octobre 2020 - Page 32 sur 43 - Journal du niger

La croissance en Afrique subsaharienne devrait chuter à -3,3 % en 2020 (BM)

Avec une croissance projetée à -3,3 % en 2020, l’économie de la zone Afrique subsaharienne, plombée par les conséquences de la pandémie de Covid-19, devrait connaitre sa première récession économique en 25 ans, selon le dernier rapport « Africa’s Pulse : Tracer la voie de la relance économique », parvenu ce jeudi à APA.Le ralentissement sensible de l’activité économique devrait coûter au moins 115 millions de dollars de pertes de production à la région. Et l’on s’attend à un recul de 6 % du produit intérieur brut par habitant, entraîné notamment par la baisse de la consommation intérieure et de l’investissement, découlant des mesures de confinement mises en place pour ralentir la propagation du coronavirus, informe le document.

Ce dernier note par ailleurs que le déclin de la croissance a été particulièrement marqué pour les pays exportateurs de métaux, pour lesquels on s’attend à une contraction du PIB réel de 6 %, reflétant en partie la baisse importante de la production en Afrique du Sud. Tandis que du côté des pays exportateurs de pétrole, après une croissance de 1,5 % en 2019, le PIB réel devrait diminuer de plus de 4 points de pourcentage en 2020, du fait du recul de la croissance en Angola et au Nigéria. 

En revanche, souligne le rapport, les pays dont l’économie ne dépend pas essentiellement des ressources naturelles, ne devraient afficher qu’un recul modéré de leur croissance en 2020. Cependant, les économies dépendantes du tourisme, en particulier le Cabo Verde, Maurice et les Seychelles, ont connu une forte contraction de leur économie, le secteur des services étant fortement affecté par la chute drastique du tourisme international. 

Ainsi pour enclencher la relance de l’économie, le rapport Africa’s Pulse suggère des investissements substantiels de la part des pays de la région et le recours à l’appui financier de la communauté internationale.

« La voie de la relance économique s’annonce longue et difficile, mais elle peut être accélérée, solide et plus inclusive si les pays africains accordent la priorité aux réformes et aux investissements qui permettront de relever le défi de créer davantage d’emplois inclusifs et de meilleure qualité », explique l’économiste en chef à la Banque mondiale pour l’Afrique, Albert Zeufack. 

Signature d’un accord pour équiper un hôpital dédié aux femmes et aux enfants dans l’ouest d’Abidjan

La Fondation Didier Drogba et le club Action Maroc ( CAM) ont signé à Abidjan une convention de partenariat portant sur l’équipement en lits médicalisés de 20 chambres du centre médical Laurent Pokou, un établissement sanitaire dédié aux femmes et aux enfants situé à Attécoubé dans l’ouest d’Abidjan.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ce mémorandum d’entente a pour but de renforcer et mettre sur une base durable la coopération entre le club Actions Maroc et la Fondation Didier Drogba.

« Cette coopération misera essentiellement sur l’équipement du centre médical Laurent Pokou par la fourniture de 20 lits médicalisés, une assistance dans la facilitation d’acquisition de tout matériel et équipement ou tout service spécifique au domaine de la santé pour l’exploitation du centre médical», explique la note.

Cette convention, a soutenu Mohamed Dag Dag, le président du club Actions Maroc (CAM), est la matérialisation d’une volonté des deux entités de contribuer à l’amélioration des conditions de prise en charge sanitaires des populations ivoiriennes.

De son côté, l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, le président de la Fondation du même nom, s’est félicité de cet accord qui devrait contribuer à accélérer l’ouverture officielle de ce centre médical.

« Ceci est l’expression de l’excellence des relations qui existent entre le Maroc et la Côte d’Ivoire» a indiqué M. Drogba réitérant sa gratitude aux entreprises marocaines à travers le CAM. La Fondation Didier Drogba appuie les initiatives de développement économique locales, sous régionales et continentales en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en général mais plus spécifiquement des populations vulnérables.

Quant au Club Actions Maroc, il regroupe les 40 plus grandes entreprises marocaines présentes en Côte d’Ivoire qui se sont fixées comme objectif principal de faire de l’économie sociale et solidaire une réalité.

