octobre 2020 - Page 22 sur 43 - Journal du niger

Diplomatie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le lancement du nouveau groupe parlementaire d’amitié maroco-mauritanienne, le stress hydrique et l’augmentation des décès liés à la Covid-19.+Le Matin+ rapporte que les activités du nouveau groupe parlementaire d’amitié maroco-mauritanienne ont été lancées mercredi à Nouakchott, au niveau de l’Assemblée nationale mauritanienne, le stress hyrique

Le nouveau groupe comprend 20 députés, représentant toutes les tendances politiques mauritaniennes, aussi bien de la majorité que de l’opposition. La composition du groupe d’amitié est renouvelée à la suite de chaque élection parlementaire, qui se tiennent en Mauritanie tous les cinq ans.

S’exprimant lors de la cérémonie du lancement des activités de ce nouveau groupe d’amitié, le premier vice-président de l’Assemblée nationale mauritanienne, Hamadi Ould Meimou, a affirmé que la Mauritanie et le Maroc entretiennent des liens étroits depuis des siècles, qui ont constitué le socle d’une coopération remarquable et qui se renforcent encore aujourd’hui grâce à la volonté des dirigeants des deux pays.

+Al Massae+ fait savoir que le risque du stress hydrique auquel fait face le Maroc a été au coeur du rapport national relatif à la mise en oeuvre des Objectifs du développement durable (ODD).

Ainsi, le rapport, établi par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), révèle que les prélèvements d’eau à partir des retenues des grands barrages se sont élevés à 4.030 m3 durant l’exercice 2018/2019 dont environ 80% destinés au secteur agricole.

Le rapport s’est également arrêté sur les principaux défis auxquels fait face le secteur de l’eau et de l’assainissement, soulignant que le Maroc, à l’instar de plusieurs autres pays, n’est pas à l’abri des répercussions des changements climatiques, qui ont un impact considérable sur les capacités hydriques du pays. La part de l’eau disponible par habitant ne cesse de rétrécir passant d’environ 2560 m3/habitant /an en 1960 à 620 m3 en 2019, prévient le HCP, ajoutant que le coût élevé des projets de mobilisations des eaux non conventionnelles constitue également un défi majeur.

+Al Ahdath Al Maghribia+ révèle que la difficulté d’accès aux soins est l’une des raisons principales qui expliquent la forte augmentation des décès liés à la pandémie de Covid-19 au Maroc.

Chaque jour, on enregistre entre 35 et 49 morts liées à cette pandémie. Ceci intervient alors que de nouvelles mesures pour freiner la propagation du virus ont pourtant été prises, constate la publication.

Donnant la parole à des professionnels de la santé, le quotidien insiste d’abord sur l’aspect critique de la situation. Les derniers bilans de la pandémie appellent en effet à la responsabilité de chacun d’entre nous dans le respect des mesures de prévention sanitaires. Selon Mouad El Mourabit, coordinateur du Centre national d’opérations d’urgence en santé publique, ceci est nécessaire aujourd’hui plus que jamais, au regard de la situation qui prévaut.

Cette situation, comme le rapporte le journal, est d’abord marquée par une saturation progressive des lits dans les hôpitaux. Cette saturation est d’autant plus problématique que le nombre de cas graves nécessitant une prise en charge est en constante augmentation. À titre d’illustration, au 14 octobre, on en comptait déjà 525, dont près d’une soixantaine sous intubation.

Côte d’Ivoire: «Il nous faut sortir du bourbier que représentent les crises électorales» (Dr Gnamien Yao)

Le grand conférencier du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition), par ailleurs ancien ministre, Dr Gnamien Yao, a estimé jeudi à Abidjan que la Côte d’Ivoire doit « sortir du bourbier que représentent les crises électorales».Dr Yao qui est également expert en relations économiques internationales et diplomatiques, s’exprimait dans une conférence de presse au cours laquelle il a analysé et expliqué l’appel de Henri Konan Bédié, le président de son parti, au secrétaire général de l’ONU pour une médiation de celui-ci dans le processus électoral en Côte d’Ivoire.

« Depuis le 06 août 2020, la Côte d’Ivoire est entrée dans un tunnel. Il faut nécessairement sortir de ce tunnel…Il nous faut sortir du bourbier que représentent les crises électorales qui ne font que retarder le progrès économique et social de la Côte d’Ivoire», a soutenu le conférencier.

