juin 2020 - Page 21 sur 48 - Journal du niger

Une campagne de vaccination de 1,2 million de bovins lancée en Côte d’Ivoire

Une campagne nationale de vaccination visant 1,2 million de bovins contre la pasteurellose, le charbon symptomatique et la péripneumonie contagieuse bovine ainsi que 795 000 petits ruminants contre la peste des petits ruminants (PPR) et 18 millions de volailles contre la maladie de Newscastle a été lancée, mercredi à Abidjan, par le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso.Cette campagne de vaccination obligatoire contre les maladies animales pour l’année 2020, placée sous le slogan « je participe au développement de mon pays en vaccinant mes animaux» a été lancée en présence de Samy Gaiji, Représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire.

« Cette campagne vise la vaccination de 1 200 000 bovins contre la pasteurellose, le charbon symptomatique et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) », a déclaré le ministre Moussa Dosso, ajoutant qu’elle concerne également «795 000 petits ruminants contre la Peste des petits ruminants (PPR), 18 millions de volailles contre la maladie de Newscastle».  

Selon M. Dosso, son ministère a « acquis et met à la disposition des directions régionales et des vétérinaires privés 500 000 doses de vaccin contre la peste des petits ruminants (PPR), 61 seringues automatiques, 91 glacières de 8 litres, 36 boîtes d’aiguille 30/15, 36 paquets de seringues de traitement et 36 paquets de gants ». 

« Je lance un appel solennel aux éleveurs et propriétaires d’animaux, aux vétérinaires privés et à chaque acteur de notre secteur d’activité pour votre implication totale et effective dans cette campagne », a-t-il exhorté.

Auparavant, Samy Gaiji, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire a souligné l’importance de la vaccination qui, a-t-il dit «constitue un outil essentiel » dans la lutte contre les maladies animales.

Dans le cadre du soutien à la stratégie mondiale pour le contrôle progressif et l’éradication de la peste des petits ruminants (PPR) d’ici 2030 lancée à Abidjan le 2 avril 2015, 500 000 doses de vaccin contre la PPR ainsi que des kits Elisa pour tester 2000 échantillons ont été offerts par la FAO pour renforcer l’engagement de la Côte d’Ivoire en faveur de la mise en œuvre de cette stratégie nationale.

 « La PPR, c’est entre 1,45 à 2,1 milliards de dollars US de perte chaque année », a rappelé M. Gaiji qui a remis à la direction des services vétérinaires du matériel et des équipements acquis dans le cadre de la lutte contre  la peste porcine africaine (PPA).

Il s’agit de 7 motos de terrain, 200 accumulateurs de froid et 60 glacières pour la conservation des vaccins, du matériel informatique, des appareils photo, des  GPS, des torches et 1000 tee-shirts de campagne de sensibilisation.

« Pour la PPA, ce sont plus de 350 millions de FCFA qui ont été alloués à l’indemnisation dans le cadre de la gestion du récent foyer au nord du pays, d’où l’importance des mesures de biosécurité et de la surveillance épidémiologique, vu que nous n’avons pas encore de vaccins disponible contre la PPA », a expliqué le patron de la FAO en Côte d’Ivoire.

« Toutes ces actions traduisent s’il en est besoin, l’engagement de la FAO aux côtés du gouvernement ivoirien pour le contrôle et l’éradication des maladies animales pour l’amélioration de la productivité, de la durabilité et de la résilience des exploitations agro-sylvo-pastorales et halieutiques », a conclu le haut fonctionnaire onusien.  

Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, l’élevage en Afrique Subsaharienne constitue un secteur grand pourvoyeur d’emplois pratiqué par plus de 200 millions d’individus.

En Côte d’Ivoire, l’élevage  est pratiqué dans des centaines de milliers d’exploitations, avec de fortes concentrations dans les régions du nord du pays qui abritent 75% des bovins et 50% des petits ruminants. Il contribue fortement à la couverture des besoins des populations  en viande.

