Niamey Archives - Journal du niger

7ème édition du salon Sahel Niger : 520 exposants et plus de 200 000 visiteurs attendus

Le Premier Ministre nigérien Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, ce samedi 26 février 2022 à Niamey, la cérémonie de lancement de la 7ème édition du salon de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’environnement et de l’élevage du Niger (SAHEL Niger).

 

C’est sous le thème « l’Agriculture nigérienne dans la zone de libre-échange continental africaine. Comment assurer la modernisation des techniques, la compétitivité des chaines de valeurs, l’entreprenariat des jeunes et des femmes » que se déroule cette rencontre d’envergure continentale.

L’édition 2022 du Sahel Niger, avec 520 exposants et plus de 200 000 visiteurs attendus, est structurée en cinq (5) pôles, qui sont le pôle exposition, le pôle conférences, le pôle médiatisation, le pôle concours, et le pôle publicitaire.

Plusieurs thèmes de conférences seront également développés et débattus.

L’un des thèmes est : « le Niger à la conquête de l’espace de la ZLECAF: Enjeux/Défis pour les produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques Nigériens, quelles orientations politiques de facilitation des échanges, cadre juridique et mesures de soutien et d’accompagnement de la compétitivité des produits».

De même qu’une autre conférence se déroulera sous la thématique « La labélisation, la certification-qualité comme gage de la compétitivité des produits».

Il est aussi prévu des débats et échanges entre acteurs des chaines de valeur des filières riz, oignon, viande et bétail, aviculteurs, sésame, gomme arabique, souchet, niébé et moringa, en vue d’étudier les avantages comparatifs, les défis et la compétitivité durable, a-t-on appris.

Il est aussi inscrit au menu de la rencontre un forum sur le partage d’expériences en matière de financement innovant des chaines de valeur pour une meilleure compétitivité des produits entre le Niger et la Tunisie, pays invité.

Le Sahel Niger se veut comme le plus grand espace annuel du donner et du recevoir des producteurs et professionnels agricoles du Niger et de la sous-région.

La 6ème édition tenue du 28 février au 4 mars 2020 a regroupé 150 000 visiteurs, 420 exposants venus des 8 régions du Niger et des pays (Bénin, Burkina Faso, Mali, Tchad, Côte d’Ivoire et Togo), du Maghreb (Maroc, Tunisie). Il a généré plus de 870 millions de FCFA de chiffres d’affaires, selon le ministère de l’agriculture.

« Au fil des éditions, SAHEL Niger est devenu un rendez-vous d’affaires incontournable et occupe une place confortable dans l’agenda des salons de l’Agriculture de la sous-région », a commenté le ministre de l’agriculture, Dr Alanbédji Abba Issa.

Selon lui, « cette septième édition du Salon se tient à un moment où notre pays vient malheureusement d’enregistrer une mauvaise campagne agricole pluviale du fait des effets du changement climatique ».

« La campagne n’a pas répondu aux attentes de nos laborieuses populations avec des déficits céréalier et fourrager lourds », a-t-il regretté, avant d’ajouter que « face à cette situation, le Gouvernement a réagi promptement à travers un plan d’urgence pour mettre les personnes et les animaux à l’abri de l’insécurité alimentaire qui s’annonce ».

« Cette prompte réaction du Gouvernement traduit toute l’importance que les plus hautes autorités accordent à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et du cheptel de notre pays », a-t-il fait prévaloir.

« Si la production céréalière a accusé un déficit de près de 37% par rapport à 2020, les productions de niébé, de l’arachide et du sésame ont régressé de moins de 10%, là où le déficit de production de souchet atteint 20% », a-t-il documenté, avant de préciser que « ces produits à moindres déficits sont aussi ceux qui font l’objet d’échanges commerciaux dans les transactions transfrontalières ».

L’édition 2022 du Sahel Niger intervient après une année d’interruption (en 2021) pour cause de pandémie de la covid-19, rappelle-t-on.

Selon le Ministre Alambédji, le thème de la septième édition du salon cadre parfaitement avec les objectifs du Programme de Renaissance Acte 3 dans lequel la Promotion des chaines de valeurs agro-sylvo-pastorales et halieutiques occupe une place de choix.

« Suite à sa préparation sous l’énergique leadership unanimement reconnu de son Excellence M. Mahamadou Issoufou, notre ancien Président de la République, la zone de libre-échange continental africaine, a été lancée en juillet 2019 ici même à Niamey, au 12ème sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union Africaine. L’accord est entré en vigueur en juillet 2020 », a déclaré l’officiel nigérien.

Il a, par ailleurs, soutenu que « le Niger, en tant que berceau à double titre de cette initiative africaine, doit donc préparer sa participation à cette aventure continentale en améliorant la compétitivité de ses différents produits, particulièrement agropastoraux et halieutiques ».

Le Ministre chargé de l’agriculture dans le Gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou a fait savoir que « dans ce cadre, notre pays échange déjà avec nombre des pays de la sous-région de l’espace UEMOA et de la CEDEAO ».

Cette cérémonie de lancement, qui a également été marquée par plusieurs autres allocutions, s’est terminée avec la visite des stands par le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou et ses plus proches collaborateurs.

Niger: un sommet pour trouver une solution durable aux violences faites aux femmes

Le 3e Sommet des filles africaines, organisé par l’Union africaine et les Nations unies, s’est ouvert mardi 16 novembre à Niamey, au Niger. En présence du président Mohamed Bazoum, pendant trois jours, les participantes se penchent sur les violences auxquelles les jeunes filles sont confrontées sur le continent, comme les mariages précoces ou les mutilations génitales, pour tenter de trouver des solutions durables.

 

Les différents panels du Sommet de Niamey ont tous un dénominateur commun : la voix des filles dans la prise de décisions pour mettre fin aux violences. « Ce sommet réunit plusieurs nationalités, des jeunes filles venues de plusieurs pays pour parler des pratiques néfastes », précise Nourat Oumarou, une slameuse nigérienne.

Les participantes attendent des actions concrètes et des avancées significatives. « Ces phénomènes (…) trouvent leurs raisons, vraiment, dans la culture de nos différents pays, parce qu’on évoque surtout la coutume pour ces pratiques néfastes », rapporte Mme Sawadogo Alphonsine, la représentante du Burkina Faso.

En investissant dans les filles, vous réduisez la fécondité et vous accrochez la productivité, selon Najat Maala, représentante des Nations unies : « Selon l’Unicef, on est à vingt millions de filles mariées avant l’âge de 18 ans dans le Sahel. Cela veut dire sept filles sur dix. Et six filles sur dix ont des enfants avant l’âge de 18 ans. Et donc, c’est une violation de leurs droits, c’est une atteinte à leur intégrité physique, mentale, sexuelle… C’est une atteinte à leur productivité ».

La 3e édition du Sommet des filles africaines à Niamey prendra fin jeudi prochain.

 

source: Radio france international

Niger : 6 morts dans un accident de la route près de Niamey

Au moins six(6) personnes ont été tuées et dix-neuf (19) autres ont été blessées, dimanche, dans un accident de la route à la sortie ouest de la capitale Niamey et dans la commune de Karma, a rapporté le maire de cette commune.

 

 

« Grave accident entre un véhicule Hiace et un camion benne à 6 kilomètres de Karma », a indiqué le maire Abass Diallo sur sa page Facebook, publiant des photos de l’accident.

Il a précisé que le bilan sur place est de 6 morts et 13 blessés qui ont été évacués à hôpital national de Niamey.

Selon le maire, le véhicule Hiace, servant de moyen de transport des voyageurs entre Niamey et les autres localités du pays, est entré en collision avec le camion en stationnement.

En août dernier, au moins dix personnes ont été tuées et une dizaine d’autres ont été blessées dans un accident semblable, lorsqu’un bus de transport dans la région de Tahoua, au nord-ouest du Niger, est sorti de la route avant de se renverser.

Selon des statistiques du ministère des Transports, les accidents de la circulation et de la route tuent environ mille (1000) personnes au Niger chaque année.

