mars 2022 - Page 29 sur 35 - Journal du niger

Diplomatie, social et économie au menu des quotidiens marocains

L’approche de la diplomatie marocaine, la parité homme-femme au Maroc et les répercussions de la crise Russie-Ukraine sur l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui évoque l’approche de la diplomatie marocaine, écrit que la décision du Royaume de ne pas participer au vote par l’Assemblée générale de l’ONU, le 2 mars, d’une Résolution exigeant de la Russie de « cesser immédiatement d’employer la force contre l’Ukraine » vient confirmer la « neutralité » de Rabat dans le conflit qui secoue l’Ukraine.

Sans se soumettre à la tendance générale, le Royaume a maintenu ses liaisons aériennes avec la Russie, exactement comme il l’avait fait pour le Qatar, dont la crise avec l’Arabie Saoudite avait secoué le Moyen-Orient de juin 2017 à janvier 2021, constate le journal.

Cette posture renseigne, par ailleurs, sur la “souveraineté décisionnelle” du Royaume qui, loin de s’aligner “aveuglément” sur les positions occidentales ou autres, vise avant tout à protéger ses intérêts, vu l’évolution de la situation au Sahel et les relations économiques qui lient Rabat à Moscou, ajoute-t-il, soulignant que la neutralité du Maroc dans ce conflit s’inscrit également dans la politique de diversification des partenariats stratégiques mise en œuvre par le Maroc.

Même son de cloche du côté de +l’Économiste+, qui écrit que le Maroc a, encore une fois, fait preuve de “clairvoyance” dans ses positions diplomatiques, notant que sa décision a été prise “en toute indépendance”, sans suivre aucun des deux camps.

“Une neutralité positive” avec un appel à la désescalade et à l’ouverture des discussions politiques entre les deux parties en conflit, note le journal, soulignant que cette position “souveraine” s’inscrit dans le cadre d’une diplomatie tournée vers la paix mais qui prend aussi en compte les intérêts du Royaume.

C’est le cas notamment de la cause nationale qui détermine les positionnements de la diplomatie marocaine, surtout face à des membres permanents du Conseil de sécurité, relève-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la parité homme-femme au Maroc, écrit qu’il est aujourd’hui indiscutable que durant ces 20 dernières années, et plus particulièrement depuis la grande réforme du Statut personnel (Moudawana) en 2004, la femme marocaine a commencé à retrouver progressivement le rôle et la place qui lui reviennent dans l’édifice sociétal.

Il n’en demeure pas moins que certains faits, chiffres et indicateurs démontrent qu’elle est encore loin d’avoir atteint une parité parfaite, relève la publication.

Si les femmes au foyer, qui sont environ 8 millions au Maroc, sont considérées, au sens statistique et scientifique, comme étant des personnes improductives, ce qui est une énorme injustice au regard de la réalité de leur rôle, dans le monde de l’entreprise, les femmes sont encore sous-représentées dans les instances de gouvernance et atteignent laborieusement des postes de gouvernance, avance-t-il.

Ceci n’est pas forcément dû à une résistance organisée, mais seulement peut-être le résultat de lourdeurs et de résidus du passé dont la société marocaine n’arrive pas encore à se défaire, estime le quotidien.

+Le Vie Eco+ relève que le Maroc n’échappera pas aux conséquences de cette guerre car il est économiquement lié à ces deux pays. En témoignent le volume des échanges commerciaux entre le Royaume et les deux pays belligérants.

Depuis l’Ukraine, le Maroc a importé en 2021 plusieurs matières comme le blé, le maïs ou encore les matières plastiques pour un coût de 2,7 milliards de dirhams. Et il a exporté des engrais naturels et chimiques, des voitures de tourisme ou encore du poisson contre un montant de 677 millions de dirhams.

Idem pour la Russie à laquelle le Maroc a exporté, entre autres, des agrumes, des fruits frais ou secs ou encore du sucre brut à hauteur de 654 millions de dirhams. De l’autre côté de la balance, le pays a importé, pour près de 13 milliards de dirhams, plusieurs produits, comme le gasoil et fuel-oil, l’essence et le gaz de pétrole ou encore l’ammoniac.

Deux produits phares retiennent l’attention de la publication: le blé importé de l’Ukraine moyennant 1,1 milliard de dirhams et les agrumes exportés en Russie pour un montant de 323 millions de dirhams. De quoi pousser le journal à s’interroger sur les conséquences de la guerre entre les deux pays sur l’approvisionnement du blé et l’écoulement des agrumes.

