Coronavirus au Niger Archives - Journal du niger

Covid-19: Le Niger envisage la levée des restrictions des sports collectifs

Le Premier Ministre Brigi Rafini a présidé, ce jeudi 20 Août 2020 dans la Salle de Conférence présidentielle du Palais des Congrès, la réunion du Comité interministériel pour la riposte à la pandémie de la Covid-19 au Niger.

Cette réunion avait à son ordre du jour l’état de mise en œuvre de la réponse volet sanitaire, le point sur la réouverture des frontières aériennes, la présentation du rapport du premier trimestre de la gestion de la pandémie, l’état de mise en œuvre des mesures, et la validation des recommandations à proposer au Gouvernement.

A l’issue des discussions, le comité a proposé au Gouvernement de lever les restrictions concernant les sports collectifs sous respect des mesures barrières.
La réunion a aussi insisté sur le port obligatoire de bavettes au niveau des établissements publics et a aussi souligné l’importance de la sensibilisation sur les mesures barrières, en ce que le virus continue toujours de circuler.

La réunion a enfin décidé de libérer les lieux réquisitionnés par l’Etat pour le confinement des cas déclarés de Covid-19, à l’exception du Stade Général Seyni Kountché.

Dans son exposé, le Ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a annoncé qu’à la date du 19 Août 2020, l‘évolution  est  favorable et se caractérise par un coefficient de transmissibilité de 0,217, pour un total de 11.577 tests réalisés, 1167 cas confirmés positifs, 1082 sortis guéris, 69 cas de décès enregistrés et 16 patients sous traitements.

Covid-19: Le président préconise la vigilance malgré la situation favorable du Niger

Face à la pandémie de la Covid-19 qui sévit depuis le mois de décembre 2019 dans le monde entier avec des conséquences sanitaires, économiques et sociales désastreuses, le Niger a enregistré des résultats appréciables, a déclaré le Président de la République Issoufou Mahamadou dans un message qu’il a prononcé ce dimanche 2 août 2020 à l’occasion du 60ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Niger.

En effet, avec 1138 cas enregistrés pour 69 décès au 1er août 2020, le Niger, qui a connu son 1er cas le 19 avril 2020, est parmi les pays qui ont le coefficient de contamination très faible, du fait notamment des mesures prises par le gouvernement.

Aujourd’hui, au Niger, « il faut plus de quatre malades pour contaminer une personne saine », a indiqué le Chef de l’Etat, qui précise également que « le taux de guérison est appréciable au point où notre pays est cité en exemple ».

« La preuve est désormais faite que nous pouvons réussir là où les pays les plus développés échouent. La pandémie est donc sous contrôle grâce à l’anticipation du gouvernement et à la mise en œuvre courageuse des mesures barrières », a déclaré le Chef de l’Etat nigérien qui demande néanmoins aux Nigériens de rester vigilants.
« Nous ne devons pas crier trop vite victoire, surtout que l’OMS prévoit que la pandémie peut durer longtemps », a cependant averti le Chef de l’Etat, qui a voulu convaincre les plus sceptiques sur la gravité, en leur rappelant que l’un des cinq piliers de l’islam, le pèlerinage à la Mecque, n’a pu être observé cette année, une situation qui ne s’est pas produite depuis environ deux siècles.

Aussi, a-t-il demandé aux Nigériens de continuer à respecter les mesures barrières définies par le gouvernement qui, a-t-il fait savoir, s’attèle à minimiser les conséquences socio-économiques de cette grave pandémie qui a affecté aussi bien les prévisions de croissance économique du pays que plusieurs entreprises du secteur formel et informel.

A titre de soutien du Gouvernement, qui a déjà enregistré des succès dans la prévention et la prise en charge de la Covid-19 et ses conséquences, tout comme il a pris des dispositions idoines pour sauver l’année scolaire et académique 2019-2020, le Président Issoufou a également apprécié le plan de riposte élaboré pour mieux atténuer ses impacts économique et financier et qui est évalué à plus de 1400 milliards de FCFA.

Dans le secteur rural, le gouvernement a mis en œuvre un plan de soutien renforcé d’un montant de plus de 300 milliards de FCFA en faveur des populations vulnérables pour leur permettre de mieux aborder la campagne agricole.

Diffa: 167 candidats au certificat de fin d’études des écoles normales

Le Maire de la commune urbaine de Diffa, Monsieur Malam Brah Mamadou a présidé la cérémonie de lancement des examens du certificat de fin d’études des Ecoles Normales dans l’enceinte de ladite école.

Cette cérémonie s’est déroulée en  présence  du  Superviseur  de  la  Direction  des  Evaluations  Scolaires  et  des  Concours  Professionnels  (DES/CP)  du  Ministère  de  l’Enseignement Primaire Assoumana Moussa,  du  Président  du  Jury  Mahamane Lawali, Directeur  Régional  de l’Enseignement Primaire,  du  Directeur  Général  de  l’ENI  Tahirou Elhadji Matta,  des  Directeurs  Régionaux,  des  partenaires  de  l’Education,   des  Responsables  administratifs  et  pédagogiques de l’ENI.

Elle consacre la fin de formation des élèves maîtres de la région de Diffa qui pourront, une fois admis, venir servir dans les établissements scolaires de la zone et aider ainsi à rehausser le taux de scolarisation de la localité où l’insécurité, qui y prévaut, a occasionné la fermeture de plusieurs écoles.
Avant  de  procéder  à  l’ouverture  de  l’Enveloppe  scellée contenant  la 1ère Epreuve,  le  Maire  a  tenu  à  prodiguer  des  conseils  aux  candidats.

‘’Vous  avez  choisi  un  métier  noble, la  transmission  du  savoir  à  l’humanité,  aujourd’hui  vous  avez  démontré  vos  capacités  intellectuelles  à  assurer  cette  fonction  d’Enseignant.  Pour  cela,  je  vous  demande  de  vous  concentrer  pour  traiter  les  épreuves  avec  lucidité  et  soin’’ a-t-il lancé à l’endroit des candidats.
Aussi,  Malam Brah Mamadou a  salué  les  inestimables  efforts  consentis  par  l’Etat  dans  la  reprise  des  activités  académiques  et  surtout  pour  la  programmation  des  différents  examens.   En  conclusion,  il  a  souhaité  ‘’bonne  chance  et  bon  courage  aux  candidats’’.

Notons  que  les  candidats  pour  ces  examens  sont  au nombre  de  167 dont  124  Filles  et  43 Garçons   repartis  en  03  Sections. Il s’agit de la section franco-arabe qui compte 30  candidats  dont  28 Filles  et  02  Garçons, la section enseignement traditionnel pour 100 candidats  dont  61 Filles  et  39 Garçons et la section préscolaire qui a présenté 37  candidats  dont  35  Filles  et  02  Garçons.
Pandémie du la Covid-19 oblige, tous les  candidats  et  les  encadreurs  sont  tous  munis  de  leurs  bavettes  respectant  ainsi  les  mesures  barrières  dans  la  lutte  contre  cette maladie.

Le Niger envisage l’auto-confinement à domicile des malades de Covid-19

Le Premier Ministre Brigi Rafini a présidé, ce jeudi 23 juillet 2020 dans la Salle de Conférence présidentielle du Palais des Congrès, la 15ème réunion du Comité interministériel pour la riposte à la pandémie de la Covid-19 au Niger.

Cette réunion a discuté de plusieurs points dont, entre autres, l’état de mise en œuvre de la réponse volet sanitaire, les préparatifs de la réouverture des frontières aériennes, l’état de mise en œuvre des mesures prises dans le cadre du contrôle de la pandémie, la mobilisation des ressources financières, etc.

A l’issue des discussions, la réunion a envisagé de passer, à partir du 1er Août 2020, du confinement des malades atteints de la pandémie dans les hôtels ou autres lieux pris en charge par le gouvernement à l’auto-confinement à domicile dans le respect des consignes édictées.

Dans son exposé, le Ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a annoncé qu’à la date du 23 juillet, l’évolution est toujours favorable et la stratégie de la  riposte concerne toujours le dépistage. Sur le plan du confinement, l’ensemble des personnes confinées sont estimées à 14.174, parmi lesquelles 13.573 sont sorties du confinement et 601 le sont actuellement.

Le Ministre de la Santé Publique a aussi donné des explications sur le fonctionnement du site de Séno (rive droite de Niamey), qui accueille des migrants. A cette date, a-t-il précisé, 8.212 migrants saisonniers vont regagner le Niger parmi lesquels plus de 3000 seront entièrement pris en charge par l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM).

Dr Idi Illiassou Maïnassara a aussi indiqué que toutes dispositions sont prises pour accueillir, à partir du 24 juillet prochain, l’arrivée de deux vols transportant quelque 160 étudiants nigériens venant de l’Algérie et du Maroc.
Par rapport à la prise en charge des cas, il a souligné que 62 cas des décès ont été enregistrés, alors que 35 patients sont sous traitement.
Concernant l’état de mise en œuvre des mesures prises dans le cadre du contrôle de la pandémie, à la date du 22 juillet, sur les 38 mesures, 13 mesures sont appliquées effectivement, 10  de manière partielle et 15 en fin d’application ou suspendues.
Relativement à la mobilisation des ressources, le montant total des appuis budgétaire, des nouvelles opérations, de restructuration des projets et d’allégement de la dette du Niger est estimé, à cette date, à quelque 1038 milliards de francs CFA.

