novembre 2020 - Page 28 sur 41 - Journal du niger

Diplomatie : le président de la république a reçu le gouverneur de l’Etat fédéré de Sokoto au Nigéria

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou a reçu hier matin en audience, le Gouverneur de l’Etat fédéré de Sokoto au Nigéria, M. Aminu Waziri Tambuwal. Cet entretien a porté sur la coopération existant entre le Niger et le Nigéria en général, mais aussi et surtout entre les localités frontalières avec l’Etat de Sokoto et sur la question de la paix et de la sécurité.

«Nous avons profité de cette occasion pour présenter, au nom des populations de l’Etat fédéré de Sokoto, nos remerciements et notre gratitude aux autorités nigériennes pour la disponibilité et les facilités que le Niger fait montre dans nos relations sur le plan sécuritaire, économique et de la quiétude sociale», a déclaré M. Aminu Waziri Tambuwal.  A cet effet, le gouverneur de Sokoto a affirmé que le Chef de l’Etat les a rassurés quant au maintien et à la poursuite de ces excellentes relations qui existent entre les deux pays.

Enfin, le gouverneur de Sokoto a remercié le Président Issoufou Mahamadou tout en lui renouvelant sa reconnaissance pour le soutien et l’écoute qu’il accorde à son homologue Muhammadu Buhari pour renforcer la sécurité et rétablir la paix dans la région Afrique de l’Ouest.

Plus de 8000 ivoiriens ont fui la Côte d’Ivoire en raison des violences électorales, selon le HCR

Plus de 8000 ivoiriens ont quitté la Côte d’Ivoire pour se réfugier dans des pays voisins dans un contexte de tensions politiques liées à l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, selon le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés ( UNHCR) dans une note d’information diffusée sur son site internet officiel consulté mercredi par APA.«Plus de 8000 réfugiés ivoiriens ont désormais fui vers des pays voisins dans un contexte de tensions politiques en Côte d’Ivoire. Ils étaient un peu plus de 3200 il y a une semaine», rapporte le HCR. 

Selon la note, au 9 novembre 2020,  plus de 7500 Ivoiriens avaient fui vers le Libéria. Plus de 60% des arrivants sont des enfants, dont certains sont non accompagnés ou séparés de leurs parents. 

Des personnes âgées et des femmes enceintes, indique, par ailleurs, l’institution,  ont également fui, la plupart transportant de rares effets personnels et peu ou pas de nourriture ni d’argent. 

Parallèlement, ajoute la note, plus de 500 Ivoiriens sont également arrivés au Ghana, en Guinée et au Togo, où ils reçoivent une assistance immédiate. 

« Le HCR est reconnaissant envers les gouvernements du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée, du Libéria et du Togo pour l’accès dont bénéficient les réfugiés ivoiriens à leurs territoires respectifs, et ce malgré les restrictions aux frontières dues à la pandémie de Covid-19», a conclu l’institution Onusienne. 

Des violences politiques liées à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, ont  fait plusieurs morts en Côte d’Ivoire et de nombreux dégâts matériels. En 2011, la crise post-électorale qui a causé la mort de 3000 personnes officiellement, avait forcé 300 000 autres ivoiriens à fuir leur pays et a généré plus d’un million de déplacés internes.

Côte d’Ivoire: l’ONU se dit préoccupée par l’arrestation de plusieurs responsables de l’opposition

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, se dit préoccupée par l’arrestation de plusieurs responsables de l’opposition ivoirienne après l’élection présidentielle, exhortant les parties à un dialogue constructif, dans un communiqué.Mme Bachelet a exprimé, lundi, de « sérieuses préoccupations concernant l’arrestation de plusieurs responsables de l’opposition dont au moins huit seraient toujours en détention et le déploiement des forces de sécurité au domicile d’autres personnes ».  

Elle a invité toutes les parties en Côte d’Ivoire à « s’abstenir de toute incitation à la violence et à engager un dialogue constructif pour résoudre la situation difficile à la suite de l’élection présidentielle ». Un scrutin que l’opposition affirme ne pas reconnaître. 

« J’exhorte les responsables politiques de toutes les parties à travailler ensemble pour apaiser les tensions par le dialogue et non par des mesures de sécurité brutales et des arrestations », a dit Mme Bachelet, appelant à ce « que le droit à la liberté de réunion pacifique soit protégé ». 