Le développement de l’élevage en Côte d’Ivoire a été freiné du fait des effets conjugués de la dissolution de la Société de développement des productions animales (SODEPRA) en 1993, des nombreuses crises socio-politiques qui se sont succédées entre 1999 et 2011 et de l’interruption des programmes de développement soutenus par  les partenaires techniques et financiers.

Les maladies animales dont la prévalence s’est accrue au cours de ces dernières années, sont responsables de plus de 20% des pertes de la production nationale.

Listing électoral ivoirien: le Rhdp revendique 48% des nouveaux électeurs à Dabou

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, revendique 48% des nouveaux électeurs dans le Département de Dabou, localité située à l’Ouest d’Abidjan où plus de 4 100 militants sont déjà inscrits sur le listing électoral ivoirien et plus de 500 dossiers en instance sur 11 585 nouveaux votants attendus.« Les nouveaux électeurs à inscrire sont estimés à 11 585 et nous avons aujourd’hui  4103 électeurs que nous avons déjà inscrits au Rhdp », a dit Emmanuel Esmel Essis, coordinateur régional du Rhdp, en marge d’une rencontre avec des chefs coutumiers du Département et des guides religieux. 

Au niveau du parti, « on s’est donné un objectif de 3 000 personnes à enrôler » pour la révision de la liste électorale qui devrait s’achever le 24 juin 2020, a indiqué M. Essis, soulignant que le Rhdp qui enregistre 4 103 militants inscrits et 500 à 600 dossiers dans le pipe, affiche 48% d’inscrits.  

Le département de Dabou compte une population électorale de 67 425 inscrits, selon le listing des dernières  joutes électorales. Pour accroître la marge du Rhdp, le coordonnateur régional du parti a sollicité l’appui des chefs coutumiers et des guides religieux.

Le coordonnateur du Rhdp envisage après cette entrevue de rencontrer les jeunes et les femmes.  Son agenda établit également un échange avec des couches socio-professionnelles. Déjà, vendredi, M. Essis entame une tournée qui l’enverra dans cinq villages du Département de Dabou. 

Il s’agit de sensibiliser les communautés à l’effet d’aller massivement s’inscrire sur la liste électorale, parce que voter, c’est un devoir citoyen et civique et il est du rôle de chaque Ivoirien d’aller s’inscrire pour exprimer son choix lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.   

Le Rhdp travaille actuellement sur la population électorale. Pour les partisans qui ont les CNI (Carte nationale d’identité), ils sont allés s’inscrire, note-t-il, mentionnant qu’il reste encore un lot pour lequel le parti s’attèle à sortir les papiers requis et à les faire inscrire sur la liste électorale.

Fils de la région des Grands ponts, Emmanuel Esmel Essis, ministre de la Promotion de l’investissement privé, peut compter sur les siens pour atteindre ses objectifs. Il s’est pour ce faire engagé à accompagner de potentiels électeurs à s’enrôler sur le listing électoral.

« Nous allons vous accompagner M. le ministre (Emmanuel Essis Esmel), nous sommes avec vous », a déclaré René Diby, ex-ministre des Sports (vainqueur de la CAN 92 de football), et actuel chef du village de Lopou, dans la sous-préfecture de Dabou.

Selon M. Essis, il ressort à mi-parcours de l’inscription sur le listing électoral, un taux relativement faible. De ce fait, a-t-il invité les têtes couronnées et les guides religieux à mener la sensibilisation aux fins de l’enrôlement d’un plus grand nombre de personnes.

Au cours d’un échange avec ceux-ci, le coordonnateur du Rhdp de la région, a fait savoir que l’inscription sur la liste électorale qui a débuté le 10 juin 2020 pour s’achever le 24 juin prochain, est un acte citoyen permettant à tout individu de participer au choix du président.  

