NIGER COOPERATION Archives - Journal du Niger

1 400 km de Fraternité : le Niger envoie du carburant au Mali

Sous l’impulsion du Président nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, le Niger a envoyé une flotte de plus de 80 citernes de carburant vers le Mali, parcourant près de 1 400 kilomètres entre Niamey et Bamako.

 

Niamey / Bamako, 24 novembre 2025 – La Confédération des États du Sahel (AES) a illustré la force de son engagement mutuel par un geste sans précédent. En effet, samedi 22novembre 2025 , le Président nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, a ordonné l’envoi de plus de 80 citernes de carburant vers le Mali, parcourant 1 400 kilomètres. Cet acte puissant et hautement symbolique dépasse la simple assistance matérielle pour incarner la fraternité d’action de l’AES.

Cette démarche, offrant au Mali une forme de réconfort, représente également un acte politique qui redessine les liens au sein de la nouvelle alliance régionale.

 

Crise énergétique : Les raisons de l’aide nigérienne.

 

Cet élan de solidarité s’inscrit dans un contexte particulier au Mali, où l’accès aux hydrocarbures est devenu un défi majeur ces derniers mois. Les tensions régionales et les perturbations des chaînes d’approvisionnement ont entraîné des pénuries récurrentes de carburant sur le marché malien, impactant lourdement l’économie, les transports, et, de manière critique, les opérations de sécurité intérieure. En réponse à cette situation critique, le Président Tiani a décidé d’utiliser les réserves et les capacités logistiques nigériennes pour assurer un approvisionnement direct et fiable à son allié. Le Niger utilise ainsi sa relative stabilité énergétique et logistique pour soutenir activement le Mali dans sa lutte contre les obstacles sécuritaires et économiques.

 

80 citernes de carburant : un bouclier énergétique face aux défis

 

L’envoi de cette importante quantité de carburant intervient à un moment où les défis énergétiques et logistiques sont palpables dans la sous-région. D’ailleurs, par cet effort logistique majeur, le Niger démontre que la fraternité d’action est la doctrine centrale de l’AES.

Ce transfert de ressources symbolise la vision d’une confédération soudée, souveraine et cohérente, où chaque État membre se positionne comme le bouclier et le soutien actif de l’autre face aux pressions extérieures. L’aide humanitaire et logistique est ainsi transformée en un pilier stratégique de l’indépendance régionale.

 

Plus que des mots : une alliance concrète

 

L’acte du Général Tiani et du Niger réaffirme que l’AES ne se contente pas de discours sur la souveraineté. Elle passe à l’action concrète pour le bien-être de ses peuples. En fournissant cette assistance essentielle, les deux pays consolident ainsi leur axe de coopération et montrent que la mutualisation des ressources est la clé pour surmonter les obstacles économiques et sécuritaires.

En assurant cette livraison stratégique malgré les défis logistiques, le Niger prouve que le principe de solidarité au sein de l’AES n’est pas une simple formule diplomatique, mais une réalité opérationnelle. Ce geste historique affirme également la détermination de l’Alliance à s’appuyer sur ses propres forces pour garantir l’autonomie énergétique et la stabilité de ses membres. Le message est clair : dans l’AES, chaque État est le bouclier de l’autre.

Niger-Bélarus : un partenariat axé sur la mécanisation et la jeunesse

La coopération entre le Niger et le Bélarus entre dans une nouvelle phase d’ambition. Le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, Ali Mahamane Lamine ZEINE, a reçu ce vendredi une délégation de la République du Bélarus menée par le Vice-ministre de l’Industrie, M. Bakey Denis, afin de jeter les bases d’un partenariat stratégique durable.

 

Niamey, 21 novembre 2025 –  Le Niger et le Bélarus ont scellé les bases d’une coopération stratégique majeure ce vendredi à Niamey. Le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine ZEINE, a reçu une délégation biélorusse pour concrétiser des échanges visant à transformer l’économie nigérienne. Au cœur de cette entente : la mécanisation agricole, le développement de l’industrie, et un engagement ferme pour la création d’emplois et l’offre de bourses de formation aux étudiants nigériens.

L’audience, à laquelle a également participé le Ministre de l’Enseignement et de la Formation Techniques et Professionnels, le professeur Moumouni Farmo, s’est concentrée sur la volonté commune de renforcer la collaboration bilatérale dans des domaines clés pour le développement nigérien.

Niger-Bélarus : un axe prioritaire : la transformation du secteur agricole

 

Au cœur des discussions, le secteur agricole a été désigné comme l’un des principaux leviers de cette nouvelle coopération. En effet, la partie biélorusse a exprimé un vif intérêt à accompagner le Niger dans plusieurs initiatives essentielles :

  • La mécanisation agricole, pour accroître la productivité.
  • L’amélioration des techniques de mise en valeur des sols.
  • La création de centres de services de production.

Le Chef du Gouvernement nigérien, Ali Mahamane Lamine ZEINE, a salué cet engagement, y voyant ainsi une opportunité majeure de transformation et de modernisation de l’agriculture nationale.

Niger-Bélarus : Le Premier ministre Lamine ZEINE et une délégation biélorusse signent un partenariat stratégique dans la mécanisation

Formation et emploi pour la jeunesse

 

Par ailleurs, le partenariat s’étend au-delà de l’agriculture pour adresser les défis de l’emploi et de la formation des jeunes Nigériens. M. Bakey Denis a réaffirmé la disponibilité du Bélarus à :

  • Soutenir activement la création d’emplois au Niger.
  • Offrir des bourses de formation spécialisée aux étudiants nigériens.

Ainsi, ces étudiants auront la possibilité d’acquérir des compétences pointues au Bélarus avant de revenir mettre leur expertise au service de l’économie nationale.

La rencontre s’est tenue dans la continuité des discussions préliminaires déjà engagées par le Ministre de l’Enseignement Moumouni Farmo. Les deux parties s’accordent également à qualifier cette nouvelle étape de coopération de véritablement gagnant-gagnant, visant à concrétiser des initiatives économiques, techniques et de formation.

 

Niger-Bélarus : la confiance mutuelle, gage de l’autonomie nigérienne

 

En misant sur des secteurs structurants comme l’agriculture et la formation technique, le Niger et le Bélarus prouvent leur volonté de construire une relation véritablement gagnant-gagnant, affranchie des schémas de dépendance traditionnels. Par ailleurs, cette nouvelle alliance stratégique, saluée par le gouvernement nigérien, pose les jalons d’une autonomie économique future. Le message est clair : l’avenir du Niger passera par la terre et le savoir-faire, grâce à des partenariats basés sur l’égalité et le respect mutuel.

Niger-Biélorussie : vers un renforcement du partenariat bilatéral

Le Niger et la Biélorussie ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération bilatérale lors d’une rencontre officielle à Niamey. Les deux parties ont convenu de repartir sur de nouvelles bases pour un partenariat plus dynamique, fondé sur l’égalité et le respect mutuel.

 

Niamey, 21 novembre 2025 – Dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales, le Niger et la Biélorussie ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération. Le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État en charge de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, a reçu cet après-midi une délégation biélorusse conduite par le Vice-Ministre en charge de l’industrie de la République sœur.

Coopération Niger-Biélorussie : Les deux nations jettent les bases d'un partenariat plus dynamique et mutuellement avantageux, axé sur la souveraineté et l'industrie.

Niger-Biélorussie : une visite officielle pour renforcer les liens

 

La délégation biélorusse, en visite officielle de travail au Niger, est venue échanger avec les autorités nigériennes afin de jeter les bases d’une coopération encore plus dynamique et fructueuse. Les discussions ont porté sur les axes de collaboration existants et sur les moyens de les optimiser, dans un esprit de partenariat mutuellement avantageux.

Coopération Niger-Biélorussie : Les deux nations jettent les bases d'un partenariat plus dynamique et mutuellement avantageux, axé sur la souveraineté et l'industrie.

Un partenariat basé sur l’égalité et le respect mutuel

 

Au cours des échanges, le Ministre nigérien et le Vice-Ministre biélorusse ont exprimé une volonté commune : repartir sur de nouvelles bases afin de donner un nouvel élan à la coopération Niger-Biélorussie. L’accent a été mis sur le respect de la souveraineté, la non-ingérence dans les affaires internes et la recherche d’un partenariat « gagnant-gagnant » pour les deux pays.

Cette rencontre traduit l’intérêt croissant des deux nations à diversifier et approfondir leur collaboration, notamment dans les domaines sécuritaire et industriel. Elle ouvre la voie à des initiatives concrètes qui devraient renforcer la coopération économique, technique et diplomatique entre Niamey et Minsk.

Niger-Tchad : Le Ministre Toumba reçoit la ministre du Pétrole à Niamey

Le ministre d’État nigérien de l’Intérieur, le Général Mohamed Toumba, a reçu ce mardi à Niamey la ministre tchadienne du Pétrole, des Mines et de la Géologie. Une rencontre qui illustre la dynamique d’intégration et de partenariat stratégique entre le Niger et Tchad .

 

Niamey, 18 novembre 2025 – Dans un climat de fraternité et de confiance mutuelle, le Général de Division Mohamed Toumba, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, a accordé une audience officielle à la ministre tchadienne NDOLONOGIE Alixe Naïmbaye, en charge du Pétrole, des Mines et de la Géologie.

Accompagnée du ministre nigérien du Pétrole, Dr Sahabi Oumarou, la haute délégation tchadienne effectue actuellement une visite de travail au Niger axée sur le renforcement des liens économiques et énergétiques entre les deux nations.

Niger-Tchad : Le Général Toumba reçoit la Ministre tchadienne du Pétrole à Niamey. Une rencontre clé pour l'intégration économique et la sécurité énergétique du Sahel.

Des échanges approfondis sur les opportunités communes

 

Dans ce cadre, l’entretien, qui s’est tenu en présence de l’ambassadeur du Tchad au Niger, a permis d’aborder plusieurs dossiers stratégiques de la coopération bilatérale, avec un accent particulier sur les secteurs du pétrole et des mines.

De plus, ces discussions s’inscrivent dans la continuité des accords récemment signés entre Niamey et N’Djamena, notamment la reconduction de la convention d’approvisionnement en carburant et les avancées sur le projet de pipeline Niger-Tchad-Cameroun.

 

Niger-Tchad : une coopération énergétique au cœur des priorités régionales

 

En plus, des aspects techniques, cette rencontre ministérielle témoigne de la volonté partagée des deux gouvernements de consolider leur partenariat face aux défis communs du Sahel : sécurité énergétique, développement des infrastructures et diversification des routes d’exportation du pétrole brut.

La présence conjointe des ministres en charge du pétrole des deux pays lors de cette audience souligne ainsi l’importance accordée à une collaboration opérationnelle et durable dans un domaine vital pour l’économie des deux États.

Niger-Tchad : vers une intégration renforcée au Sahel central

 

Par ailleurs, cette visite intervient quelques heures seulement après la signature tripartite de reconduction de l’accord de fourniture de produits pétroliers raffinés, confirmant la cadence soutenue des échanges Niger-Tchad ces derniers mois.

Finalement, en multipliant les rencontres de haut niveau, Niamey et N’Djamena posent les bases d’une coopération exemplaire dans une région où l’union des forces est plus que jamais nécessaire pour relever les défis sécuritaires et économiques. Les prochains mois devraient voir l’accélération de plusieurs projets structurants annoncés entre les deux capitales.

Niger : la BAD et le Gouvernement renforcent leur partenariat pour la transformation agro-industrielle

En visite à Niamey, une délégation de la Banque Africaine de Développement, conduite par son nouveau Représentant pays, a échangé avec le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine sur un vaste projet de développement agro-industriel dans la région de Maradi. Une rencontre qui consolide la coopération stratégique entre la BAD et le Niger.

