juillet 2021 - Page 17 sur 42 - Journal du niger

Washington livre aux autorités marocaines un détenu de Guantanamo

Les Etats Unis d’Amérique ont livré ce lundi Abdellatif Nassir, présumé terroriste marocain détenu jusqu’ici à Guantanamo.Dans un communiqué, le parquet de Rabat indique que le dénommé Abdellatif Nassir, présumé terroriste détenu à Guantanamo, a été remis au Maroc, ajoutant que que des instructions ont été données à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) pour ouvrir une enquête au sujet de ce qui est reproché à cet individu.

Selon le Pentagone, le processus du Conseil d’examen périodique (PRB -pour Periodic Review Board) a démontré en 2016 que la détention en vertu du droit de guerre de Abdellatif Nassir n’était plus nécessaire pour se protéger contre une menace importante et persistante pour la sécurité nationale des Etats-Unis.

Par conséquent, le PRB a recommandé que Nassir soit autorisé à être rapatrié dans son pays natal, le Maroc, sous réserve des garanties de sécurité et de traitement humain.

Washington a félicité le Maroc pour sa collaboration dans le rapatriement d’Abdellatif Nassir, citoyen marocain qui avait été détenu au centre de Guantanamo Bay.

« Abdul Nasir est le premier détenu à être rapatrié dans son pays d’origine sous l’administration Biden-Harris », a indiqué, dans un communiqué, le porte-parole du département d’Etat, Ned Price. Ce dernier a expliqué que l’administration américaine s’est engagée à suivre un processus « délibéré et approfondi » visant à réduire de manière responsable la population des détenus du centre de Guantanamo, tout en préservant la sécurité des Etats-Unis et de leurs alliés.

« Le leadership du Maroc pour faciliter le rapatriement de Nasir, ainsi que sa volonté passée de renvoyer ses combattants terroristes étrangers du nord-est de la Syrie, devraient encourager d’autres nations à rapatrier leurs citoyens qui ont voyagé pour combattre pour des organisations terroristes à l’étranger », a souligné la diplomatie américaine.

« Sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc et les Etats-Unis ont bénéficié d’une coopération robuste et de longue date en matière de lutte contre le terrorisme et travaillent en étroite collaboration pour préserver les intérêts de sécurité nationale des deux pays », a rappelé Ned Price.

Le département d’Etat a ainsi dit apprécier « les efforts du Maroc en tant que partenaire stable et pourvoyeur de sécurité, y compris son leadership continu au sein Forum mondial de lutte contre le terrorisme et son rôle durable dans la Coalition mondiale anti-Daesh ».

Espionnage : Le Maroc rejette les allégations mensongères publiées par des journaux étrangers (gouvernement)

Le gouvernement marocain a exprimé lundi son grand étonnement de la publication, de manière récurrente et coordonnée, par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée « Forbidden stories », d’informations erronées dans lesquelles leurs auteurs prétendent de façon mensongère que le Maroc a infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique.Dans un communiqué, le gouvernement affirme qu’il rejette et condamne catégoriquement ces allégations mensongères dénuées de tout fondement, à l’instar de précédentes allégations semblables d’Amnesty international à ce sujet.

Le Maroc est un Etat de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles par la force de la Constitution et en vertu des engagements conventionnels du Royaume et des lois et mécanismes judiciaires et non judiciaires garantissant la protection des données à caractère personnel et la cybersécurité à l’ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc, rappelle le gouvernement.

 Et d’ajouter qu’il n’est nullement autorisé, par la force de la Constitution, d’accéder ou de publier, totalement ou partiellement, le contenu des communications personnelles ou de les utiliser contre quiconque sauf sur ordre émis par le pouvoir judiciaire indépendant et conformément aux conditions et modalités prévues par la loi. Les appareils chargés de l’application de la loi sont tenus de respecter ses dispositions et ne peuvent agir en dehors de son cadre.

Le communiqué précise aussi que le gouvernement n’a jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes, ajoutant que le collectif médiatique, dans l’ensemble des articles de presse qu’il a diffusés, est incapable jusqu’à présent de fournir des preuves pour appuyer ses allégations.

Conscient des arrière-pensées et des visées derrière la diffusion de ces allégations mensongères et de leur contexte, le gouvernement marocain défie le collectif précité, tout comme il l’avait fait avec Amnesty international, de fournir des preuves réalistes et scientifiques qui peuvent faire l’objet d’une expertise et d’une contre-expertise professionnelles, impartiales et indépendantes sur la véracité de ces allégations.

L’exécutif se réserve le droit de prendre les mesures qu’il juge appropriées face aux allégations mensongères véhiculées par le collectif précité et qui visent à porter atteinte à l’image du pays, à ses acquis dans le domaine des libertés et droits fondamentaux, à son statut et à ses intérêts suprêmes, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire: Affi pour des « états généraux de la santé et de la République »

Le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, a appelé lundi à des « états généraux de la santé, du développement local et de la République », dans un communiqué.

Invité aux états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, lundi, M. Affi Nguessan était présent à ces assises. Il avait à ses côtés, l’ex-ministre de l’Education nationale, Michel Amani N’Guessan, et le Cardinal Jean Pierre Kutwa.

Suite au lancement de ces assises, le président du FPI, Affi Nguessan, a également soutenu « qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République » de Côte d’Ivoire. 

Sa présence à la cérémonie de lancement des états généraux de l’l’école ivoirienne, expliquera-t-il, montre sa « volonté d’apporter son soutien moral à l’initiative de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné ». 

Pour M. Affi, « le système éducatif ivoirien est malade. Il était donc important, pour lui, qu’à un moment donné, tous les acteurs se retrouvent pour faire le diagnostic » de l’école ivoirienne afin d' »identifier les causes du mal ».

« Le concept des états généraux est un concept qui nous est cher. Notre ambition est qu’on ne se limite pas à l’école. Qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République », a-t-il lancé.  

Selon lui, les états généraux de la République se justifient « parce que la politique est aussi malade. Donc c’est cette série d’initiatives qui permettra à la Côte d’Ivoire de renaître ». 

Comme propositions pour un nouveau souffle du système éducatif ivoirien, l’ancien Premier ministre ivoirien Affi N’Guessan dit « s’en tenir à celles que feront les experts ».

 Cependant, a-t-il souhaité que « ces propositions aillent dans le sens de la réforme des programmes. Car, il faut que les programmes soient adaptés au contexte actuel et aux défis du monde nouveau ».  

Outre la réforme des programmes, le président du FPI a suggéré aussi que les experts se penchent sur la réforme de la qualité des enseignements et la formation des formateurs.  

Le président du FPI estime que « l’environnement de l’école est délétère, parce qu’il y a beaucoup de violence, la lutte contre la drogue, les grossesses en milieu scolaire ». Et cela devrait faire l’objet du diagnostic. 

Lancement officiel des états généraux de l’éducation ivoirienne

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé lundi à Abidjan au lancement officiel des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, en présence de la Directrice générale adjointe de l’Unesco chargée de l’éducation, Stefania Giannini.

« Face aux réalités qui transforment notre humanité à un rythme vertigineux, il est impérieux que de temps en temps, on fasse une pause pour évaluer le chemin parcouru et apporter les ajustements nécessaires », a déclaré M. Patrick Achi dans un discours.

M. Patrick Achi a fait observer que « le système scolaire ivoirien a commencé à perdre ses lettres de noblesse avec l’avènement des crises à répétition que la nation a subi de plein fouet (…) depuis les années 1990 ».

« Il nous faut courageusement avec honnêteté et franchise questionner le système » de l’école qui offre la connaissance, mais également les parents qui sont au coeur de l’éducation des enfants, a-t-il ajouté.

L’Etat ivoirien consacre des arbitrages budgétaires favorables au secteur éducatif. « En 2019, 5% du PIB, 18% du budget de l’Etat et 44% du budget de fonctionnement ont été consacrés aux enseignements du préscolaire, du primaire et du secondaire général ».

Depuis 2011, le gouvernement ivoirien a construit 36.665 classes dans le primaire et le secondaire, recruté 76.430 enseignants et plus de 4.800 personnes dédiées à l’encadrement afin que chaque enfants ait droit à l’éducation.  

La directrice générale adjointe de l’Unesco, Stefania Giannini, s’est dite « vraiment très heureuse » de prendre part à ces assises, un « moment décisif » visant à mettre l’éducation au centre de l’agenda politique afin de « repenser » le système éducatif ivoirien. 

L’éducation, dira-t-elle, est « le socle du développement durable surtout en ce moment de crise sanitaire de Covid-19 » et également le moteur d’une relance inclusive et résiliente pour surmonter la pandémie.

Elle a suggéré un programme ciblé pour scolariser tous les enfants, promouvoir des enseignants qualifiés et outillés face aux défis actuels, ainsi que les compétences digitales dans l’apprentissage et la prise en compte de la petite enfance. 

« Je réitère l’engagement total de l’Unesco à accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire afin de relever les défis » liés à l’éducation et à l’alphabétisation, a assuré la directrice générale adjointe de l’Unesco, Stefania Giannini, souhaitant un « pacte social durable pour la réussite des élèves ». 

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a expliqué que les états généraux de l’éducation visent à « projeter l’école ivoirienne dans une nouvelle trajectoire adossée à la fois à la consolidation des acquis pour la rendre plus performante ».

L’objectif de ces états généraux, mentionnera-t-elle, est de « penser une politique éducative » à travers un dialogue ouvert sur l’école ivoirienne, la cinquième du genre depuis l’accession du pays à l’indépendance.

« Il s’agira pour tous les acteurs et les partenaires du système éducatif de s’accorder sur un diagnostic, de faire des recommandations en vue d’une école plus performante », a relevé Mme Mariatou Koné.

A l’issue de ces états généraux qui seront éclatés dans les différentes régions du pays et au niveau de la diaspora, « nous disposerons d’un plan d’actions et d’une feuille de route bien précise », a-t-elle poursuivi. 

L’école ivoirienne a hérité des séquelles des crises socio-politiques successives. De ce fait, des investissements importants ont été injectés depuis 2011 et l’école a été rendue obligatoire pour les enfants âgés de 6 à 16 ans. 

Nommée le 6 avril 2021, Mme Mariatou Koné, a annoncé à sa prise de fonction les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation afin de permettre aux acteurs du système éducatif de contribuer par leurs idées à relever les défis de sa mission.

Ces assises donneront l’opportunité aux acteurs du système éducatif et aux partenaires de l’école ivoirienne de faire des propositions conséquentes afin de pérenniser les acquis. Et ce, de manière participative et inclusive

Ce processus qui bénéficie de l’appui des partenaires durera sur six mois avec des consultations dans l’ensemble des Districts autonomes du pays et aussi sur une plateforme numérique. Des états généraux de l’éducation ont déjà eu lieu en Côte d’Ivoire en 1977;1985;1990 et 1994.

Maroc/Covid-19 : Le gouvernement durcit les restrictions

Face à la hausse des contaminations, le gouvernement a annoncé ce lundi l’adoption une batterie de mesures restrictives qui entreront en vigueur à partir du vendredi 23 juillet.Parmi les mesures adoptées, figure le prolongement du couvre-feu de 23h à 4h30 du matin, avec une exemption pour les personnes travaillant dans des secteurs vitaux ou des cas urgents, indique un communiqué de l’exécutif.

A cela s’ajoute l’interdiction de déplacements entre villes, à l’exception des personnes vaccinées ou disposant d’une autorisation délivrée par les autorités locales.

De même, les funérailles et cérémonies de mariage sont de nouveau interdites. Toutefois, l’exécutif autorise un nombre limité de personnes pouvant participer à une cérémonie funéraire. Parallèlement, la capacité d’accueil est limitée à 50% dans les restaurants et cafés.

En outre, seulement 50 personnes peuvent prendre part à un rassemblement sur la voie publique. Une autorisation des autorités est exigée si le nombre de participants dépasse 50.

Af’Sud : début du procès de Zuma pour corruption

Le procès virtuel de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma pour fraude et corruption présumées en relation avec un marché d’armement dans les années 1990, s’est ouvert lundi à la Haute cour de Pietermaritzburg.M. Zuma doit répondre des chefs d’accusation de corruption, extorsion et blanchiment d’argent notamment sur un contrat signé en 1999, dans le cadre duquel il est accusé d’avoir reçu des pots-de-vin du géant français de l’armement Thales, alors qu’il était encore vice-président.

Zuma souhaitait un report du procès à la semaine prochaine, mais la Haute cour a déclaré qu’elle tiendrait une audience virtuelle sur les accusations.

Les avocats de Jacob Zuma ont déposé une demande d’urgence, indiquant que l’ancien président souhaitait témoigner en personne sur les raisons pour lesquelles il devrait être acquitté sans procès.

Le procès a débuté en mai après de nombreux reports et retards. Zuma a depuis été emprisonné pour une peine de 15 mois pour « outrage à la justice ».

Mali : la délégation de l’Union africaine « satisfaite » de sa visite

Les émissaires du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine (UA), en mission depuis le 14 juillet à Bamako, la capitale malienne, ont salué les « avancées » de la transition politique dans ce pays.S’assurer que le Mali est sur la bonne voie. C’était l’objectif de la délégation de l’Union africaine dont le séjour au Mali a pris fin vendredi dernier. Ce lundi, sur Twitter, la Présidence malienne a rapporté les propos de Victor Adekele, Représentant permanent du Nigeria auprès de l’organisation panafricaine : « Nous avons eu des discussions très fructueuses avec tous les interlocuteurs que nous avons rencontrés, à commencer par le Premier ministre et certains ministres, les membres de la société civile… ».

De son côté, le colonel Assimi Goïta, président de transition du Mali, a réitéré son engagement à respecter la transition censée durer 18 mois. Celle-ci doit notamment déboucher sur l’organisation d’élections générales en février 2022. 

En outre, le nouvel homme fort de Bamako a promis de lever bientôt les restrictions de liberté qui pèsent sur Bah N’daw, ancien président de la transition, son Premier ministre, Moctar Ouane et d’autres personnalités. 

Lors de son entrevue avec la délégation de l’UA au Palais de Koulouba, le colonel Assimi Goïta a aussi mis l’accent sur la bonne conduite du mécanisme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (DDR). Pour lui, la crise sécuritaire au Sahel sera difficilement gérée tant que ce processus « n’est pas activement mené ». 

Suite à la destitution de Bah N’daw et Moctar Ouane, l’Union africaine a suspendu le Mali de ses instances. Mais avec les « appréciations positives » de Goodluck Jonathan, médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et le « satisfecit » de la délégation du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine, le Mali peut s’attendre à une bonne nouvelle. 

En tout cas, a indiqué M. Adekele, le chef de la délégation de l’UA, les chefs d’État et de gouvernement du continent « statueront pour voir quel soutien apporter aux autorités de la transition » malienne après l’examen du rapport de la mission.

Sénégal : la Senelec appuie des groupements féminins

Au total, des matériels estimés à 83 millions f cfa ont été octroyés à des groupements féminins du département de Guédiawaye (banlieue dakaroise).Ce don de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) entre dans le cadre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASE), cofinancé par la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne.

Ce premier lot de matériels composés de trois moulins à céréales, trois décortiqueuses à céréales, d’un moulin à disque, d’une chaîne de transformation d’arachide et des équipements électroménagers, vient en soutien aux femmes de la banlieue dans la transformation de céréales locales et de fruits et légumes, l’aviculture et le commerce de poulets et le maraîchage.

Lors de son allocution, le Directeur général de Senelec, Papa Mademba Bitèye a rappelé qu’à travers ce don, Senelec vient exprimer sa solidarité et son soutien à une frange importante de la population : les femmes.

« A travers cette démarche, Senelec poursuit un double objectif à savoir contribuer à la promotion de la femme à travers un usage productif de l’électricité et favoriser l’accès universel à l’électricité », a dit M. Bitèye dans un communiqué reçu à APA.

Selon lui, l’accès universel à l’électricité ne saurait être réalisé sans opérer une discrimination positive à l’égard des femmes. « L’accès des femmes à l’électricité est une condition sinequanone pour atteindre l’accès universel à l’électricité. Ces objectifs sont en droite ligne avec la vision d’émergence promue par Son Excellence le Président de la République Macky Sall et les engagements de notre pays dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) », a indiqué Papa Mademba Bitèye.

Il a ajouté : « Aussi, Senelec en raison de son rôle pivot dans le développement de notre pays entend pleinement jouer sa partition. C’est pour cette raison que, Senelec, dans le cadre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASE), a réservé un traitement particulier aux femmes avec la mise en œuvre d’un ambitieux programme, destiné à améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables, accroître les usages productifs de l’électricité et contribuer à l’autonomisation économique des femmes ».

En outre Papa Mademba Bitèye a saisi l’occasion pour annoncer la livraison très prochaine d’un poste injecteur pour le département pour un coût global de 13 milliards. D’après lui, ce poste injecteur réalisé dans le cadre du PASE va davantage sécuriser et densifier l’alimentation en électricité pour toute la banlieue avec l’appui des bailleurs.

Toutes les initiatives de Senelec dans le département ont été saluées positivement par le Maire de Guédiawaye Aliou Sall qui a félicité l’entreprise pour sa responsabilité sociétale et surtout pour ses efforts dans l’amélioration des conditions de vie de la population de Guédiawaye.

Pillages : l’Afrique du Sud relance son économie (Ramaphosa)

L’Afrique du Sud est en train de se reconstruire après les récents pillages et violences, selon son président Cyril Ramaphosa.Dans son message hebdomadaire à la nation après les pires troubles dans le pays depuis la fin de l’apartheid, M. Ramaphosa a soutenu que son pays « en train de relancer son économie ».

Les événements de la semaine dernière suite à l’emprisonnement de l’ex-président Jacob Zuma « sont un rappel brutal de la profondeur des problèmes et du chemin qu’il nous reste à parcourir ».

« Ces événements doivent nous conduire à agir avec plus de détermination et de diligence », a déclaré Ramaphosa.

Il a fait remarquer que les récents troubles ont entraîné la mort de 212 personnes et le pillage de biens publics et privés, la destruction d’infrastructures à hauteur de plusieurs millions de dollars et la suspension de services essentiels dans les provinces du Kwazulu-Natal et du Gauteng.

« Alors que nous nous efforçons de stabiliser le pays, de sécuriser les fournitures et de protéger les infrastructures essentielles, nous devons également travailler ensemble pour atténuer les effets de ces troubles sur les personnes les plus vulnérables de la société », a ajouté le président.

Il a évoqué l’urgence de transformer l’économie, de créer des emplois et de partager les richesses du pays pour tirer des millions de Sud-Africains des affres de la pauvreté.

« Nous devons transformer fondamentalement notre économie et notre société, en intensifiant nos efforts pour créer des emplois, sortir des millions de personnes de la pauvreté et faire en sorte que les richesses du pays soient partagées entre tous ses habitants », a-t-il poursuivi.

Le dirigeant sud-africain a encouragé les entreprises à offrir des mesures de bien-être et d’autres formes de soutien aux employés qui ont été touchés par les violences.

« Nous sommes appelés à contribuer à l’aide alimentaire et à soutenir les entreprises en détresse. Nous sommes appelés à rejoindre de petites équipes de bénévoles pour aider à nettoyer les communautés touchées, s’il nous est possible de le faire, tout en ayant à l’esprit de la pandémie et ce que nous devons faire pour rester en sécurité », a conclu le président.

Fête de Tabaski 2021 : Quand la cherté des moutons côtoie la précarité !

Les musulmans du Niger, à l’instar de ceux du monde musulman, s’apprêtent à célébrer, ce mardi 20 juillet 2021 correspondant au 10 du mois hégirien Dhoul al-Hijja 1442, la Fête de l’Aïd al-Adha ou la Fête de Tabaski.

A 24 heures de cette Fête, également appelée Fête du Mouton, qui commémore le Sacrifice du Prophète Abraham, les préparatifs vont bon train. A Niamey, les marchés de bétail et de condiment ont grouillé de monde le weekend, chacun voulant s’offrir le nécessaire pour la Fête.

Dans les rues, pratiquement tout le monde à l’esprit à la tête. Aux vendeurs ambulants des moutons se mêlent ceux des ustensiles de cuisine et autres objets et matériels (charbon, bois, nattes, fils de fer, etc.) nécessaires à la grillade et à la cuisson de la viande des moutons qui seront sacrifiés le jour de la Fête.

Au Tourakou (marché de bétail) de la Commune 2, les lieux de vente habituelle sont pleins de moutons, certains revendeurs ont même disposé les moutons jusque dans les rues obstruant la circulation par endroits. On y observe un véritable tohu-bohu indescriptible.

Mais en dépit de la disponibilité des moutons, leurs prix ne sont pas abordables cette année, selon certains acheteurs. En effet, pour pouvoir disposer d’un bon mouton de Tabaski, il faut débourser pas moins de 70.000 F CFA.

« A 48 heures de la Fête, nous a témoigné un fonctionnaire sous couvert d’anonymat, les prix des moutons n’ont toujours pas baissé comme nous l’observions par le passé. Les moutons sont encore chers et la plupart des fonctionnaires n’ont pas assez de moyens pour payer des moutons gras comme recommandés par l’Islam, parce que nous sommes pratiquement à la fin du mois et il reste encore quelques jours pour faire les salaires ».

Quant à ce sexagénaire maigrichon, au regard un peu inquiet, il nous a lâché : « les gens n’ont pas peur de Dieu. Avec 60.000 F CFA, tu ne peux avoir un mouton. C’est vraiment lamentable ! ».

Expliquant la hausse des prix des moutons cette année, le revendeur Boureima Halidou nous fait savoir que « c’est dès la source, c’est-à-dire auprès des propriétaires, que les moutons sont vendus chers. Il y a aussi cette situation d’insécurité qui a fait que certaines sources d’approvisionnement sont inaccessibles ».

Quant à M. Siddo, cet autre revendeur, il nous a confié que « les Nigériens sont toujours attentistes. Ils viennent payer les moutons au dernier moment. On ne s’inquiète pas trop ».

L’Aïd el-Kébir au Niger, note-t-on, est toujours un grand moment de fête certes, mais aussi d’affaires principalement autour du mouton. A côté, s’y collent toutefois des petits commerces liés à la vente de tout ce qui entre dans la préparation du mouton : couteaux, poêles, fils de fer, nattes, bois, etc.

Ces dernières années, les Nigériens abandonnent le bois de chauffe pour se tourner de plus en plus vers le charbon de bois ou minéral pour griller les moutons. Là également, au vu de l’engouement autour du charbon, les prix du sac augmentent d’année en année à l’approche de la Fête. Le sac de 100 kg coûte entre 8.500 et 10.000 F CFA actuellement, alors qu’il est vendu en deçà de 7.000 F CFA avant la période de la Fête.

ANP