Du côté de l’Exécutif, la guerre n’a aucun problème ni effet sur l’approvisionnement sur le marché local. D’après le journal qui cite des responsables au ministère de l’Agriculture, le Maroc dispose d’un stock officiel de cinq mois, en plus d’une réserve disponible auprès des agriculteurs.

Le Maroc abritera la 2ème édition de la Coupe d’Afrique scolaire

Le Maroc abritera la 2ème édition de la Coupe d’Afrique scolaire, a annoncé samedi, le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa.Lors d’une cérémonie organisée, à Casablanca en l’honneur de l’équipe nationale féminine de football scolaire, championne d’Afrique, M. Lekjaa a noté que les résultats obtenus incarnent le succès de la filière « sport et étude» sur laquelle a misé l’instance fédérale et le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports.

À cette occasion, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, président de la Fédération royale marocaine du sport scolaire, Chakib Benmoussa, et Fouzi Lekjaa, ont présidé la cérémonie de signature d’une convention de partenariat et de coopération.

Elle concerne la promotion du sport scolaire dans le domaine du football et la mise en place de cursus et filières sport-étude consacrés au football en général et féminin en particulier.

Maroc: RAM lance de nouveaux vols spéciaux en faveur des Marocains établis en Ukraine

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, samedi, le lancement de nouveaux vols spéciaux en faveur des Marocains établis en Ukraine.Ces vols seront opérés les 07 et 08 mars 2022, au départ de Budapest (Hongrie) à destination de Casablanca au même tarif fixe de 750 dirhams TTC (1 euro = 10,6 DH), fait savoir la même source dans un tweet.

Les billets sont disponibles à la vente sur le site Internet de la compagnie nationale, précise-t-on.

Ces nouveaux vols viennent s’ajouter à d’autres annoncés, antérieurement, par le transporteur national pour les 3 et 4 mars au départ de Bratislava, Bucarest et Budapest vers Casablanca et à d’autres vols programmés au départ de Bucarest, de Budapest et de Varsovie à destination de la capitale économique du Royaume.

La RAM avait assuré avoir mis en place, en concertation avec les autorités marocaines, des vols spéciaux en faveur de la communauté marocaine établie en Ukraine, majoritairement composée d’étudiants, précisant que ces vols sont exclusivement réservés aux Marocains d’Ukraine et aux membres de leurs familles.

Maroc : Akhannouch rempile pour un second mandat à la tête du RNI

L’actuel chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch a été réélu à l’unanimité, samedi à Rabat, président du Rassemblement national des indépendants (RNI) pour un nouveau mandat, à l’issue du 7ème congrès national du parti tenu sous le signe « La voie du développement ».Candidat unique pour la présidence du RNI, Akhannouch a été réélu par 2548 voix.

Dans une allocution de circonstance, M. Akhannouch s’est  dit conscient du poids de la responsabilité qui lui incombe à nouveau, estimant que les résultats de ce congrès sont le fruit du travail effectué au cours des cinq dernières années ayant conféré une position avancée au parti.

Il a relevé que cette confiance « donnera un nouveau souffle à la poursuite de la dynamique actuelle au sein du parti au cours des années à venir, l’objectif étant de toujours atteindre les meilleurs résultats, poursuivre la communication avec les citoyens, travailler avec sérieux, et de trouver les solutions à travers l’échange transparent et intègre avec les citoyens ».

Akhannouch a soutenu que le Maroc dispose de tous les atouts de la réussite, faisant observer que « si certains mois étaient difficiles, nous sommes prêts à œuvrer pour aller de l’avant, à travers la poursuite du travail sérieux sur le programme gouvernemental et la mise en œuvre de l’ensemble des grands programmes.

Le 7ème congrès du RNI s’est tenu les 4 et 5 mars en format hybride (présentiel et visioconférence), à travers une plateforme principale et 13 plateformes régionales, outre une plateforme à l’étranger permettant de suivre les travaux.

Pour rappel, le RNI a remporté les élections législatives de septembre 2021, mettant fin ainsi à une domination décennale du parti Justice et Développement  (PJD), qui a essuyé une cuisante défaite lors de ce scrutin.

