octobre 2021 - Page 34 sur 40 - Journal du niger

Mali : Soumeylou Boubèye Maïga bientôt jugé

L’ancien Premier ministre malien, actuellement en prison, sera édifié sur son sort fin décembre.La machine judiciaire s’emballe pour Soumeylou Boubèye Maïga qui devrait faire face à la redoutable Cour d’Assises chargée de juger les affaires de crimes économiques et de délinquance financières à la fin de l’année.

Cette figure politique au Mali nommée à la Primature entre 2017 et 2019, est écrouée depuis le 26 août dernier dans une affaire de fraude présumée qui remonte en 2014 alors qu’il était ministre de la Défense et chef des services de renseignement.

Ce poids lourd de la scène politique est soupçonné par le Bureau vérificateur général (BVG), autorité malienne indépendante, « d’escroquerie, faux, usage de faux, et favoritisme » dans l’achat de l’avion présidentiel d’un montant de 20 milliards Fcfa en 2014. Des chefs d’accusations qui pourraient lui valoir un séjour prolongé en prison, s’il est reconnu coupable lors de son procès à la fin de l’année.

Le pensionnaire de la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako ne bénéficiera pas de « traitement de faveur » à en croire, le chef d’État malien, le colonel Assimi Goïta. Le bourreau de l’ancien président Ibrahima Boubacar Keïta, renversé du pouvoir le 18 août 2020, s’est engagé dans une croisade contre la « corruption » et la « délinquance financière ».

À cinq mois de la présidentielle (27 février 2022) où la junte a promis de rendre le pouvoir aux civils, des partisans de l’ancien Premier ministre parlent de « purge politique » dans cette affaire classée selon eux « sans suite » en 2018. Le leader de l’ASMA-CFP (Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des forces patriotiques) à qui on prête de solides réseaux dans les milieux sécuritaires maliens et régionaux, ne s’est jamais exprimé publiquement sur les ambitions présidentielles qui lui sont prêtées par les responsables de son parti.

Ethiopie : expulsion effective des sept fonctionnaires onusiens

Ces travailleurs humanitaires des Nations Unies ont quitté l’Ethiopie qui les accuse d’avoir violé le protocole d’accord qui encadre leurs activités dans le pays.La menace est mise à exécution. Addis Abeba avait déclaré, jeudi dernier, sept membres du personnel de l’Organisation des Nations Unies personae non grata avant de leur ordonner de s’en aller dans les 72 heures.

L’Ethiopie reproche aux fonctionnaires onusiens « une ingérence dans (ses) affaires intérieures ». A en croire Farhan Haq, le porte-parole des Nations Unies, « ils ont été sortis du pays pour assurer leur sécurité » car la priorité est de permettre au « personnel d’effectuer son travail en toute sécurité ».

A la veille du départ des sept travailleurs humanitaires, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a indiqué qu’ils pouvaient être remplacés pour la continuité des activités humanitaires.

L’Ethiopie s’est montrée intransigeante dans cette affaire car elle considère que les personnes sanctionnées ont aidé le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle en anglais) avec notamment la fourniture d’appareils de communication.

Mozambique : trois soldats de la Sadc tombent à Cabo Delgado

Dans cette province de l’extrême nord du pays, des affrontements ont opposé les forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc, sigle en anglais) et des hommes armés affiliés à l’Etat islamique.La Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), à l’issue d’un sommet extraordinaire de la Troïka, organe chargé de promouvoir la paix et la sécurité dans la région, a précisé hier mardi que les trois éléments tués au combat étaient originaires du Botswana et de la Tanzanie.

Leur intervention s’inscrivait dans le cadre de la Mission de la Sadc au Mozambique (Samim). C’est pourquoi l’organisation régionale a présenté « ses condoléances » aux familles des victimes et à leurs gouvernements. Les forces de la Sadc, composées de Sud-Africains, d’Angolais, de Botswanais, de Mozambicains et de Tanzaniens, tentent de repousser les terroristes qui sévissent à Cabo Delgado depuis 2017. 

