octobre 2020 - Page 11 sur 43 - Journal du niger

Le secteur privé formé pour une meilleure stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire

A l’initiative du Comité de concertation du secteur État-Secteur privé (CCESP), un atelier de formation des acteurs du secteur privé ivoirien et de l’administration publique, a été organisé en vue de rendre plus efficace la stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire. Trois thèmes ont meublé cette session de formation, indique une note d’information transmise vendredi à APA.Il s’agit notamment « Des fondements théoriques du dialogue public-privé», « L’approche opérationnelle et la prise en charge des préoccupations» et les « Contributions du secteur privé dans le dialogue public-privé, par la gouvernance, le lobbying, etc». 

Ces différents thèmes avaient pour objectifs de mettre l’accent sur les enjeux d’un dialogue public privé constructif à la lumière des expériences nationales, présenter ensuite, les mécanismes institutionnels de dialogue public privé en Côte d’Ivoire et partager les meilleures expériences en matière de lobbying et de représentation des Organisations Intermédiaires du Secteur Privé. 

A cette occasion, George Copre qui représentait Mariam Fofana Fadiga, la secrétaire exécutive du CCESP,  a soutenu qu’au titre des orientations stratégiques de cette institution figure le renforcement de l’approche opérationnelle à travers l’implémentation d’une démarche structurée et harmonieuse du dialogue public-privé. 

« La mise en œuvre efficace de cette orientation stratégique relève en partie des capacités intrinsèques de chaque acteur du dialogue public ou privé pour une contribution productive dans le processus de dialogue public privé », a estimé M. Copre. 

Le représentant de Mme Fadiga a conclu son adresse en exhortant  le secteur privé ivoirien à animer ce cadre de concertation à travers des sujets documentés et bien orientés. Ce qui  permettra, a-t-il précisé,  de mieux  faire comprendre leurs préoccupations à l’Etat.

Côte d’Ivoire: plus de 27.000 branchements sur 165.000 exécutés dans le cadre du Programme eau pour tous

Le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire, initié par l’Etat ivoirien, et lancé depuis mai 2020, a permis plus de 27.000 branchements au réseau d’eau potable sur 165.000 attendus, selon une note de la Société de développement de l’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci).Le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire a été lancé depuis le 08 mai 2020 et « ce sont 165 000 branchements à réaliser en 18 mois, répartis dans 155 sous-quartiers » dans le pays.

Ces sous-quartiers, où résident des populations vulnérables,  devraient bénéficier de ce programme social innovant, qui a pour but d’améliorer l’accès à l’eau potable en Côte d’Ivoire.

« Depuis le lancement des travaux, ce sont 27 382 branchements qui ont été exécutés, matérialisant ainsi le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire.  Afin de s’enquérir de la bonne exécution des travaux et mesurer l’impact du projet sur le quotidien des familles bénéficiaires, le ministre de l’Hydraulique, M. Laurent Tchagba, accompagné du directeur général de la Sodeci, Ahmadou Bakayoko, a récemment effectué une visite des chantiers réalisés.

Ces visites de terrain ont eu lieu du 15 au 16 octobre 2020 sur les sites de  M’Badon (Riviera), Micao (Yopougon), Anonkoua Kouté (Abobo), Adjahui (Port Bouet), Mossikro (Attécoubé), dans le District d’Abidjan.

Un tarif social 

Lorsque « les habitants viennent se faire enregistrer, juste après, dans deux ou trois semaines, ils ont leur compteur d’eau », a expliqué M. Ahmadou Bakayoko,  lors de la visite. 

Il a fait savoir que « le tarif est social et environ 2000 ménages sont concernés ici à M’Badon. Mais dans d’autres zones dont Yopougon Micao et Abobo Anonkoua-Kouté entrent dans le programme ».

