novembre 2021 - Page 30 sur 48 - Journal du niger

L’Etat ivoirien approuve un prêt de 8,5 milliards Fcfa pour l’acquisition de 2 aéronefs

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi un prêt de 8,53 milliards Fcfa contracté auprès de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) pour l’acquisition de deux aéronefs en vue de la sécurité du territoire.

La Côte d’Ivoire a ratifié un accord de prêt de 8,53 milliards Fcfa, conclu le 12 octobre 2021 avec la BIDC, en vue de financer l’acquisition de deux aéronefs pour des missions de surveillance et de reconnaissance du territoire, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à’l’issue d’un Conseil des ministres. 

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, il s’agit d’un projet de décret qui vise à asseoir la sécurité des frontières terrestres et maritimes de la Côte d’Ivoire ainsi que le renforcement du dispositif sécuritaire du pays.

Un hélicoptère de l’armée ivoirienne a fait un crash, en septembre, dans le nord-est du pays, faisant trois instructeurs étrangers et deux opérateurs ivoiriens tués à la suite de « conditions météorologiques défavorables ».

La Côte d’Ivoire réduira ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41%

La Côte d’Ivoire s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d’ici à 2030, selon son ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi.

M. Assi a fait cette déclaration, mercredi à  Glasgow (Ecosse), lors d’un panel de haut niveau portant sur la présentation des nouvelles ambitions des pays dans un contexte de révision générale des contributions déterminées au niveau national (CDN).  

La Conférence de Glasgow 2021 sur les changements climatiques, ou COP26, se tient du 01 au 12 novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse.

Le ministre de l’Environnement et du développement durable a souligné que cette nouvelle ambition vient marquer la volonté de la Côte d’Ivoire à s’engager sur une trajectoire de développement bas-carbone et résilient aux changements climatiques.

Ce qui correspond à un abattement chiffré d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, là où l’ambition de la Côte d’Ivoire dans son premier document CDN, en 2015, affichait un abattement de 9 millions de tonnes équivalent CO2, soit une réduction de 28,25 % en 2030 par rapport à un scénario de référence.

Pour atteindre cet abattement d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, les acteurs et parties prenantes impliquées en Côte d’Ivoire ont identifié cinq secteurs importants et clés du développement économique mais qui influencent ou restent très vulnérables au changement climatique.

Ce sont l’agriculture, l’élevage, la forêt et l’utilisation des terres, les ressources en eau, la santé et les zones côtières.

A ce propos, le ministre Jean-Luc Assi a cité plusieurs actions sur lesquelles la Côte d’Ivoire misera jusqu’en 2030.

Ce sont entre autres l’augmentation du reboisement par la conversion d’un  million d’hectares de terre en forêt à l’horizon 2030, l’accroissement des énergies renouvelables dans la production d’électricité pouvant atteindre 45 % du mix énergétique avec le retrait du charbon, le renforcement de l’efficacité énergétique au niveau des sous-secteurs bâtiments.

Les commerces, les transports et les industries figurent également sur cette liste de même que la promotion de pratiques agricoles intelligentes face au climat, la mise œuvre à grande échelle du système de riziculture intensif (SRI), la mise en œuvre de décharges modernes et de centres de valorisation et d’enfouissement technique avec récupération de méthane, sont également au nombre des actions prévues par l’Etat ivoirien. 

Alassane Ouattara à Paris pour participer au forum sur la paix

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan, mercredi, pour la France où il prendra part, à l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, à la 4e édition du forum de Paris sur la paix qui se tiendra du 11 au 13 novembre 2021.

Ce forum vise à stimuler une reprise économique plus solide et plus inclusive, en s’attaquant aux fractures qui minent la gouvernance mondiale, en proposant des initiatives pour mieux gérer les biens communs mondiaux et en mettant en avant de nouveaux principes d’actions pour le monde post Covid-19, explique un communiqué de la présidence ivoirienne parvenu à APA.

Au cours de son séjour en France, le chef de l’Etat ivoirien participera, le 12 novembre 2021, à la célébration du 75e anniversaire de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

En marge de ces rencontres, M. Ouattara aura des entretiens avec plusieurs de ses homologues et de nombreuses personnalités.

