Yahouza Sadissou Archives - Journal du niger

Yahouza Sadissou élu par acclamation président du parti RPD-Bazara

Le Rassemblement des Patriotes pour le Développement (RPD-Bazara) a tenu son congrès constitutif à Maradi, le samedi 22 Août 2020.

Créé il y a trois (3) mois, ce congrès a vu la participation de toutes les coordinations régionales RPD-Bazara de notre pays, de toute les structures des partis politiques amis de Maradi et ceux venus du Nigéria.
Après le toilettage et l’adoption des textes, un bureau qui a dorénavant la charge de conduire les destinées du RPD-Bazara a été élu. Il se compose comme suit : Président, Monsieur Yahouza Sadissou ; vice-président, M. Assoumane Abdou, secrétaire général, Mahamadou Saidou, et M. Abdou Noungo est élu au poste de trésorier du parti.

Tout ému, le tout nouveau président, Yahouza Sadissou en prenant la parole a remercié tous ceux qui ont fait le déplacement de Maradi. Toutefois, il a rappelé aux militants qu’ils font face à beaucoup de défis.
‘’Juste après ce congrès vous devrez vous mettre en ordre de bataille en érigeant les listes de candidatures aux différents scrutins et pour la formation de structures au niveau des quartiers, communes et régions’’ a-t-il demandé.

Le président du RPD-Bazara a annoncé qu’ils entreprendront une tournée qui les conduira dans toutes les régions du pays pour prendre contact avec les militants, leur expliquer davantage les ambitions du parti. C’est donc sur une note de satisfaction que ce congrès s’est achevé.
Dans la matinée de ce samedi, quelques heures avant l’ouverture de son congrès, le RPD-Bazara a organisé un meeting de lancement officiel de ses activités à la tribune officielle de Maradi.
Les couleurs de ce parti sont le vert et l’orange, et le salut des militants se matérialise par les deux mains jointes portées au front, manifestant le respect de l’autre.

Plusieurs discours, ponctués d’animations, ont caractérisé cet événement.
Le président provisoire du parti M. Elh Dan Dillo, en prenant la parole, s’est réjoui de la présence massive des militants, sympathisants et les partis amis.
‘’Cela illustre à suffisance la sympathie, l’estime, la considération et l’intérêt que vous portez au RPD-Bazara’’ a-t-il laissé entendre.
Il a justifié le choix du nom Bazara qui veut dire parasol, le parapluie protecteur. C’est aussi ce vent de mousson qui annonce l’hivernage et qui fait renaître l’espoir dans les cœurs.
‘’Partant de ce commentaire, le RPD Bazara a donc pour mission de faire renaître l’espoir dans les cœurs des nigériens’’ a-t-il précisé.

Pour sa part, M. Yahouza Sadissou, futur candidat aux élections présidentielles de ce parti, s’est réjoui de la présence massive des militants et sympathisants de son jeune parti.
Il a annoncé que toutes les régions de notre pays, toutes les communes et tous les départements de la région de Maradi sont présents à cette rencontre.

‘’Avec une telle mobilisation, nous souhaitons et espérons engranger des victoires le jour du vote’’ a-t-il souhaité avant d’appeler tous les militants à la cohésion et que chacun donne le meilleur de lui-même pour les succès futurs du parti.
Le landerneau politique du Niger compte un peu plus de 150 partis politiques, rappelle-t-on.

Covid-19 : Réouverture des écoles au Niger le 1er juin

Le Ministre de l’enseignement supérieur Mr YAHOUZA SADISSOU coordinateur des ministères en charge de l’éducation nationale a confirmé la reprise des cours dans les établissements scolaires à compter du 1 er juin 2020 et ce jusqu’au 15 juillet pour finaliser les programmes.

Le Gouvernement avait annoncé le 30 avril dernier la possibilité de réouverture des écoles et des lieux de culte de manière progressive à partir du 1er juin si la tendance à la baisse de la pandémie de Covid-19 se maintient.
Le conseil des ministres avait précisé que le gouvernement envisage la levée progressives de certaines mesures préventives notamment l’interdiction d’accès aux lieux de culte et la fermeture des écoles.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Le ministre a annoncé que « la rentrée prochaine elle est prévue pour le 15 septembre 2020 pour les lycées le 1er octobre 2020 pour les primaires et collèges et la formation professionnelle, 1er janvier 2021 pour les universités et grandes écoles.
Cet calendrier correspond au timing classique de la rentrée scolaire et universitaire au Niger.

