septembre 2022 - Page 22 sur 34 - Journal du niger

Le Niger veut produire près de 1,5 million tonnes de riz paddy

Le gouvernement veut satisfaire à long terme les besoins et les exigences des consommateurs nigériens.Le Niger vient de lancer sa Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2021-2030. L’objectif de cette nouvelle politique dans la filière est de contribuer, à moyen terme, à une augmentation durable de la production nationale de riz en quantité et en qualité. A long terme, ce pays d’Afrique de l’Ouest veut satisfaire les besoins et les exigences de ses consommateurs et envisager de l’exporter sur les marchés sous régional et international. Le coût de cette stratégie est estimé à 425,8 milliards de FCFA sur les 10 ans dont 286,89 milliards pour la phase 2021-2025 et 139 milliards pour la phase 2026-2030.

La mise en œuvre de cette stratégie permettra d’accroitre la production et la productivité du riz, de promouvoir la transformation, la commercialisation et la compétitivité du riz local, mais aussi d’améliorer l’environnement institutionnel et les capacités techniques et organisationnelles des acteurs.

En termes d’objectif quantitatif, il s’agit de passer d’une production de 127.861 tonnes en 2021 à 1.458.059 tonnes de riz paddy en 2030, soit respectivement, en équivalent riz blanchi de 83.109 tonnes à 947.738 tonnes.

Les principaux impacts de la mise en œuvre de cette stratégie sont la couverture des besoins de consommation de riz blanc à 100% en 2025 et de 132% à l’horizon 2030, la création de 420.000 nouveaux emplois et 2009 nouvelles entreprises de transformation.

Présidant la cérémonie de lancement, le ministre de l’Agriculture, Dr. Alambedji Abba Issa a précisé que, la stratégie nationale de développement de la riziculture est articulée autour de trois axes stratégiques à mettre en œuvre à travers 7 lignes d’actions, 22 résultats attendus et 72 activités opérationnelles.

« La priorité sera accordée aux activités relatives à l’accroissement des superficies exploitées et une meilleure gestion des ressources en eau, la promotion et amélioration de l’utilisation des semences améliorées, des fertilisants et produits phytosanitaires. A cela s’ajoutent la mécanisation de la riziculture, l’amélioration de la qualité du riz local par l’utilisation de matériels et équipements de traitements post-récolte adéquats, la promotion de l’accès du riz local au marché national et sous régional », a indiqué Dr Abba.

L’accent sera également mis sur la promotion de l’accès des acteurs aux crédits, le renforcement des capacités opérationnelles des acteurs de la filière (transport, décorticage, stockage, transformation, commercialisation), et la recherche et diffusion des technologies innovantes de production du riz.

Kenya : investi président, William Ruto face à plusieurs défis

Le nouveau président kenyan a prêté serment mardi 13 septembre à Nairobi en présence d’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement.William Ruto, 55 ans, est installé officiellement ce mardi dans ses nouvelles fonctions. Il a prêté serment peu après midi devant plus de 60.000 personnes réunies au stade Kasarani de Nairobi, la capitale kényane. Il devient le cinquième chef de l’Etat du Kenya, un pays d’Afrique de l’est qu’il va diriger pour les cinq prochaines années malgré les divisions au sein de la société.

« Moi, William Samoei Ruto (…), jure de préserver, protéger et défendre la Constitution du Kenya (…) en tant que président », a-t-il déclaré, arborant vêtements et casques jaunes, la couleur de son parti, la main posée sur la Constitution, l’autre tenant une bible, dans un vacarme assourdissant de cris de joie et de vuvuzelas. Quelques personnes ont été blessées après qu’une foule a essayé de forcer l’entrée, selon des médias locaux.

L’Éthiopien Abiy Ahmed, l’Ougandais Yoweri Museveni, la Tanzanienne Samia Suluhu Hassan ou encore le Congolais Félix Tshisekedi étaient parmi la vingtaine de chefs d’État et de gouvernement présents à la prestation de serment de leur homologue William Ruto qui hérite d’un Kenya clivé et confronté à des défis économiques majeurs. De nombreux Kényans se sont détournés notamment des urnes, alors que le pays fait face à une forte inflation et à une dette qui atteint 70 milliards d’euros, environ 67 % de son Produit intérieur brut (PIB).

Cette situation n’a pas empêché la Cour suprême de valider la victoire à la présidentielle du 9 août du vice-président sortant malgré une controverse qui a duré plusieurs semaines. Les juges ont rejeté à l’unanimité les accusations de fraudes de son adversaire Raila Odinga, figure historique de la politique kényane âgée de 77 ans, qui avait reçu le soutien du président Uhuru Kenyatta.