L’Afrique du Sud continuera d’utiliser les énergies fossiles

Le ministre de l’Energie sud-africaine Gwede Mantashe, a révélé que le pays dépendait à 75% des énergies fossiles.Selon Gwede Mantashe, Il serait « injuste » d’attendre de l’Afrique du Sud qu’elle passe à l’énergie verte d’ici 2030, alors qu’elle dépend à 75% des énergies fossiles, a déclaré mercredi le ministre de l’Energie, Gwede Mantashe lors de la conférence de la Semaine africaine de l’énergie au Cap.

Il a indiqué que son pays ne pouvait pas s’engager à utiliser que de l’énergie verte à ce stade, car la production énergétique du pays dépendait fortement du charbon.

« Le charbon fournit 75% de notre énergie. D’ici 2030, nous comptons ramener ce taux à 60%. Je ne sais donc pas s’il s’agit de s’en éloigner ou de l’arrêter immédiatement », a déclaré M. Mantashe.

Le ministre a tenu ces propos en marge de la COP26 de Glasgow, en Grande-Bretagne, où le débat était l’abandon de l’utilisation des combustibles fossiles au cours des prochaines années.

M. Mantashe a fait remarquer que la plupart des pays développés sont eux-mêmes encore fortement tributaires des combustibles fossiles pour leur développement industriel.

Il a déclaré que l’Afrique du Sud s’efforcera d’atteindre les objectifs des Nations unies sans nécessairement nuire à l’économie du pays.

« D’ici 2030, nous voulons que le charbon fournisse moins de 60% de notre énergie. Nous prévoyons de recourir aux énergies renouvelables et d’accroître leur rôle de 18% au cours de la même période », a déclaré M. Mantashe.

Guinée : le Colonel Mamady Doumbouya récuse l’Envoyé spécial de la Cédéao

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait récemment choisi le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas pour renforcer le « dialogue avec les autorités de transition » et favoriser « la réussite du processus dans les plus brefs délais ».Il n’y a pas de « crise interne » en Guinée d’après le Colonel Mamady Doumbouya. Le président de transition, dans une lettre adressée à Nana Akufo-Addo, chef de l’Etat ghanéen et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a soutenu que la nomination d’un Envoyé spécial dans son pays n’est « ni opportun, ni urgent ».

Pour le tombeur d’Alpha Condé, la transition suit son cours normal étant donné que « la mise en place des organes se déroule dans un climat apaisé et en parfaite symbiose avec les forces vives » de la nation.

Toutefois, le Colonel Mamady Doumbouya, ancien légionnaire français, a réaffirmé sa disposition « à recevoir les missions ponctuelles de la Commission de la Cédéao comme celle qui a récemment séjourné à Conakry pour travailler avec le gouvernement sur les axes d’accompagnement technique en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel ».

Poursuivant, le chef de l’Etat a indiqué que le gouvernement est prêt à « entretenir un dialogue constant et une coopération étroite avec la Cédéao durant cette phase cruciale de la vie » de la Guinée.

Si pour l’heure la durée de la transition n’est pas précisée, le Colonel Mamady Doumbouya a fait part de sa « ferme » volonté à « tout mettre en ferme pour poursuivre ce processus de manière inclusive et concertée ».

Dans sa missive, l’homme fort de Conakry a apprécié « la reconnaissance » de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao, réunie le 7 novembre dernier à Accra (Ghana), « des avancées enregistrées dans le déroulement » de la transition.

Présidentielle gambienne : un manifeste des droits humains en gestation

Amnesty International invite les six candidats en lice pour l’élection présidentielle du 4 décembre prochain à signer au préalable ce document.En Gambie, la campagne électorale a débuté hier mardi. Adama Barrow, le président sortant, brigue un second mandat. Cinq candidats, dont l’ancien vice-président Ousainou Darboe, font face au successeur de Yaya Jammeh.

Dans ce pays enclavé, au passé tourmenté, Amnesty International demande ce mercredi aux aspirants à la magistrature suprême de s’engager « publiquement à améliorer, une fois élus, la situation des droits humains dans sept domaines clés ».

Il s’agit pour l’Organisation Non Gouvernementale de « protéger le droit à la liberté d’expression, protéger le droit à la liberté de réunion pacifique, lutter contre l’impunité, mettre fin aux violences sexuelles et fondées sur le genre et aux discriminations touchant les femmes, promouvoir les droits économiques, sociaux et culturels, d’adopter une loi interdisant la torture et d’abolir la peine de mort ».