Ils sont dus, entre autres, à l’excès de vitesse, à des défaillances techniques des véhicules, à la surcharge et au mauvais état de certaines routes.

 

source: aa.com

Niger: La délinquance, nouveau combat d’Aziz, ancien champion du monde de boxe

A bientôt 50 ans, Aziz, carrure imposante, dix fois champion du Niger des plus de 100 kg, s’est reconverti dans le coaching de futurs talents et l’action sociale pour les jeunes défavorisés.

 

Celui qui a découvert la boxe, embryonnaire au Niger, en 1998 et dont l’idole s’appelle Mike Tyson, apprend à boxer, de manière bénévole, à des jeunes des rues, d’après le site de TV5 monde. »Ce sont des petits qui sont délaissés et qui consommaient de la drogue de gauche à droite, alors les samedis et les dimanches, je sacrifie mon temps pour eux », relate-t-il. « Le coach nous apprend la boxe (…) mieux vaut apprendre à boxer que d’aller faire du banditisme dans la rue. Plus tard, nous enseignerons à d’autres », sourit Moussa Issa, un assidu des entraînements.

En 2012, il avait déjà piloté un programme gouvernemental appuyé par les Etats unis et l’Espagne, qui avait profité à une quarantaine de ces jeunes dans deux quartiers populaires de Niamey.

Aujourd’hui si l’ex-champion peut compter sur quelques sponsors locaux, il dispense également des cours privés de boxe à des expatriés occidentaux pour financer ses activités.

« Au lieu de me donner de l’argent il arrive que je leur demande de me ramener de leur vacances en Europe du matériel de boxe de qualité », raconte Aziz, qui travaille dans une agence onusienne à Niamey.

Premier boxeur professionnel du Niger, où la lutte traditionnelle est le sport de combat numéro 1, Aziz a connu un petit succès international.

Sous la houlette de Jean-Marc Perono ancien entraîneur de deux champions du monde, les français Hacine Cherifi et Fabrice Tiozzo, il affiche un palmarès de cinq victoires en cinq combats.

« Comme mon idole Tyson, je domine sur le ring ! », frime-t-il, du haut de son mètre 88, en montrant ses nombreuses médailles d’or.

« Les succès d’Aziz ont redonné un souffle nouveau à la boxe qui peinait à briller », commente un connaisseur de la boxe nigérienne.

Retraité des rings depuis 2019 « à cause du poids de l’âge » et « faute d’encadrement », après le décès de son mentor, il focalise désormais le reste de son énergie sur l’émergence de « jeunes talents ».

Car au-delà de son investissement pour les gamins des rues, il se consacre aussi à six aspirants professionnels qui rêvent de faire carrière.

« Des fois, c’est eux qui viennent me chercher à la maison » pour les entraînements, constate-t-il, heureux de cet enthousiasme.

Et le succès est déjà au rendez-vous: Moussa Sahabi, 22 ans, est auréolé de trois titres de champion d’Afrique de l’Ouest pour les 52-54 et 56 kg de l’Organisation HBE international training. « Avant de rencontrer Abdoul Aziz, j’étais tellement découragé de la boxe mais il m’a réveillé ! Pour ma première ceinture, il a mis sa voiture en gage pour que je puisse participer à la compétition », témoigne ce dernier.

Sahabi rêve d’imiter Issaka Daboré, premier médaillé olympique de l’histoire du sport nigérien avec le bronze à Munich en 1972.

Le jeune champion a visé les Jeux olympiques 2020 de Tokyo, mais n’avait pas pu disputer les combats de qualifications en raison des restrictions de déplacement imposées à cause du Covid-19.

Les riverains de la centrale électrique de Goudel exigent des mesures conservatoires contre la pollution

Dans une déclaration rendu publique, le dimanche 09 mai 2021, un Collectif  des riverains de la centrale électrique à pétrole de Goudel, mise en service il y a quelques semaines dans la périphérie de la capitale Niamey, a demandé aux autorités en charge du secteur de l’énergie de prendre des mesures conservatoires pour préserver leur santé et protéger l’environnement face à la pollution et aux bruits nocifs que génère cette centrale.

Lire ci-dessous l’intégralité de la déclaration : 

Depuis la mise en fonctionnement de la nouvelle centrale thermique Istithmar de 89 MW à Goudel, il y a quatre semaines, les riverains sont incommodés par des nuisances, à la fois sonores, atmosphériques, chimiques, électromagnétiques, radioactives, thermiques et de pollution de l’air ambiant, qui s’étendent jusqu’aux quartiers des Ambassades, Kouara Kano, Goudel, Sonuci Koubya, Yantala, Bobiel et au-delà ! Rien que le bruit de la centrale provoque, à lui seul, une nuisance majeure dans tout son environnement !

Nous savons tous que des pathologies auditives, allant jusqu’à la surdité, peuvent résulter de fortes nuisances phoniques tout comme la survenue de stress et d’irritabilité, sans oublier la possibilité de sensations de sifflements et/ou de bourdonnements.

Chaque jour, les fumées dégagées par les combustions du carburant des turbines forment des nuages visibles au coucher et au lever du soleil, preuve incontestable de la présence d’une forte pollution de l’air environnant, et à terme, d’une catastrophe environnementale.

Par voie de conséquence, les riverains de la centrale électrique de Goudel expriment collectivement leurs désagréments et mécontentements vis-à-vis des atteintes récurrentes à la tranquillité des lieux, relativement à ces nuisances permanentes qui dégradent la qualité de vie, en affectant leur sommeil et leur santé.

Les habitants sont aussi confrontés à la gêne de mobilité occasionnée par des milliers de poteaux en béton qui colonisent les ruelles qu’ils empruntent.

Les polluants primaires et majeurs tels que les oxydes de souffre (SOx) et les poussières pour une centrale qui est alimentée par le fuel lourd, générés dans l’air, sont très certainement responsables de diverses pathologies chroniques (pathologies respiratoires, troubles neurologiques, etc.). Ces dernières vont inévitablement se développer après plusieurs années d’exposition aux particules présentes dans l’air inspiré, même à de faibles niveaux de concentration.

Constatant que la Société d’Etat Nigelec, partenaire principal de la société privée Istithmar, n’a pas pris toutes les mesures de sauvegarde contre ces nuisances, réglementairement exigées par le cadre légal et les exigences de la Banque mondiale, le CODDAE a écrit officiellement au DG de la Nigelec pour attirer son attention avec ampliation aux dirigeants de haut rang.

S’agissant de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) ayant abouti à la délivrance du certificat de conformité environnementale par le Ministre chargé de l’Environnement sur laquelle la Nigelec fonde son argumentation, le promoteur n’a pas mené une étude poussée sur les différents risques que l’installation de cette centrale peut engendrer notamment :

  • Le risque d’incendie,
  • Le risque d’explosion,

Le risque de contamination aux produits chimiques en plein cœur de la capitale nigérienne.

En plus de ces lacunes, tous les impacts ont été sous-estimés, car on ne peut pas parler de la santé humaine et dire que l’impact est moyen au vu des dangers cités.

L’EIES fait ressortir clairement des impacts graves sur la pollution de l’air, l’ambiance sonore et la santé et sécurité des riverains. Une carte de zone du voisinage a été élaborée dans l’étude, mais n’est pas exploitée, car la finalité vise de définir la zone à haut risque, à risque modéré et à faible risque et conclure par la suite de la détermination d’une zone tampon.

En plus, les caractéristiques des équipements installés n’ont pas été définies notamment leur taux d’émission de rejet/jour, la fréquence de leur bruit, le type de combustible fossile qui sera utilisé (caractéristique et teneur). Aussi, la cheminée de 38 mètres ne permet pas une évacuation de fumée dans l’atmosphère sans impacter les maisons qui sont autour dont la hauteur peut être approximativement la même.

Toutes ces valeurs une fois données doivent faire l’objet d’une étude comparative aux normes de l’OMS qui sont des standards de référence.