William Ruto a devancé Raila Odinga d’environ 233.000 voix sur un total de 14 millions de votes. Ce dernier, qui a dit « respecter » la décision de la Cour suprême même s’il la « désapprouve », n’a pas assisté à la cérémonie.

Après cette décision de la plus haute juridiction de son pays, le nouveau président a appelé à l’unité, tendant une « main fraternelle » à ses opposants à l’image du président sortant Uhuru Kenyatta, qui avait promis une transition « en douceur » avec son successeur.

Ce scrutin présidentiel était scruté de près par la communauté internationale, qui considère le Kenya comme un havre de stabilité démocratique et une locomotive économique dans la région tourmentée de la Corne de l’Afrique. Les observateurs ont loué la bonne tenue de l’élection qui, malgré un scrutin serré et contesté, n’a pas donné lieu à des violences comme le pays a pu connaître par le passé.

Issu d’une famille modeste avant de devenir un des hommes les plus riches du pays, le nouveau président s’est présenté comme le héraut des « débrouillards » du peuple, promettant de créer des emplois et de s’attaquer à l’inflation qui frappe notamment les carburants, les produits alimentaires, les semences et les engrais.

Le Sénégal installe ses nouveaux députés dans la confusion

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur l’installation désordonnée des députés de la quatorzième législature sans compter les multiples rebondissements.Élu président de l’Assemblée nationale sénégalaise au terme d’une journée chaotique, Dr Amadou Mame Diop est « la surpris du chef », d’après Le Soleil, considérant que ce pharmacien de formation, doté d’une solide expérience parlementaire, « a déjoué tous les pronostics ».

Cette « surprise de Macky Sall » a laissé sans voix Aminata Touré, ex-Premier ministre et tête de liste de la coalition présidentielle aux élections législatives du 31 juillet. Selon Le Quotidien, elle a « boudé la séance » lorsqu’elle a constaté qu’elle n’était pas choisie par le chef de sa coalition pour diriger l’Assemblée nationale. 

« J’ai subi pas mal d’injustice dans mon compagnonnage avec Macky Sall, mais là, c’est celle de trop », a pesté Mme Touré dans L’Observateur, dénonçant le privilège des « liens familiaux par-dessus le mérite militant ».

Mais l’installation des nouveaux députés n’a pas été de tout repos. Les gendarmes étaient appelés en renfort pour sécuriser la tenue de l’élection du président de l’Assemblée que l’opposition a boycotté pour certains vices de procédure, notamment la présence de certains ministres élus en même temps députés. Les opposants exigeaient leur démission du gouvernement ou la dissolution de ce dernier pour respecter la séparation des pouvoirs. Le désordre est parti de là et des députés ont fait montre d’« indiscipline » et d’« incorrection », ont relevé Les Echos.

Micros arrachés, insultes, invectives, chaises et tables de l’Hémicycle vandalisés sont les images qui ont illustré une journée marquée par de « violentes bagarres » entre des députés du pouvoir et de l’opposition.

Evoquant le grabuge vu hier à l’installation de la quatorzième législature, Le Quotidien note que c’est « le début de l’hémicirque ». Ce commencement était « bordélique », « déshonorable » et « inacceptable », d’après Sud Quotidien, Walf Quotidien et EnQuête. 

« Ce qui s’est passé est extrêmement condamnable », a accablé Thierno Alassane Sall, député non aligné de l’opposition. « L’image que nous avons envoyée au reste du monde ne nous honore pas », a fortifié son homologue Pape Djibril Fall.

« La cacophonie totale », décrit pour sa part Libération, notant tout de même que trois groupes parlementaires ont été actés. Il s’agit de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) et les opposants de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) ainsi que de Wallu Sénégal (sauver le Sénégal).

Politique et développement au menu des quotidiens marocains

L’action du gouvernement et les disparités régionales sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.L’Economiste, qui s’attarde sur les enjeux de la rentrée du gouvernement, écrit qu’un nouveau vent semble souffler cette année sur la rentrée sociale, notamment la hausse des pensions de retraite CNSS (5%), finalement débloquée par le ministère des Finances.

En plus des dossiers qu’il faudrait régler, tels que l’emploi, la croissance, l’inflation et l’investissement, les alertes inquiétantes et persistantes de l’enseignement, tant sur la baisse des compétences que sur la crise des valeurs, sont d’une « criante actualité », comme en témoignent la colère et le ras-le-bol dans les rangs des enseignants à la veille de la rentrée universitaire, à cause de leur statut dont la réforme “traîne depuis plus d’un an et demi”, relève le journal.