Des chefs de village et de communauté ont exprimé des difficultés pour acquérir les différents documents en vue de l’enrôlement de certaines personnes sur le listing électoral. Présent, le préfet du Département, Rémi Kanga N’Zi, a expliqué les démarches administratives à observer.

Le préfet a fait savoir que le certificat de résidence en vue de l’inscription sur le listing électoral est «gratuit ».  En outre, les éléments requis ne sont pas cumulatifs pour les nouveaux électeurs (18 ans et plus).

Pour ceux déjà inscrits sur la liste électorale,  le préfet conseille aux électeurs  de vérifier leur existence sur le fichier, consultable en ligne, avec la possibilité de faire intégrer des données sur leur statut et demander un nouveau lieu de vote.

« Le 31 octobre 2020, si vous n’allez pas voter, ceux qui iront voter, vont s’imposer à vous », a ironisé le ministre de la Promotion de l’investissement privé Emmanuel Esmel Essis, ajoutant « nous voulons une démocratie apaisée » en vue d’un pays stable et prospère.

Blé Goudé «en attente» de la décision de Ouattara pour son retour en Côte d’Ivoire

L’ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé dont les conditions de mise en liberté ont été assouplies par la Cour pénale internationale ( CPI), a dit mercredi être « en attente » de la décision des autorités ivoiriennes pour son retour en Côte d’Ivoire. Depuis fin mai dernier où ses conditions de mise en liberté ont été allégées par la CPI, M. Blé a exprimé son désir de regagner la Côte d’Ivoire avec l’accord des autorités ivoiriennes. 

« J’ai exprimé ouvertement et publiquement mon intention, ma volonté de rentrer chez moi en Côte d’Ivoire. J’ai formulé cette demande auprès des autorités de mon pays. J’attends une suite. Je ne quémande pas de rentrer chez moi. Je veux rentrer chez moi. J’attends que les autorités de mon pays me le permette. Et je leur dis que je m’en remets à leur décision», a indiqué M. Blé qui est également le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP, Opposition).

 L’ancien co-détenu de Laurent Gbagbo s’exprimait dans une conférence de presse en ligne organisée par la l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire ( APE-CI) sur sa plateforme Whatsapp. 

« Ce que je demande aux autorités, ce n’est pas une première en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire a une longue tradition d’aller chercher ses fils et filles qui se trouvent à l’extérieur du fait d’une crise ou d’une opposition des idées », a-t-il estimé.  

Selon , lui, il appartient aux autorités de prendre la décision qu’elle pense bonne pour la Côte d’Ivoire suite à sa requête. « Je viens et mon leitmotiv, ce sera  le dialogue, pas pour une soumission parce je reste avant tout un opposant au régime», a précisé M. Blé soulignant cependant « que je ne peux pas narguer les autorités de mon pays ». 

Dans la foulée, il s’est inquiété de la résurgence de la violence verbale dans le débat politique sur les réseaux affirmant que « 10 ans après, nous n’avons pas tiré les leçons de ce qui est arrivé à notre pays ». 

Depuis le 28 mai dernier, la CPI a assoupli les conditions de mise en liberté de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien et de Charles Blé Goudé, son ex-ministre de la jeunesse. Depuis lors, leur retour éventuel en Côte d’Ivoire est de plus en plus évoqué à quatre mois de la présidentielle d’octobre prochain.

Le président tunisien attendu le 22 juin en France

Le président tunisien, Kais Saied, effectuera le 22 juin une visite officielle en France à l’invitation de son homologue français Emmanuel Macron.Cette visite sera une occasion pour consolider les relations bilatérales entre les deux pays, et les consolider davantage », indique mercredi la présidence tunisienne dans un communiqué.

Le chef de l’Etat tunisien examinera avec son homologue français, nombre de questions d’intérêt commun, ajoute la même source.

Ce déplacement sera le troisième du locataire de Carthage depuis son accession à la fonction présidentielle, après s’être rendu au Sultanat d’Oman et en Algérie.