Samira Daoud, Directrice pour l’Afrique occidentale et centrale d’Amnesty International rappelle que « le régime répressif de l’ancien président Yaya Jammeh a été marqué par les arrestations arbitraires massives, la torture généralisée, les homicides extrajudiciaires et la persécution des voix dissidentes ».

Sous Adama Barrow, l’organisation de défense des droits de l’Homme constate que la situation s’est nettement améliorée. Toutefois, elle estime que « l’élection du mois prochain offre l’occasion à la Gambie de voir son bilan en termes de droits humains suivre la même voie ».

Cela passe par la signature de son manifeste mettant « en avant la nécessité de garantir et promouvoir les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique qui demeurent menacés dans le pays ». Pour Amnesty International, « les lois qui restreignent les libertés doivent être révisées ».

Dans son argumentaire, elle pointe du doigt le Code pénal qui notamment « (criminalise) la sédition en lien avec le président et l’administration de la justice et impose des peines sévères dont l’emprisonnement, la confiscation des publications et des machines d’imprimerie ».

En outre, Amnesty International fait savoir que « la Loi sur l’information et les communications, la Loi de 2001 relative à l’immunité et l’article 5 de la Loi relative à l’ordre public » posent également problème. L’ONG souhaite que le futur président de la Gambie abroge ou révise ces lois et veille à ce que « la législation soit conforme aux traités régionaux et internationaux relatifs aux droits humains que le pays a ratifiés ».

L’homme fort de Banjul devra aussi assurer « l’obligation de rendre des comptes pour les violations des droits humains » et mettre en œuvre « toutes les recommandations de la Commission vérité, réconciliation et réparation portant sur l’engagement de poursuites et la lutte contre l’impunité ».

Dans ce sens, plaide Amnesty International, les membres du régime de l’ancien chef de l’Etat Yaya Jammeh, accusés de crimes graves, doivent être traduits en justice et, si leur culpabilité est établie, suspendus sur-le-champ de leurs fonctions au sein des forces de sécurité. 

Enfin, le manifeste insiste sur « la nécessité de protéger les droits des femmes » en luttant entre autres contre les mutilations génitales et le mariage précoce.

Décès à Abidjan de l’écrivain ivoirien Isaïe Biton Koulibaly

L’écrivain ivoirien Isaïe Biton Koulibaly est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan à l’âge de 72 ans.

Isaïe Biton Koulibaly est décédé au Centre hospitalier universitaire (Chu) d’Angré dans l’Est de la capitale économique ivoirienne des suites d’une longue maladie, rapportent plusieurs sources concordantes interrogées par APA.

Né le 7 juin 1949 à Abidjan-Treichville, marié et père de trois enfants, Isaïe Biton Koulibaly fit ses études primaires, secondaires et ses études universitaires à Abidjan.

Isaie Biton Koulibaly obtient en 2002 pour son roman « Merci l’artiste » le prix Nyonda honorant le père du théâtre gabonais Vincent de Paul Nyonda, le grand prix ivoirien des lettres en 2005 avec « Puissance des lettres », le prix Yambo Ouelogueum en 2008 avec « Et pourtant, elle pleurait » etc.

Il était le responsable du service littéraire des nouvelles éditions (NEI) depuis plus de 30 ans avant de faire valoir ses droits à la retraite le 13 janvier 2005.

Isaie Biton Koulibaly est spécialisé dans la littérature de genre (fantastique, romance, …). C’est un des auteurs les plus lus en Côte d’Ivoire. Il a une vingtaine de nouvelles et de romans à son actif.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Le discours royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche Verte, la levée du couvre-feu nocturne le secteur de l’enseignement privé et les enjeux de la reconnaissance par la Grande-Bretagne du vaccin chinois et l’assurance maladie obligatoire, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Rissalat Al Oumma+ écrit que le discours royal a souligné la nécessité de lever l’ambiguïté et la duplicité des discours politiques et a mis en exergue les défis du développement, de la sécurité et de la stabilité régionale et internationale.

