décembre 2020 - Page 22 sur 39 - Journal du niger

La reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara commentée par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la reconnaissance par les Etats Unis d’Amérique de la marocanité du Sahara.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la grande annonce de l’administration américaine de sa reconnaissance de la souveraineté totale et absolue du Maroc sur le Sahara est une confirmation de la réalité historique connue de tous.

La publication qui reconnaît que la cause juste du Maroc s’est toujours trouvée tributaire des enjeux internationaux et régionaux du moment, souligne que l’implication personnelle indéfectible et constante du Roi Mohammed VI, de Feu SM le Roi Hassan II et de toutes les composantes de la société sans aucune exception est restée inaliénable depuis plus d’un demi-siècle.

De son côté, +l’Économiste+ relève qu’aujourd’hui plus qu’hier, la balle est entre les mains du Maroc. Sur le plan diplomatique, Rabat dispose d’assez de ressources et d’ingénierie pour optimiser la décision américaine dans le processus de résolution définitive de cette question.

La présence d’entreprises américaines dans les provinces du sud créera, à coup sûr, une nouvelle dynamique sur la base de la logique de gagnant-gagnant, estime le quotidien, ajoutant que le but est aussi de faire du Sahara marocain, une plateforme pour accéder au marché africain.

+Al Bayane+ note que le Maroc, depuis longtemps, fut fort urbi et orbi de la justesse de sa cause sacrée et partisan bec et ongles de la légalité internationale pour parachever son intégrité territoriale.

Pour la publication, ce qui se fait, au fil du temps, sans pour autant forcer ce destin inéluctable, donne raison à une Nation qui non seulement, eut à avoir gain de cause de cette longue et ardue épreuve, mais en fait également l’édifice de stabilité et d’essor pérennes au sein de la région.

+Assabah+ précise que la décision de Washington a tourné la page de 45 ans de séparatisme, balisant ainsi la voie à la stabilité dans la région et au développement régional au grand bonheur des populations de la région.

Une ère nouvelle démarre ainsi, mettant un terme à de longues décennies de conflit artificiel, écrit le quotidien, faisant savoir que le successeur de Donald Trump à la Maison blanche, Joe Biden, validera la décision historique de son prédécesseur, comme l’ont confirmé plusieurs voix américaines.

Cette percée diplomatique sera consolidée prochainement par des accords dans plusieurs domaines pour raffermir le partenariat stratégique entre les États-Unis d’Amérique et le Maroc, souligne le quotidien.

Ce tournant historique a été fortement soutenu par la communauté internationale, mettant en exergue l’implication effective et opérationnelle des Etats-Unis d’Amérique dans le soutien à la marocanité du Sahara.

Au niveau national, le quotidien rapporte les déclarations des leaders politiques ayant souligné la pertinence et la clairvoyance de la politique étrangère du Roi Mohammed VI et de la sereine diplomatie marocaine sous la conduite du souverain.

Covid-19: la Mauritanie instaure de nouveau le couvre-feu

Face à la propagation de la maladie à coronavirus dans le pays, les autorités mauritaniennes ont annoncé ce dimanche l’instauration d’un nouveau couvre-feu.Dans un communiqué publié dimanche, le ministère mauritanien de l’intérieur et de la décentralisation annonce l’instauration d’un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national de 18h à 6 heures du matin.

Le couvre-feu, précise le communiqué, est effectif dès ce dimanche. Le ministère a appelé les populations au respect des dispositions édictées dans de telles situations.

Ce nouveau couvre-feu, intervient après celui instauré au tout début de la pandémie entre mars et juillet 2020. 

La Mauritanie a enregistré depuis l’apparition de la Covid-19 10.777 cas de coronavirus pour 8.022 guéris et 222 décès.

Côte d’Ivoire: Soungalo Cissé élu président de l’association des contrôleurs aériens

Les organes statutaires de l’Association professionnelle des contrôleurs aériens en Côte d’Ivoire (APCACI) ont été renouvelés samedi à Abidjan, lors d’une Assemblée générale élective, qui a porté Soungalo Cissé à la présidence de l’organisation.M. Soungalo Cissé, seul candidat au poste de président, a été élu avec 30 voix sur 31 votants, à l’issue d’une Assemblée générale de l’APCACI dans les locaux de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), à Abidjan. 