Selon lui, M. Bédié a raison de lancer un appel à la médiation de Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU. Expliquant cet appel de M. Bédié, il  a indiqué que celui-ci est à la recherche de la paix en Côte d’Ivoire en sollicitant la communauté internationale.

« Le diagnostic clinique de la Côte d’Ivoire montre que la température est en train de monter. A ce jour la météo politique de la vie ivoirienne nous annonce de grosses averses dont les conséquence peuvent être catastrophiques », s’est inquiété le grand conférencier du PDCI estimant que « Bédié en appelant le SG de l’ONU au secours a frappé à la bonne porte».

« Si nous aimons vraiment la  Côte d’Ivoire, je suis sûr qu’avant le 31 octobre, des impossibles seront possibles. Je ne parlerai pas de miracle. Mais je suis convaincu que le miracle va se produire», a prophétisé Dr Yao.

Le climat politique est délétère en Côte d’Ivoire à deux semaines de la présidentielle du 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne conduite par M. Bédié a lancé un appel à la désobéissance civile pour protester contre les décisions des institutions électorales ivoiriennes et contre la  candidature du président sortant Alassane Ouattara.

Le 10 octobre dernier, lors d’un meeting de l’opposition au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan,  M. Bédié a appelé l’ONU à « se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place d’un organe électoral, véritablement indépendant et crédible, avant l’élection présidentielle prévue le 31 Octobre 2020».

Côte d’Ivoire: des solutions digitales présentées aux entreprises pour travailler à distance pendant la Covid-19

Des solutions digitales ont été présentées jeudi à Abidjan à des entreprises ivoiriennes pour travailler efficacement à distance dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 lors de la première édition d’un échange en présentiel et à distance dit «Digital Talk» organisé par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat).Cette rencontre qui a réuni des chefs d’entreprises et  des experts du digital, vise à instruire les PME et les grandes entreprises sur les plateformes numériques de collaboration à distance qui leur permettront de continuer le fonctionnement de leurs entreprises en toute sécurité.

Dans une allocution d’ouverture de cette rencontre, Guy M’Bengue, administrateur à la CGECI a appelé les experts à proposer des outils digitaux efficaces aux entreprises ivoiriennes afin qu’elles soient résilientes non seulement face à la crise de la Covid-19, mais aussi face à toutes les autres sortes de crise, qu’elles soient financières ou politiques.

« Le travail en mode collaboratif distant quelque soit la crise qui va survenir est possible. Ce n’est pas parce qu’il y a une crise qu’il faut arrêter la création de la valeur. On a une obligation de se transformer et d’aller vers le digital », a déclaré M. M’Bengue.  

« Nous sommes dans un contexte où les entreprises ont pris conscience qu’on ne peut pas se passer du numérique », a estimé pour sa part, Gertrude Koné Kouassi, la présidente de la commission de l’économie numérique et de l’entreprise digitale de la CGECI.

Plusieurs communications d’experts de Microsoft diffusées par visioconférence ont également meublé cette rencontre. Ces derniers, ont présenté  aux entreprises des plateformes de collaboration à distance insistant sur la sécurisation des données.

« La situation de la Covid-19 présente de nombreux challenges et permet à chaque entreprise de s’approprier les nouveaux outils de travail», a soutenu Yacine Barro Bourgault, la directrice générale de Microsoft pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Pour elle, le rôle de son institution, est « de transformer les craintes des entreprises en opportunités». De son côté, Mame Fatou Gueye, la responsable partenaires Microsoft Afrique francophone, a fait savoir que les offres digitales comme « Teams» sont conçues pour les PME et les très petites entreprises.

« La collaboration à distance n’est plus une affaire de luxe », a estimé Mme Gueye. La CGECI est la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire. Elle fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprises et des entreprises de tous les secteurs d’activités.