Le journal précise que l’enjeu du Maroc est moral, incarné dans les valeurs de bon voisinage, la crédibilité et la pérennité des partenariats, le renforcement de la confiance, l’importance de privilégier la raison, la sagesse, la clairvoyance et la retenue dans la gestion des problèmes, tout en favorisant le dialogue et l’entente pour les résoudre.

Ces valeurs constituent le fondement sur lequel le Maroc se base pour gérer ses relations et partenariats, ce qui lui a valu l’estime des pays et leur appréciation de ses efforts pour garantir la stabilité et la protection des intérêts communs, affirme-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement a décidé, sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, de prendre une série de mesures dont la levée, à partir du mercredi 10 novembre, de l’interdiction du déplacement nocturne sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision intervient également suite aux résultats positifs réalisés dans le cadre de la campagne nationale de vaccination et de leurs retombées sur l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume.

L’Opinion, qui s’attarde sur le secteur de l’enseignement privé, dénonce une « anarchie » dans le domaine, créant non seulement des « différences notables » entre les opérateurs de l’enseignement scolaire privé en termes de qualité de prestations offertes et de prix, mais aussi des « pratiques malsaines », dévoilées au grand jour durant la pandémie.

Certes, le libre marché permet la prospérité économique, mais celle-ci ne devrait pas avoir lieu au détriment de l’accès « égal » et « équitable » à une éducation de qualité, qui est « un des droits les plus fondamentaux » consacrés par la Constitution, note le quotidien, plaidant pour l’intervention de l’État dans le secteur.

Mais au-delà du périmètre d’intervention de l’État, un nouveau cadre juridique s’impose afin d’accompagner les changements que connaît le marché de l’enseignement et assurer son développement de manière optimale et responsable, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la reconnaissance par la Grande-Bretagne du vaccin chinois, indique que l’annonce récente des autorités britanniques de la reconnaissance à ses frontières du vaccin chinois Sinopharm vient comme pour rappeler la « posture aberrante » de certains pays européens, qui continuent à ce jour de ne pas le reconnaître malgré l’homologation par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La publication, qui reproche à ces pays européens d’avancer à crédit l’inefficacité du vaccin chinois, se demande comment les responsables européens peuvent expliquer que dans des pays où la population a été vaccinée exclusivement avec les produits reconnus, comme Pfizer et AstraZeneca, la situation s’est dégradée de manière inquiétante alors que dans un pays comme le Maroc, où le vaccin chinois a été le plus utilisé, la situation s’est nettement améliorée et très probablement grâce à la vaccination.

+Al Alam+ fait savoir que près de 22 millions personnes supplémentaires vont bénéficier de l’assurance maladie obligatoire (AMO), et ce pour couvrir les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation, dans le cadre de la généralisation de la protection obligatoire pour l’année 2022.

Selon le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, le gouvernement aspire à généraliser les allocations familiales en 2024 pour environ 7 millions d’enfants en âge de scolarité, notant que son département œuvrera à élargir l’assiette des adhérents aux régimes de retraite.

Par ailleurs, il indiqué que le budget alloué à la Santé au titre de l’exercice 2022 s’élèvent à plus de 23,55 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH), en hausse de 19% par rapport à l’exercice 2021.

Côte d’Ivoire: les étudiants appelés à se projeter comme des créateurs d’emplois

Des étudiants ivoiriens, formés mardi au leadership à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ont été exhortés à ne pas seulement tendre la main à un employeur, mais se dire capables d’initier des possibilités de création d’emplois.

La formation dont le thème a porté sur « Les conditionnalités du leadership constructif et du développement personnel en contexte universitaire en Côte d’Ivoire », s’est déroulée du 2 au 6 novembre 2021, au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC).

Le professeur Baha Bi Youzan, doyen de l’Unité de formation et de recherche  (UFR) des Sciences de l’Homme et de la société (SHS), a donné la quintessence de cette session dont la phase pilote, a réuni des étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays.

Selon M.  Baha Bi Youzan,  dans l’optique de l’ouverture sur l’extérieur, la Côte d’Ivoire a adopté après la réouverture des universités suite à la crise postelectorale de 2010-2011, le système LMD (Licence-Master-Doctorat).

Ce système de formation, dira-t-il,  vise à apprendre autrement et à « ne pas attendre qu’on vienne vous offrir un emploi ». Ainsi, l’université donne des armes aux étudiants pour se réaliser et dessiner des opportunités d’emplois. 

