mai 2021 - Page 23 sur 40 - Journal du Niger

Covid-19 : l’Ethiopie dépasse le million de personnes vaccinées

Plus de 1,3 million de personnes sont vaccinées contre la Covid-19 en Ethiopie, a révélé le ministère de la Santé.Ce pays d’Afrique de l’Est connaît une tendance baissière des infections au nouveau coronavirus. La ministre de la santé, Lia Tadesse justifie cela par la vaccination à grande masse. Au total, 1,3 million personnes vivant dans ce pays ont reçu leur dose de vaccin.

« Les vaccins contre la Covid-19 ont été administrés dans toutes les régions du pays », a-t-elle dit, sans préciser les noms des vaccins administrés par le gouvernement d’Addis-Abeba.

Toutefois, Mme Tadesse s’est réjouie du fait que la majorité de la population a accepté le vaccin contre le nouveau coronavirus.

A son avis, il y a également le respect des mesures barrières dans le pays. « Des résultats louables sont observés en ce qui concerne l’utilisation de masques et la distanciation sociale », a fait remarquer la ministre éthiopienne de la santé.

A ce jour, l’Ethiopie comptabilise 264.960 cas de Covid-19 dont 215.734 guéris et 3.951 décédés.

Sénégal : 551 détenus graciés à l’occasion de la Korité

La décision prise par le Chef de l’Etat, Macky Sall, concerne des prisonniers définitivement condamnés par les tribunaux sénégalais.Selon le ministère de la justice, les personnes graciées sont des délinquants primaires et des détenus qui présentent des gages de resocialisation. Il ajoute que ceux qui ont bénéficié du pardon du président de la République sont aussi ceux âgés de plus de 65 ans, gravement malades et des mineurs.

À la date du 1er mars 2021, la population carcérale du Sénégal était estimée à 11.139 détenus.

Une ONG invite Ouattara et Bédié au « dialogue » pour une « stabilité » du pays

La Plate-forme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire (PEC-CI) a invité jeudi au « dialogue » le chef de l’Etat Aĺassane Ouattara et Henri Konan Bédié en vue d’une « stabilité » du pays, dans une déclaration.

La PEC-CI demande à M. Ouattara « d’accepter la main tendue du doyen d’âge de la politique ivoirienne, Henri Konan Bédié à travers le dialogue national inclusif, seul gage d’une paix durable et pour la stabilité » du pays, indique la déclaration.

Cette plateforme qui regroupe 35 organisations de la société civile appelle à « la libération sans condition de tous les prisonniers politiques, militaires et de la société civile depuis la crise post-électorale de 2010 jusqu’à nos jours ».

Elle demande en outre au chef de l’Etat de « mettre tout en œuvre » afin que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, qui ont été définitivement acquittés de tous les crimes par la Cour pénale internationale (CPI) puissent rentrer en Côte d’Ivoire. 

Pour la Plate-forme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire, ils constituent « la clé essentielle de la réconciliation nationale tant recherchée » de même « le retour effectif de toutes les filles et de tous les fils encore en exil sans exception ».

Le Comité exécutif de la PEC-CI et ses 35 organisations de la société civile demande à M. Ouattara « d’associer toutes les forces de la Nation à la gestion du pays à travers la mise en place d’un Gouvernement de large ouverture ».

Selon le Comité exécutif et ces organisations de la société civile ivoirienne, cela devrait permettre de « trouver ensemble des solutions idoines aux nombreux problèmes qui minent notre société ces dernières années ». 

« Nous invitons M. Ouattara à privilégier la voie du dialogue, du pardon en mettant tout en œuvre au nom du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, feu Félix Houphouët-Boigny afin de reprendre sans délais le dialogue direct et franc entamé » avec M. Bédié, poursuit le texte.

 Et ce, « en associant tous les partis politiques y compris la société civile significative, afin de préserver l’unité Nationale garant d’une paix durable, car tous les regards sont tournés vers eux ».  

Le Plateforme invite « tous les acteurs politiques ivoiriens sans exceptions à éviter les prises de positions de va-t’en guerre, afin de garantir l’avenir de la jeunesse ivoirienne, dont plus de 80% croupissent sous le poids de la misère », note la déclaration. 

La PEC-CI demande au chef de l’Etat « d’accepter de faire le sacrifice suprême en signant un décret pour une loi d’amnistie pour libérer tous les prisonniers politiques », mentionne la déclaration. 

L’organisation estime que cet acte pourrait « atténuer le climat socio-politique » qui de son point de vue « reste non favorable à la réconciliation de toutes les filles et de tous les fils » de la Côte Ivoire.

