avril 2021 - Page 31 sur 52 - Journal du niger

Burkina : Compaoré accusé dans l’assassinat de Sankara

L’ex-président burkinabè Blaise Compaoré est mis en accusation dans l’assassinat de Thomas Sankara.La justice burkinabè a décidé de la mise en accusation de l’ancien président Blaise Compaoré qui a dirigé le pays entre 1987 et 2014.

Après Gilbert Diendéré, son ancien bras droit poursuivi pour complicité d’assassinat, recel de cadavres et attentat à la sureté de l’État, c’est autour de l’ex président chassé du pouvoir par un soulèvement populaire le 31 octobre 2014, d’être rattrapé par le dossier qu’il avait lui-même rangé dans les tiroirs durant ses 27 ans de magistère

Exilé en Côte d’Ivoire depuis sa chute, Compaoré est mis en accusation pour attentat à la sureté de l’État, complicité d’assassinat et recel de cadavres dans le dossier Sankara. Au total, 14 personnes doivent comparaître devant le tribunal dans ce dossier.

Le dossier Sankara, longtemps considéré comme un sujet tabou au pays des hommes intègres, est rouvert en 2015 à la faveur de l’arrivée au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré.

Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987 à l’âge de 38 ans par un groupe de soldats, était considéré comme un leader révolutionnaire. Il a dirigé de 1983 à 1987 la Haute-Volta devenue en 1984 le Burkina Faso.

Les supporters de l’Africa Sports d’Abidjan interdits d’accès aux stades

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a décidé lundi d’interdire l’accès à tous les stades retenus pour le championnat national aux supporters de l’Africa Sports d’Abidjan, à la suite d’un acte de violence, selon une note.

Le Comité de normalisation a pris « à titre conservatoire, la décision d’interdire l’accès à tous les stades retenus pour le championnat national aux supporters de l’Africa Sports d’Abidjan, et ce jusqu’à nouvel ordre », indique la note.

Cette mesure intervient après une agression physique du secrétaire général de l’Africa Sports d’Abidjan imputée à des supporters du club, au terme d’un match opposant l’Africa Sports à celle de l’ASI d’Abengourou.

La rencontre, comptant pour la 4e journée du championnat national de la Ligue 1, a eu lieu le samedi 11 avril 2021 au Stade Robert Champroux de Marcory, dans le Sud d’Abidjan.

« A la fin du match, le secrétaire général de l’Africa Sports d’Abidjan a été pris à partie dans le tunnel dudit stade par les supporters de l’Africa Sports d’Abidjan qui visiblement tentaient de l’agresser physiquement », relate le Comité.

Le secrétaire général du club est « sorti sous escorte des agents de sécurité présents sur les lieux », qui grâce à leur « vigilance et promptitude » a permis d’éviter le pire, poursuit la note.

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football qui déplore cet acte, rappelle que « la violence physique ou la menace verbale ne saurait être tolérée sur un stade de football ». 

Le Comité « condamne avec la dernière énergie ces actes de violence et en appelle à l’apaisement des supporters du club ».

Le club de l’Africa Sports d’Abidjan connaît depuis quelques années une crise interne. A la suite d’un accord entre les deux dirigeants, l’équipe a repris du service, mais n’est pas encore sortie de la zone de turbulence.  

Social et santé dominent la Une des quotidiens marocains

L’impact négatif du confinement nocturne sur les cafetiers et restaurateurs durant le mois de Ramadan, les justifications du gouvernement pour le couvre-feu nocturne durant le Ramadan, la vulgarisation des questions sociétales et, l’efficacité des vaccins chinois sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Bayane+ souligne que la suspension nette des randonnées nocturnes à partir de 20h, jusqu’au petit matin, tout au long du mois de Ramadan est une rude décision qui tombe comme une douche froide, notamment, sur les propriétaires des restaurants et des cafés ! L’Etat a encore priorisé la prudence, surtout que l’apparition des variants dans notre pays, exigeait plus de vigilance précautionneuse en vue de contenir la recrudescence épidémique, explique l’auteur de l’article, ajoutant que que la mobilité accrue des vagues humaines après la rupture du jeûne, est inévitable et aurait sans nul doute, des répercussions fâcheuses sur la santé des citoyens.

