octobre 2021 - Page 39 sur 40 - Journal du niger

Expo 2020 Dubaï : l’Afrique du Sud à la recherche d’investissements

Prétoria veut profiter de l’Exposition universelle 2020, ouverte ce 1er octobre à Dubaï, pour se remettre de l’impact de la Covidd-19.Au cours de l’évènement qui se tient sur six mois, l’Afrique du Sud va, explique le Système de communication et d’information du gouvernement (GCIS), présenter « sa proposition de valeur » et « promouvoir le commerce et l’investissement, les technologies innovantes de classe mondiale, les arts créatifs, le tourisme, les sports et sa diversité culturelle unique ».

« L’Expo 2020 sera l’occasion pour le pays de présenter au monde entier sa vaste gamme d’opportunités économiques, culturelles et touristiques », a déclaré le GCIS dans un communiqué daté de ce vendredi.

Parmi la délégation sud-africaine, figurent des entreprises en démarrage représentant les secteurs de la technologie financière, de la technologie sanitaire, de l’agroalimentaire, de l’économie circulaire, de l’énergie verte et d’autres secteurs, dont la mission est « de se connecter avec des investisseurs mondiaux pour décrocher des opportunités commerciales ».

Les expositions de Team South Africa à la foire commerciale mettraient également davantage l’accent sur l’agriculture et les secteurs des services aux entreprises mondiaux, de l’exploitation minière, de la fabrication et de la fabrication avancée.

« L’objectif est de donner aux investisseurs et aux visiteurs une véritable expérience de ce que l’Afrique du Sud offre grâce à des expositions virtuelles qui permettront aux visiteurs d’engager des discussions virtuelles avec les entreprises », poursuit le GCIS.

Selon Team South Africa, l’objectif « est de transformer les discours sur l’histoire de l’Afrique du Sud en opportunités commerciales potentielles ».

L’Expo 2020 de Dubaï se déroulera du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, avec la participation de 190 pays.

Guinée : Mamady Doumbouya investi président de la transition

Le chef de la junte militaire a réitéré son engagement et celui des membres de la transition à ne pas se présenter aux prochaines élections.Le Colonel Mamady Doumbouya est officiellement investi président de la République de Guinée. Le chef du Groupement des forces spéciales ayant renversé Alpha Condé le 05 octobre dernier a prêté serment ce vendredi au Palais Mohammed-V de Conakry devant le président de la Cour suprême, Mamadou Sylla.

Dans son allocution, il a juré « de préserver en toute loyauté la souveraineté nationale », de « consolider les acquis démocratiques, de garantir l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national ».

Le nouveau président a saisi l’occasion pour dresser les principales missions de la transition, dont la durée reste encore inconnue. Parmi celles-ci, figurent notamment l’élaboration d’une Constitution et l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles.

Selon Mamady Doumbouya, le conseil national de la transition et le gouvernement de transition seront prochainement mis en place. Ces entités auront la charge d’exécuter les missions susmentionnées.

Il a rassuré qu’il « mesure à sa juste valeur l’immensité des charges » qui lui sont confiées, en sa qualité de président de la République.

Niger : Un mauritanien nommé Conseiller spécial du Président Mohamed Bazoum

Moustapha Ould Limam a été désigné par décret daté du 24 septembre 2021.

 

Réputé proche des présidents malien feu Amadou Toumani Touré, nigérien Mahamadou Issoufou, sénégalais Macky Sall, tologais Faure Gnassimbe, ghanéen Nana Akufo-Addo et de l’ex premier Ministre ivoirien Guillaume Soro, celui que l’on surnomme le « Jacques Foccart » sans mallettes du Sahel est un homme opérationnel dans la diplomatie silencieuse.

Ami de longue date de Bazoum qu’il a connu dans les moments de braises, Limam Chafi officiera donc en conseiller spécial, devant cette promotion à sa fine connaissance de l’environnement politique nigérien.

Cela fait un an que Limam Chafi a rejoint la Mauritanie son pays, à la suite des mesures d’apaisement prises par le pouvoir.

