novembre 2020 - Page 13 sur 41 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: une organisation demande la «libération immédiate» des «prisonniers politiques»

La Plateforme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire (PEC-CI), une structure réclamant en son sein 35 organisations de la société civile ivoirienne, a demandé samedi à Abidjan la « libération immédiate » de tous les «prisonniers politiques» de l’opposition ivoirienne et les acteurs de la société civile.Pour que le dialogue politique demandé ( à l’opposition) par le président sortant Alassane Ouattara se poursuive, nous demandons la libération immédiate de tous les prisonniers politiques de l’opposition ivoirienne et les acteurs de la société civile arbitrairement arrêtés », a dit dans un point-presse, Ebrin Yao Rémi, le président de la PEC-CI.

Poursuivant, il a demandé l’implication de la société civile ivoirienne ainsi que de la communauté internationale dans ce dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

Auparavant M. Yao qui dit apporter le soutien de son organisation à l’opposition ivoirienne,  a appelé M. Bédié, le doyen d’âge de l’opposition ivoirienne à « tenir compte des intérêts et de la volonté du peuple ivoirien » dans le dialogue qu’il a engagé avec M. Ouattara depuis le 11 novembre dernier.

L’opposition ivoirienne qui a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile depuis septembre dernier, a boycotté la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. Ce scrutin présidentiel,  émaillé de violences électorales dans certaines localités, a  fait plus de 87 morts et 484 blessés selon un bilan officiel.

Avec un taux de participation de 53,90%, cette élection présidentielle a été remportée, au premier tour, par le président sortant Alassane Ouattara qui a obtenu 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

L’opposition ivoirienne dirigée de fait par Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) a dénoncé une « parodie d’élection » après ce scrutin avant de s’inscrire dans un dialogue depuis le 11 novembre dernier à l’appel du président élu Alassane Ouattara.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

L’opération pacifique menée par les Forces Armées Royales (FAR) dans la zone tampon d’El Guerguerat, les relations Maroc-Mauritanie et la promotion des startups marocaines sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit qu’en mettant fin aux insolentes provocations des miliciens du polisario, l’armée marocaine a reconfirmé le haut niveau de son professionnalisme et son grand savoir-faire.

Les FAR ont aussi fait preuve d’une transparence, rare dans les sphères militaires, en informant instantanément les Marocains du déroulement et de l’issue de leur opération qui a été aussi rapide qu’efficace, poursuit l’hebdomadaire, notant que les FAR ont donné une leçon aux bandits du polisario.

Après ce coup de balai effectué en un temps record, les autorités marocaines ont vite procédé au désensablement de la route le long du cordon de sécurité, rappelle-t-il, ajoutant que les Forces Armées Royales ont ainsi permis aux nombreux transporteurs bloqués depuis le 21 octobre dernier de reprendre leur route.

De son côté, +Finance News Hebdo+ souligne que depuis plusieurs semaines, bafouant la légalité internationale, les milices du polisario sont restées sourdes aux avertissements du Royaume, se livrant à des actes de banditisme, bloquant la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier, et harcelant les observateurs militaires de la mission onusienne (Minurso), relevant que le Maroc a mis de l’ordre dans le désordre orchestré par le polisario et ses milices dans la zone tampon d’El Guerguerat.

« Il est utile de leur rappeler, de temps à autre, et quand bien leur mémoire s’use avec le temps, que le Maroc ne fait aucun compromis en ce qui concerne la défense de son intégrité territoriale », assure le journal.

« L’intervention ferme et mesurée des Forces Armées Royales pour déloger les milices séparatistes de la zone tampon d’El Guerguerat, saluée par la communauté internationale, en est un exemple patent. », conclut-il.

+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a eu vendredi un appel téléphonique avec Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie. Lors de cet appel, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leur grande satisfaction du développement rapide que connaît la coopération bilatérale, ainsi que leur grande volonté de la consolider et la hisser à un niveau à même de permettre l’approfondissement de cette coopération entre les deux pays voisins, l’élargissement de ses perspectives et la diversification de ses domaines, fait savoir le quotidien.