De ce fait, la situation des cafetiers et restaurateurs nécessite un intérêt particulier de la part de l’Etat, à travers des appuis substantiels et des indemnités notoires aussi bien à l’égard des propriétaires que les employés mis à rude épreuve, assure-t-il.

+Assahra Al Maghribia+ se fait l’écho de la déclaration du Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani devant le parlement et dans laquelle il a affirmé que la nature imprévisible de la Covid-19 et le léger ralentissement relatif de la campagne nationale de vaccination sont parmi les raisons qui ont amené le gouvernement à durcir les mesures restrictives durant le mois de Ramadan.

El Otmani a ajouté que cette décision a aussi été dictée par les développement épidémiologiques inquiétants enregistrés dans un nombre de pays voisins, en particulier avec l’apparition de nouvelles variantes ayant touché le Royaume, se propageant dans plusieurs régions.

L’objectif, explique-t-il, est de protéger les citoyens des risques d’une nouvelles vagues et limiter au maximum les effets négatifs en cas de déclenchement de cette nouvelle vague.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que l’arrivée, tout récemment, sur la scène publique du débat sur la loi au sujet du cannabis n’aurait pas été possible si, en parallèle, n’avait pas été fait ce travail de vulgarisation, d’explication et de démonstration chiffres à l’appui.

Autre exemple, les dernières données sur la violence contre les hommes, lèvent le voile sur un phénomène méconnu au Maroc et qui pourtant existe, fait savoir la publication, notant que la démarche scientifique et l’approche structurée, argumentée sont souvent la meilleure voie pour dépassionner les débats et lever le voile sur les sujets délicats.

+Al Alam+ écrit : « Alors que le Maroc s’apprête à recevoir quelque 10 millions de vaccins Sinopharm en avril et mai, le directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, Gao Fu, a émis, des doutes sur l’efficacité des vaccins chinois, indiquant qu’ils n’ont pas des taux de protection très élevés ».

En effet, les données disponibles montrent que les vaccins chinois sont en retard par rapport à d’autres en termes d’efficacité. « La question de savoir si nous devrions utiliser différents vaccins issus de différentes lignes techniques pour le processus de vaccination est désormais officiellement à l’étude », a noté Gao Fu.

De son côté, le professeur Chakib Abdelfettah, membre du Comité scientifique et médical anti-covid-19, a souligné que le taux d’efficacité du vaccin chinois Sinopharm est de 76% ce qui est de nature à préserver la santé des citoyens vaccinés.

Af’Sud : les TIC pour relancer l’économie (Ramaphosa)

Pour relancer l’économie sud-africaine durement touchée par la pandémie du coronavirus, Cyril Ramaphiosa compte sur le développement de l’industrie numérique.Les Sud-Africains devraient adopter le développement de l’industrie numérique par le biais des Technologies de l’information et de la communication (TIC) comme élément principal du plan de relance économique du pays après les effets négatifs de la pandémie de coronavirus, a déclaré lundi le Président Cyril Ramaphosa.

Adopter l’industrie numérique aiderait le pays à forger une nouvelle économie dans une nouvelle réalité mondiale, a déclaré le président à ses compatriotes dans son message hebdomadaire à la nation.

Il a déclaré que la pandémie avait montré le grand potentiel de l’industrie numérique, qui a créé 8.000 nouveaux emplois pendant le confinement, et « est en bonne voie pour atteindre son objectif de créer 100.000 nouveaux emplois d’ici la fin de 2023 et 500.000 nouveaux emplois d’ici fin 2030 ».

« Nous devons à la fois récupérer le terrain que nous avons perdu à cause de la pandémie de coronavirus, et en gagner de nouveau en plaçant notre économie sur une trajectoire de croissance fondamentalement différente », a déclaré M. Ramaphosa.

Le plan de relance économique du pays ne consistait pas à revenir aux anciennes méthodes, mais plutôt à les transformer, poursuit-il.

