle », a rappelé le Dr Élisabeth Shérif.

Alors que le Niger mise sur la technologie pour relever ce défi, la question est de savoir comment garantir un accès équitable au numérique pour les populations les plus isolées, et comment ces efforts pourraient inspirer d’autres nations en quête d’un développement inclusif ?

Agadez célèbre l’unité militaire à travers l’athlétisme

Les militaires nigériens brillent lors de la première édition de l’athlétisme à Agadez

 

Sous le soleil éclatant d’Agadez, le samedi 6 septembre 2025, le Stade régional Sidi Mohamed a vibré au rythme des exploits sportifs. Le Général de Brigade Mamane Sani Kiaou, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre, a présidé la cérémonie de clôture de la première édition de l’athlétisme de l’armée nigérienne, un événement qui a marqué les esprits par son éclat et sa réussite. En effet, réunissant les Zones de Défense du Niger, cette compétition a célébré l’unité, le talent et l’esprit de camaraderie au sein de la grande famille militaire.

À Agadez, la première édition de l’athlétisme de l’armée nigérienne réunit les Zones de Défense autour d’une compétition marquée par l’excellence sportive, la cohésion militaire et l’émergence d’une nouvelle tradition nationale. À Agadez, la première édition de l’athlétisme de l’armée nigérienne réunit les Zones de Défense autour d’une compétition marquée par l’excellence sportive, la cohésion militaire et l’émergence d’une nouvelle tradition nationale.

Courses, sauts et exploits : le palmarès d’une compétition mémorable

 

Par ailleurs, ce rendez-vous inédit a vu s’affronter des athlètes d’élite dans une ambiance électrisante. Des performances mémorables ont eu lieu dans des disciplines variées telles que le saut en hauteur, ainsi que les courses de 100 m, 200 m, 400 m, 1 500 m (hommes et femmes) et 5 000 m. Cependant, le clou du spectacle fut sans conteste l’épique 10 000 m.

Au terme de 25 tours acharnés, Ali Gaisser, de la Zone de Défense n°3, a franchi la ligne d’arrivée en tête avec un temps impressionnant de 36’46’’. Il devance de peu Yacouba Souleymane Abdoul Majid (Zone 7, 36’55’’) et Hassan Rabé (Zone 3, 37’00’’). Tous les participants ont été salués pour leur ténacité et leur bravoure.

L’athlétisme militaire : Une réussite organisationnelle et humaine

 

Les organisateurs, menés par l’État-Major de l’Armée de Terre, n’ont pas caché leur satisfaction face à la parfaite exécution de l’événement, qui a atteint tous ses objectifs. En effet, la compétition a renforcé les liens entre les militaires et a promu l’excellence sportive. Pour récompenser leur engagement et leur talent, les meilleurs athlètes ont reçu des médailles d’or, d’argent et de bronze, assorties de prix en espèces allant de 50 000 à 100 000 FCFA.

La cérémonie, rehaussée par la présence du Gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, et de nombreuses personnalités civiles et militaires, a incarné un moment d’unité nationale.

À Agadez, la première édition de l’athlétisme de l’armée nigérienne réunit les Zones de Défense autour d’une compétition marquée par l’excellence sportive, la cohésion militaire et l’émergence d’une nouvelle tradition nationale.

Une tradition sportive est née

 

Cette première édition, déjà qualifiée de triomphe, pose les fondations d’une tradition sportive appelée à perdurer, où l’effort et la solidarité des militaires nigériens rayonnent au-delà des stades.

Cette première édition réussie ouvre la voie à une question : cette tradition sportive pourrait-elle s’étendre à d’autres disciplines pour encore mieux renforcer le lien essentiel entre l’armée et la nation nigérienne ?

Agadez : les épouses des FDS nettoient les centres de santé

Agadez se mobilisent pour un grand nettoyage solidaire: Les épouses des FDS redonnent éclat aux centres de santé

 

Agadez, 8 septembre 2025 – Le samedi dernier, la ville d’Agadez a vibré d’une énergie solidaire et collective. Sous l’impulsion de l’épouse du Gouverneur de la région, une foule d’épouses des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) s’est mobilisée pour une vaste opération de salubrité dans deux établissements phares : le Centre Hospitalier Régional et le Centre Mère et Enfant. En fait, cette initiative allie engagement citoyen et volonté de transformer les espaces de santé en lieux accueillants pour tous.

