janvier 2025 - Page 7 sur 11 - Journal du Niger

La ministre Sherif donne un nouvel élan au CNRP/T

Niamey, le 13 janvier 2025 – La ministre de l’Éducation Nationale, Dr Elisabeth Sherif, a effectué ce jour une visite d’inspection au cœur même du dispositif éducatif nigérien : le Centre National des Ressources Pédagogiques et Techniques (CNRP/T). En effet, cette visite, empreinte d’une sollicitude toute particulière, témoigne de l’attachement du gouvernement à l’amélioration continue de la qualité de l’enseignement et de la formation professionnelle.

Le CNRP/T, véritable poumon de l’éducation technique et professionnelle, a ouvert grandes ses portes à la ministre. Cette dernière s’est notamment intéressée de près aux ateliers de fabrication, récemment équipés de machines ultramodernes. L’imprimerie, véritable cœur battant du centre, a particulièrement retenu son attention. Rénovée et dotée d’outils de production dernier cri, elle est désormais en mesure de fournir aux apprenants des supports pédagogiques de qualité, adaptés aux exigences d’un monde en constante évolution.

Au terme de cette visite, M. Abdoulaye Nouhou, directeur du CNRP/T, s’est réjoui de l’intérêt manifesté par la ministre pour son établissement. Il a souligné l’importance cruciale de cette visite dans le soutien apporté au centre. « Le CNRP/T est né pour répondre à un besoin fondamental : celui de doter nos apprenants de supports pédagogiques de qualité », a-t-il déclaré. « Grâce à cette visite, nous bénéficions d’un soutien accumulé pour prolonger notre mission. »

En effet, le CNRP/T joue un rôle essentiel dans la formation des futurs professionnels. En produisant des manuels, des exercices pratiques et en formant les enseignants, il contribue à l’élévation du niveau des compétences des apprenants et à leur meilleure insertion professionnelle.

La présence de la ministre Elisabeth Sherif au CNRP/T envoie un message fort aux intervenants du secteur éducatif. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de doter le pays d’un système éducatif performant, capable de répondre aux défis d’un monde en constante mutation.

Niger durcit son accès : mesures strictes et sanctions sévères

Niamey, 13 janvier 2025 – Dans un contexte de tensions sécuritaires croissantes, le gouvernement nigérien a annoncé, par le biais d’un communiqué officiel, de nouvelles mesures rigoureuses concernant l’entrée et le séjour des étrangers sur le territoire national. En effet, une ordonnance signée par le Président de la Transition, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, introduit des contrôles renforcés et des sanctions sévères à l’encontre de toute personne en infraction avec les conditions d’entrée ou de séjour.

Une ordonnance qui fait date

Selon l’ordonnance rendue publique ce lundi, le Niger exige désormais la possession préalable des titres et documents de voyage ou de séjour en bonne et due forme pour entrer ou séjourner dans le pays. Cette mesure vise à renforcer la sécurité intérieure du pays et à lutter contre toute tentative d’infiltration illégale, dans un contexte de menace terroriste et d’insécurité grandissante au Sahel.

Par ailleurs, les autorités nigériennes ne laissent aucune place à l’improvisation. Toute personne étrangère souhaitant pénétrer le territoire nigérien doit se conformer strictement à cette nouvelle règlementation. En cas de non-respect de ces dispositions, des mesures administratives d’expulsion, de refoulement, de rétention administrative ou même de rapatriement seront appliquées de manière rigoureuse.

Des sanctions pénales exemplaires

Ce qui retient particulièrement l’attention, c’est l’introduction de sanctions pénales sévères pour ceux qui contreviennent à cette ordonnance. Les étrangers qui tenteraient d’entrer ou d’être présents sur le sol nigérien sans respecter les règles d’entrée ou après une mesure d’expulsion non suivie d’effet s’exposent à des peines d’emprisonnement allant de deux à cinq ans et à des amendes qui peuvent varier de 5 à 50 millions de francs CFA.