Faisant la synthèse de la réunion, le Chef du Gouvernement nigérien a indiqué que le Niger est sur la  bonne voie, mais le problème n’est pas encore résolu. « Nous devons tenir bon, pour maintenir cette bonne tendance », a-t-il dit, avant de souligner que l’ouverture des frontières aériennes constitue, pour le pays, un risque qu’il faut minimiser à tout prix, préconisant le respect des différents protocoles mis en place, dont l’information des voyageurs.

Le premier  ministre a demandé au Comité technique de réfléchir sur le dépistage des officiels, ainsi que le prix du dépistage pour les voyageurs.
Notons enfin que cette réunion a tenu à rappeler que les frontières terrestres du Niger restent toujours fermées.

Covid-19 au Niger: L’INS recommande la prudence malgré la baisse de nombre de cas

Au Niger, la courbe des nouvelles infections à la pandémie de la Covid-19 continue d’afficher, depuis la date du 27 juin, une légère tendance à la baisse, en raison de la diminution des cas importés et des contaminations communautaires, a appris l’ANP dans la note technique de l’Institut National de la Statistique (INS) en date du 20 juillet 2020.

Dans cette note, il est indiqué que la circulation du virus demeure toujours très lente dans trois (3) régions du pays, notamment à Diffa, à Maradi et à Tillabéry, où aucun cas de contamination n’a été déclaré depuis plus de trois (3) semaines, et même près de deux (2) mois pour Diffa et Maradi.

« Au Niger, depuis le début de la pandémie de la Covid-19, le 19 mars 2020, il a été recensé, sept (7) cas à Diffa, neuf (9) cas à Tillabéry, onze (11) cas à Maradi, dix-sept (18) cas à Dosso, vingt (20) cas à Tahoua, soixante-seize (77) cas à Agadez, et cent-trente-neuf (139) cas à Zinder », précise le document.

« Au Niger, à la date du 20 juillet 2020, Niamey reste la région la plus endeuillée, avec quarante-quatre (44) décès liés à la Covid-19, suivie des régions de Zinder (20 décès), de Maradi (4 décès) et d’Agadez (1 décès) et aucun décès enregistré pour les autres régions », est-il détaillé.

Le document a par ailleurs averti que « le nombre très important des cas importés (90), enregistré depuis le 16 juin 2020 par le Ministère de la Santé Publique, devrait être, pour le Niger, un indicateur d’alerte, qui montre le danger auquel le pays pourrait être exposé, avec la réouverture des frontières aériennes ».

L’Institut National de la Statistique (INS), en plus des recommandations déjà faites dans les notes précédentes, suggère au Comité Interministériel de lutte contre la pandémie de la Covid-19 d’examiner la possibilité de renforcer, de manière substantielle, les dispositifs et les ressources mobilisées pour le contrôle et la prise en charge des personnes qui arrivent dans les aéroports internationaux du Niger, et surtout de veiller à un suivi strict, rigoureux et permanent des personnes testées négatives et placées en ‘’auto confinement’’ dans les lieux qu’elles auraient elles-mêmes choisis. Le but visé, selon l’INS, est de s’assurer que leurs déplacements, durant leur période d’auto confinement, soient limités au strict minimum.

L’INS recommande en outre d’engager de profondes réflexions pour changer de paradigme dans les processus d’élaboration des stratégies, des politiques et programmes de développement, pour  y associer, très fortement, les jeunes et les femmes , entre autres.

Notons qu’au Niger, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique (MSP), à la date du 20 juillet 2020, sur 9.333 tests du coronavirus réalisés, 1.105 au total se sont révélés positifs ; 1.014 guéries et 69 décès.

Notons également que, dans le monde, selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, à la date du 20 juillet 2020, 14.703.293 cas d’infections à la Covid-19 ont été dénombrés, dont 609.887 décès.

Lutte contre la Covid-19 au Niger: Un appui américain à hauteur de 4 milliards FCFA

Le gouvernement américain a fait don près de 4 milliards de CFA (6,6 millions de dollars) au Niger dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus dans le pays, selon un communiqué de l’Ambassade dont l’ANP a reçu copie ce jeudi 18 juin 2020.
L’USAID a contribué  pour 4 millions de dollars, le département d’Etat pour la population  a injecté  2,6 millions de dollars, le bureau de transition des Initiatives de l’USAID a offert  100.000 dollars  et le bureau de la coopération en matière de sécurité de l’Attaché de défense a apporté son appui pour 15.000 dollars, est-il détaillé.
Le communiqué précise que le personnel militaire américain stationné à la base aérienne 201 à Agadez a également fait don à l’hôpital régional d’Agadez d’une tente à utiliser comme espace de quarantaine et d’une importante quantité de fournitures médicales.
‘’Le Niger fait partie de plus de 60 pays qui recevront, à partir du début mai 2020 déjà, des kits contenant chacun plus de 2000 tests COVID-19 financés par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA)’’. , ajoute le texte.
Les Etats-Unis réaffirment  ‘’détermination à aider le Niger à mettre en place un système de soins de santé résilient qui peut prévenir, détecter et répondre aux flambées de maladies infectieuses telles que cette pandémie commune afin de rendre le monde plus sain, pacifique et prospère’’, précise l’ambassade américaine.
Les Etats-Unis et le Niger entretiennent un partenariat multiforme axé entre autres sur le développement et la sécurité, note-t-on.

Covid-19: Le Niger a franchi la barre des 1000 cas positifs

Le Niger a enregistré 36 nouveaux cas positifs à la Covid-19 le 16 juin, portant à 1016, le nombre total de cas confirmés, selon le communiqué du ministère de la Santé.

Ces 36 nouveaux cas, dont 29 hommes et sept femmes, sont tous des citoyens nigériens venus lundi dernier d’un pays voisin, a souligné le ministre de la Santé Idi Illiassou Mainassara. Le même communiqué renseigne qu’aucun nouveau décès lié à la Covid-19 n’a été enregistré. Le Niger a donc enregistré à ce jour, 1.016 personnes positives à la Covid-19, dont 885 guéries, 65 sous traitement et 66 décès.

Le Gouvernement attire une fois de plus l’attention des populations au respect stricts des mesures barrières car le virus continue toujours de circuler au Niger.

Covid-19: Le Niger parmi les pays africains comptant les plus faibles cas actifs

Le Niger figure parmi les six (6) premiers pays africains qui comptent les plus faibles cas actifs de Covid-19 à la date du 14 juin 2020, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note technique sur l’évolution de la pandémie, publiée le 15 Juin 2020.

En effet, précise le document, « au Niger, à la date du 14 juin 2020, plus de neuf (9) patients sur 10 (90,3%) sont sortis guéris de la COVID-19. Le nombre de patients sous traitement (29), qui est passé sous la barre de 30 cas le 14 juin 2020, ne représente que 3,0% des personnes infectées ».

Ces résultats, ajoute la note technique de l’INS, « font également du Niger, à la date du 14 juin 2020, le premier (1er) pays en Afrique de l’ouest, enregistrant le taux de guérisons le plus élevé, et le quatrième (4ème) pays à l’échelle du continent africain, derrière la Tunisie (91,1%), l’Île Maurice (96,4%) et les Îles Seychelles (100%) ».

Toutefois, il y a lieu de souligner que le taux de létalité (6,7%) de la COVID-19 observé au Niger reste toujours élevé, souligne le document qui indique qu’il est largement au-dessus de la moyenne africaine, qui est de 2,7%. « Cette situation mériterait une attention particulière et devrait être analysée, de manière approfondie, pour déterminer les principales causes », a suggéré l’INS.
Cette recommandation de l’INS s’explique surtout au regard de « la réouverture des frontières aériennes et terrestres envisagée au Niger dans les prochains jours » et qui peut constituer « un important défi pour les équipes chargées de la lutte contre la pandémie de COVID-19, avec le risque d’importation de cas et de rebond possible des contaminations ».

Aussi, en plus de rendre obligatoire le port de masques dans les différents secteurs d’activités, l’INS recommande-t-il de « renforcer, de manière très rigoureuse, les différentes équipes et le dispositif de contrôle des personnes qui entrent au Niger, ainsi que les mesures de prise en charge des cas suspects, au niveau des frontières aériennes et terrestres ».

Au Niger, note-t-on, à la date du 15 Juin 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 980 cas, pour 885 guéris et 66 décès.

Dans le monde, à la date du 14 Juin 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, 7 900 924 cas d’infections à la COVID-19 ont été dénombrés. La pandémie a occasionné 433 066 décès pour 3 769 712 de cas de guérisons.

Covid-19: La réouverture prochaine des frontières terrestres et aériennes envisagée au Niger

Le Premier Ministre Brigi Rafini a présidé, le jeudi 11 juin 2020 dans la salle de conférence présidentielle du palais des congrès, la 12ème réunion du comité interministériel pour la riposte à la pandémie du coronavirus au Niger qui a envisagé la réouverture des frontières terrestres et aériennes sous réserve du respect des mesures de prévention de la pandémie.