Éthiopie: Huit migrants tués et jetés dans la mer (OIM)

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a confirmé qu’au moins huit migrants éthiopiens sont morts et 12 autres sont portés disparus au large de Djibouti.Ils sont morts après avoir été forcés de descendre du bateau par des passeurs, selon le rapport de l’agence.

Les victimes – sur un total de 34 migrants principalement éthiopiens et somaliens cherchant à rentrer en Afrique après avoir tenté de trouver du travail dans le golfe Persique – rendent encore plus tragique une vague récente d’Africains arrivant à Djibouti.

« C’était la nuit et les passeurs avaient éteint toutes les lumières du bateau, affirmant que nous étions suivis par des Gardes côtes. Mais ils mentaient », a déclaré à l’OIM un survivant de 19 ans, Galgalou Haji Wacho, d’Oromo, en Éthiopie. « Il n’y avait pas de garde côtière. Ils ont commencé à nous frapper avec des bâtons et des barres de fer.

M. Haji Wacho a déclaré qu’il était dans l’eau pendant près de deux heures, luttant pour distinguer le littoral devant lui. « Je n’ai rien vu », se souvient-il. « C’était noir. Je ne savais pas si j’étais mort ou vivant ».

Lui et vingt-cinq autres, dont certains ont été blessés, reçoivent aujourd’hui des soins médicaux au Centre de réponse aux migrants de l’OIM à Obock.

Alors que des milliers de migrants africains restent bloqués au Yémen, les autorités craignent que certains d’entre eux n’attendent une chance de repasser les eaux dangereuses dont beaucoup ont déjà bravé pour se rendre dans le golfe Persique il y a quelques mois à peine. Ainsi, la perspective grandit de plus de décès dans les semaines et les jours à venir.

Selon Stéphanie Daviot, chef de mission à l’OIM Djibouti, « cette tragédie est un signal d’alarme. Les migrants arrivent en grand nombre à Djibouti en provenance du Yémen. Les gouvernements régionaux et la communauté internationale doivent s’unir pour faire face à une situation de voyages dangereux auxquels sont confrontés les migrants dans la région depuis l’éclosion du Covid-19. Les migrants ne peuvent pas avancer dans leur voyage et n’ont aucun moyen de rentrer chez eux ».

Elle a ajouté : « Au risque de leur vie, face à l’exploitation des passeurs et, dans ce cas, très tragiquement, à la mort et aux blessures, ces migrants se sont engagés dans une activité qui se moque du respect des droits de l’homme et de la dignité des migrants.

Présidentielle guinéenne : les candidats invités à s’abstenir d’attiser les divisions ethniques (ONU)

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, appelle tous les candidats à l’élection présidentielle du 18 octobre à s’abstenir d’attiser les divisions ethniques à des fins politiques.« Les responsables politiques, en particulier les candidats à la prochaine élection présidentielle en Guinée, devraient s’abstenir d’invoquer des affiliations ethniques et d’utiliser un langage provocateur, lesquels pourraient conduire à de la violence, à de la discrimination et à d’autres violations des droits de l’homme », lit-on dans la note.  

A en croire la Haute-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, citée dans la note, les appels aux affiliations ethniques, en particulier aux ethnies Malinké et Peuhl, ont été de plus en plus répandus et ont créé des divisions pendant la campagne.

« Il y a déjà des signes sérieux d’une augmentation de l’intolérance et des affrontements, notamment parmi des groupes de jeunes, et des médias qui amplifient les messages de haine », fait-elle remarquer. 

Partant de là, sa collègue, Pramila Patten, citée également dans le document, a invité les responsables politiques à s’abstenir d’instrumentaliser l’ethnicité ou de procéder à toutes autres manipulations qui pourraient semer les graines de la division à des fins politiques. « De telles manœuvres sont extrêmement dangereuses et doivent être stoppées », affirme Mme Patten. 

Tout en rappelant au gouvernement sa responsabilité première de protéger toutes ses populations contre les actes de violence, indépendamment de leur appartenance ethnique ou politique, Pramila Patten a appelé toutes les parties concernées à s’engager au dialogue afin de garantir un processus électoral pacifique et transparent.

Les deux responsables onusiennes ont, par ailleurs, invité les acteurs politiques à éviter de recourir à toute forme de violences sexuelles qui restent encore, dans de nombreux contextes, un outil pour intimider et punir les opposants politiques, les membres de leur famille et les femmes qui défendent les droits de l’homme dans le contexte des crises politiques.