Le Rhdp revendique un 2e « miracle » économique ivoirien de 2011 à 2020

Le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) a réalisé un deuxième « miracle » économique ivoirien, de 2011 à 2020 après celui des années 70, a soutenu jeudi le ministre d’Etat Patrick Achi, secrétaire général de la République, lors d’une communication, à l’ouverture de la campagne pour la présidentielle du 31 octobre 2020.D’un Produit intérieur brut (PIB) par habitant de 1.213 dollars en 2010, la Côte d’Ivoire a doublé son PIB/habitant à 2.286 dollars en 2019, en près de dix ans, affichant un « PIB par habitant le plus élevé de la Cedeao », a dit M. Achi Patrick, pour qui « c’est un miracle » ;

Evoquant la grave crise-postélectorale qu’a connue le pays, en 2010-2011, il a déclaré qu’« on n’a jamais vu de l’histoire de l’humanité un pays partir d’aussi bas et en dix ans, arriver aussi haut » en termes de performance économique.

M. Patrick Achi a présenté le projet social 2021-2025 et la vision 2030 du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) dont Alassane Ouattara est le candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

De 2012 à 2019, il a fait savoir que l’Etat de Côte d’Ivoire a enregistré en moyenne un PIB de 8,4%, un taux d’inflation maîtrisé de moins de 3% et une hausse des investissements qui sont passés de 8,9% à 22,9%.

Le taux de pauvreté établi à 51% en 2010 est aujourd’hui à 37,2%, a souligné le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, avant d’ajouter : on a tiré plus de 1,6 million de personnes de la pauvreté, soit 15 points en neuf ans.  

En outre, le président Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle, a imprimé une dynamique à l’économie, ce qui a permis à 227.000 ménages de bénéficier du programme des filets sociaux au profit de personnes vulnérables.

Sur la période 2011-2020, les conditions favorables à l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire ont permis de créer « 3 millions d’emplois dont près de 850.000 dans le secteur formel », a poursuivi M. Achi, chargé des projets de société dans la campagne du Rhdp.

« On ne veut pas retourner en arrière », a-t-il lancé, indiquant que « c’est Alassane Ouattara qui nous a fait monter où nous sommes». Il a invité de ce fait les militants à voter le chef de l’Etat sortant dont la candidature est d’ailleurs jugée illégale par l’opposition.

Au-delà du bilan 2011-2020, « il nous faut maintenir à tout prix (cette performance), pérenniser les acquis du développement retrouvé et renforcer notre résilience », a fait remarquer M. Achi, assurant que le Rhdp veut aller plus loin, vite et plus haut.

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, directeur national de campagne de M. Ouattara, a relevé que « dans l’histoire des grands peuples, c’est un grand homme qui permet la transformation d’un peuple et d’un pays, en allusion à l’actuel chef de l’Etat.

« Quand vous regardez bien la transformation de la Côte d’Ivoire, vous voyez qu’à chaque étape essentielle de notre vie, il y a eu un homme qu’on appelle le président Alassane Ouattara », a ajouté M. Hamed Bakayoko.

« Personne d’autre ne peut tenir cette capacité, les autres, c’est vraiment un recul de l’ordre ancien ; il y en a qui sont là pour juste penser que la politique c’est la jouissance, la gabegie et profiter, mais ils ne savent pas que le cap de la Côte d’Ivoire aujourd’hui, ce n’est pas un petit pays ».

Le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence a noté qu’en 2030, l’Etat de Côte d’Ivoire envisage d’accélérer la transformation du développement du pays, promouvoir le secteur privé, avec un Ivoirien bien formé, en meilleure santé et plus productif.

La campagne pour l’élection présidentielle s’est ouverte ce jeudi. De son côté, l’opposition annonce un « boycott actif » du scrutin pour réclamer une réforme de la Commission électorale, de la Constitution et le retrait de M. Ouattara.

Déclaré éligible, M. Ouattara devrait affronter trois autres candidats dont l’ancien président Henri Konan Bédié et l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan. Ces deux opposants ont appelé leurs militants à ne pas retirer leurs cartes d’électeur.   

Côte d’Ivoire: des enseignants et agents administratifs formés aux TIC

Vingt-cinq enseignants du lycée technique d’Abidjan et quinze agents administratifs du secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle ont vu leurs capacités renforcées en Technologies de l’information et de la communication (TIC) par le Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC).Selon une note d’information transmise jeudi à APA, ces impétrants ont reçu leurs attestations de fin de formation lors d’une cérémonie officielle présidée par Amara Kamaté, le conseiller technique du secrétaire d’État Dr Brice Kouassi.