 

Niamey, 12 novembre 2025 Le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine, a reçu ce mercredi à son cabinet une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD), conduite par son nouveau Représentant pays, Mamadou Tangara. Cette rencontre illustre la volonté commune de renforcer la coopération économique et d’accélérer les projets de développement structurants au Niger.

Le Premier ministre nigérien et la BAD s’accordent sur une feuille de route pour lancer un ambitieux projet agro-industriel à Maradi dès 2027, symbole d’un partenariat renforcé.

Une mission consacrée au développement agro-industriel

 

Au cœur des discussions : un projet majeur de développement agro-industriel dans la région de Maradi, récemment lancé avec la participation du Vice-président de la BAD. La délégation a présenté au Premier ministre les conclusions de sa mission d’identification et de dialogue technique, centrée sur la planification du programme et la mobilisation des ressources nécessaires à sa mise en œuvre.

 

Par ailleurs, les deux parties ont convenu d’une feuille de route claire pour les études préparatoires, première étape avant la présentation du projet au Conseil d’administration de la BAD. Dans ce contexte, l’objectif affiché est le démarrage effectif du programme dès 2027, afin de dynamiser la transformation agricole, créer des emplois et renforcer la souveraineté alimentaire du pays.

Une coopération renouvelée entre Niamey et la BAD

 

Le chef du Gouvernement a salué l’engagement constant de la Banque Africaine de Développement aux côtés du Niger, rappelant ainsi que l’institution panafricaine, dont le pays est membre fondateur, demeure un partenaire clé du financement du développement sur le continent.

Il a par ailleurs adressé ses félicitations à M. Tangara pour sa nomination et exprimé sa confiance quant à la poursuite d’une collaboration fructueuse entre les deux institutions.

 

Accélérer les projets structurants pour un développement durable

 

Au terme de la rencontre, le Gouvernement nigérien et la BAD ont réaffirmé leur volonté commune d’intensifier les investissements dans les secteurs porteurs, notamment l’agriculture, les infrastructures et l’énergie. Ce partenariat s’inscrit également dans une vision de croissance durable et inclusive, au service du bien-être des populations nigériennes.

Coopération Chine-Niger : Toumba reçoit l’ambassadeur de Chine

À Niamey, le Ministre d’État Mohamed Toumba a reçu l’Ambassadeur de Chine pour une audience diplomatique de haut niveau. L’objectif est clair : intensifier les échanges bilatéraux dans les domaines clés de la sécurité, des infrastructures et de la gouvernance locale. Cette rencontre marque ainsi une nouvelle étape dans la coopération Chine-Niger.

 

Niamey, 7 novembre 2025 – Dans un contexte de consolidation des partenariats internationaux, le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État en charge de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration Territoriale, a reçu en audience l’Ambassadeur de la République populaire de Chine au Niger, Son Excellence Lyu Guijun. Pendant près de deux heures, les deux parties ont exploré les leviers pour renforcer les échanges bilatéraux, dans une logique de bénéfices partagés.

 

 Une délégation chinoise en mission diplomatique active

 

Accueilli au cœur du ministère à Niamey, l’Ambassadeur Lyu Guijun était accompagné d’une équipe resserrée de conseillers. Par ailleurs, cette visite, à la fois courtoise et stratégique, s’inscrit dans la volonté de Pékin de consolider ses liens avec un partenaire africain jugé clé dans ses projets de développement.

Dans ce cadre, les échanges ont été francs et ciblés. Ils ont notamment porté sur des chantiers prioritaires tels que les infrastructures, la sécurité et la gouvernance locale. Il s’agit là d’autant de domaines où les expertises croisées pourraient aussi déboucher sur des avancées concrètes.

 

Coopération renforcée : des pistes concrètes sur la table

 

Au fil des discussions, les deux délégations ont identifié des mécanismes pour dynamiser les relations sino-nigériennes. Le Ministre Toumba, figure centrale de l’appareil sécuritaire nigérien, a exposé sa vision d’une collaboration plus étroite, laquelle est en phase avec les priorités nationales : stabilité, modernisation administrative, efficacité territoriale.

De son côté, l’Ambassadeur Guijun a réaffirmé l’engagement de la Chine à soutenir des projets à forte valeur ajoutée, évoquant notamment des opportunités dans les domaines de la formation et du transfert de technologies. Loin d’un simple protocole, cette rencontre a débouché sur un consensus autour d’actions immédiates pour relever les défis régionaux.

 

Coopération Chine-Niger : vers des résultats concrets et une stabilité durable

 

Ces pourparlers interviennent dans un moment stratégique pour le Niger, qui cherche à diversifier ses alliances dans un Sahel confronté à des turbulences sécuritaires. En effet, avec la Chine comme partenaire de poids, Niamey mise sur une accélération des échanges susceptibles de transformer les intentions en réalisations tangibles.

Désormais, les observateurs attendent avec intérêt les premières annonces concrètes issues de cette dynamique relancée, dans l’espoir d’une coopération qui allie efficacité, stabilité et développement partagé.

 

Niamey et la BOAD renforcent leur partenariat multisectoriel

Le Premier ministre Mahaman Ali Lamine Zeine a reçu ce lundi le coordinateur local de la BOAD, Moustapha Diaou, pour une revue stratégique des projets prioritaires du Niger. De l’irrigation agricole à l’autonomie énergétique, en passant par la santé publique et la formation professionnelle, cette rencontre confirme la volonté commune d’accélérer les réformes et de consolider une croissance inclusive, portée par des financements ciblés et une coopération renforcée.

 

Niamey, 3 novembre 2025 – Le Premier ministre nigérien, Mahaman Ali Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances, a présidé ce lundi une réunion de haut niveau avec Moustapha Diaou, coordinateur local de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Ces consultations ont permis de revisiter les grands axes de coopération entre Niamey et l’institution sous-régionale, partenaire historique du développement national.

 

Irrigation, énergie, santé : des priorités ciblées

 

Au cœur des échanges, une revue stratégique des projets phares portés par le gouvernement, à commencer par le renforcement de l’Office National pour les Aménagements Hydro-Agricoles (ONAHA). En effet, ce levier essentiel du Programme de Grande Irrigation, impulsé par le président de la République, vise à convertir les plaines arides en zones agricoles productives, garantes d’une sécurité alimentaire durable. La BOAD s’est engagée à mobiliser des financements conséquents pour accélérer la mise en œuvre de ces aménagements.

Autre dossier abordé : le secteur de l’énergie, avec un accent particulier sur les capacités de la Niger Electricity Company (NIGELEC). Le siège de la BOAD à Lomé, désormais en possession des pièces techniques, entamera l’examen final du dossier afin de débloquer un appui structurant. Les autorités nigériennes considèrent ce projet comme un jalon décisif vers l’autonomie énergétique, dans un contexte régional marqué par des tensions croissantes sur les ressources.

 

Niamey et la BOAD : une coopération multisectorielle en expansion

 

L’entretien a également ouvert des perspectives dans la santé publique et l’enseignement technique. Moustapha Diaou a annoncé une prochaine concertation avec le ministre de la Santé autour d’un programme ambitieux en partenariat avec le Centre de Recherche Médico-Sanitaire (CERMES). Une table ronde est aussi prévue avec le ministre de la Formation Professionnelle pour identifier les besoins en capitaux dans ce secteur clé. Ces pistes témoignent de la volonté de la BOAD de diversifier ses engagements au service des réformes sociétales.

 

Vers une croissance inclusive et souveraine

 

Pour conclure, le Premier ministre a salué la constance et la réactivité de la BOAD, qualifiant cette alliance de « dynamique et structurante ». « Cette synergie pave la voie d’un essor partagé, ancré dans la quête de bien-être collectif », a-t-il affirmé, soulignant l’importance d’un partenariat fondé sur la confiance et l’efficacité.

Dans un Sahel confronté aux défis climatiques et infrastructurels, le renforcement de ces partenariats pourrait propulser le Niger vers une croissance plus inclusive, où irrigation, énergie et compétences humaines deviennent aussi des piliers d’une souveraineté retrouvée. Les prochaines échéances techniques, attendues dans les mois à venir, seront déterminantes pour concrétiser ces ambitions.

 

Le Niger et la Banque mondiale renforcent la finance local

À Niamey, le Premier ministre Mahaman Ali Lamine Zeine a reçu ce lundi une délégation de la Banque mondiale conduite par son représentant résident, Affouda Léon Biaou. Au cœur des échanges : la consolidation du secteur bancaire nigérien à travers un programme d’accompagnement en cours d’élaboration. 

 

 

Niamey, 3 novembre 2025 – Le Premier ministre nigérien, Mahaman Ali Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances, a présidé ce lundi une session de travail stratégique avec une délégation de la Banque mondiale conduite par son représentant résident au Niger, Affouda Léon Biaou. En effet, au cœur des échanges : les leviers à activer pour renforcer la solidité du secteur bancaire national, à travers un programme d’accompagnement en cours de finalisation.

 

Le Niger et la Banque mondiale : un socle financier à consolider pour soutenir la relance

 

Cette rencontre s’est articulée autour d’une initiative dédiée à l’appui du secteur financier, considéré comme un pilier central pour amortir les chocs économiques et stimuler une croissance durable. Le chef du gouvernement a exposé ses priorités en faveur d’une mise en œuvre rapide et efficace du dispositif, conçu pour répondre de manière concrète aux fragilités structurelles du système monétaire nigérien.

« Nous avons examiné les outils nécessaires pour fortifier cette branche vitale et lui insuffler une vitalité nouvelle, fondement d’une expansion saine et d’une sérénité durable », a déclaré M. Zeine, insistant sur l’urgence de solutions pragmatiques, directement arrimées aux besoins du terrain.

 

Une coopération technique au service de la transformation

 

De son côté, Affouda Léon Biaou a salué la qualité du partenariat entre Niamey et l’institution multilatérale, réaffirmant l’engagement de la Banque mondiale à accompagner les autorités dans la construction d’un cadre d’intervention souple, adapté aux réalités locales. « Ce mécanisme ambitionne de propulser le secteur bancaire et les acteurs qui en dépendent, favorisant ainsi un élan économique global et des perspectives élargies pour tous les opérateurs du marché », a-t-il souligné.

De plus, dans un contexte marqué par des réformes structurelles ambitieuses et des contraintes budgétaires persistantes, ce projet pourrait jouer un rôle déterminant dans l’élargissement de l’accès au crédit, la modernisation des infrastructures financières et la dynamisation de l’entrepreneuriat.

 

Vers une finance plus inclusive et résiliente

 

Pour cette raison, les deux parties ont convenu de poursuivre les concertations techniques en vue d’un lancement imminent du programme. Cette nouvelle phase de coopération pourrait marquer un tournant pour le paysage financier nigérien, en posant les jalons d’un système plus inclusif, plus performant et mieux armé pour accompagner la transformation économique du pays.

En conclusion, les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes, porteuses d’espoir pour une finance sahélienne plus robuste, au service du développement et de la souveraineté économique du Niger.

Niamey et N’Djamena relancent leur partenariat stratégique

Le Premier ministre nigérien Ali Lamine Zeine a entamé une visite diplomatique à N’Djamena pour relancer la Grande Commission Mixte de Coopération entre le Niger et le Tchad. Une rencontre stratégique qui vise à renforcer les liens bilatéraux face aux défis sécuritaires et économiques du Sahel. C’est une preuve de l’importance accordée à la solidarité régionale.