Cette 12ème réunion avait pour ordre du jour l’examen de la situation de la pandémie au Niger, l’analyse de la gestion sanitaire, des  échanges autour des mesures de préventions et  le point de leur mise en œuvre.
Dans son exposé le Ministre de la santé publique, Dr  ILLIASSOU MAINASSARA a annoncé qu’à la date du 10juin, l’ensemble des gens confinés est estimé à 12186 personnes parmi lesquelles 12017 sont sorties du confinement, et actuellement 169 sont en cours de traitement dont 74 à Niamey, 50 a Zinder, 41 à Agadez.

Par rapport aux tests réalisés, 5048 tests ont été réalisés dont  974 cas positifs, 38 personnes sous traitements, 876 sont sorties guéris, et 65 cas de décès.
‘’Sur le plan évolutif l’évolution est favorable avec toujours une descente importante de la courbe. Sur le plan des tests, toutes les régions seront censées faire le test d’ici la fin du mois’’ a affirmé le Ministre de la santé.

Par rapport à la situation particulière de la région de Zinder ‘’nous avons déjà annoncé la dotation de la région en cinq respirateurs, et nous avons renforcé la région de deux médecins réanimateurs, des missions techniques et la cellule de communication qui ont séjourné à Zinder et qui a mis en place un mécanisme approprié pour appuyer  cette région’’ a-t-il poursuivi.

‘’Sur le plan de la production des bavettes locales, le 21 mai nous étions à 691000 bavettes et à la date d’aujourd’hui le 11 juin on est à 5400000 bavettes’’  a-t-il précisé avant de soutenir que ‘’pour les dons,  il y a eu la réception d’un don de la chine, et un autre est attendu, il y a eu 20 respirateurs invasifs à travers la Mauritanie, un autre l’Algérie de 10 respirateurs non invasifs’’.

Des préoccupations majeures ont été soulevées lors des différentes réunions des sous commissions du comité technique  sont entre autres le déni et la stigmatisation de la maladie.

‘’ il faut intensifier la sensibilisation, la limitation des équipes  de la riposte’’ a-t-il, en plus, fait savoir.

Évoquant la problématique de la réouverture des frontières  aériennes et terrestres, le Ministres de la santé a affirmé qu’elle se fera en fonction des dispositions à prendre par les pays, les dispositions communautaires internationales, les alternatives.
‘’Nous allons nous préparer pour une éventuelle ouverture des frontières  aériennes comme terrestres,  mais en tenant compte des dispositions que le comité des experts va prendre. On relèvera dans le document l’ensemble des mesures qui seront préconisées pour  rendre possible cette décision le moment venu’’ a déclaré le Premier Ministre Brigi Rafini au terme de la réunion.

Par ailleurs, le Premier Ministre Brigi Rafini a reconnu que ‘’le port de la bavette n’est pas respecté dans les établissements par les enseignants et les élèves’’.
‘’Nous allons le rendre obligatoire pour tout le monde’’ a-t-il  conclu.

Rappelons le premier cas de malade du coronavirus a été détecté au Niger le 19 mars 2020.

Covid-19: La Chine fait don de matériels médicaux au Niger d’une valeur de 360 millions FCFA

La Chine a offert des matériels médicaux d’une valeur d’environ 360 millions de franc CFA en appui au Niger dans son plan de lutte contre la pandémie de  COVID-19, a constaté l’ANP.

Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a réceptionné ce don mercredi 10 juin 2020 à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey des mains de l’ambassadeur de chine au Niger, M. Zhang Lijun.
Cet appui  est composé de 10.000 kits de tests ; 20.000 masques de protection ; 350.000 bavettes chirurgicales ; 10.000 combinaisons de protection ; 15.000 lunettes de protection ; 15.000 pairs de gants jetables et 3.000 pairs de surchaussures.
Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi  a noté que « ce don du Gouvernement chinois vient renforcer les capacités de diagnostic des cas, et par conséquent, permettra d’améliorer la prise en charge de plusieurs personnes atteintes de la COVID-19 ».

« C’est le lieu pour moi de témoigner la reconnaissance et la gratitude du Niger au Gouvernement et au Peuple chinois pour ce don qui vient renforcer nos efforts dans le cadre de la lutte contre cette pandémie », a-t-il ajouté.
L’Ambassadeur de Chine au Niger, M. Zhang Lijun a, quant à lui formulé le vœu que « ce lot de matériels pourra accompagner le Gouvernement et le peuple nigériens dans la consolidation des succès acquis dans la lutte contre la COVID-19 ».
« Au total, 43 millions de francs CFA et d’importants dons de matériels médicaux, y compris 8 respirateurs ; 39.800 kits de tests d’acide nucléique ; 183.000 masques de protection ont été offerts au Niger par la Chine », a rappelé le diplomate chinois. En plus,  l’Ambassade de Chine a lancé  une nouvelle commande de fournitures et matériels médicaux d’une valeur totale de près de 240 millions de francs CFA comprenant 700.000 bavettes chirurgicales et 30 respirateurs attendus très bientôt au Niger.

Des entreprises et fondations chinoises ont en outre apporté leur appui au Niger dans sa lutte contre la pandémie, note-t-on.
La Représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Anya Blanche a, auparavant, pris la parole pour féliciter le Gouvernement du Niger pour la gestion efficace de cette pandémie, avec la prise à temps des mesures courageuses qui justifient les progrès encourageants observés depuis la déclaration du premier cas en mars dernier.
Dr Anya Blanche a indiqué que « ce don que la Chine vient encore de faire aujourd’hui au Gouvernement du Niger nous rappelle qu’il faut continuer à nous mobiliser pour renforcer les interventions dans tous les domaines de la réponse à la COVID-19 pour éviter un recul sur les acquis positifs enregistrés au Niger ».

La Représentante de l’OMS a, enfin, réaffirmé « l’engagement et la disponibilité indéfectible de son institution » à poursuivre l’accompagnement du pays pour une réussite totale de la lutte contre cette pandémie.
A la date du 10 juin 2020, le Niger a enregistré quelque 974 cas confirmés de malades de coronavirus dont 876 guéris, 65 décès et 33 malades en cours de traitement.
Rappelons que pour faire face à la pandémie, le gouvernement du Niger a élaboré un plan de riposte chiffré à plus de 1400 milliards de francs CFA.

Le Niger a perdu 199 milliards FCFA de recettes en raison de la Covid-19

Suite à l’épidémie du nouveau coronavirus, le Niger a enregistré une perte de recettes évaluée à 199 milliards de francs CFA (341 millions de dollars), a annoncé lundi le ministre des Finances, Mamadou Diop, lors de l’examen du projet de loi de finances rectificatif devant le Parlement.

Ces pertes sont réparties pour 78,4 milliards de FCFA (134 millions de dollars) au titre des douanes, 117,6 milliards de FCFA (202 millions de dollars) au niveau de la Direction générale des impôts et 3 milliards de FCFA (5 millions de dollars) au titre des recettes non fiscales, a-t-il précisé.

Pour faire face à la crise, a dit M. Diop, le gouvernement a élaboré un plan de riposte d’un montant de 1.438,4 milliards de FCFA (2,4 milliards de dollars) avec une mise en oeuvre sur deux ans. Il comprend, entre autres, « la gestion sanitaire de la pandémie, l’appui à la résilience du secteur éducatif, le soutien aux personnes vulnérables et le renforcement de la résilience du secteur agropastoral ».

Le Niger, qui a enregistré son premier cas d’infection au nouveau coronavirus le 19 mars dernier, comptait en date de lundi 973 cas positifs, parmi lesquels 65 décès, 869 guérisons et 39 patients sous traitement.

L’Allemagne soutient l’aide alimentaire au Niger à hauteur de 24 millions d’euros

L’Allemagne augmente de € 24 millions son aide financière au Programme alimentaire mondial (PAM) au Niger afin de soutenir les populations vulnérables et en insécurité alimentaire à cause de la pandémie Covid-19.

La Covid-19 n’est pas le seul responsable de cette situation mais elle s’ajoute à la longue liste des facteurs conduisant à cette vulnérabilité chronique d’une partie de la population nigérienne. La pauvreté, l’insécurité régionale, la pression démographique, les crises économiques, le changement climatique, l’insécurité alimentaire chronique et les inégalités de genre, conduisent un tiers de la population nigérienne à souffrir d’insécurité alimentaire.

Auparavant cantonnée à la santé et à l’insécurité, l’aide allemande ajoute ainsi une nouvelle corde à son arc.

De nombreuses actions ont été réalisées pour venir en aide des populations du Niger. Rappelons celle de l’Union européenne de € 31 millions (Lire : L’UE accélère le décaissement de € 31 millions au Niger notamment pour l’alimentaire). Le changement climatique occupe également une place grandissante de l’aide. On se rappelle notamment que l’Union européenne participe à l’aide de € 186 millions pour l’adaptation au changement climatique du Bassin du fleuve Niger, par exemple, dont une partie bénéficie également aux Nigériens.

La Turquie fait don au Niger de matériels médicaux pour lutter contre la Covid-19

Le Ministre de l’Action Humanitaires et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a réceptionné, le jeudi 4 juin à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, un don de matériels médicaux de la Turquie pour aider le Niger à faire face à la pandémie de Covid-19.

