mai 2020 - Page 12 sur 46 - Journal du niger

Covid-19: la vacation, mode opératoire pour respecter les mesures barrières après la réouverture des écoles à Abidjan

Les établissements scolaires et secondaires du Grand Abidjan ont rouvert lundi, avec pour mode opératoire la double vacation pour pouvoir respecter les mesures barrières visant à éviter la propagation de la Covid-19.Dès 7h30, heure locale et Gmt, plusieurs tout-petits, accompagnés par leurs parents, ont pris d’assaut les écoles après l’annonce du chef de l’Etat appelant à la reprise des cours dans le Grand Abidjan, dans «le respect scrupuleux» des mesures barrières.

A l’école privée «Baobab», dans le quartier Soweto de Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan, les enseignants ont procédé à l’appel nominatif des élèves admis aux cours dans la matinée et ceux pour l’après-midi.

Dans la matinée, les cours débutent à 8h00 pour s’achever à 11h30 et dans l’après-midi la deuxième vague commence à 13h pour finir autour de 16h30. Chaque élève se lave les mains à l’entrée de l’école, où le masque est exigé.

Les élèves, en classe sont assis, chacun sur un table-banc pour respecter la distanciation physique d’un mètre. Pour cette reprise, les enseignants ont été instruits de commercer par les révisions.

Certains établissements ont privilégié les élèves en classe d’examen avant de faire le programme de ceux des classes intermédiaires. Au lycée moderne de Koumassi, les élèves de 3è et de Terminale étaient dans des dispositions confortables.

Interrogés dans la rue, des élèves rentrant chez eux ont confié qu’ils reprenaient dans deux semaines. Chaque établissement selon les réalités réajuste les recommandations du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

A Abobo, une commune populaire  au Nord d’Abidjan, cette reprise des cours est timide car elle ne  concerne actuellement que les élèves des classes d’examen c’est-à-dire ceux des Cours moyen 2è année (CM2), Troisième et Terminale.

Selon le ministère ivoirien de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, les élèves des autres niveaux reprendront progressivement les cours après ceux des classes d’examen.

Au « Collège La belle Étoile» d’Abobo,  un établissement privé d’enseignement primaire et secondaire, les élèves des classes de CM2, Troisième et Terminale étaient dans les salles de classes avec le respect de la distanciation physique d’un mètre et l’usage obligatoire des cache-nez dans les salles de classe.

Le même constat a été fait au Groupe scolaire Sainte-Jeanne, un autre établissement primaire et secondaire   de cette commune où les élèves des classes d’examen, notamment ceux de la troisième étaient divisés en deux groupes avec un élève par table-banc et l’usage du gel hydroalcoolique.

Le 14 mai dernier, après l’examen de l’évolution de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a décidé de la réouverture des écoles dans le « Grand Abidjan » à compter de ce 25 mai dans le respect des mesures barrières contre la Covi-19.

Les élèves des établissements scolaires et secondaires de l’intérieur du pays, eux, ont repris les cours depuis le 18 mai 2020. Pour faciliter la reprise, le ministère de l’Education a organisé le retour des enseignants et du personnel administratif bloqués dans le Grand Abidjan.

C’est depuis le 16 mars dernier que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation de la Covid-19 dans le pays. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2376 cas confirmés de maladie à COVID-19 dont 1219 guéris et 30 décès.

Covid-19: le Rwanda déploie une solution robotique

Le Rwanda développe une solution robotique dans la lutte contre le nouveau coronavirus, en misant sur une innovation technologique de pointe pour réduire voire éradiquer le risque d’infection du personnel soignant en particulier.Cette technologie digitale vise à concevoir des robots pour se substituer au personnel médical et paramédical dans la prise en charge des patients de Covid-19 dans les structures hospitalières. Avec une capacité de dépistage de 50 à 150 personnes par minute, les robots recueillent les données audiovisuelles et les transmettent aux médecins en service qui analysent les anomalies ainsi décelées pour assurer une prise en charge adéquate des patients. 

Au début de cette semaine, un des centres de traitement de Covid-19 situé à Kanyinya, une banlieue de Kigali, a reçu cinq robots humanoïdes de pointe pour effectuer un certain nombre de tâches relatives à la gestion de la pandémie. Ces services sont notamment la prise de température de masse, la distribution de repas et de médicaments aux patients, la collecte de données scientifiques et la détection des malades ne portant pas de masque.

S’adressant récemment à la presse à Kigali, le ministre rwandais de la Santé, Dr Daniel Ngamije, a déclaré que l’idée d’intégrer la robotique dans la lutte contre la pandémie visait à réduire l’exposition du personnel médical à une probable contamination.