 

N’Djamena, 31 octobre 2025 Dans un geste fort de rapprochement bilatéral, le Premier ministre nigérien Ali Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances, a foulé le sol tchadien ce vendredi pour une mission diplomatique de haut niveau. À la tête d’une délégation gouvernementale de premier plan, il a donné le coup d’envoi des travaux de la Grande Commission Mixte de Coopération, un cadre stratégique destiné à revitaliser les relations entre Niamey et N’Djamena face aux défis régionaux partagés.

Aux côtés de Zeine figuraient des piliers de l’exécutif nigérien : le colonel-major Abdourahamane Amadou, ministre des Transports et de l’Aviation Civile, et Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’extérieur. De plus, conseillers techniques et hauts fonctionnaires complétaient cette délégation, mobilisée afin de dessiner les contours d’un partenariat ambitieux dans les domaines des infrastructures, du commerce et de la sécurité.

Dialogue stratégique et accueil protocolaire

 

Dès son arrivée à l’aéroport international Hassan Djamous, Ali Lamine Zeine a été accueilli avec les honneurs par son homologue tchadien, l’ambassadeur Allah Maye Halina, Premier ministre et chef du gouvernement. Les échanges initiaux, empreints de cordialité, ont donné le ton d’une journée placée sous le signe du dialogue franc et constructif. Une première rencontre bilatérale, tenue dans le salon protocolaire de l’aéroport, a permis aux deux chefs de gouvernement d’aborder les priorités immédiates avant de rejoindre le ministère tchadien des Affaires étrangères pour l’ouverture officielle de la commission.

C’est dans ce cadre institutionnel que Zeine et Halina ont lancé les travaux de ce mécanisme historique, conçu pour structurer les échanges entre les deux voisins sahéliens. « Cette rencontre n’est pas qu’une formalité ; elle pave la voie d’une alliance proactive contre les instabilités qui nous menacent tous », a confié une source diplomatique nigérienne, évoquant notamment les perspectives d’une intégration économique renforcée et d’une coopération sécuritaire accrue.

 

 La Grande Commission Mixte : une coopération résiliente face aux défis du Sahel

 

En outre, au-delà des discours et des gestes protocolaires, cette visite s’inscrit dans une dynamique de reconstruction post-crise pour le Sahel. Le Niger et le Tchad, liés par des frontières poreuses et confrontés à des menaces sécuritaires similaires, misent sur cette plateforme pour accélérer des projets concrets : développement des corridors routiers, interconnexion énergétique, formation des jeunes, gestion durable des ressources hydriques. Par ailleurs, des accords bilatéraux, attendus en clôture de session, pourraient formaliser des engagements chiffrés pour les années à venir.

Pour ce qui est du contexte, cette escale tchadienne s’inscrit dans la continuité d’une diplomatie régionale offensive portée par Niamey sous la Transition. Du côté de N’Djamena, l’accueil chaleureux orchestré par Halina témoigne de la volonté du Tchad de consolider son rôle de pivot ouest-africain. Les observateurs espèrent que les échanges, enrichis par des ateliers thématiques tout au long de la journée, déboucheront par conséquent sur une feuille de route opérationnelle, loin des simples déclarations d’intention.

En conclusion, alors que les délégations poursuivent leurs négociations, cette rencontre bilatérale rappelle qu’au cœur d’un Sahel tourmenté, la solidarité interétatique demeure l’outil le plus puissant. Les conclusions de cette commission, attendues demain, pourraient bien redessiner les contours d’une sous-région plus unie, plus résiliente et tournée vers l’avenir.

 

Le Niger et les Émirats arabes unis explorent de nouveaux axes de coopération économique

 

Niamey, 23 octobre 2025 –Dans un climat de dialogue constructif, le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, également en charge du portefeuille de l’Économie et des Finances, a reçu en audience ce jeudi l’ambassadeur des Émirats arabes unis au Niger, Rashid Saeed Al Shamsi. Cette rencontre, survenue dans un contexte diplomatique particulièrement actif, ouvre la voie à un renforcement stratégique des relations bilatérales, notamment sur le plan des investissements et des partenariats économiques.

 

Le Niger et les Émirats arabes unis : des échanges porteurs d’ambitions partagées

 

Au cœur des discussions : la consolidation des liens entre deux États partenaires de longue date. À l’issue de l’entretien, le diplomate émirati s’est montré résolument optimiste quant aux perspectives de collaboration. « Nous avons abordé les axes de coopération entre nos deux États alliés », a-t-il déclaré, évoquant des initiatives concrètes à venir. Parmi celles-ci figurent des engagements financiers ciblés sur des projets structurants au Niger, ainsi que des domaines d’intérêt commun appelés à se développer rapidement.

Ce dialogue bilatéral témoigne d’une dynamique ascendante. « Les attaches entre nos deux peuples, ancrées dans l’histoire et consolidées par le temps, ne cessent de se renforcer », a souligné l’ambassadeur, exprimant sa satisfaction quant à la qualité de l’échange avec le chef du gouvernement nigérien. « C’est un plaisir de dialoguer avec Ali Lamine Zeine », a-t-il ajouté, mettant en lumière la dimension humaine de cette coopération intergouvernementale.

Une rencontre sous haute coordination diplomatique

 

Cette audience s’est tenue en présence du ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de la diaspora, garant d’une articulation cohérente des positions diplomatiques du pays. Ce dispositif illustre aussi  l’importance stratégique que Niamey accorde à ce type de pourparlers, qui s’inscrivent dans une politique plus large d’ouverture économique et de diversification des alliances internationales.

 

Des perspectives prometteuses pour le développement nigérien

 

Si les détails des investissements envisagés restent pour l’heure confidentiels, l’enthousiasme affiché par les deux parties laisse entrevoir des retombées concrètes pour le développement du Niger. Dans un contexte régional où l’Afrique de l’Ouest multiplie les passerelles avec les pays du Golfe, cette étape pourrait  aussi catalyser des avancées significatives en matière d’infrastructures, d’innovation et de croissance inclusive.

 

Niger – ONU Femmes : cap sur l’inclusion durable

À Niamey, le Ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu le Directeur régional d’ONU Femmes, Dr Maxime Houinato, pour renforcer un partenariat stratégique axé sur l’inclusion des femmes et des jeunes dans les politiques publiques.

 

Niamey, 8 octobre 2025 – Le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Son Excellence M. Bakary Yaou Sangaré, a accordé, mardi, une audience au sein de son cabinet à la délégation dirigée par le Dr Maxime Houinato, Directeur régional d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette entrevue s’est déroulée en présence des principaux collaborateurs du Ministre, dans un climat de dialogue constructif et de coopération renforcée.

 

Le Niger et ONU Femmes : renforcement du partenariat stratégique

 

Par ailleurs, alignée sur les orientations stratégiques énoncées par Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, cette réunion fait partie intégrante d’une mission de haut niveau menée du 5 au 10 octobre 2025. Elle a pour vocation de solidifier les liens de partenariat entre ONU Femmes et les institutions nigériennes, dans un esprit de souveraineté nationale et de collaboration enrichissante.

D’ailleurs, cette audience illustre la volonté du Niger de bâtir une coopération internationale alignée sur ses priorités nationales, au service d’une croissance inclusive et pérenne.

L’inclusion au cœur des priorités

 

En outre, au cœur des discussions, les interlocuteurs ont examiné les initiatives communes destinées à promouvoir l’intégration accrue des femmes et des jeunes au sein des politiques publiques. Ces échanges, de fait, s’harmonisent pleinement avec la refondation nationale impulsée par les autorités, laquelle place l’inclusion sociale et l’équité au premier rang des priorités pour un développement équilibré.

 

 Croissance inclusive et suivie des alliances

 

En conclusion, cette rencontre constitue un jalon décisif dans l’approfondissement des relations entre le Niger et ONU Femmes, au bénéfice d’une croissance inclusive et pérenne. Elle illustre ainsi l’engagement résolu du Gouvernement nigérien à cultiver des alliances internationales alignées sur ses objectifs de progrès sociétal et économique. Par conséquent, des mécanismes de suivi seront instaurés pour assurer la mise en œuvre effective des engagements pris et en maximiser les retombées positives sur le terrain.

Diffa : l’OIM et le Gouvernorat scellent un pacte pour la stabilité

À Diffa, l’OIM et le Gouvernorat ont signé un protocole d’accord stratégique pour renforcer la résilience régionale. Ce partenariat inédit, fondé sur quatre axes prioritaires incarne une volonté commune d’ancrer les réponses aux défis locaux dans une gouvernance inclusive et durable.

 

Diffa, 8 octobre 2025 – Dans le cadre des initiatives visant à consolider la stabilité régionale, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Niger et le Gouvernorat de Diffa ont conclu, le 7 octobre 2025, un protocole d’accord pivotal. Ce partenariat institutionnalisé a pour vocation d’harmoniser les actions de l’OIM avec les impératifs locaux, afin de répondre de manière ciblée aux défis structurels de la région. Une avancée majeure pour consolider la paix et le progrès dans l’extrême sud-est du Niger.

 

Quatre axes prioritaires pour le développement local

 

Plus précisément, l’accord met l’accent sur quatre axes prioritaires, identifiés à travers un dialogue inclusif impliquant les acteurs communautaires. Ces domaines incluent : le renforcement du développement socioéconomique, la promotion de la cohésion sociale, l’adaptation aux impacts du changement climatique et la gestion efficace des déplacements internes de population. De fait, ces orientations s’inscrivent pleinement dans les objectifs du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP), qui privilégie une approche participative pour ancrer les interventions dans les réalités locales.

L’OIM et le Gouvernorat : engagement conjoint pour la stabilité

 

À l’occasion de cette signature, les autorités ont réitéré leur engagement commun. Ainsi, « Ensemble, nous posons les bases d’un avenir plus stable, plus inclusif et plus durable pour Diffa », a déclaré un porte-parole du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), soulignant l’importance de cette collaboration pour la construction d’une région résiliente.

 

 Gouvernance inclusive et suivi rigoureux

 

En conclusion, cette avancée stratégique illustre la détermination des institutions nigériennes à favoriser des partenariats internationaux alignés sur les priorités nationales. Par conséquent, elle contribuera à atténuer les vulnérabilités socioéconomiques et environnementales, tout en privilégiant un développement harmonieux au bénéfice des populations de Diffa. Les parties signataires s’engagent à un suivi rigoureux pour assurer l’implémentation effective de ces mesures, dans un esprit de gouvernance inclusive et prospective.

Initiative Atlantique : le Maroc va relier le Sahel à l’océan

À New York, une concertation stratégique  entre le Maroc et les Etats du Sahel propulse l’Afrique de l’Ouest vers une connectivité maritime inédite, portée par la vision royale du Roi Mohammed VI.

 

New York, 25 septembre 2025 – Tandis que les gratte-ciel de Manhattan percent un ciel automnal chargé de promesses diplomatiques, un couloir discret de la Mission permanente du Royaume du Maroc à l’ONU s’est mué, hier, en atelier stratégique pour l’Afrique de l’Ouest. En effet , Autour du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, se sont réunis ses homologues du Tchad (Dr Abdoulaye Sabre Fadoul), du Mali (M. Abdoulaye Diop), du Niger (M. Bakary Yaou Sangaré) et du Burkina Faso (M. Karamoko Jean-Marie Traoré). Ainsi, cette concertation, tenue en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, a ravivé des alliances tout en propulsant vers l’opérationnalisation une initiative royale visionnaire : celle du Roi Mohammed VI, qui pourrait redessiner les contours économiques d’une région enclavée.

Le Maroc a réuni les ministres sahéliens pour concrétiser l’Initiative Atlantique. cette feuille de route vise à désenclaver le Sahel via

De la vision royale à la feuille de route sahélienne : une réponse stratégique à l’enclavement

 

Lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de son discours du 6 novembre 2023, à l’occasion du 48ᵉ anniversaire de la Marche Verte, l’Initiative Atlantique vise à rompre l’isolement géographique des États sahéliens. Pour ce faire, elle prévoit un accès privilégié à l’océan via des partenariats en infrastructures portuaires, routières et logistiques.