« Avec 10.000 F CFA, nous avons le compteur d’eau au lieu de 167.000 F CFA, c’est une grâce pour nous. Nous disons merci au président de la République pour cette opportunité. Car, nous avons l’eau potable et nous pouvons éviter plusieurs maladies », a déclaré Jonas Assi au nom de la chefferie de Adjahui.

Cette visite, ajoutera-t-il, « nous rassure, et cette allégresse sera encore plus vive lorsque nous constaterons que les compteurs sont tous posés pour le bonheur des populations ».

La Sodeci accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa mission de service public auprès des populations. Et ce, dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Soucieux du bien-être des populations, l’Etat affiche par ailleurs son engagement aux côtés des ménages vulnérables, en leur offrant des possibilités souples d’accès à l’eau potable.

Résultats obtenus 

En termes de linéaires de réseaux posés, ce sont 250 Km tout diamètre confondu enregistrés sur tout le grand Abidjan (sur 883 km au total) soit 28% de taux d’exécution. La société prévoit plus de 30% à fin octobre 2020.

Le nombre de clients enrôlés se chiffre à 46 068,  tandis que le nombre de clients encaissés est de 41 501 soit 90% de taux d’encaissement par rapport aux enrôlements.

Le nombre de branchements exécutés est établi à 27 382 sur 165 000 à faire en 18 mois. Quant au nombre de personnes impactées, il est prévu 300 000 à fin octobre 2020.

Pour réussir cette mission, tout en renforçant et son image d’entreprise citoyenne, engagée dans le développement durable, la société a déployé 150 agents dédiés exclusivement au programme.

Ce programme est un défi pour l’entreprise qui envisage d’être une référence en Afrique dans la gestion des services publics d’eau et d’assainissement.

En Côte d’Ivoire, elle s’est engagée à accompagner l’émergence économique du pays, promue par les dirigeants. Ce qui devrait lui permettre d’être le meilleur partenaire de l’Etat en matière de gestion des services publics de l’eau et de l’assainissement.  

Abonnement et branchement

L’abonnement suit un cheminement. Des équipes terrains munies de tablette font du porte à porte pour l’enrôlement technique des clients.

Ensuite, les clients sont conviés à un stand pour terminer la procédure d’enrôlement et payer leur abonné. Troisièmement, l’équipe technique planifie et exécute les branchements du client.

Dès que le branchement est exécuté les informations clients sont migrées dans la base clientèle pour sa prise en compte dans le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire.

Ce programme donne aux populations des 155 sous-quartiers éligibles une offre unique qui s’étend sur 18 mois (du 1er juin 2020 au 31 décembre 2021), dans la limites des 165.000 branchements prévus.

La longueur maximale autorisée du réseau au point de livraison est de 18 mètres. 

L’implication de la société aux côtés de l’Etat pour la réussite du « Programme APTF », traduit un engagement RSE fort de l’entreprise pour le bien-être des populations et pour l’économie nationale.

Le Burkina Faso salue les efforts déployés par le Maroc pour résoudre la crise libyenne

Le Burkina Faso salue les efforts déployés par le Maroc pour résoudre la crise libyenne, a souligné vendredi à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Alpha Barry. »Toute résolution de la crise libyenne contribue à renforcer la sécurité au Sahel central, d’autant plus qu’elle est une question très importante pour nous en tant que pays sahélien », a noté M. Barry lors d’un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires Etrangères, Nasser Bourita, tenu à l’issue de l’inauguration du consulat général du Burkina Faso à Dakhla.

Il a également émis l’espoir que ces efforts aboutissent à une résolution de la crise libyenne, relevant que le Maroc et le Burkina ont une convergence de vue sur les plans politique et diplomatique.

Par ailleurs, le diplomate a affirmé que l’ouverture d’un consulat général du Burkina Faso vient consolider une relation « déjà très forte » sur le plan économique, comme en témoigne la présence marocaine au Burkina Faso, dans plusieurs domaines tels que les télécommunications, l’industrie, les banques et les assurances.