Depuis le début de la pandémie, beaucoup d’agents de santé sont déclarés positifs au nouveau coronavirus dans le monde à cause de leur proximité avec des personnes infectées.

« Le personnel soignant et d’autres agents en première ligne sont plusieurs fois en contact avec les patients pour leur distribuer des médicaments, des repas et pour effectuer des tests entre autres tâches quotidiennes ; une situation qui pose un risque réel de contamination », a-t-il indiqué.

Ces cinq machines de pointe sont l’œuvre de ZaroBots Africa, une société qui fabrique les robots les plus humanoïdes dans les secteurs sanitaire et éducatif.

Selon le Directeur général du Centre biomédical du Rwanda (RBC), Dr Sabin Nsanzimana, ces robots humanoïdes sont particulièrement conçus pour assister le personnel médical et paramédical en première ligne de la riposte contre la pandémie.

« Les robots ont pour le moment une fonctionnalité multitâche », a expliqué Dr Nsanzimana, ajoutant que l’objectif majeur de cette innovation technologique dans la lutte contre le virus est d’éviter le mieux que le personnel soignant contracte et propage la maladie.

« Le rôle des robots est d’assurer une riposte efficace par la surveillance des patients, la distribution de médicaments dans les salles et la prise d’informations relatives à leurs états de santé », a ajouté Dr Nsanzimana.

Le Rwanda compte à ce jour un cas de médecin testé positif au nouveau coronavirus. Les autorités sanitaires saluent cette innovation technologique qui devra réduire le risque de contamination du personnel soignant.

Cette satisfaction se justifie par le fait que les données transmises par les robots humanoïdes permettent au corps médical de ne pas entrer tout le temps dans les salles des patients tout en surveillant tout signe décisif sur des écrans d’ordinateurs. Et les médecins peuvent donc communiquer entre eux à partir de différents bureaux.

Parmi les autres innovations technologiques en cours d’expérimentation dans le secteur de la santé au Rwanda, en particulier dans le traitement et la prévention contre la pandémie, figure l’intelligence artificielle avec l’implication des robots pour se substituer aux humains.

L’utilisation des drones est déjà connue dans ce petit pays de la région des Grands Lacs pour l’expédition de produits médicaux aux patients dans différentes régions très enclavées.

Des experts médicaux estiment que le manque d’équipements de protection individuelle (EPI) dans la plupart des cas et des transmissions du virus par des patients constitue une préoccupation majeure pour le personnel soignant. Selon le président d’une association de médecins, Dr. Jean Claude Murenzi basé à Kigali, ces innovations apportent de nouvelles solutions au moment où l’accès aux EPI pour le personnel médical et paramédical reste une préoccupation majeure au Rwanda et ailleurs dans la riposte contre la pandémie.

« Cependant, on a besoin d’introduire des solutions novatrices de moindre coût qui traitent des affections potentiellement mortelles où chaque seconde compte », a confié Dr Murenzi dans une interview exclusive à APA.

Selon des experts, les masques en tissu ne sont pas considérés comme des EPI parce que leur capacité de protection du personnel soignant n’est pas vérifiée.

Cependant, certains agents de santé au Rwanda continuent de se plaindre de la qualité des équipements de protection que le gouvernement leur distribue. « Certains de ces masques et autres matériels de protection ne sont pas conçus pour des structures de santé dédiées à la lutte contre le coronavirus », a fustigé, sous le couvert de l’anonymat, un médecin travaillant avec un des hôpitaux locaux aménagés pour la prise en charge de malades de Covid-19.

Les robots sont le fruit d’efforts communs du ministère rwandais des TIC et de l’Innovation et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Le Rwanda considéré comme une plateforme majeure en matière d’innovation et de technologie, n’a pas encore enregistré de décès sur les 325 cas confirmés de Covid-19, pour 227 guérisons, selon le dernier bilan officiel en date du dimanche 24 mai 2020.

Au moins 6 personnes placées en garde à vue à Abidjan après le décès accidentel de 3 membres d’une famille

Au moins six personnes impliquées dans la mort accidentelle de la Néphro-pédiatre ivoirienne, Professeure Laurence Adonis-Koffy et sa famille (Son époux et son fils) ont été placées en garde à vue Abidjan, a annoncé dimanche dans un communiqué le procureur de la République, Richard Christophe Adou.Il s’agit de Cissé Amadou (23 ans) le conducteur du véhicule de marque Hyundaï ayant occasionné la mort du Pr Laurence Adonis-Koffi et sa famille et deux autres occupants du même véhicule. Quant au nommé Gauthia Gouly Ange (24 ans), le conducteur d’un autre véhicule de marque Mercedes qui avait engagé une course-poursuite avec le premier  et les co-gérants du bar où les quatre jeunes gens s’étaient retrouvés pour une nuit de beuverie, ont également été interpellés.