  

La Camair-Co reprend les airs, huit mois après

La compagnie nationale Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) va reprendre le 12 octobre prochain ses activités, arrêtées depuis huit mois à cause de la Covid-19.C’est un ouf de soulagement des acteurs d’un important secteur de l’économie camerounaise. Ils ont vécu huit mois de traversée du désert suite à l’application des mesures gouvernementales pour la riposte contre la pandémie qui venait de frapper de plein fouet l’Afrique. Comme bon nombre d’autres pays, le Cameroun venait de fermer ses frontières terrestres, maritimes et aériennes. 

Les avions de la Camair-Co étaient pendant tout ce temps cloués au sol. Selon l’Agence Cameroun Presse, la compagnie est endettée à hauteur de 115 milliards FCFA. Depuis avril dernier également, les salaires n’ont pas été payés à l’exception du personnel encore en activité qui a reçu son salaire du mois d’août.

Aujourd’hui, la pandémie connait une tendance baissière. Plusieurs pays avaient décidé bien avant d’arrêter la saignée au niveau de leurs aéroports en reprenant les activités. Mais le Cameroun semblait préférer la prudence, après que le coronavirus y a tué 420 personnes. Près de 21.000 cas infectés y sont également recensés dont près de 20.000 guéris.

En revanche, note l’agence Ecofin, le président Paul Biya a récemment donné des instructions pour la reprise rapide des activités de la Camair-Co en mettant l’accent sur les vols domestiques. La compagnie confirme la nouvelle sur son site internet : « Reprise progressive des opérations sur le réseau domestique le 12 octobre 2020 ».

Depuis juillet dernier, souligne Ecofin, au moins trois réunions multisectorielles ont été présidées à la Primature par le Premier ministre Joseph Dion Ngute pour peaufiner le plan de restructuration de la Camair-Co. Ces travaux étaient « suivis de très près » par le chef de l’Etat camerounais.

Ainsi la compagnie crée en 2006 pourra compter, pour renforcer sa flotte, sur l’aéronef de type Boeing 737 loué pour trois mois le 25 septembre dernier. La Camair-Co dispose déjà de deux avions chinois MA 60.

En outre, deux aéronefs Dash Bombardier Q400 devraient être acquis prochainement après que le président Biya a ordonné à son gouvernement leur achat qui entre dans le cadre de la restructuration de la Camair-Co. Cette acquisition devrait être financée par le budget de 15 milliards FCFA dont dispose le top management.

Af’Sud : Marche des travailleurs contre la corruption et l’instabilité économique

Des milliers de travailleurs sud-africains sont descendus dans la rue mercredi pour protester contre la corruption endémique, le chômage élevé et la mauvaise gestion de l’économie du pays.Regroupés sous la bannière du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU) et de la Fédération sud-africaine des syndicats (SAFTU), les travailleurs ont déclaré qu’ils ne permettraient pas au gouvernement d’utiliser la Covid-19 comme excuse pour ne pas payer les travailleurs de première ligne, ou les entreprises de licencier les travailleurs sous prétexte que la pandémie a affecté leur viabilité.

Dans un communiqué publié avant la manifestation, surnommée la Journée nationale d’action, la SAFTU a déclaré qu’elle « encourage les travailleurs à exercer leur droit de contester et de dénoncer ce système économique truqué ».

« Nous ciblons le gouvernement, le patronat du secteur privé et les organismes d’application de la loi. La seule façon de défaire ce système corrompu est de le perturber, de faire de la non-coopération et de l’obstruction », a déclaré la Fédération.

Et d’ajouter : « Nous devons prendre position et repousser ce vol flagrant des fonds des contribuables et l’abandon honteux de la classe ouvrière par les décideurs politiques ».

Les représentants syndicaux ont accusé le gouvernement de ne pas avoir tenu ses promesses envers les travailleurs, de ne pas protéger les travailleurs de première ligne et de ne pas les respecter en tant que serviteurs du peuple.

Selon les travailleurs du secteur public, le gouvernement les avait négligés et trahis en ne respectant pas un accord salarial signé il y a deux ans.