Une vague de propreté déferle sur les hôpitaux

 

Dès 7 h 30, l’élan communautaire s’est mis en marche au Centre Hospitalier Régional. Armées de balais, de pelles et d’une détermination sans faille, ces femmes ont entrepris un grand nettoyage, désherbant les abords, récurant la morgue et redonnant une nouvelle vie à la cour de l’hôpital. Par la suite, leur périple s’est poursuivi au Centre Mère et Enfant, où elles ont continué leur mission avec le même zèle, ramassant les déchets et balayant les espaces pour offrir un environnement sain aux patients.

À Agadez, les épouses des Forces de Défense et de Sécurité mènent une opération de salubrité dans deux établissements hospitaliers, illustrant une mobilisation citoyenne exemplaire pour le bien-être communautaire.

Les épouses des FDS : Une collaboration exemplaire pour la communauté

 

Au-delà du simple nettoyage, cette journée a été marquée par un moment fort : une visite guidée de la pédiatrie du Centre Mère et Enfant, menée par le Dr Wagé, responsable de l’établissement. Par ailleurs, cette immersion a permis aux participantes de mieux comprendre les besoins des jeunes patients et de renforcer leur engagement envers la communauté.

Cependant, l’opération n’aurait pas connu un tel succès sans le soutien actif de l’administrateur délégué de la Commune Urbaine d’Agadez, le Chef de Bataillon Assarid Almoustapha. Présent tout au long de l’activité, il a mis à disposition des outils essentiels (brouettes, balayettes, tricycles et matériel aratoire) facilitant ainsi le ramassage et l’évacuation des ordures. Cette collaboration exemplaire illustre la force d’une communauté unie pour le bien-être collectif.

Un symbole fort pour l’avenir d’Agadez

 

En somme, à Agadez, cette initiative portée par les épouses des FDS n’est pas qu’un simple nettoyage : c’est un symbole d’espoir et de solidarité, une promesse d’un avenir où les lieux de soin brillent par leur propreté et leur humanité.

Cette mobilisation exemplaire pourrait-elle ouvrir la voie à une dynamique citoyenne durable, capable d’inspirer l’ensemble de la région d’Agadez à s’unir autour d’autres défis communautaires et à bâtir des solutions collectives ?

Le Niger forme ses journalistes pour renforcer la gouvernance locale

Niamey : Les journalistes du Niger affûtent leurs plumes pour la décentralisation

 

Niamey, 8 septembre 2025 – Ce lundi, un vent d’apprentissage et d’engagement souffle sur Niamey. Sous l’égide de l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, également Président de l’Association des Municipalités du Niger, un atelier de formation d’envergure a réuni des journalistes des huit régions du pays. L’objectif : outiller ces acteurs clés des médias pour qu’ils deviennent des relais incontournables de la décentralisation et de la bonne gouvernance.

Les journalistes nigériens se forment pour un journalisme d’impact !

 

Organisée en partenariat avec le Programme de Décentralisation et de Gouvernance Locale (ProDec/GIZ) et le Réseau des Journalistes en Décentralisation, cette initiative s’articule autour d’un thème fédérateur : « Décentralisation et Bonne Gouvernance ». Dans cette perspective, elle ambitionne également de doter les professionnels des médias d’une compréhension fine des enjeux liés aux réformes territoriales, au développement durable et à l’implication citoyenne. À travers des sessions dynamiques, les journalistes sont appelés à mieux informer et sensibiliser les populations, renforçant ainsi le dialogue entre les collectivités et les citoyens.

À Niamey, un atelier national réunit des journalistes des huit régions pour les outiller sur les enjeux de la décentralisation et de la bonne gouvernance, avec l’appui du ProDec/GIZ et du Réseau des Journalistes en Décentralisation. À Niamey, un atelier national réunit des journalistes des huit régions pour les outiller sur les enjeux de la décentralisation et de la bonne gouvernance, avec l’appui du ProDec/GIZ et du Réseau des Journalistes en Décentralisation.

Des experts au service du développement local

 

Pour garantir des échanges de haut vol, deux experts de renom animent la formation. En effet, M. Idi Daouda, administrateur civil et spécialiste nigérien de la décentralisation, partage son expertise en gouvernance locale et développement territorial. À ses côtés, M. Kinninvo Sègbégnon Franck, expert béninois en communication et journalisme, apporte son savoir en évaluation des politiques publiques et relations internationales. Ensemble, ils offrent aux participants des outils concrets pour décrypter les dynamiques locales et relayer les actions des municipalités avec clarté et impact.