Le véhicule impliqué dans l’accident avait à son bord, trois personnes dont le conducteur, le sieur Cissé Amadou, 23 ans, dépourvu du permis de conduire.

Ces trois personnes qui revenaient du bar «Ziguinchor», situé non loin du rond-point de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) d’Angré, après une nuit de beuverie, ont effectué au mépris de toute règle élémentaire de prudence, une course poursuite avec un véhicule de marque Mercedes immatriculé 7150 FU 01 et conduit par le nommé Gauthia  Gouly Ange, 24 ans.

  Selon le procureur de la République, il est reproché au conducteur Cissé Amadou, les faits de triple homicide involontaire, d’excès de vitesse, de défaut de permis de conduire, de conduite en état d’ivresse et de mise en danger de la vie d’autrui.

Ces faits, a-t-il précisé, sont passibles d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à sept ans. Quant au nommé Diané Isaac ( qui a soustrait le véhicule de ses parents pour la virée nocturne avec ses amis) il est poursuivi pour des faits de cession d’un véhicule à un tiers non titulaire du permis requis, de complicité de triple homicide involontaire et de mise en danger de la vie d’autrui.

« Le conducteur du véhicule de marque Mercedes, le nommé Gauthia Gouly Ange, est poursuivi pour des faits d’excès de vitesse et de mise en danger de la vie d’autrui. Le troisième occupant du véhicule de marque Hyundai, une jeune fille de 23 ans, ainsi que les co-gérants du bar sont poursuivis quant à eux, pour des faits de mise en danger de la vie d’autrui et de non-respect des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence», a souligné M. Adou.

Le procureur de la République a conclu en rappelant que ses services continueront à rechercher et à appréhender les auteurs des infractions graves au Code de la route et particulièrement ceux qui se rendront coupables des faits d’homicide involontaire, pour leur faire subir la rigueur de la loi.

Trois membres d’une famille ont été  tués samedi dernier aux environs de 6h30 mn ( Heure locale et GMT), jour de l’Aïd el-Fitr (Fête de Ramadan), par un automobiliste, à la suite de la perte du contrôle de son véhicule, à Angré 8è Tranche, un quartier de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. Il s’agit du professeur titulaire de pédiatrie  Laurence Adonis-Koffy, de son époux Koffy Guillain, directeur général d’entreprise et  de leur fils Koffy Emmanuel âgé de 13 ans.

Sénégal: l’Aïd el-Fitr célébrée ce dimanche

La majorité des musulmans sénégalais célèbrent, ce dimanche, la fête de l’Aïd el-Fitr, à l’appel de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC, officielle).A cause de la Covid-19, le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour, a annulé les prières collectives pour la Korité à Tivaouane, capitale de la tijaniya au Sénégal.

A Touba, fief du mouridisme, le Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké a appelé au respect des mesures barrières et demandé aux femmes et aux enfants de rester à la maison. La prière se déroulera à l’intérieur de la grande mosquée de Touba, contrairement aux années précédentes où elle était tenue sur un site réservé devant la mosquée.

Hier samedi, la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a célébré l’Aïd el-Fitr.

Journée de l’Afrique: ODD et développement au menu d’un panel

Pour célébrer la Journée Mondiale de l’Afrique le 25 mai, le Groupe UBA organise un panel sur le thème : « Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins », annonce un communiqué reçu à APA.« Le 25 Mai de chaque année, la Journée Mondiale de l’Afrique est célébrée à travers le continent. Pour le Groupe UBA ainsi que ses filiales, cette date est l’occasion de célébrer l’héritage panafricain de la banque. Ainsi, UBA tiendra une grande conférence débat virtuelle sur les politiques intérieures, le développement régional et l’agenda international dont le thème retenu est +Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins+ », explique le communiqué.

Un 1er panel d’intervenants sera composé, entre autres, du Dr Nalishebo Meebelo (Coordonnateur Principal au Secrétariat de la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition de la Commission de l’Union africaine), Roland Kwemain (Président, Go Ahead Africa Ltd), Tolu Ogunlesi (Conseiller Spécial du Président nigérian sur les nouveaux médias et les médias numériques), Sobel Aziz Ngom (Fondateur et Directeur Exécutif, Social Change Factory).