La Mission de la Sadc au Mozambique devait prendre fin le 15 octobre prochain. Dans un communiqué, la Sadc a indiqué que la Troïka a approuvé le maintien de la Samim au Mozambique demandé par le président mozambicain Filipe Nyusi. L’objectif est de « poursuivre les offensives contre les terroristes, consolider la sécurité, créer un environnement propice à la réinstallation de la population et faciliter les opérations d’aide humanitaire et de développement durable ».

Politique, législatif et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du futur gouvernement, l’élection des membres de la Chambre des conseillers et la situation sanitaire dans le Royaume sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus mercredi.Evoquant la nomination du nouveau gouvernement, +L’Economiste+ relève que le casting des ministres donnera une idée sur la volonté de changement et les capacités de la nouvelle équipe à porter le grand chantier du nouveau modèle de développement.

La première version du programme gouvernemental est déjà prête, fait savoir le journal, notant que ce programme comprend en principe le dénominateur commun des principales mesures proposées pour la relance de l’économie et la création d’emplois, impactées par les conséquences de la pandémie.

Dans cette affaire, l’innovation réside dans la possibilité d’avoir un programme prêt à l’emploi, estime-t-il, ajoutant que le nouveau gouvernement est sommé d’optimiser les 100 premiers jours pour mettre la locomotive sur les nouveaux rails.

Revenant sur l’élection des membres de la Chambre des conseillers, L’Opinion écrit que contrairement aux députés élus au suffrage universel direct, l’élection des Conseillers est moins connue des Marocains, tant le mode de scrutin reste complexe pour le commun des citoyens, notant que les Conseillers ont pourtant autant de pouvoirs législatifs que les députés.

Ils peuvent même dans certains cas changer le cours de la législation nationale à travers leur rôle de contre-pouvoir législatif qui se manifeste notamment lors du processus de façonnage des lois de finances où les fluctuations entre Chambre basse et Chambre haute sont souvent marquantes, explique le quotidien.

L’élection des Conseillers de la prochaine législature a ceci de particulier qu’elle intervient après les premières élections générales et unifiées de l’Histoire du pays, « soldées par un chamboulement total de notre paysage politique suite à la débâcle du PJD et le sacre du trio de la majorité RNI-Istiqlal-PAM », note-t-il.

+Al Massae+ relève que la situation épidémiologique au Maroc s’améliore de plus en plus et la phase descendante continue sans mauvaise surprise depuis 7 semaines.

Selon le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Merabet, le taux de reproduction du SARS-COV-2 à la date du 3 octobre est de 0,84 (+/- 0,01), notant que le niveau de transmission du virus au Maroc est modéré.

Le Maroc reste toujours au niveau orange avec 4 régions au niveau vert, 7 régions au niveau orange et une seule région au niveau rouge, a expliqué Merabet sur son compte LinkedIn dans un bref commentaire sur la situation épidémiologique de Covid-19 intitulé « la décrue de la vague Delta se poursuit ».

Justice et éducation au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de l’affaire du trafic de passeports diplomatiques et de la marchandisation de l’éducation.L’AS rapporte que le ministre de la Justice, Me Malick Sall, « saisit l’Assemblée nationale » pour la levée de l’immunité parlementaire des députés cités dans cette affaire rocambolesque.

A en croire Le Témoin, « sauf miracle, Boubacar Biaye et Mamadou Sall filent (tout) droit vers Rebeuss ». « Sall et Biaye (sont) en salle d’attente », conclut Le Quotidien. Car « le premier dossier de la rentrée parlementaire, prévue le 14 octobre, sera la levée de l’immunité » de ces deux députés de la mouvance présidentielle.

Selon WalfQuotidien, le Garde des Sceaux « renvoie le colis à Moustapha Niasse », le président de l’Assemblée nationale. Ce journal souligne que « le nouveau bureau traitera le dossier dès l’installation des commissions permanentes ».