 «  Pour nous, tous les acteurs de notre système doivent utiliser les TIC au quotidien (…). Surtout quand on sait que l’initiative a été prise par les enseignants à travers leur mutuelle », a indiqué à cette occasion, M. Kamaté.

 Poursuivant, il a salué l’action du CPNTIC qui a réussi  à mettre les cours en ligne à travers la plateforme éducative www.maformationenligne.cpntic.ci, grâce à laquelle les apprenants de l’ordre de l’enseignement technique et professionnel  ont pu continuer les cours pendant la Covid-19.

 Quant à Yvan Serge Kragbé, le directeur général du CPNTIC, il a affirmé que son institution « est heureuse d’avoir aidé au renforcement des capacités de ces 40 enseignants et agents administratifs».

Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC) dont l’une des vocations est le renforcement des capacités en informatique.

Diplomatie : le Chef De L’Etat Reçoit L’architecte David Adjaye, La Vice-Ministre Italienne Des Affaires Étrangères Et Le Ministre Libyen De La Défense

Le Chef de l’Etat a reçu hier matin à son cabinet, l’architecte David Adjaye, concepteur du mémorial des martyrs dont la pose de la 1ère pierre a eu lieu plus tôt dans la même journée. A sa sortie d’audience, il a indiqué que le Président de la République l’a entretenu sur l’importance de travailler au Niger, et spécifiquement à Niamey. Selon M. David Adjaye, SE. Issoufou Mahamadou lui a parlé de la vision de la CEDEAO de faire disparaitre les frontières en son sein et de permettre aux talents africains de travailler partout où ils le désirent. «Il s’est aussi réjoui que ce soit un jeune architecte Ghanéen mondialement reconnu qui vient travailler au Niger dans le cadre de la construction du mémorial des martyrs», a-t-il dit.

Dans l’après-midi, le Président de la République s’est entretenu avec Mme Emmanuela Claudia Del Re, Vice ministre italienne des affaires étrangères et de la coopération internationale. «C’était une discussion intéressante. Nous avons fait le tour de plusieurs questions d’ordre global, régional, économique, sécuritaire, sociologique et sociétal, communautaire, ainsi que le genre et la coopération au développement», a-t-elle dit à sa sortie  de l’audience.

En début de soirée, SE. Issoufou Mahamadou a reçu M. Salaha Adine Ali Annamrouch, ministre libyen de la Défense. Il a confié s’être entretenu, avec le Président de la République, de la coopération entre le Niger et son pays, surtout dans le domaine de la sécurité. «Nous avons parlé de la composition d’un comité conjoint de lutte contre le terrorisme dans nos deux pays», a-t-il martelé.

La Covid-19 amplifie les fragilités économiques de l’Afrique (UA)

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré que la pandémie de coronavirus avait révélé les faiblesses de l’Afrique et exacerbé les fragilités de son état d’économie extravertie.S’exprimant mardi lors de la 37ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, Mahamat a déclaré que la pandémie de Covid-19 avait révélé l’incapacité des industries africaines à produire des biens et des services cruciaux pour sauver des vies, telle que la production de médicaments, de kits de test, de masques, combinaisons à usage unique ou multiple, respirateurs, lits de soins intensifs.

La plupart de ces éléments essentiels, a-t-il noté, ont été reçus sous forme de dons ou importés, signalant une dépendance accrue avec ses effets d’entraînement sur les sorties de devises.

« Cette crise sanitaire est donc l’occasion d’une réorientation réfléchie et résolue de nos capacités de fabrication en donnant la priorité à la substitution des importations, à l’heure où nous nous préparons à opérationnaliser la zone de libre-échange continentale africaine », a-t-il indiqué.

La réunion ministérielle de deux jours a longuement débattu des progrès et de l’intensification des actions visant la paix, la sécurité, le développement et l’intégration, telles qu’elles sont énoncées dans l’Agenda 2063 de l’Afrique.

La présidente du Conseil exécutif de l’Union africaine, le Dr Naledi Pandor, a pour sa part déclaré que les pays africains avaient fait d’énormes progrès pour contenir la propagation de l’infection à coronavirus

Naledi Pandor, par ailleurs ministre sud-africain des Relations internationales et de la coopération a déclaré que le continent sous la pandémie de Covid-19 doit continuer à prendre des mesures audacieuses et décisives dans la lutte contre la pandémie, dans une approche collective et coordonnée.

