Institut National de la Statistique Archives - Journal du niger

L’INS améliore son système de recrutement afin de disposer d’un personnel de qualité

La Secrétaire générale de l’Institut National de la Statistique (INS), Mme Omar Haoua Ibrahim, a présidé, ce mercredi 23 septembre 2020 à Africa Hall de Niamey, l’ouverture de l’atelier de restitution de l’étude portant sur l’élaboration d’une fiche de poste pour les agents et la mise à jour du Plan de développement des Ressources Humaines (PDRH) 2015-2024 de l’INS.

Cet atelier, rendu possible grâce à l’appui de la Banque Mondiale, entre dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet Données de Qualité Pour des Prises de Décisions », élaboré par l’INS dans l’agenda de son Projet Annuel de Performance (PAP) 2020.

En procédant à l’ouverture de cet atelier, la Secrétaire générale de l’INS a indiqué qu’en ce qui concerne la fiche de poste, l’Institut est à son premier exercice. « Les nombreuses missions de revue organisationnelle et la mise en œuvre des activités de l’INS avec ses partenaires, notamment la revue par les pairs, réalisée en juillet 2018, la revue organisationnelle réalisée dans le cadre du Projet PMA en septembre 2019 et en février 2020, ont toutes fortement recommandé la nécessité de mettre en place une fiche de poste des agents de l’INS ».

Quant au Plan de Développement des Ressources Humaines, « c’est un document à la fois analytique, programmatique et d’aide à la décision, en ce qu’il permet de disposer de la cartographie des ressources humaines », a expliqué Mme Omar Haoua.

Selon elle, ces deux outils de gestion « aideront certainement la Direction générale de l’INS à davantage recruter un personnel de qualité et sur la base des besoins et des postes précis et identifiés », précisant que l’objectif de cet atelier est de contribuer à finaliser et enrichir le PDRH 2015-2024 et les projets de fiches de postes des agents de l’INS.

Pour bien conduire cette activité, l’INS a fait appel à un consultant national, qui a été recruté pour actualiser le PDRH du personnel de l’INS. Le rapport provisoire de cette activité a été élaboré et soumis à l’appréciation de la Direction générale de l’INS.

Covid-19 au Niger: L’INS recommande la prudence malgré la baisse de nombre de cas

Au Niger, la courbe des nouvelles infections à la pandémie de la Covid-19 continue d’afficher, depuis la date du 27 juin, une légère tendance à la baisse, en raison de la diminution des cas importés et des contaminations communautaires, a appris l’ANP dans la note technique de l’Institut National de la Statistique (INS) en date du 20 juillet 2020.

Dans cette note, il est indiqué que la circulation du virus demeure toujours très lente dans trois (3) régions du pays, notamment à Diffa, à Maradi et à Tillabéry, où aucun cas de contamination n’a été déclaré depuis plus de trois (3) semaines, et même près de deux (2) mois pour Diffa et Maradi.

« Au Niger, depuis le début de la pandémie de la Covid-19, le 19 mars 2020, il a été recensé, sept (7) cas à Diffa, neuf (9) cas à Tillabéry, onze (11) cas à Maradi, dix-sept (18) cas à Dosso, vingt (20) cas à Tahoua, soixante-seize (77) cas à Agadez, et cent-trente-neuf (139) cas à Zinder », précise le document.

« Au Niger, à la date du 20 juillet 2020, Niamey reste la région la plus endeuillée, avec quarante-quatre (44) décès liés à la Covid-19, suivie des régions de Zinder (20 décès), de Maradi (4 décès) et d’Agadez (1 décès) et aucun décès enregistré pour les autres régions », est-il détaillé.

Le document a par ailleurs averti que « le nombre très important des cas importés (90), enregistré depuis le 16 juin 2020 par le Ministère de la Santé Publique, devrait être, pour le Niger, un indicateur d’alerte, qui montre le danger auquel le pays pourrait être exposé, avec la réouverture des frontières aériennes ».

L’Institut National de la Statistique (INS), en plus des recommandations déjà faites dans les notes précédentes, suggère au Comité Interministériel de lutte contre la pandémie de la Covid-19 d’examiner la possibilité de renforcer, de manière substantielle, les dispositifs et les ressources mobilisées pour le contrôle et la prise en charge des personnes qui arrivent dans les aéroports internationaux du Niger, et surtout de veiller à un suivi strict, rigoureux et permanent des personnes testées négatives et placées en ‘’auto confinement’’ dans les lieux qu’elles auraient elles-mêmes choisis. Le but visé, selon l’INS, est de s’assurer que leurs déplacements, durant leur période d’auto confinement, soient limités au strict minimum.

L’INS recommande en outre d’engager de profondes réflexions pour changer de paradigme dans les processus d’élaboration des stratégies, des politiques et programmes de développement, pour  y associer, très fortement, les jeunes et les femmes , entre autres.

Notons qu’au Niger, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique (MSP), à la date du 20 juillet 2020, sur 9.333 tests du coronavirus réalisés, 1.105 au total se sont révélés positifs ; 1.014 guéries et 69 décès.