« L’une des façons concrètes d’y parvenir (pour l’économie) est d’exploiter le potentiel de création d’emplois de l’économie numérique, dont la croissance n’a été qu’accélérée par la pandémie de coronavirus », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a cité le récent prix qui a classé l’Afrique du Sud au premier rang mondial en tant que destination pour les services aux entreprises – également appelés externalisation des processus d’affaires – dans une enquête portant sur de nombreux marchés d’approvisionnement clés, notamment l’Australie, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Il a déclaré que ce prix était un indicateur du grand potentiel des TIC en tant qu’industrie.

« En peu de temps, notre pays s’est propulsé d’une destination relativement inconnue pour la prestation de services à la clientèle offshore, dans l’ombre de grands concurrents comme l’Inde et les Philippines, à l’avant-garde de l’industrie mondiale », s’est félicité M. Ramaphosa

« L’histoire de cette réussite est riche d’enseignements sur ce que nous pouvons faire si nous travaillons sans relâche en tant que gouvernement et partenaires sociaux pour atteindre un objectif commun », a-t-il déclaré.

Il s’est félicité de « l’infrastructure numérique sophistiquée du pays, notamment les réseaux mobiles et le haut débit », qui est l’une des principales raisons de cette réussite.

M. Ramaphosa a également attribué le mérite de cette récompense à la « main-d’œuvre jeune, dynamique et qualifiée de l’Afrique du Sud, qui fournit une qualité de service de renommée mondiale, ainsi qu’une connaissance approfondie de la technologie et des services financiers ».

Covid-19 : l’Ethiopie lance la vaccination des réfugiés

L’Ethiopie a annoncé le lancement d’une opération de vaccination contre la Covid-19, avec comme cible les réfugiés dans l’un des camps installés dans l’ouest du pays.L’Agence éthiopienne pour les réfugiés et les rapatriés a déclaré lundi que la vaccination avait commencé dans les camps de réfugiés de la région de Gambella. A ce jour, 800 réfugiés ont reçu leur dose.

Dans le cadre de sa longue tradition de gentillesse envers ceux qui sont dans le besoin, l’Ethiopie a vacciné les réfugiés et les professionnels de la santé en première ligne, a noté la même agence.

La vaccination est administrée en collaboration avec l’Institut éthiopien de santé publique (EPHI), les gouvernements régionaux, les bureaux régionaux de la santé, le HCR, l’OMS, l’Agence éthiopienne d’approvisionnement en produits pharmaceutiques et les comités des réfugiés.

Il est prévu d’administrer la deuxième dose du vaccin dans trois mois. Dans une deuxième phase, les groupes vulnérables seront inclus, conformément à la stratégie nationale dirigée par le ministère fédéral de la Santé, a indiqué l’agence.

L’Ethiopie s’efforce de fournir aux réfugiés un accès équitable à la vaccination contre la Covid-19 avec les ressources limitées qu’elle reçoit de la communauté internationale, a ajouté l’agence.

L’Ethiopie accueille plus de 800.000 réfugiés, venant essentiellement de l’Erythrée, du Soudan, du Soudan du Sud et de Somalie.

Politique, éducation et ramadan à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à l’éducation, sans oublier le ramadan qui débute ce mardi.Dans sa livraison du jour, WalfQuotidien informe que la présidente de la Commission de l’Union européenne n’a pas reçu le président Macky Sall, en voyage à Bruxelles (Belgique). Selon nos confrères, Ursula Von der Leyen, (…) s’est contentée de lui accorder quelques minutes de conversation téléphonique. Ce qui fait vraiment désordre pour un président qui a casqué fort pour se déplacer jusqu’en Belgique, commente WalfQuotidien dont la Une est barré par ce titre : « Le jeu trouble de l’Union européenne. »

L’AS s’intéresse à ce déplacement de Macky Sall et fait état des « rencontres tous azimuts avec des autorités européennes ». Qualifiant cela d’opération de séduction du président Sall à Bruxelles, le quotidien affirme que le chef de l’Etat est à la recherche de financements.

A ce propos, Le Soleil annonce que la Banque Européenne d’Investissement (BEI) va soutenir les nouvelles initiatives du Sénégal. Un accord de coopération de co-production cinématographique a d’ailleurs été signé entre le Sénégal et la Communauté française de Belgique, informe le quotidien national.