Tribune informe que le Procureur adjoint, Demba Traoré, s’occupe du cas d’El Hadj Diadji Condé et le Procureur général près de la Cour d’appel de Dakar, Lansana Diabé, prend en charge le dossier des députés.

Pour sa part, Le Soleil fait un focus sur Demba Kandji, le nouveau Médiateur de la République. Dans le quotidien national, l’ancien Doyen des juges d’instruction près le Tribunal régional hors classe de Dakar déclare que sa « mission est de travailler à la consolidation de l’Etat de droit » au Sénégal.

Ces derniers jours, un autre scandale fait couler beaucoup d’encre dans le monde. Il s’agit des Pandora papers. Le Consortium international des journalistes d’investigation a révélé que 336 responsables politiques de la planète, dont 43 africains, auraient caché des fonds dans des sociétés offshores installées dans des paradis fiscaux pour échapper aux impôts.

Libération soutient qu’il y a « 20 sociétés liées à des propriétaires basés au Sénégal ». Contrairement à d’autres pays du continent noir, précise ce journal, aucun politique n’est mis en cause au Sénégal.

Sur un tout autre sujet, Les Echos notent « une privatisation rampante de l’école sénégalaise ». En effet, explique ce quotidien, une étude de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) montre la « marchandisation de l’éducation avec (notamment) des acteurs étrangers et des non spécialistes qui investissent le secteur dans un but lucratif ».

Sous le titre « Le business florissant de écoles privées », Vox Populi renseigne que ces établissements font « des bénéfices de l’ordre de 60 % », 19 % d’entre eux reçoivent des « subventions » de l’Etat et « 5 % ne sont pas autorisés ».

A quelques jours de la fin des grandes vacances, L’Observateur se fait l’écho des « ratés de la rentrée des classes ». Ce journal fait savoir que « les tenues des élèves » ne seront pas prêtes à temps et se désole du « bricolage » dans la formation des 5000 enseignants recrutés.

Côte d’Ivoire: réflexion sur la simplification des procédures administratives

Des représentants des administrations publiques et parapubliques, des partenaires techniques et financiers ainsi que des organisations privées et de la société civile ont entamé, mardi, à Abidjan, des réflexions sur l’élaboration d’un programme national de simplification des procédures administratives.

La cérémonie officielle de lancement de cet atelier d’élaboration du programme nationale de simplification des procédures administratives s’est déroulée, mardi, dans un hôtel de Cocody, dans l’Est de  la capitale économique ivoirienne.

Organisé par la Direction des systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique (DISGAE) du Secrétariat d’État chargé de la Modernisation de l’administration, cet atelier dont l’ouverture a été présidée par Dr Noël Tahet, Directeur de cabinet du secrétaire d’État Brice Kouassi, vise à présenter aux administrations le processus usuel de simplification des procédures administratives et à proposer un projet de programme national de simplification des procédures.

Les deux jours de travaux permettront aux participants d’identifier les opportunités, les enjeux et les défis de la question de la simplification des procédures administratives, selon Antoine Bessin, Directeur des systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique.

Dr Noël Tahet, représentant Dr Brice Kouassi, Secrétaire d’État, a saisi cette tribune pour donner les objectifs spécifiques aux participants. Il s’agit de l’élaboration d’un programme national de simplification des procédures administratives:

A l’en croire, cet atelier vise à apporter des éclaircies sur ce vaste chantier de la simplification des procédures administratives, mais d’œuvrer en synergie pour l’élaboration de la démarche méthodologique nationale de simplification des procédures administratives. En outre, les travaux devront aboutir à l’élaboration d’un avant-projet de loi sur la simplification des procédures administratives.