Cet appel téléphonique a été aussi une occasion lors de laquelle les deux chefs d’Etat ont abordé les derniers développements régionaux. A cette occasion, le Souverain marocain a fait part de sa disposition à effectuer une visite officielle à la République Islamique de Mauritanie, adressant en même temps l’invitation à au président mauritanien pour visiter son deuxième pays, le Royaume du Maroc.

+Libération+ indique que le Maroc a insisté, à Addis-Abeba, sur le respect de la légalité internationale, du bon voisinage, de la non-ingérence, de la lutte contre le séparatisme et de l’interdépendance entre paix, sécurité et développement pour une paix durable en Afrique.

L’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors de la réunion du Comité des Représentants Permanents de l’UA, préparatoire au 14ème Sommet extraordinaire de l’Union sur la thématique « faire taire les armes », a décliné la vision du Maroc d’un continent africain prospère où le citoyen africain doit disposer de tous les atouts de la paix et de la stabilité nécessaires pour son développement économique et social.

Le Royaume, fort de sa vision constante visant à mettre les causes nobles de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain au centre de l’agenda panafricain, demeure déterminé, depuis son retour à l’UA, à mettre fin aux manœuvres dont cette Institution a été victime durant des décennies, ajoute la publication.

Pour sa part, +Challenge+ écrit que depuis quelques années, les startups, ou jeunes entreprises de haute technologie, constituent une illustration concrète quant à l’existence effective d’un potentiel marocain réel d’innovation et de croissance, à travers le tissu économique national.

Ces jeunes « pousses » n’ont pas besoin d’un « tapis rouge » pour réussir, avance l’hebdomadaire, expliquant que le rôle principal de l’Etat et des collectivités territoriales, surtout les régions, est de mettre fin, ou tout au moins de réduire au maximum les obstacles liés notamment à la complexité des procédures administratives et au déficit d’éthique et de transparence.

« C’est là, certainement, une voie incontournable pour pouvoir réussir les grands chantiers annoncés pour les prochaines années », estime-t-il.

La maladie des pêcheurs parmi divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent de divers sujets sociétaux particulièrement marqués par « la psychose » créée par la maladie mystérieuse des pêcheurs.« La psychose s’installe », titre EnQuête, notant que la maladie dermatite des pêcheurs a comme conséquence la « mévente du poisson ». Si les acteurs « dénoncent les rumeurs », leur produit « ne trouve plus preneur sur les quais de pêche ».

Mais pour le secrétaire général des pêcheurs de Ouakam (une commune côtière dakaroise), ce sont « ceux qui utilisent les monofilaments qui sont touchés » et que la zone la plus infectée se situe à 52 km de Dakar, vers Sendou.

Le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr lève les équivoques en soulignant qu’il n’y a « aucun élément qui peut nous permettre d’indexer la dangerosité des poissons ». Cela fait dire à Vox Populi que « les autorités +lavent+ les poissons ».

Outre le ministre de la Santé, ses collègues de la Pêche et de l’Environnement tentent de calmer aussi la situation. Alioune Ndoye note que « les poissons ne sont pas sources de contamination » là où Abdou Karim Sall souligne qu’«on suspecte une espèce d’algues marines ». Pendant ce temps, relève le journal, 224 pêcheurs sont infectés à Rufisque, mais le nombre de malades est « en baisse ».

Sur la contrebande autour des importations de sucre, Le Quotidien informe que « la gendarmerie traque les fraudeurs. Au même moment, le directeur des ressources humaines de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), Louis Lamotte, confie à L’AS que « s’il s’agit de verser notre sang, nous le ferons pour défendre la compagnie ».

En fait divers, Libération revient sur le meurtre de l’étudiant Ahyi Joel Célestin Philippe et note que la Sûreté urbaine (SU) « cueille deux nouveaux suspects ». L’un des arrêtés le fut « à plusieurs reprises après des vols et agressions ».

Le journal note en outre que 10 corps sans vie, d’anciens candidats probables à l’émigration dite clandestine, sont « repêchés au Cap-Vert » mardi et jeudi derniers.

Le Soleil publie un dossier sur les albinos qui vivent « le supplice ». Celui-ci se manifeste par l’ostracisme, les mythes et la cherté des soins, relève le quotidien national qui reprend également ce témoignage de l’un d’eux : « Nous brûlons le jour et gémissons la nuit ».