Aujourd’hui, la crise globale qui joue sa partition n’est pas seulement sociale et économique, mais aussi de confiance, celle qui dépend de la concrétisation de tous les engagements pris et de l’évaluation de la justesse des orientations des politiques publiques, estime-t-il.

+L’Opinion+ estime que les projections du gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2023 sont “trop optimistes” tant elles restent tributaires d’une pluviométrie sinon exceptionnelle, pour le moins normale.

Or, l’optimisme n’a plus sa place dans le monde actuel, marqué par un contexte politiquement, économiquement et, surtout, climatiquement incertain, relève l’éditorialiste.

De ce fait, l’anticipation et la prévision sont devenues tellement difficiles à notre époque où les changements climatiques et l’instabilité géopolitique semblent s’installer dans la durée pour devenir des paramètres quasiment structurels.

D’où la nécessité impérieuse pour un pays comme le Maroc de devenir “antifragile”, c’est à dire que tout choc “doit faire l’objet d’un retour d’expérience à même de permettre à l’État et à la société de s’adapter aux nouvelles réalités, en vue de réagir rapidement et efficacement au cas où ces événements venaient à se reproduire”, suggère-t-il

Revenant sur le problème des disparités régionales, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que bien que d’année en année les disparités s’amenuisent entre régions en termes de création de richesses, les écarts entre les 12 régions du Maroc sont encore “flagrants”, estimés par le HCP à quelque 70 milliards DH (1 euro =10,8 DH) en termes de PIB.

Ce chiffre n’est en fait qu’une moyenne arithmétique qui ne reflète pas l’ampleur du fossé entre les extrêmes, surtout que cette estimation ne rend compte que d’un seul agrégat économique, à savoir le PIB, qui est loin de renseigner de manière précise sur le niveau de performance d’une région, fait remarquer la publication.

Amorcer une transformation véritable des régions passera nécessairement par l’élaboration non pas simplement de plans de développement régionaux, comme c’est déjà le cas, mais de vrais contrats de performance collectifs qui engagent les gestionnaires de territoires envers les pouvoirs publics, la population, les bailleurs de fonds ainsi que les partenaires institutionnels et économiques, préconise-t-il.

La BM accord un prêt de plus de 236 millions d’euros pour le développement du Nord-Est du Maroc

Le Maroc et la Banque mondiale ont signé, lundi à Rabat, un accord de prêt d’un montant de 236,7 millions d’euros pour le financement du projet de Développement économique du Nord-Est du Maroc. a été signé, lundi à Rabat, par la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et le Directeur du Département Maghreb et Malte au Bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel. Signé par la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et le Directeur du Département Maghreb et Malte au Bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel, cet accord de prêt fait suite à la rencontre entre la ministre marocaine et le Vice-Président pour la région MENA à la Banque mondiale, Ferid Belhaj, qui effectue une visite de travail au Maroc les 12 et 13 septembre 2022, indique un communiqué du ministère de l’Économie et des Finances.

A cette occasion, la ministre de l’Économie et des Finances a remercié la Banque mondiale pour l’appui et l’accompagnement, tant financier que technique, que cette institution apporte au Maroc pour la concrétisation des chantiers de réformes prioritaires lancés sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, dont le programme de généralisation de la protection sociale, la réforme du secteur public et les stratégies sectorielles de nouvelle génération, ajoute la même source.

Pour sa part, le Vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA s’est félicité de l’excellence des relations de coopération entre la BM et le Maroc, soulignant à cet égard, la disposition de la Banque à poursuivre son soutien aux efforts de développement économique et social du Royaume. Les deux parties ont réaffirmé, par ailleurs, leur volonté commune de réussir l’organisation des prochaines Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues en octobre 2023 à Marrakech.

En marge de cette réunion, la Banque mondiale a présenté son Rapport sur le Climat et le développement au Maroc, élaboré en collaboration avec le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, note le communiqué.

Burkina : Damiba limoge son ministre de la Défense et le remplace

Le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, président de la transition au Burkina Faso, a limogé son ministre de la Défense avant d’assumer ses fonctions.Le Général Aimé Barthélémy Simporé a été remplacé par le président de la transition au département de la Défense et des Anciens combattants.

L’annonce a été faite dans la soirée du lundi 12 septembre par le secrétaire général du gouvernement, Jacques Sosthène Dingara à la télévision nationale du Burkina Faso. A côté de ses fonctions de président de la transition, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba assume les charges de ministre de la Défense et des Anciens combattants.