Il succède à Wickel Yannick Elidjé, en poste depuis 2018. Élu pour un mandat de trois ans, M. Cissé compte « repositionner le métier de contrôleur aérien » en Côte d’Ivoire et faire le plaidoyer pour une « revalorisation » de leur rémunération afin que ce métier puisse retenir ceux qui l’embrassent. 

M. Allou Amalaman a été élu trésorier général. En outre, un commissaire aux comptes et son adjoint ont été élus lors de cette Assemblée générale élective. Cependant, le poste de secrétaire général n’a pas été pourvu pour défaut de candidature. 

Cette Assemblée générale a vu la participation de la hiérarchie de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC), de l’ASECNA de la SODEXAM, société d’Etat chargée de gérer les services de contrôle de la circulation aérienne, de sécurité incendie et de la météorologie aéronautique. 

Les contrôleurs aériens représentent un maillon essentiel dans la gestion du trafic aérien. Ils sont les aiguilleurs du ciel et grâce à eux, tous les avions peuvent atterrir et partir du pays en toute sécurité.

Le défi majeur de ce secteur, en croire Mme Sandrine Gnassou, sous-directrice de la circulation aérienne et des télécommunications aéronautiques, représentant le directeur général de l’ANAC, Sinaly Silué, est de « moderniser » les outils de gestion du trafic aérien. 

Outre le radar, « l’ASECNA est en train de mettre en œuvre de nouveaux systèmes de surveillance basés sur les satellites », a souligné Mme Gnassou, craignant que la pandémie de la Covid-19 joue sur les résultats attendus. 

La Côte d’Ivoire, toutefois, est « à la pointe de la technologie et a l’un des meilleurs taux de conformité avec la réglementation internationale au niveau de l’Afrique », a-t-elle assuré,  avant d’ajouter que le pays se trouve dans le top 10 et a tous les atouts pour réussir les prochains défis.  

Selon Mme Joceline Aby épouse Djia, chargée du contrôle en route à l’ASECNA, à Abidjan, le dernier investissement de l’organisation continentale est de pouvoir fournir les services de la circulation aérienne avec la technologie ADS-B satellitaire.

La technologie ADS-B satellitaire (Automatic Dependant Surveillance-Broadcasting) est un mode de navigation par satellite qui permet de gérer le trafic au sol et en vol en région océanique et continentale éloignée. Elle permet également de disposer d’un visuel nécessaire et des informations détaillées de l’ensemble du trafic aérien. 

« On a cet équipement que l’ASECNA a acquis et que nous sommes en train de domestiquer et maîtriser pour une bonne utilisation afin que les usagers (compagnies aériennes) soient satisfaits », a-t-elle poursuivi. 

Le président sortant, Yannick Elidjé a félicité M. Cissé, membre du bureau exécutif précédent, pour sa « brillante élection ». Il s’est dit convaincu que « son sens de dévotion » lui permettra de mobiliser les contrôleurs aériens pour réussir sa mission.  

Les contrôleurs de la circulation aérienne sont estimés à plus d’une soixantaine en Côte d’Ivoire. A Abidjan, l’on dénombre 43 contrôleurs aériens, à San-Pedro 7, Bouaké 6 et Yamoussoukro 6. 

Les entreprises de presse en ligne de plus en plus structurées en Côte d’Ivoire

Le secteur de la presse en ligne en Côte d’Ivoire connaît un boom avec des entreprises de plus en plus structurées, mais qui demeurent confrontées à un défi de rentabilité.

Au nombre d’une dizaine, régulièrement enregistrées il y a deux ans, les entreprises de presse en ligne en Côte d’Ivoire, sont aujourd’hui estimées à une quarantaine.     

M. Lassina Sermé, le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de  Côte d’Ivoire  (Repprelci), s’est dit mercredi impressionné par la structuration de quatre médias en ligne visités.