Cette rencontre vise à poser les bases d’une fructueuse collaboration au profit de l’amélioration de l’appareil administratif. Poursuivant, Dr Noël Noël Tahet, a exhorté les participants à s’impliquer d’avantage dans l’élaboration du programme national de simplification des procédures administratives. Car de leur implication dépendra l’atteinte des objectifs et la réussite du projet.

Maroc/Chambre des Conseillers Le trio RNI-PAM-PI remportent plus de la moitié des sièges

Le Parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI) est arrivé en tête des élections des membres de la Chambre des Conseillers, au titre des collèges des collectivités territoriales et des chambres professionnelles, qui ont eu lieu mardi, en remportant 27 sièges.Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) est arrivé en deuxième position avec 19 sièges, suivi du Parti de l’Istiqlal (PI) avec 17 sièges, selon des résultats provisoires annoncés, mardi soir, dans un communiqué du ministre de l’Intérieur.

Le Mouvement populaire (MP) occupe la 4e place avec 12 sièges, suivi de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 8 sièges, du Parti Justice et Développement (3 sièges) et de l’Union constitutionnelle (UC) avec 2 sièges, ajoute le ministre.

Pour ce qui est des autres partis politiques, au nombre de six, trois ont obtenu un siège chacun, alors qu’un candidat sans appartenance politique a réussi à remporter l’élection.

S’agissant des sièges dédiés au collège électoral des représentants des salariés, et sur la base des résultats provisoires annoncés par les bureaux de vote et les bureaux centralisateurs au niveau national, ils se répartissent comme suit : l’Union marocaine du travail (UMT) : 8 sièges, l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) : 6 sièges, la Confédération démocratique du travail (CDT) : 3 sièges, l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) : 2 sièges et la Fédération démocratique du travail (FDT) : 1 siège.

Concernant le collège électoral des représentants des organisations professionnelles des employeurs les plus représentatives, les huit sièges en lice ont été remportés par les candidates et candidats appartenant aux organisations régionales ou centrales de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), qui ont présenté leurs candidatures avec l’accréditation de la Confédération ou via des listes ayant obtenu le nombre de signatures exigé par la loi.

Le ministre de l’Intérieur précise que ces résultats restent provisoires en attendant leur validation par les commissions régionales de recensement, en vertu des dispositions juridiques en vigueur en ce qui concerne les collèges électoraux des représentants des collectivités territoriales, des chambres professionnelles, des organisations professionnelles des employeurs les plus représentatives ainsi que par la commission nationale de recensement pour ce qui est du collège électoral des représentants des salariés.

Marrakech accueillera en novembre le Sommet des entreprises UE-Afrique

La ville de Marrakech abritera, les 28 et 29 novembre prochain, la 4ème édition du sommet EU-Africa European Business Summit.Le sommet EU-Africa European Business Summit est un rendez-vous annuel dédié à la promotion et à la facilitation du commerce et des investissements entre les deux continents. L’objectif de ce sommet est de débattre des différents enjeux politiques, économiques, sociaux et environnementaux pour faire entendre la voix des entreprises en Europe et en Afrique.

Organisé par l’European Business, cette manifestation réunira des chefs d’entreprise, des décideurs et des experts pour répondre aux défis politiques les plus importants qui façonnent l’avenir commun des deux continents. Cette édition sera centrée en particulier autour de quatre thèmes principaux : la chaîne de valeur de l’Afrique, la transformation numérique, l’innovation dans le domaine de la santé et la transition verte.

«Nous avons le soutien très proche de la Commission européenne. Plusieurs commissaires européens soutiennent activement ce sommet. Il est aussi soutenu par des organisations panafricaines comme la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que par la Banque mondiale et le FMI qui vont travailler sur un nouveau cadre qui facilite les échanges entre l’Afrique et l’Europe», a fait savoir Le Directeur général de l’European Business Summit, Arnaud Thysen. 

Deux jours durant, cet événement offrira un environnement idéal pour des débats à travers des tables rondes et des sessions de partage et de pilotage. Il sera marqué par la présence d’une centaine d’invités et 5.000 participants en ligne pour échanger sur l’avenir des relations économiques entre l’UE et l’Afrique.