Cadre de programmation par pays: 40 projets financés par la FAO au Sénégal

La FAO coopère avec le Sénégal depuis 1977.Au Sénégal, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) met en œuvre son Cadre de programmation par pays (CPP) sur la période 2019-2023. Ce document de coopération porte sur 40 projets axés sur la promotion du secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et aquacole ; l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition ; et la gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles.

« Au total, 11.963.221 millions de dollars US sont mobilisés pour le CPP à mi-parcours 2019-2021 », a expliqué Makhfousse Sarr, chargé de programme à FAO-Sénégal.

Il présentait, vendredi à Dakar, le bilan à mi-parcours du Cadre de programmation par pays (CPP) de la FAO au Sénégal au cours d’un atelier national.

Selon lui, le premier axe stratégique du CPP portant sur la promotion du secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et aquacole durable, diversifié, compétitif, inclusif et porteur de croissance a permis de soutenir l’entreprenariat agricole et l’emploi des jeunes en milieu rural, d’appuyer les exploitations agricoles familiales, et renforcer la gouvernance su secteur agro-sylvo-pastoral.

« Avec le deuxième axe qui concerne l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition et le renforcement de la résilience des populations, nous avons pu soutenir la planification et l’intégration de l’adaptation au changement climatique (ACC) dans les projets et projets du secteur agricole. Cet axe a également permis le renforcement de la résilience des populations rurales grâce à la protection sociale », a expliqué Makhfousse Sarr.

Quant au troisième et dernier axe stratégique du CPP 2019-2023 qui promeut la gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles, M. Sarr a cité la restauration des terres dégradées, du capital forestier et de la faune. « Cet axe, a-t-il poursuivi, a instauré une gestion durable des ressources halieutiques et restauré les écosystèmes aquatiques ».

Le Cadre de programmation par pays (CPP) est le fruit de concertation avec les institutions nationales, la société civile, le secteur privé, les populations à la base et les partenaires au développement du Sénégal, y compris les Agences du Système des Nations Unies (SNU).

Ses domaines prioritaires sont définis sur la base des priorités de développement du Gouvernement du Sénégal, l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable (ODD), les Initiatives Régionales (RI), les missions et les avantages comparatifs de la FAO.

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine commenté par la presse marocaine

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui aura assurément un coût économique pour le Maroc, mais le confortera également dans certains choix stratégiques, est le thème principal traité par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ estime que le Maroc subira « le coût économique de cette guerre plus tôt que tard », compte tenu de « la fragilité de notre économie » et de « sa dépendance aux importations de toutes sortes ».

« Nous importerons d’autant plus d’inflation et peinerons encore plus à nous financer lorsque les taux d’intérêt crèveront le plafond », souligne l’hebdomadaire.

Le chef du gouvernement et son équipe sont, certes, « pleinement conscients » qu’il sera de plus en plus difficile d’expliquer, de justifier, de convaincre les Marocains que leurs problèmes quotidiens viennent d’ailleurs, mais il faut espérer qu’ils ont identifié des solutions rapides et efficaces s’ils ne veulent pas payer le prix politique des velléités expansionnistes de certains pays, relève-t-il.

+La Vie Eco+ écrit que les répercussions que la crise d’Ukraine commence déjà à avoir sur l’économie mondiale et plus particulièrement sur les échanges internationaux et sur les prix des matières premières, « confirment d’abord quelques options prises par le Maroc depuis fort longtemps ».

Ces conséquences, qui se révèlent inévitables à cause de l’interdépendance des États, résultant de l’ouverture de leurs économies au marché mondial pour augmenter les échanges entre eux, « confortent le Maroc quant à certains choix stratégiques pris sur des thématiques cruciales, voire vitales », en vue d’assurer, entre autres, l’autosuffisance alimentaire, la transition énergétique axée en grande partie sur des énergies renouvelables et la transformation de l’industrie, constate-t-il.

Ces options n’ont pas été prises dans des « situations de détresse ou d’urgence » et, pourtant, « plus les années passent, plus leur pertinence se trouve confirmée », estime-t-il.

Pour sa part, +Challenge+ écrit que le conflit entre la Russie et l’Ukraine devrait être un déclencheur de la prise de conscience mondiale condamnant toutes les guerres, sans aucune exception, et mettant en place un nouveau système de règlement des différends où toute violence, partout dans le monde, est réellement prohibée et abolie.