« Chacun de nous est un créateur potentiel d’emplois, au lieu d’être un employé permanent », a-t-il poursuivi, insistant que « le rôle de l’université est de nous donner les armes pour compétir avec les autres (dans le monde) et de nous prendre en charge ». 

De ce fait, « la formation du leader est aujourd’hui quel que chose de prioritaire dans tous nos curiculats » pour s' »adapter au changement ». Cette session vise à donner aux étudiants cooptés la capacité de se prendre en charge et de se forger, toute en prenant conscience de leurs atouts. 

Il s’agit de « faire en sorte que l’étudiant qui sort de l’université ne se considère pas comme un chercheur d’emploi, mais plutôt comme un créateur d’emplois », a déclaré professeur Baha Bi Youzan.  

Cela devrait permettre de donner « la capacité et la possibilité (à l’étudiant) de se forger et de permettre à l’environnement d’être adapté à lui-même et adapter l’environnement à sa capacité », a -t-il relevé.  

L’on s’interroge si les étudiants des sciences sociales sont capables de rentrer dans l’employabilité, mais « à partir de cette formation, nous sommes convaincus que désormais nos étudiants ne vont pas simplement tendre la main à un employeur mais peuvent aussi initier des possibilités de création d’emplois », a-t-il soutenu.  

« On nous a demandé désormais de créer des filières professionnelles, pofessionnalisantes ou professionnalisées, nous allons encourager les étudiants à s’inscrire vers ces genres de formation pour susciter en eux la capacité de créer des emplois », a-t-il poursuivi.  

L’Institut d’Ethno-sociologie (IES) de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), dans le cadre du Projet « Les conditionnalités du leadership constructif et du développement personnel en contexte universitaire en Côte d’Ivoire », a initié cette session. 

Cette phase pilote a pris comme « cas » l’UFR de Science de l’Homme et de la Société de l’UFHB. Elle a été organisée en partenariat avec World Association of Non-Governmental Organizations (WANGO), et a réuni des étudiants dudit institut.

Sénégal: la convocation de Barthélémy Dias en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la convocation à risque de l’opposant Barthélémy Dias au tribunal et la levée de l’immunité parlementaire de deux députés de la majorité présidentielle.« Un mercredi de tous les dangers », titre le Témoin, soulignant que le candidat de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) à la mairie de Dakar, convoqué devant la Cour d’appel aujourd’hui, a battu le rappel de ses troupes, soutenu en cela par Ousmane Sonko. De son côté, le ministre Yankhoba Diattara appelle les jeunesses de la majorité présidentielle à se mobiliser pour faire face à l’opposition.

Walf Quotidien souligne que « Benno bande les muscles » même si c’est un « combat pour la survie » pour Yewwi Askan Wi. C’est un « temps show », indique Le Quotidien là où EnQuête relève « manip, calcul et menaces » dans l’affaire Barthélémy Dias.

Vox Populi note aussi que « pouvoir et opposition se braquent », ajoutant que les différents états-majors « abattent leurs cartes ». « L’opposition radicale est dans une dynamique de violence insurrectionnelle qui ne dit pas son nom », dénonce le ministre Mor Ngom.

Sur un autre sujet, L’AS indique que les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, cité dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques, sont « livrés à la justice ». Sollicitée par le parquet, leur immunité parlementaire a été levée mardi. « L’Assemblée livre Sall et Biaye », note ainsi Sud Quotidien.

« C’est douloureux de voir un des nôtres devoir répondre devant la justice », souligne le ministre de la Justice Malick Sall. Le député Boubacar Biaye indique de son côté : « J’aurai la possibilité de me défendre au lieu indiqué ». Se confiant par la suite à L’Observateur, il déclare n’avoir « jamais été affecté par cette affaire de trafic de passeports diplomatiques ».

A propos du drame de la famille Paye, L’Observateur donne « les détails renversants de l’autopsie ». Le dentiste « Falla Paye a tué ses trois enfants, selon le légiste, par strangulation entraînant une asphyxie mécanique » avant de se donner « la mort par arme blanche ».

Le journal prend prétexte de cette affaire pour mener une enquête sur le divorce au Sénégal. « L’amer en furie », indique le journal dans sa manchette, soulignant que « le soulagement ne peut provenir que de la destruction du partenaire ».