Ce don est composé de 50.000 masques chirurgicaux, 50.000 salopettes, 30.000 masques N95 et 2.000 lunettes de protection.
En remettant ce don transporté par l’avion-cargo de l’Armée de l’air turque, l’Ambassadeur de la Turquie au Niger, M. Mustafa Ari Turker, a rappelé que c’est sur instruction « du Président de la République Recep Tayip Erdogan que la Turquie a décidé d’envoyer au Niger ces matériels pour l’aider à faire face contre l’épidémie de Covid-19 ».

A cette occasion, « le Président Erdogan a adressé un message au Président Issoufou Mahamadou dans lequel il a souligné l’excellence de l’amitié et de la fraternité entre les deux pays », a indiqué le diplomate turc.
« Je suis convaincu que ces relations bilatérales prendront un nouvel élan dans la période qui suivra la pandémie du Covid-19 », a enfin déclaré l’ambassadeur Ari Turker.

Les relations entre la Turquie et le Niger se développent dans plusieurs domaines, notamment la santé, l’éducation et le tourisme, entre autres.

Rentrée scolaire effective le 1er juin dans les établissements de la région d’Agadez

La rentrée scolaire a été effective, ce lundi 1er juin 2020, à Agadez où les établissements scolaires ont rouvert sous prévention du COVID-19, suite à la décision du ministre de l’Enseignement supérieur, Yahouza Sadissou, coordinateur des ministères en charge de l’éducation nationale.

‘’Les écoles ont toutes  reçu les dispositifs de prévention tels le savon pour le lavage des mains, le gel hydro-alcoolique, des masques, afin d’assurer un bon déroulement des cours qui vont juste durer 45 jours’’, a indiqué  le secrétaire général du gouvernorat de la région d’Agadez,  M.Attaher qui a visité plusieurs établissements de la commune urbaine d’Agadez.

Si au niveau de l’université des bavettes ont été gracieusement distribuées aux étudiants ce n’est pas le cas au niveau des  autres établissements où les  élèves se sont procurés eux-mêmes leurs masques de protection. Ceux  des élèves qui ne disposent pas de moyens de s’acheter les masques se sont présentés malgré tout dans leurs établissements respectifs en attendant une possibilité des s’en procurer dans les jours à venir.
Rappelons que les cours dans les établissements scolaires au Niger ont été suspendus le 20 mars dernier en vue de freiner la propagation du COVID-19 dans le pays. Les autorités nigériennes avaient décidé, entre autres mesures, de la fermeture des établissements scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national.

La réouverture,  ce lundi, de tous ces établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national  fait suite à l’évolution favorable de la pandémie du COVID-19  de manière globale.
Le taux d’exécution des activités académiques tourne actuellement, en dehors des universités, autour de 50% à 75% selon les établissements, publics ou privés, qui auront besoin de 45 jours pour finaliser le programme de l’année.
Le gouvernement a fixé les dates  des différents examens  au 6 et 17 août pour le BEPC et le BAC, et la mi-septembre pour le BTS, indique-t-on.

Covid-19: Le Niger parmi les 5 pays ayant les taux de guérisons les plus élevés (INS)

Le Niger figure parmi les 5 premiers pays ayant les taux de guérisons les plus élevés au Covid-19, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note technique sur l’évolution de la pandémie, publiée le 1er Juin 2020.

En effet, précise le document, à la date du 31 mai 2020, le nombre total de personnes guéries de la COVID-19 au Niger est de 869 individus sur les 958 personnes déclarées positives à la même date. L’INS précise que « plus de 8 patients sur 10 (87,6%) sont sortis guéris de la COVID-19 » et que « seulement 5,7% (55 cas) du nombre total des personnes déclarées positives à la COVID-19 sont encore sous traitement ».

L’INS informe également que la courbe des nouvelles infections journalières continue d’afficher une tendance à la baisse, depuis le 12 mai 2020, en raison du recul de la pandémie dans l’ensemble du pays, particulièrement à Niamey et à Zinder, les deux (2) principaux foyers de contamination au Niger.
Aussi, pouvait-on lire dans le document, « le taux de reproduction de base de la COVID-19 (R0), estimé au fort de l’épidémie, en avril 2020, à environ 5, s’est établi, à la date du 27 mai 2020, à 0,248. Cette valeur indique, qu’en moyenne, quatre (4) patients atteints de la COVID-19 contaminent une (1) personne. Elle révèle également, qu’au Niger, la pandémie de la COVID-19 est sous contrôle car, le R0 étant en dessous de la barre de 1, cela indique une circulation, très lente, du virus ».

Dans ce document, il est également constaté que depuis le début de la pandémie du coronavirus, le 19 mars 2020, il a été recensé, cinq (5) cas à Tillabéry, six (6) cas à Diffa, onze (11) cas à Maradi, seize (16) cas à Dosso, dix- neuf (19) cas à Tahoua, trente-huit (38) cas à Agadez, et cent-vingt-huit (128) cas à Zinder. A Niamey, l’épicentre national de la pandémie de la COVID-19 au Niger, 735 cas ont été confirmés, à la date du 31 mai 2020.
La région de Niamey, avec 56 cas positifs pour 100 000 habitants, reste toujours la région la plus touchée par la pandémie, suivie d’Agadez (6 cas pour 100 000 habitants), de Zinder (3 cas pour 100 000 habitants), de Diffa et de Dosso, qui enregistrent environ un (1) cas pour 100 000 habitants. En revanche, les régions de Tillabéry, de Maradi et de Tahoua sont les moins touchées, avec moins d’un (1) cas pour 100 000 habitants.
Relativement aux personnes décédées de la COVID-19, le Niger a enregistré 64 décès, dont 43 à Niamey, 17 à Zinder, 3 à Maradi et 1 à Agadez, qui a enregistré son premier (1er) cas de décès le 25 mai 2020. Les taux de létalité de la COVID-19 les plus élevés sont observés dans les régions de Maradi (27,3%) et de Zinder (14,1%). A Niamey, premier foyer de la COVID-19, le taux de létalité de ce virus s’établit à 5,7%.
Sur l’ensemble du pays, plus de 7 décès sur 10 (72%), liés à la COVID-19, sont survenus dans la population des personnes âgées de plus de 55 ans. Le nombre de décès est particulièrement élevé chez les patients ayant entre 66 ans et 75 ans (28%). Il faut également souligner que 3% des décès concernent des individus âgés de moins de 25 ans, alors que le nombre de décès liés à la COVID-19 est deux (2) fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.
L’INS alerte toutefois sur le fait que « depuis l’assouplissement des mesures contre la propagation de la COVID-19, on constate, à Niamey, que la population ne respecte pas du tout les gestes barrières, notamment le port de masques, la distanciation sociale et les mesures d’hygiène, particulièrement dans le secteur des transports en commun », où une sorte de « rattrapage » est relevée avec le remplissage systématique des taxis et autres moyens de transports en commun sans observance des mesures barrières.

Aussi, l’Institut National de la Statistique recommande-t-il de « rendre obligatoire le port de masques dans les transports en commun (aux chauffeurs et aux passagers), dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au personnel des structures sanitaires publiques et privées, au personnel des principaux prestataires de services (stations d’essence, Banques…) ».

L’Institut suggère, en outre, des contrôles inopinés, par des équipes sanitaires, dans les écoles, dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au niveau des principaux lieux publics (compagnies de transports, auto-gares, marchés et grands commerces), dans les bus et véhicules de transports de passagers, en vue de s’assurer du respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement (distanciation sociale, hygiène, port de masques…).

Au Niger, note-t-on, à la date du 1er Juin 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 958 cas, pour 844 guéris et 65 décès. Dans le monde, à la date du 31 mai 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, le cap de 6 millions de personnes infectées par le nouveau coronavirus a été franchi. La pandémie a occasionné 372 035 décès pour 2 641 329 cas de guérisons.

Reprise des cours à Niamey : Observance contrastée des gestes barrières

Les scolaires nigériens ont repris le chemin des classes le lundi 1er juin 2020 avec une observance contrastée des gestes  barrières, notamment  le port des bavettes, les mesures d’hygiène et la distanciation sociale, a constaté ce mardi  une équipe de l’Agence Nigérienne de Presse dans certaines écoles visitées.