Le Soleil s’interroge par ailleurs sur la profusion de publications : « Au Sénégal, que vaut la littérature ? »

En politique, L’AS et L’Observateur notent qu’Aminata Touré, débarquée de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), a « boudé » la réunion du Secrétariat exécutif national du parti présidentiel APR. Ce n’est pas le cas cependant pour Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Amadou Bâ, Oumar Youm et Aly Ngouille Ndiaye qui « chantent leur loyauté au président » Macky Sall.

Sur le statut de chef de l’opposition, L’Observateur note que Macky Sall est « face à l’option Sonko » après l’entrisme d’Idrissa Seck qui le met « en situation inconfortable ».

En football, les principaux titres sportifs font focus sur les « trois grands chocs » du week-end en Espagne, en Angleterre et en Italie. Hormis Atletico / Barça et Leicester / Liverpool, Milan ira défier Naples de Kalidou Koulibaly. Le colosse défenseur sénégalais fera alors « face à un Zlatan (Ibrahimovic) de feu », prévient Record.

Sur le début du tournoi U20 de l’UFOA, hier vendredi à Thiès (70 km de Dakar), le Sénégal est neutralisé (1-1) d’entrée de jeu par la Sierra-Léone et doit désormais « remporter le derby contre la Gambie », selon le journal. Pour Stades, les Lions U20 jouent leur « survie » demain dimanche.

Brazzaville hôte du 1er sommet des chefs d’Etat de l’organisation des producteurs de pétrole africains

La capitale congolaise, Brazzaville, abrite en juillet 2021, le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO).La décision a été prise lors de la 39e session du Conseil des ministres en charge des hydrocarbures des pays membres de l’APPO, qui s’est réuni le 19 novembre 2020 à Niamey (Niger), informe un communiqué reçu à APA.

« (…) après plusieurs reports, le Conseil a décidé d’organiser le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’APPO au cours du mois de Juillet 2021 à Brazzaville, en République du Congo, pays de siège de l’APPO, sous réserve de l’évolution de la situation de la pandémie de la Covid-19 », informe le texte.

Il souligne que cette 39e session s’est déroulée de façon hybride avec des ministres et chefs des délégations présents à Niamey et via vidéoconférence depuis certaines capitales des pays membres pour les autres ministres qui n’ont pas pu effectuer le déplacement.

Le Conseil des ministres a, unanimement, désigné respectivement les ministres de l’Energie de l’Algérie, Abdelmadjid Atar et le ministre des Ressources Pétrolières et Minérales de l’Angola, Diamantino Pedro Azevedo comme président et vice-président de l’APPO pour l’exercice 2021.

Burkina : Blaise Compaoré peut-il renaître de ses cendres ?

Dans quelques heures, 6.492.868 Burkinabè, répartis dans 21.155 bureaux de vote à travers le pays, vont élire leur président pour les cinq prochaines années. Mais l’ombre de l’ex-président plane sur le scrutin.Le Burkina Faso semble coller à la peau de Blaise Compaoré. En exil en Côte d’Ivoire, depuis sa chute en 2014, l’ancien chef de l’Etat veut toujours jouer un rôle, et pas des moindres, au pays des hommes intègres. Et ce, après 27 années de règne sans partage.

Dans une lettre datée du 29 mars 2019, il a réaffirmé à son successeur sa « disponibilité » pour le soutenir dans toutes les initiatives de promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Officiellement, la réponse de Roch Marc Christian Kaboré a été laconique.

« Toute personne, qui a vécu longtemps dans un pays, aimerait bien y retourner un jour. Compaoré n’a pas coupé les ponts avec le Burkina », remarque Docteur Daniel Kéré, Maître-assistant à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou.

L’ex-président du Faso demeure incontournable au Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP). Une formation politique qu’il a créée en février 1996 et dont il a confié les rênes à Eddie Komboïgo, candidat à l’élection du 22 novembre prochain. 

« Les grandes décisions, qui se prennent dans ce parti, requièrent son avis. Si quelqu’un veut passer outre, il l’interpelle directement. Le président actuel du CDP avait suspendu des ténors mais Compaoré lui a intimé l’ordre de les réintégrer. Il s’est exécuté », expose M. Kéré, également Directeur exécutif du Cercle d’études Afriques-Mondes.