De plus, les sanctions ne se limitent pas uniquement aux étrangers concernés. Toute personne, physique ou morale, qui aurait facilité, directement ou indirectement, l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier des étrangers s’expose également à des peines similaires. L’ordonnance prévoit aussi la confiscation des véhicules ou autres moyens utilisés pour faciliter ces entrées illégales.

Responsabilité des hébergeurs et appel à la régularisation

Le texte gouvernemental met également en exergue la responsabilité des citoyens nigériens hébergeant des étrangers. Toute personne qui accueille un étranger, même gratuitement, se verra dans l’obligation de déclarer cette situation à l’autorité compétente, faute de quoi elle encourra des sanctions pénales. Cette mesure vise à instaurer une transparence totale sur la présence étrangère dans le pays et à éviter toute complicité indirecte dans des activités illégales.

Le communiqué invite aussi toutes les personnes actuellement en séjour irrégulier sur le territoire nigérien à régulariser leur situation dans les délais impartis par l’ordonnance. Ceux qui ne s’y conformeront pas seront soumis aux peines déjà mentionnées.

Une réponse à la menace d’infiltration

Dans un contexte marqué par des menaces de déstabilisation et des incursions terroristes dans la région, le gouvernement nigérien justifie ces nouvelles mesures comme une nécessité absolue pour assurer la sécurité nationale. Cette politique de contrôle strict des frontières s’inscrit dans une stratégie globale de défense et de prévention visant à protéger le pays contre toute forme d’infiltration malveillante. Les autorités estiment que le pays doit se protéger activement face aux nombreuses tentatives de déstabilisation en provenance des pays voisins, dans une région du Sahel en proie à des conflits armés et à l’instabilité.

Une vision de sécurité nationale

Avec cette ordonnance, le Niger franchit un cap important dans la gestion de sa politique migratoire et de sécurité. La mesure, bien qu’assez stricte, témoigne de la volonté ferme des autorités de protéger la souveraineté du pays et d’assurer un environnement sécurisé pour ses citoyens. Les autorités veilleront scrupuleusement au respect de cette nouvelle législation et ils scruteront indéniablement son efficacité dans les mois à venir.

En conclusion, cette nouvelle ordonnance marque une étape décisive dans la sécurisation des frontières du Niger, un pays déterminé à préserver sa paix et son intégrité face aux turbulences régionales. Le message est clair : le Niger se protège et attend de ses voisins une coopération sans faille pour faire face aux défis du Sahel.

 

Assimi Goïta soutient l’insertion professionnelle des jeunes diplômés

Bamako, 13 janvier 2025 – Dans une démarche visant à renforcer l’employabilité des jeunes diplômés, le Président de la Transition, Chef de l’État, Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, a en effet procédé ce lundi à la remise d’un chèque géant d’un montant de 1 130 867 423 francs CFA aux stagiaires du 13ᵉ contingent de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ).

Un engagement fort en faveur de la jeunesse

Par ailleurs, la cérémonie, tenue au Centre International de Conférences de Bamako (CICB), a réuni de nombreux officiels, des représentants d’organisations de jeunesse et les bénéficiaires du programme. Ce geste symbolique illustre la volonté des autorités de soutenir l’insertion professionnelle des jeunes, un enjeu majeur pour le développement socio-économique du Mali.

L’APEJ : un pilier de l’insertion professionnelle

Créée en 2003, l’APEJ a pour mission de promouvoir l’emploi des jeunes à travers des programmes de formation, de stages et de soutien à l’entrepreneuriat. Le 13ᵉ contingent, composé de plusieurs centaines de jeunes diplômés, a bénéficié de stages de qualification professionnelle, facilitant leur intégration sur le marché du travail.

Une réponse aux défis de l’emploi des jeunes

Le Mali, à l’instar de nombreux pays africains, fait face à un taux de chômage élevé chez les jeunes. Les initiatives telles que celles de l’APEJ visent à pallier ce défi en offrant des opportunités concrètes d’emploi et en encourageant l’auto-emploi. Le financement octroyé permettra aux jeunes de développer des projets innovants, contribuant ainsi à la croissance économique du pays.