Dès lors, les pays du Sahel – confrontés à des corridors terrestres vulnérables et à des coûts d’importation élevés – y voient un levier de souveraineté. Imaginez des routes transsahariennes modernisées reliant Bamako ou Niamey aux ports marocains de Tanger Med ou Dakhla : une intégration directe aux chaînes de valeur atlantiques devient envisageable.

 

Financement et connectivité au cœur des échanges : vers une gouvernance partagée

Sous l’impulsion de Nasser Bourita, les ministres sahéliens ont discuté des étapes concrètes d’implémentation : évaluation des besoins en connectivité, mécanismes de financement conjoints, et cadre institutionnel pour une gouvernance partagée. Par conséquent, cette initiative a été unanimement saluée comme stratégique et porteuse d’avenir pour la région.

De plus, dans un contexte où l’Alliance des États du Sahel (AES) accélère son intégration autonome, ce dialogue avec Rabat illustre une diplomatie pragmatique. Le Maroc, pivot atlantique, se positionne ainsi comme un allié naturel, loin des ingérences extérieures.

Le Maroc, partenaire clé contre l’enclavement : des opportunités concrètes pour les citoyens sahéliens

 

Pour les millions de ruraux et d’entrepreneurs confrontés à la désertification et aux chaînes d’approvisionnement précaires, cette concertation new-yorkaise sonne comme une bouffée d’oxygène. En effet, elle promet une diversification des routes commerciales, des opportunités en agriculture durable, en énergie renouvelable et en formation technique.

Dès lors, cette initiative s’aligne sur les Objectifs de développement durable de l’ONU. À l’heure où l’UNGA débat de la réforme du multilatéralisme, elle démontre que les solutions africaines se forgent par des partenariats bilatéraux audacieux, transformant ainsi les déserts en artères vitales.

Et maintenant : quelle vitesse pour l’opérationnalisation ?

 

Cependant , la question centrale reste celle du rythme d’exécution. Car l’intégration du Sahel dans l’économie bleue atlantique pourrait créer une nouvelle dynamique géopolitique, bousculant les équilibres traditionnels de l’Afrique de l’Ouest. Le Maroc parviendra-t-il à se positionner durablement comme le pont logistique incontournable entre l’Europe, l’Atlantique et le cœur du continent ?

Un pacte pour l’autosuffisance : le Niger et le PAM face à la faim

À New York, le Niger transforme la diplomatie en levier de souveraineté alimentaire. Face aux défis du Sahel, l’alliance avec le PAM devient une promesse d’abondance durable.

New York, le 24 septembre 2025 – Tandis que les tribunes de l’Assemblée générale des Nations Unies vibrent des discours enflammés sur la paix et le développement durable, un duo inattendu émerge des coulisses : le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, et la Directrice exécutive du Programme Alimentaire Mondial (PAM), Cindy McCain. Leur rencontre, survenue hier en marge de la 80ᵉ session, n’est pas un simple échange protocolaire. C’est un serment solennel pour transformer le Niger, pays du Sahel aux défis titanesques, en un bastion de l’autosuffisance alimentaire. Un enjeu qui pourrait bien redessiner le destin de millions d’Africains confrontés à la faim chronique.

En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre nigérien et la Directrice exécutive du PAM ont engagé un partenariat

Le Niger et le PAM : la diplomatie au service de la souveraineté alimentaire

 

Dans les coulisses du siège de l’ONU, les discussions ont porté sur un renforcement décisif de la coopération bilatérale, axé sur la promotion de la sécurité et de la souveraineté alimentaires. Cindy McCain, à la tête du PAM depuis avril 2023, n’a pas tari d’éloges sur les avancées agricoles nigériennes, saluant des initiatives qui, malgré les aléas climatiques, font germer l’espoir dans un sol aride. « Le Niger démontre une résilience exemplaire », a-t-elle déclaré, réaffirmant l’engagement indéfectible de son organisation à soutenir ces efforts. En effet, le PAM, qui fournit une aide vitale en nourriture et nutrition aux populations touchées par les crises au Niger, y compris les déplacés internes et les réfugiés, voit dans ce partenariat une opportunité de bâtir une résilience durable face aux chocs interconnectés du Sahel.

L’agriculture, une priorité nationale pour le Niger

 

De son côté, S.E.M. Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, a planté le décor d’une économie nigérienne où l’agriculture n’est pas un secteur marginal, mais le poumon vital. Elle contribue à près de 40 % du produit intérieur brut (PIB) et emploie 80 % de la population active. Face à l’inflation galopante et aux fluctuations des prix des denrées de base, le gouvernement a multiplié les mesures pour stabiliser les marchés et soutenir les producteurs locaux.

Cependant, le Premier ministre n’a pas éludé les ombres : les défis climatiques exacerbés par le réchauffement global, les pressions migratoires et les tensions sociales exigent un appui international renforcé. « L’agriculture est notre souveraineté », a-t-il insisté, appelant à une mobilisation accrue pour que le Niger ne soit plus un récepteur passif d’aide, mais un architecte de sa propre abondance.

En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre nigérien et la Directrice exécutive du PAM ont engagé un partenariat

Un plan triennal ambitieux pour l’avenir

 

Par ailleurs, le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, présent à la table des négociations, a complété ce tableau en dévoilant les priorités triennales 2025-2027. L’objectif est de réduire drastiquement la dépendance à l’aide alimentaire extérieure en boostant la production locale, via des investissements dans l’irrigation, les semences résistantes et les chaînes de valeur agroalimentaires. Ces ambitions s’inscrivent dans une vision plus large : un Niger qui, à l’image des partenariats holistiques du PAM dans la région, transforme la vulnérabilité en force, en intégrant sécurité nutritionnelle, égalité des genres et paix durable.

En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre nigérien et la Directrice exécutive du PAM ont engagé un partenariat

Le Niger et le PAM : une promesse d’espoir pour l’Afrique de demain

 

À l’issue de ces échanges, les deux parties ont scellé une volonté commune de forger un partenariat « durable et stratégique », centré sur le développement agroalimentaire. Pour le grand public nigérien, ces millions de ruraux qui triment sous un soleil impitoyable pour un bol de mil quotidien, cette alliance sonne comme une promesse tangible : des assiettes plus pleines, des marchés plus stables, et un avenir où la faim n’est plus une fatalité.

À l’échelle continentale, cette rencontre illustre comment l’ONU, au-delà des résolutions grandiloquentes, peut catalyser des victoires concrètes contre l’insécurité alimentaire, qui menace encore 2,2 millions de Nigériens selon les analyses récentes.

 

En somme, cette rencontre bilatérale rappelle que la diplomatie se nourrit d’actions. Le Niger, avec le PAM à ses côtés, n’est pas seulement un acteur sur la scène mondiale : il en est le ferment. Quel sera l’impact réel de cet accord sur le quotidien des populations les plus vulnérables ? Le pari de l’autosuffisance deviendra-t-il la nouvelle réalité du Sahel ?

Le FNUAP et le Niger renforcent leur alliance pour l’agriculture à New York

À New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le Premier Ministre nigérien a reçu la directrice exécutive du FNUAP pour renforcer la coopération autour de la souveraineté alimentaire.

 

New York, 23 septembre 2025 – Tandis que les projecteurs de l’Assemblée générale des Nations Unies éclairent les grands enjeux mondiaux, le Niger tisse discrètement mais fermement ses alliances stratégiques. Hier,  lundi , Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances, a eu une audience avec Mme Diene Keita, directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), à la Mission permanente du Niger auprès des Nations Unies.

Accompagnée de ses collaborateurs, dont le nouveau représentant désigné pour le Niger, Mme Keita est venue réaffirmer l’engagement de son institution aux côtés du gouvernement nigérien. En effet, cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de renforcement des partenariats stratégiques, notamment dans le secteur agricole.

Le Premier Ministre du Niger a rencontré la directrice exécutive du FNUAP à New York. Ensemble, ils ont réaffirmé leur engagement commun pour soutenir l’agriculture comme levier de souveraineté alimentaire.

FNUAP –Niger : l’agriculture comme levier de souveraineté alimentaire

 

Au cours de l’audience, les échanges ont porté sur les axes de coopération prioritaires. Mme Keita a souligné sa volonté de recueillir les orientations du Premier Ministre et d’aligner les interventions du FNUAP avec la Vision du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.

L’accent a également été mis sur le rôle de l’agence onusienne dans le soutien à l’agriculture, considérée comme un levier stratégique pour atteindre la souveraineté alimentaire. Dans un contexte marqué par les défis climatiques et les enjeux de sécurité alimentaire, cette coopération pourrait contribuer à renforcer la résilience des communautés rurales.

Le Premier Ministre du Niger a rencontré la directrice exécutive du FNUAP à New York. Ensemble, ils ont réaffirmé leur engagement commun pour soutenir l’agriculture comme levier de souveraineté alimentaire.

Une rencontre sous haute portée symbolique

 

La présence de plusieurs membres du gouvernement et de responsables diplomatiques nigériens témoigne de l’importance accordée à cette audience. Ainsi à travers ce dialogue, le Niger affirme sa volonté de mobiliser les partenaires internationaux autour de ses priorités nationales.

Par conséquent, cette rencontre ne se limite pas à un échange protocolaire : elle incarne une convergence d’intentions entre le FNUAP et le gouvernement nigérien pour transformer les engagements en actions concrètes.

Au terme de cette revue stratégique, une certitude s’impose : les partenariats ne valent que par leur capacité à produire des résultats concrets. Alors que les discussions s’achèvent et que les recommandations s’affinent, l’heure n’est plus aux intentions, mais à l’action.

Niamey explore un partenariat stratégique avec la Turquie

À Niamey, le ministre délégué au Budget Mamane Sidi a reçu une délégation de la société turque ACIRL pour une audience discrète mais porteuse d’avenir. Au cœur des échanges : infrastructures, énergie, agriculture… autant de leviers pour propulser le Niger vers une relance économique durable, dans le cadre de sa refondation nationale.

 

Niamey, 16 septembre 2025 – En ce mardi après-midi ensoleillé à Niamey, une rencontre discrète mais prometteuse s’est tenue au cœur du pouvoir économique nigérien. Le Ministre délégué auprès du Premier Ministre, chargé du Budget, M. Mamane Sidi, a accueilli dans son cabinet une délégation de la société turque ACIRL. Derrière les portes closes, un dialogue porteur d’avenir s’est engagé, avec pour ambition de renforcer les partenariats économiques et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour le Niger.

Un partenariat turc pour propulser le développement nigérien

 

Bien que les détails de cette audience restent confidentiels pour l’instant, la présence de la société ACIRL, un acteur turc influent, laisse néanmoins présager des discussions autour de projets structurants. En effet, la Turquie, connue pour ses investissements croissants en Afrique, pourrait apporter son expertise dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’énergie ou l’agriculture — autant de domaines cruciaux pour le développement économique du Niger.

Par ailleurs, M. Mamane Sidi, figure centrale de la gestion budgétaire nigérienne, s’inscrit pleinement dans une dynamique de modernisation et d’ouverture. Ainsi, en recevant cette délégation, il envoie un signal fort : le Niger est prêt à tisser des partenariats internationaux pour financer ses ambitions et répondre concrètement aux besoins de sa population.

Mamane Sidi a rencontré la société turque ACIRL à Niamey pour discuter de projets structurants. Cette audience marque une étape clé dans la diversification des partenariats économiques du Niger.