Toutefois, les dates des examens BEPC, BAC et BTS d’Etat seront communiquées ultérieurement, a affirmé le Ministre.
Les écoles avaient été fermées le 20 mars au lendemain de la notification du premier cas le 19 mars 2020 au Niger.
Depuis fin avril, la pandémie enregistre une évolution favorable avec une baisse des cas notamment à Niamey, le principal foyer du virus.
Au total 821 cas ont été notifiés, selon le dernier bilan officiel du 10 mai.

Point de presse sur la grève des enseignants chercheurs du supérieur

Le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation Yahouza Sadissou a animé un point de presse dans l’après midi de ce mercredi 29 janvier 2020 concernant la grève du Syndicat National des Enseignants Chercheurs et Chercheurs du Supérieurs (SNECS) lancée le 20 janvier dernier et qui durera un mois.

Deux points étaient inscrits sur la plate forme revendicative des Enseignant chercheurs : amendement de la loi 2019/05 du 06 Mai 2019 en vue de la restauration des acquis démocratiques conformément à  la constitution et aux traditions universitaires consacrant l’autonomie et les libertés académiques. Le règlement de tous les arriérés des droits statutaires en souffrance depuis 2016.

«Le vendredi dernier j’ai appelé le SNECS pour échanger sur ces deux points et  s’agissant du 1er point j’ai  effectivement réitéré la position du gouvernement par rapport a ce qu’il a et qui a été adopté par le gouvernement, voté par  l’assemblée nationale, promulgué par le Président de la République, et elle devient par conséquent loi de la république et s’impose a tous » a souligné Yahouza Sadissou.

Selon le ministre « Le gouvernement ou l’assemblée nationale qui ont concurremment l’initiative de loi et jusqu’au jour où les deux institutions jugent de la nécessité de la modifier ». Mais une loi si elle est adoptée, cela se passe dans tous les gouvernements du monde, le gouvernement n’adopte pas des lois par hasard, c’est après analyse en tenant compte de l’intérêt général ».

Par rapport au deuxième point  Le règlement de tous les arriérés des droits statutaires en souffrance depuis 2016. A ce niveau,  « je m’en félicite  et souligne que du fait que le SNECS ne réclame pas des arriérés de salaire parce que malgré tous nous n’avons aucun arriéré de salaire dans aucune université  et toutes les revendications tournent autour des arriérés des droits statutaires »a-t-il fait savoir.

«  Et je voudrais levé une équivoque nous n’avons aucun arriéré de 2016 même pas de 2017 ou de 2018 mais nous avons  par contre des arriéré de 2019 et j’ai écris à tous les recteurs pour me faire la situation précise des arriérés,  des droits statutaires, le 31 décembre 2019 et à cette date les universités de Maradi, de Zinder, de diffa, de Dosso, de Tillabéry n’ont aucun arriéré le 31 décembre 2019 des droits statutaires » a-t-il poursuivi.

Par contre, à  Niamey « nous avons huit cents dix neuf millions trois cent vingt un mille trois cent vingt quatre franc CFA  (809.381.324) d’arriéré des droits statutaires, à Tahoua nous avons cinq millions deux cents trente huit mille trois cent soixante trois 5.238.363), et à Agadez vingt neuf millions neuf cent soixante quinze mille deux cents soixante un  (29.975.261) qui fait un total des droits statutaires d’arriérer de huit cent cinquante quatre millions cinq cent trente quatre mille neuf quarante huit (854.534.948).

On parle souvent des droits statutaires mais il faudrait que l’opinion « sache ce qui comporte ces droits statutaires c’est la prime des recherches, les copies corrigés, les cours complémentaires,les frais de publication et les frais médicaux voilà en gros ce qu’on appelle les droits statutaires » a expliqué le ministre.

« Je voudrais aussi souligner que dans le protocole d’accord que nous avons signé avec le SNECS en mai 2019 le gouvernement avait pris l’engagement de payer Neuf cent soixante dix millions de franc CFA (970.000.000) d’arriéré des droits statutaires et à ce jour nous avons honoré à 100% cet engagement  et c’este simple de le vérifier au trésor ou dans chaque université »a-t-il ajouté.

Le ministre Yahouza se félicite déjà que dans tous les Instituts Universitaires de Technologie (IUT),  « les cours se déroulent normalement et également dans beaucoup de facultés les cours se déroulent malgré le mot d’ordre de grève et j’appelle encore une fois tous les acteurs, notamment le SNECS à revoir sa copie ».  « lever ce mot d’ordre de grève  parce que les deux points inscrits à leurs plate formes  revendicatives,  nous avons satisfait un et je pense que c’est  déjà un pas » a conclu le ministre Yahouza Sadissou.