Certainement, la crise libyenne est ses dernières évolutions seront au centre des entretiens entre Saïed et Macron.

Les deux dirigeants en avaient discuté le 5 juin dernier lors d’une communication téléphonique.

Le président tunisien avait assuré son homologue français que la Tunisie n’allait pas être une base arrière pour une quelconque partie que ce soit, en allusion à ce que se dit sur l’éventualité que des forces étrangères utilisent le territoire tunisien pour perpétrer des frappes contre la Libye.

Covid-19: Le Niger a franchi la barre des 1000 cas positifs

Le Niger a enregistré 36 nouveaux cas positifs à la Covid-19 le 16 juin, portant à 1016, le nombre total de cas confirmés, selon le communiqué du ministère de la Santé.

Ces 36 nouveaux cas, dont 29 hommes et sept femmes, sont tous des citoyens nigériens venus lundi dernier d’un pays voisin, a souligné le ministre de la Santé Idi Illiassou Mainassara. Le même communiqué renseigne qu’aucun nouveau décès lié à la Covid-19 n’a été enregistré. Le Niger a donc enregistré à ce jour, 1.016 personnes positives à la Covid-19, dont 885 guéries, 65 sous traitement et 66 décès.

Le Gouvernement attire une fois de plus l’attention des populations au respect stricts des mesures barrières car le virus continue toujours de circuler au Niger.

Maradi: 52% des villages et tribus agricoles ont effectué des semis humides dans la région

La première décade du mois de juin 2020 constitue le point de départ des semis sur toute l’étendue de la région. Sur les 84 postes suivis, 80 sont comparables à 2019, 20 sont excédentaires, soit 25%, 60 sont déficitaires, soit 75% et 4 postes non comparables.  Le plus grand excédent enregistré est de +59,3 mm dans l’Arrondissement II de la ville de Maradi, contre +121,6 mm à Madarounfa en 2019.

La situation des semis pour la 1ère décade du mois de juin 2020 se présente comme suit : 1388 villages et tribus agricoles ont effectué des semis humides soit 52%, contre 1701 villages et tribus agricoles en 2019, soit 64%.
La situation phénologique du mil, quant à elle, est caractérisée par la levée dans 1151 villages soit 43% et la levée avancée dans 237 villages, soit 9%. Pour le sorgho, seulement 395 villages ont effectué des semis partiels soit, 15%.

Le stade phénologique le plus dominant est la levée avec 22%. Concernant les cultures de rente, telles que l’Arachide et le Niébé, les semis sont très faibles en termes de superficie emblavée. Pareille pour le souchet et le sésame.
En somme, l’insuffisance de la pluie et sa mauvaise répartition dans le temps et l’espace ont entrainé l’accélération des infections sur les cultures engendrant du coup, le flétrissement des plans.

Dans l’ensemble de la région, la situation phytosanitaire est calme. Cependant, plusieurs villages ont effectué le semis humide dont 100% dans le département d’Aguié, victime d’attaque de chenilles mineuse l’année précédente. Pour l’heure, on note la disponibilité de 990,5 litres au niveau des départements dont 688 litres en UL et 302,5 litres d’EC.
Pour ce qui est de la situation alimentaire, elle est satisfaisante dans son ensemble dans la région de Maradi, malgré la hausse des prix constatés sur les produits céréaliers par rapport à la décade passée pour le mil, le sorgho et le niébé et légère baisse pour le riz et le maïs, la situation reste stationnaire.

Selon la Direction régionale de l’Agriculture de Maradi, l’Etat et ses partenaires, notamment, la CCA, la FAO et le PASEC ont mis à sa disposition pour cette campagne 2020, 1500 tonnes de semences améliorées.
‘’Le PRODAF, quant à lui, appuie les producteurs dans le domaine des champs école, ces petits espaces expérimentaux à travers lesquels, on inculque aux producteurs des méthodes d’accroissement de leurs productions’’ précise-t-on.
En termes de produits phytosanitaires, la région débute la campagne agricole avec un reliquat de l’année dernière de l’ordre de 990,5 litres. Toutefois, la direction a reçu un don du conseil régional de Maradi de 350 litres.