« Les gains que nous avons obtenus jusqu’à présent dans la mise en œuvre réussie de la stratégie continentale conjointe de l’UA devraient nous galvaniser en tant que continent pour continuer à mettre en commun nos ressources jusqu’à ce que le fléau soit vaincu et au-delà », a déclaré la ministre.

Elle a en outre fait observer que les conflits en cours en Afrique demeurent une grave source de préoccupation pour le continent.

Elle a ajouté qu’avec les autres menaces connexes telles que les changements climatiques, le cycle de sécheresses, les niveaux extrêmes de pauvreté et l’augmentation du chômage, qui continuent d’entraver le développement du continent, doivent être traitées avec l’urgence et la vigueur qu’elles méritent, y compris l’allocation de ressources adéquates et fiables pour financer les activités de l’Union.

Bédié et Affi appellent à un « boycott actif » de la présidentielle ivoirienne

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, et celui du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, tous deux candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, ont appelé jeudi à un « boycott actif » du scrutin, dans une déclaration conjointe.La déclaration a été faite par Affi N’guessan, face à la presse chez l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié, par ailleurs président de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp) et à l’heure actuelle, président de la plateforme de l’ensemble des forces politiques et sociales de l’opposition.  

« Nous ne sommes pas concernés par le processus électoral en cours, ce processus électoral est illégal et ne répond nullement à aucun critère international », a déclaré M. Affi, appelant leurs militants comme les électeurs à  « s’abstenir de participer tant en ce qui concerne la distribution des cartes électorales qu’en ce qui concerne la campagne électorale ».  

« Nous invitons en conséquence nos militants sur l’ensemble du territoire à faire barrage à ce coup d’Etat électoral que le président Alassane Ouattara s’apprête à commettre, à empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin », a lancé M. Affi Nguessan.  

Il a appelé les militants à « appliquer le mot d’ordre de boycott actif par tous les moyens légaux à leur disposition afin que le pouvoir actuel consente à convoquer l’ensemble des forces politiques nationales pour trouver des solutions acceptables à toutes les revendications qui sont ressorties de la proclamation des candidatures ».

L’opposition estime que « certains candidats qui avaient le droit de participer à ce scrutin ont été arbitrairement éliminés et M. Alassane Ouattara qui est inéligible en vertu de la Constitution de 2016 a été retenu sans aucun argument juridique valable » du Conseil constitutionnel.

En outre, dira-t-il, « la CEI (Commission électorale indépendante) est à l’heure actuelle monocolore puisque l’opposition n’y siège pas (et) est caduque parce que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, par des arrêts, a indiqué clairement que cette CEI ne répond pas aux critères internationaux et qu’elle doit être réformée avant toute élection ».  

Pour lui, « c’est un acte de justice qui s’impose à la Côte d’Ivoire parce que la Côte d’Ivoire est signataire de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, et tenue d’exécuter toutes les décisions et arrêts » de la juridiction.

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, a en outre affirmé que le Conseil constitutionnel, à travers la décision de déclaration de candidature a montré qu’il était « sous influence du pouvoir politique et qu’il ne méritait pas de mériter la confiance des candidats ».

« Pour toutes ces raisons, nous avons exigé que ces conditions soient réunies avant toute élection », a-t-il poursuivi, estimant qu’ « aucune de ces conditions ne sont réunies au moment où M. Ouattara s’apprête à entrer en campagne ».

« En conséquence, j’ai donc consulté le président Henri Konan Bédié et ensemble, en tant que candidat retenu, nous avons décidé de porter solennellement à la connaissance de tous nos électeurs, nos militants et du peuple de Côte d’Ivoire, à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le processus électoral en cours ne nous concerne nullement », a-t-il fait savoir.  

La campagne électorale s’est ouverte, ce jeudi. Le Pdci et le FPI, parti de Gbagbo, n’entendent pas prendre part à ce scrutin. Vendredi, ces deux formations annoncent une conférence de presse au siège du Pdci afin de donner davantage de clarifications sur cette déclaration commune. 

Défense et sécurité: lancement officiel de la construction d’un Mémorial en hommage aux soldats tombés sur le front

Le Président de la République, Chef Suprême des Armées, SEM Issoufou Mahamadou, a présidé mercredi, 14 octobre 2020, la cérémonie officielle de lancement des travaux de construction du Mémorial des Martyrs.