« Il n’est dans l’intérêt de personne d’alimenter la menace d’une instabilité politique croissante », a déclaré la Haut-commissaire, rappelant les violences que de telles provocations ont entraînée en 2011. 

« J’appelle toutes les parties à modérer la rhétorique haineuse et à s’efforcer de trouver des solutions communes, dans le plein respect de l’État de droit et des droits de l’homme, par le biais d’un dialogue inclusif et constructif », a-t-elle insisté.  

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou,  a annoncé vendredi qu’il avait ouvert des enquêtes judiciaires sur les accusations portées contre certains membres de l’opposition, dont plusieurs étaient déjà détenus. 

Dans ce contexte, Pascal Affi Nguessan, candidat et président du Front populaire ivoirien (FPI), recherché, a été interpellé puis inculpé pour son rôle dans la création du Conseil national de transition, organe visant à se substituer aux institutions en place. 

Le Haut-commissariat s’est dit également préoccupée par des « rapports inquiétants » faisant état d' »individus non identifiés qui ont tiré des coups de feu au domicile de certains responsables de l’opposition » politique ivoirienne.  

« Ces rapports indiquent que des convois transportant des fonctionnaires ont été attaqués par des hommes armés non identifiés dans la région centrale du pays, entre Bouaké et Béoumi, et à Toumodi, ce qui aurait fait des victimes, dont un décès », poursuit le communiqué. 

Le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 est contesté par plusieurs dirigeants et partis d’opposition qui ne reconnaissant pas à M. Alassane Ouattara la possibilité d’effectuer un troisième mandat, créant de ce fait un « Conseil national de la transition ».

Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a condamné, il y a une semaine, les violences en Côte d’Ivoire et appelé au respect de l’ordre constitutionnel dans le pays, après la création du Conseil national de transition présidé par Henri Konan Bédié. 

Le Conseil constitutionnel a confirmé lundi la réélection de Alassane Ouattara crédité de 94,27% des suffrages.MM. Affi et Bédié ont refusé de prendre part au scrutin estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible.  

Covid-19: vers la réouverture progressive des frontières du Botswana

Le Botswana a autorisé les vols internationaux lundi, alors que le gouvernement a entamé une réouverture progressive de ses 14 points d’entrée après une fermeture de sept mois pour lutter contre la pandémie Covid-19.Le président Mokgweetsi Masisi a approuvé la levée des restrictions aux voyages internationaux de manière progressive à partir du 9 novembre et jusqu’au 1er décembre.

 Les premiers points d’entrée ouverts aux voyageurs internationaux sont l’aéroport international Sir Seretse Khama de Gaborone, l’aéroport international de Kasane et l’aéroport international de Maun.

 « Le 1er décembre 2020, les passages au sol reprendront aux points d’entrée de la route de Kazungula, du ferry de Kazungula, de Ngoma, de Ramokgwebana, de Martins Drift, de Ramatlabama, de Tlokweng, de Mamuno, de Pioneer et de Mohembo », a déclaré le gouvernement dans un communiqué.

 Il a ajouté que les voyages aériens internationaux devraient reprendre le 1er décembre à l’aéroport international Phillip Matante de Francistown.

 Tous les voyageurs à l’arrivée devront présenter des résultats de tests négatifs au coronavirus obtenus dans les 72 heures suivant leur départ.

 

Malawi : Les Musulmans ne veulent pas d’une ambassade en Israël

Le président Lazarus Chakwera s’est attiré la colère de la communauté musulmane du Malawi après l’annonce de sa décision d’ouvrir une mission diplomatique en Israël, a appris APA mardi.Selon des rapports, l’Association musulmane du Malawi (MAM) a écrit à Chakwera pour exprimer sa désapprobation de la décision de leur dirigeant d’ouvrir une ambassade à Jérusalem.

« Nous sommes conscients de l’importance de renforcer nos relations avec d’autres pays et du rôle que cela peut jouer pour apporter des changements positifs dans la vie des Malawites. Cependant, nous pensons que les inconvénients qui résulteraient du moment choisi pour le déménagement pourraient l’emporter de loin sur ses avantages », a indiqué le président du MAM, Sheikh Idriss Muhammed, dans sa lettre, citée par l’agence de presse en ligne Nyasa Times.

Le dirigeant de la MAM a averti qu’il serait dangereux pour le Malawi d’ouvrir une ambassade à Jérusalem « car cela pourrait ouvrir une boîte de Pandore et entraîner des conséquences déplorables sans précédent ».