Maroc: Près de cinq tonnes de résine de cannabis saisie au large de Nador

Une grande quantité de drogue a été saisie par la Marine Royale marocaine ce mardi.Un garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée a avorté mardi très tôt le matin, une opération de trafic de stupéfiants en obligeant le moyen nautique rapide utilisé par les trafiquants à se débarrasser d’une quantité importante de résine de cannabis en la jetant par dessus bord au large de Nador, selon une source militaire.

La cargaison repêchée d’environ 5 tonnes a été remise à la Gendarmerie Royale de Nador pour la procédure judiciaire en vigueur, précise-t-on de même source.

Un groupe installe en Côte d’Ivoire son premier hub pharmaceutique en Afrique

Le Groupe Tridem Pharma installe en Côte d’Ivoire son premier hub de distribution de produits pharmaceutiques en Afrique à travers sa filiale Tridem Pharma Côte d’Ivoire.

La cérémonie d’ouverture officielle est prévue le jeudi 14 octobre 2021 dans un hôtel d’Abidjan. Le groupe présentera ce jour sa nouvelle plate-forme, située dans la zone aéroportuaire de Port-Bouët, dans le Sud de la capitale économique.  

Ce pôle est dédié à la distribution de produits pharmaceutiques, parapharmaceutiques et de dispositifs médicaux. Ce qui devrait permettre de diffuser ses produits sur le continent.  

Le Groupe, à travers sa filiale, inaugurera son premier hub de distribution de produits pharmaceutiques en Afrique, en marge de la 21ème édition du Forum pharmaceutique International qui se tient à Abidjan du 13 au 16 octobre 2021.

Ce site de distribution, premier du genre en Côte d’Ivoire, et pleinement opérationnel depuis octobre 2021, répond aux exigences internationales des bonnes pratiques de distribution pharmaceutique.

Ce projet est une grande première en Afrique subsaharienne francophone, zone qui avait été jusqu’à présent négligée par les acteurs internationaux de la distribution pharmaceutique, au profit d’une implantation européenne ou asiatique.

Cette plateforme approvisionnera directement les marchés nationaux et sous-régionaux. Le choix de la relocalisation des activités de distribution pharmaceutique du groupe est la première étape d’un projet. 

Cela vise notamment à améliorer la disponibilité des médicaments en Afrique, à inscrire l’action de Tridem, en tant qu’acteur local, dans le cadre des politiques de santé des différents pays africains servis par cette dernière. 

Avec l’implantation de ce hub pharmaceutique, la Côte d’Ivoire se positionne comme un acteur majeur de l’industrie pharmaceutique, en ouvrant la voie de l’exportation vers d’autres marchés africains. 

Créée en 1986, Tridem Pharma est un acteur majeur dans les domaines des affaires, réglementaires, de la promotion médicale et de la distribution pharmaceutique en Afrique.

Société du groupe Fosun Pharma depuis 2017, le groupe a renforcé, au cours des trois dernières années, sa position de leader en Afrique francophone et a connu une forte expansion géographique, notamment dans les pays d’Afrique anglophone.

Forte de 900 collaborateurs répartis dans une trentaine de pays d’Afrique, en France et en Asie, elle est présente en Afrique à travers 9 filiales (Sénégal, Cameroun, Ghana, Kenya, Nigeria, Ouganda, Tanzanie et 2 en Côte d’Ivoire), et 8 succursales. 

Ses activités de distribution couvrent près de 90 % de l’Afrique et du Moyen-Orient, soit un total de 35 pays. Depuis son intégration au sein du groupe Fosun Pharma, Tridem Pharma a réalisé un chiffre d’affaires de 207 millions d’euros en 2020 (plus de 135 milliards FCFA), contre 92 millions en 2017 (plus de 60 milliards FCFA).