Le chef de l’Etat burkinabé remplace à ce poste le Général Aimé Barthélémy Simporé. Le colonel-major Silas Keita a été nommé ministre délégué auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants, chargé de la Défense.

Cette nouvelle réorganisation du gouvernement intervient quelques jours après l’adresse à la nation du président de la transition. Dans ce discours prononcé depuis la ville de Dori, dans le nord du pays où la violence jihadiste sévit depuis près d’une décennie, le chef de l’Etat burkinabé a fourni un bilan de ses huit mois de gestion, après un coup d’Etat contre Roch Marc Christian Kaboré.

Le lieutenant-Paul Henri Sandaogo Damiba a soutenu lors de cet exercice que les forces armées burkinabè ont enregistré des victoires dans la guerre contre les groupes jihadistes affiliés à Al Qaïda et à l’Etat islamique.

Sénégal : le candidat de la majorité à la tête de l’Assemblée nationale

Amadou Mame Diop (55 ans), candidat de Benno Bokk Yaakaar (uni pour un même espoir), coalition présidentielle, succède à Moustapha Niass au perchoir.Après plusieurs heures de retards et des scènes de cacophonie, la 14e législature a été installée dans la douleur au Sénégal. 

Qualifié de « surprise du chef », Amadou Mame Diop a été préféré à l’ancienne Première ministre Aminata Touré, la tête de liste de la coalition présidentielle lors des dernières législatives.

Sur les 165 députés de l’hémicycle, les 84 ont pris part au vote. Après dépouillement, le député-maire de Richard Toll, commune située dans la région de Saint-Louis au nord du pays, est élu avec 83 voix, contre un bulletin nul.

L’opposition représentée par l’intercoalition Yewwi Askanwi (Libérez le peuple) et Wallu Sénégal (Sauvons le Sénégal) qui compte 80 députés, n’a pas pris part au vote, car exigeant que les ministres encore en fonction, élus sur la liste de la majorité présidentielle démissionnent. 

L’élection du président de l’Assemblée nationale s’est déroulée dans une ambiance chaotique marquée par la présence des gendarmes à l’intérieur de l’hémicycle.

La deuxième personnalité de l’Etat, est un pharmacien de formation. Amadou Mame Diop est membre fondateur de l’Alliance pour la République (APR), formation politique du chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall. Lors des élections législatives du 31 juillet, il était investi sur la liste départementale à Dagana, dans le nord du Sénégal. 

Les travaux se poursuivent avec l’élection des huit vice-présidents de l’Assemblée et les membres du bureau.

Maroc : hausse des cas de divorce

Le Maroc a affiché ces deux dernières années une hausse galopante des cas de divorce. Un constat que le ministre de la Justice explique par une prise de conscience dans le couple de la nécessité de gérer les divorces sur la base de l’entente et du dialogue et l’assouplissement de la procédure de divorce en cas d’accord entre les deux parties.S’exprimant lors de la séance orale de la chambre des représentants, le ministre cde la Justice, Abdellatif Ouahbi a rappelé que les cas de divorce avaient connu une baisse depuis l’entrée en vigueur de la Moudawana en 2004, avant de repartir à la hausse en 2021 pour atteindre 26.957 cas (+6.585 par rapport à 2020).

Toutefois, a-t-il relevé, la part du divorce par consentement mutuel dans le total des cas de divorce a sensiblement augmenté (76% contre 7% en 2004). Le ministre a attribué les raisons de cette situation à plusieurs facteurs, dont la prise de conscience croissante du couple de l’importance de mettre fin à la relation conjugale de manière amicale, de résoudre les conflits familiaux par le dialogue pour parvenir à un accord, la souplesse et la facilité qui caractérisent ce type de divorce.

Il a par ailleurs indiqué que le divorce révocable est sur une tendance baissière, soit 526 cas en 2021 contre 7.146 cas en 2004.

Le ministre a rappelé les évolutions apportées par le code de la famille en la matière et dont l’objectif est de protéger les droits de la femme et de préserver l’intérêt de l’enfant.

«Le code de la famille comprend de nombreuses garanties pour faire progresser l’institution de la famille avec toutes ses composantes pour lui permettre de continuer à remplir ses fonctions de première cellule de la société», note le ministre.

Il a rappelé les mesures restrictives pour réduire les abus dont le mari pouvait faire usage et éviter ainsi le préjudice qui résulte du divorce que ce soit pour la femme ou les enfants.