L’une de ces conséquences est que « les extrémistes pourraient cibler le Malawi qui est un pays sûr et pacifique depuis des temps immémoriaux ».

Israël considère Jérusalem comme sa capitale tandis que les Palestiniens affirment également qu’il s’agit de leur capitale, qui leur a été arrachée pendant la guerre de 1967 au Moyen-Orient.

La décision de la MAM intervient une semaine après la visite d’un envoyé spécial du président palestinien Mahmoud Abbas au Malawi, où il a remis une lettre de protestation au président Chakwera.

Conflit éthiopien : l’Union africaine appelle à la cessation immédiate des hostilités

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, dans un communiqué parvenu ce mardi à APA, appelle à la cessation immédiate des hostilités dans la région du éthiopienne du Tigré (nord).L’Union africaine hausse le ton face à l’inquiétante escalade de la confrontation militaire en Éthiopie. Les combats se sont en effet intensifiés ces derniers jours dans cette région sécessionniste où Addis-Abeba mène une opération militaire de grande envergure depuis le 4 novembre dernier.  

« (…) le Président appelle à la cessation immédiate des hostilités et appelle les parties à respecter les droits de l’homme et à assurer la protection des civils », déclare M. Faki, cité par la note. Le président de la Commission de l’UA exhorte par ailleurs les parties « à engager un dialogue pour rechercher une solution pacifique dans l’intérêt du pays ».

Moussa Faki a en outre réaffirmé le ferme attachement de l’Union africaine à l’ordre constitutionnel, à l’intégrité territoriale, à l’unité et à la souveraineté nationale de la République fédérale démocratique d’Éthiopie pour assurer la stabilité dans le pays et dans la région.

De plus, il a indiqué que l’Union africaine est toujours prête à appuyer un effort inter-éthiopien dans la recherche de la paix et de la stabilité.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les chantiers des provinces du Sud, l’investissement industriel et la situation des hôpitaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Bayane+ souligne qu’« en véritable leader de l’éclosion africaine, fondée sur une franche coopération win-win, le Maroc vise à tendre des passerelles terrestres et maritimes, à travers la construction d’un millier de voies express Tiznit-Dakhla dont le coût s’élève à plus de 10 milliards de dirham (1 euro = 10,8 DH)».

Pour le journal, cette ébauche de haute dimension sera un réel levier de développement structurant des provinces du Sud et partant, la continuité vers les entités africaines du Sud comme la Mauritanie, le Mali, le Sénégal…

Un projet qui s’implante au grand jour dans une Nation fort agissante, sans gaz ni pétrole, confirme à tout esprit récalcitrant et renégat, la volonté de s’ancrer sur le sol récupéré et lui administrer un registre charnière au sud de l’Afrique, en quête de la prospérité et de la stabilité, conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ rélève que les chiffres et indicateurs sur l’investissement industriel, dévoilés par le ministre de l’Industrie, viennent en contraste avec beaucoup de préjugés, ajoutant que dans le cadre du Plan d’accélération industrielle, les entreprises marocaines ont été bien plus nombreuses à bénéficier des mesures incitatives que leurs homologues étrangères.

Autre détail révélé, la banque de projets récemment publiée par le ministère de l’Industrie a suscité un très fort engouement de la part d’entrepreneurs marocains, explique le quotidien, faisant savoir que plusieurs centaines de dossiers d’investissement ont été déposés en un temps très court et aujourd’hui, le ministère dispose de quelque 122 projets ficelés, bancables et rapidement réalisables.

+L’Opinion+ constate qu’autant le nombre de personnes infectées par le Coronavirus continue d’augmenter, autant celui des malades graves, qui nécessitent une admission en réanimation, continue à prendre de l’ampleur. Même si le gouvernement avait annoncé plusieurs milliers de nouveaux lits en réanimation, cette ambition n’a manifestement pas encore été concrétisée complètement.

Entre le marteau du travail à accomplir et l’enclume des moyens et des ressources humaines limitées, la majeure partie des services de réanimation du Royaume fonctionne à flux tendu, écrit-il.

Si le ministère de la Santé a annoncé un taux d’occupation des lits de réanimation qui est encore en deçà du seuil critique, la courbe des infections et l’hiver aux portes augurent des semaines difficiles à venir, souligne la publication.