L’Opposition politique rejette le report des élections locales au Niger

L’opposition politique nigérienne, regroupée au sein du Front pour la Démocratie et la République (FDR), du Front de l’Opposition Indépendante (FOI), du Front Patriotique (FP) et du Front pour la Restauration de la Démocratie  et la Défense de la République (FRDDR), dans une déclaration rendue publique ce mardi 16 juin 2020, rejette toutes les propositions issues de la réunion extraordinaire du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) tenue le vendredi 12 juin dernier.

Cette dernière session du CNDP à laquelle l’Opposition politique n’avait pas pris part s’est accordée sur la nécessité de revoir l’organisation des élections locales, parce que ne pouvant pas être tenues dans les délais, selon le chronogramme actuel.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a, à l’occasion de cette réunion du CNDP, annoncé avoir accusé un retard dans l’élaboration du fichier électoral biométrique, initialement prévu pour être disponible à la date du 19 Août 2020, à cause notamment de l’insécurité, la pandémie du Covid-19 et de la grève de ses agents.

Pour l’Opposition politique, il s’agit là de « manœuvres et autres manipulations orchestrées par le pouvoir à travers un code électoral non consensuel, une CENI maison, une Cour Constitutionnelle partisane, des audiences foraines fantaisistes, un semblant de biométrie sous la houlette d’un opérateur technique « ami  » » qui « exposent notre pays à des périls imprévisibles ».

Cette coalition des partis politiques opposés au régime de la 7ème République affirme qu’elle « ne saurait accepter, en aucune manière, la réédition des élections de 2016 » et qu’aucun « report d’un scrutin, quel qu’il soit, aucune mutilation de l’électorat tendant à priver la 9ème Région (Diaspora, ndlr) de son droit de vote  ne sont recevables par l’Opposition politique ».

Dans cette déclaration et après avoir porté des griefs au régime du Président Issoufou Mahamadou, l’Opposition politique nigérienne a également exigé « le traitement judiciaire diligent de tous les cas de malversations  connus à ce jour, celui du Ministère de la Défense Nationale en premier », mais aussi l’audit des  autres institutions de l’Etat ; la destitution de tous les responsables politiques et administratifs impliqués dans les différentes affaires en attendant leurs traitements judiciaires ; la lutte contre la corruption, les passe-droits et la fin de l’impunité et l’égalité des Nigériens devant la loi.
Les Elections locales et générales sont prévues en fin 2020 et début 2021.

Rwanda: les vols resteront suspendus jusqu’à nouvel ordre

Malgré les mesures d’assouplissement issues de la réunion du Cabinet présidentiel pour lutter contre la propagation du coronavirus, le gouvernement a déclaré que tous les vols commerciaux de passagers resteront suspendus jusqu’à nouvel ordre.Le Cabinet a rouvert mardi le tourisme national et international. Cependant, les touristes internationaux autorisés ne sont que ceux sur les vols charters, selon un communiqué dont APA a pu obtenir copie mercredi à Kigali.

Des mesures de confinement supplémentaires sont en place à Rubavu (nord-ouest) et Rusizi (sud-ouest), deux districts situés à la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) voisine, où toutes les activités commerciales, à l’exception de la vente d’aliments, des pharmacies et les grands rassemblements, sont temporairement suspendues.

Dans une déclaration publiée précédemment, le porte-drapeau de la compagnie nationale du Rwanda, RwandAir a déclaré que l’espace aérien du pays restait fermé aux vols commerciaux, afin de freiner la propagation de Covid-19 dans le pays.

Rwandair prolongera donc la suspension temporaire des vols de passagers jusqu’à ce que les restrictions (sur le coronavirus) soient levées, a indiqué la compagnie aérienne dans un communiqué publié mercredi.