En outre, l’EIES n’a pas fait cas des résultats de la consultation publique avec les riverains notamment les différents échanges pour requérir leurs avis et suggestions sur le projet, car le public doit être concerté, connaitre les différentes caractéristiques du projet, les impacts potentiels, les mesures proposées afin de lui permettre de se prononcer.

Du reste, lors de la réunion des riverains, il est ressorti qu’aucun d’entres-eux n’a participé à une quelconque audience publique.

En somme, l’EIES de la centrale privée Istithmar a été superficielle ainsi ne répond pas aux aspirations des populations riveraines et encore moins aux normes standardisées par l’OMS.

Dans tous les pays où ces genres de réalisations sont mises en œuvre, les réglementations obligent les promoteurs à les installer hors de la ville où loin des habitations, ce qui n’est pas le cas pour cette centrale. A titre d’exemple, nous pouvons citer la centrale de Goroubanda.

Par voie de conséquence, le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel demande humblement au Président de la République de bien vouloir mettre fin à leur calvaire. Et que soient appliqués les instruments nationaux et internationaux permettant d’obtenir immédiatement la délocalisation de cette centrale nocive pour la santé et le bien-être des populations riveraines.

Le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel saisit cette occasion pour attirer l’attention du Premier Ministre, Chef du Gouvernement que l’exploitation d’une telle centrale en pleine ville de Niamey, cause des préjudices graves aux riverains.

Les impacts de cette centrale, une vraie menace pour les droits humains, plus l’odeur forte du fioul qui alimente les turbines, justifient nos inquiétudes.

Le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel attire l’attention de l’opinion nationale que la polémique ne nous intéresse pas, ce qui importe, c’est comment sauvé des vies avant qu’il ne soit trop tard. C’est pourquoi, le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel demande au DG de la Nigelec de s’inscrire dans cette démarche assurément plus responsable pour le Niger.

Le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel reste ouvert à toute initiative tendant à trouver une solution urgente à ce problème qui préoccupe sérieusement les riverains.

Face à cette situation, le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel demande au Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables et à l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) de bien vouloir prendre des mesures conservatoires pour préserver la santé des riverains et protéger notre environnement.

Fait à Niamey, le dimanche 9 mai 2021

Pour le Collectif, le Président

Elhadji Ousmane Mamane Doutchi

Niamey : un incendie fait une vingtaine de morts dans une école

Une vingtaine d’écolier ont perdu la vie hier, mardi 13 avril 2021 dans un incendie a Niamey.

L’incendie, qui s’est déclenché aux environs de 16h30 pendant que les élèves étaient en classe, a également causé d’importants dégâts matériels. L’origine du feu reste inconnue.

Une vingtaine d’écoliers sont morts calcinés dans l’incendie de plusieurs classes en paillote à Niamey, a annoncé le commandant des sapeurs-pompiers du Niger à la télévision publique.

« Vingt et une classes en paillote ont pris feu. Une vingtaine d’enfants ont été pris au piège, a expliqué le commandant Sidi Mohamed. Les secours sont partis rapidement, le feu a été éteint (…) mais le pouvoir calorifique du feu était énorme, ce qui a permis l’embrasement généralisé de ces classes et les enfants n’ont pas pu sortir. »

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu sur le lieu du sinistre en compagnie des Ministres en charge de l’éducation.

Une enquête est ouverte afin de situer l’origine et la cause de l’incendie, a-t-on appris.

Oudou Ambouka prend officiellement fonction comme nouveau maire de Niamey

Le nouveau gouverneur de Niamey, M.Oudou Ambouka a officiellement pris fonction comme nouveau maire de Niamey, le mardi 23 février. Il succède ainsi à feu Issaka Assane Karanta, décédé le 23 décembre 2020. 

La cérémonie officielle de passation de service s’est déroulée dans les locaux du gouvernorat en présence des directeurs régionaux des services déconcentrés de l’Etat ; des autorités coutumières et des leaders religieux de la région de Niamey, des représentants des organisations de la société civile ainsi que du personnel du gouvernorat.

Zourkaleini Maïga, secrétaire général du gouvernorat de Niamey et qui était en charge des affaires courantes à dans son intervention rendu hommage à feu Issaka Assane qu’il a qualifié « d’homme intègre et affable » doté « d’un sens de patriotisme et de dévouement aux affaires publiques ». Le SG du gouvernorat a, au nom du personnel et des populations, souhaité la bienvenue au nouveau gouverneur.

Il a par ailleurs rappelé les difficultés de gestion liée à l’urbanisation et à la forte densité de la capitale nigérienne. Il a notamment déploré l’absence d’un plan de développement de la ville.

Pour sa part, le nouveau gouverneur a  rendu hommage à son prédécesseur rappelé à Dieu. M. Oudou Ambouka  a  exprimé sa gratitude au Président de la République pour la confiance qu’il lui a faite en lui donnant les commandes de la région de Niamey. Le nouveau gouverneur a par ailleurs exhorté les agents et les responsables des services à prendre la dimension des défis tantôt soulignés par le SG du gouvernorat. Il a appelé à l’engagement, à la détermination et à l’esprit d’innovation de chacun et de tous pour répondre aux attentes des populations de la région de Niamey. «Je demanderais davantage à tous votre pleine implication et ce avec abnégation dans la mise en œuvre des différentes stratégies que nous aurions élaborées», a déclaré le gouverneur de Niamey.

Le président de la délégation spéciale sur les chantiers d’installation de la fibre optique

Le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou a effectué,  jeudi 28 janvier 2021, une série de visites sur les chantiers d’installation de la fibre optique dans la ville de Niamey.

Cette sortie du président de la délégation spéciale de la ville de Niamey a pour objectif de constater de visu dans quelles conditions s’effectuent ces travaux de la fibre optique dans la capitale.

Dans son intervention à la fin de cette série de visites, le président de la délégation spéciale a indiqué que ‘’nous avons dit à ces sociétés que ces travaux vont être sur les règles de l’art et c’est pour cela que nous avons convié toutes les sociétés concernées, qui font ces travaux, pour qu’ensemble nous puissions nous entendre mieux pour que ces travaux se passent dans des meilleures conditions et à la satisfaction des populations’’.

Monsieur Mouctar Mamadou a noté qu’avant le début de ces chantiers ils ont eu des réunions avec les sociétés concernées.

‘’Nous voulons que toutes les conditions soient respectées’’ a-t-il martélé.

En effet, a-t-il souligné, ‘’la ville de Niamey a changé, il y’a eu énormément de réalisations grâce à la volonté du Président de la République,  et nous n’acceptons pas qu’ils aient de dégradations sur ces réalisations’’.

‘’Dans le cadre de l’amélioration de services, la fibre optique est très importante’’ a-t-il soutenu  avant d’indiquer que ‘’c’est un plus dans cette  dynamique de modernisation de notre capitale, mais nous voulons que ces travaux se passent de telle manière qu’il n’y ait pas de dégradation sur les réalisations notamment sur les traversées des routes, les pavés etc’’.

M. Mouctar Mamoudou a fait savoir qu’ils ont fait quelques observations avec les concernés  qu’après leurs poses que ‘’les routes soient réparées, les pavés replacés dans les règles de l’art’’.

‘’Nous avons recommandé d’éviter les coupures de voie et de privilégier le fonçage’’ a précisé le Président de la délégation spéciale de Niamey.

Cependant, le président dit avoir constaté que sur ‘’la route Askia Mohamed de goudel, vers la Nigelec, les travaux trainent et il faudrait que ces différents travaux s’accélèrent pour permettre la mobilité des personnes et éviter trop de désagréments dans les déplacements des populations de Niamey’’.

Notons que toutes ces séries de visites se sont déroulées en compagnie des représentants des sociétés concernées.

Source : ANP

L’OCRTIS démantèle deux réseaux de trafiquants de drogue à Niamey et Dosso

Deux grands réseaux de trafic international de drogue à haut risque démantelés par les éléments de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) à Niamey et dans la région de Dosso.