Il a visité notamment les médias OperaNews, un portail permettant la distribution de l’information, handicaptv.net, AfrikMag et Innovimpact Group.

Avec les différents managers de ces structures, le président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a échangé sur le modèle économique, un facteur déterminant pour le succès de son business.

Partageant la vision sur le cadre institutionnel et le développement de la presse numérique en Côte d’Ivoire, ils ont admis qu’un accompagnement de l’Etat favorisera l’employabilité et des entreprises viables.

M. Sermé a appelé à une « fiscalité spécifique » de la presse numérique en Côte d’Ivoire afin de garantir l’évolution de l’écosystème de la production média sur les supports digitaux. 

L’objectif de la faîtière, dira-t-il, est de permettre le déploiement de leviers institutionnels et élargir les opportunités en vue d’investissements innovants dans le secteur. 

Depuis décembre 2017, le dernier  régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire, prend en compte les entreprises de presse numérique.

Seulement, l’absence d’un décret d’application ne permet pas aux médias numériques de soumissionner auprès du Fonds de soutien de la presse (Fsdp) qui accompagne directement la presse privée.   

Le président du Repprelci a annoncé le projet d’une étude sur l’impact de la publicité digitale. Et ce, pour amener les managers du secteur à, outre la pub programmatique,  générer des ressources financières via leurs plateformes. 

M. Sermé a par ailleurs encouragé les adhérents du Repprelci à postuler pour le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao.

Il a également présenté la seconde distinction de l’organisation dénommée Prix Samba Koné pour la meilleure entreprise de presse numérique.

La cérémonie de distinction est prévue le 19 décembre 2020 à Abidjan, à l’occasion d’un dîner gala qui consacrera la reconnaissance du mérite des acteurs du secteur.

Les Etats-Unis adoptent une carte du Maroc intégrant le Sahara

L’ambassadeur des États-Unis, David Fischer, a présenté, samedi à Rabat, une carte du Maroc qui inclut les provinces du Sud, qui a été officiellement adoptée par le gouvernement américain.« Je suis ravi de présenter la carte du Royaume du Maroc officiellement adoptée par le gouvernement américain », a souligné M. Fischer lors d’un point de presse tenu dans le sillage de la décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.

Cette carte est la « représentation tangible » de la proclamation audacieuse faite par le Président Donald Trump il y a deux jours, qui reconnaît la souveraineté du Maroc sur son Sahara, a-t-il indiqué.

Il a, en outre, souligné qu’il compte offrir cette carte comme présent au Roi Mohammed VI, en signe de reconnaissance du leadership « audacieux » du Souverain et Son soutien continu et précieux en faveur de l’amitié profonde entre les Etats Unis d’Amérique et le Maroc.

L’ambassadeur américain a, par la suite, signé la carte complète du Maroc que le gouvernement américain a officiellement adoptée.

La décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a été annoncée jeudi lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump.

À titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, les États-Unis ont décidé d’ouvrir un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Plusieurs pays arabes, africains, européens et asiatiques ont salué la décision prise par les Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Il s’agit d’une décision prise par une superpuissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, mettant en avant son impact au niveau de la stabilité, de la sécurité et du développement de la région, de manière à renforcer la profondeur africaine du Royaume dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

De nombreux pays africains saluent la décision de Washington de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara

Plusieurs pays africains ont salué la décision prise par les Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara et d’ouvrir un consulat à Dakhla.Ainsi, le gouvernement gabonais a « salué » la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain et d’ouvrir un consulat des États Unis à Dakhla.

De son côté, le Royaume d’Eswatini a salué la décision historique des États-Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara.

« Le Royaume d’Eswatini a l’honneur de se joindre au peuple marocain pour célébrer la décision historique prise par les États-Unis d’Amérique durant l’année 2020 de reconnaître la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara », écrit le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale d’Eswatini dans un communiqué.

« Eswatini applaudit également la décision des États-Unis d’ouvrir sous peu un Consulat à Dakhla à des fins économiques », ajoute le communiqué.

« Cette évolution confirme notre conviction des droits et responsabilités souverains du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara », note-t-il.