Le 2eme panel verra la participation de Tony O. Elumelu, Fondateur de la Fondation Tony Elumelu et PCA du Groupe UBA. L’économiste, investisseur et philanthrope nigérian sera accompagné d’invités de renom notamment le Président de la République du Libéria, George Weah ; Amir Ben Yahmed (Président et fondateur, Africa CEO Forum) et le Professeur Benedict Okey Oramah (Président CA, AFREXIMBANK).

Afrique: pour des économies plus résilientes à travers l’intégration

La Commission économique pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l’Union africaine (CUA) invitent les pays africains à approfondir leur intégration économique afin d’être plus résistants aux chocs comme la pandémie actuelle de Covid-19.Cet appel lancé à l’occasion de la publication de la deuxième édition de l’Indice d’intégration régionale en Afrique (ARII 2019, sigle anglais) à Addis-Abeba (Ethiopie) se justifie par le fait que dans l’ensemble, l’Indice montre que les niveaux d’intégration sur le continent sont relativement faibles avec un score moyen de 0,327 sur 1, souligne la CEA.

L’ARII « est à la fois un exercice de mesure et un appel à l’action pour construire des économies résilientes grâce à l’intégration. Il identifiera les solutions nécessaires visant réellement à construire une Afrique intégrée », a déclaré, à cette occasion, le Directeur de la Division de l’intégration régionale de la CEA, Stephen Karingi.

L’Indice classe l’intégration des pays africains au sein de leurs communautés économiques régionales respectives et également avec le reste du continent. Il compare cinq dimensions clés, à savoir le commerce, la capacité de production, la politique macroéconomique, les infrastructures et la libre circulation des personnes.

Et pour que l’Afrique concrétise ses efforts de longue date d’une intégration économique plus étroite, l’ARII 2019 recommande l’amélioration des réseaux régionaux de production et de commerce en renforçant les capacités de production, de distribution et de commercialisation des pays; le développement des cadres de chaînes de valeur régionaux innovants dans différents secteurs en utilisant une technologie améliorée, des intrants de meilleure qualité et des techniques de commercialisation actualisées.

Il demande également aux Etats de mettre pleinement en œuvre la ZLECAF pour supprimer les barrières non tarifaires, ce qui reste un défi majeur pour l’intégration régionale; d’améliorer les compétences des travailleurs africains pour les adapter à la technologie et aux capacités de production d’aujourd’hui et de demain pour garantir la prospérité dans l’économie mondiale; d’améliorer les infrastructures en renforçant les Partenariats public-privé, en puisant dans les ressources nationales et en utilisant les fonds de développement des infrastructures régionales et mondiales et d’autres outils de financement innovants, accompagnés par une concurrence rigoureuse et la transparence dans les processus d’approvisionnement et de construction.

Sénégal: vers un dispositif de suivi de l’impact du coronavirus

L’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal Lance, le 27 mai 2020, une enquête dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, pour recueillir des données concernant l’impact socio-économique de la maladie sur les ménages, selon les dirigeants de cette structure basée à Dakar.« L’enquête, menée en partenariat avec la Banque mondiale, vise à produire des données à haute fréquence afin de mettre à la disposition des décideurs et du public des informations fiables et à jour pour éclairer les prises de décision et assurer une gestion optimale de la pandémie », ajoutent-ils.

A cet effet, l’ANSD a mis en place un système de collecte de données par téléphone mobile via son centre d’appels et selon une fréquence mensuelle.

Ce dispositif a pour but d’aider les décideurs à surveiller les canaux par lesquels la pandémie affecte les ménages et à évaluer son impact sur les conditions de vie des populations notamment celles plus vulnérables.

L’ANSD va ainsi cibler près de 2500 ménages sur l’étendue du territoire sénégalais pour faire partie du panel.

Maroc : L’Aid El-Fitr célébré dimanche

Le Maroc célébrera dimanche, l’Aid el-Fitr marquant la fin du mois sacré de Ramadan, a annoncé samedi le ministère des Habous et des affaires islamiques.Ainsi, le croissant lunaire annonçant le début du mois de Chaoual 1441 a été observé ce samedi dans la soirée, indique un communiqué du ministère.

Cette année, le Maroc et tout le monde musulman célébrera cette fête religieuse dans un contexte particulier, marqué par la pandémie du coronavirus (COVID-19).