Lors d’un point de presse jeudi 28 janvier 2021, la Direction de la Police nationale a annoncé que l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a démantelé en moins de deux semaines, deux grands réseaux de trafic international de drogue à Niamey et dans la région de Dosso.

Selon la Commissaire Ousmane Bako Nana Aichatou, Directrice adjointe du Service central de l’information, des relations publiques de la Police nationale, le premier réseau a été démantelé après plusieurs jours d’investigations sur un trafic de drogue longtemps établi entre plusieurs pays de la sous-région impliquant des personnes de nationalité nigérienne.

Pour le premier réseau :

Après plusieurs jours d’investigations sur un trafic de drogue longtemps établi entre plusieurs pays de la sous-région impliquant des personnes de nationalité nigérienne, les agents de l’OCRTIS  sont parvenus à interpeller le 13 janvier 2021, au quartier Aéroport de Niamey, un individu de nationalité nigérienne en possession de 119 briques de cannabis d’un poids de 98kg455.

Pour le second réseau :

après huit (08) semaines d’investigations à Niamey et à Dosso, l’exploitation et le recoupement de plusieurs informations concordantes ont permis l’interpellation dans la nuit du 22 au 23 Janvier 2021,  quatre (04) individus de nationalité nigérienne et de saisir 150.000 comprimés de tramadol 250 milligrammes de marque Royal, en provenance d’un pays voisin  dans un village situé à trois kilomètres de Dosso.

Les opérations ont également permis de saisir un véhicule et une dizaine de téléphones portables.

Le tramadol saisi dont la valeur marchande s’élève à plus de 150 millions de francs (150. 000 .000 f) Fcfa est destiné à l’exportation vers certains pays arabes.

En plus, 49 briques de cannabis ont été saisies le 22 janvier 2021, par les éléments de l’OCTRIS antenne de Doutchi en service à la barrière (Route Konni). La marchandise a été découverte  dissimulée dans des sacs de tourteaux dans un véhicule de transport voyageurs (HIACE 19 places).

L’OCTRIS rappel la population à plus de collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité pour lutter contre ce phénomène.

 

Le président de la république, Issoufou Mahamadou a procédé au lancement des travaux de construction du 4ème Echangeur de Niamey

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a procédé,  mercredi 27 janvier 2021, au lancement officiel des travaux de construction du 4ème Echangeur de Niamey, sis au niveau du Rond-Point des Armées à Niamey, sur la route de l’Aéroport.

Financés sur fonds propres de l’Etat du Niger pour un montant de 30,8 milliards de FCFA, les travaux de construction de cet échangeur à trois niveaux, qui portera le nom du défunt Président Ali Saibou, seront exécutés par l’entreprise SOGEA SATOM dans un délai de 26 mois.

Sa réalisation s’inscrit dans le cadre du Programme de modernisation de la Ville de Niamey ou « Niamey Nyala », qui a prévu quatre échangeurs pour la Ville de Niamey dont trois ont déjà été réalisés pendant les deux mandats du Président Issoufou Mahamadou.

Après avoir lancé le démarrage des travaux, le Président Issoufou Mahamadou a déclaré à la presse que « la modernisation de la Ville de Niamey se poursuit. Cette modernisation n’a pas de fin comme la construction du pays dans son ensemble », avant de souligner qu’il s’agit là « d’une autre promesse tenue ».

« Cet échangeur portera le nom de Ali Saibou. Les nigériens connaissent Ali Saibou, empathique, généreux, magnanime, rassembleur. Le Président Ali Saibou était un grand Chef militaire, mais aussi un grand Chef d’Etat. Il mérite cet hommage », a ensuite affirmé le Président Issoufou Mahamadou, notant que « de la même façon, le Général Seyni Kountché mérite notre hommage. Pour cela, dans quelques jours, nous allons procéder à l’inauguration du 3ème Pont de Niamey qui portera son nom ».

En fin de mandat, le Chef de l’Etat nigérien a ensuite expliqué « rester au charbon jusqu’au dernier jour, jusqu’à la dernière minute, jusqu’au 2 avril 2021, je continuerai à travailler pour le Niger, je continuerai à servir le peuple nigérien ».

« Avant mon départ, il y aura d’autres cérémonies d’inauguration, de lancement des travaux qui permettront de poursuivre la transformation, que j’appelle de tout mon cœur, de notre pays. Notre pays se modernise, se transforme et j’espère que cette transformation se poursuivra après moi », a-t-il enfin conclu.

Source : ANP

Le « Pont Général Seyni Kountché » sera ouvert à la circulation d’ici le 15 février 2021

 Le « Pont Général Seyni Kountché » sera ouvert à la circulation d’ici le 15 février 2021, annonce la China Harbour Engineering Company.

Prévus pour prendre fin le 10 décembre 2020, les travaux de construction du 3ème pont de Niamey sur le fleuve Niger, dénommé « Pont Général Seyni Kountché », sont presque à leur fin.  La réception de cette infrastructure financée par la Chine, a été plusieurs fois reportée pour diverses raisons. Selon les explications données par des techniciens  chinois, les travaux étaient à un taux d’exécution de plus de 90% à la date du 22 janvier 2021.

Les raisons du ralentissement des travaux sont notamment liées au blocage de commande de ciment utilisé spécialement dans la construction de ce pont, au personnel retenu en Chine à cause de la pandémie du coronavirus et au retard par rapport à la question des indemnisations des populations impactées par la construction dudit pont, dont les travaux préparatoires et les dédommagements des impactés sont pris en charge par l’Etat nigérien. «Il y a eu la démobilisation de l’ensemble du personnel nigérien sur le terrain et aussi le blocage des experts chinois compte tenu de la fermeture des frontières», a expliqué Bachir Abba, Directeur des routes rurales au Ministère de l’Equipement, avant d’annoncer que le nouveau planning de l’entreprise a permis la reprise du chantier et rassure de l’exécution entière des travaux dans les délais prévus.

«Maintenant tout est rentré dans l’ordre notamment avec l’appui des Autorités Nigériennes, les travaux ont repris. Nous sommes actuellement à un taux d’exécution des travaux de plus de 90%, pour une ouverture à la circulation et aux usagers d’ici le 15 février 2021. Nous y avons importé la technologie chinoise pour sa réalisation», déclare Hen Lei, Ingénieur en Chef, qui indique qu’il s’agit d’un des plus grands projets chinois d’infrastructures au Niger. Quant à l’ouvrier Hassane Oumarou, il se réjouit du fait qu’ils sont payés à temps et travaillent en parfaite entente et collaboration avec les Chinois, en dépit du problème de langue. «Nous suivons les instructions que nous exécutons sans problème. Nous sommes payés à temps et la collaboration avec les Chinois se passe sans entrave. Nous sommes fiers de contribuer à la construction d’une telle infrastructure dans notre pays», ajoute l’ouvrier.

Pour rappel, la pose de la première pierre a été effectuée par le Président de la République Issoufou Mahamadou, en décembre 2017.

Source : ONEP

L’UJPLA appelle Niamey à cesser toutes poursuites contre le journaliste Moussa Aksar

Dans un communiqué publié samedi, l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle les autorités nigériennes à faire « cesser sans délai les actions » visant le journaliste Moussa Aksar dans l’affaire de malversation financière au ministère de la Défense.

Ci-dessous le communiqué :

L’Union des Journalistes de la Presse Libre Africaine suit de très près la situation du journaliste Moussa Aksar, convoqué le vendredi 8 janvier 2021 par la justice nigérienne suite à la plainte d’un citoyen nigérien établi à Bruxelles.

L’UJPLA apporte tout son soutien à Moussa Aksar, Directeur de publication de « L’Evenement », journaliste professionnel connu et reconnu par tous ses pairs. A titre de
preuve, la confiance à lui faite pour présider la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO).

L’UJPLA ne saurait rester sans réaction face à cette action contre ce journaliste connu pour son engagement dans le combat contre la mauvaise gouvernance.