 

Côte d’Ivoire: le kg du cacao fixé à 825 Fcfa pour la campagne 2021-2022

Le prix bord champ du Kg de cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, est fixé à 825 Fcfa pour la campagne 2021-2022 contre 1.000 f l’année précédente.

Le prix garanti du kg de cacao aux producteurs a été dévoilé, vendredi à Abidjan, par le Conseil café-cacao, organe de régulation de ces deux filières, qui a également fixé pour la campagne 2021-2022 le prix du Kg de café qui passe de 550 Fcfa à 700 Fcfa. 

La campagne café, elle, s’ouvre en décembre prochain sur toute l’étendue du territoire. Selon M. Maurice Sawadogo, responsable d’une coopérative, cela permet aux paysans de mieux organiser la traite.  

Le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board, ont mis en œuvre un concept de prix plancher, instituant un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US par tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès des deux pays.

Après les négociations sur le Différentiel de revenu, la Côte d’Ivoire et le Ghana n’ont pas réussi à convaincre tous les chocolatiers et les industriels à conclure leurs premières ventes de la récolte 2020/2021. 

La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui cumulent près de 65% de la production mondiale de cacao, veulent via ce mécanisme influencer les cours mondiaux au profit des paysans. Le contexte de Covid-19 a grippé le mécanisme.   

Le cacao représente plus de 50% du PIB des exportations de la Côte d’Ivoire et 15% du Produit intérieur brut (PIB). Il  fournit de l’emploi à 7 millions d’Ivoiriens, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD). 

Niger: la Libye réitère son soutien dans la lutte contre le terrorisme

Le Premier ministre libyen Abdel Hamid Dbeibah eu des séances de travail avec ses homologues nigériens. La réunion s’est tenue au palais présidentiel et a été coprésidée par le chef de l’État nigérien, Mohamed Bazoum.

 

 

 

La lutte contre le terrorisme, le retour de la stabilité en Libye et l’immigration irrégulière étaient au menu des principaux sujets débattus par les délégations du Niger et Lybie. Une séance de travail coprésidée par le président Mohamed Bazoum et le Premier ministre libyen Abdel Hamid Dbeibah, s’est tenue au palais présidentiel. Le président Mohamed Bazoum a souligné que le peuple nigérien entretien « une relation spéciale avec le peuple de la Libye », avant d’ajouter que la Libye est un voisin stratégique du Niger.

Les deux pays sont secoués par le terrorisme et l’insécurité depuis la disparition du guide libyen Mouammar Kadhafi. Les deux pays se seraient engagés à développer une coopération susceptible de mutualiser les forces pour faire face à ce fléau, en renforçant notamment la coopération au niveau du renseignement et au niveau militaire. En plus de la question de l’insécurité, les deux pays ont en commun le souci de la lutte contre la migration irrégulière.

Le Niger n’a pas manqué de solliciter des aides en moyens de locomotion, pour mieux contrôler les quatre-cents kilomètres de frontière entre les deux pays. Il s’agirait d’une zone désertique « poreuse », un espace de non droit et de trafics dans lequel évoluent des groupes armés, y compris terroristes et particulièrement depuis le décès de l’ancien guide libyen, Mouammar Kadhafi, fin 2011.

A noter que cette zone du sud de la Libye fait également l’objet de toutes les attentions depuis la mort de l’ancien président du Tchad, en avril dernier. Abdel Hamid Dbeibah, a réitéré son soutien dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité qui sévissent sur les deux frontières.

Malawi : drame à l’Assemblée nationale

Clement Chiwaya, l’ancien vice-président du parlement malawite, s’est donné la mort dans l’hémicycle pour une histoire d’avantages liés à son véhicule de fonction.Au Malawi, l’Assemblée nationale a été, hier jeudi, le théâtre d’une terrible scène. Clement Chiwaya s’y était rendu pour une réunion avec la greffière, Fiona Kalembera. Les avantages de l’ex-vice-président du parlement a été au menu des échanges.