Une étape décisive pour le Niger

 

En somme, cette formation, loin d’être un simple atelier, incarne une vision : celle d’un journalisme éclairé, capable de catalyser une démocratie locale plus robuste. En présence du Directeur de ProDec/GIZ et du Président du Réseau des Journalistes en Décentralisation, cet événement marque une étape décisive pour un Niger où l’information devient un levier de transformation et de participation citoyenne.

Le succès de cette formation pourrait-il ouvrir la voie à des initiatives similaires dans d’autres secteurs, afin de faire du journalisme un moteur de changement et de transparence pour tout le pays ?

 

 

Le Niger prépare la rentrée de près de 3 millions d’élèves

C’est la rentrée au Niger : plus de 2,9 millions d’élèves attendus dans les classes !

 

Niger, 8 septembre 2025 – Le compte à rebours est lancé. Le 1ᵉʳ octobre 2025, les salles de classe du Niger vibreront au rythme de la rentrée scolaire 2025-2026, accueillant pas moins de 2 988 890 élèves. En fait, le gouvernement a annoncé ces chiffres à l’issue du Conseil des ministres du 4 septembre. Cette nouvelle année académique s’annonce sous le signe de l’engagement et de l’optimisme, avec des préparatifs déjà bien avancés pour assurer un démarrage fluide et prometteur.

 

Le gouvernement se mobilise pour un démarrage sans accroc

 

Au cœur des priorités, le gouvernement met tout en œuvre pour garantir une organisation irréprochable. En effet, la répartition des enseignants et l’orientation des élèves, étapes clés pour une pédagogie équilibrée, sont d’ores et déjà finalisées. De plus, l’acquisition des fournitures scolaires, indispensable pour équiper élèves et enseignants, figure également parmi les mesures phares, témoignant de l’ambition d’offrir un cadre d’apprentissage optimal à travers tout le pays.

 

Rentrée scolaire 2025-2026  : le défi des infrastructures et les décalages universitaires

 

Un défi de taille persiste toutefois : le manque d’infrastructures, particulièrement criant dans certaines zones rurales. C’est pourquoi le Conseil des ministres a réitéré l’urgence de combler ce déficit pour répondre à la demande croissante de salles de classe, afin que chaque enfant ait accès à un environnement propice à l’éducation.

Parallèlement, le secteur de l’enseignement supérieur a déjà entamé sa rentrée le 1ᵉʳ septembre dans les universités publiques et grandes écoles, à l’exception notable de l’École des Mines, de l’Industrie et de la Géologie (EMIG). Pour cet établissement, les autorités ont reporté le coup d’envoi au 1ᵉʳ octobre, le temps de finaliser la sélection et l’affectation des nouveaux bacheliers dans leurs filières respectives.

 

Une mobilisation générale pour un avenir éducatif prometteur

 

Face à des effectifs en constante hausse et un contexte socio-économique exigeant, le gouvernement appelle à une mobilisation collective. Le ministère de l’Éducation invite les acteurs du secteur à redoubler d’efforts pour faire de cette année scolaire une réussite, en garantissant une éducation de qualité à tous les enfants du Niger. Un pari audacieux, porté par une vision d’avenir où l’école demeure le pilier d’un pays en marche.

Cette rentrée est l’occasion de se demander comment le Niger pourra capitaliser sur cette dynamique pour relever les défis persistants et faire de son système éducatif un modèle de réussite en Afrique de l’Ouest ?

Niamey : Un élan d’excellence pour les filles au Lycée Scientifique

Percée pour les jeunes filles nigériennes : 610 candidates en quête de l’excellence scientifique !

 

Niamey, 8 septembre 2025 – Ce lundi, une nouvelle page s’écrit pour l’éducation des jeunes filles au Niger. En effet, dans l’enceinte majestueuse du Lycée Kassai à Niamey, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a donné le coup d’envoi du concours d’entrée au prestigieux Lycée Scientifique des Filles de Niamey. Une cérémonie empreinte de solennité qui marque, sans conteste, un pas décisif vers l’autonomisation des jeunes filles par les sciences.

À Niamey, 610 jeunes filles participent au concours d’entrée du Lycée Scientifique des Filles, une initiative portée par le ministère de l’Éducation pour promouvoir l’autonomisation par les sciences et bâtir un avenir durable.