A l’initiative du Chef de l’Etat, ce mémorial financé sur fonds propres, sera érigé dans un délai de six mois, sur un site d’1,5 ha en face de l’Hôtel de Ville de Niamey, pour honorer les dignes fils du Niger morts sur le champ d’honneur, pour la défense de la patrie.

Il s’agit là d’un hommage rendu à la mémoire de tous les éléments des forces de défense et de sécurité qui ont perdu la vie en défendant la nation contre le terrorisme et le crime organisé.

Après avoir procédé à la pose de la première pierre de construction de ce mémorial; le Président de la République, répondant à la presse nationale et internationale, a indiqué que « nous sommes en guerre contre le terrorisme et le crime organisé.»

Le Chef de l’Etat a « salué, félicité et encouragé les soldats nigériens qui, avec beaucoup de professionnalisme, conduisent cette guerre dans laquelle nous enregistrons des morts, nous perdons des êtres chers qui font le sacrifice de leurs vies pour notre sécurité ».

« La nation nigérienne toute entière doit leur rendre hommage et leur témoigner son éternelle reconnaissance », a dit SEM Issoufou Mahamadou.

« C’est au nom de la nation que le gouvernement, pour perpétuer leur souvenir, a décidé de construire un mémorial des martyrs afin de perpétuer leur mémoire », a-t-il expliqué.

Cette action du gouvernement rentre dans un cadre plus vaste, celui d’une politique de mémoire, pour promouvoir le civisme, le patriotisme et la citoyenneté, a affirmé le Chef de l’Etat.

« Il faut que tous les nigériens aient conscience de ce que nous appartenons à une même communauté de destin, à la Nation nigérienne, une et indivisible », a-t-il souligné.

Dans le cadre de cette politique de mémoire, le gouvernement a aussi mis en place un Waqf, une donation perpétuelle en faveur des ayant droit de nos martyrs tombés sur le champ d’honneur, a poursuivi le Président de la République.

« Dans le cadre de cette politique de mémoire, nous avons également baptisé un certain nombre d’infrastructures réalisées dans le cadre du Programme de Renaissance du nom de Diori Hamani (Echangeur), du nom du Général Seyni Kountché (Troisième Pont de Niamey ) et du nom de Djibo Bakari (Pont Farié).

« Nous continuerons cette politique de mémoire afin de renforcer l’unité des nigériens autour des objectifs de la nation, autour des objectifs du peuple nigérien qui sortira de cette épreuve que nous imposent le terrorisme et le crime organisé », a affirmé SEM Issoufou Mahamadou.

« Gloire à nos soldats auxquels je souhaite pleins succès sur tous les fronts », a-t-il conclu.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment des Présidents des Institutions, des membres du Gouvernement, des représentants du Corps diplomatique et des organisations internationales et des hauts responsables des Forces de défense et de Sécurité

En marge de cette cérémonie, le Président de la République a reçu en audience, au Palais de la Présidence, l’architecte international, de nationalité ghanéenne, M. David Adjaye, qui a conçu le projet de mémorial.

L’Ethiopie signe un accord de financement de 400 millions dollars avec la BM

L’Ethiopie et la Banque mondiale ont signé mercredi un accord de financement d’un montant de 400 millions de dollars pour le projet de filets de sécurité et d’emplois productifs urbains (UPSNJP).L’accord a été signé à Addis-Abeba par Ahmed Shide, Ministre éthiopien des finances, et Ousmane Dione, Directeur national de la Banque mondiale pour l’Ethiopie, l’Erythrée, le Soudan du Sud et le Soudan.

Le montant indiqué de financement de l’Association internationale de développement (IDA) a été approuvé le 30 septembre 2020 par le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale.

La subvention va appuyer les efforts de l’Ethiopie pour l’amélioration des revenus des citadins pauvres et promouvoir l’inclusion des jeunes urbains défavorisés sur le marché du travail dans le cadre de l’UPSNJP.

L’UPSJP fournira une protection sociale ainsi que des services liés à l’emploi à 816.000 bénéficiaires dans environ 83 villes du pays.

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le mois dernier une subvention de 80 millions de dollars pour aider le gouvernement éthiopien à stimuler la productivité agricole et à améliorer l’accès des petits agriculteurs au marché.