Le Président Assimi Goïta remet un chèque de 1,13 milliard FCFA aux jeunes diplômés stagiaires de l’APEJ, soutenant leur insertionLe Président Assimi Goïta a réaffirmé l’engagement de l’État à accompagner la jeunesse malienne dans sa quête d’autonomie et de réussite professionnelle. Il a incité les bénéficiaires à faire preuve de détermination et d’innovation, soulignant que leur succès individuel contribuerait au développement collectif de la nation.

Cette initiative s’inscrit dans une série de mesures prises par le gouvernement pour dynamiser le secteur de l’emploi et répondre aux aspirations légitimes de la jeunesse malienne. La collaboration entre les institutions publiques, le secteur privé et les partenaires au développement demeure essentielle pour assurer la pérennité et l’efficacité de ces programmes.

En conclusion, la remise de ce chèque symbolise non seulement un soutien financier, mais également une confiance renouvelée en la capacité des jeunes à être des acteurs clés du développement du Mali. Il appartient désormais aux bénéficiaires de saisir cette opportunité pour bâtir un avenir prometteur, tant pour eux-mêmes que pour l’ensemble de la société malienne.

 

Bassolma Bazié à la Tête de la Commission Nationale de l’AES

Ouagadougou, 13 janvier 2025 – Dans une ambiance solennelle, Bassolma Bazié a officiellement pris ce lundi les rênes de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette institution stratégique, regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est appelée à jouer un rôle clé dans la coopération et le développement de la région sahélienne.

Une nomination présidentielle significative

La nomination de Bassolma Bazié, annoncée par décret présidentiel du capitaine Ibrahim Traoré le 9 décembre 2024, marque une étape cruciale dans la consolidation des liens entre les États membres de l’AES. En plus, la cérémonie d’installation, dirigée par le capitaine Alexandre Medah, directeur de cabinet de la présidence du Faso, a mis en lumière l’importance de cette institution dans le paysage géopolitique du Sahel.

Les défis d’une région en mutation

En tant que premier président de la Commission nationale de l’AES, Bazié se voit confier la mission de renforcer la coopération entre les trois pays membres. Le contexte régional, marqué par des défis sécuritaires, économiques et sociaux, requiert une approche concertée et innovante.

Les pays de l’alliance des États du Sahel, confrontés à des menaces communes telles que le terrorisme, le changement climatique et l’insécurité alimentaire, ont tout à gagner d’une coordination renforcée. Ainsi, la Commission nationale de l’AES est conçue pour être le moteur de cette collaboration, en mettant en œuvre des politiques harmonisées et en promouvant des initiatives de développement durable.

Le rôle clé de Bassolma Bazié

Avec une riche expérience dans la gestion des affaires publiques et une profonde connaissance des enjeux régionaux, Bassolma Bazié apporte aussi une vision stratégique à cette nouvelle fonction. Son leadership sera déterminant pour orienter les efforts de la Commission vers des résultats concrets.

Dans son discours d’installation, Bazié a souligné l’importance de l’unité et de la coopération :  La Confédération des États du Sahel est plus qu’une simple alliance ; elle est un symbole de notre volonté commune de bâtir un avenir meilleur pour nos populations. « Nous devons travailler ensemble pour relever les défis qui se dressent devant nous. »

Par ailleurs, sous la direction de Bazié, la Commission nationale de l’AES est appelée à devenir un pilier de la stabilité et du développement régional. Les initiatives à venir devraient inclure des projets communs en matière d’infrastructure, de sécurité, d’agriculture et d’éducation, visant à améliorer les conditions de vie des populations sahéliennes.