Une course contre le temps pour le savoir

 

Dès 8h00, dans une atmosphère mêlant tension et espoir, la ministre a elle-même brisé le sceau de l’enveloppe contenant la première épreuve de mathématiques, lançant officiellement les épreuves écrites. Au total, pas moins de 610 candidates, venues des quatre coins du Niger, se disputent une place dans cet établissement d’excellence. Parmi elles, 371 jeunes filles de la région de Niamey affrontent aujourd’hui les défis académiques avec une détermination sans faille.

L’unité, un moteur pour l’éducation

 

Cet événement majeur a réuni des figures clés de l’éducation nigérienne, notamment le Secrétaire général de la région de Niamey, des hauts responsables du ministère, ainsi que des partenaires dévoués, incluant des représentants des syndicats et de l’Association des Parents d’Élèves. Leur présence massive témoigne d’un élan collectif fort pour promouvoir une éducation scientifique accessible et inclusive pour les filles.

Dans son allocution, le Dr Élisabeth Shérif a tenu à saluer le courage et l’ambition des candidates.

« Votre choix d’embrasser les sciences est une promesse d’avenir, pour vous et pour le Niger », a-t-elle déclaré.

Elle a ensuite exprimé sa profonde gratitude envers les enseignants, les parents et les cadres du ministère, qu’elle a qualifiés de piliers de cette initiative.

À Niamey, 610 jeunes filles participent au concours d’entrée du Lycée Scientifique des Filles, une initiative portée par le ministère de l’Éducation pour promouvoir l’autonomisation par les sciences et bâtir un avenir durable.

Au Niger, les filles brillent en sciences et portent l’espoir d’un avenir durable

 

En somme, ce concours, plus qu’une simple sélection, incarne une véritable vision : celle d’un Niger où les jeunes filles brillent dans les disciplines scientifiques, prêtes à relever les défis de demain. Alors que les candidates planchent sur leurs épreuves, l’espoir d’un avenir radieux pour l’éducation féminine résonne à Niamey et au-delà.

Le succès de cette initiative pourrait-il inspirer d’autres régions et d’autres nations du continent, en faisant de l’éducation scientifique des filles une priorité pour un développement durable ?

NIGER AIR INTERNATIONAL : naissance de la compagnie aérienne nationale

NIGER AIR INTERNATIONAL : Une ambition nationale pour relier, former et transformer

 

Le 4 septembre 2025 marque un tournant dans l’histoire du transport aérien nigérien. En effet, le gouvernement a officiellement adopté le décret portant création de la compagnie nationale NIGER AIR INTERNATIONAL. Cette décision, portée par la volonté présidentielle de renforcer les bases de production et d’affirmer la souveraineté économique du pays, s’inscrit dans une dynamique de structuration territoriale et d’insertion durable.

 

Un modèle hybride pour une gouvernance transparente

 

Conçue comme une société d’économie mixte, NIGER AIR INTERNATIONAL repose sur un capital majoritairement public, tout en ouvrant son actionnariat au secteur privé. Par conséquent, ce modèle hybride vise à conjuguer rigueur institutionnelle et agilité entrepreneuriale, dans le but de garantir une gestion transparente, inclusive et tournée vers l’intérêt général. Cette structure permettra une meilleure efficacité tout en assurant une mission de service public.

 

Relier les régions, connecter le monde

 

Au-delà de la création d’une simple infrastructure aérienne, cette initiative incarne une volonté de désenclavement territorial. La compagnie ambitionne de relier les régions du Niger entre elles, mais aussi de renforcer les connexions internationales, facilitant ainsi les échanges, la formation et la mobilité des citoyens. NIGER AIR INTERNATIONAL devient ainsi un levier de développement socio-économique, un outil de cohésion nationale et un vecteur de rayonnement régional pour le pays.

 

NIGER AIR INTERNATIONAL : un symbole fort pour un avenir en plein essor

 

Dans un contexte où la mobilité est un enjeu de justice sociale et d’accès aux opportunités, la création de cette compagnie aérienne prend une dimension hautement symbolique. En plus,  elle traduit une volonté politique de rapprocher les citoyens, de valoriser les compétences locales et de renforcer l’inclusion territoriale. Chaque vol sera porteur d’un message fort : celui d’un Niger qui avance, qui se connecte et qui se transforme.

Le lancement de NIGER AIR INTERNATIONAL suscite un grand espoir. Cependant, cette initiative soulève une question cruciale : comment la nouvelle compagnie parviendra-t-elle à maintenir sa rentabilité tout en assurant son rôle de service public, notamment dans un marché aérien régional fortement concurrentiel ?