Pour l’UJPLA, Moussa Aksar subit des pressions depuis que son enquête a mis au grand jour des malversations financières au ministère nigérien de la Défense. Notre confrère travaillait dans le cadre de l’enquête mondiale des FinCEN Files dont la CENOZO assurait le lead en Afrique.

L’Union des Journalistes de la Libre d’Afrique ne saurait laisser Moussa Aksar être le bouc émissaire ou la victime vite trouvée dans une situation dont les vrais fautifs sont à rechercher et identifier ailleurs

L’UJPLA en appelle à la sérénité des autorités nigériennes et à leur attachement à la liberté de la presse, en faisant cesser sans délai toutes les actions contre Moussa Aksar.

Fait à Dakar, le 9 janvier 2021
Pour l’UJPLA

Le Porte-parole : Souleymane Thiam

Niger : un accès à l’eau retrouvé en quelques jours

A l’image d’une partie du Sahel, Niamey a subi de fortes pluies ces dernières semaines. Les inondations ont provoqué l’effondrement de nombreux bâtiments et laissé à la rue plus de 350 000 personnes. Des experts français de l’accès à l’eau sont partis sur le terrain pour organiser un accès à l’eau en urgence.

Le Niger subit de terribles inondations depuis quelques semaines. A Niamey en particulier, de nombreux bâtiments se sont effondrés, faisant plusieurs dizaines de morts et laissant de nombreux habitants sans toit.

Pour leur venir en aide, des experts de l’accès à l’eau ont été mobilisés après la mise à l’arrêt d’une des stations de production d’eau. Une équipe de volontaires de la fondation Veolia est arrivée sur le terrain le 14 septembre et près de 11 tonnes de matériel humanitaire ont été acheminés en quelques jours. Avec les personnels de la Société d’exploitation des eaux du Niger (SEEN), des unités mobiles de potabilisation de l’eau (Aquaforce 5000) ont été déployées pour produire, dès le 17 octobre, 100 à 150 000 litres par jour. Les autorités locales se sont félicitées que 15 000 personnes puissent aussi vite accéder à l’eau après les intempéries.

Le maire de Niamey participe à une rencontre virtuelle sur « les villes intelligentes »

Le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a participé, ce lundi 15 juin 2020 par vidéoconférence, à une rencontre de travail entre les villes inscrites dans la démarche de Ville Intelligente ou « Smart City » du projet Digital Transition For Sustainnable and Inclusive Cities (ASTON).

ASTON, dont la ville de Niamey est membre, « est un réseau de douze autorités locales qui cherchent à mener une transformation numérique pour des villes inclusives et durables ».
S’exprimant à l’issue de cette rencontre, le Président Mouctar Mamoudou a d’abord rappelé que c’est le Président de la République Issoufou Mahamadou qui a inscrit la Ville de Niamey parmi les Smart City lors d’une rencontre au Rwanda, avant d’expliquer que la « Ville Intelligente » « est une ville qui s’appuie sur la collecte et l’utilisation des données pour optimiser son organisation et sa gestion. C’est aussi une ville qui arrive à connaitre son potentiel et mobiliser toutes les données ».

Selon le Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, « les objectifs d’ASTON est de rendre ces villes des acteurs numériques de premier plan, d’une manière appropriée et durable pour chaque contexte local », tout en ajoutant que ces objectifs sont en parfait accord avec la vision du Président Issoufou Mahamadou dans son Programme de Renaissance du Niger.
Au niveau de la Ville de Niamey, a fait savoir Mouctar Mamoudou, plusieurs solutions numériques ont été déjà développées dont, entre autres, « la mobilisation des jeunes pour rendre Niamey Nyala à travers « Nyala Challenge » ; le numéro vert 3443 pour dénoncer et/ou alerter l’autorité municipale ; le permis de construire ».

Au niveau d’ASTON, « nous nous réjouissons de ce réseau, car en termes de valeurs ajoutées, nous pouvons citer la cartographie de tous les acteurs qui travaillent sur la thématique mais qui ne se communiquent pas ; la perspective de conception de plateformes intelligentes d’échanges en une architecture propre aux différents acteurs ; le payement par le numérique des différentes prestations de la ville (service taxis et faba-faba) ».

Il a enfin lancé un appel à l’endroit de la population et en particulier les jeunes et les femmes de changer de paradigme pour rendre la Ville de Niamey « une « Ville Intelligente », une ville soutenable, une ville qui sait où elle va ».

Une Ville Intelligente (Smart City en anglais), note-t-on, est une ville utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité des services urbains ou réduire leurs coûts. Elle est une zone urbaine qui utilise différents capteurs électroniques de collecte de données pour fournir des informations permettant de gérer efficacement les ressources et les actifs.

Niamey : Lancement d’une opération de salubrité aux abords du fleuve Niger

Le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a procédé, ce dimanche 7 juin 2020 dans le cadre de la Journée Niamey Nyala de Salubrité, au lancement d’une opération spéciale d’enlèvement des déchets plastiques sur les berges du fleuve Niger, à l’embouchure du ravin de Gountouyena.

Cette opération vise à créer une attention particulière autour du fleuve, aujourd’hui menacé par divers aléas. Elle a pour but de mobiliser tous les acteurs concernés à une prise de conscience afin de sauver le fleuve de l’ensablement et de la disparition.
Selon Mouctar Mamoudou, « nous avons choisi ce site, en mobilisant toutes nos équipes, les associations et les ONG pour que nous puissions rendre cet endroit propre ». Il a notamment souligné que « c’est un désastre écologique que nous constatons avec des déchets plastiques et cela est dangereux pour notre fleuve et notre écosystème ».
«Le fleuve est en danger. Il faudrait que nous nous mobilisions pour le sauver », a-t-il laissé entendre, tout en précisant que « le fleuve est en danger avec l’ensablement et tous les déchets de l’agglomération urbaine qui se jettent dans ce fleuve », annonçant que la Ville de Niamey va s’activer pleinement pour rattraper ce qui se passe en termes de dégradation dans le fleuve.

Selon lui, « ce qui cause des problèmes au fleuve, ce sont les cauris et les affluents qui charrient du sable et je crois que, au niveau de la ville de Niamey, nous pouvons trouver des techniques de développement communautaire qui vont empêcher au sable de rentrer », précisant que « la solution n’est pas d’empêcher le sable dans le fleuve, mais d’empêcher au sable de venir ».
Mouctar Mamoudou d’ajouter que « quelques part, il y a une volonté du gouvernement quant à la maîtrise du fleuve », citant notamment le projet de la corniche lancé par le Président de la République et qui vise la maîtrise de ce fleuve, mais aussi à faire de la berge du fleuve un lieu attractif.
« La  construction des digues au niveau des quartiers Goudel, Saguia et Gamkallé vise à encadrer le fleuve et à créer un centre d’intérêt pour ce fleuve », a poursuivi le Maire Mouctar Mamoudou.

A la suite de cette cérémonie, le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey a fait le tour de la ville de Niamey pour faire le constat au niveau des endroits retenus dans le cadre de la journée de salubrité généralisée ou « dimanche Niamey Nyala » initiée tous les premiers dimanches de chaque mois afin de permettre à la population et aux différentes structures organisées de sortir dans les quartiers de Niamey pour rendre propre leur cadre de vie.

Mouctar Mamaoudou a tenu donc à les encourager et les féliciter. Il s’est notamment rendu successivement au niveau de la devanture du CSI Lazaret, au rond-point Baré et au niveau du rond-point Soni. A la fin, il a voulu lancer un appel à toute la population de la ville de Niamey de se mobiliser davantage et quotidiennement le premier dimanche de chaque mois pour rendre propres leurs ménages et leurs quartiers pour que la Ville de Niamey soit maintenue propre et durablement.

Niamey : Cérémonie officielle de réception des tronçons urbains dans la ville

Le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey,  M. Mouctar Mamoudou, en compagnie du ministre des domaines, de l’urbanisme et du logement, M. Maman Waziri et de celui de l’équipement M. Kadi Abdoulaye, a procédé ce vendredi 5 juin 2020, à la réception officielle de deux tronçons urbains dans la ville de Niamey.
Il s’agit des tronçons de la corniche yantala bas  et celui de l’avenue Charles de Gaulle dont les travaux ont été lancés dans le cadre de l’organisation du sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu en juillet 2019 à Niamey.