D’ailleurs, le succès de cette institution dépendra de la capacité des trois États membres à surmonter leurs différences et à collaborer de manière efficace. La vision de Bazié, axée sur le dialogue et l’action concertée, sera essentielle pour faire de la Confédération des États du Sahel un modèle de coopération régionale.

En conclusion, l’installation de Bassolma Bazié à la tête de la Commission nationale de l’AES ouvre une nouvelle page dans l’histoire de la coopération sahélienne. Dans un monde en constante évolution, la région du Sahel a besoin d’institutions fortes et de leaders engagés pour construire un avenir de paix et de prospérité. Bassolma Bazié semble prêt à relever ce défi avec détermination et vision.

 

 

 

Commencez l’année avec des paris rentables à long terme : Découvrez 4 paris les plus insolites

Le bookmaker 1xBet, reconnu comme le meilleur site de pronostics, a partagé les paris les plus intéressants de l’année écoulée. Les clients ont apprécié la variété des offres du bookmaker avec les meilleures cotes, ont choisi des issues inhabituelles et ont ainsi reçu la chance de gagner gros.

  1. Meilleur pronostic à long terme : Liverpool deviendra champion de l’EPL et de la Ligue des champions

Cote : 5.0

Les Reds sous la direction d’Arne Slot ont insufflé de l’espoir à leurs fans et jouent superbement dans les tournois clés. Les cotes proposées par 1xBet sont les plus alléchantes pour ce pronostic à long terme. Si Liverpool continue sur sa lancée, un double triomphe attend ses supporters.

   2. Meilleur pari sur la politique : Trump ne terminera pas son mandat

Cotes : 3.0

Les événements autour du président américain, âgé de 78 ans, sont devenus le prétexte pour la proposition de paris ingénieux. Les prévisions à long terme avec des cotes élevées chez les bookmakers ont fait de cette position l’une des plus discutées.

  1. Meilleur pari sur le Ballon d’Or : Håland ne sera pas sacré

Cote : 2.93

Malgré sa performance exceptionnelle, Erling Håland reste dans l’ombre de ses rivaux, son Man City étant un tsunami historique et n’étant pas considéré comme un prétendant au titre de champion pour la première fois depuis des années. Les coefficients élevés des bookmakers sur cet événement permettent à nos clients de vivre l’excitation et d’obtenir des gains solides.

  1. Meilleur pari statistique : Bellingham et les cartons jaunes

Cote : 2.55

L’acharnement de Jude Bellingham est évident dans tous les domaines, des buts de dernière minute aux infractions aux règles. L’option d’un total de plus de 3,5 cartons jaunes par saison en Liga a été un véritable succès auprès de nos clients.

Que nous réserve l’année 2025 ?

1xBet continue à maintenir la barre du bookmaker le plus généreux, en offrant les cotes les plus élevées et des méthodes de dépôt pratiques. Au cours de la nouvelle année, la société proposera de nombreux paris à long terme ingénieux qui intéresseront certainement les joueurs expérimentés et novices.

Que 2025 soit une année de victoires éclatantes et d’événements importants. 1xBet est toujours là pour rendre votre jeu excitant et profitable !

Utilisez le code promo – 1xNIGER24 – et recevez des bonus de bienvenue lors de votre inscription.

Zinder : Un réseau de trafiquants démantelé

Zinder, 13 janvier 2025 – Dans un coup de filet sans précédent, les forces de l’ordre nigériennes ont porté un coup d’État à un réseau de trafiquants de drogue opérant dans la région de Zinder. En effet, les enquêtes menées par l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) ont abouti à l’arrestation de neuf individus, dont une femme de nationalité étrangère, impliqués dans ce trafic lucratif.

Les quantités de stupéfiants saisies sont tout simplement ahurissantes : 599 850 gélules de prégabaline, 18 kilogrammes de cannabis et 8 110 comprimés d’autres substances psychotropes. Ces produits, destinés à ravager la jeunesse et à alimenter les addictions, ont été mis au jour lors de perquisitions menées entre le 5 et le 10 janvier dernier.