Notons également que, dans le monde, selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, à la date du 20 juillet 2020, 14.703.293 cas d’infections à la Covid-19 ont été dénombrés, dont 609.887 décès.

Covid-19: Le Niger parmi les 5 pays ayant les taux de guérisons les plus élevés (INS)

Le Niger figure parmi les 5 premiers pays ayant les taux de guérisons les plus élevés au Covid-19, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note technique sur l’évolution de la pandémie, publiée le 1er Juin 2020.

En effet, précise le document, à la date du 31 mai 2020, le nombre total de personnes guéries de la COVID-19 au Niger est de 869 individus sur les 958 personnes déclarées positives à la même date. L’INS précise que « plus de 8 patients sur 10 (87,6%) sont sortis guéris de la COVID-19 » et que « seulement 5,7% (55 cas) du nombre total des personnes déclarées positives à la COVID-19 sont encore sous traitement ».

L’INS informe également que la courbe des nouvelles infections journalières continue d’afficher une tendance à la baisse, depuis le 12 mai 2020, en raison du recul de la pandémie dans l’ensemble du pays, particulièrement à Niamey et à Zinder, les deux (2) principaux foyers de contamination au Niger.
Aussi, pouvait-on lire dans le document, « le taux de reproduction de base de la COVID-19 (R0), estimé au fort de l’épidémie, en avril 2020, à environ 5, s’est établi, à la date du 27 mai 2020, à 0,248. Cette valeur indique, qu’en moyenne, quatre (4) patients atteints de la COVID-19 contaminent une (1) personne. Elle révèle également, qu’au Niger, la pandémie de la COVID-19 est sous contrôle car, le R0 étant en dessous de la barre de 1, cela indique une circulation, très lente, du virus ».

Dans ce document, il est également constaté que depuis le début de la pandémie du coronavirus, le 19 mars 2020, il a été recensé, cinq (5) cas à Tillabéry, six (6) cas à Diffa, onze (11) cas à Maradi, seize (16) cas à Dosso, dix- neuf (19) cas à Tahoua, trente-huit (38) cas à Agadez, et cent-vingt-huit (128) cas à Zinder. A Niamey, l’épicentre national de la pandémie de la COVID-19 au Niger, 735 cas ont été confirmés, à la date du 31 mai 2020.
La région de Niamey, avec 56 cas positifs pour 100 000 habitants, reste toujours la région la plus touchée par la pandémie, suivie d’Agadez (6 cas pour 100 000 habitants), de Zinder (3 cas pour 100 000 habitants), de Diffa et de Dosso, qui enregistrent environ un (1) cas pour 100 000 habitants. En revanche, les régions de Tillabéry, de Maradi et de Tahoua sont les moins touchées, avec moins d’un (1) cas pour 100 000 habitants.
Relativement aux personnes décédées de la COVID-19, le Niger a enregistré 64 décès, dont 43 à Niamey, 17 à Zinder, 3 à Maradi et 1 à Agadez, qui a enregistré son premier (1er) cas de décès le 25 mai 2020. Les taux de létalité de la COVID-19 les plus élevés sont observés dans les régions de Maradi (27,3%) et de Zinder (14,1%). A Niamey, premier foyer de la COVID-19, le taux de létalité de ce virus s’établit à 5,7%.
Sur l’ensemble du pays, plus de 7 décès sur 10 (72%), liés à la COVID-19, sont survenus dans la population des personnes âgées de plus de 55 ans. Le nombre de décès est particulièrement élevé chez les patients ayant entre 66 ans et 75 ans (28%). Il faut également souligner que 3% des décès concernent des individus âgés de moins de 25 ans, alors que le nombre de décès liés à la COVID-19 est deux (2) fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.
L’INS alerte toutefois sur le fait que « depuis l’assouplissement des mesures contre la propagation de la COVID-19, on constate, à Niamey, que la population ne respecte pas du tout les gestes barrières, notamment le port de masques, la distanciation sociale et les mesures d’hygiène, particulièrement dans le secteur des transports en commun », où une sorte de « rattrapage » est relevée avec le remplissage systématique des taxis et autres moyens de transports en commun sans observance des mesures barrières.

Aussi, l’Institut National de la Statistique recommande-t-il de « rendre obligatoire le port de masques dans les transports en commun (aux chauffeurs et aux passagers), dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au personnel des structures sanitaires publiques et privées, au personnel des principaux prestataires de services (stations d’essence, Banques…) ».

L’Institut suggère, en outre, des contrôles inopinés, par des équipes sanitaires, dans les écoles, dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au niveau des principaux lieux publics (compagnies de transports, auto-gares, marchés et grands commerces), dans les bus et véhicules de transports de passagers, en vue de s’assurer du respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement (distanciation sociale, hygiène, port de masques…).

Au Niger, note-t-on, à la date du 1er Juin 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 958 cas, pour 844 guéris et 65 décès. Dans le monde, à la date du 31 mai 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, le cap de 6 millions de personnes infectées par le nouveau coronavirus a été franchi. La pandémie a occasionné 372 035 décès pour 2 641 329 cas de guérisons.