Pour sa part, l’Union des Comores a appris avec beaucoup de satisfaction la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, qui constitue un tournant considérable dans le dénouement du conflit autour du Sahara marocain.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la Diaspora de l’Union des Comores, affirme avoir appris, avec beaucoup de satisfaction, la reconnaissance, par les Etats-Unis d’Amérique, de la souveraineté marocaine sur le Sahara.

Cette décision américaine constitue un tournant considérable dans le dénouement de ce conflit autour du Sahara marocain.

L’Union des Comores se réjouit de cet acte diplomatique posé par les Etats-Unis d’Amérique, lequel conforte sa décision d’ouverture de la première représentation diplomatique à Laâyoune.

Côte d’Ivoire: un opérateur de téléphonie lance la 4.5 G

Un opérateur de téléphonie, a lancé vendredi la 4.5 G, la quatrième génération des standards de la téléphonie mobile, au cours d’une cérémonie dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Selon M. Djibril Ouattara, le Directeur général de MTN Côte d’Ivoire, cette entreprise a fait « 40 milliards d’investissements » en cette année 2020 parmi lesquels, la 4.5 G qui vise à offrir aux populations une meilleure expérience client en matière d’Internet.

Il a assuré que cette innovation se poursuivra afin d’impacter les différentes communautés en zone urbaine et rurale. Avec cette nouvelle offre, l’opérateur veut se mettre en avant-garde de la technologie dans le secteur. 

Sur le réseau de MTN, l’un des trois opérateurs de téléphonie en Côte d’Ivoire, l’utilisation de l’Internet est de 65% avec « une minorité de 25% des abonnés ». Un défi que l’entreprise compte relever afin de booster ce taux via la rapidité des offres Internet.

La performance de la 4.5 G devrait permettre aux utilisateurs d’Internet d’avoir un débit plus rapide. Désormais, les consommateurs pourront mettre 22 secondes pour télécharger 15 minutes de vidéo. 

Afrique : plus de 32 milliards de FCfa de la BM pour renforcer la résilience de l’agriculture

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale, dans un communiqué parvenu ce samedi à APA, annonce avoir approuvé un don de l’Association Internationale de Développement (IDA) de 60 millions de dollars, soit plus de 32 milliards de FCfa, pour aider les pays d’Afrique à renforcer la résilience de l’agriculture locale face aux menaces liées au changement climatique.Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations Unies en 2019 d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire, informe la note.

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement des capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique, poursuit le document. 

Ainsi, grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

La mobilisation des scientifiques et de l’innovation au bénéfice du développement agricole est conforme aux engagements pris lors du dialogue de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique (AFSLD), une initiative multipartenaires lancée en 2019 dans le but de lutter contre le problème de la faim et de la vulnérabilité climatique sur le continent africain, rappelle le communiqué.

Ce dernier signale que ce nouveau projet répond à l’appel de l’AFSLD pour une action conjointe contre l’insécurité alimentaire, conséquence du changement climatique, au moment où la pandémie de COVID-19 est venue fragiliser encore plus le quotidien de millions de ménages.

Covid-19 et politique se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce samedi, traitent pour l’essentiel des explications de Macky Sall sur ses nouveaux « deals » politiques et la deuxième vague du coronavirus qui sévit actuellement dans le pays.« La Macky formula », barre à sa Une EnQuête, soulignant que le président de la République a profité de la cérémonie de remise du prix Macky Sall pour le dialogue en Afrique pour brandir ses exploits en matière de dialogue à l’échelle nationale. 

Ce dernier « n’est pas que politique, il a été économique, social et il n’était pas question de deal », affirme Macky Sall dans les colonnes du journal. 

A la Une du journal Le Soleil, le chef de l’Etat réaffirme pour qui veut l’entendre qu’il dialoguera « avec tous ceux qui le souhaitent ». L’Observateur informe qu’il est d’ailleurs « en discussion avec d’autres candidats de la présidentielle » après ses retrouvailles avec l’ex-opposant, Idrissa Seck. Celui-ci était arrivé 2ème lors de l’élection de février 2019 et a été récemment nommé à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese). 