« Nous avons beaucoup de perspectives suite à l’ouverture de cette représentation consulaire à Dakhla, qui va permettre de renforcer davantage les relations économiques et consolider les relations humaines qui existent déjà entre le Maroc et le Burkina Faso », a tenu à préciser le chef de la diplomatie Burkinabè.

M. Barry s’est de même félicité de la signature d’un accord entre le gouvernement de son pays et le Maroc, portant sur la suppression de visa, en faveur des ressortissants des deux pays titulaires de passeports ordinaires.

« Le Maroc est une destination privilégiée pour les Burkinabè souhaitant mener des affaires, recevoir les soins médicaux compte tenu de la technologie avancée du Royaume en la matière, à même de fluidifier le flux de la circulation entre les deux pays », a-t-il poursuivi.

Le Gabon lance le Padeg pour diversifier son économie

Le Gabon a lancé jeudi 22 octobre le Projet d’appui à la diversification de son économie (Padeg), financé à hauteur de 41 milliards FCFA avec la Banque africaine de développement (Bad).Le Gabon dont l’économie est longtemps arrimée sur l’exploitation pétrolière a décidé de changer son fusil d’épaule. Hier jeudi à Libreville, le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean Marie Ogandaga, a conclu avec le représentant de la Bad, Robert Masumbuko, les derniers détails pour la mise en œuvre du Padeg.

Financé à 85% par l’institution bancaire et 15% par l’Etat gabonais, ce projet sera exécuté sur quatre ans. Il devra contribuer à la consolidation de la Zone économique spéciale de Nkok, située dans le département du Komo-Mondah, près de la ville de Ntoum, à 27 km de Libreville. Ainsi, la croissance durable des secteurs du bois et des mines et la mobilisation accrue des recettes non pétrolières seront portées en rang de priorité.

« Le projet touche le secteur bois qui devrait devenir le secteur majeur de notre économie. Et ce d’autant que, ledit secteur a permis au Gabon d’être résilient », a déclaré M. Ogandaga. 

Saluant « la vision du chef de l’Etat qui a décidé de diversifier l’économie depuis 2009 », il souligne que le « projet a pour mission d’aller vers d’autres secteurs qui ne sont pas mis en lumière par notre économie ». Ainsi, a-t-il assuré, les opérateurs économiques, les artisans gabonais et les investisseurs étrangers seront pris en compte dans ce programme.

Pour sa part, le représentant de la Bad a expliqué que le Padeg va permettre au gouvernement gabonais de « poser les bases d’une reprise économique saine, à travers l’amélioration du climat des investissements et le renforcement de la compétitivité des secteurs prioritaires ».

Côte d’Ivoire: « décès subit » du ministre de l’Administration du territoire (officiel)

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a annoncé vendredi le « décès subit » du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité, à l’entame d’un meeting électoral, devant des artisans à Abidjan. »J’ai le grand regret de vous annoncer le décès subit de Sidiki Diakité, ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, décès intervenu cet après-midi », a dit M. Hamed Bakayoko, au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, où il devrait faire un meeting dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre 2020.

M. Hamed Bakayoko a annoncé cette nouvelle « dans la  consternation », rendant un hommage à M. Sidiki Diakité, « un grand serviteur de l’Etat, un homme affable, courtois, disponible et c’était également un très proche collaborateur du président de la République », Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) à cette présidentielle.  

Après l’annonce du décès du ministre Sidiki Diakité, le meeting n’a plus eu lieu. Seulement, Mme Aissatou Cissé, entrepreneur, a libéré une motion, appelant le secteur des artisans à élire Alassane Ouattara le 31 octobre 2020. Le premier ministre n’a pas préciser les circonstances de son décès. 