A la fin de cette cérémonie de réception, le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, Moctar Mamoudou  a tenu à remercier les deux ministres pour leur soutien à la ville de Niamey et pour tout ce qu’ils sont entrain de faire pour que l’ambition du président  de la République soit une grande réalité.
‘’Niamey Nyala est une réalité, et une réussite totale grâce à la volonté du chef de l’Etat’’ a-t-il laissé entendre tout en indiquant que ‘’cela revient au chef de l’Etat qui a tout fait pour que la ville de Niamey se transforme’’.
Il a, à cette occasion,  reconnu que ‘’la voie de la corniche est un terrain très difficile avec des problèmes d’assainissement’’  avant d’indiquer, cependant, que ‘’toutes les exigences, y compris au niveau de la voirie, l’assainissement, le trottoir, mais également au niveau  de l’éclairage qui fonctionnent normal, ont été respectées’’.

‘’A travers  les équipements et les infrastructures dans le domaine de la mobilité urbaine, ces travaux renforcent davantage notre capitale. Pour que la ville soit une grande ville,  nous avons  tous le soutien du gouvernement pour continuer cette transformation de la ville’’ a-t-il ajouté
Pour sa part, le Ministre des domaines, de l’urbanisme et du logement  M. Maman Waziri a déclaré avoir constaté que ‘’un bon travail a été effectué par l’entreprise’’ avant d’annoncer que ‘’cela traduit la volonté du Président de la République Issoufou Mahamadou de transformer la ville de Niamey et moderniser toutes les chefs lieux des régions’’.

Maman Waziri a indiqué que ‘’l’ambition du président de la République s’est réalisée à travers ces infrastructures’’ avant de rappeler que ‘’c’était  un rêve pour la population de Niamey  de voir des belles rues et des belles  voies dans la ville de Niamey’’.
‘’Nous encourageons davantage, le Président de la délégation spéciale de la ville de Niamey qui traduit exactement la volonté et l’ambition du président de la République sur le terrain’’ a-t-il conclu.

COVID 19 : La Ville de Niamey désinfecte des lieux de cultes rouverts aux fidèles

Le président de la délégation spéciale   de Niamey M. Mouctar  Mamoudou  a donné ce mercredi 13 mai 2020 le coup d’envoi d’une opération de  désinfection     à  la  grande mosquée et à la cathédrale de Niamey  à nouveau rouvertes aux fidèles.

Cette campagne concernera un certain nombre de lieux de cultes identifiés dans la capitale.
Selon M. MOUCTAR « depuis le début de la pandémie du coronavirus la mairie a entrepris des opérations de désinfection des endroits publics tels que les marchés.

«Mardi 12 mai, le gouvernement en concertation avec les oulémas a décidé de rouvrir les lieux de cultes et nous sommes amenés à élargir ces Opérations de traitement de désinfection, pour cela nous avons mobilisé nos équipes pour lancer cette opération de désinfection des mosquées et églises », a-t-il indiqué.
La mairie a mis en place des Brigades dans les cinq arrondissements et a identifié   des lieux de culte à désinfecter.
Le président de la délégation spéciale de Niamey a remercié le ministre de la santé publique qui a envoyé un appui important dans le cadre de ce travail de désinfection des lieux de cultes.

Pour Mr YOUSSOU MOUNKAILA de l’association islamique du Niger « la réouverture des mosquées dans la ville est une fierté et un sentiment de joie, au Niger nous avons une forte population de musulmans, toutes les mesures qui sont prises vont être strictement respectées par les musulmans dans les mosquées.  »
Le directeur d’hygiène publique au ministère de la santé M. Boulama OUSMANE a indiqué qu’au« niveau du ministère de la santé nous avons une commission charge de la prévention et du contrôle, aujourd’hui le gouvernement a décidé de la réouverture de lieux de cultes, nous avons décidé d’accompagner la délégation de la ville de Niamey dans le cadre de désinfection des grande mosquées et églises de Niamey »
Pour le père ANTRONIE KOUDJOUFIO vicaire général de la cathédrale de Niamey « nous remercions la délégation spéciale de Niamey qui a pensé à notre église dans cette opération de désinfection des lieux de cultes et nous allons respect les mesures édictées pour la prévention de cette maladie ».
Le gouvernement a rendu public mardi soir la levée de l’interdiction des prières collectives et du couvre-feu à Niamey en vigueur depuis avril dernier pour contrer la propagation de coronavirus.  Le 30 avril dernier, les autorités ont annoncé la réouverture des lieux de culte et des écoles de façon progressive suivant l’évolution de la pandémie.

Les cours vont reprendre le 1er juin et se poursuivront jusqu’en mi-juillet, a informé le ministre de l’enseignement supérieur, notant toutefois que les dates des examens de fin d’année seront communiquées ‘’ultérieurement’’.
Les autres mesures telles que la fermeture des frontières, la suspension des services de transports et la fermeture des lieux de loisirs sont en revanche maintenues.
Le Niger a enregistré depuis mars dernier 854 cas d’infections mais ces derniers jours la pandémie a amorcé une courbe descendante, selon les experts.

Coronavirus : Le Maire de Niamey appelle au respect des mesures d’isolement

Le  président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a animé, ce mercredi 1er avril 2020, un point de presse sur la situation de l’isolement et le confinement dans la Ville de Niamey, décidés dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Mouctar Mamoudou a voulu donner des précisions sur les différentes mesures prises par le Gouvernement pour la Ville de Niamey, seule ville du Niger où des cas du COVID 19 (77 pour 4 morts au 31 mars 2020) ont été confirmés.
De prime abord, il a indiqué que l’isolement de la Ville de Niamey concerne seulement la mobilité des personnes et non celle des biens et des services, soulignant que le virus se déplace par les personnes et la mesure prise par le gouvernement consiste à isoler la mobilité des personnes au niveau de la ville de Niamey.
L’isolement de la ville de Niamey ne concerne donc pas les marchandises et les produits, a-t-il fait savoir, indiquant des instructions ont été donnés à toutes les entrées de la Ville de Niamey pour faciliter la circulation des marchandises et des services afin que les activités économiques de la ville se poursuivent.
La ville de Niamey est la seule à avoir jusqu’ici enregistré des cas. Il ne faut pas que des personnes contaminées partent à l’intérieur du pays pour que cette épidémie se généralise dans notre pays, a-t-il expliqué.
Selon Mouctar Mamoudou, au niveau de la ville de Niamey, « une opération de désinfection de tous les marchés a été entamée et sera désormais élargie dans les rues marchandes, les services de santé, les camps militaires, l’université de Niamey et partout où nous avons un grand nombre de personnes confinées ».
Le maire-président de la ville de Niamey a, en outre, ajouté que « nous allons continuer la communication et la sensibilisation pour que  toutes les mesures prises par le gouvernement soient respectées et comprises par les populations », notant que le lavage des mains, mettre de la distance entre les gens et le respect d’hygiènes peuvent minimiser les risques de contamination.
Concernant le couvre-feu, Mouctar Mamoudou a sollicité la compréhension de la population de Niamey en ce que « ce que nous sommes entrain de faire, c’est pour son bien et pour la protéger contre cette grave maladie pour laquelle nous n’avons ni traitement ni médicaments. La seule arme que nous avons, c’est la prévention et ce pour cela que nous avons mobilisé les forces de l’ordre sur le terrain ».
Pour Mouctar Mamoudou, le couvre-feu, tout en diminuant la mobilité des personnes dans l’espace urbain, va même permettre de désinfecter certains espaces très fréquentés de la Ville de Niamey et de la rendre propre. Il va aussi permettre aux services de santé de continuer à détecter les cas contaminés et de les prendre en charge.
« Les problèmes et les dangers sont là et il faut que chacun prenne conscience de cela et que nous assumons à respecter les différentes mesures prises par le gouvernement pour le bien être de tous et de chacun. Les marabouts et les oulémas doivent continuer à prier pour notre capitale », a enfin appelé le maire Mouctar Mamoudou.