L’ancien parti au pouvoir a été exclu, en 2015, de la course à la présidentielle. Cinq ans plus tard, deux autres candidats en lice n’ont pas tourné le dos à Compaoré. Il s’agit de Kadré Désiré Ouédraogo du mouvement Agir ensemble et de Gilbert Noël Ouédraogo de l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération-Rassemblement Démocratique (ADF/RDA).

 

« A priori, tous les candidats partent avec une égalité de chance. Mais il faut savoir mobiliser pour remporter l’élection. C’est le rapport de force sur le terrain qui va compter. Il n’est pas évident que celui-ci soit favorable aux partis proches de Compaoré », pronostique Docteur Daniel Kéré.

Poursuivant son raisonnement, cet universitaire signale qu’« en Afrique, la prime est au président sortant. Ce dernier a une clientèle politique plus étoffée qu’il peut entretenir du fait de sa position. L’argent est le nerf de la guerre. Le parti au pouvoir a généralement plus de ressources que ceux de l’opposition ».

Dialogue timide

Au Burkina, la problématique de la réconciliation nationale et l’éventuel retour de Blaise Compaoré alimentent les discussions. « Le président sortant n’exclut pas cette hypothèse. Son parti non plus. Maintenant ce sont les modalités qui restent à définir », soutient l’auteur du livre Le rôle des jeunes dans les luttes pour le pouvoir d’Etat au Burkina.  Mais cette entreprise ne prouve-t-elle pas que les intérêts d’une minorité prennent le dessus sur les véritables aspirations de la population ? 

C’est du moins la conviction de Smockey, porte-parole du Balai citoyen, un mouvement très actif lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 : « C’est un prétexte pour les anciens tenants du pouvoir pour faire revenir leur mentor et son clan tout en leur faisant bénéficier d’une amnistie. C’est une bagarre de positionnement dont le peuple sortira forcément, et comme toujours, perdant ».

Dans son récent clip intitulé Pourriture noble, cet artiste engagé dénonce les magouilles de la classe politique. Pour s’adresser aux responsables du CDP, Smockey ne mâche pas du tout ses mots : « (Qu’ils) confessent leurs crimes avec un minimum de mea-culpa. Ce qu’ils ne font pas. C’est un manque de respect envers le vaillant peuple qui a dû en passer par le sacrifice ultime afin de jouir des mêmes droits et libertés que tous. Le pardon d’accord mais la justice et la confession d’abord ».

Ce préalable est aussi posé par Roch Marc Christian Kaboré qui a déclaré, ces derniers jours, que « la réconciliation nationale doit passer par la vérité et la justice ». Le président sortant a appelé les uns et les autres à « éviter une réconciliation de façade dont on ne tire aucune leçon ».

Une ligne de conduite qui emporte l’adhésion du rappeur burkinabè. « Pour une fois, je suis tout à fait d’accord avec lui. D’ailleurs qui ne le serait pas ? Le bon sens nous commande de ne pas faire passer de prime à l’impunité quand celle-ci est responsable du soulèvement de tout un peuple. Il n’y a pas de citoyen au-dessus d’un autre », assure Smockey.

Promesse

S’il rempile pour un second mandat, l’actuel locataire du palais de Kossyam entend, au premier semestre 2021, organiser un débat national sur cette question afin d’arrêter les modalités du processus de réconciliation.

Entretemps, Roch Marc Christian Kaboré doit se défaire de douze adversaires. Ce n’est pas gagné d’avance car certains citoyens n’approuvent pas la direction que prend leur pays. « Le peuple était en droit de s’attendre à beaucoup mieux dans un contexte post-insurrectionnel. Nous ne sommes pas satisfaits au regard principalement de l’insécurité, de la corruption toujours rampante et du maintien d’un train de vie dispendieux de l’Etat », déplore le porte-parole du Balai citoyen. 

Néanmoins, l’un des leaders de cette organisation de la société civile burkinabè fait savoir que « ce gouvernement est toujours légitime puisque c’est le peuple qui l’a élu ». Après tout, se convainc Smockey,  « le rafraichissement de l’offre politique, dans un jeu démocratique sain, est en marche au Burkina. Et désormais, rien ne pourra l’arrêter. Nous nous battrons pour cela ».

