avril 2022 - Page 21 sur 34 - Journal du niger

Le Sénégal en quête de souveraineté alimentaire

Face à la multiplication des chocs exogènes qui menacent son approvisionnement en denrées de première nécessité, le Sénégal mise sur sa production locale.En 2019, la balance commerciale sur les biens du Sénégal est ressortie avec un déficit de 2244 milliards FCFA. Cette situation révèle le volume encore très important des importations (4229,3 milliards CFA) par rapport aux exportations (1985 milliards CFA). Elle démontre aussi la forte dépendance du pays au reste du monde.

Pour inverser cette tendance et se mettre à l’abri des conjonctures externes, Dakar compte s’appuyer sur le mécanisme de l’import-substitution. Celui-ci consiste en une « assimilation du processus d’industrialisation dans les pays en voie de développement et la substitution progressive des produits de l’industrie locale aux biens importés », a expliqué le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana.

Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de validation de l’étude import-substitution au Sénégal.

Dans cette quête de souveraineté alimentaire, mais aussi pharmaceutique et sanitaire, le secteur privé local et les Zones économiques spéciales en cours de réalisation ont un grand rôle à jouer. Afin d’encourager les investisseurs nationaux et internationaux à y investir, des réformes structurelles seront entreprises à travers notamment la mise en place d’un cadre législatif et réglementaire favorable à l’import substitution.

La stratégie d’industrialisation qui porte sur la substitution de ces produits a été déclinée en trois phases. Premièrement, les produits ciblés sont essentiellement les biens de consommation faisant l’objet d’une production locale.

Ensuite, les industries légères sont ciblées pour se substituer aux importations et créer des interactions avec les PME/PMI pour se doter en intrants. Cette phase concerne essentiellement les industries dont l’intensité capitalistique n’est pas très élevée.

La troisième et dernière phase porte sur les industries de production de biens d’équipements et celles nécessitant des investissements lourds.

L’opérationnalisation de ce programme reposera sur des acteurs institutionnels comme l’Agence du développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (APIX) et le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip).

Ces différentes structures œuvreront au profilage et l’assistance technique aux potentiels champions, au renforcement des structures financières des entreprises par une intervention en capital, la facilitation du processus d’investissement et l’éventuel financement bancaire.

« Ce travail permettra de mieux orienter notre politique de développement endogène, mais également d’ajuster l’orientation de nos Zones économiques spéciales, initialement conçues pour booster nos exportations », s’est réjoui le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.

A en croire ce dernier, le chantier de la relance économique dans lequel nous nous sommes engagés ne pourra aboutir aux résultats escomptés sans « le produire local » et « le consommer local » adossés à des partenariats forts intégrant toujours les dimensions « contenu local » et « transfert de technologies ».

Ouganda : un chercheur colombien piétiné par un éléphant

Ce nouveau drame survient deux mois après la mort d’un Saoudien tué par un éléphant lors d’un safari.Le parc national de Kibale, dans l’ouest de l’Ouganda a été le théâtre le lieu d’une scène assez rare. Sebastian Ramirez Amaya, chercheur basé à l’Université de l’État d’Arizona (Etats-Unis), y a perdu la vie dans le cadre de ses recherches. En janvier, un saoudien qui était descendu de sa victoire dans le cadre d’un safari a été tué par un éléphant dans le parc Murchison Falls.

« Ils (le groupe) sont tombés sur un éléphant solitaire qui les a chargés, les forçant à courir dans des directions différentes. L’éléphant a poursuivi Sebastian et l’a piétiné, ce qui a entraîné sa mort » a indiqué dans un communiqué l’autorité.  

Un fait inédit dans ce parc qui n’a pas connu pareil drame au cours des 50 dernières années de recherche forestière a ajouté le communiqué

Souvent réputé pour sa faune, le parc national de Kibale est connu pour ces chimpanzés. Outre les primates, il y a environ 60 espèces de mammifères dont les éléphants de forêt d’Afrique.

Afrique du Sud : l’Onu s’inquiète des violences xénophobes

Les Nations Unies ont noté avec une « grande inquiétude » les derniers actes de violence, d’intimidation et de harcèlement contre les ressortissants étrangers en Afrique du Sud.Selon le Coordinateur résident des Nations Unies par intérim, Ayodele Odusola qui s’est exprimé mardi, le gouvernement sud-africain a ratifié plusieurs instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme et aux réfugiés qui faisaient partie intégrante du droit national.

Cette mise au point du représentant des Nations unies intervient après la mort d’Elvis Nyathi, tué dans le township de Diepsloot à Johannesburg, la semaine dernière.

« Il est profondément inquiétant et malheureux que cela se produise dans un pays doté de l’une des constitutions les plus inclusives au monde », a déclaré M. Odusola.