Côte d’Ivoire: « Mabri Toikeusse et l’Udpci ont décidé de revenir au Rhdp » (Ouattara)

Le Rhdp, le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, dirigé par Alassane Ouattara, a investi lundi à Abidjan 350 secrétaires départementaux et espère avec le ralliement de l’opposant Albert Mabri Toikeusse « gagner » les prochaines joutes électorales. « Nous avons entrepris de bâtir ensemble un grand parti qui sera un modèle de rassemblement au service de la collectivité; et je dois dire que ce travail continue et aboutit, car vous avez noté (…) mon jeune frère Abdallah Mabri Toikeusse et l’Udpci (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire) ont décidé de revenir au Rhdp  », a déclaré M. Alassane Ouattara, lors d’un Conseil politique. 

« J’ai lu sur les réseaux sociaux que ce n’était pas une mission facile pour lui non plus, mais je le félicite d’avoir pris cette décision parce que ce qui est important, c’est le rassemblement », a ajouté le président du Rhdp, souhaitant « bâtir le plus grand parti qui existe en Côte d’Ivoire depuis la dissolution du parti unique ». 

Il a appelé à ce que le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) soit « véritablement un parti unifié et un parti de rassemblement qui va du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, au Centre, et qui ne fait aucune discrimination, qui rassemble tous les Ivoiriens de toutes les confessions et qui se projette sur le futur pour l’avenir de notre beau pays ». 

Lors de la dernière réunion du Conseil politique, le 28 février 2022, le président du Rhdp a donné des instructions en vue de la restructuration du parti. M. Ouattara a invité le secrétaire exécutif et le président du directoire à consolider les fichiers des militants pour avoir « des militants réels et non des militants virtuels » comme il a eu l’occasion de le constater lors de certaines élections. 

« Nous devons également procéder au lancement de la carte d’adhésion, car un parti doit pouvoir avoir des membres identifiés », a-t-il soutenu, demandant la mise en place des organes spécialisés chez les femmes et les jeunes pour « renforcer le statut du Rhdp comme le premier parti de Côte d’Ivoire à l’issue des prochaines élections locales et je suis certain que nous allons les gagner ». 

« L’élection des secrétaires départementaux n’était pas une chose facile, mais je tenais à le faire, parce que quand on parle de démocratie, il faut aller à la base: démocratie veut dire le choix et le vote de chacun des militants et c’est ce que vous avez fait (…) et j’attends que les autres partis en fassent de même », a lancé le président du Rhdp. 

Le président du directoire du Rhdp, M. Kafana Koné, a fait observer que dans le cadre de la réorganisation du parti, après la réactivation du directoire du parti, un secrétariat exécutif, quatre secrétariats exécutifs adjoints et 17 secrétariats nationaux ont été créés. En outre, de mars à mai 2022, le parti s’est attelé à installer tous les organes et à veiller au démarrage effectif de leur fonctionnement.

Pour sa part, le nouveau secrétaire exécutif du Rhdp, Cissé Bacongo qui remplace Adama Bictogo, devenu président de l’Assemblée nationale, a assuré de son engagement, de sa fidélité et de sa loyauté à M. Ouattara. C’est la première réunion d’un Conseil politique auquel M. Bictogo prend part en qualité de chef du secrétariat exécutif du Rhdp, dont il est l’auteur des statuts,    

Le président de la République, Alassane Ouattara, a échangé jeudi à son domicile avec M. Mabri Toikeusse. A sa sortie d’audience, le chef de l’Updci a déclaré « nous avons connu dans notre parcours au Rhdp des moments d’incompréhension. Au niveau de l’Udpci, nous avons dû nous retirer en août 2020 de la maison à laquelle nous avons contribué à poser les piliers ». 

M. Mabri Toikeusse a dit être venu rassurer le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de la décision de tous les cadres et lui, en vue de reprendre leur place à ses côtés afin de le soutenir dans le grand chantier de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Cette posture de l’opposant ivoirien a surpris plusieurs personnes au sein de la population, suscitant des réactions diverses sur les réseaux sociaux. 

Invasion de la RDC par l’Ouganda : début des indemnisations

Le premier des trois paiements de l’amende est crédité de 65 millions de dollars.En février 2022, la Cour internationale de justice avait condamné l’Ouganda à payer des dommages à titre de réparations pour son invasion de la République démocratique du Congo voisine au début des années 2000.

Sur les 325 millions de dollars de l’amende, 225 millions seront versés à titre de dommages et intérêts aux personnes affectées par l’invasion, 40 millions de dollars pour les dommages matériels et 60 millions de dollars pour les ressources pillées.

Les paiements sont censés être effectués selon un calendrier fixé par la Cour internationale de justice, qui s’étend de 2022 à 2026.