A cet égard, « l’obsolescence actuelle du système onusien crève les yeux » et « sa réforme radicale ne peut plus attendre », fait remarquer la publication.

+Assabah+ recueille le témoignage Yacine Bouzarâa, footballeur marocain en Ukraine, qui a réussi, en compagnie de 800 étudiants marocains, à fuir les bombes et les missiles de la guerre et rejoindre la Roumanie..

«La matinée de jeudi 24 février restera gravée dans ma mémoire. Les guerres que nous n’avons vues que dans des films se déroulaient devant nos yeux. Des missiles et des bombes bombardent des villes ». C’est ainsi que Yacine résume la situation en Ukraine pendant le premier jour de la guerre.

Et d’ajouter que le ciel de la ville où il était installé était pollué par les bombardements et les fumées qu’ils dégageaient. Ce qui l’a poussé, a-t-il indiqué, à rejoindre des stations de métro qui servaient d’abris anti-bombes aux civils, rapporte le quotidien.

Le jeune footballeur marocain, lauréat de l’école du Raja de Casablanca, suivait ainsi la guerre depuis la station de métro, en coordonnant ses déplacements avec des étudiants dans la ville. Et dès le début de l’opération d’évacuation des Marocains établis en Ukraine, le footballeur a réussi à rejoindre la Roumanie, en compagnie de 800 étudiants. « A la frontière, nous avons été très bien accueillis par les citoyens de la Roumanie qui nous ont fourni toute l’aide nécessaire, de la nourriture, des vêtements et de l’assistance psychologique », a-t-il souligné.

Tout en remerciant les autorités compétentes marocaines d’avoir réagi rapidement et efficacement pour assurer le rapatriement des Marocains dans de bonnes conditions, moyennant 750 dirhams (1 euro = 10,6 DH), Yacine Bouzarâa a déploré le comportement de certaines parties, qu’il n’a pas nommées, qui mettent à profit cette situation dramatique pour s’enrichir en vendant les mêmes billets d’avion à plus de 1.500 dirhams.

Foot en Guinée : le Conor rase pour mieux reconstruire

Le Comité de normalisation (Conor) de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) a dissout tous les staffs techniques des équipes nationales.C’est le grand ménage. Dans un communiqué, publié vendredi soir, la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) a annoncé la résiliation des contrats des staffs techniques des sélections nationales.

Toutes les catégories sont concernées par cette décision du Comité de normalisation (Conor) dont l’installation a été ordonnée le 29 novembre 2021 par la Fédération internationale de football association (Fifa).

Cependant, un moratoire en faveur de l’encadrement de la sélection féminine des moins de 17 ans sera appliqué. Cette équipe doit, dans un avenir proche, jouer le second tour des éliminatoires de la Coupe du monde Inde 2022.

Le Conor va lancer prochainement un appel à candidatures afin de constituer les différents staffs techniques. À la Coupe d’Afrique des nations 2021, la Guinée coachée par l’ancien international Kaba Diawara est sortie en huitièmes de finale face à la Gambie (0-1).

Mozambique : l’Af’Sud prolonge le mandat de ses soldats

Ces militaires font partie du contingent de la SADC au Mozambique.L’Afrique du Sud a prolongé jusqu’à la fin du mois d’avril 2022 le séjour de ses troupes dans le nord du Mozambique, où elles participent à la lutte contre l’Etat islamique.

La décision devrait coûter près de 1 milliard de rands (environ 65 millions de dollars américains) au trésor sud-africain, selon le président Cyril Ramaphosa.

« (…) j’ai prolongé la mission de 1495 membres de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) pour un service en exécution d’une obligation internationale de la République d’Afrique du Sud envers la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) », a déclaré M. Ramaphosa dans une lettre adressée à l’Assemblée nationale.

Les soldats sud-africains ont été déployés au Mozambique en juillet dernier initialement pour trois mois. Le président Ramaphosa a prolongé leur mission de trois mois en octobre et celui-ci a pris fin en janvier dernier.

La force militaire de la SADC aide l’armée mozambicaine à lutter contre une insurrection dans la province septentrionale de Cabo Delgado en proie à des insurrections terroristes et où des multinationales de l’énergie ont mis en place une exploitation gazière de plusieurs milliards de dollars dans l’océan Indien.