Une rencontre au service de la relance économique à Niamey

 

Cette audience intervient dans un contexte où le Niger cherche à diversifier ses partenaires économiques pour soutenir sa vision de refondation nationale. Alors que le pays fait face à des défis comme l’insécurité et les impacts du changement climatique, des collaborations avec des acteurs étrangers, comme ACIRL, pourraient débloquer des opportunités concrètes : création d’emplois, renforcement des infrastructures ou encore amélioration des services publics.

« Chaque partenariat compte pour bâtir un Niger plus fort et plus prospère », aurait déclaré le ministre, selon des sources proches du dossier.

Si peu d’informations ont filtré, l’enthousiasme autour de cette rencontre laisse egalement entrevoir des annonces à venir, peut-être lors des prochaines semaines.

 

En conclusion, cette audience entre le Ministre Mamane Sidi et la délégation turque incarne l’aspiration du Niger à se positionner comme un acteur économique incontournable en Afrique de l’Ouest. À l’heure où le pays accélère sa marche vers le progrès, une question demeure : quels projets ambitieux naîtront de cette rencontre ? Une chose est sûre : sous l’impulsion de leaders comme Mamane Sidi, le pays avance avec détermination vers un avenir plus prometteur. L’avenir nous dira si ce dialogue se traduira par des réalisations concrètes.

À suivre…

Le Niger et le Koweït scellent une alliance pour le développement

À Niamey, le ministre Mohamed Toumba et la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance ont posé les jalons d’un partenariat ambitieux. Objectif : transformer le quotidien des Nigériens grâce à des projets concrets dans l’éducation, la santé, l’eau et l’autonomisation économique. Une coopération stratégique entre le Niger et le Koweït qui s’inscrit dans la dynamique de refondation nationale.

Niamey, 16 septembre 2025 – Alors que le Niger s’engage dans une ambitieuse refondation nationale, une rencontre clé s’est tenue hier à Niamey entre le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le général de division Mohamed Toumba, et M. Ibrahim Khalid Nimma Ibrahim Daoud Albader, vice-directeur de la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance (FIIB), basée au Koweït. Cette visite marque un tournant dans la coopération bilatérale, avec des projets concrets pour transformer la vie des Nigériens.

Le Niger et le Koweït : une alliance stratégique pour le développement communautaire

La délégation koweïtienne, conduite par M. Albader, également chargé des projets de la FIIB, a échangé avec le ministre sur des initiatives ambitieuses visant à soutenir les populations nigériennes, particulièrement dans les zones rurales. Au cœur des discussions : une série de projets structurants destinés à répondre aux besoins fondamentaux et à promouvoir le développement durable. Parmi les priorités identifiées :

    • La construction de centres de métiers pour favoriser l’apprentissage et l’emploi des jeunes.
    • Le fonçage de forages multi-villages pour garantir l’accès à l’eau potable.
    • La construction et l’équipement d’écoles primaires et secondaires, pour renforcer l’éducation.
    • La mise en place de Centres de Santé Intégrés (CSI) dans les zones rurales, pour améliorer l’accès aux soins.
    • La création de jardins communautaires, pour promouvoir la sécurité alimentaire.
    • La formation et l’insertion des femmes veuves et des jeunes dans des chaînes de valeur productives, favorisant leur autonomisation économique.

Un partenariat en phase avec la refondation nationale

Cette visite intervient dans un contexte où le Niger, sous l’impulsion de ses nouvelles autorités, s’engage dans une dynamique de refondation pour mieux servir son peuple. La FIIB, en tant que partenaire stratégique, cherche à s’aligner sur cette vision en adaptant ses interventions aux priorités du gouvernement.

« Nous sommes ici pour recueillir les nouvelles orientations des autorités et accompagner le Niger dans sa quête d’un développement centré sur les besoins des citoyens », a déclaré M. Albader.

Le général Mohamed Toumba a, pour sa part, salué l’engagement de la FIIB et réaffirmé la volonté du ministère de l’Intérieur, en tant que tutelle des ONG, de faciliter la mise en œuvre de ces projets. Cette collaboration illustre une synergie entre les aspirations du Niger et le soutien de partenaires internationaux, dans un esprit de solidarité et d’efficacité.

Le Niger et le Koweït ont lancé une coopération bilatérale axée sur le développement communautaire. Centres de métiers, écoles, forages

Le Niger et le Koweït : l’espoir d’un avenir prometteur

Ces initiatives, qui touchent des secteurs clés comme l’éducation, la santé, l’accès à l’eau et l’autonomisation économique, promettent d’avoir un impact durable sur les communautés nigériennes, en particulier les plus vulnérables. En s’appuyant sur des projets concrets et inclusifs, le Niger et la FIIB tracent la voie d’un avenir où le développement est au service de tous.

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans la construction d’un Niger plus fort, plus équitable et plus solidaire. Les Nigériens peuvent désormais espérer voir ces projets se concrétiser, transformant leur quotidien pour le meilleur.

Le défi qui se pose désormais est de déterminer si ces actions réussiront à surmonter les obstacles logistiques et sécuritaires pour toucher réellement les communautés les plus isolées du pays.

Niger- ONU : un partenariat pour une transformation nationale

Une rencontre stratégique qui scelle l’alliance entre le Niger et l’ONU pour accélérer la transformation socio-économique et renforcer la cohésion nationale.

Niamey, 10 septembre 2025 — Ce mercredi, le Cabinet du Premier Ministre du Niger a été le théâtre d’un échange institutionnel majeur. Ali Mahaman Lamine Zeine a accueilli Mme Mama Keita, Coordinatrice résidente et humanitaire du Système des Nations Unies au Niger, venue avec plusieurs responsables du bureau-pays. L’entretien a également confirmé la solidité d’un partenariat qui s’inscrit dans la durée et dans l’action.

 

Des programmes conjoints pour un impact socio-économique durable

 

Au centre des discussions, le lancement récent des programmes conjoints Gouvernement du Niger – Système des Nations Unies, amorcé une dizaine de jours plus tôt. Par ailleurs, ces initiatives visent à conjuguer expertise institutionnelle et ressources internationales pour impulser une transformation socio-économique durable. À ce titre, Mme Keita a salué « une excellente collaboration » et réaffirmé l’engagement de l’ONU à œuvrer aux côtés du gouvernement pour la réussite de ces projets.

 

Une stratégie commune pour des ressources et une vision partagées

 

En outre, les deux parties ont convenu de mettre en œuvre une stratégie conjointe de mobilisation des ressources, afin de garantir l’efficacité et la pérennité des actions engagées. Pour la représentante onusienne, ces programmes sont « de nature à transformer le Niger » en renforçant les capacités nationales et en soutenant les priorités de développement définies par l’État.

Ainsi, au-delà des aspects techniques, cette rencontre illustre la dimension symbolique d’une coopération internationale alignée sur les ambitions nationales. Elle traduit la volonté commune de bâtir un Niger plus résilient, où les politiques publiques s’appuient sur des alliances solides pour répondre aux défis économiques, sociaux et territoriaux.

L’ONU et le Niger : Un message de confiance pour l’avenir

 

En conclusion, Mme Keita a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des relations entre le Niger et l’ONU, soulignant « la manière positive dont les choses se passent ». Un message qui conforte la place du Niger comme acteur engagé dans les dynamiques régionales et internationales de développement et de mobilisation collective.

Pour autant, il faut maintenant transformer cette volonté politique et ces projets communs en résultats concrets et durables pour les populations les plus vulnérables. La question reste entière : comment veiller à ce que cet élan de coopération se matérialise sur le terrain, notamment dans les zones reculées, afin d’assurer un impact réel et mesurable ?

Agadez : une stratégie régionale pour des migrations plus sûres

Agadez au centre d’une nouvelle stratégie migratoire : l’UNHCR, l’OIM et les autorités nigériennes unissent leurs forces pour renforcer la protection et l’assistance aux populations en mouvement.

Agadez, 10 septembre 2025— Au cœur du sable brûlant d’Agadez, ville-carrefour des routes migratoires, s’est tenue, ce mercredi, une rencontre d’envergure. À cette occasion, le Secrétaire Général de la Région, M. Souleymane Seidou Boulhassan, a accueilli une délégation conjointe du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Bien au-delà d’une simple visite de courtoisie, cette rencontre marque une étape clé dans le renforcement des liens entre ces organisations internationales et les autorités nigériennes, mettant ainsi en lumière l’importance stratégique d’Agadez, véritable pivot régional dans la gestion des flux migratoires et l’accueil des réfugiés.

À Agadez, l’UNHCR, l’OIM et le Niger lancent une coopération régionale innovante pour protéger migrants et réfugiés sur les routes du désert.

Une nouvelle approche pour une crise humanitaire majeure à Agadez

Au centre des échanges, une stratégie novatrice axée sur les routes migratoires. Portée conjointement par l’UNHCR et l’OIM, elle vise à renforcer l’assistance aux réfugiés et migrants grâce à une coopération régionale impliquant cinq pays africains, dont le Niger. L’objectif est clair : mieux coordonner les efforts pour relever les défis complexes des déplacements humains, dans une région où les routes du désert sont à la fois chemins d’espoir et de péril. En misant sur une collaboration transfrontalière, cette initiative entend dépasser les approches traditionnelles afin de garantir protection et dignité aux populations vulnérables.

Agadez, symbole d’un partenariat durable et d’un engagement fort

La venue de cette délégation de haut niveau à Agadez témoigne en effet de l’engagement constant des autorités nigériennes à œuvrer main dans la main avec leurs partenaires internationaux. Carrefour historique des échanges culturels et commerciaux, la région s’affirme aujourd’hui comme un acteur incontournable dans la gestion des enjeux migratoires. Ce partenariat, tissé de longue date avec l’UNHCR et l’OIM, reflète une coopération dynamique, solidement ancrée dans des valeurs de solidarité et de responsabilité partagée.

Un signal fort pour l’avenir de la coopération humanitaire

Par ailleurs, cette visite, au-delà de son caractère protocolaire, envoie un message puissant : le Niger, et plus particulièrement Agadez, demeure un pilier central dans la réponse aux défis migratoires en Afrique. En plaçant la région au cœur de cette nouvelle stratégie régionale, l’UNHCR et l’OIM reconnaissent son rôle clé dans la construction d’un avenir plus sûr pour les migrants et les réfugiés.

Dans les prochains jours, les contours de cette approche fondée sur les routes migratoires et ses implications pour le Niger et ses voisins seront détaillés. Une certitude s’impose : cette initiative marque une étape décisive dans la mobilisation collective face à un enjeu humanitaire majeur.

À Agadez, l’UNHCR, l’OIM et le Niger lancent une coopération régionale innovante pour protéger migrants et réfugiés sur les routes du désert.

Un élan régional pour une cause universelle à Agadez

Si la délégation a choisi Agadez pour inaugurer cette nouvelle dynamique, c’est aussi afin de saluer le rôle historique de la région dans l’accueil des populations en mouvement. En s’inscrivant dans une volonté de transparence et de dialogue, ce rendez-vous renforce l’image d’un Niger engagé, aux côtés de ses partenaires, pour un avenir où la dignité humaine guide chaque action.

 

Niamey-Berlin : le Niger fait ses adieux au Lieutenant-Colonel Roth

Coopération militaire : un passage de relais chargé de sens entre le Niger et l’Allemagne, Une reconnaissance qui scelle deux années de diplomatie active et de proximité humaine

 

Niamey, 22 août 2025 Ce matin, au Ministère de la Défense Nationale, une cérémonie empreinte de respect a marqué le départ du Lieutenant-Colonel Tristian ROTH, attaché de Défense près de l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne, après deux années d’engagement. Sa mission a été un exemple de dialogue militaire et diplomatique.