S’il avait été mis en œuvre, l’accord aurait permis d’augmenter les salaires à compter d’avril de cette année, mais le gouvernement n’a pas respecté sa part de l’accord, ont poursuivi les travailleurs du secteur public.

La grève a perturbé les services gouvernementaux, les transports et les écoles, alors que des travailleurs portant des pancartes sont descendus dans les rues du pays, en exhortant les collègues incapables de sortir de chez eux de minimiser le risque de contracter Covid-19.

Niger : Adoption d’un projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua et de Tillabéri

En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres. C’est ainsi que Son Excellence, Monsieur BRIGI RAFINI, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a présidé, le mardi 06 octobre 2020, un Conseil des Ministres.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua et de Tillabéri.

En effet, depuis l’avènement de la secte Boko Haram, la région de Diffa est exposée à une menace terroriste qui revêt désormais un caractère durable. Le phénomène d’insécurité s’est également exacerbé dans la Région de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et dans la Région de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Gothèye et de Tillabéri).

Face à cette situation, le Gouvernement a fait recours aux mesures prévues en période de crise par la Constitution et la loi n° 98-24 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence, modifiée et complétée par la loi n° 2015-07 du 10 avril 2015. La situation sécuritaire dans les localités concernées demeurant toujours fragile, le présent projet de loi est pris pour proroger cette mesure pour une période de trois (03) mois à compter du 11 octobre 2020 inclus.

Ces mesures exceptionnelles visent à permettre aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans ces zones de disposer des moyens juridiques nécessaires pour rétablir ou maintenir l’ordre et la sécurité publics. Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.

Maroc : Démantèlement de quatre cellules terroristes depuis le début de l’année

Depuis le début de cette année 2020, les services sécuritaires marocains ont démantelé quatre cellules terroristes s’activant dans différentes villes marocaines, prouvant que le Royaume est la cible de menaces terroristes, selon un décompte réalisé par APA.C’est dire que le Maroc a pu faire face aux différentes menaces en développant sa stratégie de veille contre les réseaux terroristes au niveau national et international et renforcer sa vigilance pour lutter contre le terrorisme et assurer la sécurité et la stabilité du Royaume.

Dans les détails, les services sécuritaires ont démantelé le 2 mars 2020 une cellule terroriste s’activant dans la ville de Sidi Slimane (116 km au nord de Rabat) et composée de quatre éléments partisans du groupe dit « Etat islamique ». Le 7 juillet dernier, une cellule terroriste composée de quatre membres s’activant à Nador (nord-est) et ses environs a été démantelée.

Le 10 septembre dernier, les services sécuritaires marocains ont démantelé une autre cellule terroriste liée à l’organisation dite « Etat islamique » et avorté ses plans imminents et complexes ayant des liens dans plusieurs villes marocaines.

Ces opérations de sécurité, exécutées simultanément dans les villes de Tanger, Tiflet, Témara et Skhirat, ont abouti à l’arrestation de cinq extrémistes.

Et le 5 octobre courant, une cellule terroriste affiliée à l’organisation « Daech » active dans la ville de Tanger (nord) et composée de quatre individus, a été aussi démantelée.

En 2019, les services sécuritaires ont démantelé 12 cellules terroristes s’activant dans différentes villes marocaines.

Divers sujets meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’établissement d’un bureau de l’UNOCT au Maroc, les nouveaux critères pour la fermeture des écoles en cas de contamination, l’impact de la Covid-19 sur la trésorerie et la saisie record de plus de 11 tonnes de résine de cannabis à Tanger.+Rissalat Al Oumma+ cite la déclaration du Secrétaire général adjoint des Nations unies à la lutte contre le terrorisme Vladimir Voronkov qui a affirmé que l’établissement au Maroc d’un Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT intervient comme une « étape naturelle » dans le renforcement de la capacité antiterroriste du Maroc en Afrique.

C’est également un « événement historique » et un pas « logique » en avant vu le « leadership » du Maroc dans la lutte antiterroriste des Nations unies, a souligné M. Voronkov lors de la signature, en visioconférence, d’un Accord de siège pour l’établissement au Maroc du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique relevant de l’UNOCT.