Côte d’Ivoire/Présidentielle: les faîtières des médias appellent les journalistes et les politiques à privilégier l’intérêt de la Nation

Les Organisations professionnelles des médias (OPM) de Côte d’Ivoire ont appelé vendredi, dans une déclaration conjointe, les journalistes au respect de la déontologie dans le traitement des informations relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Cette déclaration qui intervient à huit jours de l’élection présidentielle, a été lue à la Maison de la presse à Abidjan par M. Lassina Sermé, porte-parole, par ailleurs président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

« Ce contexte électoral, plutôt que d’être apaisé, est malheureusement empreint de violences verbales et de manifestations qui ont causé déjà de nombreux morts, des blessés et d’importants dégâts matériels », ont  fait observer les organisations des médias.

C’est pourquoi, dira M. Sermé, à l’initiative du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), les Organisations professionnelles des médias ont décidé d’en appeler à la responsabilité des journalistes en général, et en particulier de la presse numérique.

« Les OPM leur rappelle qu’ils doivent rester strictement professionnels et éviter de se rendre complices en diffusant dans leurs supports et sur les réseaux sociaux des propos haineux et susceptibles de provoquer des affrontements, des conflits intercommunautaires et de déstructurer le tissu social », a-t-il ajouté.

Il a également invité tous les acteurs politiques à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation et garantir en tout lieu et en tout temps, la sécurité des journalistes, d’ailleurs engagés à contribuer à une élection apaisée, à travers la signature le 9 octobre 2020 d’une Charte.

« Les partis et groupements politiques ainsi que leurs militants doivent savoir que les journalistes ne sont ni leurs adversaires ni leurs ennemis, mais des éveilleurs de conscience, qui jouent entre autre un rôle important dans la préservation de la paix sociale», a souligné M. Sermé.

« Nous avons jugé nécessaire de faire cette déclaration parce que nous estimons que la situation que nous vivons est extrêmement préoccupante et chaque fois qu’il y a une crise, c’est généralement les journalistes qui sont indexés », a indiqué à APA Patrice Yao, le président du GEPCI. 

Les entités signataires de cette déclaration commune sont notamment : le GEPCI, l’UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire), FORDPCI (le Forum des directeurs de publication), le SYNAPPCI (Syndicat national des professionnels de la presse), le REPPRELCI.

La Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a également apporté sa caution à cette démarche, ainsi que l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI), l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) et l’Organisation des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJCI).

Côte d’Ivoire: Sidi Touré, ministre de la Communication, sort un livre intitulé « Alassane Ouattara, aux portes de l’émergence »

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, un proche collaborateur du chef de l’Etat, a sorti vendredi un livre intitulé « Alassane Ouattara, aux portes de l’émergence», à une semaine de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Devant un parterre de personnalités, au siège du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), à Abidjan, M. Sidi Tiémoko Touré a présenté l’ouvrage, retraçant les actions pertinentes posées par M. Ouattara, de 2011 à 2020.

Dans ce livre de 108 pages, il relate qu’avec « bravoure et dynamisme », M. Ouattara, rompu aux arcanes du monde de la haute finance et du développement économique et social, s’est attaqué aux multiples chantiers hérités d’un pays marqué par les stigmates de crises récurrentes.

Selon M. Sidi Touré, porte-parole du gouvernement,  « il n’est jamais aisé de parler d’un homme de la trempe et de la dimension du président Alassane Ouattara », même s’il a déjà eu l’occasion de le faire dans un précédent ouvrage. 

« Plus vous cherchez à le connaître, à le comprendre, à le cerner, plus vous avez le sentiment de n’être qu’à la périphérie de ce que vous pensiez savoir de lui. Depuis plusieurs mois, en effet, j’ai entrepris d’écrire cet ouvrage sur sa vision et ses réalisations depuis 2011 à ce jour », a-t-il dit.  

M. Sidi Touré met en lumière dans ce livre son leadership et sa gouvernance qui ont mis la Côte d’Ivoire sur la voie de l’émergence. Il rend en outre un hommage à feu Amadou Gon Coulibaly, ex-Premier ministre, dont la coordination de l’action gouvernementale a abouti à ces réalisations.