Se prononçant spécifiquement sur ce dernier point, Macky Sall déclare dans L’AS que « c’est un deal positif ». Et dans Vox Populi, il explique ses retrouvailles avec Idrissa Seck « c’était dans l’intérêt du pays ». Cela pousse ce dernier journal à arborer cette Une : « +Mburu ak soow+ (pain plus lait caillé, en langue wolof) : Macky sucre le lait d’Idy ».

La flambée des cas de Covid-19 inquiètent les quotidiens sénégalais. Le Quotidien signale que « Dakar se noie » sous la seconde vague de cas positifs au Covid-19 qui la submerge. Mais malgré cela et l’appel de certains à la fermeture des écoles pour stopper la propagation du virus, « les élèves n’auront pas de vacances de Noël ». 

« Le décret pris par le chef de l’Etat relatif aux trimestres et à la durée des vacances dans les établissements scolaires pour l’année 2020-2021 a fixé les congés du premier trimestre du samedi 30 janvier au lundi 8 février 2021 », informent nos confrères. 

Sous le titre « Le Sénégal dans une ceinture de feu », L’Observateur fait remarquer que « le pays est dans le top 5 de la deuxième vague ». Selon le quotidien du groupe Futurs Médias, « le Sénégal occupe la cinquième place des pays ouest-africains les plus touchés en 14 jours ».

Le journal relate en outre « la grande désolation de la communauté chrétienne » suite à la réactivation des arrêtés anti-covid-19 qui interdisent tout type de rassemblement, et par ricochet, les célébrations des fêtes de fin d’année. 

En sport, le quotidien spécialisé Satdes s’intéresse à la 12ème journée du championnat d’Angleterre et évoque un « derby sous haute tension » entre les deux clubs de la ville de Manchester.  

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la décision royale relative à la gratuité du vaccin anti-Covid et la participation des jeunes aux élections.+Finances News Hebdo+ écrit que « tout au long de la crise pandémique, et depuis le premier cas de contamination enregistré en mars dans le Royaume, le Roi Mohammed VI a posé des actes forts, à haute portée, qui ont permis au Maroc de faire face aux conséquences désastreuses de cette pandémie, tant sur le plan sanitaire qu’économique ».

De la fermeture des frontières à la campagne de vaccination massive décidée, en passant par le confinement strict de la population et la mise en place du Fonds Covid-19, les choix ont été à la mesure des enjeux que pose cette crise sanitaire mondiale, se félicite la publication.

Dernière décision forte prise par le Souverain le mardi 8 décembre la gratuité du vaccin contre la Covid-19 pour tous les Marocains, et ce alors que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, laissait entendre, quelques jours auparavant, que « les discussions concernant la gratuité totale du vaccin anti Covid19 sont toujours en cours au sein du gouvernement », poursuit le journal, notant qu’encore une fois, SM le Roi a donc tranché dans le vif, ne laissant aucune place aux atermoiements qui, forcément, prêtent foi à la rumeur et aux mauvaises interprétations, voire aux polémiques parfois stériles.

Abordant la problématique de la participation des jeunes lors des échéances électorales, +La Vie Éco+ souligne que les jeunes Marocains sont parfaitement lucides sur les enjeux de l’implication dans le débat de la chose politique, arguant qu’il suffit de scruter les forums et les groupes de discussion sur les réseaux sociaux pour comprendre la soif de la jeunesse marocaine pour le débat d’idées, la critique, l’échange…

Selon la publication, il serait trop simpliste de penser que l’on pourrait convaincre ces jeunes de s’impliquer en insistant uniquement sur la nécessité de leur présence dans le champ politique. « Ce serait les réduire seulement à un réservoir de voix ».

Les partis et la classe politiques sont aujourd’hui interpellés sur l’offre qu’ils ont pour cette classe d’électeurs dont le profil est diamétralement opposé avec d’autres profils où puisaient certains partis, estime-t-il, expliquant qu’ils ont certainement et naturellement un niveau d’instruction plus élevé et ils sont ouverts et connectés au monde.