Un réseau de trafiquants démantelé, mais une menace persistante

L’ampleur de cette opération témoigne de l’importance du trafic de drogue dans la région. Les trafiquants, âgés de 20 à 73 ans, ont aussi mis en place un véritable réseau, s’approvisionnant en produits illicites et les distribuant à travers la région. Leur arrestation est un succès majeur pour les forces de l’ordre, mais elle ne doit pas faire oublier la persistance de ce fléau.

Un appel à la vigilance

Les autorités ont souligné l’importance de la collaboration entre les citoyens et les forces de l’ordre pour lutter efficacement contre ce fléau. Le gouverneur de la région a lancé un appel à la population, l’invitant à signaler tout comportement suspect. « La drogue est un poison qui détruit nos jeunes et menace notre sécurité », a-t-il déclaré.

Les conséquences d’un tel trafic

Le trafic de drogue a des conséquences désastreuses sur la santé publique, la sécurité et le développement économique. Les substances saisies lors de cette opération sont susceptibles de provoquer des addictions profondes, des troubles mentaux et des comportements violents. De plus, le trafic de drogue finance souvent d’autres activités criminelles, telles que le terrorisme.

Une victoire, mais pas une fin

Le démantèlement de ce réseau est une victoire importante, mais la lutte contre le trafic de drogue est une bataille de longue haleine. Les trafiquants, déterminés et prêts à tout, chercheront toujours un moyen pour faire fructifier leurs activités illicites. Les forces de l’ordre devront redoubler de vigilance pour démanteler les autres réseaux exploités dans la région.

En conclusion, cette opération est un signal fort envoyé aux trafiquants de drogue. Les autorités compétentes ne laissent pas ce fléau gangréner leur région. La lutte contre le trafic de drogue est un combat de longue haleine qui nécessite l’engagement de tous.

Éclat culturel à Dogondoutchi : la splendeur de l’Arewa brille lors de la deuxième édition du festival culturel

Dogondoutchi, 13 janvier 2025 – Sous un soleil éclatant, du 11 au 12 janvier, la ville de Dogondoutchi a accueilli avec ferveur la deuxième édition du Festival culturel de l’Arewa, un événement vibrant et envoûtant qui célèbre avec éclat le patrimoine culturel riche et diversifié de la région. Présidée par la Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Soufiane Agaichata Guichene, cette édition a marqué une nouvelle étape dans la valorisation de l’identité culturelle nigérienne, rassemblant dignitaires, artistes et habitants dans une symphonie de couleurs, de sons et de traditions.

La deuxième édition du Festival Culturel de l’Arewa à Dogondoutchi célèbre le riche patrimoine culturel nigérien, réunissant dignitaires, Célébration et héritage : L’Arewa met en lumière son patrimoine culturel

Placé sous le thème inspirant « Valoriser le patrimoine culturel de la région de l’Arewa pour stimuler le tourisme local et renforcer l’identité régionale », le festival a attiré une pléiade d’invités de marque, dont des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), des représentants du gouvernement, des chefs traditionnels, des artistes et des membres de la société civile. En effet, cet événement n’était pas seulement une célébration culturelle, mais une véritable ode à l’histoire et aux traditions ancestrales qui définissent l’âme de l’Arewa.

Dans son discours d’ouverture, Mme Guichene a souligné l’importance de cet événement comme un « carrefour d’échanges culturels », où les communautés de l’Arewa peuvent se réunir pour dialoguer et célébrer leur héritage commun. Par ailleurs, elle a rappelé avec éloquence que « notre crédo est désormais : mon pays, ma destination préférée », soulignant l’engagement du gouvernement à promouvoir le tourisme intérieur comme un moteur de développement et de cohésion sociale.

Fierté et unité : Dogondoutchi célèbre un festival inoubliable

La scène du festival s’est transformée en une mosaïque vivante de danses traditionnelles, de musique envoûtante et de démonstrations artisanales, reflétant la richesse et la diversité du peuple nigérien. Ainsi, chaque performance, chaque exposition, était une invitation à plonger dans l’univers culturel foisonnant de l’Arewa, une région fière de ses racines et ouverte à l’avenir.