A l’évidence, la rencontre n’a pas répondu aux attentes de M. Chiwaya. Dans un accès de colère, il s’est tiré une balle dans la tête. Dans un communiqué laconique, l’Assemblée nationale a confirmé les faits qu’elle impute à une « frustration ».

Clement Chiwaya a quitté sa fonction de vice-président de l’Assemblée nationale en 2019. Avant d’abréger sa vie, il a laissé une note expliquant son passage à l’acte : « Je suis abattu. Mon mal-être n’est pas lié à la voiture de fonction mais aux épreuves que l’on me fait endurer pour récupérer ce qui m’appartient ».

En effet, il a affirmé avoir acheté le véhicule de fonction à la fin de son mandat de cinq ans, comme le prévoyait son contrat.

Le vice-président régional d’IFC pour l’Afrique en visite au Sénégal

Du 4 au 6 octobre prochain, Sérgio Pimenta séjournera à Dakar pour discuter de la manière dont la Société financière internationale (IFC, sigle en anglais) peut soutenir une croissance tirée par le secteur privé.L’institution financière, dans un communiqué reçu vendredi à APA, affirme que « le secteur privé a un rôle essentiel à jouer dans la stratégie de relance » de l’économie sénégalaise après que la Covid-19 a freiné les perspectives de croissance du pays.

Sérgio Pimenta, le vice-président régional de la Société financière internationale (IFC, sigle en anglais), prévoit de s’entretenir avec « des décideurs publics, des partenaires au développement ainsi que des acteurs du secteur privé ».

Au Sénégal, l’IFC soutient œuvrer pour « le développement socio-économique à travers la création de nouveaux marchés et d’emplois ». La structure du Groupe de la Banque Mondiale consacrée au secteur privé entend appuyer « le développement des secteurs clés pour la croissance au Sénégal, en mettant l’accent sur les infrastructures, la santé, le logement, le tourisme, l’agro-industrie, l’économie numérique et l’accès au financement des Petites et Moyennes Entreprises ».

Malgré la crise sanitaire, rapporte la source, la Société financière internationale a plus que doublé ses investissements au Sénégal au cours de l’exercice 2021 pour les porter à 159 millions de dollars (dont 55,2 millions de dollars mobilisés auprès d’autres investisseurs), contre 75,6 millions de dollars (dont 44,7 millions de dollars de mobilisations) lors de l’exercice 2020.

Plusieurs membres de l’équipe de direction d’IFC pour l’Afrique dans les secteurs des infrastructures, des industries manufacturières, de l’agroalimentaire et des services et de la finance vont accompagner Sérgio Pimenta lors de sa visite au Sénégal.

Côte d’Ivoire: les prix des carburants restent inchangés en octobre

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, fixés tous deux à 615 Fcfa le litre, restent inchangés pour la période du 1er au 31 octobre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 Fcfa et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5.200 Fcfa. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire. 

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Prix BJKD: une Ivoirienne remporte le Prix de l’entrepreneuriat féminin

L’Ivoirienne Aimée Egue a remporté le Prix Sodeci (Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire) de l’entrepreneuriat féminin, à la 4e édition du Prix Bénédicte Janine Kacou Diagou (BJKD) pour le développement de entrepreneuriat jeunes, ouvert à l’international.

Spécialisée dans l’agriculture et la transformation alimentaire avec son entreprise « Les beignets Bassy », l’Ivoirienne Aimée Christelle Egue Essim, a remporté le Prix Sodeci de entrepreneuriat féminin d’une valeur de 5 millions de F CFA.

La finale de cette 4ème édition du Prix Bénédicte Janine Kacou Diagou (BJKD) pour le développement de entrepreneuriat jeunes, s’est déroulée dans un hôtel à Port-Bouët, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan. 

Le parrainage du « Prix de l’entrepreneuriat féminin » par la Sodeci montre l’engagement de l’entreprise à soutenir la femme dans son développement personnel, professionnel et son apport dans le tissu économique du pays.  

Le lauréat du 1er Prix de ce concours a été Fenou Industries du Bénin, pour sa plateforme de e-commerce. Elle est ainsi repartie avec la somme de 25 millions de FCFA. 