 

Un départ symbolique pour un acteur clé

 

Présidée par le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale, le Général de Division Sani KACHE, la cérémonie a en effet réuni les figures stratégiques des ministères de la Défense et des Affaires Étrangères. Elle a été marquée par la remise d’un témoignage officiel de satisfaction, décerné par le Ministre d’État, le Général d’Armée Salifou Mody.

« Vous avez incarné l’excellence militaire et diplomatique, alliant courtoisie et dévouement absolu. Votre engagement a renforcé la confiance entre nos institutions et permis la réussite de chaque projet bilatéral », a souligné le Général KACHE.

 

Une coopération qui survit aux turbulences

 

Malgré le retrait du contingent allemand en août 2024, les liens entre Niamey et Berlin n’ont pas fléchi. Grâce à la volonté politique des deux ministres de la Défense, la coopération s’est poursuivie sous des formes renouvelées. Cela s’est manifesté par des visites croisées de délégations, le maintien de formations de stagiaires nigériens en Allemagne, et la prise en charge de soldats blessés. Ces gestes de solidarité ont été salués comme des marqueurs forts de la résilience diplomatique entre les deux nations.

 

Une figure de confiance et de proximité

 

Depuis son arrivée, le Lieutenant-Colonel ROTH s’est attaché à consolider les liens existants, en mobilisant ses compétences professionnelles et humaines. Sa disponibilité, son sens du dialogue et sa capacité à établir des relations de confiance ont été des leviers essentiels pour faire avancer les projets communs.

« Vous avez su afficher, en plus de votre disponibilité permanente, le caractère d’une personne dynamique et affable, qualité qui vous a permis d’établir des relations de confiance avec les responsables militaires que vous avez côtoyés », a ajouté le Général KACHE.

 

Un passage de relais sous le signe de l’espoir

 

Les autorités ont présenté le Lieutenant-Colonel Stefan WOLTER au cours de la cérémonie en tant que successeur du Lieutenant-Colonel ROTH. Elles considèrent sa connaissance du terrain nigérien comme un atout pour prolonger la dynamique engagée. De son côté, le Lieutenant-Colonel ROTH a quitté le Niger avec le sentiment d’avoir accompli sa mission et l’espoir de voir la coopération se renforcer davantage.

 

Une diplomatie réinventée

 

Ce passage de relais ne marque pas une fin, mais une continuité stratégique. Il illustre la capacité des relations internationales à se réinventer autour de figures engagées, de gestes concrets et d’une volonté partagée de bâtir des ponts durables entre les peuples. En somme, le Niger et l’Allemagne, par cette cérémonie, réaffirment leur attachement à une coopération fondée sur la confiance et la reconnaissance mutuelle. Dans un contexte géopolitique complexe, cette collaboration peut-elle servir d’exemple pour d’autres nations ?

Niamey : L’Égypte et le Niger scellent un partenariat stratégique

Niamey et Le Caire renforcent leurs liens : vers un partenariat stratégique durable entre le Niger et l’Égypte

Niamey, 23 juillet 2025 Le Niger et l’Égypte ont franchi une nouvelle étape dans leur rapprochement diplomatique ce mardi, à l’occasion de la visite officielle du Ministre égyptien des Affaires étrangères et de l’Immigration, S.E. Dr Badr Abdel-Atty. Il a été accueilli par son homologue nigérien S.E.M. Bakary Yaou Sangaré. Par ailleurs, cette rencontre s’inscrit dans la continuité des efforts amorcés en octobre 2024, lors du déplacement du ministre nigérien au Caire.

Un dialogue renforcé pour la paix, le développement et la sécurité

 

Portés par des relations historiques solides, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à consolider un partenariat fondé sur les valeurs de paix, de développement et de solidarité. En outre, les discussions ont couvert plusieurs secteurs de coopération, avec une attention soutenue pour les enjeux économiques.

En matière de sécurité, la délégation égyptienne a partagé l’expérience de son pays dans la lutte contre le terrorisme, mettant en avant la nécessité d’une approche globale qui intègre sécurité, éducation et développement socio-économique. Cette perspective convergente renforce ainsi la volonté des deux gouvernements de bâtir une vision partagée pour une Afrique stable et résiliente.

La visite officielle du ministre égyptien à Niamey scelle une nouvelle étape dans les relations bilatérales entre l’Égypte et le Niger, avec la signature d’un accord de concertation politique et une volonté commune de renforcer la coopération économique, sécuritaire et diplomatique.

Vers une feuille de route diplomatique permanente

À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont procédé à la signature d’un mémorandum d’accord. Ce document prévoit la mise en place d’un mécanisme de concertation politique régulier, avec pour objectif d’assurer un suivi concret des engagements et de favoriser un dialogue stratégique continu entre les deux nations.

Au-delà de la diplomatie formelle, cette visite témoigne de l’ambition commune du Niger et de l’Égypte de nouer des liens plus profonds et plus structurés, au service des aspirations de leurs peuples. En effet, en favorisant la coopération sectorielle et la construction de mécanismes durables, les deux États affirment leur volonté de jouer un rôle actif dans le rayonnement régional et continental.

La visite officielle du ministre égyptien à Niamey scelle une nouvelle étape dans les relations bilatérales entre l’Égypte et le Niger, avec la signature d’un accord de concertation politique et une volonté commune de renforcer la coopération économique, sécuritaire et diplomatique.

Niamey et  l’Égypte , main dans la main, dessinent l’avenir de la coopération sud-sud

 

Cette alliance renforcée entre le Niger et l’Égypte est un signe de bon voisinage ; elle est aussi le reflet d’une volonté stratégique de bâtir des solutions africaines aux défis africains. En structurant ce dialogue politique et en mutualisant leurs expertises, Niamey et Le Caire affirment sans équivoque que la coopération sud-sud représente une voie stratégique pour consolider la stabilité et accélérer le développement du continent. Cette dynamique émergente place les deux capitales au cœur des nouvelles orientations diplomatiques africaines.

Niger : passeports et cartes d’identité entrent dans l’ère biométrique

Signature historique à Niamey : Deux mémorandums pour révolutionner l’identité numérique au Niger

Niamey, 27 juin 2025 Un tournant historique pour l’identité nigérienne ! Ce vendredi 27 juin 2025, Niamey a été le théâtre d’un événement majeur pour la modernisation de la gestion de l’identité au Niger. En effet, le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Toumba, et la Directrice de la société libyenne Al Itissan Al-Jadeed, Mme Wissal Samtali, ont signé deux mémorandums d’entente d’une portée stratégique. Ces accords, conclus dans le cadre d’un partenariat public-privé, marquent une étape décisive vers la modernisation des systèmes d’identification nationaux, avec l’introduction de passeports biométriques en polycarbonate et d’une carte nationale d’identité numérique.

Le Niger à la pointe : lancement des E-passeports biométriques sécurisés

Le premier mémorandum porte sur un projet ambitieux : le financement, la construction et la maintenance d’un système d’émission de passeports biométriques en polycarbonate, équipés d’une puce électronique (e-passeport), ainsi que la mise en place d’un système d’archivage électronique des dossiers. Ce dispositif, conforme aux normes internationales de sécurité, vise à renforcer la fiabilité et la traçabilité des documents d’identité nigériens. En outre, l’introduction de la technologie biométrique, incluant des données telles que les empreintes digitales et la reconnaissance faciale, permettra de lutter efficacement contre la fraude documentaire et de faciliter les démarches administratives des citoyens, tout en renforçant la sécurité nationale.

Sécurité et innovation : Le Niger se positionne sur la scène internationale 

Ce partenariat avec Al Itissan Al-Jadeed, une entreprise reconnue pour son expertise en solutions technologiques avancées, garantit un transfert de compétences et une infrastructure durable. Le Général Mohamed Toumba a souligné l’importance de ce projet pour positionner le Niger parmi les nations à la pointe de l’innovation en matière de gestion de l’identité. À cet égard, « Ce système d’e-passeport est une avancée majeure pour notre pays. » « Il reflète notre engagement à moderniser l’administration et à offrir à nos citoyens des documents sécurisés, conformes aux standards internationaux », a-t-il déclaré lors de la cérémonie.

Révolution de l’identité : la nouvelle carte nationale numérique arrive

Le second mémorandum concerne l’émission de la nouvelle carte nationale d’identité nigérienne, un autre pilier du chantier de modernisation de l’identification. Ce projet vise à doter chaque citoyen d’un document d’identité numérique sécurisé, facilitant l’accès aux services publics et privés tout en renforçant la traçabilité et la protection des données personnelles. De plus, cette carte, également conçue avec des technologies de pointe, répondra aux besoins croissants d’une administration moderne et d’une société de plus en plus connectée.

Partenariat stratégique : L’expertise libyenne au service du Niger 

La collaboration avec Al Itissan Al-Jadeed permettra de mettre en place une infrastructure robuste pour la production, la gestion et la distribution de ces cartes. Par conséquent, ce partenariat public-privé garantit non seulement une efficacité accrue dans la mise en œuvre, mais également une pérennité des systèmes grâce à l’expertise technique de la société libyenne.

Vision d’Avenir : Un Niger moderne et sécurisé par la technologie

La signature de ces deux mémorandums s’inscrit dans une vision globale du gouvernement nigérien visant à moderniser l’administration publique et à renforcer la sécurité intérieure. En effet, en s’appuyant sur des technologies avancées, le Niger ambitionne de simplifier les démarches administratives, de réduire les risques de fraude et de s’aligner sur les standards internationaux en matière de gestion de l’identité. Ces initiatives devraient également faciliter la mobilité des citoyens nigériens à l’échelle régionale et internationale, tout en consolidant la confiance dans les institutions publiques.

Al Itissan Al-Jadeed : Un partenaire essentiel pour la transformation numérique nigérienne 

La Directrice d’Al Itissan Al-Jadeed, Mme Wissal Samtali, a exprimé sa fierté de participer à ce projet structurant. Elle a affirmé : « Nous sommes honorés de collaborer avec le Niger pour mettre en place des solutions technologiques de pointe qui auront un impact direct sur la vie des citoyens. Ces projets témoignent de la volonté commune de bâtir un avenir numérique sécurisé. »

Un signal fort : Le pays s’engage résolument dans l’ère de l’innovation

La cérémonie de signature, organisée dans un cadre solennel à Niamey, a réuni des hauts responsables du gouvernement, des représentants de la société civile et des partenaires techniques. Elle a été marquée par un optimisme partagé quant aux retombées positives de ces projets pour le Niger. Ainsi, les deux mémorandums, en posant les bases d’une transformation numérique de l’identification, envoient un signal fort : le Niger s’engage résolument sur la voie de la modernisation et de l’innovation.

 Le Niger bâtit l’avenir de l’identité numérique 

En somme, les Nigériens peuvent espérer, dans un avenir proche, une administration plus efficace et des documents d’identité à la hauteur des enjeux du 21ᵉ siècle. Cette avancée, portée par la collaboration entre le gouvernement et Al Itissan Al-Jadeed, marque une nouvelle ère pour la gestion de l’identité au Niger, avec pour ambition de faire du pays un modèle de modernité et de sécurité en Afrique de l’Ouest. Le Niger trace désormais sa voie vers un avenir où l’identité rime avec sécurité, efficacité et innovation !

Niamey : le Niger et l’Allemagne relancent leur coopération

Niamey, 18 juin 2025 — La capitale nigérienne, Niamey, s’est faite l’épicentre d’un dialogue d’envergure, où le Niger et l’Allemagne ont réaffirmé leur volonté de redynamiser une coopération bilatérale vieille de plus de six décennies. Sous la présidence éclairée de Laouli Labo, Secrétaire Général du ministère nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, une délégation allemande de haut rang, conduite par le Dr Bernhard Braune, a exploré les voies d’un partenariat renouvelé, ancré dans les aspirations du peuple nigérien. Cette rencontre, empreinte de solennité, marque un tournant dans une relation éprouvée par les aléas géopolitiques, mais résolue à promouvoir une prospérité équitable et durable.