A  l’Ecole de Comptabilité, de Communication, d’Administration et de Management (ECCAM) par exemple toutes les mesures semblent etre  appliquées, en revanche au CSP Lako toutes les conditions ne sembent etre réunies.
A l’ECCAM, un dispositif de lavage des mains est placé à l’entrée de l’établissement, tous les élèves portent leurs masques et ils utilisent également des gels hydro-alcooliques avant d’entrer en salle. On a, en outre, observé le respect de la distanciation sociale d’au moins un mètre entre les élèves.
Selon le chef service scolarité et relation publique de l’ECCAM, M. Moussa Aleidi Diallo, « nous avons pris en compte toutes les mesures édictées par les autorités pour que nos étudiants puissent étudier dans des meilleures conditions d’hygiène », notant, par exemple, que pour respecter la distanciation d’un mètre, « nous avons dû réduire le nombre des élèves et de tables par salle ».
Melle Mariama Hamani Alfari, étudiante à l’ECCAM, nous a, pour sa part, témoigné que les élèves respectent les mesures avec rigueur parce que les responsables de l’école y veillent. De son avis, « c’est une bonne chose de respecter les gestes barrières afin de se protéger et de protéger les autres contre la Covid-19 ».
Par contre, au niveau de CSP Lako, toutes ces mesures ne sont pas respectées par manque de moyen, nous a-t-on fait savoir. L’école compte plus de 10 classes, mais ne dispose que de deux dispositifs de lavage de mains. En outre, seulement quelques élèves qui portent des masques.
Selon son proviseur, M. Ismail Maiga, « chaque professeur qui rentre dans une classe doit prendre au moins trois (3) minutes pour sensibiliser les élèves et leur expliquer l’importance du respect des gestes barrières. Pour la prévention, la majorité des élèves portent certes des bavettes, mais pour les dispositifs de lavage de mains, nous attendons toujours l’aide de l’Etat ».
Pour M. Zakari Hassane, Professeur de Philosophie dans cet établissement, le changement de comportement est très difficile. « Ce n’est pas quelque chose qu’on peut obtenir en une journée. Nous allons poursuivre la sensibilisation, chacun à son niveau de responsabilité, pour mettre tous les acteurs de l’éducation à l’abri de cette pernicieuse maladie ».
« Les surveillants et les enseignants sillonnent la cour pour voir si les élèves ne sont pas regroupés pendant les temps de pause. Si dans les classes on arrive à faire en sorte que chaque élève porte sa bavette, les risques de contamination seront limités», nous a-t-il confié.

les écoles avaient été fermées le 20 mars dernier pour contrer la propagation de covid 19, note-t-on.

Désinfection des classes à Dosso en prélude à la rentrée du 1er juin

En prélude à la reprise des cours le lundi 1er juin 2020 dans toutes les écoles après la levée de certaines mesures édictées dans le cadre de la pandémie du coronavirus, toutes les dispositions sont en train d’être prises au niveau de la région de Dosso afin que cette reprise soit effective.

C’est dans cette perspective que la commune urbaine de Dosso a officiellement lancé, ce mercredi 27 mai 2020 au niveau de l’école Boukar, une opération de désinfection de toutes les écoles de la commune et des villages environnants.
La cérémonie de lancement de cette opération de désinfection des écoles a été placée sous la présidence du gouverneur de la région de Dosso, M. Moussa Ousmane, en présence du comité régional de lutte contre le coronavirus, des responsables académiques et des partenaires de l’éducation. Cette activité, qui durera une semaine, concernera 108 écoles des neuf quartiers et 26 villages administratifs de la commune de Dosso.

Le gouverneur de Dosso a saisi l’occasion pour adresser, au nom du Président de la République, ses sincères remerciements à la commune de Dosso pour cet appui inestimable. M. Moussa Ousmane a demandé à la commune de poursuivre ‘’la désinfection des écoles toutes les semaines et cela pendant deux mois avec les produits qui peuvent couvrir cette période’’.
Toutes les communes de la région, a précisé le gouverneur de Dosso, sont prêtes pour respecter les mesures édictées par les plus hautes autorités du pays dans le cadre du COVID-19.

Cette opération, qui se poursuivra jusqu’aux vacances, de façon hebdomadaire,  a dit en substance le maire de la commune urbaine, M. Idrissa Issoufou, permettra de garantir un environnement sain non seulement aux élèves mais également aux enseignants.
Parlant des préparatifs de la reprise scolaire, le directeur régional de l’enseignement primaire de Dosso, M. Issa Maïdanda a, quant à lui, souligné que ‘’la direction a eu à prendre plusieurs dispositions de concert avec le ministère parmi lesquelles des rencontres avec les partenaires techniques et financiers, ONG et projets. Au cours de ces réunions, il a été expliqué la note de cadrage du ministère qui balise tout ce qui sera fait avant et après la reprise des classes’’.
Les différents partenaires ont pris des engagements, et si tout se déroule comme convenu, a notifié le directeur régional de l’enseignement primaire de Dosso, ‘’la rentrée va se dérouler dans des bonnes conditions’’.

S’agissant de la désinfection des écoles, M. Issa Maïdanda a annoncé que ‘’l’opération a déjà commencé à Dogondoutchi, Birni N’Gaouré et Gaya, et à l’allure où vont les choses, il n’y aura aucun problème, la rentrée du 1er juin va se passer dans des bonnes conditions’’.
Avec toutes les batteries de mesures que le ministère et la direction de l’éducation primaire ont eu à prendre, a dit en substance le directeur régional de l’éducation primaire de Dosso, ‘’l’on espère une rentrée réussie sur l’ensemble de la région’’.

Covid-19: La tendance est à la baisse au Niger selon l’INS

Au Niger, la tendance est à la baisse en lien avec le recul de la pandémie Covid-19 à Niamey, selon l’Institut National de la Statistique.

Au Niger, la courbe des nouveaux cas de COVID-19 affiche une tendance à la baisse, depuis le 12 Mai 2020, en raison du recul de la pandémie à Niamey, la région la plus touchée, mais aussi de la stabilité du nombre de nouveaux cas déclarés à Zinder, deuxième foyer de la COVID-19 au Niger, a appris l’ANP dans une note technique de l’Institut National de la Statistique (INS) en date du 25 Mai 2020.

Dans ce document qui retrace l’évolution de la situation statistique de la pandémie du COVID-19, il est constaté que parmi les nouveaux cas positifs déclarés entre le 21 et le 24 mai 2020, neuf (9) cas proviennent de la région de Zinder, cinq (5) cas de la région d’Agadez, quatre (4) cas de la ville de Niamey. Les régions de Diffa, de Maradi et de Tahoua ont enregistré, chacune, un (1) cas.

La région de Niamey, avec 54 cas positifs pour 100 000 habitants, reste la région la plus touchée par la pandémie, suivie d’Agadez (5 cas pour 100 000 habitants), de Zinder (2 cas pour 100 000 habitants), de Diffa et de Dosso, qui enregistrent environ un (1) cas pour 100 000 habitants.
En revanche, les régions de Tillabéry, de Maradi et de Tahoua sont les moins touchées, avec moins d’un (1) cas pour 100 000 habitants.

En moyenne, à la date du 24 mai 2020, 4 personnes sur 100 000 habitants ont été infectées par le COVID-19 au Niger, renseigne l’INS, selon qui, «l’assouplissement des mesures prises pour contenir la pandémie du COVID-19 au Niger, en particulier la levée du couvre-feu à Niamey, de l’isolement sanitaire de la ville de Niamey, la libération des activités de transport inter urbain de passagers, la réouverture des lieux de culte, des écoles et établissements scolaires, prévue le 1er juin 2020, pourraient constituer des grands défis pour toutes les équipes en charge de la lutte contre le COVID-19 ».
Aussi, l’Institut National de la Statistique suggère-t-il au Comité Interministériel de lutte contre la pandémie du COVID-19, entre autres, d’envisager de valoriser et de reconnaitre les sacrifices consentis et que consente le personnel de santé, en leur octroyant une prime exceptionnelle pour services rendus à la Nation, et en revalorisant, à l’avenir, leurs traitements et autres avantages qui leur sont actuellement alloués.

En de plus renforcer la concertation entre les autorités de la ville de Niamey et le Comité, afin de s’assurer du respect des mesures barrières, principalement la distanciation sociale, le port de masque, la désinfection des lieux et le lavage des mains dans les principaux lieux publics, en particulier les mosquées, les marchés et grands commerces, les écoles et autres établissements scolaires, les auto-gares et compagnies de transport voyageurs, l’INS recommande également de rendre obligatoire le port de masques dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au personnel des compagnies de transports, ainsi qu’à leurs passagers, au personnel des écoles et autres établissements scolaires, au personnel des structures sanitaires publiques et privées, au personnel des principaux prestataires de services (stations d’essence, Banques…).
L’Institut recommande, en outre, de renforcer les opérations de désinfection et de traitement des principaux lieux publics, notamment les écoles et autres établissements scolaires, en prélude à leur réouverture, fixée au premier (1er) juin 2020, ainsi que les administrations publiques, parapubliques et privées, les principaux lieux de culte, les marchés, les auto-gares et les grands commerces.
Enfin, l’INS suggère des contrôles inopinés, par des équipes sanitaires, dans les écoles, dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au niveau des principaux lieux publics (compagnies de transports, auto-gares, marchés et grands commerces), dans les bus et véhicules de transports de passagers, en vue de s’assurer du respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement (distanciation sociale, hygiène, port de masques…).
Au Niger, note-t-on, à la date du 26 mai 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 951 cas, pour 786 guéris et 62 décès. Selon l’INS, près de huit (8) décès sur 10 (81%) liés à la COVID-19 sont survenus dans la population des personnes âgées de plus 46 ans. Le nombre de décès est particulièrement élevé chez les personnes ayant entre 66 ans et 75 ans (30%).
Alors que seulement 7% des décès concernent des jeunes adultes âgés de 26 ans à 35 ans, le nombre de décès liés au coronavirus est deux fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes. L’INS explique cette situation par le fait que ce virus affecte plus les hommes que les femmes (plus de 6 cas sur 10), mais aussi parce que plusieurs études ont montré l’existence d’une surmortalité chez les hommes.
Dans le monde, à la date du 24 mai 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, 5 407 613 personnes ont été déclarées positives au coronavirus, pour 345 059 cas de décès et 2 168 563 cas de guérisons.