Mali : 27 soldats tués dans une attaque terroriste

L’assaut le plus meurtrier contre les Forces armées maliennes (Fama) depuis plusieurs mois s’est produit à la lisière du Burkina.Des terroristes ont attaqué vendredi matin le camp militaire de l’armée malienne de Mondoro (Centre).

Dans un communiqué, les Forces armées maliennes informent que 27 de leurs soldats ont été tués et sept autres sont portés disparus. Du côté des jihadistes, on dénombre 70 morts dont 23 au cours d’un ratissage sur les sanctuaires terroristes.

Suite à cette attaque, le président de transition, le colonel Assimi Goïta, a décrété trois jours de deuil national.

Le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Mali (RSSG) et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), El-Ghassim Wane, a condamné fermement cette attaque.

« En ces douloureuses circonstances, je présente, au nom de la Minusma, mes condoléances les plus attristées aux autorités de la transition, au peuple malien ainsi qu’aux familles et proches des soldats tombés au champ d’honneur. Je souhaite un prompt rétablissement aux blessés », a-t-il déclaré.

Le RSSG a réitéré l’engagement indéfectible de la Minusma aux côtés des Maliens dans leur quête légitime de paix et de stabilité.

Cette attaque intervient dans un contexte de restructuration de l’armée malienne, après le départ annoncé de Barkhane, l’opération militaire française au Sahel et de Takuba, la Task Force européenne au Mali.

Belgique: Arrestation d’un présumé terroriste suite à des renseignements fournis par la DGST-Maroc

La la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST) au Maroc a fourni aux autorités belges compétentes des renseignements précis sur un citoyen belge d’origine marocaine soupçonné d’implication dans l’incitation, la planification et la préparation de projets terroristes.Selon un communiqué du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ), «ces renseignements mis par la DGST à la disposition des autorités sécuritaires et judiciaires belges ont permis l’arrestation du mis en cause, qui s’activait au nom de Abdellah Al-Beljiki, et sa mise en détention par la justice belge pour les besoins de l’enquête menée dans le cadre des affaires du terrorisme et de l’extrémisme violent».

Le citoyen belge d’origine marocaine a été identifié et son implication directe établie dans l’incitation à l’exécution de projets terroristes imminents, dans le cadre de l’enquête menée actuellement par le BCIJ, relevant de la DGST, sous la supervision du parquet compétent, en complicité avec un partisan de Daech, arrêté le 2 mars courant à Foum Zquid aux environs de Tata (sud-est), pour son implication présumée dans la préparation de l’exécution d’un plan terroriste aux ramifications transfrontalières, indique la même source.

Les investigations menées jusqu’à ce stade ont permis de détecter un transfert en euros effectué par le détenu en Belgique au profit du suspect arrêté au Maroc, au début du mois de mars courant, comme une première avance dans le cadre d’opérations de financement progressif pour l’acquisition de composés et de produits chimiques entrant dans la préparation et la fabrication d’explosifs.

Appuyées par les expertises numériques et techniques, les investigations ont révélé l’implication de la personne arrêtée en Belgique dans l’incitation à la création d’une organisation terroriste locale pour mener des opérations subversives au Maroc, à travers des contenus expliquant à la personne arrêtée au Maroc le modus operandi d’enrôlement et d’embrigadement ainsi que la manière de choisir les bases arrière des entraînements et les projets et les cibles à viser, ajoute le communiqué.

Il ressort également de l’enquête que les cibles imminentes de ce plan terroriste portent sur l’attaque de ressortissants étrangers, de hauts responsables de départements gouvernementaux et sécuritaires ainsi que de sites militaires et sécuritaires et d’établissements pénitentiaires à l’aide d’une voiture piégée ou d’un véhicule dans le cadre d’opérations de terrorisme individuelles, après le téléchargement des coordonnées de localisation sur Internet, outre l’attaque d’agences bancaires et de change.

Les constatations et les expertises techniques effectuées ont révélé que le prévenu interpellé au Maroc a mené trois tentatives de fabrication d’explosifs à partir des produits chimiques saisis et ce, dans la ferme de sa famille, située dans la région de Foum Zquid, aux environs de Tata.

 Les enquêtes et investigations menés par le BCIJ se poursuivent dans cette affaire sous la supervision du parquet chargé des affaires du terrorisme et de l’extrémisme pour déterminer les ramifications et liaisons nationales et internationales de ce projet terroriste, ajoute la même source.