« Tillabéry Tchandalo », une opération de salubrité à Tillabéry

A l’initiative du président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, une opération de salubrité a été menée ce samedi 07 décembre 2019 dans la Ville de Tillabéry qui s’apprête à accueillir, le 18 décembre prochain, les festivités de la fête tournante marquant le 61ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger.

En procédant au lancement de cette opération, M. Mouctar Mamoudou a indiqué qu’il s’agit là de la contribution de la Ville de Niamey à la réussite de ce grand événement national, notant que « Tillabéry Tchandalo est une affaire nationale ». Pour ce faire, il y a conduit une équipe d’environ 500 personnes avec la logistique nécessaire (des camions bennes, des chargeurs, d’hydro cureuses et aussi une équipe dédiée à l’élagage des arbres et à la salubrité de cette ville).

M. Mouctar Mamoudou a ensuite déclaré que « le 18 décembre sera le jour du baptême de la Renaissance de Tillabéry », tout en faisant remarquer « qu’aujourd’hui Tillabéry renaît sous des bonnes hospices avec des responsables qui sont déterminés et engagés dans son développement urbain initié par le Président de la République à travers la fête tournante ».

« Je tiens sincèrement à dire bravo et dire à quel point mon équipe et moi sommes contents d’être dans cette Ville de Tillabéry pour accompagner les chefs des quartiers, les délégués spéciaux, les secrétaires généraux, les cadres et tous les personnels d’hygiène et assainissement « , a ajouté le Maire de la Ville de Niamey.

Quant au président du Comité d’organisation de Tillabéry Tchandalo, M. Hama Adamou Souley, il a tenu à remercier le président de la Délégation spéciale de la ville de Niamey et son équipe pour avoir bien voulu accompagner l’organisation des festivités du 18 décembre 2019.
Le Maire de la Ville de Tillabéry, M. Marou Kaboye, et le Gouverneur de la Région, M. Ibrahim Katchalla, ont tour à tour pris la parole pour remercier et encourager le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey pour cette contribution venue à point nommé.

Lancement d’une opération ville propre ce 26 novembre à Niamey

M. Mouctar Mamoudou, président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, a procédé, ce mardi 26 novembre aux alentours du marché Katako, au lancement de la première phase d’une opération coup de poing visant à rendre la capitale plus propre.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre du Programme « Niamey Nyala » de modernisation de la capitale Niamey, vise particulièrement à nettoyer et rendre propres « certains endroits singuliers » de la Ville de Niamey « où nous avons des gros tas d’ordures » et que « nous avons identifiés dans les 5 arrondissements de Niamey », a fait savoir Mouctar Mamoudou.

Il a ensuite indiqué que « nous avons mobilisé tout ce que nous disposons comme moyen et nous continuons aussi dans cette logique de gestion participative et de gestion partagée de la ville de Niamey en associant tous les partenaires », précisant avoir fait appel à tous les partenaires, à des associations, entreprises et sociétés de la place pour accompagner le programme Niamey Nyala, « un programme qui connait aujourd’hui des résultats palpables qui font de la ville de Niamey une grande ville ».
Pour rendre pérenne cette opération, les endroits identifiés ont, au préalable, fait l’objet de déguerpissement de toutes les occupations anarchiques et des activités qui ne collent pas avec ces espaces publiques. Après les avoir rendus propres, « nous allons immédiatement mettre en place des mécanismes, des dispositifs pour que ce que nous constatons ne se répètent pas », a-t-il fait savoir.

« La gestion de la ville de Niamey est une constante de ses premiers responsables et des équipes de terrain qui font un travail remarquable que je tiens à saluer, féliciter et encourager », a déclaré M. Mouctar Mamoudou qui indique également que « nous sommes en train d’associer progressivement la population pour l’amener à s’approprier toutes ces actions et à y apporter son concours à travers les comités de quartiers et les initiatives d’opération de salubrité que nous organisons régulièrement ».
Le PDS de la Ville de Niamey a enfin annoncé que « nous sommes sur un programme de cultures maraichères dans la ville de Niamey » pour lesquelles « nous avons identifié des places qui sont souvent envahies par des ordures ». D’où la nécessité, a-t-il expliqué, « de rendre ces endroits propres et ainsi développer, en collaboration avec les populations, des activités de développement communautaire ».

Niamey : ouverture d’une conférence internationale sur la démocratie

La rencontre qui s’ouvre ce jour dans la capitale nigérienne va enregistrer la présence d’anciens Chefs d’Etat.

La capitale du Niger, Niamey abrite dès ce 2 octobre 2019, une conférence internationale sur le constitutionalisme et la consolidation de la démocratie en Afrique. L’initiative est du National Democratic Institute (NDI), en partenariat avec Africa Forum, Osiwa et la Fondation Koffi Anan.

Le directeur régional du NDI, le Camerounais Christopher Fomunyoh, a été, à cet effet, reçu en audience hier par le Président Issoufou Mahamadou. « Nous sommes très honorés que cette cérémonie soit présidée par le Président de la République », s’est réjoui le responsable de ce think tank américain, au terme de l’échange.

Cela, a-t-il ajouté, « témoigne pour le NDI, une structure partenaire du Niger, le soutien que nous continuons de bénéficier de la part des nigériens à travers le Président Issoufou Mahamadou et tous les acteurs de la société civile et des partis politiques toutes tendances confondues avec lesquels nous travaillons en partenariat ici au Niger ».

La rencontre qui s’ouvre ce jour, va enregistrer la présence d’anciens Chefs d’Etat. Les travaux se déroulent à l’hôtel Radisson Blu de Niamey

Niger : le Nord d’Agadez en proie à des inondations

Le sinistre qui a eu lieu vendredi a causé la mort d’au moins deux personnes.

Agadez a subi de fortes inondations à la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues ce week-end dans la région. Le sinistre a affecté 74 localités réparties sur 14 communes, a indiqué, le gouverneur Sadou Soloké. Ce sont 2558 ménages qui ont été sinistrés au cours de ces évènements.

Les inondations ont par ailleurs causé d’importants dégâts matériels.

En cette saison pluvieuse au Niger (août-septembre), les autorités s’inquiètent de la montée des eaux du fleuve Niger. Elles envisagent la délocalisation des populations de la région de Niamey. « Que chacun soit sur ses gardes. Si la situation évolue au-delà de 617 Centimètres, nous allons, sans attendre l’inondation,  évacuer les gens », a indiqué le gouverneur Assane Issaka Karanta.

Il a d’ores et déjà appelé les populations habitants sur  les rives du Niger à faire leurs  bagages ainsi qu’à faire des réserves d’eau potable.

 

Un nigérian interpellé près de Niamey avec une Vingtaine d’armes

La police nigérienne a intercepté ce mercredi près de Niamey au Poste de police de Bangoula une vingtaine d’armes à feu sur un passager en provenance du nord du Mali voisin.

La police a saisi une dizaine de fusils d’assaut kalachnikov et neuf pistolets automatiques sur un passager voyageant à bord d’un bus de la compagnie de transport SONEF en provenance de Gao», la grande ville du nord du Mali voisin. Les armes ainsi que plusieurs chargeurs étaient dissimulés dans sacs de céréales découverts lors de fouilles à l’entrée ouest de Niamey, sur l’axe routier menant au Mali, selon cette source.

Le voyageur, de nationalité nigériane a été arrêté et une enquête est ouverte, a assuré une autre source sécuritaire. L’arsenal est «problement destiné à une organisation terroriste au Nigeria», selon la source. C’est la plus grosses saisie d’armes récemment opérée à Niamey, où d’importantes quantités de drogues et de faux médicaments pharmaceutiques sont souvent interceptées.