Covid-19 : Les élèves du Niger reprendront le chemin des écoles le 1er Juin sous conditions

Les élèves du Niger vont reprendre le chemin des écoles le lundi 1er juin 2020, d’après une décision du Gouvernement qui conditionne cette nouvelle rentrée sous le respect des mesures barrières prises dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus ou Covid-19.
Interrompus depuis le 20 mars 2020, au lendemain de l’apparition du 1er cas au Niger, les cours vont reprendre le lundi 1er juin avec cependant des mesures plus strictes de prévention du COVID-19. Les élèves du préscolaire, par exemple, sont appelés à rester à la maison et leurs enseignants renvoyés en appui dans les écoles primaires.
En outre, les élèves d’une même classe seront divisés en deux groupes qui se relaieront par journée de classe  et en travail de journée continue qui va de 8h à 14h30.
Les autorités du Ministère de l’éducation nationale demandent aux parents des élèves de bien vouloir prendre attache avec l’administration pour s’assurer que les enfants d’une même famille sont dans un même groupe afin de leur faciliter le transport.
Il n’y aura plus de vendeuse de nourriture, ni de cantine et encore moins d’eau dans les touques, chaque élève, en venant à l’école, devant apporter son repas et sa gourde d’eau.
Tout cela se fera dans le respect des mesures barrières édictées par les autorités nigériennes pour éviter la propagation du coronavirus et auxquelles vient s’ajouter la non utilisation du même matériel par plus d’un élève. Chaque élève doit, par conséquent, avoir ses fournitures au complet.
Pour éviter les attroupements devant les écoles, les parents sont appelés à venir récupérer leurs enfants le plus tôt possible à la descente.
Les cours se dérouleront en enseignement du français et des mathématiques pour les élèves du C1 au CE2, et le français, les mathématiques et l’étude du milieu pour les cours moyens (CM1, CM2).
Ces cours se dérouleront du 1er juin au 10 juillet et seront sanctionnés par des évaluations de fin d’année qui seront organisées du 13 au 15 du même mois, indique-t-on.
Notons qu’en prélude à la réouverture des écoles, à Niamey, il a été procédé au lancement d’une opération de désinfection des établissements scolaires. Cette opération devait concerner tous les établissements scolaires du pays. Les cours reprendront du fait de la baisse des cas de Covid-19 constatée ces derniers jours au Niger, note-t-on.

Fin de Ramadan au Niger: Les cœurs en fête, les têtes pleines de soucis

Les musulmans du Niger s’apprêtent à fêter l’Aid El fitr qui marque un mois de Ramadan d’abstinence, de dévotion et d’adoration envers Allah dans un contexte de crise sanitaire de COVID 19.
A quelques heures de cette célébration qui intervient selon l’apparition du croissant lunaire, à Niamey, la capitale, l’ambiance est au rendez-vous aussi bien au niveau des marchés, des ateliers de couture ou des salons de coiffure.
En atteste la densité du trafic routier en particulier aux alentours des centres commerciaux et des ‘’marchés spontanés’’.
Denrées alimentaires, volailles, habits, condiments, fruits et légumes sont proposés dans les rues, rendant la circulation infernale. Un important dispositif des agents de circulation est déployé au niveau des principaux carrefours où, par mesures préventives, des contrôles systématiques sont opérés depuis quelques jours
Sur le marché des volailles, très prisées pour les plats de fête  généralement partagés entre parents, les prix sont abordables contrairement à l’année passée.
Selon Alhousseini Maidagi, vendeur de volailles, « cette année, les prix de la volaille sont plus abordables que l’année passée parce qu’au vue du confinement dû à la pandémie du covid-19, il n’y a pas d’argent et aussi les fonctionnaires n’ont pas eu de salaire – certains agents ont reçu leur virement bancaire, NDLR.
Il soutient pour ces raisons cette année le prix de la volaille a baissé, notant que la pintade coûte entre 3750 F et 4000 F CFA.
Les acheteurs se bousculent certes, mais les pintades et les poulets sont disponibles convoyés depuis les villages périphériques.
Même constat au niveau des denrées alimentaires. Une cliente rencontrée, lance entre deux négociations : « cette année, les prix des condiments ont baissé malgré que ce soit la veille de la fête. Tout est abordable comparativement aux années antérieures où on constate de la surenchère à la veille des fêtes ».
Pour les céréales nécessaires à la zakat EL fitr (aumône de ramadan), une baisse des prix est constatée.  Un marchand de mil assure que la tasse (mesure locale correspondant à 3 kg) se vend entre 600 F et 650 F CFA avant même le Ramadan. ‘’Et jusqu’à ce jour de la veille de la fête du Ramadan, les prix sont les mêmes sur le marché. Rien n’a été augmenté », soutient-il.
Si le marché des denrées alimentaires affiche le sourire, il n’en est pas de même pour certains secteurs d’activités  tels que  la couture ou la coiffure qui paient les frais de covid-19.
El hadji Hama Abdou, couturier au quartier Maourey témoigne : « cette année, vue la pandémie du covid-19, nous n’avons pas pu bénéficier du mois béni de Ramadan sur le plan du travail, parce que les clients ne viennent pas comme les années passées ».
Selon lui, cette année, en dépit des coupures intempestives de l’électricité qui leur causent quelques désagréments, « il n’y a pas beaucoup de problèmes et de faux rendez-vous avec les clients ».

Covid-19: Les mesures d’hygiène et de distanciation à l’épreuve dans les mosquées de Niamey

Les recommandations d’hygiène, de protection et de distanciation contre contre la propagation du covid 19 sont diversement respectées dans les mosquées de la capitale au premier jour de leur réouverture, a constaté un reporter de l’ANP.

A la prière de la tombée de nuit,    une mosquée visitée dans le quartier populaire de Tallagué, aucun dispositif de lavage des mains n’est visible alors que les fidèles s’agglutinent sans masque et au mépris de la distanciation physique.

En revanche, dans un autre quartier à Bobiel, il a été constaté la disponibilité d’équipements de lavage de mains dans l’aire de prière où les fidèles ont pris place dans le respect des règles de protection (masque et turban) et de distanciation.

De nombreuses mosquées n’ont pas les moyens pour prendre les dispositions et les mesures ne sont pas respectées lors des prières ; tandis que dans les   mosquées nanties toutes les conditions sont bien réunies pour pouvoir prévenir la maladie.

Selon un croyant de talladjé, « le propriétaire de la mosquée n’a pas mis en place le dispositif de lavage des mains à l’entrée de la mosquée, moi je me lave les mains au savon après avoir fini mes ablutions pour me rendre à la mosquée mais comme c’est une mosquée de quartier la distanciation n’est pas respectée   je proposerai l’ouverture d’une cotisation pour acheter tous les nécessaires afin de protéger tout le monde ».

Au Niger, le fonctionnement des mosquées est assuré par des bonnes volontés, des associations caritatives ou des cotisations/quêtes.
Le 13 mai, le gouvernement a décidé la réouverture des lieux de culte clos depuis mars dernier en édictant des mesures de prévention contre le covid-19 en accord avec les associations confessionnelles.
Le Niger a enregistré plus de 860 cas de contaminations mais la courbe est descendante, selon les experts.

COVID 19 : La Ville de Niamey désinfecte des lieux de cultes rouverts aux fidèles

Le président de la délégation spéciale   de Niamey M. Mouctar  Mamoudou  a donné ce mercredi 13 mai 2020 le coup d’envoi d’une opération de  désinfection     à  la  grande mosquée et à la cathédrale de Niamey  à nouveau rouvertes aux fidèles.

Cette campagne concernera un certain nombre de lieux de cultes identifiés dans la capitale.
Selon M. MOUCTAR « depuis le début de la pandémie du coronavirus la mairie a entrepris des opérations de désinfection des endroits publics tels que les marchés.

«Mardi 12 mai, le gouvernement en concertation avec les oulémas a décidé de rouvrir les lieux de cultes et nous sommes amenés à élargir ces Opérations de traitement de désinfection, pour cela nous avons mobilisé nos équipes pour lancer cette opération de désinfection des mosquées et églises », a-t-il indiqué.
La mairie a mis en place des Brigades dans les cinq arrondissements et a identifié   des lieux de culte à désinfecter.
Le président de la délégation spéciale de Niamey a remercié le ministre de la santé publique qui a envoyé un appui important dans le cadre de ce travail de désinfection des lieux de cultes.

Pour Mr YOUSSOU MOUNKAILA de l’association islamique du Niger « la réouverture des mosquées dans la ville est une fierté et un sentiment de joie, au Niger nous avons une forte population de musulmans, toutes les mesures qui sont prises vont être strictement respectées par les musulmans dans les mosquées.  »
Le directeur d’hygiène publique au ministère de la santé M. Boulama OUSMANE a indiqué qu’au« niveau du ministère de la santé nous avons une commission charge de la prévention et du contrôle, aujourd’hui le gouvernement a décidé de la réouverture de lieux de cultes, nous avons décidé d’accompagner la délégation de la ville de Niamey dans le cadre de désinfection des grande mosquées et églises de Niamey »
Pour le père ANTRONIE KOUDJOUFIO vicaire général de la cathédrale de Niamey « nous remercions la délégation spéciale de Niamey qui a pensé à notre église dans cette opération de désinfection des lieux de cultes et nous allons respect les mesures édictées pour la prévention de cette maladie ».
Le gouvernement a rendu public mardi soir la levée de l’interdiction des prières collectives et du couvre-feu à Niamey en vigueur depuis avril dernier pour contrer la propagation de coronavirus.  Le 30 avril dernier, les autorités ont annoncé la réouverture des lieux de culte et des écoles de façon progressive suivant l’évolution de la pandémie.