En effet, il ne s’agit pas de l’établissement d’une présence sur le terrain, mais plutôt d’une « extension au Maroc » du bureau onusien de lutte contre le terrorisme, a-t-il ajouté, se disant convaincu que cet « exemple servira d’encourageant à beaucoup de pays dans les années à venir ».

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir qu’au lendemain de la reprise de l’enseignement présentiel dans certains établissements, le ministère de la Santé a défini une procédure pour la prise en charge des éventuels cas de contamination au sein des établissements scolaires.

Dans une nouvelle circulaire, le ministère a expliqué qu’en cas d’enregistrement de 3 contaminations ou plus dans une même classe, les cours seront suspendus pour cette classe pour une durée d’une semaine, tout en observant les mesures préventives nécessaires au niveau de toute l’école concernée. Par ailleurs, les camarades de classe des cas positifs et le reste des élèves de l’école ne seront pas amenés à effectuer un test PCR.

En cas d’apparition de cas positifs dans 3 classes ou plus, l’établissement scolaire sera fermé pendant une semaine, tout en appliquant les mesures préventives, sans pour autant demander aux élèves et au personnel de l’école concernée d’effectuer des test PCR.

+L’Economiste+ rapporte que l’encours de la dette du Trésor, qui était à 748 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à fin 2019, va exploser suite aux dépenses exceptionnelles engagées pour aider les ménages et les entreprises à faire face aux conséquences du coronavirus.

Il affirme qu’elle devrait passer à 76,1% du PIB en 2020, selon les prévisions de la Banque centrale, après une stabilisation autour de 65% du PIB au cours des quatre dernières années. « Le choc du coronavirus sur la dette représenterait plus de 11 points de PIB », conclut le quotidien tout en précisant que cette amplitude s’explique aussi par la chute prévue du PIB de l’ordre de 6% en 2020.

 

Pour relativiser, le journal avance que tant que les taux d’intérêts restent à leur niveau actuel, le niveau de la dette ne suscite pas de réelles inquiétudes. Au point que le Trésor pourra à court terme renforcer les levées en devises, particulièrement après la réussite de sa récente sortie à l’international.

Pour la publication, le recours à la dette extérieure éviterait aussi de faire pression sur les taux domestiques afin de permettre aux entreprises de se financer à des taux compétitifs étant donné que leurs emprunts sont tarifés sur la base des taux des bons du Trésor.

+Le Matin+ rapporte que les services sécuritaires de Tanger ont réussi à mettre en échec une opération de trafic international de drogue à bord d’un camion de transport international de marchandises et procédé à la saisie de 11 tonnes et 440 kg de résine de cannabis.

Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale indique que cette opération sécuritaire a été menée, mercredi 7 octobre, en coordination sur le terrain avec les éléments de la douane au port Tanger Med et que la quantité saisie de drogue était dissimulée dans une cargaison de produits agricoles destinés à l’exportation à bord de la remorque du camion immatriculé au Maroc et qui s’apprêtait à se rendre à un port espagnol.

L’opération, ajoute la même source, a permis également d’interpeller le conducteur du camion et un citoyen marocain de 33 ans. Les recherches et investigations se poursuivent pour interpeller les complices de ces actes criminels.

Le Maroc élu membre du Comité Consultatif des Droits de l’Homme

Le Maroc a été élu, mercredi, en la personne de la professeure Nadia Bernoussi, membre du Comité consultatif des Droits de l’Homme, rapporte le portail du ministère des affaires étrangères.L’élection du Maroc constitue une reconnaissance des efforts continus déployés par le Royaume en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme. Elle reflète également la crédibilité et la confiance dont jouit le Maroc auprès des instances onusiennes des Droits de l’Homme.

Mme Nadia Bernoussi est professeure de Droit Constitutionnel et membre de la Commission Européenne pour la Démocratie par le Droit. Elle succède ainsi à M. Mohamed Bennani qui a siégé au sein du Comité Consultatif des Droits de l’Homme depuis sa création en 2008.

Le Comité consultatif, organe subsidiaire du Conseil des Droits de l’Homme composé de 18 experts élus au scrutin secret par le Conseil pour un mandat de 3 ans, renouvelable une seule fois, sur une liste de candidats répondant à certains critères, à savoir la compétence dans le domaine des droits de l’Homme ou domaines connexes, la haute moralité, l’indépendance et l’impartialité.