Et d’ajouter : « Ces derniers temps, nous avons constaté avec une profonde inquiétude que des mouvements tels que l’Opération Dudula (un groupe d’autodéfense) forcent illégalement les personnes suspectées d’être des étrangers sans papiers à montrer leurs papiers ».

« Cela exige que les droits de l’homme de toutes les personnes résidant en Afrique du Sud, indépendamment de leur nationalité ou de leur statut d’immigration, soient respectés à tout moment », a déclaré le diplomate onusien, ajoutant que cela incluait les individus qui pouvaient être « des réfugiés, des demandeurs d’asile ou des apatrides ».

Selon lui, « l’Onu s’en tient aux récentes déclarations des représentants du gouvernement, s’opposant aux actions des manifestants violents et exhortant les gens à ne pas se faire justice eux-mêmes ».

Ethiopie : levée de la restriction imposée aux Boeing 373 Max

L’Autorité éthiopienne de l’aviation civile, a annoncé lundi, qu’elle avait levé la restriction imposée aux avions Boeing 737 Max de survoler l’espace aérien éthiopien.La mesure est effective depuis le 11 avril 2022. Cette restriction avait été introduite après l’accident tragique du vol 302 d’Ethiopian Airlines à destination de Nairobi en mars 2019, qui a coûté la vie à 157 passagers et membres d’équipage.

« L’Administration fédérale de l’aviation (FAA, entité américaine) a mené une enquête rigoureuse pour découvrir les raisons sous-jacentes qui ont causé le crash et a proposé une réglementation inviolable qui devrait être appliquée », a déclaré l’Aviation civile éthiopienne (ECA) dans un communiqué.

D’après le document, l’ECA a effectué ses propres vérifications de sécurité sur les changements introduits par Boeing à la suite des crashs répétés de ses avions Max 737.

Le communiqué ajoute que « l’aviation civile éthiopienne a procédé à des inspections rigoureuses et minutieuses des modifications apportées à la conception de l’avion, ainsi que des réglementations mises en œuvre ».

L’Indonésie, un pays qui a été touché par la catastrophe du Boeing 737 Max avec le crash de son Lion Air quelques minutes après son décollage tout comme l’ET 302 a levé l’interdiction des avions Boeing Max 737 en décembre 2021. Un total de 189 personnes a péri dans cet accident.

Bénin : nouvelle attaque jihadiste au nord-ouest

Cinq soldats des forces de défense sont tués dans l’explosion d’un engin.L’engin explosif improvisé a ciblé lundi un convoi de ravitaillement au nord-ouest du pays près de la frontière avec le Burkina Faso. Des groupes armés venus du Sahel sévissent depuis plusieurs mois dans la zone de Pendjari et mènent souvent des attaques contre des civils et des soldats.

Face à la recrudescence des attaques dans cette partie du pays, le président de la République Patrice Talon a nommé mercredi dernier, Fructueux Gbaguidi, 54 ans, nouveau chef d’état-major général de l’armée.

Ce pays côtier du golfe de Guinée, est de plus en plus sous la menace des groupes jihadistes arrivés des pays du Sahel. Depuis les premières attaques à la fin de l’année 2021, l’armée béninoise a renforcé sa présence dans le nord du pays. Dimanche dernier, elle a découvert et neutralisé un autre engin explosif dans la même zone.

La Zambie dans la crainte d’une épidémie de choléra

Une fillette de trois ans a contracté le choléra poussant les autorités sanitaires zambiennes à activer le système de surveillance.La jeune fille est actuellement soignée dans une clinique de la région. Devant les journalistes, le ministre de la Santé, Sylvia Masebo, a déclaré que l’activation du système de surveillance pour déterminer l’étendue de l’épidémie après que la fillette a été testée positive à la maladie dans le quartier Mtendere de Lusaka.

Elle a attribué l’épidémie à l’eau insalubre et à l’absence d’installations sanitaires adéquates dans la région et a appelé tous les Zambiens à observer des normes d’hygiène élevées afin d’empêcher la propagation de la maladie.

L’épidémie était initialement liée à l’eau contaminée provenant des puits peu profonds, mais les enquêtes ont montré que les aliments contaminés étaient les principaux responsables.

Le choléra est une maladie bactérienne provoquant de graves diarrhées et une déshydratation, et qui se transmet généralement dans l’eau. Elle est courante en Afrique australe en raison de la vétusté des infrastructures hydrauliques et d’assainissement. 

Consommation d’eau, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La rationalisation de la consommation d’eau, la fuite des médecins pour l’étranger et le débat sur le licenciement de l’entraîneur de l’équipe nationale de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la rationalisation de la consommation d’eau, écrit que les solutions techniques que nécessite la problématique de la pénurie d’eau ne sont pas suffisantes et ne peuvent constituer une réponse durable si elles ne sont pas complétées par un autre type de réponse, humain et social, qui concerne la consommation et l’usage de l’eau par les individus et les ménages.