Le Rwanda est en confinement depuis le 15 mars pour freiner la propagation du coronavirus. Tous les vols commerciaux de passagers ont été suspendus pour cette période.

Cependant, les vols de fret, les vols d’évacuation médicale et les vols affrétés pour les touristes sont autorisés à opérer.

Mardi, le Rwanda a enregistré 24 nouveaux cas de coronavirus (Covid-19), portant le nombre total à 636.

La gouvernance du Niger est marquée par «la gabegie, l’insouciance et la cupidité» (Opposition)

Alors que l’affaire de détournements de fonds au ministère de la défense du Niger continue de faire grand bruit, la frange de l’opposition de la classe politique tente de mettre la pression sur le gouvernement. En effet, dans une déclaration commune, l’opposition a fustigé une gouvernance marquée par « la gabegie, l’insouciance et la cupidité« .

Les quatre fronts de l’opposition en accord ont jugé « révoltante » la posture du gouvernement face à l’audit du ministère de la défense. Ils ont également demandé à nouveau, un dialogue national inclusif avant la présidentielle 2020.

« Nous fustigeons le refus du dialogue inclusif devant permettre de créer les conditions d’élection crédibles, transparentes et de créer un climat apaisé pour faire face aux autres préoccupations du pays. Déjà le pays est confronté à des problèmes sécuritaires aigus. Si on doit déboucher sur une impasse électorale, alors cela sera extrêmement grave. Le deuxième aspect, c’est que nous voulons que la lumière soit faite sur l’utilisation des fonds du ministère de la Défense, étant entendu que pendant que le pays utilise ces maigres ressources pour faire face au défi sécuritaire, on constate qu’une grande partie est détournée. Nous voulons que tous les autres ministères soient audités. C’est une question de transparence. Si on veut clamer la bonne gouvernance, je pense qu’il faut commencer par donner cet exemple », a déclaré Mamane Sani Adamou, porte-parole du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR), une des coalitions signataires de la déclaration de ce mardi.

Malawi : Marche des avocats pour l’indépendance judiciaire

Des dizaines d’avocats ont défilé mercredi dans plusieurs villes du pays pour protester contre la décision du gouvernement la semaine dernière d’envoyer le juge en chef Andrew Nyirenda en congé forcé, en attendant sa retraite et la prétendue tentative de limiter l’indépendance du pouvoir judiciaire.Les avocats se sont réunis à Lilongwe la capitale, à Blantyre et Mzuzu, pour exprimer leur inquiétude face à la prétendue tentative du président Peter Mutharika de porter atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire.

Les organisateurs ont déclaré que les manifestations avaient été organisées pour la défense du pouvoir judiciaire et le respect de l’Etat de droit avant la reprise de l’élection présidentielle qui aura lieu le 23 juin prochain.

Les manifestations surviennent à la suite de la décision prise y a deux semaines par le gouvernement d’envoyer Nyirenda et le juge de la Cour suprême Edward Twea en congé en attendant leur départ à la retraite.

La fraternité juridique et les critiques du gouvernement ont cependant condamné cette décision, arguant qu’il s’agissait d’une tentative de Mutharika de réprimander le pouvoir judiciaire pour ne pas l’avoir protégé lors d’une bataille judiciaire au cours de laquelle l’opposition a contesté le résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière qui avait été remporté. par Mutharika.

La Cour constitutionnelle avait annulé le résultat du scrutin présidentiel de février et ordonné de nouvelles élections dans les 150 jours.

Mutharika a contesté l’annulation devant la Cour suprême et Nyirenda et Twea faisaient partie du panel de sept juges qui a confirmé l’annulation de l’élection présidentielle de 2019.

Suite à cette annulation, Mutharika a attaqué les tribunaux, estimant que les juges n’avaient pas prouvé que des irrégularités avaient affecté les résultats des élections.

Il a également affirmé que les juges faisaient partie d’un complot pour un changement de régime.