Les cours vont reprendre le 1er juin et se poursuivront jusqu’en mi-juillet, a informé le ministre de l’enseignement supérieur, notant toutefois que les dates des examens de fin d’année seront communiquées ‘’ultérieurement’’.
Les autres mesures telles que la fermeture des frontières, la suspension des services de transports et la fermeture des lieux de loisirs sont en revanche maintenues.
Le Niger a enregistré depuis mars dernier 854 cas d’infections mais ces derniers jours la pandémie a amorcé une courbe descendante, selon les experts.

Covid 19 : Levée du couvre-feu à Niamey et réouverture des lieux de cultes au Niger

Le gouvernement Nigérien a décidé de la réouverture des lieux de  culte sur toute l’étendue du territoire et de la levée du couvre-feu  à Niamey à compter de ce mercredi 13 mai, a annoncé le ministre porte-parole du gouvernement  le  mardi 12 mai.

Cette décision intervient suite à la proposition des chefs religieux et après consultation du comité d’experts covid-19 et au vu de la tendance favorable de l’évolution de la maladie du coronavirus au Niger,   poursuit le communiqué.

Le gouvernement a instruit les autorités administratives de veiller à ce que les  chefs religieux exigent  des fidèles le respect des mesures barrières allant  du lavage des mains, à la désinfection des lieux de culte avant chaque prière et aération des locaux pendant les prières  ainsi que le port du masque  l’utilisation des tapis individuels pour les fidèles musulmans, l’observation de la distanciation d’au moins un mètre mais éviter de se serrer les mains lors des salutations  mais également l’abstention de se rendre au lieu du culte pour toute personne malade ainsi  que la libération du lieu du culte aussitôt la prière terminée.
Le gouvernement invite les autorités à porter assistance aux chefs religieux dans la mise en œuvre des mesures édictée.

Il indique « toutefois en cas de détérioration de la situation en lien avec la réouverture des lieux de culte qu’il se réserve le droit de reconsidérer sa décision
Les mesures de confinement et la fermeture de lieux de culte sont en vigueur depuis mars dernier pour lutter contre la pandémie du covid 19 au Niger.
Le Niger a enregistré 854 cas, selon le dernier bilan officiel mais la pandémie est ‘’ en phase descendante’’.

Covid-19 : Réouverture des écoles au Niger le 1er juin

Le Ministre de l’enseignement supérieur Mr YAHOUZA SADISSOU coordinateur des ministères en charge de l’éducation nationale a confirmé la reprise des cours dans les établissements scolaires à compter du 1 er juin 2020 et ce jusqu’au 15 juillet pour finaliser les programmes.

Le Gouvernement avait annoncé le 30 avril dernier la possibilité de réouverture des écoles et des lieux de culte de manière progressive à partir du 1er juin si la tendance à la baisse de la pandémie de Covid-19 se maintient.
Le conseil des ministres avait précisé que le gouvernement envisage la levée progressives de certaines mesures préventives notamment l’interdiction d’accès aux lieux de culte et la fermeture des écoles.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Le ministre a annoncé que « la rentrée prochaine elle est prévue pour le 15 septembre 2020 pour les lycées le 1er octobre 2020 pour les primaires et collèges et la formation professionnelle, 1er janvier 2021 pour les universités et grandes écoles.
Cet calendrier correspond au timing classique de la rentrée scolaire et universitaire au Niger.

Toutefois, les dates des examens BEPC, BAC et BTS d’Etat seront communiquées ultérieurement, a affirmé le Ministre.
Les écoles avaient été fermées le 20 mars au lendemain de la notification du premier cas le 19 mars 2020 au Niger.
Depuis fin avril, la pandémie enregistre une évolution favorable avec une baisse des cas notamment à Niamey, le principal foyer du virus.
Au total 821 cas ont été notifiés, selon le dernier bilan officiel du 10 mai.

COVID-19 : 12 cas de coronavirus à Dosso dont 4 guérisons

Depuis la fin de l’année 2019, le monde évolue dans un contexte de la pandémie de coronavirus. La maladie est d’extension rapide et n’épargne personne dépassant dans certains pays les capacités humaines et matérielles de prise en charge des structures des soins d’où l’urgence sanitaire moniale de l’infection COVID 19 déclarée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Le Niger n’échappe malheureusement pas à la règle. Dans la région de Dosso, il a été investigué 28 alertes dont 12 cas positifs de COVID 19.

La riposte ne s’est pas fait attendre. C’est ainsi qu’une commission de gestion du COVID 19 a été mise en place le 26 mars 2020 répartie en 7 comités.
En ce qui concerne les moyens financiers, l’état nigérien, les partenaires au développement et certaines bonnes volontés appuient la région pour faire face à la pandémie.

Dans le domaine de la prévention et le contrôle de l’infection, il a été mis en place des dispositifs des lavages des mains dans tous les services publics et privés, les services des FDS, les institutions commerciales, chez les leaders coutumiers et religieux.
Sur le plan de la communication, les radios publics et privées diffusent régulièrement des messages de sensibilisation à l’endroit des populations, des messages audio ont aussi été mis à la disposition des compagnies de transport des voyageurs.
A la date du 05 mai 2020, la région de Dosso enregistre 12 cas de coronavirus. La région totalise 4 guérisons et 5 contrôles en attente. Tous ces cas ont un rapport avec un mouvement au contact avec quelqu’un qui vient d’ailleurs à l’exception d’un cas en provenance de Niamey. Selon le directeur régional de la santé publique de Dosso Dr Tassiou Elhadj ibrahim, à l’heure actuelle, on constate un arrêt de la positivité car depuis quelques jours il n’a été enregistré aucun cas positif.

Le meilleur moyen pour enrayer la pandémie, estime Dr Tassiou Elhadj Ibrahim, réside dans la communication car quelque chose qui fait trembler l’Europe et les Etats-Unis n’a pas besoin de sensibilisation surtout que ce qu’on entend sur les chaînes internationales suffit pour comprendre le danger qui nous guette. Si l’on veut préserver sa vie et sa propre santé, alors la meilleure solution est de respecter les différentes mesures édictées par le gouvernement car elles sont efficaces et au moindre signe chercher à être en contact avec les agents de santé.

Coronavirus au Niger: Dix manifestants écroués dans une prison de haute sécurité

Dix personnes ont été écrouées dans une prison de haute sécurité après leur arrestation lors de violentes manifestations à Niamey contre le couvre-feu et l’interdiction des prières collectives pour lutter contre la propagation du coronavirus au Niger, a indiqué mardi la police.

« Cent-huit manifestants ont été interpellés dans la ville de Niamey entre le 17 et le 19 avril dont dix sont déposés à la prison de haute sécurité de Koutoukalé », a déclaré la police dans un communiqué transmis à l’AFP.

La prison de Koutoukalé (60 km de la capitale) est l’établissement pénitentiaire le mieux gardé du pays, où de nombreux jihadistes sont également détenus.

Dimanche soir, des échauffourées ont opposé les forces de l’ordre aux habitants de plusieurs quartiers de Niamey, qui s’étaient soulevés contre des mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus, notamment un couvre-feu (de 19H00 à 6H00) et surtout l’interdiction des prières collectives dans ce pays majoritairement musulman, à quelques jours du début probable du Ramadan.

« Des individus organisés ont entrepris de brûler des pneus et de s’attaquer à des biens privés. Beaucoup de quartiers ont été embrasés », a déclaré le gouverneur de la région de Niamey, Issaka Assane Karanta, à la télévision publique mardi.

« Nous avons aperçu des motocyclistes déposer des pneus (à certains endroits), nous avons vu des motocyclistes distribuer des bidons d’essence, nous avons rencontré des véhicules munis d’autorisations de circuler (dont les occupants) étaient en train de donner des instructions (à des manifestants), ce qui veut dire que tout cela a été bien planifié, bien organisé », a-t-il affirmé.

A Lazaret, un quartier populaire de Niamey, les forces de l’ordre étaient intervenues pour disperser à l’aide de grenades lacrymogènes des habitants qui s’apprêtaient à organiser une prière collective dans une mosquée, selon des habitants.

L’opération a vite dégénéré en émeute. Aux cris de « la lutte continue! », « ne reculez pas! », les manifestants, majoritairement des jeunes, ont brûlé des pneus et érigé des barricades de pierres dans les rues, de même source.

Des manifestations similaires avaient été organisées avant celles de Lazaret dans des zones en périphérie de la capitale, a expliqué à l’AFP une source sécuritaire.

Le Niger, un des Etats les plus pauvres au monde, totalise depuis le 19 mars 655 cas de coronavirus dont 20 décès, selon un bilan du ministère de la Santé publié lundi soir.

Le 12 avril, le gouvernement a prolongé l’isolement de Niamey du reste du pays ainsi que l’état d’urgence et le couvre-feu. Les lieux de culte et les écoles sont fermés.