Mme Guichene a magnifiquement évoqué l’héritage de Sarraounia Mangou, la reine légendaire et héroïne de la résistance, dont l’esprit indomptable continue d’inspirer les générations actuelles. « Son héritage transcende les frontières », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de préserver et de célébrer ces figures historiques qui incarnent la souveraineté et la résilience.

La deuxième édition du Festival Culturel de l’Arewa à Dogondoutchi célèbre le riche patrimoine culturel nigérien, réunissant dignitaires,Tourisme culturel : un tremplin pour le développement du Niger

Le festival a également servi de plateforme pour promouvoir le tourisme culturel, un secteur que la Ministre voit comme un levier essentiel pour le développement économique et social du Niger. Elle a encouragé les Nigériens à « consommer local » et à explorer les trésors de leur propre pays, rappelant que « la richesse de nos traditions et de notre culture fait de nous un peuple unique ».

Au cœur de cette célébration, les visiteurs ont pu savourer les spécialités culinaires locales, comme le fameux couscous au niébé, et explorer les sites historiques tels que le champ de bataille de Lougou. Ces expériences immersives ont aussi permis de renforcer les liens de fraternité et de paix entre les différentes communautés, tout en mettant en lumière le potentiel touristique de la région.

En somme, en clôture de l’événement, la Ministre Guichene a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont contribué au succès du festival, réaffirmant l’engagement du gouvernement à soutenir les secteurs de l’artisanat et du tourisme. Elle a appelé à une mobilisation continue pour préserver cet héritage inestimable et à célébrer les valeurs qui unissent le peuple nigérien.

Finalement, le festival culturel de l’Arewa s’est achevé par une visite des expositions, laissant derrière lui une empreinte indélébile de fierté et d’unité. Dans un monde en constante évolution, Dogondoutchi a prouvé que le passé et le présent peuvent coexister harmonieusement, tissant une tapisserie culturelle qui continuera d’émerveiller et d’inspirer pour les années à venir.

 

Agadez : Une Autrichienne de 73ans enlevée par des hommes armés

Agadez, 13 janvier 2025 – C’est dans un coin du monde où le sable du Sahara rencontre l’effusion de violence que le drame s’est noué. Une Autrichienne de 73 ans, Eva Gretzmacher, a été enlevée samedi dans la ville d’Agadez, au cœur du Niger, par des hommes armés. En effet, ce triste événement, confirmé par le ministère des Affaires étrangères autrichien, jette une lumière crue sur les défis persistants de la région et le courage d’une femme qui, depuis trois décennies, a choisi de consacrer sa vie au développement d’un pays loin de ses racines.

Un scénario familier : l’œuvre humanitaire de  l’autrichienne interrompue par la violence

Le scénario est tristement familier : des hommes armés surgissent dans le quartier de Fada, poussant leur proie dans un SUV avant de disparaître dans la poussière du désert. Eva G., bien connue dans la région pour son œuvre humanitaire, n’est pas une simple victime. Fondatrice de l’association “Amanay”, elle est une figure emblématique d’Agadez, où son travail a touché des milliers de vies à travers des projets éducatifs, écologiques et artistiques.

Dans une région en proie à l’insécurité, son enlèvement n’est pas le premier. La violence islamiste y sévit depuis des années, alimentée par des groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique. Les enlèvements de ressortissants étrangers sont devenus une sinistre routine, souvent accompagnés de demandes de rançon. Mais au-delà du drame individuel, l’enlèvement d’Eva G. soulève des questions plus profondes.