Crise énergétique: l’Etat ivoirien plafonne les prix du ciment

Le ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a dans le cadre de la crise énergétique que traverse le pays, fixé les prix maxima de la tonne du ciment sur toute l’étendue du territoire.

Selon un communiqué, signé du ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, le prix sortie usine du ciment CPJ 32.5 est de 73.000 TTC la tonne. 

Le prix de détail du ciment CPJ 32.5, lui, a été fixé à 80.000 Fcfa TTC/tonne à Abidjan et San-Pedro puis les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km le coût est fixé à 95.000 Fcfa. 

Quant au ciment CPJ 42.5, le prix maxima de la tonne revient à 75.000 Fcfa TTC au sortie de l’usine. Pour le prix de détail à Abidjan, San-Pedro et les villes de 300 Km, le prix est de  90.000 Fcfa contre 95.000 Fcfa TTC au-delà de 300 Km. 

Dans le communiqué, le ministre du Commerce et de l’industrie rassure que « toutes les dispositions sont prises avec les industriels pour assurer l’approvisionnement du marché ». 

« Le non-respect des prix indiqués expose les contrevenants à des sanctions prévues par la réglementation », conclut le communiqué.

Les sociétés de production de ciment ont augmenté ces derniers jours le prix du ciment, évoquant entre autre les coupures électriques, ce qui a entraîné une flambée des prix sur le marché ivoirien.  

Le Maroc célèbre jeudi l’Aid-el-Fitr

Le Maroc célébrera jeudi l’Aid-el-Fitr, annonce mercredi un communiqué du ministère des habous et des affaires islamiques.Cette fête, qui intervient après 29 jours de jeûne à l’occasion du mois de Ramadan, connait des rassemblements conviviaux et des visites familiales pour se féliciter de la venue de l’Aid. Cette tradition ne sera pas consacrée cette année tout comme l’année précédente. Et pour cause, les mesures préventives pour faire face à la pandémie de la Covid-19

Pour éviter une nouvelle vague de contamination notamment en cette période de l’Aid-El Fitr, le gouvernement marocain a décidé, ce mercredi, de maintenir toutes les mesures de prévention qui étaient en vigueur au Maroc avant le mois de Ramadan.

Selon le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, aucun changement n’est à l’ordre du jour concernant les différentes mesures restrictives mises en place par les autorités dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie, qu’il s’agisse du couvre-feu nocturne de 20h à 6h ou des restrictions des déplacements entre les villes.

Maroc : le Roi Mohammed VI gracie 810 personnes

A l’occasion de l’Aïd el-Fitr, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 810 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique mercredi un communiqué du ministère de la Justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 606 détenus se répartissant comme suit, alors que ceux en liberté sont au nombre de 204 personnes.

Parmi les bénéficiaires de la grâce royale figurent 12 détenus qui ont été condamnés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme ayant participé à la 7e édition du programme « réconciliation ».

Selon le communiqué, « cette bienveillance royale intervient en réponse aux demandes de grâce que ces détenus soumettent au Souverain, après avoir officiellement annoncé leur rejet de toute forme d’extrémisme et de terrorisme, ainsi que leur ferme attachement aux constantes et aux sacralités de la nation et aux institutions nationales.

Et en considération des circonstances familiales et humaines des personnes condamnées dans le cadre des évènements de la région d’Al Hoceïma, et en concrétisation de la volonté royale dans toutes les occasions, le Souverain a octroyé sa grâce royale à 17 détenus sur le reliquat de la peine d’emprisonnement, a fait savoir la même source.

Le Maroc s’engage à soutenir le renforcement et le développement des capacités humaines du Libéria

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a renouvelé l’engagement du Maroc à soutenir le renforcement et le développement des capacités humaines du Libéria par l’octroi de bourses d’études et autres formations professionnelles.Lors d’un entretien, mercredi en mode visioconférence, avec son homologue libérien, Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr., le ministre marocain a ajouté que le Royaume envisage ainsi d’approfondir cette relation d’exception dans le cadre du programme de relance « Liberia Vision 2030 ».

Il a, en outre, indiqué qu’il s’est mis d’accord avec son homologue libérien pour développer davantage les relations bilatérales, notamment à travers une mission pour la coopération sectorielle qui se rendra à Monrovia, dès que les conditions sanitaires le permettraient, afin de préparer la prochaine session de la Commission Mixte.