Souveraineté et partenariat : L’Allemagne au côté du peuple nigérien 

Dans l’enceinte feutrée du ministère, les échanges ont porté sur une ambition commune : insuffler un nouveau souffle à une collaboration née le 14 juin 1961, avec la signature du premier Accord de Coopération Économique et Technique. Depuis lors, l’Allemagne a investi près de 800 milliards de francs CFA au Niger, soutenant des secteurs clés tels que l’agriculture, l’éducation, la santé et la décentralisation. Malgré une parenthèse imposée par les événements du 26 juillet 2023, Berlin a rapidement renoué le dialogue, fidèle à son engagement envers les populations plutôt qu’envers les éphémères détenteurs du pouvoir. « Notre partenaire est le peuple nigérien, dans sa quête d’autodétermination », a proclamé l’ambassadeur allemand, Dr Oliver Schnakenberg, saluant la Charte de la Refondation issue des Assises Nationales de 2025 comme un acte de souveraineté audacieux.

Projets Allemands au Niger : succès, défis et nouvelles perspectives 

Cette réunion a permis un état des lieux minutieux des projets allemands au Niger. De l’irrigation des terres arides de Dosso aux centres de formation professionnelle de Zinder, ces initiatives ont transformé des vies. Cependant, des obstacles persistent, tels que les lenteurs administratives, les défis logistiques et l’insécurité dans le Sahel. Laouli Labo a appelé à une synergie accrue pour surmonter ces entraves, proposant des orientations novatrices pour les futures négociations intergouvernementales. « Nous bâtissons une coopération Nord-Sud exemplaire, où chaque franc investi doit résonner dans le quotidien des Nigériens », a-t-il martelé, insistant sur une approche pragmatique et inclusive.

Solidarité inébranlable : L’Allemagne, partenaire humaniste du Niger 

Le Dr Bernhard Braune, chef de la délégation allemande, a réaffirmé l’attachement de Berlin à un partenariat résilient, forgé dans les années 1960 et consolidé par une solidarité indéfectible. En effet, même durant la suspension partielle de la coopération post-2023, l’Allemagne a maintenu son aide humanitaire, injectant des millions d’euros dans les programmes de nutrition et de santé de l’ONU, cruciaux pour une population confrontée à l’insécurité alimentaire et aux déplacements forcés. « Nous n’avons jamais abandonné le Niger », a déclaré Braune, soulignant un engagement centré sur les besoins des communautés, des éleveurs de Diffa aux écoliers de Tillabéri.

Réponses aux défis sahéliens : vers des projets structurants 

Les discussions ont également abordé les défis sécuritaires et climatiques qui éprouvent le Sahel. Avec 2,8 millions de déplacés et 4,3 millions de personnes en situation de crise alimentaire, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le Niger appelle à des projets structurants. L’Allemagne, via la GIZ et la KfW, envisage de renforcer ses investissements dans l’agroécologie et les énergies renouvelables, alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Le Niger et l'Allemagne relancent leur coopération bilatérale à Niamey, réaffirmant leur engagement mutuel pour un développement durable et une prospérité partagée dans le Sahel.Niamey-Berlin : un avenir de prospérité partagée se dessine 

Cette rencontre, saluée comme un jalon par l’ambassadeur Schnakenberg, ouvre la voie à une coopération redynamisée, où l’Allemagne et le Niger s’engagent ainsi à co-construire des solutions. Les priorités esquissées – éducation inclusive, agriculture durable, gouvernance locale – reflètent une vision commune d’un Sahel prospère. Laouli Labo, dans un élan d’optimisme, a exprimé aussi sa conviction que ces consultations fortifieront un partenariat déjà robuste, préparant le terrain pour des engagements concrets lors des prochaines négociations à Berlin en 2026.

Niger-Allemagne : une amitié forgée dans l’espoir 

En somme, à Niamey, où les vents du désert portent les espoirs d’un peuple résilient, cette rencontre incarne bien plus qu’un dialogue diplomatique : elle est une promesse d’avenir. L’amitié nigéro-allemande transcende les crises pour semer les graines d’une prospérité partagée. Un horizon commun se dessine, porté par la volonté de deux nations unies par un idéal de justice et de progrès. Alors que le soleil se couche sur les rives du Niger, cette alliance renouvelée symbolise un pas de géant vers un développement durable et une coopération exemplaire pour toute la région.

Une alliance scellée sous le signe de la langue et de la coopération

Niamey : L’American Corner, pilier d’une amitié États-Unis-Niger indéfectible !

Niamey, 30 mai 2025 – Dans la chaleur vibrante de Niamey, le Centre Culturel Américain, plus connu sous le nom d’American Corner Niamey, s’est paré ce vendredi d’une aura particulière. En effet, une cérémonie empreinte de solennité a marqué un jalon significatif dans l’histoire des relations entre le Niger et les États-Unis : la signature d’une convention garantissant la pérennité des activités de ce lieu d’échange et d’apprentissage. Orchestrée par le Sous-Secrétaire Adjoint américain pour l’Afrique de l’Ouest et Envoyé spécial pour le Sahel, M. William Stevens, cette célébration s’inscrit également dans le cadre du 65ᵉ anniversaire des relations diplomatiques entre les deux nations, un héritage de six décennies de dialogue et de collaboration fructueuse.

Un pont entre les peuples : L’American Corner au cœur des échanges

Sous les plafonds lumineux de l’American Corner, en présence de l’Ambassadrice des États-Unis au Niger, Mme Kathleen Fitzgibbon, et d’un parterre de participants aux programmes d’échanges, M. Stevens a évoqué la portée de ce centre qui transcende les simples murs d’une institution. « Ici, des liens profonds se tissent, reliant étudiants, enseignants, entrepreneurs, artistes et sportifs des deux pays », a-t-il déclaré avec une conviction palpable. Ces connexions, a-t-il ajouté, « s’enracinent dans le temps, traversant par ailleurs les générations pour bâtir un avenir commun. »

L’anglais : une clé stratégique pour l’avenir du Niger

Le point culminant de cette cérémonie fut l’engagement renouvelé des États-Unis à soutenir l’American English Program, une initiative ambitieuse visant à former plus de mille Nigériens à la langue de Shakespeare. « L’anglais n’est pas seulement une clé pour accéder aux États-Unis ; c’est une passerelle vers l’économie globale, un sésame indispensable dans un monde façonné par la technologie », a martelé M. Stevens. Par ailleurs, cette ambition s’aligne parfaitement avec la décision récente des autorités nigériennes de faire de l’anglais une langue de travail, un choix salué comme un pas audacieux vers l’ouverture et la modernité.

L’impact concret : des milliers de vies transformées

De son côté, le Dr Hamissou Ousseini, Coordinateur de l’American Corner Niamey, a pris la parole pour exprimer une gratitude empreinte d’humilité. « Nous ne rendons pas service aux États-Unis ; nous partageons simplement ce que nous avons appris, pour le bénéfice de nos concitoyens », a-t-il affirmé. Selon lui, les milliers de Nigériens qui franchissent les portes du centre – 57 000 ont déjà pris part à plus de 350 programmes d’échanges – y voient une promesse : celle d’un avenir où la maîtrise de l’anglais ouvre des horizons d’études, de commerce et de création.

Un réseau d’opportunités : les American Corners, catalyseurs de réussites

Les cinq American Corners disséminés à Niamey, Agadez et Zinder incarnent cet élan. Depuis leur création, ces espaces ont été des creusets d’apprentissage et d’innovation, offrant ainsi des formations linguistiques, des opportunités académiques et des passerelles vers le monde des affaires américain. De nombreux participants, parmi lesquels de jeunes étudiants et des entrepreneurs en herbe, ont partagé des témoignages vibrants, illustrant aussi  l’impact tangible de ces initiatives sur leurs parcours respectifs.

En cette fin d’après-midi, alors que le soleil déclinait sur Niamey, l’American Corner s’est imposé comme un symbole vivant de l’amitié américano-nigérienne. La signature de cette convention, loin d’être un simple paraphe, consacre une vision partagée : celle d’un Niger connecté au monde, où la langue devient un levier de progrès et de souveraineté culturelle.

Le Niger et l’AIEA : Une alliance scellée sous le signe de l’eau

Niamey, 13 mars 2025Ce jeudi, la capitale nigérienne, Niamey, s’est drapée d’un éclat singulier, celui d’une entente d’envergure entre le Niger et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Par la plume solennelle du Colonel Abdoulaye, ministre de l’Hydraulique, et sous les auspices d’une collaboration inédite avec la Banque mondiale, un accord a été paraphé, porteur d’ambitions aussi vastes que les dunes du Ténéré. Ce pacte, aux multiples ramifications, promet la Genèse d’un laboratoire de référence, la métamorphose de sept laboratoires régionaux et l’élévation des compétences des cadres nigériens par une formation d’excellence. Une œuvre concertée qui s’inscrit dans un dessein plus large : garantir la souveraineté de l’eau, ce bien aussi précieux que l’uranium qui sourd des entrailles d’Arlit.

Signature historique d’un accord entre le Niger et l’AIEA, avec le soutien de la Banque mondiale, pour un laboratoire de référence Arlit, prélude à une ambition hydraulique

La veille, le directeur général de l’AIEA avait foulé le sol ocre de la mine de SOMAÏR, à Arlit, où l’uranium, matière première de la puissance nucléaire, se mêle aux rêves d’un développement durable. Cette visite, loin d’être un simple périple protocolaire, a jeté les bases d’une synergie féconde entre la science atomique et les besoins vitaux d’une nation. Car l’accord signé ce jour ne se contente pas de poser des jalons techniques : il incarne une volonté farouche de conjuguer l’expertise nucléaire au service de la sécurité hydrique, dans un pays où l’eau, rare et capricieuse, façonne les destinées.

l’AIEA : des laboratoires pour veiller sur l’or bleu

Sous l’égide de l’AIEA, le Niger s’apprête ainsi à accueillir un laboratoire national qui deviendra une sentinelle vigilante de la qualité des ressources hydriques. Sept autres bastions scientifiques, disséminés dans les contrées régionales, verront leurs capacités hissées à des cimes nouvelles, tandis que les cadres, dépositaires du savoir, bénéficieront d’un apprentissage affûté. La Banque mondiale, par son appui financier et stratégique, insuffle à ce projet une ampleur qui transcende les frontières nigériennes, offrant un modèle où la science nucléaire s’émancipe de son carcan énergétique pour embrasser des causes humaines fondamentales.

Une alliance tripartite au service de l’humanité

Par ailleurs, cette alliance tripartite Niger, AIEA, Banque mondiale se distingue par sa hardiesse. Elle illustre une vérité trop souvent occultée : la technologie, lorsqu’elle est guidée par une vision altruiste, peut devenir une clé de voûte pour des nations en quête d’équilibre. « Ensemble, nous veillons à ce que des solutions efficaces parviennent à ceux qui en ont le plus besoin », a déclaré un représentant de l’AIEA, soulignant l’élan universaliste de cette initiative. Et le Niger, par sa position géographique et ses richesses minérales, se trouve propulsé au rang de pionnier dans cette entreprise où l’atome et l’eau tissent une trame commune.