Ce proche collaborateur de M. Ouattara évoque notamment ses actions en matière de gouvernance, de coopération internationale, de développement humain, de création de richesse, ainsi que ses résultats au plan économique, la promotion du genre, les actions sociales et de développement.

Arrivé à la magistrature suprême en mai 2011 suite à une décennie de crise politico-militaire, il montre que grâce à Alassane Ouattara « le pays connaît une croissance continue et se dote d’infrastructures de plus en plus modernes ».

« Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a retrouvé son prestige d’antan malgré les redoutables écueils » que le président et son équipe ont dû franchir et « tous les secteurs ont fait des bonds prodigieux (…) un guide de résilience, porteur d’espérance et de perspectives nouvelles, pour la prospérité», écrit-il.

A l’endroit du président Alassane Ouattara dont il fut son chef de Cabinet, il a manifesté son admiration et a exprimé sa profonde gratitude pour cet homme politique, un bâtisseur, soucieux du bien-être de sa population et du développement de son pays.  

Cependant, admet-il, être « bien conscient qu’il demeure encore de grands champs d’études non encore défrichés sur la personne du président Alassane Ouattara et sur son œuvre », promettant qu’il s’y « attellerait, les mois et années à venir, à en explorer quelques-uns ».

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, était présent à la cérémonie de présentation et de dédicace de cet ouvrage, le deuxième sur le chef de l’Etat après celui intitulé « Alassane Ouattara et les jeunes, le temps des possibles».  

 

Maroc : La Guinée Equatoriale et la Guinée Bissau ouvrent leurs consulats généraux à Dakhla

La Guinée Équatoriale et la Guinée Bissau ont ouvert, vendredi, leurs consulats généraux à Dakhla.Ainsi, la cérémonie d’inauguration du consulat de la Guinée Equatoriale a été coprésidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue équato-guinéen, Simeón Oyono Esono Angue.

De même, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue bissau-guinéenne, Mme Suzi Carla Barbosa, ont coprésidé la cérémonie d’inauguration du consulat de la Guinée Bissau.

Plutôt ce matin, le Burkina Faso a ouvert son consulat général à Dakhla.  

Pour rappel, la ville de Dakhla compte 9 représentations consulaires. Il s’agit des consulats généraux de Guinée, qui a commencé à offrir ses services le 17 du même mois, de Djibouti (28 février), du Liberia (12 mars), du Burkina Faso, de la Guinée Bissau et de la Guinée Equatoriale inaugurés ce vendredi.

Malawi : Un ex-ministre condamné pour escroquerie au passeport

L’ancien ministre de l’Intérieur du Malawi, Uladi Mussa a été condamné jeudi à six ans de prison pour son implication présumée dans une arnaque sur des passeports.Mussa est accusé d’avoir abusé de son autorité en aidant des étrangers à obtenir des passeports malawites pendant qu’il était ministre de l’Intérieur entre avril 2012 et mai 2014.

Il a été conjointement inculpé avec un ancien agent de l’immigration, David Kwanjana.

Le juge de la Haute Cour Chifundo Kachale a condamné Mussa à cinq ans de prison pour abus de fonction publique et à une autre année pour négligence dans ses fonctions officielles.

Nigéria : Buhari appelle à la fin des manifestations et annonce des mesures

Le président nigérian Muhammadu Buhari a appelé les jeunes de son pays à mettre fin aux manifestations violentes, demandant l’implication du gouvernement à trouver des solutions dans leurs revendications de manière constructive.Le président Buhari est enfin sorti de son mutisme. Après plus de deux semaines de manifestations contre les violences policières et la mauvaise gouvernance, le chef de l’Etat s’est adressé à ses compatriotes jeudi soir à la télévision. « Il est devenu nécessaire pour moi de m’adresser à vous après avoir entendu de nombreux Nigérians inquiets et conclu une réunion avec tous les chefs de la sécurité », a indiqué Buhari, 77 ans.