En politique, Sud Quotidien parle de l’unification du camp anti-Macky en vue des Locales et estime que « L’opposition (est) à l’épreuve ! » Dans ses colonnes, le journal note que « les appels à l’unité de l’opposition se font de plus en plus entendre, pour faire face à une majorité présidentielle qui s’agrandit de jour en jour en termes de ralliements de leaders. Toute chose qui ne sera pas de tout repos et qui risque d’être un véritable défi pour les adversaires du régime en place. »

Évoquant ces élections locales en vue, Vox Populi soutient que « pouvoir et opposition se jouent du peuple ». L’adoption par l’Assemblée nationale, le vendredi 2 avril dernier, du projet de loi portant report des élections territoriales et prorogation du mandat des élus locaux est un nouveau coup dur porté à l’endroit du peuple. Mais également à la démocratie sénégalaise rudement éprouvée par les coups de boutoir du pouvoir et de l’opposition, écrit Vox Populi.

Sur un tout autre sujet, le même journal évoque l’approvisionnement du marché en denrées alimentaires et note « des prix en baisse en ce début de Ramadan… des légumes à gogo et prix à portée de toutes les bourses, poisson et viande en hausse. »

En solitaire, Le Quotidien fait le focus sur le recrutement annoncé de 5000 enseignants et arbore ce titre : « L’équation du profil. » A sa page 4, le journal relate les mises en garde du Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation au Sénégal (Siens). Ce dernier invite au respect des valeurs du consensus fort pour un recrutement en quantité et en qualité, soulignent nos confrères.

En sport, le quotidien spécialisé Stades se penche sur les quarts de finale retour de la ligue des champions et affirme que Chelsea part favori contre le FC Porto, et que le Bayern se rend en bête blessée à Paris. Le club bavarois s’était en effet incliné à domicile par 3 buts à 2 face au match aller.

Alioune Tine : « Pourquoi il faut libérer Habré »

Dans un entretien avec APA, le défenseur sénégalais des droits humains, Alioune Tine, plaide pour la libération provisoire pour raisons de santé de l’ex-président tchadien Hisseïn Habré. Ce dernier est emprisonné à Dakar depuis sa condamnation en 2017 pour « crimes contre l’humanité » par un tribunal spécial créé en vertu d’un accord entre l’Union africaine et le Sénégal.Vous avez été un farouche militant pour le jugement d’Hisseïn Habré. Vous êtes aujourd’hui favorable à la demande de libération pour six mois introduite par ses avocats. Pourquoi ce changement d’attitude à son égard ? 

Je continue d’être farouche militant contre l’impunité, je reste cohérent pour faire la distinction entre une libération et une autorisation provisoire accordée à un détenu qui, aussi, a des droits même s’il s’appelle Hisseïn Habré. J’étais d’accord avec la première autorisation et également avec la deuxième autorisation pour les raisons suivantes. Hisseïn Habré a 78 ans, il a les maladies de son âge, dans le contexte de Covid-19, dans un univers carcéral, il fait partie des personnes vulnérables. Il a droit à la protection de sa santé et de sa vie. Il ne faut pas oublier aussi qu’il a déjà purgé huit ans de prison. Enfin j’ai été aussi sensibilisé sur son état de santé. J’ai toujours défendu aussi les droits humains des détenus.

Sa courte libération il y a un an en raison du coronavirus avait provoqué une vive polémique. Ne craignez-vous pas que celle-ci soit relancée par cette nouvelle demande de libération ?

La question de fond, ce ne sont pas les autorisations ponctuelles qu’on peut accorder à un détenu, car la détention est une exception et après huit ans de prise, on peut prétendre à certains droits. Le problème de fond, c’est l’indemnisation des victimes décidées par les Chambres africaines extraordinaires et qui doit être mise en œuvre concrètement par l’Union Africaine et soutenue par les présidents sénégalais Macky Sall et tchadien Idriss Deby. Les victimes doivent être soutenues par l’opinion africaine sur cette question. Les frustrations qu’elles expriment chaque fois qu’on accorde des autorisations à Hisseïn Habré on peut les comprendre parce qu’elles se considèrent comme les oubliées de ce procès. Qu’elles fassent entendre leur voix dans ce contexte, je le comprends parfaitement.