Le Niger doit par ailleurs faire face aux attaques de groupes jihadistes, à l’ouest du côté de ses frontières avec le Mali et le Burkina Faso, et au sud-est du côté de sa frontière avec le Nigeria.

Le Niger abrite près de 450.000 réfugiés (Nigérians, Maliens et Burkinabè) et déplacés, chassés par les violences jihadistes ou des bandes armées, selon l’ONU.

COVID-19 : Le FMI allège la dette de 10 pays ouest africains dont le Niger

Le Fonds Monétaire International (FMI) a décidé, ce lundi 13 avril 2020, d’un versement d’une aide d’urgence à 25 pays dont 19 africains parmi lesquels figurent 10 pays ouest africains dont le Niger.

Ce versement permettra au Niger d’alléger sa dette et de mieux faire face à l’impact de la pandémie du Covid-19 qui continue d’inquiéter les populations nigériennes par la fulgurance de sa propagation et son manque de traitement. Le gouvernement nigérien a élaboré et mis en œuvre un plan de riposte dont les besoins en ressources financières sont estimés à quelque 700 milliards de CFA.

Ce versement du FMI va couvrir, pour six mois, les remboursements de la dette du Niger envers le FMI et lui permettre “d’allouer une plus grande partie de ses ressources dans ses efforts en matière d’urgence médicale et d’aide”, selon le communiqué du FMI.

Cet allègement de la dette passe par le Fonds fiduciaire d’assistance et de riposte aux catastrophes (fonds fiduciaire ARC) qui permet au Fonds d’accorder un allégement de dette sous forme de dons aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables frappés par une catastrophe naturelle ou de santé publique aux conséquences désastreuses, précise le communiqué.

Les pays ouest africains bénéficiaires de cet allégement du service de leurs dettes sont : le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, la Sierra Leone, et le Togo.

Coronavirus : Le Maire de Niamey appelle au respect des mesures d’isolement

Le  président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a animé, ce mercredi 1er avril 2020, un point de presse sur la situation de l’isolement et le confinement dans la Ville de Niamey, décidés dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Mouctar Mamoudou a voulu donner des précisions sur les différentes mesures prises par le Gouvernement pour la Ville de Niamey, seule ville du Niger où des cas du COVID 19 (77 pour 4 morts au 31 mars 2020) ont été confirmés.
De prime abord, il a indiqué que l’isolement de la Ville de Niamey concerne seulement la mobilité des personnes et non celle des biens et des services, soulignant que le virus se déplace par les personnes et la mesure prise par le gouvernement consiste à isoler la mobilité des personnes au niveau de la ville de Niamey.
L’isolement de la ville de Niamey ne concerne donc pas les marchandises et les produits, a-t-il fait savoir, indiquant des instructions ont été donnés à toutes les entrées de la Ville de Niamey pour faciliter la circulation des marchandises et des services afin que les activités économiques de la ville se poursuivent.
La ville de Niamey est la seule à avoir jusqu’ici enregistré des cas. Il ne faut pas que des personnes contaminées partent à l’intérieur du pays pour que cette épidémie se généralise dans notre pays, a-t-il expliqué.
Selon Mouctar Mamoudou, au niveau de la ville de Niamey, « une opération de désinfection de tous les marchés a été entamée et sera désormais élargie dans les rues marchandes, les services de santé, les camps militaires, l’université de Niamey et partout où nous avons un grand nombre de personnes confinées ».
Le maire-président de la ville de Niamey a, en outre, ajouté que « nous allons continuer la communication et la sensibilisation pour que  toutes les mesures prises par le gouvernement soient respectées et comprises par les populations », notant que le lavage des mains, mettre de la distance entre les gens et le respect d’hygiènes peuvent minimiser les risques de contamination.
Concernant le couvre-feu, Mouctar Mamoudou a sollicité la compréhension de la population de Niamey en ce que « ce que nous sommes entrain de faire, c’est pour son bien et pour la protéger contre cette grave maladie pour laquelle nous n’avons ni traitement ni médicaments. La seule arme que nous avons, c’est la prévention et ce pour cela que nous avons mobilisé les forces de l’ordre sur le terrain ».
Pour Mouctar Mamoudou, le couvre-feu, tout en diminuant la mobilité des personnes dans l’espace urbain, va même permettre de désinfecter certains espaces très fréquentés de la Ville de Niamey et de la rendre propre. Il va aussi permettre aux services de santé de continuer à détecter les cas contaminés et de les prendre en charge.
« Les problèmes et les dangers sont là et il faut que chacun prenne conscience de cela et que nous assumons à respecter les différentes mesures prises par le gouvernement pour le bien être de tous et de chacun. Les marabouts et les oulémas doivent continuer à prier pour notre capitale », a enfin appelé le maire Mouctar Mamoudou.

Niger/COVID-19: Brigi Rafini appelle les religieux à s’engager dans la lutte contre le coronavirus

Ce mardi 24 mars 2020 à Niamey, le Premier ministre Brigi Rafini a rencontré les responsables religieux. Compte tenu des mesures prises par le gouvernement, le Premier ministre exhorte les guides religieux à s’impliquer activement dans la lutte contre le COVID-19.

Les responsables religieux ont rencontré le Premier ministre Brigi Rafini en vue d’une discussion autour des mesures prises contre le coronavirus. Le chef du gouvernement a demandé aux guides religieux d’interdire les rassemblements dans les lieux de culte.

«Le Président de la République m’a chargé de vous dire que la situation est suffisamment très grave pour que vous y apportez toute votre contribution, parce que nous le savons tous : vous êtes capables d’aider le Niger » a affirmé le Premier ministre Brigi Rafini.

«C’est vraiment une réunion décisive que nous tenons ce jour, « pour demander votre engagement définitif sans faille pour apporter votre contribution, convaincre les frères et sœurs musulmans, à se conformer aux prescriptions des autorités sanitaires mondiales et nigériennes» a précisé le chef du gouvernement.

Les mesures prises par le gouvernement du Niger ont pour objectif de minimiser les risques de voir le Niger subir la pandémie.  Le ministre d’Etat chargé de l’intérieur Bazoum Mohamed a rappelé les mesures d’interdiction concernant les rassemblements dans les lieux de culte, des réjouissances, des baptêmes et des décès. « C’est dans ces endroits qu’il y a beaucoup plus de contacts et donc de propagation du virus. Pour cela, il faut surseoir aux rassemblements jusqu’à une date ultérieure », a précisé le ministre d’Etat chargé de l’intérieur. Les associations islamiques ont, en toute conscience, accueilli favorablement ces mesures prises par le gouvernement, regrettant toutefois le manque de prise de décision à l’égard des personnes qui refusent de s’y conformer.

De ce fait, le gouvernement a décidé de renforcer le dispositif de communication et de sensibilisation sur le mode de transmission de cette maladie. Une cellule de communication a été mise en place en vue de la coordination de la sensibilisation sur la pandémie du coronavirus. Elle est présidée par le Ministre Porte-parole du Gouvernement Zakaria Abdourahamane. Notons que le Niger a déjà enregistré 1 cas de coronavirus. « La première victime de ce Covid 19 a aussi été enregistrée ce jour : un boutiquier de sexe masculin », a déclaré le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara.

Un premier cas de coronavirus enregistré au Niger

Le Niger a enregistré, ce jeudi 19 mars 2020, son premier cas de coronavirus ou COVID-19, a-t-on appris d’un Communiqué officiel du Gouvernement nigérien lu à la Télévision nationale par le Ministre de la Santé Publique.

Selon Dr Idi Illiassou Maïnassara, il s’agit d’un sujet de nationalité nigérienne, âgé de 36 ans. Il est magasinier dans une compagnie de transport terrestre. Il a voyagé suivant l’axe Lomé (Togo)-Accra (Ghana)-Abidjan (Côte d’Ivoire)-Ouagadougou (Burkina Faso).

Après avoir informé que le patient est déjà pris en charge et que son état est stable, le Ministre de la Santé Publique a rassuré que toutes les dispositions sont prises pour circonscrire la pandémie, tout en appelant la population au respect strict des mesures préventives prises.

Ces mesures sont, entre autres, la fermeture des aéroports internationaux de Niamey et de Zinder pour une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 19 mars 2020 à minuit sauf pour les vols domestiques, les cargos, les vols sanitaires et militaires, celle des frontières terrestres du Niger pour une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 19 mars 2020 à minuit, excepté le transport des marchandises, ou encore celle de tous les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur pour une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 20 mars 2020 à minuit.

Les bars, les boîtes de nuit, les salles de cinéma et les lieux de spectacle sont également fermés depuis le 18 mars 2020 à minuit, alors que tous les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits, que ceux-ci concernent aussi bien les baptêmes que les mariages et toute autre forme de cérémonie comme les ateliers et les séminaires.

En outre, il est institué des mesures d’hygiène obligatoires dans les marchés, les magasins, les restaurants, les services publics et privés, alors qu’une distance d’au moins un mètre doit être respectée entre les personnes dans les grandes surfaces, les restaurants, les entreprises, les zones aéroportuaires et autres lieux publics.
En outre, nous apprenons qu’à l’issue d’une rencontre avec le Premier Ministre nigérien, organisée en fin d’après-midi de ce jeudi 19 mars 2020, les leaders religieux (toutes confessions confondues) ont décidé de la fermeture des lieux des prières.