Un changement des modes de consommation peut contribuer à la durabilité de la ressource, préconise le quotidien, citant une expérience menée dans la région de Marrakech auprès de plusieurs familles sur leurs modes de consommation de l’eau avec l’introduction de nouvelles habitudes, qui ont pu économiser jusqu’à la moitié de leur consommation habituelle en eau.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que de nombreux étudiants en médecine et en pharmacie quittent le Maroc avant d’avoir achevé le cycle de leur parcours académique.

Sans avoir besoin d’attendre l’obtention du diplôme, certains d’entre eux préfèrent, à partir de la dernière année de leur parcours universitaire, se rendre dans un pays européen pour poursuivre le reste de leurs formations et pouvoir travailler dans les établissements de santé de ce pays, ont affirmé des sources médicales au journal.

Face à cette situation, des spécialistes de la santé ont tiré la sonnette d’alarme, soulignant que le départ des médecins marocains ne se limite plus à ceux qui exercent la profession depuis des années ou aux diplômés, mais touche également ceux qui poursuivent encore leurs formations, ce qui dénote que la pratique médicale au Maroc n’attire plus tout le monde en raison des multiples insuffisances du système de santé et du « regard dégradant » que subit le médecin marocain et qui le pousse à partir à l’étranger, selon les sources du journal.

+L’Opinion+ écrit qu’après une qualification difficile à la Coupe du Monde, le coach Vahid Halilhodžić subit une campagne médiatique acharnée, appelant à le détrôner du poste de sélectionneur national, en raison notamment des malentendus avec certains membres de l’équipe nationale et une prestation moyenne et élimination précoce de la CAN 2021.

Au lendemain de l’amère élimination contre l’Égypte au titre des quarts de finale de la CAN 2021, le sélectionneur a été la cible d’une vague de critiques, qui s’est, toutefois, calmée après l’appel au calme de la FRMF qui a préféré ne pas déstabiliser le groupe avant un match barrage contre la RDC, constate la publication.

Après plus de deux ans et demi à la tête de la direction technique des Lions de l’Atlas, Halilhodžić n’est pas parvenu à faire ses preuves et à laisser les Marocains espérer, au Qatar, une participation meilleure à ce que les Lions ont pu faire en Russie il y a quatre ans, estime le journal.

+L’Économiste+ souligne que depuis le 1er jour de Ramadan, l’emblématique place new-yorkaise de Times Square, l’une des attractions touristiques les plus visitées qui attire chaque année quelque 50 millions de visiteurs, accueille chaque soir plus d’un millier de musulmans qui viennent y rompre le jeûne et accomplir les prières de Tarawih ainsi que des veillées religieuses, sans poser de problème à personne.

Au-delà des prières, l’événement a une très forte charge symbolique : c’est un message de tolérance et un meilleur exemple du vivre-ensemble dans un contexte mondial marqué par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, écrit le quotidien.

Ce type de scène permet de battre en brèche tous les clichés, stéréotypes, amalgames sur les musulmans en particulier et sur l’Islam en général, d’autant plus que cela se passe aux États Unis, relève-t-il, soulignant que les Américains de confession musulmane ont réussi à « restaurer une image restée longtemps écorchée par les événements du 11 Septembre ».

Covid-19: le Botswana signale un nouveau variant

Les responsables de la santé du Botswana ont découvert une nouvelle variante du Covid-19 qui serait une mutation de la variante Omicron détectée pour la première fois en Afrique australe fin 2021.Dans une déclaration hier lundi, Christopher Nyanga, le secrétaire général du ministère de la Santé, a indiqué que la sous-variante, nommée Omicron B.A.4 et B.A.5, avait été détectée chez quatre personnes qui présentaient des symptômes légers jusqu’à présent.

« Le ministère de la Santé et du bien-être souhaite informer les membres du public que nos scientifiques ont enquêté sur les nouvelles mutations du coronavirus détectées au Botswana. Après analyse et vérification, ces mutations, qui ont été détectées jusqu’à présent chez quatre personnes au Botswana, ont été identifiées comme une nouvelle sous-lignée de la variante Omicron », a déclaré M. Nyanga.

Les quatre cas font actuellement l’objet d’un suivi afin de recueillir davantage d’informations sur l’impact potentiel sur la propagation et la gravité de la maladie, a-t-il ajouté.

« Jusqu’à présent, aucune conclusion n’a encore été tirée quant à savoir si la sous-lignée est plus mortelle et plus transmissible que la variante omicron connue ».

Il a appelé le public à ne pas céder à la panique, précisant que des enquêtes étaient en cours pour déterminer si les vaccins existants contre le Covid-19 sont efficaces contre la nouvelle variante.