 Depuis deux semaines dans plusieurs villes nigérianes, dont Lagos, mégalopole de vingt millions d’habitants et capitale économique du pays, et Abuja, la capitale fédérale, les manifestations ont pris de l’ampleur. Elles ont été déclenchées par une vidéo montrant des policiers abattant un homme de sang-froid.

La Brigade spéciale de répression des vols (SARS) est l’organe public mis en cause dans les exactions. Sa dissolution n’a toutefois pas permis à calmer la furie des manifestants. Des pillages et des incendies d’édifices et institutions publics ont été notés dans plusieurs quartiers, où de nombreuses rues ont été bloquées par des barrages de fortune dressés par des bandes en colère.

Le couvre-feu décrété mardi, dans huit États sur les 36 que comptent le pays, a été renouvelé mercredi de 72 heures. La révolte populaire s’est muée, en effet, en une contestation globale du régime revendiquant la démission du chef de l’Etat fédéral, Muhammadu Buhari, dont le pouvoir est de plus en plus discrédité.  

Mais le président appelle les « jeunes à cesser les manifestations et à engager de manière constructive le gouvernement à trouver des solutions ». Il a indiqué que leur « voix a été entendue haut et fort et nous y répondons ».

Par ailleurs, Buhari a mis en garde ceux qui ont détourné et mal orienté le combat initial, authentique et bien intentionné des jeunes dans certaines parties du pays. Pour lui, la mobilisation ne visait au départ que les excès de certains membres de l’Escouade spéciale de lutte contre les vols (SARS), désormais dissoute.

 Muhammadu Buhari a rappelé que la manifestation pacifique est un droit fondamental des citoyens, consacré notamment par la section 40 de la Constitution et d’autres textes législatifs. Toutefois, a-t-il précisé, ce droit impose aux manifestants la responsabilité de respecter les droits des autres citoyens et la nécessité d’agir dans le cadre de la loi.

 Il s’est dit « profondément peiné que des vies innocentes aient été perdues », ajoutant que « ces tragédies sont injustifiées et inutiles ».

 En outre, le président Buhari a annoncé que des mesures et des initiatives sont prises par son gouvernement et visent principalement les jeunes, les femmes et les groupes les plus vulnérables de la société. Elles comprennent un vaste plan pour sortir 100 millions de Nigérians de la pauvreté dans les dix prochaines années, la création d’un fonds national d’investissement de 75 milliards de nairas destiné à la jeunesse et un fonds de survie pour les micros, petites et moyennes entreprises (MPME).

 En ce qui concerne le bien-être des membres de la police, il a déclaré avoir instruit la Commission nationale des salaires, des revenus et des rémunérations d’accélérer la finalisation de la nouvelle structure salariale. Les émoluments des autres services paramilitaires seront également revus à la hausse.

 Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement fédéral à préserver l’unité du pays et a promis de continuer à améliorer la bonne gouvernance et le processus démocratique.

 « Nous continuerons à veiller à la protection de la liberté et des droits fondamentaux de tous les citoyens. Mais n’oubliez pas que le gouvernement a également l’obligation de protéger les vies et les biens, ainsi que le droit des citoyens de vaquer à leurs occupations quotidiennes librement et à l’abri des actes de violence », a-t-il souligné.

 « Dans ces circonstances, je voudrais appeler les manifestants à prendre note et à profiter des diverses initiatives bien pensées de cette administration destinées à rendre leur vie meilleure et plus significative, et à résister à la tentation d’être utilisés par certains éléments subversifs pour semer le chaos dans le but de tronquer notre démocratie naissante », a invité Buhari, ajoutant qu’il « ne sera pas toléré » les actions contribuant à saper la sécurité nationale et l’ordre public.