Un horizon incertain, une promesse à tenir

Pourtant, au-delà des promesses et des édifices à venir, une question flotte dans l’air brûlant de Niamey : jusqu’où cette collaboration portera-t-elle ses fruits ? Si l’uranium a longtemps été le flambeau économique du pays, l’eau pourrait-elle, sous l’impulsion de cette entente, devenir le véritable levier d’un avenir prospère ? La réponse, comme une rivière qui serpente encore dans l’ombre, reste à écrire – un défi lancé aux générations qui, demain, fouleront ce sable gorgé d’espoir.

 

Niger-OIM : Un pacte pour une migration plus humaine

Niamey, le 5 décembre 2024 Une rencontre d’envergure s’est tenue ce matin à Niamey entre le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’Extérieur, SEM Bakary You Sangaré, et Mohammed Abdiker, Directeur de Cabinet de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Cette rencontre a marqué un tournant dans la collaboration entre le Niger et l’OIM, soulignant l’importance accordée par les deux parties à la gestion humaine et ordonnée des flux migratoires.

L’entretien a abordé les défis complexes liés à la migration dans la région, un phénomène qui touche de nombreux pays africains. Le Niger, en tant que pays de transit, est un acteur clé dans la gestion de ces flux. Les deux parties ont convenu de l’urgence de renforcer la coopération pour faire face à cette situation.

Le Niger et l'OIM renforcent leur coopération pour une meilleure gestion des flux migratoires et une protection accumulée des migrants.Une collaboration fructueuse pour une migration plus humaine

L’OIM, en tant qu’acteur majeur dans le domaine de la migration, apporte son expertise et son soutien technique au Niger. Les projets envisagés dans le cadre de ce partenariat visent à améliorer les conditions de vie des migrants, à renforcer les capacités des autorités nigériennes en matière de gestion des frontières et à promouvoir le développement économique local.

« Cette coopération est essentielle pour nous permettre de faire face aux défis liés à la migration de manière plus efficace et humaine », a déclaré SEM Bakary You Sangaré. « Nous sommes déterminés à travailler avec l’OIM pour trouver des solutions durables et pérennes ».

Mohammed Abdiker a, quant à lui, souligné l’importance du partenariat avec le Niger : « Le Niger joue un rôle crucial dans la gestion des migrations en Afrique. » « Nous sommes fiers de soutenir les efforts du gouvernement nigérien pour mettre en œuvre des politiques migratoires efficaces et respectueuses des Droits de l’homme ».

Des perspectives prometteuses

Cette rencontre entre le Niger et l’OIM ouvre de nouvelles perspectives pour une coopération renforcée dans les domaines de la protection des migrants, de la lutte contre la traite des êtres humains et du développement de programmes de retour et de réintégration.

Enfin, les deux parties ont convenu de mettre en place un cadre de coopération plus formel, afin de suivre l’évolution de leurs projets communs et d’identifier de nouvelles opportunités de collaboration.

 

Un accord minier historique scelle l’amitié entre la Turquie et le Niger

Istanbul, le 22 octobre 2024 – Dans une démarche qui marque un tournant décisif pour les relations bilatérales, le Ministre des Mines du Niger, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane, a signé aujourd’hui à Istanbul un accord de coopération minière avec son homologue turc. En effet, cette entente historique ouvre de nouvelles perspectives pour l’exploitation des ressources minières des deux pays, tout en privilégiant un développement durable et respectueux de l’environnement.

Un nouvel accord minier entre la Turquie et le Niger ouvre de vastes perspectives pour le développement économique des deux paysUne visite placée sous le signe de la coopération

Arrivé hier en Turquie, le Ministre nigérien a entamé une série de rencontres fructueuses. Il a notamment visité la majestueuse mosquée d’Ayasofya, symbole de l’histoire et de la culture turques, avant de se rendre à la Bourse d’Istanbul pour des échanges stratégiques avec ses dirigeants.

Par ailleurs, une visite à la raffinerie d’or de la capitale a permis d’approfondir les discussions sur les meilleures pratiques en matière de traitement des minéraux. Ces échanges ont permis de jeter les bases d’une collaboration renforcée dans le secteur minier, secteur clé pour l’économie des deux nations.

Un accord minier historique : Un partenariat gagnant-gagnant

L’accord de coopération signé aujourd’hui marque une étape importante dans le renforcement des relations économiques entre la Turquie et le Niger. Il prévoit notamment de :

  • Stimuler l’exploration minière : les deux pays s’engagent à investir dans la prospection de nouvelles ressources minérales sur leurs territoires respectifs.
  • Développer des projets communs : des projets d’exploitation minière conjoints seront mis en œuvre, en tenant compte des meilleures pratiques environnementales et sociales.
  • Renforcer les capacités locales : la Turquie apportera son expertise technique et technologique pour former les cadres nigériens et développer les compétences locales dans le secteur minier.

Un atout pour le développement du Niger

Grâce à cet accord, le Niger pourra tirer pleinement parti de son riche potentiel minier, générant ainsi de nouvelles sources de revenus et créant de l’emploi. Ce développement sera accompagné du renforcement des infrastructures et des conditions de vie des populations locales.

La Turquie, un partenaire de choix pour l’Afrique

De son côté, la Turquie consolide ainsi son positionnement en tant que partenaire stratégique pour le développement de l’Afrique. En s’engageant dans des projets de coopération avec des pays comme le Niger, la Turquie contribue à la stabilité et à la prospérité de la région.

En somme, au-delà du secteur minier, cet accord pourrait servir de catalyseur pour une coopération plus large entre la Turquie et le Niger. Les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de la formation professionnelle et de la culture offrent de nombreuses perspectives de développement. Les deux pays ont tout intérêt à renforcer leurs liens et à construire un partenariat stratégique à long terme.

 

Niamey, pionnière de l’unité sahélienne: Une route vers l’avenir

Niamey, le 16 mai 2024 – Dans la capitale du Niger, une assemblée de haut niveau s’est tenue aujourd’hui, marquant ainsi une avancée déterminante pour l’édification d’une union entre trois nations du Sahel. En effet, les dignitaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont convergé vers Niamey, non seulement dans l’optique de poser les jalons d’une confédération ambitieuse mais également pour consolider les liens de fraternité et de coopération.

Diplomatie en action : Les architectes du Sahel œuvrent pour l’intégration régionale à Niamey

Par ailleurs, la séance d’aujourd’hui avait pour dessein de peaufiner les préparatifs en vue de l’importante assemblée des Ministres des Affaires étrangères prévue pour le lendemain. Au cœur des échanges, ils ont  examiné non seulement la structure de la future entité régionale, mais ils ont  également accordé une attention particulière à l’ébauche du traité fondateur, aux directives qui régissent le conseil présidentiel et à la déclaration qui encadrera le sommet fondateur.

De surcroît, les éminences présentes ont œuvré à l’unification des documents stratégiques, veillant à ce qu’ils incarnent fidèlement non seulement les desseins des dirigeants mais aussi les espoirs des citoyens de l’Alliance. Adani Illo, à la tête de la délégation nigérienne, a mis en exergue l’importance cruciale de ces délibérations pour l’Alliance, soulignant par là même les enjeux colossaux dans les sphères de la défense, de la diplomatie et du développement.

Enfin, cette réunion s’insère dans un élan initié le 15 février à Ouagadougou, où les premiers dialogues entre les hauts fonctionnaires ont eu lieu. L’engagement des trois États se manifeste par une quête de consensus, visant non seulement à établir des fondations robustes pour une confédération unie et florissante, mais aussi à tracer une nouvelle voie pour la prospérité partagée dans la région du Sahel. Ainsi, l’assemblée de Niamey, riche en promesses, s’achève sur une note d’espoir, annonçant l’aube d’une ère nouvelle pour les peuples de cette dynamique alliance sahélienne.

Confédération AES: Cap sur l’intégration sahélienne

Le 02 mai 2024, l’éminent Ambassadeur Adjani Illo, à la tête du Comité National pour la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), a tenu une conférence de presse éclairante. Il a exposé avec éloquence les objectifs stratégiques de l’organisation naissante, marquant un tournant décisif dans la consolidation des relations transsahéliennes.

Un comité aux fondations solides et diversifiées

en effet, institué par décret présidentiel, le comité se distingue par sa composition bipartite. Les membres statutaires, triés sur le volet pour leur expertise et leurs fonctions au sein de l’administration étatique, côtoient des représentants de la société civile. Ces derniers, issus d’associations féminines, de la jeunesse et des diasporas burkinabè et maliennes en territoire nigérien, incarnent la volonté d’une collaboration tripartite.

L’Ambassadeur Illo a mis en lumière les deux piliers fondamentaux du comité. Le premier vise à concrétiser l’Alliance des États du Sahel, érigée par la Charte du Liptako Gourma en bastion défensif régional. Le second s’attache à la vision d’une confédération pérenne, la Confédération Alliance des États du Sahel, prélude à une fédération future.

Une confédération tripartite aux horizons élargis

Contrairement à son prédécesseur à vocation militaire, l’AES embrasse un spectre plus large, articulé autour de la défense, de la diplomatie et du développement. L’harmonisation des politiques étrangères et des démarches diplomatiques constitue un enjeu majeur pour les trois nations, visant une représentation unifiée et cohérente sur la scène mondiale.

L’ambassadeur a également souligné l’importance d’une infrastructure économique et financière commune. Cela inclut la création d’une banque d’investissement, d’un fonds de stabilisation et de liaisons infrastructurelles essentielles, telles qu’une compagnie aérienne et des réseaux routiers et ferroviaires interétatiques.

Des infrastructures clés pour un avenir prospère dans l’AES

En outre, l’AES envisage de développer des infrastructures stratégiques dans les secteurs extractifs, pétroliers, miniers et énergétiques, renforçant ainsi la synergie économique entre les États membres.

L’Ambassadeur Illo a également évoqué des missions spéciales, axées sur l’analyse prospective des défis géopolitiques et la formulation de recommandations pour l’opérationnalisation effective de la confédération. Ces efforts préparatoires sont cruciaux pour l’établissement des organes de gouvernance de l’AES, assurant une transition fluide vers une intégration régionale renforcée.

Le comité, sous la houlette de l’Ambassadeur Illo, s’attelle à la préparation minutieuse des textes fondateurs et des structures institutionnelles qui façonneront l’avenir de la Confédération Alliance des États du Sahel, marquant ainsi les premiers pas vers une solidarité accrue et un développement partagé au cœur du Sahel.

Coopération Défense : le Niger et la Türkiye avancent ensemble

Ce vendredi 26 avril 2024, une rencontre de haut niveau a eu lieu entre le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale du Niger, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, et l’Ambassadeur de la République de Türkiye au Niger, SEM Ozgür ÇINAR.

Par ailleurs , l’entrevue matinale a été l’occasion de discuter des perspectives d’approfondissement de la coopération militaire entre les deux nations. Le Colonel Serkane KAYA, récemment nommé premier attaché de Défense de la République de Turquie au Niger, était également présent, soulignant l’importance croissante de cette collaboration.

Les discussions ont porté sur divers aspects de la défense et ont mis en lumière l’engagement mutuel à renforcer les capacités militaires et à promouvoir la stabilité régionale. La présence du Colonel KAYA témoigne de la volonté de la Türkiye de consolider sa présence et son soutien au Niger.

Cette audience s’inscrit dans le cadre d’une série d’initiatives visant à enrichir les relations bilatérales. Elle reflète la confiance et le respect mutuels qui caractérisent le partenariat stratégique entre la Türkiye et le Niger, deux pays unis par une vision commune de la paix et de la sécurité.

En somme, la rencontre entre le Général Mody et l’Ambassadeur ÇINAR marque une étape supplémentaire dans le renforcement des liens de défense, ouvrant la voie à de nouvelles avenues de coopération et à un avenir prometteur pour les relations bilatérales.