« Le public est en outre encouragé à se faire vacciner et à faire des rappels si cela est possible. C’est important car si les nouvelles variantes de Covid-19 émergent et déclenchent une nouvelle vague d’infections (cinquième vague), l’impact pourrait être plus grave pour les personnes non vaccinées », a-t-il déclaré.

La variante Omicron a été détectée pour la première fois par des scientifiques en Afrique du Sud et au Botswana en novembre 2021 et a déclenché une interdiction de voyager vers et depuis l’Afrique australe par la plupart des pays occidentaux.

Le Botswana signale un nouveau variant du Covid-19

Le secrétaire général du ministère de la Santé, a indiqué que la sous-variante, nommée Omicron B.A.4 et B.A.5, avait été détectée chez quatre personnes.Les responsables de la santé du Botswana ont découvert une nouvelle variante du Covid-19 qui serait une mutation de la variante Omicron détectée pour la première fois en Afrique australe fin 2021.

Dans une déclaration faite lundi, Christopher Nyanga, le secrétaire général du ministère de la Santé, a indiqué que la sous-variante, nommée Omicron B.A.4 et B.A.5, avait été détectée chez quatre personnes qui présentaient des symptômes légers jusqu’à présent. 

« Le ministère de la Santé et du bien-être souhaite informer les membres du public que nos scientifiques ont enquêté sur les nouvelles mutations du coronavirus détectées au Botswana. Après analyse et vérification, ces mutations, qui ont été détectées jusqu’à présent chez quatre personnes au Botswana, ont été identifiées comme une nouvelle sous-lignée de la variante Omicron », a déclaré M. Nyanga.

Les quatre cas font actuellement l’objet d’un suivi afin de recueillir davantage d’informations sur l’impact potentiel sur la propagation et la gravité de la maladie, a-t-il ajouté.

« Jusqu’à présent, aucune conclusion n’a encore été tirée quant à savoir si la sous-lignée est plus mortelle et plus transmissible que la variante omicron connue ».

Il a appelé le public à ne pas céder à la panique, précisant que des enquêtes étaient en cours pour déterminer si les vaccins existants contre le Covid-19 sont efficaces contre la nouvelle variante. 

« Le public est en outre encouragé à se faire vacciner et à faire des rappels si cela est possible. C’est important car si les nouvelles variantes de Covid-19 émergent et déclenchent une nouvelle vague d’infections (cinquième vague), l’impact pourrait être plus grave pour les personnes non vaccinées », a-t-il déclaré.

La variante Omicron a été détectée pour la première fois par des scientifiques en Afrique du Sud et au Botswana en novembre 2021 et a déclenché une interdiction de voyager vers et depuis l’Afrique australe par la plupart des pays occidentaux.

Pisciculture : la Côte d’Ivoire vise 68.000 tonnes de tilapias par an

Le pays compte sur l’élevage de ce poisson d’eaux douces pour satisfaire son marché intérieur en 2031.FISH4ACP, c’est le nom du programme de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) à travers lequel la Côte d’Ivoire veut décupler sa production de tilapias estimée actuellement entre 6000 et 8000 tonnes.

Dans cette perspective, le gouvernement, les acteurs du secteur et les partenaires techniques et financiers ont adopté ce lundi à Abidjan, la stratégie FISH4ACP visant à accroître la durabilité et la productivité de la chaîne de valeur.

L’initiative est financée par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement et l’Union Européenne (UE). Elle prévoit un plan de réforme du secteur du tilapia au cours des dix prochaines années pour un investissement de 60 millions de dollars (36,12 milliards F CFA) dans les services, les infrastructures, la formation et les équipements.

Marcel Kagnomou, représentant le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a déclaré que « nous avons fait un pas important vers l’autosuffisance dans la fourniture d’une alimentation saine ». En outre, M. Kagnomou s’est félicité « des perspectives économiques et des avantages sociaux à la population sans nuire à l’environnement ».

De son côté, Benjamin Laag, du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, a magnifié « l’esprit de collaboration qui a fédéré le secteur autour de cette stratégie », non sans exprimer l’ambition de son pays à « renforcer l’autonomie de la production alimentaire (de la Côte d’Ivoire) et à stimuler la croissance tout en améliorant la durabilité sociale et environnementale ».

FISH4ACP, par la voix de Gilles van de Walle, conseiller technique principal, a dit sa fierté « de participer à cette transformation bleue qui renforcera la sécurité alimentaire et profitera aux producteurs de tilapias en Côte d’Ivoire ».

Parmi les priorités de FISH4ACP, il y a la création de 3000 nouvelles fermes piscicoles, l’amélioration du modèle d’affaires d’un millier de fermes déjà établies, mais aussi la mise à disposition d’aliments et d’alevins plus abordables et de meilleure qualité. Le programme, qui court jusqu’en 2025, devrait également permettre d’apporter des améliorations dans la chaîne du froid et dans la commercialisation boostée par la certification du tilapia.