Rabat et Nouakchott expriment leur « grande satisfaction » du développement rapide de leur coopération bilatérale

Le Roi Mohammed VI a eu, ce vendredi, un appel téléphonique avec le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, annonce un communiqué du Cabinet royal.Lors de cet appel, les deux chefs d’Etat ont exprimé leur « grande satisfaction du développement rapide que connaît la coopération bilatérale, ainsi que leur grande volonté de la consolider et la hisser à un niveau à même de permettre l’approfondissement de cette coopération entre les deux pays voisins, l’élargissement de ses perspectives et la diversification de ses domaines », indique la même source.

Cet appel téléphonique a été aussi une occasion lors de laquelle les deux chefs d’Etat ont abordé les derniers développements régionaux.

A cette occasion, le Souverain marocain a fait part de sa disposition à effectuer une visite officielle à la République Islamique de Mauritanie, adressant en même temps l’invitation au président mauritanien pour visiter le Maroc, conclut le communiqué.

Le Roi Mohammed VI disposé à effectuer une visite officielle en Mauritanie

Le Roi Mohammed VI a fait part de sa disposition à effectuer une visite officielle en Mauritanie et lancé une invitation au chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani de visiter le Maroc.Lors d’un appel téléphonique vendredi, les deux chefs d’Etat ont exprimé leur « grande satisfaction du développement rapide que connaît la coopération bilatérale, ainsi que leur grande volonté de la consolider et la hisser à un niveau à même de permettre l’approfondissement de cette coopération entre les deux pays voisins, l’élargissement de ses perspectives et la diversification de ses domaines », indique un communiqué du Cabinet royal.

Cet appel téléphonique a été aussi une occasion lors de laquelle les deux chefs d’Etat ont abordé les derniers développements régionaux.

A cette occasion, le Souverain marocain a « fait part de sa disposition à effectuer une visite officielle a la république islamique de Mauritanie, adressant en même temps une invitation au président à visiter son deuxième pays, le Royaume du Maroc », souligne le communiqué.

Le taux de couverture de l’électricité en Côte d’Ivoire estimé à 77,5% à fin octobre 2020

Le taux de couverture de l’électricité en Côte d’Ivoire, établi à 33% en 2011, a atteint 77,5% à fin octobre 2020, a indiqué vendredi à la presse le ministre ivoirien du Pétrole, des énergies et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, après un exposé à l’hémicycle sur l’exercice budgétaire de son département et les perspectives.M. Abdourahmane Cissé a fait savoir que fin 2018, le gouvernement ivoirien, sous l’impulsion du chef de l’Etat Alassane Ouattara, avait pris trois principales mesures dans le cadre des actions sociales. Des mesures sociales dont il a fait le point.

« Nous sommes passés d’un taux de couverture d’électricité qui était de 33% en 2011 à une couverture de 77,5% à fin octobre 2020 », a précisé M. Cissé, rappelant que le Programme national d’électrification rurale, une mesure sociale du gouvernement, vise l’électrification des localités de plus de 500 habitants avant fin 2020.

Au regard de ce taux de couverture « nous sommes en ligne avec ce qui avait été indiqué par le président de la République », a-t-il ajouté, assurant que « toutes les localités de plus de 500 habitants seront électrifiées avant la fin de l’année 2020 ».

Évoquant la seconde mesure sociale, il a relevé que depuis janvier 2019, quelque 1,3 million de ménages en Côte d’Ivoire ont bénéficié de 20% de baisse du tarif social domestique de 5 ampères. 

Concernant la troisième action sociale, il a fait état du Programme électricité pour tous. M. Abdourahmane Cissé a noté qu’ il permet aux populations de payer 1000 Fcfa et le reliquat sur une période allant jusqu’à dix ans. L’objectif étant de faire 400.000 branchements entre 2019 et 2020.

« A fin octobre 2020, nous avions déjà exécutés 416.000 branchements, au-delà de l’objectif et le budget de 268 milliards Fcfa qui sera mis à disposition du ministère nous permettra d’aller beaucoup plus loin et de poursuivre les ambitions du gouvernement », a-t-il ajouté. 

Ces différents programmes visent par ailleurs à assurer une énergie suffisante, de qualité et à moindre coût afin que d’ici à fin 2025, toutes les localités en Côte d’Ivoire soient électrifiées, a souligné M. Abdourahmane Cissé.  

Maroc : Mise en échec d’une tentative de trafic de plus de 2,3 tonnes de résine de cannabis au port de Casablanca

Les éléments de la sûreté nationale et les services de la douane au port de Casablanca ont mis en échec, jeudi, une tentative de trafic de 2 tonnes et 360 kg de résine de cannabis, interceptés dans des conteneurs de minerais qui étaient destinés à l’exportation.Les opérations de contrôle de cinq conteneurs destinés à l’export à bord d’un voyage commercial par voie maritime vers un pays subsaharien ont permis la saisie de cette quantité de drogue dissimulée dans des cavités creusées dans le marbre, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

La drogue saisie a été remise à l’administration de douane, alors que la brigade de la police judiciaire a ouvert, en coordination avec le service préfectoral de la police judiciaire, une enquête sous la supervision du parquet compétent en vue d’identifier les complices et déterminer les éventuelles ramifications nationales et internationales de cette activité criminelle, ajoute la même source.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts sécuritaires intenses et continus menés par les services de sécurité en vue de lutter contre le trafic international de drogue et des psychotropes, conclut le communiqué.

Mamadou Touré s’engage à « parrainer » des activités sportives pour des élèves d’un collège à Abidjan

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, s’est engagé vendredi à « parrainer » des activités sportives, en dehors des heures de cours, au profit des élèves du Collège moderne de la Cité Port, à Abidjan, lors de la Journée mondiale de l’enfance. »Je m’engage à parrainer tous les enfants dans l’établissement, mais cela doit se faire en liaison avec les parents », a déclaré le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, souhaitant qu’il soit trouvée une « formule » en termes d’opérationnalité. 

M. Mamadou Touré a demandé aux responsables du collège moderne de la Cité Port de les profiler afin de voir ce que chacun de ces élèves peut faire, avant d’ajouter: « celui qui veut faire le karaté, on va l’inscrire au karaté ». 

Parlant de son enfance, il a fait savoir qu’il pratiquait les disciplines telles le karaté, la natation et jouait au basket avec ses condisciples en dehors des heures de cours. Et ce, parce qu’il fallait s’occuper sainement, ce qui faisait que lui et ses amis n’étaient pas oisifs. 

« On avait toujours une occupation en dehors des heures de cours », a-t-il renchéri, tout en exhortant les élèves de ce collège à « bien travailler à l’école », car ils sont la relève de demain. Le thème de la Journée, au plan national, était : « Comment rendre la Côte d’Ivoire meilleure ».

Il a ensuite invité les élèves, notamment les jeunes filles à éviter de prendre une grosesse, ce qui pourrait gâcher leurs études. L’année précédente, une adolescente dont l’âge varie entre 15 et 16 ans, avait pris une grosesse dans l’établissement.

Le ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes a donné la parole aux enfants, qui se sont largement exprimés sur leurs attentes à l’endroit de leurs aînées, des leaders d’opinion, des dirigeants du pays, de leurs enseignants et de la société.

Les enfants ont, entre autres, appelé à la paix, sans laquelle il ne peut avoir de développement, à la cohésion entre les populations face à un pays qui connaît une fracture sociale, à l’intégrité des enseignants lors des examens scolaires, à plus d’infrastructures socio-économiques, à la lutte contre la corruption et au respect des lois et des règlements. 

M. Mamadou Touré a promis de faire entendre ces préoccupations des enfants aux décideurs et aux hommes politiques. Il s’est également engagé à accompagner de façon spécifique les élèves socialement vulnérables.

A l’occasion de cette journée de l’enfance, il a offert à tous les élèves du collège moderne de la Cité du port, la carte de bus pour les deux prochains mois. Mais, les meilleurs, devraient bénéficier de cet avantage durant toute l’année selon leurs résultats scolaires. L’établissement compte 900 élèves, de la 6e à la troisième.