Mali : décès de l’ancien président Amadou Toumani Touré

L’ancien chef de l’Etat du Mali, Amadou Toumani Touré (ATT), est décédé, ce mardi matin en Turquie où il a été évacué samedi dernier pour des soins médicaux, rapporte la presse locale.Agé de 72 ans, le général ATT a été renversé par un coup d’Etat en 2012, avant de s’exiler à Dakar, au Sénégal. En 2019, il était rentré à Bamako.

Politique et émigration font les choux gras de la presse sénégalaise

Divers sujets liés à la politique et l’émigration clandestine avec son lot de victimes font le menu des quotidiens sénégalais de ce mardi.Se focalisant sur l’ouverture du Gouvernement à d’autres forces politiques, Sud Quotidien note que « Macky dynamite l’opposition » car, après la coalition «Idy 2019», «Jotna» d’Ousmane Sonko éclate.

Ce qui fait dire à L’As que « Macky, (est) briseur d’alliances » en installant une « crise de confiance dans la classe politique ». « Après la Ligue démocratique (Ld), l’Alliance des forces du progrès (Afp), le Parti socialiste (Ps), la coalition de Sonko vole en éclats ».

« Cascade de démissions-Macky éclate Jotna », écrit Le Quotidien dans sa manchette.

De son côté, La Tribune parle des rapports entre pouvoir et argent et de la capacité de persuasion du président de la République et titre : « Macky la star de l’opposition ».

Ce faisant, nos confrères notent que les problèmes des Sénégalais sont oubliés et que les adversaires du chef de l’Etat ne parlent que de lui. « Un véritable ingénieur politique qui sait casser ses détracteurs », conclut La Tribune.

A propos de la nouvelle majorité présidentielle, Walf Quotidien informe que « le malaise s’installe dans Benno ».

Pendant ce temps, Vox Populi donne la parole à Alioune Fall, ministre-conseiller du président de la République, qui estime que « Idrissa Seck est une réalité politique avec ou sans alliés ».

Dans ce journal, M. Fall poursuit : « Il n’y a aucune incohérence ni aucune trahison dans cette démarche de retour dans la majorité qu’il a cofondée en 2012. Ce qu’on qualifie de deal, c’est une caractéristique de la démocratie sénégalaise ».

En attendant, L’Observateur informe que dans le cadre de la reddition des comptes, « Mimi Touré, Amadou Bâ, Aly Ngouille Ndiaye, Makhtar Cissé…attendus à l’Ofnac (Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption) ».

Le quotidien national Le Soleil traite de ce qu’il appelle « drame de l’émigration clandestine » et indique « le temps du temps du remord et de l’introspection ».

Dans ce journal, Ousmane S. regrette : « Mon fils devait penser à moi avant de faire une telle chose ». « L’image de mes amis morts en mer ne me quittera jamais », confie Matar Nd., émigré rescapé.

« Candidats à l’émigration clandestine-Horizon bouché. Deuils sans fin à Mbour et Joal. Série d’arrestations de passeurs et de migrants. L’UE va renvoyer les clandestins à leur lieu de départ », détaille Le Quotidien à sa Une.

Libération rapporte « l’impossible deuil » des familles des Sénégalais morts sur la route de l’Espagne.

« En quittant la maison, mon mari s’est arrêté en me fixant du regard comme pour dire adieu », raconte Oulèye Diop, là où l’ancien capitaine de pirogue, Moussa, se rappelle : « Les gens déliraient, on était obligé de ligoter certains passagers. On avait quitté Kayar avec 162 passagers, à l’arrivée on était 85. Certains vomissaient jusqu’à la mort… »

Au même moment, EnQuête retrace l’histoire du « Barça wala Barsaq » de 2006 à 2020 et constate « 14 ans d’échec » parce qu’en 23 jours, 1765 Sénégalais ont été accueillis dans les Iles Canaries.

Côte d’Ivoire: un arbre scié par des individus s’abat sur un mini-car et fait 7 morts

Un arbre scié par des individus non identifiés s’est abattu sur un mini-car de transport communément appelé Massa faisant sept morts et plusieurs blessés sur l’autoroute du Nord, a appris APA lundi de source sécuritaire.Selon Police Secours, une plateforme numérique de la police nationale ivoirienne qui a rapporté l’information, le groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) et la gendarmerie se sont dépêchés sur les lieux après le drame.

Le mois d’octobre 2020 s’est achevé en Côte d’Ivoire avec 2519 interventions des pompiers qui ont enregistré 65 décès dont 82,04% sont dus à des accidents de la circulation.