Par ailleurs, M. Bourita a réitéré les remerciements du Maroc au Libéria pour son appui constant et ferme à l’intégrité territoriale du Maroc, notamment, par ses positions claires en faveur du Sahara marocain, dans les instances régionales et internationales et par ses actions sur le terrain, concrétisées par l’ouverture d’un Consulat Général du Libéria, à Dakhla en mars 2020, et le soutien exprimé à l’action du Maroc après la libération du passage au poste frontière d’El Guergarat entre le Maroc et la Mauritanie.

M. Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr. n’a pas manqué à cet effet, de renouveler le soutien de son pays à une solution politique négociée, consensuelle et définitive du différend autour du Sahara marocain, réitérant ainsi la nécessité de respecter la décision 693, adoptée au niveau des Chefs d’Etat africains, au Sommet de l’Union africaine de Nouakchott, en juillet 2018, qui a réaffirmé l’exclusivité des Nations Unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara.

Les deux ministres se sont, par ailleurs, engagés à une meilleure coordination de leurs actions et à un soutien mutuel constant dans les instances régionales et internationales, pour la défense de leurs intérêts respectifs et pour œuvrer ensemble en faveur du développement, de la paix et de la stabilité du continent africain.

Sur cette base, les deux parties ont convenu d’appuyer, de manière concertée et mutuelle, les candidatures marocaines et libériennes au niveau des instances régionales et internationales, et d’instruire leurs Représentants Permanents à New York, Genève et l’Union Africaine afin de coordonner leurs actions et décisions concernant les sujets d’intérêt commun.

A ce titre, M. Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr. a exprimé le soutien inconditionnel du Libéria à la candidature du Maroc au poste de Commissaire de la Commission de l’Union Africaine dans les domaines de l’Education, de la Science, la Technologie et l’Innovation.

Casablanca : Réouverture du plus grand parc urbain en Afrique

Le parc de la Ligue arabe à Casablanca a rouvert ses portes au public, mercredi, après des travaux de réhabilitation, pour un coût global estimé à près de 100 millions DH, a indiqué à APA le 1er vice-président du Conseil communal de Casablanca, Abdessamad Haiker.Considéré comme le plus grand parc urbain d’Afrique arabe une superficie de 30 hectares, le parc de la Ligue arabe a fait l’objet des travaux de réhabilitation qui s’inscrivent dans le cadre de la préservation de son patrimoine naturel qui remonte au début du 20ème siècle, dans le respect des normes modernes relatives à la protection de l’environnement et des infrastructures de divertissement.

Tous les espaces du parc ont été réaménagés, avec la création d’un parcours sportif, de manèges, de cafés, de kiosques et de sanitaires, entre autres. Ce parc est considéré comme un des importants sites de la ville, représentant un des espaces historiques de la capitale les plus prisés de la population locale et de visiteurs en quête de détente et de divertissement.

Ethiopie: plusieurs arrestations pour « complot terroriste »

Les personnes arrêtées sont accusées d’avoir planifié des attaques terroristes contre la capitale Addis Abeba et d’autres villes.Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le Groupe de travail national sur la paix et la sécurité a déclaré que des preuves montrent que les suspects ont des connexions extérieures qui leur apportent un soutien financier et logistique.

Selon le groupe de travail, les suspects sont membres du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et des groupes rebelles Shene, récemment désignés par l’Assemblée nationale comme organisations terroristes.

D’importantes sommes d’argent qui étaient transférées aux terroristes présumés via l’aéroport international de Bole et d’autres mécanismes de transfert ont été interceptées par les forces de sécurité, indique le communiqué.

Plus de 305.000 dollars et plus de deux millions de birr éthiopiens destinés à ces projets terroristes ont été saisis.

Ce faisant, le groupe de travail conjoint a annoncé que des enquêtes approfondies sont menées pour retrouver les personnes et les organisations internes et externes qui soutiendraient les groupes terroristes sur le plan financier et logistique.

Nigeria: 153 millions de dollars saisis chez un ex-ministre

L’argent a été saisi par la Commission de lutte contre les crimes économiques et financiers (EFCC).Le nouveau président de la structure, Abdulrasheed Bawa, a déclaré la mise en cause est l’ex-ministre des Ressources pétrolières, Mme Diezani Alison Madueke.

Mme Alison Madueke séjourne en Grande-Bretagne depuis qu’elle a quitté ses fonctions en 2015.

En plus des 153 millions de dollars, 80 biens de valeur évalués à 80 millions de dollars ont également été saisis dans sa maison et remis au gouvernement nigérian.

Selon Abdulrasheed Bawa, sa traduction en justice sera compte tenu du fait qu’elle est hors du Nigeria.