Un symbole de résilience : Eva Gretzmacher et la lutte pour la paix au Niger

Pourquoi une femme qui a dédié sa vie à aider les autres, qui aurait pu profiter de la sécurité relative de son pays natal, a-t-elle choisi de rester dans une région aussi dangereuse ? Peut-être parce que, dans un monde dans lequel la bonté semble parfois dépassée, elle a voulu prouver que l’altruisme n’était pas un luxe, mais une nécessité.

Cependant, le sort réservé à Eva G. semble une cruelle ironie du sort. Alors qu’elle œuvrait pour le bien-être des habitants d’Agadez, la violence et l’instabilité ont eu raison de sa sécurité personnelle. Son histoire est un rappel brutal de la fragilité des vies dédiées à la bienveillance dans un monde souvent indifférent.

Le silence du ministère nigérien de l’Intérieur face aux demandes de commentaires ajoute une couche d’incertitude à cette tragédie. Les autorités locales, tout comme la communauté internationale, sont désormais sous pression pour retrouver l’autrichienne et garantir sa sécurité. Mais, comme tant d’autres avant elle, Eva G. est devenue un symbole : celui d’un engagement inébranlable face à l’adversité et d’un sacrifice qui, espérons-le, ne sera pas vain.

Le Niger, le Mali et le Burkina Faso continueront de lutter contre les forces de l’obscurantisme. Mais dans cette bataille, la lumière portée par des âmes comme Eva G. est précieuse. Et tandis que le monde suit l’évolution de son sort, une question demeure : combien de héros silencieux doivent encore tomber avant que la paix ne soit plus qu’un rêve lointain ?

Rétrocession à Abéché : la France plie bagage, le Tchad prend les commandes

Ouaddai, 12 janvier 2025 – Une page se tourne dans les relations militaires entre la France et le Tchad avec la rétrocession, hier samedi, de la base stratégique d’Abéché, située au cœur de la province de Ouaddai. Ce transfert marque une étape cruciale dans le retrait progressif des troupes françaises du territoire tchadien, amorcé il y a plusieurs mois.

En effet, la cérémonie solennelle s’est déroulée en présence du Ministre des Armées, le général Issaka Malloua Djamous, du gouverneur de la province, ainsi que de hauts responsables militaires tchadiens et français. Un moment chargé de symbolisme, soulignant la fin d’une présence militaire française significative dans cette région stratégique du Sahel.

Tchad autonome : Abéché, un symbole de souveraineté militaire

Tout d’abord, la base d’Abéché, connue pour son importance géostratégique, a longtemps été un point clé des opérations militaires françaises dans la région, servant de base avancée pour les missions de lutte contre le terrorisme et de soutien aux forces armées tchadiennes. Sa rétrocession au Tchad marque une volonté de renforcer la souveraineté nationale et de redonner aux autorités locales le contrôle de leurs infrastructures militaires.

Dans son discours, le Ministre des Armées, Gal Issaka Malloua Djamous, a salué cette étape comme une avancée vers une autonomie accrue des forces armées tchadiennes. « Cette rétrocession est le signe de la confiance renouvelée entre nos deux nations et de notre capacité à prendre en main notre destin sécuritaire », a-t-il déclaré, tout en rendant hommage à la coopération militaire passée avec la France.

Du côté français, les responsables militaires ont exprimé leur fierté d’avoir contribué à la stabilisation de la région et réaffirmé leur engagement à poursuivre une coopération sécuritaire sous d’autres formes, notamment par des formations et des échanges d’expertise.

Tchad : Rétrocession de la base stratégique d’Abéché marque une nouvelle étape dans le retrait des troupes françaisesDéfis et opportunités : vers une sécurité renforcée au Tchad

D’ailleurs, le transfert de matériels et d’équipements militaires qui ont précédé la rétrocession de la base témoigne de l’effort de transition en douceur pour permettre aux forces tchadiennes de maintenir un niveau opérationnel adéquat. Ainsi, les autorités tchadiennes ont reçu des véhicules blindés, des systèmes de communication et des infrastructures logistiques.

Cependant, cette rétrocession s’inscrit dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires persistants, où la menace des groupes armés reste présente. Le Tchad, fort de ses troupes aguerries, devra désormais assumer seul la responsabilité de sécuriser une région souvent en proie à l’instabilité.

Ainsi, alors que les soldats français se retirent progressivement, le regard est tourné vers l’avenir. Les autorités tchadiennes affirment leur détermination à consolider leur capacité de défense et à renforcer la sécurité nationale, tout en maintenant des relations diplomatiques et de coopération étroites avec leurs partenaires internationaux.

En somme, le retrait des troupes françaises d’Abéché est bien plus qu’un simple départ ; il symbolise une nouvelle ère de souveraineté militaire pour le Tchad, marquée par des défis, mais aussi par une promesse d’autonomie renforcée.

 

Tahoua : Une lecture du Coran pour implorer la paix et la sécurité

Tahoua, 10 janvier 2025 – La ville de Tahoua a réuni ce vendredi une multitude de fidèles à la grande mosquée pour une séance solennelle de lecture du Saint Coran et d’invocations en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Niger. En effet, cette initiative spirituelle a été marquée par la présence des principales autorités régionales et coutumières, dont le gouverneur de la région, Colonel-Major Oumarou Tawayé, et le chef de canton de Tahoua.

La cérémonie a rassemblé un éventail représentatif de la société, incluant imams, oulémas, représentants syndicaux et membres des associations socioprofessionnelles de la ville. Au total, le Coran a été récité 61 fois, chaque lecture accompagnée d’invocations ferventes adressées à Dieu pour qu’il accorde au pays la sérénité et la prospérité tant recherchées.

Un appel à la foi et à l’unité nationale lors de la lecture du Coran

Prenant la parole lors de cette rencontre, le gouverneur Oumarou Tawayé a salué l’élan collectif des fidèles musulmans venus prier pour la nation. Il a exprimé sa gratitude envers la population pour son engagement envers les idéaux de paix et de cohésion sociale promus par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Remerciant les hautes autorités, notamment le Président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, le gouverneur a souligné l’importance cruciale de cette initiative religieuse dans le contexte actuel.

Le gouverneur a évoqué les propos du Chef de l’État concernant les menaces extérieures pesant sur le Niger, suite au retrait de forces étrangères. Selon lui, l’unique recours face à ces défis réside dans la foi et la prière. Il a illustré cette conviction par une anecdote inspirante : un imam, seul musulman à bord d’un avion en feu, a récité des versets coraniques tout au long du crash, sauvant ainsi de nombreuses vies grâce à la puissance de la foi.

Encouragement à la mobilisation spirituelle

Sahabi Moussa, administrateur délégué de la ville de Tahoua, a exprimé ses remerciements à tous les participants pour leur présence et leur patriotisme. Il a formulé des prières pour que Dieu éloigne les ennemis du pays et préserve la paix. Il a également loué la conscience collective de la population face aux enjeux sécuritaires, rappelant les avertissements du Président sur les tentatives de déstabilisation par des puissances étrangères.

Sahabi Moussa a mis en avant la vigilance du Chef de l’État et la protection qu’offrent les prières et l’union spirituelle sous la direction des oulémas. Il a conclu en implorant la protection divine contre les menaces terroristes, tout en appelant les citoyens à intensifier leurs prières pour la stabilité et la souveraineté du Niger.

Appel à la persévérance et à la prière

Le Chef de canton de Tahoua, honorable Mahamadou Moussa, a également encouragé les fidèles à maintenir leurs efforts de prière, soulignant que la persévérance dans la foi est essentielle pour exaucer leurs aspirations à la paix.

En somme, cette séance de lecture du Coran à Tahoua témoigne de l’engagement profond de la communauté musulmane pour la paix et la sécurité du Niger. Par la foi et la prière, les Nigériens espèrent surmonter les défis qui se dressent devant eux, plaçant leur confiance en Dieu et en leurs dirigeants pour un avenir plus sûr et harmonieux.