Le Niger fait face à des attaques récurrentes de groupes djihadistes du Sahel dans l’ouest mais aussi du groupe nigérian Boko Haram dans le Sud-Est. Des liens sont en train de se créer entre ces groupes, même s’il n’existe pas de stratégie commune, estiment certains experts.

AFP

Une série d’attentats déjouée au Niger (officiel)

Le gouvernement nigérien a annoncé lundi avoir déjoué quatre attentats terroristes dans le pays après une alerte lancée par la représentation diplomatique française à Niamey.

Les forces de défense et de sécurité du Niger (FDS) ont empêché la réalisation de trois attaques terroristes dans la ville de Diffa en moins de deux jours ce week-end. Elles ont tout d’abord abattu un kamikaze de Boko Haram qui se préparait à activer leur ceinture à proximité d’un dépôt pétrolier.

Deux éléments présumés de Boko Haram ont été neutralisés par la police alors qu’ils s’apprêtaient à mener une attaque contre l’église de Diffa. Deux autres, qui ont tenté d’accéder à la zone de l’aéroport fortement gardée, ont été aussi été tués.

Une cellule dormante de Boko Haram a été démantelée à Niamey, la capitale nigérienne, dans la soirée de samedi. Quatre personnes, dont un blessé par balle, ont été appréhendées dans une concession au quartier Aéroport. Des ceintures explosives ont été saisies sur place.

La présence des bases militaires étrangères contestée au Niger

Des étudiants et des élèves ont manifesté dans les rues de Niamey samedi pour exiger le démantèlement des bases militaires occidentales.

Les jeunes nigériens ne veulent plus de la présence des troupes françaises, allemandes et américaines qu’ils accusent d’inertie face aux djihadistes. Et pour le dire, ils ont organisé une marche pacifique le 25 mai afin d’exiger le départ des de ces militaires et pour manifester leur soutien aux forces de défense nigériennes.

La fronde portée par un millier de personnes survient près d’une semaine après une attaque perpétrée par l’Etat islamique contre des soldats nigériens. Laquelle a causé la mort d’une dizaine de militaires à l’Ouest du pays.

Elèves et étudiants accusent les forces de défense étrangères de ne pas apporter une franche collaboration et un réel soutien aux Forces de défenses et de sécurité (FDS). Ils exigent du gouvernement une  » dotation en moyens suffisants et adéquats des FDS afin de garantir la sécurité du pays et sa souveraineté nationale ».

Cadencé par des musiques de l’armée nigérienne, les manifestants ont sillonné les rues de Niamey avant de tenir un meeting devant le parlement.

 

 

 

 

A Niamey, les populations privées d’eau et d’électricité de manière intempestive

La capitale du Niger est soumise depuis près d’un mois à des coupures longues d’électricité et d’eau.

Plus d’un million de personnes sont affectées par des coupures longues et répétées d’électricité qui touchent la capitale nigérienne depuis près d’un mois. Cette situation est due à des défaillances sur des lignes de transport d’électricité.

Le fait n’est pas nouveau à Niamey. Si les délestages sont fréquents dans la ville, la situation actuelle est exceptionnelle du fait de la longueur des coupures en ce mois de canicule par ailleurs marqué par le début du jeun du ramadan.

Le 15 avril, la Société nigérienne d’électricité (Nigelec) avait évoqué « des perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique » par « l’effondrement du réseau électrique de son partenaire nigérian« . Après le « rétablissement » du réseau, rappelle le site Connaissancedesenergies.org, « un autre défaut est apparu » sur la ligne haute tension qui achemine l’électricité jusqu’à Niamey et à Dosso et Tillabéri.

A Niamey, un autre problème affecte tout autant le quotidien des populations. Il s’agit des coupures d’eau. Les robinets sont à sec, plus encore dans les quartiers périphériques.

Troisième journée de deuil national au Niger

Ce vendredi constitue la dernière journée du deuil national débuté le 8 mai en mémoire des personnes décédées dans l’explosion d’un camion-citerne.

Le Niger observe ce jour la dernière journée du deuil national décrété le 7 mai en l’honneur des personnes décédées dans l’explosion d’un camion-citerne dans la nuit du 5-6 mai près d’une station à essence de Niamey.

Le deuil national a été décidé mardi à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité présidée par le président Mahamadou Issoufou. Quelques heures avant, le bilan du drame avait été revu à la hausse, passant de 58 à 60 morts.

Une quarantaine de personnes ont également été blessées au cours des mêmes évènements. Parmi elles, de nombreux brulés dont le pronostic vital est engagé, a fait savoir le commandant du Groupement d’incendie et de sécurité de Niamey, Hamani Adamou Abdoul-Aziz. Ils reçoivent des soins au service d’urgence et de réanimation de l’hôpital national de Niamey.

 

Le Niger abrite la réunion du comité Télécoms du G5 Sahel

La toute première réunion du comité Télécoms et TIC du G5 Sahel pour la suppression des frais d’itinérance entre les pays membres s’est ouvert mardi, à Niamey.

Les experts en télécommunications du Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie et du Tchad, sont réunis dans la ville de Niamey du 29 avril au 30 avril, dans le cadre de la première réunion du comité Télécoms et TIC de la zone sahel.

Lesdites assises ont pour but d’examiner les perspectives pour la mise en œuvre effective de la suppression des frais d’itinérance – frais exigée en cas d’opération téléphonique en dehors des zones de couverture de son  opérateur habituel – entre les Etats.

Il est précisément question d’arrêter une échéance pour la mise en œuvre de cette mesure, initialement prévue en 2019, ainsi que les actions à entreprendre dans ce sens. Des échanges auront également lieu avec des partenaires à l’instar de la Banque mondiale, en vue d’une collaboration en matière de TIC au niveau sous régional.

Niamey : lancement d’une campagne de salubrité en prélude à la conférence de l’UA

Cette campagne vise à sensibiliser les populations sur les actions d’assainissement entreprises à Niamey avant la tenue du sommet de l’Union africaine, en juillet 2019.

Le Président du Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence UA 2019, Mahamadou Ouhoumoudou, a présidé, ce 22 avril 2019, le lancement de la campagne d’assainissement et de salubrité à  Niamey. Laquelle entre dans une série d’activités du Comité d’assainissement et de salubrité mis en place en prélude à la Conférence de l’Union africaine en juillet prochain.

Lire aussi : A Niamey, il est désormais interdit de mendier dans les lieux publics

Ladite campagne vise, entre autres, à sensibiliser la population sur actions d’assainissement et de salubrité,  mais aussi de déguerpissement et d’embellissement qui seront entreprises avant la tenue à Niamey du sommet de l’Union Africaine. Objectif : favoriser l’adhésion de la population aux opérations.

« Ce sommet qui se tient pour la première fois au Niger consacrera l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale et la mise en œuvre des reformes de l’Union africaine. Nous avons, pour toutes ces raisons, le devoir d’en faire une réussite », a indiqué le directeur général de l’Agence « UA Niger-2019 », Saïdil Moctar Mahamed.

Autre article : Niger : le Palais des congrès de Niamey bientôt rénové

 

 

 

 

 

A Niamey, il est désormais interdit de mendier dans les lieux publics

La mesure adoptée par les autorités nigériennes entre en vigueur à compter du 01er mai prochain.

A Niamey, les autorités viennent d’interdire la mendicité dans les rues, les carrefours et les extérieurs des magasins. Cette mesure prend effet à partir du 1er mai.

Les autorités ont par ailleurs mis un accent la mendicité des personnes mineures, pratique qu’elles ont ferment interdite. Pour les adultes, les seuls lieux tolérés pour réclamer une assistance financière restent les lieux de culte et les centres sociaux.

Cette mesure fait suite à une concertation des autorités administratives, réligieuses et traditionnelles et la société civile, le 11 avril à la Communauté urbaine de Niamey. Lesdites assises visaient à l’élaboration d’un plan d’action contre le phénomène de la mendicité dans la capitale, alors que s’y tiendra, dans trois mois, la Conférence de l’Union africaine.