Le verdict condamnant l’ancien président tchadien à la prison à perpétuité avait prévu d’indemniser les victimes d’environ 82 milliards FCFA. Cet argent n’a pas encore été intégralement versé aux 7396
bénéficiaires désignés. Comment expliquer cette lenteur ? 

La lenteur dans le versement s’explique par le fait que les États font comme si mettre en prison Hisseïn Habré consiste à régler tous les problèmes. Il ne faut pas oublier qu’il a fallu une bataille qui a duré plus de 20 ans pour y arriver.

Les victimes et les ONG qui se sont battues ont eu à peu près la même attitude. Ce n’est pas en protestant contre les autorisations temporelles d’Habré seulement qu’on règle la question des indemnisations. Il faut une stratégie et une volonté collective de sensibilisation, de plaidoyer et de communication pour la question de l’indemnisation des victimes. On a commencé la discussion là-dessus avec les victimes. Bientôt des initiatives dans ce sens vont être prises.

Maroc : Le Ramadan débutera mercredi

Le mois sacré de Ramadan débutera mercredi au Maroc, a annoncé lundi dans la soirée le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques.Le ministère indique avoir fait observer le croissant lunaire du mois béni de Ramadan ce lundi en début de soirée, précisant que tous les délégués du ministère dans le Royaume et les Unités des Forces armées royales associées à l’observation, ont confirmé la non-observation du croissant lunaire annonçant le mois sacré de Ramadan.

De ce fait, le premier jour du mois sacré du Ramadan correspondra au mercredi 14 avril.

Il est à signaler que parmi les nouvelles mesures imposées durant le mois de Ramadan pour faire face à la propagation du COVID-19, figure l’interdiction des prières surérogatoires (prières quotidiennes du soir, accomplies après la rupture du jeûne), dans les mosquées.

Aussi, les autorités publiques ont décrété un couvre-feu nocturne entre 20h00 à 06h00 à compter du premier jour du mois du Ramadan.

Ce verrouillage nocturne vise à prévenir une éventuelle détérioration de la situation sanitaire au regard des interactions sociales qui prennent plus d’ampleur durant le mois sacré, indique le gouvernement.

Covid-19: 05 nouveaux décès enregistrés en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire où le variant anglais de la Covid-19 a été détecté il y a plus d’un mois a enregistré, lundi, 05 nouveaux décès liés à cette maladie, a appris APA de source officielle.

Dans son point quotidien de la situation de la Covid-19 dans le pays, le ministère ivoirien de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a annoncé que ce lundi, 21 nouveaux cas de cette maladie ont été enregistrés sur 1142 échantillons prélevés, 54 personnes guéries et 05 décès. 

Ainsi, selon ce rapport signé par Pierre Dimba, le nouveau ministre de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, à la date du 12 avril 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 45 227 cas confirmés dont 44 683 personnes guéries, 268 décès et 276 cas actifs.

 Par ailleurs, M. Dimba a invité toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner gratuitement dans les centres de vaccination  contre la Covid-19. 

Côte d’Ivoire: détonation d’une charge explosive à Kafolo

La détonation d’une charge explosive au passage d’un véhicule de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire est survenue dans la matinée de lundi sur le tronçon petit Nassian-Kafolo dans l’extrême Nord ivoirien.

Cet incident n’a fait aucune victime, ni blessé parmi le personnel embarqué, selon l’Etat-major général des forces armées de Côte d’Ivoire ( FACI).

« Quant au véhicule, il a subi des éraflures extérieures sans dommages majeurs», a ajouté dans un communiqué, le chef d’état- major général des FACI, le général de corps d’armées Lassina Doumbia qui a invité les populations au calme tout en appelant à la vigilance et à une parfaite collaboration avec les forces engagées.

 La localité de Kafolo a été ces derniers temps, la cible d’attaques perpétrées contre les soldats ivoiriens par des groupes armées. Le 29 mars dernier, deux attaques ont été perpétrées contre des positions de l’armée ivoirienne à Kafolo (Kong) et à Téhini (Bouna), près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant six morts.

Une première attaque de la position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême nord du pays avait fait en juin 2020 une dizaine de morts chez les Forces armées de Côte d’Ivoire.