Le 2ème Prix, lui, a été attribué au Burkinabé Seydou Traoré, avec son entreprise Kenneya, spécialisée dans l’assistance médicale aux personnes âgées. Il remporte le Prix NSIA Fondation de l’innovation et la somme de 15 millions de FCFA,

La Béninoise Célia Chabi de Kiel bien-être, spécialisée dans la transformation du baobab en tous ses dérivés remporte le 3ème Prix BRVM pour le développement durable et la somme de 10 000 000 FCFA

Le cinquième Prix de la Béninoise Tikry  Z. Corenthin Esperanza, avec son entreprise Tofidoux, est celui de ADN de la performance, d’un montant de 3.000.000 de F CFA.

Ces quatre Prix sont renforcés par les dons matériels des partenaires (ordinateurs, postes téléviseurs, etc.). M. Christophe Kouadio, secrétaire général de la Sodeci représentant la direction générale de la société, a remis le Pix de l’entrepreneuriat féminin, lors de la cérémonie.

Pour cette 4ème édition, le prix BJKD s’est ouvert à l’international avec la participation de huit pays d’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Gabon, Mali, Sénégal et le Togo. 

Les participants ont concouru dans les mêmes conditions que les entrepreneurs ivoiriens. Ce prix a été initié depuis 2018 pour contribuer à la réduction du chômage et au développement économique par l’entrepreneuriat Jeunes.  

Législatif, gouvernance et environnement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent aux futurs défis à relever par le Parlement, à la gestion de la chose publique et à la protection de l’environnement.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les élections ne sont pas la finalité, mais plutôt un moyen pour permettre à de nouveaux partis et élus de prendre le relais et poursuivre le chemin du développement et surtout la réponse aux attentes des citoyens, notant que le Parlement avec ses deux Chambres est particulièrement attendu au cours des prochains mois.

Il a tout d’abord le contrôle de l’action du gouvernement, les missions de la diplomatie parlementaire mais également et surtout le volet législatif, poursuit le quotidien, relevant que le rythme de la production des lois gagnerait ainsi à augmenter au cours de la prochaine législature qui se profile.

Des projets ainsi que des propositions de lois efficaces, claires et surtout applicables sur le terrain très vite, « peuvent être la meilleure réponse aux citoyennes et citoyens qui sont allés en masse aux urnes pour élire les nouveaux membres des instances élues », estime-t-il.

Abordant la gestion de la chose publique, +L’Économiste+ relève que l’arrivée de nouvelles têtes à la présidence de différentes collectivités territoriales, stars connues du monde du foot, de politiques confirmés ou de figures féminines, « ravive les attentes et humanise un peu plus ce qui s’apparente à un quasi-maquis ».

Bien peu de citoyens maîtrisent les rouages de cette stratification ou savent même ce que fait chaque structure ou à quoi elle sert exactement, constate le journal, citant l’exemple des conseils régionaux qui entament à peine leur deuxième mandat.

Contrairement au discrédit ayant marqué le mandat précédent, dans la nouvelle configuration, « plus rien n’interdit désormais le déploiement de coalitions homogènes au service de stratégies de gouvernance plus efficaces. Et surtout au plus près des besoins des populations », indique-t-il.

+L’Opinion+ rapporte que le dimanche 3 octobre 2021 aura lieu à Rabat la 4ème édition de la Journée sans voitures, désormais rebaptisée « Rabat, sans ma voiture ».

Organisée par l’Association des Jeunes du 21ème siècle en partenariat avec les autorités locales, cette manifestation vise à sensibiliser les Rbatis à l’importance de la protection de l’environnement et à la nécessité d’agir contre la pollution atmosphérique générée par les véhicules de transport, souligne la publication.

De 9h à 18h, l’Avenue Mohammed V sera donc exclusivement ouverte aux voitures électriques, aux vélos et aux véhicules de secours. « Ce genre d’évènements permet de réduire de 30 à 40% de la production de gaz à effet de serre de la journée », a déclaré Aziz El Fekkaki, président de l’Association des Jeunes du 21ème siècle, cité par le quotidien.