Le Conseil supérieur des oulémas au Maroc a souligné que la prière de l’Aid Al Fitr de cette année doit être accomplie au domicile pour préserver la santé et la sécurité des citoyens face à la propagation de la pandémie du coronavirus.

Pour rappel, le Maroc a pris une série de mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis le 20 mars et prorogé jusqu’au 10 juin prochain.

Fête de Ramadan: Ouattara prie pour que la Covid-19 «s’éloigne de la Côte d’Ivoire»

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a fait samedi la prière de l’Aïd-El-Fitr ou fête de Ramadan à sa résidence de Cocody à l’Est d’Abidjan « dans le respect des mesures barrières» contre la Covid-19, dit avoir prié pour que cette maladie « s’éloigne de la Côte d’Ivoire ».La plupart des musulmans en Côte d’Ivoire ne se sont pas rendus cette année à la mosquée pour faire la prière du l’Aïd-El-Fitr en raison des  mesures de restrictions contre la Covid-19. 

« (…) En faisant la prière ici à domicile, nous avons respecté toutes les restrictions notamment la distanciation et les mesures barrières et je voudrais dire à tous nos concitoyens que nous avons prié pour la santé de chaque ivoirien, de chaque personne vivant sur le sol ivoirien. Nous avons prié pour que cette maladie s’éloigne de notre pays et s’éteigne dans le monde entier», a fait savoir le président ivoirien.

 Par ailleurs, M. Ouattara dit avoir prié également pour  le Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ex-guide de la communauté musulmane ivoirienne décédé dimanche dernier de la Covid-19.

Ce dernier, selon lui, est une personnalité qui a travaillé pour « un islam de paix et de modération»  en Côte d’Ivoire. Feu Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ex-chef de la communauté musulmane est décédé dimanche dernier de la Covid-19 à Abidjan à l’âge de 77 ans. 

La fête de l’Aïd-el-Fitr ou fête de Ramadan marque la fin du jeûne musulman. Elle  est essentiellement marquée par la prière de l’Aïd et est également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la Zakat-el-Fitr qui est une aumône versée à cette occasion.

Côte d’Ivoire: la plateforme FFSI est un cadre de discussion citoyen et en aucun cas un parti, selon l’initiateur Noël Yao

La plateforme Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (FFSI) est un forum de discussion citoyen, et se veut un cadre d’échanges sur la solidarité post Covid-19, et n’est nullement un parti politique, précise son initiateur, l’émérite journaliste Noël Yao.Suite à la création de la plateforme FFSI, vendredi, des internautes ont sur la toile extrapolé l’esprit de l’initiative, qui selon le journaliste et communicateur Noël Yao, « n’est pas un forum où  chacun vient défendre un parti politique ».

« C’est un forum citoyen de discussion et d’échanges entre Ivoiriens » sur des sujets d’intérêt public, fait observer M. Noël  Yao, qui souligne que « cette plate-forme FFSI n’est pas du tout un parti politique, ni même un embryon ». 

Il a relevé que chacun et chacune des adhérents « garde son appartenance politique dans sa poche en venant sur cette plateforme  citoyenne et plurielle d’échanges et de discussion citoyenne », qualifiant d’«indécrottables » les amateurs de fake news (fausses informations).  

Le journaliste  Noël Yao qui est par ailleurs conseiller en communication du vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan insiste pour dire que « M. Duncan n’est ni de près ni de loin mêlé à cette initiative qui est d’abord  partie de la  nécessaire solidarité entre Ivoiriens face au Coronavirus ». 

 Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan « n’est même pas au courant de cette plate-forme», fait-il savoir, mettant en garde ses pourfendeurs afin qu’ils « arrêtent leur sale besogne, car ils pourraient s’expliquer devant la justice pour divulgation de fausses nouvelles ». 

Dans un post sur les réseaux sociaux, un internaute évoque « un jeu trouble de Kablan Duncan » à cinq mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Pour lui, cette plateforme de M. Noël Yao « apparaît comme l’embryon d’un parti politique ».

« Cette plate-forme n’est pas un parti politique, mais un forum citoyen de discussion et M. Duncan n’a rien à y voir (…) elle est purement personnelle à moi ; et je ne l’ai même pas informé avant de lancer ma plateforme qui est surtout inspirée du constat fait de la nécessaire solidarité entre Ivoiriens face à la Covid-19», insiste Noël Yao.

Les Ivoiriens, soutient-il, doivent être «des partisans acharnés, résolus, déterminés,  infatigables de la  solidarité  de la paix, de la fraternité, du progrès, du bien-être, de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne et saine gouvernance, du respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine ».