juillet 2021 - Page 18 sur 42 - Journal du niger

Niger : 15 millions de dollars US pour répondre aux besoins humanitaires

Cette enveloppe du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des nations unies (Ocha, sigle en anglais) s’inscrit dans le cadre du tout premier fonds commun régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.L’organisme du système des Nations Unies, dans un communiqué reçu lundi à APA, renseigne que le Niger est confronté à « une urgence humanitaire complexe où la violence et l’insécurité permanentes ont été aggravées par la pauvreté endémique, la pression démographique et les chocs climatiques ».

Dans les régions transfrontalières du Niger, souligne le document, « les conflits armés dans les pays voisins (Burkina, Mali et Nigeria) continuent d’aggraver l’instabilité. Les déplacements de population et les effets de contagion sont fortement ressentis ».

A ce jour, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires estime que « le Plan de réponse humanitaire pour le Niger n’est couvert qu’à 14%, avec seulement 75 millions de dollars reçus sur un total de 523 millions requis ».

Le Niger est donc « le pays le plus sous-financé de la région ».  Un « déficit de financement » des actions humanitaires est noté dans tout le Sahel. A en croire Ocha, en 2020, les plans de réponse de la région ont été financés à 53% en moyenne, et au milieu de l’année 2021, seuls 21% des fonds requis ont été reçus.

D’après une étude du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, 29 millions de personnes localisées au Burkina, au Nord du Cameroun, au Tchad, au Mali, au Niger et au Nord-Est du Nigeria ont besoin d’une aide humanitaire.

Avec ce fonds commun, Ocha entend donner favoriser « la coordination et les synergies régionales pour faire face aux nombreux défis interconnectés du Sahel ».

Dans sa mise en œuvre, les types de financement seront élargis pour que « les partenaires humanitaires puissent fournir une assistance efficace dans les endroits les moins bien financés, accéder aux populations vulnérables les plus difficiles à atteindre et répondre aux crises nouvelles et émergentes ».

Pour sa part, Julie Belanger, cheffe du bureau régional d’Ocha pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a déclaré que « les leçons apprises et les meilleures pratiques seront partagées entre les pays recevant des enveloppes de financement et les initiatives transfrontalières seront soutenues là où elles sont pertinentes ».

Mauritanie : dix millions d’euros de la Bad pour la relance économique

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé cette ligne de crédit à la Banque mauritanienne pour le Commerce et l’Industrie (BCI) pour qu’elle appuie les Petites et Moyennes Entreprises du pays.La pandémie de Covid-19 affecte toutes les économies du monde. La lutte pour sauver des vies s’accompagne de stratégies pour relancer la machine économique grippée. Avec l’octroi de ce financement, la Banque africaine de développement (Bad) permettra, selon un communiqué reçu lundi à APA, à la Banque mauritanienne pour le Commerce et l’Industrie (BCI) de « disposer de liquidités en devises ».

Cet argent servira à « préfinancer l’acquisition de machines, d’intrants, d’équipements, de biens de consommation, de denrées alimentaires et de matériaux au profit des secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’industrie, de la construction, de la transformation du poisson et des aliments et de l’artisanat ».

Le Conseil d’administration de la Bad a approuvé l’opération vendredi dernier à Abidjan, en Côte d’Ivoire. De l’avis de Malinne Blomberg, Directrice Générale adjointe de la Bad pour l’Afrique du Nord et responsable-pays pour la Mauritanie, l’objectif est de « faciliter encore plus l’accès au financement pour les PME mauritaniennes ».

Poursuivant, elle a affirmé que l’ambition de l’institution financière est d’ « offrir de nouvelles perspectives en incitant (ces entreprises) à se lancer sur des marchés porteurs pour relancer rapidement la croissance et créer des emplois durables ».

C’est la troisième ligne de financement dont bénéficie la BCI. En 2008 et 2016, elle avait perçu au total environ 16 millions de dollars US. Pour Stefan Nalletamby, Directeur du département du développement du secteur financier à la Bad, le contexte est difficile pour les banques mauritaniennes car « l’accès au financement des PME, qui a toujours constitué un défi, se trouve aggravé par la crise actuelle et par l’accès difficile aux devises étrangères, indispensables pour régler les opérations du commerce international ».

Dans sa politique, la Bad vise cinq grandes priorités sur le continent. A travers le financement de la BCI, l’institution financière dit en atteindre quatre : « nourrir », « industrialiser » et « intégrer l’Afrique » avec un effet catalyseur sur l’atteinte de l’objectif « améliorer la qualité de vie des populations africaines ».

La panique d’une troisième vague de Covid-19 à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, sont alarmistes sur les cas de contaminations de Covid-19 au Sénégal avec les craintes d’une troisième vague.Face à la passivité des pouvoirs publics face à la troisième vague, la société civile met en place une Task-force informe L’AS. L’objectif est d’apporter « une réponse rigoureuse et plus inclusive à la pandémie » souligne le journal.

Le Soleil se montre inquiet et parle de 3088 nouvelles infections, 11 décès et 31 dans un état grave au sortir de ce week-end.

Suffisant pour le gouvernement pour « dépoussiérer les arrêtés » avec le port du masque à nouveau obligatoire dans les lieux publics et dans les transports informe Le Quotidien.

Sud Quotidien parle d’un « Tabaski à haut risque » face à la hausse alarmante des cas de Covid-19 dans le pays. Face à la gravité de la situation, le ministre des Transports et de l’Intérieur actualisent les restrictions avec le port obligatoire du masque.

Pour Vox Populi, la situation vire à la « catastrophe » avec l’augmentation vertigineuse des cas communautaires. Le ministre de l’Intérieur « réimpose » le masque « en tout lieu » pendant que le mouvement citoyen Y en a marre évoque « l’irresponsabilité du gouvernement et appelle à la responsabilité citoyenne ».

Pour L’Observateur c’est un « cocktail de saison ultra mortel » qui s’installe porté par le duo Covid-Palu. Le Pr Daouda Ndiaye, membre du comité scientifique de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) indique qu’une « co-infection paludisme plus Covid-19 risquerait d’être fatale ».

Malgré les mesures de restriction, le « convoyage de militants » à l’intérieur par des responsables politiques continue. « Les ministres et directeurs généraux défient Macky Sall » souligne Walf Quotidien qui ajoute que ces derniers font fi des recommandations de leur patron.

Libération nous informe du démantèlement d’un vaste réseau de trafic de migrants et de la confection de faux documents de voyage à l’aéroport Blaise Diagne. Le journal indique qu’une vaste mafia débusquée et plusieurs personnes sont arrêtées.

En sport, Record parle du transfert de l’international sénégalais Boulaye Dia chez le vainqueur de l’Europa League, Villarreal. Le journal pose la question de son « intégration » dans un club présenté comme un modèle de réussite dans le football mondial.

Stades parle des Lions déjà irrésistibles en pré-saison avec Youssouf Sabaly décisif avec le Bétis pendant qu’Ismaïla Sarr (Watford) et Pape Ndiaga Yade (Metz) font trembler les filets.

Santé, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les ventes d’auto-tests Covid, la résilience du Maroc et les relations Maroc-Algérie, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.« Non à la peur contre les ventes d’autotests Covid », lance +L’Économiste+, ajoutant que la polémique entre laboratoires d’analyses biologiques et les pharmaciens passe mal auprès de l’opinion.

Le journal rappelle que plusieurs pays sont allés beaucoup plus loin, autorisant ces tests dans les grandes surfaces, soulignant que les laboratoires donnent l’impression de s’opposer à un canal offrant plus de proximité et pouvant toucher un plus grand public.

Cette affaire n’est pas sans rappeler les résistances ayant marqué l’arrivée des premiers tests Covid au début de la pandémie, indique-t-il, relevant qu’il s’agit là d’un scénario qui semble se répéter pour les autotests car l’humeur des politiques de santé continue de s’exposer à la pression des lobbys.

Abordant la résilience du Maroc, +Aujourd’hui Le Maroc+, qui se réfère au dernier classement réalisé par Global Finance sur la base d’indicateurs du World Economic Forum, écrit qu’avec sa très honorable 24ème place en termes de sûreté et de sécurité, le Maroc se confirme et conforte dans son statut de pays fiable et résilient.

Pour cette édition 2021, l’index global de sécurité sur lequel se base ce scoring prend particulièrement en considération la situation épidémiologique et la performance générale du pays dans sa lutte contre le virus, fait savoir le quotidien, notant que durant cette pandémie, qui dure depuis mars 2020, le Maroc a fait preuve non seulement d’une capacité de résilience à des chocs exogènes violents mais, en plus, d’une aptitude à transformer des situations critiques en opportunités.

Ce capital sécurité et fiabilité dont jouit le Maroc devrait être exploité surtout en interne et être transformé en capital confiance pour affronter et relever les nombreux défis qui se profilent à l’horizon, estime-t-il.

+L’Opinion+ rapporte que l’Algérie a rappelé, dimanche, son ambassadeur à Rabat, pour consultation. Une réaction provoquée par le plaidoyer de Omar Hilale, lors de la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés, où il a défendu le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

« Dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, rendue publique le 16 juillet 2021, il a été indiqué que l’Algérie attendait du Royaume du Maroc qu’il clarifie sa position définitive sur la situation d’une extrême gravité créée par les propos inadmissibles de son ambassadeur à New York», indique le ministère algériens des Affaires Étrangères, faisant référence au plaidoyer de l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, qui avait répondu aux provocations du nouveau ministre algérien des Affaires étrangères, au cours d’une réunion virtuelle des non-alignés, tenue les 13 et 14 juillet, en évoquant le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

 

« Depuis lors, et en l’absence de tout écho positif et approprié de la partie marocaine, il a été décidé aujourd’hui, le rappel, avec effet immédiat, pour consultations, de l’Ambassadeur d’Algérie à Rabat, sans préjudice d’autres mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire », conclut le communiqué algérien, cité par la publication.

Rappelons que lors de la réunion précitée, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a revendiqué le droit à l’autodétermination en faveur de la chimérique RASD, et ce, bien que le dossier du Sahara marocain ne fût, ni inscrit à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème.

Exerçant son droit de réponse, Omar Hilale a déclaré que l’Algérie qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère». Il a ajouté que «l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

Cherté de la vie: l’Etat ivoirien va encadrer les prix

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a indiqué dimanche que son département prendra des mesures d’encadrement des prix sur le marché face à la cherté de la vie, en cas de nécessité.

« Nous poursuivons la concertation avec les différents acteurs (pour) trouver des solutions durables qui n’obèrent pas le pouvoir d’achat des populations. En cas de nécessité, nous allons prendre des mesures d’encadrement des prix », a dit M. Souleymane Diarrassouba, lors d’une conférence de presse. 

Depuis quelques jours, l’on assiste à de nombreuses plaintes des populations relativement à ces hausses qui ont été relayées et amplifiées par les médias et les réseaux sociaux. 

M. Souleymane Diarrassouba a appelé les citoyens « au calme, à la sérénité, et à ne pas céder à la panique et à éviter de diffuser des informations qui sont de nature à perturber le marché ». 

« Face au cri de cœur de la population auquel le gouvernement est sensible, il était donc important pour le département dont j’ai la charge de rencontrer la presse pour informer les populations sur la réalité de la situation », a-t-il ajouté. 

Le ministre du Commerce a expliqué que « les augmentations constatées ne sont pas spécifiques à la Côte d’Ivoire ». Car, partout dans le monde, avec la reprise économique caractérisée par une reprise de la demande beaucoup plus forte que prévue, après une année 2020 marquée par la pandémie à coronavirus, et les tensions sur les matières premières, l’inflation reprend de la vigueur. 

L’Indice des prix alimentaires de la FAO, soulignera-t-il, a progressé pour le 12e mois consécutif et s’établit à 127,1 points, avec un bond de 5,8 points, la plus forte hausse mensuelle depuis 2010.

De ce fait, les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore marqué un fort rebond au premier semestre de 2021. 

Il a noté, par exemple, que le prix du maïs a été multiplié par plus de deux, et ceux du soja, du sucre et du blé ont augmenté respectivement de 61%, 52% et 26%, à la suite d’une forte demande d’aliments pour animaux en Asie et les contraintes sur la croissance de la production agricole mondiale ont alimenté la hausse des prix.

Le prix de l’huile de palme raffinée étant aligné sur le prix « AIPH » du régime de palme ou de l’huile brute, le prix du régime de palme a augmenté de 47,44 F/kg en décembre 2020 à 61,14 F/kg en janvier 2021, puis à 77,75 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 62%. 

Quant à l’huile de palme brute, le prix est passé de 399F/kg en décembre 2020 à 497 F/kg en janvier 2021, puis à 627 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 57% tandis que le prix de l’huile raffinée de 25 L est passé de 19600 F en décembre 2020 à 22500 F en juillet 2021, soit une hausse de 14,79%.

Le prix de la tonne de blé, lui, est passé de 250 euros en janvier 2021 à 300 euros en juillet 2021, soit une hausse de 20%, combinée à une hausse du coût de fret de 20% alors que le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021. 

« Face à la hausse des prix de certains produits de première nécessité, différentes mesures ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat des ménages », a-t-il poursuivi, rappelant que la détermination des prix relève du marché selon la loi de l’offre et de la demande et du jeu de la concurrence. 

La mission du gouvernement est d’assurer la surveillance du marché et d’encadrer les prix en cas de dysfonctionnements du marché et de pratiques spéculatives avérées, a fait savoir le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie. 

Il a mentionné que son ministère a renforcé la concertation avec les acteurs des secteurs concernés. En janvier 2021, à l’issue de discussions, les industriels et son département ont convenu de suspendre les hausses de prix de l’huile de table raffinée, intervenues au mois de janvier 2021 et de geler les prix de la farine boulangère type 55.

« En mai 2021, en accord avec les acteurs, nous avons pris des mesures de fixation de prix maxima convenus sur la période de la crise énergétique pour la viande de bœuf (avec et sans os), le ciment, et le maintien du prix de la baguette de pain à 150 FCFA », a-t-il également rappelé. 

« Le rationnement des entreprises et ménages en électricité étant désormais terminé, nous avons donc déjà noté une tendance à la baisse des prix au détail de certains produits, notamment les matériaux de construction », a-t-il fait observer.

La botte de fer qui était vendue à 52000 FCFA en 2019, puis à 47000 FCFA en décembre 2020, entre 52000 FCFA et 54000 FCFA de janvier à avril 2021, puis entre 56000 FCFA et 60000 FCFA pendant le rationnement a baissé à 54000 FCFA aujourd’hui, a-t-il fait remarquer.  

Le sac de ciment CPJ 42.5 au détail coûtait 4200 FCFA en décembre 2020, puis 4000 FCFA entre janvier et avril 2021 et entre 5000 FCFA et 6000 FCFA pendant la période de rationnement de l’électricité, est vendu aujourd’hui entre 4200 FCFA et 4500 FCFA, presqu’au prix de décembre 2020, a-t-il assuré. 

En Côte d’Ivoire, les évolutions des prix des produits de première nécessité ont été « globalement maîtrisées » au cours du premier trimestre de 2021 comparativement à la même période de 2020, a soutenu M. Souleymane Diarrassouba. 

JO 2021: 32 athlètes ivoiriens en lice à Tokyo

Trente-deux athlètes ivoiriens sont attendus du 22 juillet au 8 août 2021 à Tokyo, dans la capitale japonaise, où ils prendront part à la 32è édition des Jeux Olympiques (JO).

Il s’agit des sprinteuses Murielle Ahouré (championne du monde en titre du 60m en salle) et de Marie-Josée Ta Lou, la vice-championne du monde en titre du 100 m et du 200 m, par ailleurs porte-drapeau de l’équipe ivoirienne à Tokyo.

A l’épreuve du sprint masculin, l’équipe ivoirienne met en avant le jeune prodige Arthur Gué Cissé, détenteur actuel du record de Côte d’Ivoire du 100 mètres avec son chrono de 9 s 93. Ce record était détenu depuis 2016 par Ben Youssef Méïté.

Au Taekwondo, le champion olympique des -80kg, Cheick Sallah Junior Cissé, le seul médaillé d’or de l’histoire de la Côte d’Ivoire mettra son titre en jeu dans la capitale nipponne là où sa condisciple et compatriote Ruth Gbagbi (championne du monde en titre des -67 kg) tentera de faire mieux après sa médaille de bronze glanée aux JO Rio 2016. Les Eléphants taekwondo’ins alignent aussi Seydou Gbané et Aminata Traoré.                        

Le Judo sera l’affaire de Zouleiha Abzetta Dabonné, une abonnée des JO puisqu’elle était déjà présente à Rio 2016.

Pour sa part, Ta Li Marie Te Flan représentera son pays à la natation. C’est aussi une habituée des JO. En 2016, à Rio de Janeiro, elle avait représenté la Côte d’Ivoire aux 800 mètres nage libre Dames.

A l’Aviron, c’est N’Dri Franck qui fera flotter sur son embarcation de forme étroite et allongée le drapeau Orange-Blanc-Vert de la Côte d’Ivoire.

Le plus fort du contingent ivoirien en lice pour Tokyo 2020 est composé de l’équipe Espoir (U23) de football avec des renommés tels que Eric Bailly (Manchester United, Angleterre), Franck Kessié (AC Milan, Italie), Max Gradel (Sivasspor, Turquie), et Timité Cheick (Amiens, France) ainsi que les nationaux Ira Tape Eliezer du FC San Pedro et Nagoli Oupoh Maxime du Sol FC.

 Le jeune Amad Diallo du Manchester United, la révélation de l’année et nouveau chouchou des fans ivoiriens, figure également sur cette liste des 22 joueurs.

C’est donc 22 Eléphants Espoirs qui tenteront de barrir très fort au pays du soleil levant, dans une poule D, perçue comme celle de la mort par les observateurs les plus avertis du ballon rond. Outre la Côte d’Ivoire, cette poule est composée du Brésil, de l’Allemagne et de l’Arabie Saoudite. 

Initialement prévus du 24 juillet au 9 août 2020, les JO Tokyo 2020 doivent finalement se tenir du 23 juillet au 8 août 2021 du fait de la pandémie de Covid-19.

Prés de 11 090 athlètes sont en lice aux JO de Tokyo à travers 33 sports et 339 épreuves avec remise de médailles.

L’Algérie rappelle pour consultations son ambassadeur à Rabat

L’Algérie a décidé de rappeler pour consultations son ambassadeur à Rabat, annonce dimanche un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.La diplomatie algérienne a expliqué que dans sa déclaration publiée le 17 juillet 2021, « il a été indiqué que l’Algérie attendait du Royaume du Maroc qu’il clarifie sa position définitive sur la situation d’une extrême gravité créée par les propos inadmissibles de son ambassadeur à New York ».

 « Depuis lors, et en l’absence de tout écho positif et approprié de la partie marocaine, il a été décidé aujourd’hui, le rappel, avec effet immédiat, pour consultations, de l’Ambassadeur d’Algérie à Rabat, sans préjudice d’autres mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire », indique le communiqué.

Répondant aux provocations du ministre algérien des Affaires étrangères, au cours d’une réunion virtuelle des non-alignés, tenue les 13 et 14 juillet, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc  à New York, Omar Hilale avait évoqué « le droit à l’autodétermination du peuple kabyle ».

Réagissant à ces propos, la diplomatie algérienne a, dans un communiqué, considéré qu’il s’agit d’une « reconnaissance de culpabilité en ce qui concerne le soutien marocain multiforme actuellement accordé à un groupe terroriste connu, comme cela a été le cas du soutien aux groupes terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie durant la +décennie noire+».

Le texte fait référence au classement par le pouvoir algérien, en avril dernier, du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), en tant qu’organisation terroriste au même titre que le mouvement islamiste Rachad, proche de la Turquie et du Qatar.

Le ministère estime que la « communication diplomatique marocaine est aventuriste, irresponsable et manipulatrice (…) destinée à cultiver un amalgame outrancier entre une question de décolonisation dûment reconnue comme telle par la communauté internationale et ce qui n’est qu’un complot dirigé contre l’unité de la nation algérienne ».

Alger a souligné que la réponse du Maroc à l’intervention de son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, « heurte frontalement les principes et les accords qui structurent et inspirent les relations algéro-marocaines. Elle constitue une violation flagrante du droit international et de l’Acte Constitutif de l’Union africaine ».

L’Algérie ne mesure pas à quel point le Maroc est indigné par les provocations algériennes, depuis des années durant. Alger arme, finance, défend et abrite le front polisario qui mène un combat armé contre le Maroc.

Côte d’Ivoire: dans l’ombre de victimes d’avortements non sécurisés

Chaque année, en Côte d’Ivoire, « entre 210.000 et 290.000 femmes pratiquent les avortements », parmi lequelles plusieurs engagées dans une sexualité précoce décèdent ou en sortent avec des complications pouvant entraîner la stérilité.

L’avortement clandestin touche malheureusement les jeunes filles dans les lycées et collèges du pays. La sexualité précoce des adolescents, parfois ignorants du cycle menstruel, conduit à des drames en cas de survenue de grossesse. 

La peur d’affronter surtout les parents ou d’avoir un enfant non désiré, amène des jeunes filles à pratiquer l’avortement. Salomé, la trentaine raconte l’expérience de sa copine, qui déjà en classe de terminale se débarrassa d’une grossesse d’environ trois mois.   

Cette amie, qui était à son troisième essai au BAC, vivait avec ses parents à Daoukro, dans le centre-est ivoirien, rapporte Salomé, ajoutant que quand elle su qu’elle était enceinte, elle se rendit chez un vendeur de médicaments chinois, qui lui donna des comprimés.

Ces comprimés, ingurgités en une seule prise selon les recommandations « sans manger ni sucré ni glacé », vont au bout de trois jours provoquer des saignements, à l’issue desquels, la grossesse va passer.      

Le phénomène de l’avortement est présent partout dans le pays, surtout en zone urbaine. A Abengourou (Est), un jeune couturière avoua quelques minutes avant son décès, sur son lit d’hôpital, avoir fait un avortement qui a échoué. Mais hélas, c’était trop tard. 

Une dame résidant dans son quartier, aux dires de ses proches, lui a prescrit des feuilles pour faire sauter la grossesse. Des complications surviendront plus tard, ce qui va nécessiter une intervention chirurgicale à l’issue de laquelle elle succombera. 

Selon une sage-femme interrogée, qui a requis l’anonymat, des avortements clandestins sont toujours faits dans des cliniques, ce qui montre que ce phénomène est une réalité et nécessite une éducation accrue sur la santé maternelle. 

Pour réduire les grossesses en milieu scolaire par l’utilisation des méthodes contraceptives, des campagnes sont menées dans les lycées et collèges du pays par des structures agréées par le ministère de l’Éducation nationale avec la collaboration du médico-scolaire.  

« Quand on était en terminale, après la sensibilisation à l’école, nous sommes partis au médico-scolaire, où des élèves de sexe féminin ont expérimenté des implants et d’autres méthodes contraceptives pour éviter des grossesses », rapporte l’étudiante Deborah Zozoro. 

Aujourd’hui, dans la vie active, une femme qui a fait des avortements depuis le collège, confie avoir échappé belle. Cette pratique ne sera pas sans conséquence, elle aura du mal à avoir un enfant, mais grâce à « la prière », elle a pu avoir un seul fils.  

La législation, en Côte d’Ivoire, stipule qu’il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère dont le pronostic vital est très engagé.  

Le médecin peut, seulement, procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants. 

Toutefois, cela a lieu après examen. Ceux-ci attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale, thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit.

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Mais, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Etats généraux de l’éducation: Stefania Giannini à Abidjan

La Sous-directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) chargée de l’éducation, Stefania Giannini est arrivée dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan où elle participera lundi au lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.

Mme Stefania Giannini a été accueillie à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par la ministre ivoirienne de l’Education et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné.

Ces états généraux qui s’étendront sur six mois sont destinés à passer en revue les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans un dialogue direct inclusif avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national en vue de faire des propositions pour une école ivoirienne de qualité et compétitive.  

Sur son agenda de dimanche, Mme Giannini doit rencontrer les femmes du marché de Cocody Anono en formation d’alphabétisation avant de visiter la ville historique de Grand-Bassam, à une quarantaine de km au Sud d’Abidjan.

Le quartier France de Grand-Bassam, considéré comme le cœur historique de la ville, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 03 juillet 2012.

Lundi, avant la cérémonie de lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation, prévue de 10h00 à 12h45, heure locale et Gmt, en présence du premier ministre ivoirien Patrick Achi, elle rencontrera le Groupe local des partenaires de l’éducation. Une rencontre avec le premier ministre est également au menu.

Dans l’après-midi, la Sous-directrice générale de l’UNESCO pour l’éducation est attendue à l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (IPNETP) d’Abidjan-Cocody où elle s’entretiendra avec le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage (METFPA), M. Koffi N’guessan.

Enfin, elle achèvera ses rencontres à l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) avec le Directeur général de cette université, Prof Koné Tiomoman.

Mali : Trois Chinois et deux Mauritaniens enlevés dans une attaque armée

Deux Mauritaniens travaillant pour l’entreprise de construction ATTM et trois ressortissants Chinois ont été enlevés, samedi, dans une attaque armée, selon des sources, citées par le site électronique +Sahara Média+.Les mêmes sources indiquent que des hommes armés non identifiés ont attaqué un site appartenant à l’entreprise mauritanienne ATTM et à une société chinoise, entre les villes de Kala et Nwara, en territoire malien, où ils construisent une route goudronnée.

Les assaillants ont mis le feu aux équipements de l’entreprise avant d’enlever deux travailleurs « ordinaires », ajoute-t-on.

Et de préciser que les trois Mauritaniens se trouvaient sur le chantier, ajoutant que les hommes armés ont enlevé les trois travailleurs, mais l’un d’eux a sauté d’une des voitures des ravisseurs et survécu à l’enlèvement.

Les mêmes sources ont fait savoir que l’attaque s’est soldée par l’enlèvement de trois hauts cadres de l’entreprise chinoise, et la saisie de trois véhicules.

L’attaque a eu lieu dans une zone où s’active la katiba » Macina, affiliée au « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » (GSIM), qui prête allégeance à Al-Qaïda. Jusqu’à présent, aucune partie n’a revendiqué l’attentat.

Dans une première réaction officielle à cet incident, l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a, dans une dépêche, rapporté qu' »un chantier entre la ville de Kala et Nwara, en territoire malien, a été la cible d’une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés ».

Le chantier est supervisé conjointement par ATTM et une société chinoise, a fait savoir AMI, soulignant que les autorités mauritaniennes « suivent très sérieusement l’affaire ».